Il était à peine midi lorsque
Andy Dawson quitta Clinton Hill School, enfonçant rageusement sa casquette sur ses cheveux blonds rebelles. Trevor Carter, sa Némésis et son rival direct pour le poste de capitaine de l'équipe de l'établissement l'avait une fois de plus traité de petit pédé, ce à quoi Andy avait simplement répondu par un bras d'honneur. Cependant Carter s'était employé à le pousser à bout en insinuant qu'avec les tenues qu'elle arborait, sa mère était probablement une
pute, ou bien une
grosse salope. Cette fois les choses avaient dégénéré. Prenant Carter par le col, Andy l'avait projeté contre la rangée de casier avant de lui envoyer violemment son poing dans l'abdomen. Sous la douleur, l'importun s'était plié en deux, et avait glissé au sol. Malheureusement, Andy avait été surpris par un surveillant qu'il l'avait envoyé dans le bureau du directeur... Lequel l'avait tout bonnement expulsé pour trois jours après lui avoir expliqué que s'il continuait « sur cette
voie » il pouvait faire une croix sur sa bourse d'étude.
« Tout ça à cause de ce connard de Carter... Pfff.»Andy shoota dans une canette vide en soupirant. Il était en colère, mais pas complètement idiot. Quelques semaines plus tôt, il aurait simplement ignoré Trevor. Maria était une femme superbe qui faisaient fantasmer la plupart de ses camarades ce qui amusait beaucoup Andy, qui l'avait pour lui tout seul... Enfin en tout cas jusqu'à ce que ce gros con snob de Chris débarque dans leurs vies pour y mettre le bordel. Depuis qu'elle l'avait rencontré, Maria était plus distante, moins
câline avec son fils et découchait régulièrement, ce qui avait le don de mettre Andy en rogne. Ce
fils de pute se tapait sa mère, putain ! Le pire dans l'histoire était qu'il ne pouvait s'empêcher d'imaginer sa maman adorée à quatre pattes, en train de gémir comme...comme une
chienne, pendant que le bellâtre la besognait en claquant son arrière train rebondi... Tout ça pour dire que c'était à cet enfoiré de Chris, qu'Andy rêvait de mettre une raclée, pas à ce looser de Carter.
Arrête tes conneries Andy, se morigéna-il, en s'efforçant d'ignorer son érection naissante.
Les premiers émois sexuels d'Andy avait été, comme beaucoup de garçons, provoqués involontairement par sa mère. Il avait eu ses premières érections en se lovant contre elle au lit, ou lorsqu'ils prenaient encore leurs bains ensemble. Néanmoins, à la différence de l'écrasante majorité des jeunes hommes sains d'esprit, son attirance sexuelle pour Maria n'avait
jamais cessé... Pire, elle avait empiré. Andy s'intéressait bien sûr aux jeunes filles de son âge, mais aucune d'entre elle ne rivalisait avec la sublime Maria. Conscient de ce que son fantasme avait de malsain, le joueur de base-ball s'efforçait de le réprimer du mieux possible, mais il lui suffisait de croiser sa mère en petite tenue pour bander comme un âne et de devoir s'enfermer dans sa chambre pour se masturber vigoureusement. Il lui arrivait même de subtiliser dans la corbeille de linge sale une culotte ou un shorty pour s’enivrer de l'odeur maternelle en faisant glisser sa main sur sa grosse verge bandée. Parfois même, il jutait abondamment dans le tissu. Fort heureusement, sa mère ne semblait s'être rendu compte de rien, pour l'instant. Mais il fallait dire qu'Andy prenait ses précaution, en envoyant directement le sous-vêtement incriminé dans le lave-linge.
« M'man ? M'man, t'es là ? J'ai pas cours cet aprèm, monsieur Jefferson est malade... »C'était un gros bobard évidemment, mais Andy ne tenait pas à ce que sa mère apprenne son expulsion temporaire... Du moins pas tout de suite. Le jeune homme ôta ses basket et dézippa son hoodie, mais conserva sa
casquette des]Red Socks . Ces derniers temps, Maria travaillait beaucoup chez elle – Andy ne savait pas pourquoi, mais en tout cas elle semblait préférer ce mode de vie à l'enfer des transports en commun qu'elle avait vécu pendant longtemps, mais il lui arrivait bien sûr de sortir un peu en ville, pour se promener et faire quelques courses. Andy attrapa la télécommande de la télévision et zappa pendant quelques minutes. Il ne s'intéressait que modérément à l'actualité et l'annonce d'une nouveau scandale pharmaceutique en Allemagne le déprima et il se leva du canapé pour aller inspecter le réfrigérateur. C'est à ce moment précis qu'il se rendit compte que l'ordinateur portable de Maria trônait sur la table du salon, la lumière de l'écran se reflétant sur les vitres de la véranda. Elle l'a même pas mis en veille, songea-il, en s'emparant d'une canette de coca, avant de tirer une chaise pour s'installer devant l'ordinateur.
« C'est quoi ce truc... »Andy fronça les sourcils en relevant le nom du document word ouvert en plein écran. C'était le nom d'une série de bouquins érotiques dont on ne pouvait pas avoir entendu parler. Le succès de cette saga était encore loin de celui de 50 shades of Grey, mais leur professeur de littérature avait confié amusant, que le style de l'auteur et les thématiques abordées étaient bien meilleurs que ceux d'E.L. James. Le jeune homme en avait lu quelques pages à la librairie et en était ressorti avec une érection assez gênant, qu'il avait eu bien du mal à camoufler.
Oh, m'man... Sourit-il, en commençant à lire les premier paragraphes, qui décrivaient une langoureuse scène lesbienne. L'idée que sa mère puisse lire ce genre de choses l'électrisa et il se mordit la lèvre inférieure alors que le sang affluait à nouveau vers sa queue imberbe.
Trop excité pour ne pas en oublier la prudence, Andy défit sa braguette, et fit glisser son jean sur ses chevilles avant d'extirper une verge entonnement longue et épaisse de son boxer, qu'il commença à branler doucement d'une main, faisant défiler le texte de l'autre. Maria se caressait-elle également en découvrant les émois des Nina et Béatrice ?
Non c'est... La vérité le frappa avec autant de violence que le coup de poing qu'il avait donné à Carter. Le document n'était pas terminé et il s'interrompait au moment ou Béatrice glissait une bougie parfumée dans l'anus d'une Nina fiévreuse et lubrifiée... Maria ne lisait pas les aventures des deux jeunes femmes elle... Elle les écrivait ! C'était carrément dingue ! Comment une femme aussi...
Gentille et
attentionnée que sa mère pouvait-elle écrire des... des
obscénités comme celles-là ? Interloqué, Andy se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Sa queue, énorme et veineuse, palpitait entre ses doigts serrés.
Le son de la télévision qu'il avait laissé allumée l'empêcha d'entendre le pas léger de sa mère, qui revenait de sa petite course.