Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Aleksandra Letukiene

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: dimanche 13 janvier 2019, 23:09:06 »
C’était vraiment quelque chose que Aleksandra aurait voulu ne jamais avoir à refaire et pourtant, elle l’avait proposée d’elle même. Mais elle l’avait fait un peu comme si elle avait choisit de le faire, comme si elle savait que c’était quelque chose qui finirait fatalement par arriver mais qu’elle préférait l’avoir “désirer” plutôt que de devoir le subir. Elle attendit la réponse du jeune maître et aussi qu’il retire sa bouche de sa poitrine. Evidemment, il n’était pas le genre d’homme à laisser passer une pareille occasion, l’esclave s’était proposer, elle ne pouvait plus se défiler.

Elle se leva du divan et vint se mettre a genou devant lui, son importante poitrine sortant de sa tenue de maid, maintenu par le corset rigide qui faisait parti de la tenue. Elle releva légèrement sa robe pour que ses collants blancs touchent directement le sol plutôt que de salir sa robe. Ses mains tremblantes vinrent doucement tirer le membre du jeune maître de sa prison de tissue. Le membre était dressé et l’esclave regrettait déjà d’avoir proposer sa bouche pour le satisfaire, mais elle était là ou elle se trouvait maintenant et n’avait plus trop le choix que de terminer. Doucement et avec un regard de moins en moins convaincu, elle approcha son visage du membre.

Sa langue caressa la peau sensible du jeune maître et l’esclave se retenait déjà de se relever et de s’enfuir pour aller vomir plus loin. D’une façon étonnamment doué, sa langue faisait le tour du membre, n’épargnant aucune parcelle de peau, léchant en fermant les yeux pour ne pas avoir à subir ce spectacle. Elle allait d’abord de haut en bas puis utilisait de plus en plus ses lèvres pour embrasser et humidifier une plus grande zone. Pour l’instant, elle n’osait pas approcher sa langue du gland et préférait s’occuper du reste, étant tout de même suffisamment consciencieuse pour bien s’occuper de tout le diamètre, sa langue parvient à s’infiltrer de l’autre côté.

Elle ouvrit les yeux pour voir le visage du jeune maître, pour constater s’il était satisfait ou non. Se rapprochant légèrement sur ses genoux, elle se débarrassa rapidement de ses gants sales. Une de ses mains vint se placer sur les bourses du jeune maître pour les malaxer très doucement tandis que l’autre main venait attraper le membre et commençait à faire des hauts et des bas lents. Ses yeux se referment au moment ou sa bouche venait prendre le bout du membre entre ses lèvre, le suçotant doucement tandis qu’elle sentait une envie de vomir grandir doucement en elle. Elle s’arrêtait là cependant, continuant son affaire en espérant satisfaire le jeune maître ainsi, ses doigts s’appliquant à le faire se sentir bien entre eux. Ses oreilles restaient grandes ouvertes pour jauger de la satisfaction du jeune maître ainsi que pour entendre de nouveaux ordres s’il lui prenait l’envie d’en formuler d’autres.

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Blabla / Re : Le Questionnaire
« le: dimanche 13 janvier 2019, 22:42:59 »
J'étudie et je lis un livre préalablement emprunté a la BU evidemment ! (A qui je vais faire croire ça ?)
Je joue lamentablement a un pauvre jeu steam qui accepte le mode hors-ligne...

En tant que bon poivrot qui se respecte, quel est ton alcool favoris ? (cidre brut, vin blanc, bière brune, vodka etc.)

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Dictature d'Ashnard / Re : Vente privée [Aleksandra Letukiene]
« le: vendredi 11 janvier 2019, 00:15:43 »
L’attente de l’esclave avant d’être menée jusqu’à sa nouvelle propriétaire avait été juste assez longue. Elle avait du, a son plus grand malheur, attendre dans une grande salle bruyante, entourée d’humains et de mâles. Même si la plupart des esclaves en ventes n’étaient ni mâles ni humains, elle s’était retrouvée entourée de tous les côtés par ce qu’elle craignait le plus. Lorsque finalement un majordome venait attacher une nouvelle laisse a son collier de cuir et l’emmenait en dehors de la salle, accompagnée par le grand esclave mâle qui avait attendu durant tout ce temps a ses côtés.

Finalement, ils rejoignirent leurs nouvelles maîtresses. Elles étaient deux, pas très grande. L’esclave qui fixait encore le sol avait a peine oser lever les yeux vers elles. Elle s’était simplement mise a genou une fois arriver a destination et avait attendu des ordres ou un intérêt de la part des deux femmes. Elle pensait que c’était des humaines, elle n’était pas vraiment rassurée à cette idée même si elle ressentait un certain soulagement en réalisant qu’elle ne serait pas la proie des regards ou des mains perverses d’un mâle désoeuvré. Ses nouvelles maîtresses prirent leur temps pour étudier le corps de l’esclave mâle. Ce colosse, trop musclé, trop grand, trop bien bâti, avait le don de faire terriblement peur à Aleksandra qui se sentait fragile a côté de lui.

Ce fut finalement son tour d’attirer l’attention de ses deux maîtresses. Elles délaissèrent le colosse et vinrent s’occuper d’Aleksandra. Elle tremblait en sachant que l’attention de ses deux nouvelles maîtresses était désormais fixé sur sa pauvre petite personne. Elle ne savait vraiment pas a quoi s’attendre et elle n’osait pas du tout lever la tête pour les regarder. Le premier ordre fut de se lever, rien de très difficile et pourtant cela semblait lui prendre un effort considérable. Ses jambes tremblaient et son souffle se faisait beaucoup pus rapide. Ses yeux roulaient rapidement partout autour d’elle, a la recherche d’un point fixe et sûr, un moyen d’éviter le regard des deux femmes.

Aleksandra sentit les mains de sa nouvelle maîtresse, elle eut un sursaut très rapide mais se reprit aussi vite, gardant les yeux au sol, se concentrant pour rester immobile, impassible, pour ne montrer aucune émotion. Mais celle qui lui caressait le dos pouvait facilement sentir ses épaules trembler. Le tremblement touchait tout son corps mais s'intensifie là ou elle sentait la main chaude de la femme derrière elle. Elle eut le très léger réflexe de déplacer doucement sa tête sur le côté, faisant bouger son cou pour fuir les doigts passer proche du collier de cuir et venant tâter des marques de crocs que madame de Cordanno avait laissé après les “prises de sangs”. Elles n’étaient pas inconfortables et ne provoquaient pas de douleur pour l’esclave, c’était uniquement le geste de la toucher qui faisait trembler l’esclave.

C’est alors qu’elle sentit la femme derrière elle se pencher en avant, collant sa poitrine contre le dos de l’esclave, caressant de sa langue les marques de morsures. De derrière, elle pouvait simplement sentir le tremblement de l’esclave et peut-être entendre quelques plaintes sourdes, aussi étouffé que possible par la jeune femme. En revanche, sa maîtresse de devant pouvait voir le visage d’Aleksandra se déformer sous l’effet de la peur et du stress. Une horrible grimace, mélangeant dégoût et crainte, rassemblant larmes aux yeux , regard terrifié mais immobile et lèvres tremblante, se formait sur le visage de l’esclave. Elle déglutissent en restant aussi concentrée que possible pour retenir ses larmes et pour rester immobile.

Quelques mots venant de sa maîtresse de derrière, elle ne comprenait que le “Cordanno” de sa phrase, n’ayant pas fait attention au reste. De toute façon, la maîtresse de devant s’avançait à ce moment là et sa main se rapprochait dangereusement, pour Aleksandra en tout cas. L’esclave leva rapidement les yeux, découvrant un air craintif. Elle avait réussi à contenir les larme, aucune n’avaient couler le long de ses joues. Des canines dépassaient légèrement des lèvres de la femme aux cheveux bleus, trahissant sa nature vampirique et mettant immédiatement en confiance l’esclave. Son regard s'éclaire doucement, ses tremblements s’appaisaient et la main posée d’abord sur sa joue puis glissant sur sa poitrine lui procurait une agréable sensation de chaleur. Quelques mots venant de derrière finissait de la calmer. Elle ne tremblait plus autant, mais elle n’était pas en confiance totale pour autant, elle se sentait simplement mieux. En terrain connu même.

Elle commençait a prendre de grandes respirations pour se calmer et alors que les deux vampires discutaient entre elle, lorsqu’elles abordèrent le sujet de la corpulence de l’esclave, celle-ci se retint d’intervenir. Elle voulait se justifier en quelque sorte mais surtout dire que ce n’était pas de la faute de madame de Cordanno. Mais elle se retenait, une esclave ne parle pas avant d’en avoir reçu l’invitation ou l’ordre. Ce fut rapidement le cas, avec une question qui, malheureusement, était bien la dernière à laquelle l’esclave aurait voulu avoir à répondre.

-Je… Non… Enfin pas devant…

Elle marqua une légère pause, une légère hésitation avant son dernier morceau de phrase. Signe d’un mensonge. Son visage dénonçait sa nervosité. Elle espérait que de cette manière là, les vampires ne chercheraient pas a y toucher… Ou au moins elles se montreraient plus gentilles. Et puis après tout, madame de Cordanno n’y avait jamais touché, c’était seulement ceux d’avant…

-Je suis désolée Maîtresses mais… Ce n’est pas la faute de Maîtresse de Cordanno, si je suis si maigre c’est à cause de mon ancien Maître…

Sa tête rentrait doucement dans ses épaules, elle avait un peu peur de la réaction de ses maîtresses vampiriques. Elle avait prit la parole sans autorisation pour les contredire après tout. Une de ses mains venait doucement soulever sa poitrine.

-C’est lui qui m’a fait ça.

Elle parlait avec une petite voix, tout juste suffisante pour être entendue malgré le bruit autours d’elles.

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: samedi 05 janvier 2019, 14:22:03 »
Le calvaire s’amplifiait pour Aleksandra. Avec chaque action du jeune maître, elle se sentait de plus en plus mal à l’aise même si son corps voulait dire totalement l’inverse. Si elle n’avait eu cette phobie pour les mâles, elle aurait pu avouer qu’il était douer. Cependant à ce moment précis elle était surtout dégouté par lui et par elle-même. Le toucher chaud et humide de sa langue sur sa poitrine avait peut-être le don de faire durcir ses tétons et d’éveiller l’excitation dans son corps, dans l’esprit de l’esclave il n’en restait pas moins un homme comme les autres qui ne voulait qu’une chose de sa part. Et le pire pour elle c’est qu’elle se laissait faire et qu’elle avait même donner son consentement.

Au niveau de l’entre-jambe du jeune maître, sa main faisait d’abord quelques gestes assez étranges, très rigides, contrôlé par son stress, sa peur et son dégoût. Elle reprit cependant rapidement le contrôle sur ses pensées et sur ses gestes, sa main se faisant alors rapidement plus précise, ses gestes plus fluides, plus chaleureux, dans une volonté de lui plaire et de le satisfaire rapidement. Elle savait évidemment qu’il ne s’arrêterait pas a une main dans le pantalon, c’était trop peu pour un mâle, il voudrait plus et il ne se gênerait sûrement pas pour le prendre, au plus grand malheur de l’esclave.

A travers le tissu du sous-vêtements du jeune maître, l’esclave avait deviner les formes de son membres et le caressait avec une force suffisamment importante pour qu’il sente bien sa main mais bien sûre pas assez pour l’écraser ou lui procurer une mauvaise sensation. Voyant comment les choses avançaient du côté du jeune maître, elle savait qu’elle devait elle aussi augmenter son jeu. Sa deuxième mains venant en renfort, elle chercha à le débarrasser de son pantalon et du sous-vêtement, libérant ainsi au grand jour son membre. Le voyant ainsi libérer, sa première main revint s’occuper de lui après s’être débarrasser de ses gants blancs, sales et peut-être inconfortable pour lui.

Être désormais au contact direct avec la peau et le membre du jeune maître avait quelque chose d’encore plus sale qui dégoûtait tellement l’esclave qu’elle en grimaçait. Elle voulait simplement retirer sa main, partir loin et aller la laver mais elle se forçait à rester sur place, à la garder autour du jeune maître et à faire ce qu’elle avait accepté de faire. Elle avait commencé à le masturber doucement, profondément dégouté par son geste elle craignait de devoir aller plus vite ou d’avoir à agir avec plus de force et d’efficacité. Elle renforçait lentement son emprise sur le bâton de chair mais elle détournait très légèrement le regard, chose qu’il ne pouvait heureusement pas voir lorsqu’il était pencher pour atteindre la poitrine de l’esclave avec ses lèvres et sa langues.

Le corps de l’esclave répondait favorablement aux approches du jeune maître malgré toutes les supplications mentale qu’elle se lançait à elle même. Sa poitrine semblait apprécier le traitement qu’elle recevait même si l’esclave le refusait. Elle sentait naître au niveau de son entre-jambe une sorte d’excitation qui la dégoûtait. Elle ne pouvait pas nier qu’elle prenait un peu de plaisir dans la situation, un plaisir que son corps lui faisait plus subir qu’autre chose.

-Jeune Maître, voulez-vous que je… J’utilise ma bouche ?

Demanda-t-elle,  toujours dans cette optique de le satisfaire rapidement puisqu’en vérité, sa demande la dégoutait profondément et elle ne savait pas si a l’instant ou sa langue toucherait le membre du jeune maître, son corps ne réagirait-il pas en vomissant.

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Prélude / Re : Whitney Dahmer, rockstar dérangée.
« le: lundi 31 décembre 2018, 00:37:33 »
Bienvenue ! Hâte de voir cet artiste a l’œuvre !  ;D

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: dimanche 30 décembre 2018, 17:14:50 »
Le jeune maître s’efforçait toujours d’essayer d’obtenir la confiance de l’esclave, de lui faire  croire qu’il ne lui ferait aucun mal et même qu’il la protégerait. Mais elle ne pouvait pas croire quelque chose comme ça, quelque chose en elle l'empêchait de croire que cet homme, qui la regardait toujours avec un air étrange, pouvait être suffisamment gentil pour essayer de la protéger, d’être correct avec elle et de ne rien tenter. La preuve, la main de l’esclave était de nouveau sur l'entrejambe du jeune maître.

Cet endroit la dégoutait et l’esclave se forçait à garder sa main a cet endroit, elle avait une vive envie de la retirer mais elle résistait à cette pulsion. Elle avait accepter d’aider sa maîtresse, elle devait faire ce qui se présentait à elle pour réussir. La main du jeune maître qui était venu caresser son visage lui arracha une grimace horrible, comme si elle brûlait son visage. Elle avait une terrible envie de détourner le visage, de détourner le regard mais elle restait là, sans bouger. Ses yeux fuyaient toujours ceux du jeune maître mais elle gardait le visage face à lui et à ses caresses trop intimes.

De nouveaux tremblement prirent naissance dans son corps lorsqu’elle sentit les mains du jeune maître se poser sur sa poitrine, commençant à les caresser, à jouer avec eux. elle se sentait terriblement mal à l’aise. Mais si elle voulait faire en sorte que son calvaire prenne fin rapidement, elle devait faire sa part elle aussi et ne pas rester passive. Elle avait eut le malheur d’apprendre à faire plaisir aux mâles et elle pouvait essayer de mettre cette expérience à profit.

-Oui jeune Maître...

Tâchant d’ignorer les mains baladeuse du jeune maître sur son corps, sur sa poitrine, l’esclave commençait à jouer avec sa mains, a essayer de l’infiltrer plus près de son entre-jambe, de franchir les obstacles que les vêtements représentaient. Alors qu’elle ressentait un profond dégout pour elle même, sa main déboutonnait le pantalon et se trouvait désormais au contact direct du sous-vêtement qui retenait encore le membre prisonnier. Sa main parcourait les formes qu’il représentait, appuyant légèrement dessus pour que le jeune maître sente bien la main de l’esclave faire son travail.

Elle se tourna légèrement dans sa direction, pour mieux le regarder. De cette façon elle se présentait mieux au jeune maître. Elle se dégoûtait elle-même mais elle se sentait prête a faire cet effort, pour sa maîtresse.

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: dimanche 30 décembre 2018, 01:54:06 »
Les caresses du jeune maître se faisait de plus en plus insistante, mettant l’esclave mal à l’aise, dans une situation délicate ou elle ne savait pas vraiment comment réagir sur le coup. Elle ne pouvait pas risquer de le chasser d’un geste de la main et de détruire toutes ses chances d’accomplir la tâche que sa maîtresse lui avait confier. L’esclave gardait la tête baissée en espérant que ça passe, que le jeune maître passerait à autre chose, qu’il la laisserait partir sans chercher a aller plus loin.

Rapidement cependant, le jeune maître avait décider d’aller plus loin, plus vite, au plus grand malheure de l’esclave. Avant qu’elle n’ait pu réagir ou comprendre ce qu’il voulait dire, il avouait avoir besoin d’elle pour ce qu’elle craignait le plus. Et sans aucune gêne, il avait attrapé la main d’Aleksandra pour la poser contre la bosse qui naissait entre ses cuisses. Aussitôt, l’esclave fut secouée de terrible tremblement. Elle sentait le maigre contenue de son estomac remonter lentement, un profond dégoût et une terreur.

Elle essaya de lutter contre son reflex qui était de retirer sa main le plus vite possible, de ne plus toucher cet endroit. En fait ce qu’elle voulait faire par dessus tout, c’était de se lever et de s’éloigner du divan. Quitter la pièce même, voir s’enfuir du manoir. Elle réussit à peine à lutter au final. Elle retira brusquement sa main et se leva, s’éloignant de deux pas du divan en prenant sur son visage un air oscillant entre le dégoût et la terreur. Reculant doucement, elle sentit trop rapidement le mur dans son dos.

-Je…

Alors que des larmes commençaient doucement à apparaître dans ses yeux, elle réfléchit à ce qu’elle venait tout juste de faire. Elle venait brutalement de repousser le jeune maître et peut-être même de briser ses espoirs d’obéir aux ordres de sa maîtresse. Mais faire ce genre de chose était peut-être un prix trop important à payer et elle n’avait pas encore une confiance absolue envers sa maîtresse. D’un autre côté, peut-être pourrait-elle compter sur l’aide de sa maîtresse pour espérer fuir avec succès de l’autre côté du continent… Elle n’aimait pas ça mais elle voulait se raccrocher à cet espoir. Respirant un grand coup pour essayer de se calmer, de se concentrer, elle fit quelques pas en avant, se rapprochant du divan et chassant les quelques larmes qui s’étaient réunit dans ses yeux.

-Je suis désolée jeune Maître. Je vais vous aider…

Elle forçait une fausse détermination dans sa voix et dans son regard. Elle voulait paraître décidée et volontaire pour le faire. S’approchant lentement de lui, elle gardait la tête baissée. Elle restait debout devant lui.

-Qu’est-ce que vous… Attendez de moi ?

Elle craignait que le jeune maître lui demande quelque chose de trop important mais elle était prête a faire quelque chose pour faire avancer sa situation, obéir à sa maîtresse.

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Dictature d'Ashnard / Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)
« le: samedi 29 décembre 2018, 20:11:27 »
Méfiante, l’esclave en fuite s’engouffrait dans le bâtiment. Elle pénétra dans un épais brouillard et fit quelques pas en avant, marchant à l’aveugle puisqu’elle ne voyait rien. Toujours cachée sous sa couverture, sentant la chaleur se répandre partout dans son corps, elle marchait à tâton, de peur de marcher sur quelque chose ou de se cogner quelque part.  Au fil de ses déambulation, elle tomba nez à nez avec un vieux buffet en bois, un des tiroir était ouvert et présentait plusieurs allumettes et une belle bougie assez longue. Voyant assez mal dans la pénombre que seule la lumière de la lune entretenait, l’esclave alluma la bougie et se mit à avancer à nouveau, tendant le bras à l’extérieur de la couverture pour ne pas prendre le risque de la faire brûler, croyant que la couverture était tout à fait classique, sans aucune propriété magique.

elle essayait de se retrouver dans ce grand dédal de murs blancs, de vieux meubles et de vitre brisée. Se retrouver dans un endroit aussi sombre et étroit avait le don de faire stresser l’esclave qui croyait entendre des bruits provenant de tous les côtés, que ce soit de derrière ou de devant, même d’â côté ou d’au dessus d’elle. Tout en continuant d’avancer, elle regardait dans toutes les directions si bien qu’elle trébucha parfois, se redressant rapidement et courant deux pas pour s’éloigner d’une peur de derrière elle que son esprit imaginait.

Après avoir déambulé pendant trop longtemps a son gout, elle atteint un escalier qui montait vers un étage. Croyant voir là la suite de son “aventure” et le chemin que la dame blanche voulait qu’elle suive, l’esclave monta les escalier lentement, faisant grincer les quelques marches de bois. Le décors ne semblait pas changer ici, toujours des murs blancs, une épaisse brume qui empêchait l’esclave de voir plus loin que son nez ainsi que des vitres brisées. Alors qu’elle avançait dans un couloir étroit, elle prit un chemin vers la gauche. Face à elle se trouvait un miroir dans lequel elle pouvait voir sa tête ainsi que son bras portant la bougie en dehors de la cape. Le reste de son corps était totalement invisible.

Poussant un cri de surprise, elle fit quelques pas en arrière et sans qu’elle comprenne vraiment ce qu’il venait de se passer, en reculant elle se retrouvait face à un autre miroir, comme si elle venait tout juste de le traverser. Apeurée par ce qu’il venait de se passer, elle se mit à avancer vite dans tous les sens, fuyant autant que possible les miroirs qu’elle rencontrait. Rapidement, elle ne savait plus du tout ou elle se trouvait et paniquait d’autant plus.

-Qu’est-ce que vous voulez de moi ?

Se plaignait-elle assez fort pour être bien entendu. Sa voix tremblait à cause des quelques sanglots qu’elle laissait s’échapper. Elle continuait d’avancer au hasard dans la brume, à peine éclairée par la bougie. Elle avait la sensation de tourner en rond et, alors qu’elle avait de plus en plus chaud, son pas ralentissait. Elle ne voyait aucun signe d’une sortie proche et dans le même temps elle se trouvait étrangement excitée, elle ne saurait dire comment, par quoi ou pourquoi, mais des images impurs apparaissent dans son esprit et son corps se faisait particulièrement sensible à ce qu’il se passait autour d’elle. Elle ne faisait plus du tout attention à ou est-ce qu’elle mettait les pieds.

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: samedi 29 décembre 2018, 18:52:13 »
Le jeune maître se faisait très attentionné, autorisant l’esclave a boire, cherchant à la mettre a l’aise par tous les moyens possible. L’effet escompté n’était pas vraiment au rendez-vous. L’insistance que le jeune maître mettait à se faire accepter par l’esclave n’était pas des plus rassurantes pour celle-ci, d’autant que par le passé des humains avaient déjà fait pareil promesses pour mieux trahir derrière. Par politesse elle guida quand même le verre d’eau a ses lèvres pour les y tremper doucement.


Elle écoutait avec une certaine crainte ses paroles dans lesquels il essayait de tendre une main amicale, d’aider l’esclave à se sentir mieux, a ne plus avoir peur etc. Il l’invitait a se méfier de sa maîtresse et s’imposait comme une alternative. Aleksandra refusait d’y penser. Le simple fait de pouvoir croire qu’il était capable de l’aider plus que sa maîtresse était presque répugnant pour l’esclave. Un mâle était forcément mauvais, traitre et pervers, l’esclave ne pouvait faire confiance qu’à une femme.

Toujours est-il que l’esclave ne savait pas vraiment quoi faire. Elle voulait obéir à sa maîtresse, lui rapporter tous les agissements du jeune maître, mais en même temps elle ne savait pas mentir et savait pertinemment que si elle voulait faire croire au jeune maître qu’elle était avec lui, il restait plus intelligent qu’elle et il parviendrait sans aucun problème à la piéger. Mais c’était sa seule chance d’obtenir facilement toutes les actions que le jeune maître entreprendrait. Elle fit un léger signe de tête lorsqu’elle la tourna légèrement dans sa direction. Elle regardait donc droit devant elle et non le jeune maître assis à côté d’elle.

-Oui jeune Maître… Je vous aiderai…

Dit-elle sans relever la tête. Ses yeux se posèrent sur les mains baladeuse du jeune maître. Si elle osait, elle les aurait déjà chasser d’un geste mais déjà avait-elle bravé le calme du jeune maître, elle ne voulait pas pousser sa chance à ce point.

-Que voulez-vous que je fasse ?

Demanda-t-elle, sa tête ne bougeait pas, son regard non plus. Elle surveillait les mains du jeune maître pour s’assurer qu’il ne remonte pas plus haut ou qu’il ne tente rien de plus brave avec elle. Elle avait toujours peur qu’il lui saute dessus tel le mâle qu’il était, évidemment mais elle voulait surtout aider sa maîtresse et pour ça elle redoutait de devoir faire quelques sacrifices qu’elle ne voulait surtout pas faire. Elle jeta un oeil sur l’extérieur. Le soleil était déjà à moitié avalé par l’horizon. Il devait être tard, trop selon elle et l’avancement de son travail mais pour ça, elle pourrait tout à fait se coucher plus tard pour compenser.

-Dois-je préparer quelque chose pour le dîner de ce soir avec votre fiancée jeune Maître ?

Elle déposa le verre d’eau sur une table à proximité du divan. Risquant un rapide regard du côté du jeune maître, elle aperçut le regard étrange qui la faisait trembler, la petite lueur perverse dans ses yeux. Immédiatement elle détourna le regard

25
Bonnes vacances !

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Dictature d'Ashnard / Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)
« le: samedi 29 décembre 2018, 14:21:33 »
L’esclave en fuite était toujours recroquevillée dans son coin, les bruit de pas dans la rue lui donnait toujours l’impression que quelqu’un était sur le point de rentrer dans la ruelle. Elle jetait toujours des regards paranoïaques autour d’elle, sentant toujours cette présence qui n’existait pas. Elle entendit alors comme un bruit de verrou qui se déverrouillent. Mais elle l’entendait très prés et assez fort. Comme si plusieurs portes, plusieurs verroux s’étaient ouvert en même temps. Les portes de la ruelle venaient-elles de s’ouvrir ?

Un autre coup de stress, que se passerait-il si des gens venaient à sortir des portes ? Ils dénonceraient sûrement Aleksandra, cachée là pitoyablement. Ou alors peut-être qu’ils feraient pire.  A nouveau l’idée d’être piégée au milieu de plusieurs mâles émergeait dans la tête de l’esclave qui se mit à trembler plus fort encore. Finalement, quelque chose face à elle commence à apparaître. Quelque chose qu’elle n’avaient pas vu, quelqu’un même. Une femme, dont la peau était si blanche et ses yeux si rouge qu’elle n’était pas humaine.

Ce n’était pas pour autant que l’esclave se croyait sauver. Cette apparition avait même le don d’inquiéter encore plus l’esclave. Plaçant ses mains devant sa tête pour la protéger, elle laissait échapper de ses lèvres une plainte, une supplication, qui n’avait aucun sens et qu’elle même ne comprenait pas. Ses mots partaient dans un désordre complet, sa voix était trop basse pour qu’elle même soit sûre de ce qu’elle avait dit. Le regard n’aidait pas, il était si terrifiant que l’esclave se força à regarder le sol, peu importe ce qui pouvait se passer, elle n’osait plus lever les yeux.

Du coin de l’oeil elle finit par remarquer un tissu tendu vers elle par l’apparition. Doucement elle l’attrape et constate que le tissu est bel et bien réel et même qu’il est très doux. Elle regarde d’un air incrédule l’apparition, ne comprenant pas vraiment ce qu’il se passait. La petite phrase que la dame blanche lui dit, par rapport au froid, fait réaliser à l’esclave que la température n’était plus très élevée. Se relevant mais gardant la tête baissée, l’esclave mit la couverture autour de ses épaules. Aussitôt, elle sentait son corps se réchauffer même si quelque chose la dérangeait.

-Merci Madame...

Un léger espoir renaissait et elle pensait pouvoir maintenant quitter la ville grâce à la couverture. Mais alors qu’elle faisait un pas en direction de la ruelle, elle jetait un dernier regard à la dame blanche et voyant son sourire en coin, comprit que pour elle ce n’était qu’un jeu. En même temps, elle trouvait très étrange de n’avoir vu personne sortir d’aucune porte alors que celles-ci semblaient toutes ouverte. Le doute s'emparait d’elle. Suivre le jeu de la dame blanche, était-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Au contraire, refuser de le suivre était peut-être encore pire.

D’un air inquiet et indécis, elle se dirigea finalement vers la première porte a droite, la porte la plus proche du coin ou elle s’était réfugiée. Elle jeta un dernier regard à la dame blanche, comme pour voir une réaction de sa part, un encouragement, un rictus, n’importe quoi. Mais rien. Elle s’engagea finalement dans le bâtiment, consciente qu’elle se jetait dans la gueule du loup, mais elle espérait au moins qu’en le faisant, le loup ne serait pas trop sévère avec elle.

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One Shot / Re : Bienvenue chez nous ! (pv avec Aleksandra)
« le: samedi 29 décembre 2018, 13:49:16 »
Étonnamment, le jeune maître se présentait d’une façon très calme et l’esclave pouvait sentir dans son comportement qu’il voulait instaurer une forme de confiance. Pourtant la jeune femme ne le regardait pas, elle n’avait pas envie de le regarder dans les yeux pour voir le même regard pervers qu’il lui lançait à chaque fois qu’elle le voyait. Elle n’avait pas non plus envie de prendre le risque de croiser son regard et possiblement d’attirer une forme de colère ou bien qu’il le prenne comme un manque de respect et de soumission. Il formula une demande étrange a laquelle Aleksandra ne pouvait pas imaginer répondre favorablement, il voulait qu’elle ne l’appelle plus jeune maître mais Jack. C’était impossible pour elle.

-Je ne peux pas jeune Maître. Je suis désolée…

Lorsqu’il lui prit, doucement, la main, l’esclave eut un effet de recul et s’empressa de retirer sa main, aussi doucement que possible même si pour ce mouvement là, elle se montrait un peu brutale dans sa manière de le faire. Elle avait en effet retirer sa main plus brutalement que prévue, son dégoût pour le toucher avec les humains avait pris le dessus sur sa peur de paraître comme une mauvaise esclave. Elle avait pourtant suivit le jeune maître jusqu’au divan où il avait tenté de la diriger. Elle s’est assise, le dos droit et les fesses au bord du divan, elle n’osait pas vraiment adopter une position plus confortable, plus durable que celle-ci. Elle espérait encore que le jeune maître aurai avec elle une courte conversation et qu’il la laisserait reprendre ses tâches juste après.

Le jeune maître continua d’étonner l’esclave en lui servant un verre d’eau. Attention très généreuse qu’aucun de ses maîtres n’avait fait avant lui. Mais l’esclave ne porta pas ses lèvres au verre. Elle mourrait de soif après s’être occuper des poussières toute la journée mais elle n’avait pas soif, elle n’osait pas vraiment boire de l’eau devant un de ses maître. Elle gardait le verre à deux mains qu’elle tenait légèrement au dessus de ses cuisses, son regard portant tantôt sur le feu tantôt sur la fenêtre ou à l’extérieur elle voyait la luminosité décliner lentement, ce qui ne manquait pas de l’inquiéter puisqu'elle avait encore du travail à faire.

La conversation commençait finalement, et rapidement l’esclave comprit que l’animosité de sa maîtresse envers le jeune maître était réciproque. C’était logique après tout, sa maîtresse manquait rarement une occasion pour le rabaisser ou pour faire comprendre au maître son point de vue.

-Maîtresse est gentille avec moi. Elle est juste et elle me punit lorsque je le mérite. Avant son départ elle m’a demandé de vous surveiller et de m’assurer que vous ne manquiez de rien.

Elle venait d’avouer la mission qu’elle avait reçu de la maîtresse. Elle marqua une courte pause avant de répondre au jeune maître concernant son père. Sa maîtresse lui pardonnerait peut-être ses paroles si elle rapportait bien tous les fait et gestes du jeune maître. Le maître en revanche, il était plus distant et un mot de travers pourrait coûter cher à l’esclave.

-Le Maître ne s’occupe pas vraiment de moi. La plupart du temps il travail et il me donne simplement quelques ordres lorsqu’il en a besoin et que je suis a disposition. C’est surtout Maîtresse qui me donne des ordres et qui s’assure que je fais bien mon travail.

Elle sentit la main du jeune maître sur sa cuisse. Se décaler aurait peut-être montrer trop d’hostilité. Elle se contenta de ne pas bouger et de regarder ailleurs. Elle regardait toujours el sol mais dans une direction différente du jeune maître. La pièce était lentement plongé dans la pénombre, une faible lumière persistait grâce au feu allumé dans la cheminé.

29
Dictature d'Ashnard / Re : Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)
« le: samedi 29 décembre 2018, 01:49:14 »
Le temps passait terriblement lentement dans la petite cachette de l’esclave en fuite. A chaque seconde, elle avait l’impression d’entendre des bruits de pas qui allaient dans la direction de la ruelle, evidemment elle ne pouvait pas risquer de regarder à ces moments là, le stress en devenait insupportable et rapidement la jeune femme avait dû se mettre accroupie, presque se recroqueviller sur elle-même puisque ses jambes menaçaient de la laisser tomber a chaque seconde.

elle vit cacher sa tête entre ses bras, pleurant doucement pour laisser tomber la tension qu’elle ressentait. Elle sentait quelques douces larmes couler le long de ses joues et aller s’écraser sur le sol. Elle faisait en sorte de ne pas faire trop de bruit, pour ne pas risquer d’attirer les gens de la ruelle bien que le bruit ambiant devait aisément couvrir les quelques plaintes qu’elle laissait sortir de sa bouche.

Quelques instants plus tard, elle sentit une légère présence autour d’elle, comme si quelqu’un se trouvait droit debout devant elle et l’observait. Cette simple idée suffit à ranimer ses tremblotements. Elle redressa la tête d’un mouvement rapide et observa les alentours. Rien. Les portes étaient fermées et à part les bruits provenant de la ruelle elle n’entendait rien. Un murmure, à peine perceptible, sorti de nul part. Croyant devenir folle, elle se redressa et plaqua son dos contre le mur de pierre derrière elle.

-Qui ? Où ? Comment ?

La terreur d’une chose invisible, qu’elle ne pouvait voir, était pire que lorsqu’elle se retrouvait face à des mâles. Le pire c’est bien qu’elle se retrouvait coincée. Elle ne voulait pas prendre le risque de sortir devant autant de monde de la ruelle, surtout que sa couverture avait complètement disparue. La sortie de la ruelle se trouvant sur sa gauche, elle se décala sur la droite jusqu’à ce que son épaule touche un autre mur et qu’elle ne puisse plus évoluer dans ce sens. Elle s'accroupit à nouveau, le dos dans le coin et elle cacha sa tête dans ses mains en gémissant alors qu’elle explosait en sanglot.

-Laissez-moi… S’il vous plaît…


C’était pourtant la vie d’Aleksandra, la fuite, les fugues, et pour la première fois, elle commençait à regretter d’être partie avant même de se faire attraper par quelqu’un ou quelque chose de réel, qu’elle pouvait voir, toucher et dont l’existence ne faisait pas de doute.

30
Dictature d'Ashnard / Fuir rend vulnérable (Yamie Kuroïe)
« le: vendredi 28 décembre 2018, 19:03:25 »
Le jour s’était levé depuis quelques heures, pour Aleksandra, c’était l’heure parfaite pour tenter une fuite. Il était encore assez tôt dans la matiné mais suffisamment avancé dans la journée pour que sa maîtresse vampirique soit partie se cacher des rayons du soleil. En avançant aux autres domestiques et esclaves de la propriété de sa maîtresse l’excuse d’une course à faire importante, l’esclave avait réussi à échapper à leur vigilances. La nuit précédente, sa maîtresse avait décidé de se rassasier sur un autre esclave, la jeune servante avait donc un maximum de son sang et de son énergie pour tenter de s’enfuir.

Se rendant, pour ne pas éveiller trop les soupçons au cas ou elle serait suivie par un garde ou un autre esclave suspicieux, au plus vite au coeur de l’immense capitale impériale, l’esclave déambulait entre les différentes rues dans l’espoir de perdre un possible suiveur. Pour rester un maximum discrète, elle s’était assurée de prendre une couverture, de mauvaise qualité et de couleur sombre, pour la couvrir, la protéger du froid et surtout pour ne pas montrer à tout le monde que c’était une esclave et qu’en plus elle portait une tenue de maid. Elle en profitait évidemment pour cacher sa chevelure longue, parfaite et légèrement argentée, trop voyante dans ce genre d’endroit.

Marchant rapidement dans les rues étroites, sombres et blindée de monde qui offrait de passer d’une grande artère à une autre, l’esclave réussit à gérer sa crainte maladive des différentes humains et mâles qui l’entourait en se convaincant elle même que la couverture la cachait des regards et qu’en plus, en avançant rapidement entre plusieurs dizaines de personnes, on la perdrait facilement de vue.

Cependant sa nature chétive eurent bientôt raison de sa vitesse et de sa capacité à rester debout entre les différentes personnes qui se bousculaient. Alors qu’elle suait à grosse goutte, un homme imposant la bouscula, propulsant la servante a terre et dévoilant à toute personne suffisamment proche pour le voir sa tenue de servante. Paniquée et convaincue qu’une fois aussi visible quelqu’un s’en prendrait forcément à elle, l’esclave tira autant que possible sur la couverture mais ne put la récupérer, une masse de personne avait posé le pied dessus et l’autre bout de la ruelle semblait bloquée, gardant immobilisé une partie de la masse de gens.

L’esclave, trop stressée pour rester sur place, s’enfuit en abandonnant sa couverture. Se faufilant entre des personnes bien plus forte qu’elle et qui, cette fois-ci, pouvait facilement la voir puisqu’elle n’était plus dissimulée derrière un tissu sombre.

-Toi là !
-Viens ici !
-Attrapez-là !

Elle entendait dans sa fuite quelques phrases, peut-être complètement sortie de leur contexte, pas du tout adressée à l’esclave, mais qu’elle entendait. Elle les prenait personnellement et croyait vraiment que plusieurs personnes en avaient maintenant après elle. Au lieu de poursuivre le long de la ruelle pour rejoindre une artère de la ville, l’esclave tournait à gauche, rejoignant ce qu’elle croyait être un coin sombre dans lequel personne ne la verrait se faufiler, et dans lequel elle pourrait attendre un moment, que moins de monde soit là-dehors et qu’elle puisse peut-être continuer sa route. Elle jetait parfois quelques petits regard peu discret en dehors de sa cachette pour vérifier si elle pouvait sortir ou non.

Son coeur battait terriblement fort, elle était en sueur et toute haletante. Sa plus grande peur c’était qu’un mâle l’ait vu se faufiler là et la rejoigne. Elle serait coincée et a sa merci, probablement personne ne viendrait l’aider et elle n’aurait d’autre choix que de retourner se réfugier chez sa maîtresse et y attendre une autre occasion.

Elle chercha alors à se concentrer sur autre chose, à évacuer un peu sa peur et elle commença à observer les alentours. elle se trouvait dans une très étroite ruelle où deux personnes pouvaient peut-être marcher côte à côte sans trop de soucis, mais pas plus. La ruelle continuait sur une dizaine de mètre peut-être et il y avait en tout cinq portes qui conduisait dans des bâtiments dont aucune fenêtre ne donnait sur la ruelle. L’odeur était loin d’y être très agréable, une forte odeur d’urine mêlée a la lourde humidité régnait. Le soleil commençait à décliner et là ou dans d’autre coin de la ville il aurait offert de belles couleurs orangée, ici il offrait une obscurité qui était loin de rassurer la jeune esclave, trop nerveuse et fatiguée pour ressortir de la ruelle pour le moment.

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