Les contrées du Chaos / La légende de la Tour [PV]
« le: vendredi 15 septembre 2017, 13:48:09 »Des légendes il y en avait beaucoup. Des fables contant bien des histoires enchanteresses et merveilleuses, parlant de preux chevaliers et de princesses. Les versions variaient selon là où on vivait. A Nexus, on aurait plus de chance d’entendre parler d’un prince charmant et d’une princesse, alors qu’à Tekhos, l’histoire serait celle d’une princesse et d’une autre princesse. Mais tous les contes n’étaient pas pour autant beaux ou merveilleux ... Cela ne diminuait cependant en rien de leur intérêt. Cela passait même par les légendes urbaines et rurales qu’on colportait d’un bout à l’autre du pays, voire du monde. En tant que mercenaire et voyageuse, Lorelei était le type de personne la plus susceptible d’entendre de ce genre de récit.
Au détour d’une table de taverne ou d’auberge ; durant un combat d’arène ; ou bien encore, en écoutant simplement dans les rues de ces petits hameaux. En ce jour pour autant, une de ces histoires retint son attention. D’ordinaire la vampire ne se souciait guère de ce folklore, bien qu’affriolant mais cette fois-ci, c’était différent. Elle entendu parler d’une personne, d’une créature belliqueuse qui vivrait recluse dans sa Tour, isolée du monde. Un monstre, au sens propre du terme, qui dévore le corps et l’âme des pauvres voyageurs ayant le malheur de passer devant sa maison. La particularité était que ce racontar, provenant d’un village à proximité d’une étrange et haute tour, stipulait que seuls des hommes étaient victimes de la créature.
En tant que femme, Lorelei n’aurait donc rien à craindre ? La vampire, amusée et désireuse de tirer cette histoire au clair, décida de vérifier la légende. Téméraire et sûre d’elle, elle pensait n’avoir rien à craindre et prit le chemin de cette tour qui, effectivement, était très grande. Un monstre vivait donc ici, entre ces murs ? D’ordinaire ça vivait dans les grottes ou dans des bâtiments en ruines, ce qui n’était clairement pas le cas ici. Mais les apparences pouvaient être trompeuses. La guerrière s’avança alors que le vent froid faisait doucement voler ses cheveux de feu, et produisait le seul son audible du moment. Pas de signe de la créature, pas de signe tout court. Quand elle arriva devant la porte massive, elle tira sur la corde de la cloche. Lorelei ne passait jamais par quatre chemins et était toujours prête à affronter les menaces de plein fouet.
Sonner à la porte fut donc l’option qu’elle choisit, et attendait désormais un quelconque résultat. Si un monstre habitait ces lieux, alors elle se ferait un plaisir de l’éliminer. Sinon, elle se ferait autant plaisir à découvrir la vérité sur cette tour qui, de toutes évidences, était source de légendes dans la région !