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« le: jeudi 28 août 2014, 19:20:58 »
Sous sa douche chaude, Warda savourait chaque seconde de ce moment de détente. Elle sentait que bientôt, elle serait dans une situation parfaitement inverse.
Elle entendit la porte se claquer. Il devait être sortit. Probablement pour faire un double des clés et revenir quand il voudrait. Elle se mit à trembler. Elle était littéralement devenue l’esclave sexuelle de ce pervers. En la faisant chanter avec son secret, elle était prête à absolument n’importe quoi, et n’importe quand.
Elle se caressa la joue, qui était devenue rouge de par sa dernière gifle. Elle avait horreur de se faire frapper au visage. En revanche, ses frappes aux fesses, bien que douloureuses, n’avaient pas été sans lui avoir procuré un certain plaisir. Sur le chemin, elle avait tenté d’y repenser. Sa conclusion lui semblait de plus en plus évidente : se faire abuser et traitée comme une esclave avait depuis longtemps été son fantasme, elle allait maintenant pouvoir le réaliser.
Dans la rue, ou devant son école, elle était trop timide pour révéler sa vraie nature aux yeux de tous. En revanche, chez elle, dans sa demeure qu’elle avait faite insonorisée, elle pourrait plus aisément se lâcher.
Ce qu’elle détestait vraiment étaient les gifles. Pour s’en passer, le mieux était probablement de jouer le jeu de son partenaire à fond, ou alors de tenter au mieux de prendre des fessées à la place.
Elle coupa l’eau de sa douche, sortit de sa cabine et commença à se sécher, encore nerveuse de ce qui l’attendait. Elle essayait de se remettre dans l’état dans lequel elle avait commencé sa soirée : allant voir volontairement un pervers pour qu’il abuse d’elle et qu’elle y prenne du plaisir. La seule chose qui avait changé, c’est que l’homme avait vraiment du pouvoir sur elle… Mais est-ce que la situation avait vraiment changé pour elle ? Elle allait se faire violenter et violer, mais c’était bien ce qu’elle était venu chercher au final. Elle pouvait quand même passer une bonne soirée.
Elle remit ses vêtements et sortit de la salle de bain, pour y apercevoir le tas d’instruments, ainsi qu’un petit mot sur la table. Elle prit ce dernier, le lisant promptement, et ne put s’empêcher de sourire. A présent qu’elle eut droit de souffler un peu sous la douche, elle se sentait plus libre, plus détendue, elle commençait à aimer ce jeu.
Avant de s’agenouiller, elle ne se retint pas de jeter un œil à la pile de jouets dont elle ferait bientôt l’expérience. Certains la faisait sourire, d’autre l’intriguaient, ne comprenant pas leur fonctionnement. Certains le faisaient frémir, généralement via leur taille.
Elle hésita à aller chercher le tube de vaseline qu’elle cachait précieusement dans sa salle de bain… Mauvaise idée. Elle se ferait surement giflée pour ça. Autant ne plus le contrarier.
Elle s’assura qu’il avait bien pris les clés avant de sortir, puis ferma la porte à clé avec un double qu’elle gardait dans sa chambre. Ainsi, seul lui pouvait rentrer. Pas question de se faire surprendre par quelqu’un. Elle enfila alors son collier, qui s’ajustait merveilleusement bien à son cou.
Elle s’agenouilla enfin, et se mit en position, dos à la porte d’entrée et face au tas d’accessoires. Son regard continuait à aller successivement sur chacun d’eux, tentant d’y imaginer toutes les possibilités d’utilisations et les effets qu’il procurerait sur son corps. Elle se demandait quel allait être le commencement. Sans doute enlever ses vêtements… Mais comment ?
Elle grimaça à l’idée que sa tenue de lycéenne puisse être abimée. Mais il était certain qu’il ne la déshabillerait pas délicatement… Pourtant c’était sa seule tenue. Autant l’enlever tout de suite.
Elle se releva, retira son haut et sa jupe, laissant place à son corps nu, n’ayant remis aucun sous-vêtement depuis. Elle alla ranger soigneusement son uniforme dans sa chambre, puis entendit quelqu’un tenter d’ouvrir la porte.
Elle se précipita de nouveau sur le centre de son salon, et remis promptement ses mains sur la tête, sans oublier d’écarter les cuisses. Elle entendit le bruit de la clé tournant dans sa serrure, puis celle de la porte s’ouvrant lentement. Etant de dos à celle-ci, ce pouvait être théoriquement n’importe qui, mais seule elle et lui possédait cette clé après tout.
Pensant qu’il pouvait avoir mal pris le fait de retrouver cette porte fermée, mais ne voulant pas de nouvelle gifles, elle se pencha légèrement pour mettre en évidence ses fesses, laissant implicitement penser qu’elle préférait cette punition.