Les terres sauvages / Re : Quoi de mieux qu'une débauche de sang et de mort pour des retrouvailles ?[Pv]
« le: vendredi 03 mai 2013, 11:25:58 »Comme de vieux amis qui se racontaient leurs souvenirs de jeunesse, après avoir remis, sans doute comme à chaque fois, la peste noire sur le tapis, c’était à son tour de reparler de ses meilleures expériences, ah ça, ils en avaient de sacrés. La peste noire et bloody mary, ça s’étaient des idées lumineuses. Le seul ennui était une forme de répétition, de routine, comme si c’était quelque chose d’habituel que de répéter les mêmes choses comme s’ils étaient deux petits vieux dans une maison de retraite…
Même s’il préférait voir ça comme de joyeuses retrouvailles entre de vieux amis, pour le coup, de très, très, très vieux amis…. Difficile de qualifier autrement qu’ainsi la relation due aux nombreuses années de rencontres, de croisements, de chemins parcours ensembles ou de carrefours de rencontre. Personne ne pouvait comprendre cela sans être lui-même forgé d’expérience lourde et se juchznt comme un fardeau sur les épaules.
Il s’était contenté de nier de la tête, non, il n’avait pas revu Tino depuis des lustres et si elle-même n’en avait pas, il ne voyait pas en quoi il en aurait eu, il estimait qu’elle était beaucoup plus proche de lui que Slade ne l’était, aussi, ne voyait-il pas de manière plaisante l’absence de nouvelles… si elle n’en avait pas eu, alors la sourde inquiétude le laissa penser au pire au milieu du meilleur. Enfin bon, ses tripes se turent et le bel immortel lui indiqua du bras le bâtiment où ils étaient enfermés, ils n’étaient que peu nombreux, mais il savait que cela lui faisait plaisir, rien à son regard il savait que d’un seul coup, c’était un noel avant l’heure… Puis, se demandant s’il pourrait profiter du spectacle, il décolla du sol pour observer la scène depuis les airs Il aurait une vue magnifique, d’autant que son ouie déjà fort développée captait les paroles qui se présenteraient.
Il entendit les premiers mots et sourit, écoutant la vampire tromper son monde, elle avait toujours été une actrice de génie selon lui. Il l’écouta plus qu’il ne la regarda faire. Il aurait trouvé cela particulièrement intéressant si elle n’avait pas laissé s’enfuir deux personnes,… il était curieux de savoir pourquoi elle avait fait ça. Lentement, il se laissa retomber sur la place, éclaboussant davantage sa tenue quand il toucha le sol. C’était curieux.
Il la laissa finir alors qu’il retirait de sa taille un autre lambeau de tripes alors qu’elle se rapprochait de lui. Il voyait partir au loin la charrette et l’aurait sans doute rattrapée s’il n’avait pas été trop bien élevé pour abandonner ici Euldexa. Au lieu de quoi il la regardait d’un air interrogateur. Il n’y avait aucune raison de faire ça…. Il se demandait bien ce qu’elle avait exactement en tête…. Il retint d’ailleurs un commentaire qui aurait pu être désobligeant… pas bien le moment. Et quand l’explication vint, il en fut déçu, très déçu. C’était bien le moment de se faire pousser une conscience…
« Je vois… je mange de la tête de veau, du steak de bœuf ou de l’épaule de vache, alors je ne vois pas le problème… je suis un monstre, c’est tout simple . Tu appelles comment les écailles qui me poussent petit à petit à la place de la peau ? Moi j’appelle ça être un monstre… physiquement du moins…. »
Il retira son haut pour lui monter son dos. La surface aux écailles translucides courraient tout le long de la colonne vertébrale, de la nuque au coccyx, la dernière fois qu’elle avait du voir ça, il en avait sur deux ou tris pouces de larges, là, ça couvrait le double en largeur… oui, il devenait lentement un monstre. Il remit son haut couvert de sang et se lécha les doigts avec attention. Il trouvait que le sang avait un gout agréable, mais sans plus.
« J’avais déjà laissé partir quelques personnes, histoire de répandre une légende supplémentaire sur mes horreurs…. Ce n’état pas la peine de laisser partir les enfants… de toute manière, vu les prédateurs, c’est condamner à être dévorés vivant…. C’est un sort plus cruel que ce sue je leur avais proposé…. »
Il essayait de se convaincre sans grand succès qu’il ne s’était rien passé de grabe et que tout allait pour le mieux. Se serait-elle à ce point ramollie ?
« Je t’aurai bien laissée mordre ma gorge pour te nourrir et les épargner mais j'ai voulu retenter l’expérience, et le dernier en date à avoir essayé s’est brisé les dents et a eu la mâchoire fracturée. J’ai la peau trop dure… »
Puis il revint au sujet de sa remarque, sur un ton moqueur, taquin, et qui laissait transparaitre une légère forme d’amertume.
« Je croyais que les vampires étaient sans âmes et sans état d’âmes…. Tu as trouvé le moyen de récupérer la tienne ou est-ce que tu as soudain des remords ? »
Manquerait plus qu’elle soit lma bonne samaritaine…
« L’homme ‘est que du bétail pour ses prédateurs naturlels, dont les vampires…. »