Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Sunday M. Burton

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Sunday M. Burton

Pages: 1 [2] 3 4
16
Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: dimanche 24 novembre 2013, 20:50:15 »
Si Nathan n’avait pas entendu le petit Fshiii, il en allait de même pour Sunday. Son odorat pourtant aiguisé n’avait pas non plus perçu l’odeur du gaz qui se répandait dans l’appartement. Elle était juste obnubilée par l’homme. Par le désir. Elle ne pensait plus, agissant et réagissant avec instinct.

Tout contre son corps, elle se sentait pleinement femme. Excitation. Désir. Danger. Un mélange grisant. Nouveauté. Précipitation. C’était le piquant de leur relation. Elle était plus que prête pour Nathan. Elle se languissait de le sentir en elle.

Quand il l’aida à le déshabiller, ce fut très rapide ; L’instant d’après, la brune lâchait une expiration brutale comme son dos heurtait le mur, accompagné d’un soupir satisfait tandis que l’homme accédait à son désir. Il la pénétra rudement, et sans mal. Elle serra les jambes autour de lui, se maintenant à ses hanches. Elle n’était pas en position pour aider beaucoup le mouvement qu’il initia, mais elle faisait de son mieux pour accompagner ses coups de reins.

Oh, qu’elle aimait ça. Sunday planta ses doigts dans les épaules de son amant tandis qu’il serrait les siens autour de ses seins. Elle gémissait sans retenue, soufflant son nom à chaque fois qu’il venait buter en elle.

Et puis, plus rien.

Sunday eut l’impression d’avoir perdu conscience quand elle redressa la tête, dehors. Un sifflement perçait avec régularité dans ses oreilles, bourdonnement agaçant. Elle n’entendait plus rien d’autre. Elle grimaça, et la mémoire lui revint.

Elle était bien, prise par Nathan avec fougue, quand l’explosion avait soufflé l’appartement et les deux amants. Elle avait dû perdre connaissance au moment où une chape noire l’avait recouverte pour la protéger.

« Nathan ? »

Sa propre voix lui apparaissait comme étouffée, et lui parvenait de très loin. Elle chercha à se redresser, mais son équilibre n’était pas parfait et elle ne réussit qu’à s’érafler les genoux en retombant sur le bitume.

« Putain. »

Elle jura, portant une main à sa tête. Elle espérait que le sifflement aigu s’arrêterait. Elle avait une migraine qui pointait son nez, en plus.

Elle leva le regard  vers son amant, et écarquilla les yeux. Il était noir, comme carbonisé. Elle tenta de se relever à nouveau, se portant vers lui.

« Nathan ? »

Bien qu’un peu plus nette, sa voix lui parvenait toujours de très loin. Elle entendait aussi maintenant les alarmes des voitures, et le bruit de combustion de l’immeuble. Ou bien était-ce les flammes qui dévoraient la carapace noire au milieu de la ruelle, qu’elle entendait ?

Elle se passa une main sur la tempe droite, essayant d’oublier la douleur qui lui vrillait le crâne.

Étonnamment, elle était presque indemne. Surtout par rapport à Nathan. Il l’avait protégée de son corps ? Elle était juste ankylosée.

Le choc la fit trembler, à rebours, et elle tenta de réprimer ses tressaillements.

Au loin, une sirène se fit entendre.

« C’était eux, n’est-ce pas ? »

Penser aux responsables de ce désastre la terrifiait. C’était, à coup sûr, les Yakuzas qui avaient fait exploser l’appartement. Il ne pouvait en être autrement.

Et Diego qui était entre leurs mains…

S’ils avaient voulu la tuer elle, déjà, ça n’augurait rien de bon pour son compagnon d’arme. Il devait être torturé. Ou déjà mort. Sunday ne voulait pas penser à ça. Elle se persuada qu’il était indemne. Qu’il leur avait peut-être tout dit pour éviter la torture, ou pour rester en vie. Même si ça voulait dire que son plan à elle pour leur restituer les ours était hors course, elle préférait cette alternative. Elle connaissait Diego depuis si longtemps qu’elle n’imaginait pas qu’il puisse mourir.

Chassant son ami de ses pensées, elle se concentra sur le moment présent. Nue, elle était dans une ruelle non loin de l’immeuble en feu. Les pompiers, venant d’arriver, déroulaient la grande lance à incendie. Les urgences arrivèrent peu après, et des hommes en uniformes vinrent entourer les deux amants, les séparant pour les mener vers deux camion d’urgence différent et les examiner.

« Non. Laissez-moi. Je vais bien… »

Elle eut beau protester, ça ne servait à rien.

« Laissez-moi voir Nathan. Il n’a rien de trop grave ? »

Pas de réponse. Ils se contentaient de les examiner. Ils posaient des questions. Comment vous appelez-vous ? Quel est votre âge ? Quel jour nous sommes ? Vous avez mal quelque part ? Et là ?

Un peu hébétée, la brune répondait mécaniquement, son regard d’acier cherchant à voir où ils avaient emmené son amant.

17
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: jeudi 21 novembre 2013, 16:39:31 »
Bubble Butt - Major Lazer, même si le clip est très.. Spécial.

18
Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: vendredi 18 octobre 2013, 01:52:28 »
Si l’idée de la brune concernant les Yakuzas était mauvaise, Nathan n’en souffla pas un mot. Elle se prit alors à penser que c’était sans doute une bonne idée. Mais elle ignorait hélas tout de la vérité.

Les bras serrés autour de son corps pour maintenir le corset plaqué contre sur buste, Sunday esquissait un sourire un peu gêné. Elle n’avait pas manqué de remarquer le regard appuyé de l’homme sur ses attributs, mais c’était une réaction tout à fait normale. Si la phrase « Le sexe fait vendre » s’appliquait aux produits commerciaux, ce n’était pas pour rien.

Feignant de ne pas s’en apercevoir, la belle attendait sans broncher. Son regard le suivit ensuite jusqu’à un placard, et accrocha fugitivement quelques détails. Comme le carton de magazines en bas, dont la couverture évoquait le caractère sensible de son contenu. Ou comme le trouble manifeste qu’elle créait chez Nathan.

Elle détourna les yeux, trouvant impoli de tout détailler ainsi, et frissonna doucement. Son esprit dérivait vers la dure tâche qui l’attendait quand un bruit de train (ou de métro plus probablement) retentit dans la pièce, accompagné de vibration d’une puissance… De surprise, Sunday vacilla, trébucha à moitié, et laissa le corset échapper à l’étreinte de ses bras.

Comme un chevalier servant, Nathan accouru pour essayer de retenir le vêtement contre la peau de la brune. Dans sa stupeur, cette dernière s’accrocha à l’homme pour éviter de tomber, peu habituée à ces tremblements intempestifs de la pièce, dont il semblait être coutumier. Ce faisant, elle se retrouva presque plaquée contre lui.

Le temps, une nouvelle fois, sembla suspendre son cours pour la jeune femme. Comme dans une bulle à part, elle vit la scène se passer au ralenti. Les doigts de Nathan sur son corset, son regard fixé sur elle… Ses lèvres qui bougèrent lorsqu’il parla, puis le contact digital qui se faisait plus ténu… Le vêtement glissant contre son corps, puis tombant à terre… Et lui qui se penche vers elle.

Elle ne se déroba pas. Elle haussa même le visage, tendant ses lèvres, pour qu’il l’embrasse. Le trouble qu’il créait en elle se transforma en une espèce de tornade qui s’agitait au creux de son être. Elle ferma les yeux, restant d’abord un peu passive. Puis ses mains cessèrent de la retenir à l’homme pour venir s’enrouler autour de son cou. Ses lèvres s’entrouvrirent, livrant le passage à une langue taquine et sensuelle qui cherchait sa consœur. Elle se haussa sur la pointe des pieds pour venir blottir son corps contre celui de Nathan.

Toute réflexion, ou capacité de réflexion, avait désertée Sunday. Elle ne pensait plus. Elle réagissait avec l’instinct. Elle ne faisait que suivre les élans de son corps.

Sunday n'était plus qu'une femme sous le joug de l'attirance qu'elle éprouvait pour l'homme face à elle. Le danger provisoirement écarté, l'adrénaline retombée, elle voulait juste profiter de l'instant sans avoir à craindre l'avenir. Elle voulait de la passion, de la force et de la tendresse, même si ça paraissait paradoxal. Elle était prête à se donner à Nathan, qu'elle ne connaissait que depuis peu et dont elle ignorait beaucoup de chose, parce qu'elle était attirée par lui. Ses hormones étaient folles, et elle désirait ardemment que l'homme ne reprenne pas ses esprits, qu'il continue et approfondisse la chose. Elle ne voulait pas non plus revenir dans la réalité, et voulait s'immerger toute entière dans ce désir qui allumait une flamme au creux de ses reins.

Elle détacha ses lèvres de celles de Nathan, rouvrant les yeux pour les fixer dans les siens.

« Je te veux... »

Sa voix, rendue rauque par le désir, possédait des accents séducteur.

« Oh... Nathan... »

Elle laissa ses mains retomber le long du corps de l'homme déchirant sans vergogne le tissu qui entravait le torse masculin, et posa ses lèvres sur la peau chaude, les faisant glisser pour remonter, s'arrêtant à la base du cou qu'elle mordilla. Elle se serra contre lui, ressentant l'excitation qu'il éprouvait également, et remonta encore ses lèvres pour venir mordiller le lobe de l'oreille de l'homme en se remettant sur la pointe des pieds...

« Prends-moi... »

Tandis qu'elle susurrait ces mots à l'oreille de Nathan, l'une de ses mains descendit pour déboucler la ceinture qui aurait dû retenir ses armes. Elle déboutonna agilement le mini-short, et le fit glisser d'une main contre ses cuisses pour qu'il retombe à terre, avec le corset. Elle n'était plus qu'en string devant son protecteur, presque collée à lui, et elle le regardait avec une envie dévorante au fond de ses prunelles agrandies par le désir.

« Fais-moi tienne, Nathan... »

Entreprenante, maintenant que la digue était rompue, Sunday vint chercher la fermeture du pantalon de l'homme, cherchant à l'en débarrasser. Elle était brûlante de désir. Comme un fruit mûr, elle était prête à être cueillie.

19
Elle fut rassurée quand il assura qu'il ne dirait rien, et se détendit un petit peu, s'enfonçant dans la banquette du taxi. Elle ne doutait pas de sa bonne foi, étrangement. Il faut dire que les éléments récents avaient prouvé à Sunday qu'elle pouvait faire confiance à l'homme. Il avait tout fait pour l'aider jusqu'à présent, allant même jusqu'à risquer sa vie pour retarder les yakuzas qui les poursuivaient.

Quant elle le questionna sur la distance pour aller jusque chez lui, il se montra rassurant, affirmant qu'ils n'en étaient plus très loin. Elle sourit, et ne lui reprit pas sa main. Son contact était réconfortant. Elle n'était pas seule, et ça, c'était une bonne chose. Elle sourit de plus belle au trait d'esprit qu'il souffla à son oreille. Tounant la tête vers lui, elle plongea son regard dans le sien. L'espace d'un instant, elle cru que le temps s'arrêtait. Elle détaillait vraiment Nathan, pour la première fois depuis leur rencontre. Inconsciente du charme qu'elle dégageait, elle se trouvait fascinée par l'homme autant qu'il semblait l'être par elle. Ses lèvres s'entrouvrirent alors qu'elle devinait confusément ce qui allait se produire du fait de leur proximité. Et elle n'était pas contre. Ou son corps, en tout cas, ne l'était pas, et l'appelait même.

L'arrêt du taxi la ramena brusquement à la réalité, et elle tourna la tête, le coeur battant. Elle descendit tandis que Nathan laissa quelques billets au chauffeur, observant la rue avec une pointe d'anxiété. Elle n'avait jamais été confrontée aux yakuzas avant aujourd'hui. Elle avait par contre souvent échappé aux autorités, mais n'avait jamais eu aussi peur pour sa vie. C'était les yakuzas quoi, la mafia japonaise. A Seïkusu, comme partout, on ne se frotte pas à la mafia...

Elle suivit Nathan sans broncher, trop oppressée pour flâner aujourd'hui. Elle était même tentée de prendre la main de l'homme, pour se rassurer, mais elle ne montra pas son inquiétude, et redressa les épaules. Elle resta digne, suivant son protecteur. L'adrénaline qui l'avait saisit tout à l'heure s'était évaporée durant le trajet en taxi. Elle se sentait fatiguée nerveusement, mais elle voulait tenir bon. Ce n'était pas encore fini... Pas encore. Pas tant que Diego serait encore aux mains des yakuzas. Pas tant que ces derniers seraient à ses trousses.

Quand elle pénétra dans le lieu de vie de Nathan, la tension quitta un peu les épaules de Sunday. Elle se sentait à l'abri, pour un temps au moins.

« Ce n'est rien... C'est un peu plus grand que là où j'habite. »

Dans le sien, la chambre était en effet dans le lieu de vie. C'était une petite résidence étudiante. Elle y accueillait parfois Diego, mais elle y était seule le plus souvent, et ça lui convenait très bien.

Elle avança un peu, laissant Nathan refermer la porte.

« Avec... Les Yakuzas ? Euhm... Je pensais déjà récupérer la cargaison. La majorité est encore à l'entrepôt... Et ceux qui sont vendus devraient revenir vite. Ensuite... Ensuite je les contacterais. Je leur donnerais la cargaison en échange de Diego, et je veux bien signer tout ce qu'ils veulent pour leur promettre de ne rien dire... J'espère qu'ensuite, ils me laisseront tranquille... »

C'était la seule idée qu'elle avait, et qu'elle pouvait réaliser. Elle ignorait quoi faire sinon. A part faire la morte, changer d'identité, et garder sur la conscience la mort de Diego -parce qu'ils ne manqueraient pas de le tuer-, puis recommencer une nouvelle vie.

« Je n'ai pas d'autres idées, de toute façon... Si vous en avez, je suis preneuse... »

Elle s'avança un peu plus dans le logement, entrant dans la pièce de vie. Les derniers liens qui maintenaient son corset lâchèrent, et sans la présence d'esprit de Sunday, il serait tombé au sol. Elle le plaqua sur son torse, et se tourna à demi vers Nathan.

« Euhm... Vous n'auriez pas un tee-shirt à me passer, ou quelque chose comme ça ? »

Elle esquissa un sourire gêné, serrant les bras autour d'elle pour maintenir l'habit. Une délicate teinte rouge ornait ses pommettes.

20
Les alentours de la ville / Re : Un arrangement à l'amiable ? (PV)
« le: jeudi 17 octobre 2013, 16:24:10 »
Concentrée sur sa tâche, Sunday n'entendit ni ne vit rien arriver. Alors qu'elle avait presque vidé le coffre, la chaise s'écroula, la déséquilibrant. Elle chuta, presque gracieusement, aux pieds de l'intrus.

« Han ! »

Elle se fit mal, mais ne lâcha pas son sac, qui amortit quelque peu le choc. Merci aux billets. Grimaçant, elle redressa la tête pour faire face à l'intrus.

« Un problème, vraiment ? »

Elle toussa un peu, et se releva d'un bond, sans faire attention aux élancements de sa cheville gauche.

« Dites aussi que toutes les femmes sont un problème, lieutenant... »

Elle sourit, malicieuse, et remit machinalement le filet qui retenait ses cheveux. Malgré le danger de la situation, elle restait calme. Ce n'était pas les forces de police qui l'effrayaient. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre, et soupira. Elle avait mérité ce qui lui arrivait. Il aurait fallu respecter l'horaire. Elle avait cinq minutes de retard, et ça avait causé sa perte.

En soupirant, elle posa une main gantée sur sa hanche. L'entaille de tout à l'heure ne se voyait presque plus, laissant une fine rainure blanche en travers de son poignet. D'ici quelques minutes, il n'y aurait plus rien. Le sac à ses pieds, son esprit fonctionnait furieusement à la recherche d'un plan de secours. Elle pourrait cracher sur le flic et le brûler à l'acide, mais ça l'embêtait. S'il survivait, il aurait été témoins de son pouvoir. Sinon, elle pouvait se battre avec lui et l'assommer avant de filer. Mais elle n'était pas sûre d'avoir le dessus, si confiante en ses capacités qu'elle soit.

Elle opta finalement pour une solution pacifique. Elle allait tenter de négocier, usant de tous ses atouts.

« Qu'allez-vous faire, lieutenant ? »

Tendant les mains, elle sourit.

« Me passer les menottes ? »

Elle laissa ses bras retomber le long de son corps.

« Ou me tirer dessus ? »

Elle faisait une cible facile, mais elle ne s'en émouvait pas.

« Personnellement, je ne serais pas contre une tentative de négociation. Tout le monde a un prix, n'est-ce pas ? »

Elle se rapprocha de lui, d'un pas, enjambant le sac.

« Présentement, j'ai de quoi vous faire vivre confortablement pendant quelques années. Ou bien, on peut envisager un autre compromis... Si vous me laissez partir, je suis ouverte à toute suggestion... »

Elle comptait néanmoins emporter le butin, qu'elle n'ait pas fait tout ce travail pour rien, et pour ne pas décevoir ceux qui l'avaient embauchée.

21
Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: mercredi 16 octobre 2013, 01:14:59 »
« Ah. Cool. »

Sans rechigner, Sunday suivit Nathan. Elle n'avait pas pour habitude de jouer la femme fragile et facilement apeurée. Mais les Yakuzas, c'était quelque chose. Elle trempait dans la petite criminalité (si on omettait les quelques meurtres de son parcours). Elle ne trempait pas dans le trafic de chair humaine ou de drogue. Ni dans la torture, en général. Elle admettait donc qu'elle avait peur là. Vraiment peur. Peur au point que son coeur s'emballe à chaque fois qu'elle pensait à ce que risquait Diego, et à ce qu'elle aurait pu subir si elle n'avait pas réussi à s'échapper. Sa façade assurée... N'était qu'une façade justement, pour aujourd’hui en tout cas.

Marchant aussi naturellement que possible, imitant en cela son protecteur du moment, la belle jeta un coup d'oeil à sa tenue. L'acide continuait de la ronger, doucement. Elle garda les bras contre son corps, lâchant ainsi la main de l'homme qu'elle tenait toujours. Il fit signe à un taxi, et grimpa dedans. Elle entra à sa suite, s'installant et refermant la portière tandis que Nathan donnait l'adresse.

Elle s'enfonça dans son siège, tentant de réparer les dégâts que l'acidité de sa sueur avait causé. Elle écouta distraitement le semblant de conversation entre Nathan et le chauffeur avant que ce dernier ne monte le son pour écouter le match. Elle savourait le peu de repos qu'elle avait depuis sa rencontre avec les Yakuzas. Elle soufflait un peu, relâchant la pression. Le sort de Diego flotta un instant dans son esprit, avant que l'homme à ses côtés ne le chasse d'une question.

« Mon... Mon sang ? »

Mince, quand est-ce qu'il... Ah oui. Le souvenir de la chaîne barrant la sortie dans la première pièce où ils s'étaient retrouvés, presque enfumés, remonta dans son esprit.

« Oh... »

Elle avait oublié qu'il en avait été témoin.

« C'est.. En fait, j'ignore ce que c'est. Je sais juste que j'ai découvert cette... Aptitude... Par hasard, quand j'avais seize ans. Je me concentre, pensant à relever l'acidité de mon sang, et ça marche. Juste comme ça. »

Elle hésita un instant, puis décida d'être complètement honnête avec Nathan.

« Il n'y a pas que mon sang... Je peux faire ça avec... Avec tous les fluides que produit mon corps. Sang... Sueur... Salive... Entre autre. »

Elle retint de justesse le "cyprine, morve et compagnie" qui étaient aussi venus à son esprit.

« Ce n'est pas quelque chose de commun mais... J'ai l'impression que certaines personnes possède aussi des dons. Pas similaires... Je crois que j'ai vu une fille franchir un mur, comme ça, en ayant l'air de se dématérialiser. Je n'en ai jamais parlé... J'aurais eut l'air folle... »

Elle frissonna, en repensant à ce jour-là. Elle avait treize ans, elle n'avait pas encore découvert ses dons. Elle avait eu la peur de sa vie.

« Je n'avais jamais parlé à personne non plus de... De ma capacité. Vous êtes le seul au courant... J'espère que ça restera entre nous... »

Sa voix, basse, portait uniquement pour Nathan. Le chauffeur n'aurait rien saisi de ce qu'elle avait dit.

« Vous ne direz rien, n'est-ce pas ? »

Elle leva le regard vers lui, prête à monter sur ses grands chevaux s'il comptait en parler à tout va, prête à le menacer, si besoin. Elle l'aimait bien, mais son secret était quelque chose qu'elle ne voulait pas que l'on sache. Elle n'aurait pas pu le lui cacher. Il l'avait vue. Mais elle entendait bien que ça reste exclusif.

Fatiguée par toute la tension qu'elle avait éprouvée, elle se relâcha soudain en soupirant, frottant ses épaules. Le corset ne tenait plus que par deux bandes dans son dos, prêt à tomber n'importe quand.

« C'est loin, chez vous ? »

Elle jetait aussi de fréquents coups d’œils par la fenêtre, guettant une activité ennemie. Paranoïa, bonjour.

22
Les alentours de la ville / Un arrangement à l'amiable ? (PV)
« le: mercredi 16 octobre 2013, 00:44:03 »
« Deadly Sin, ça va être à toi. Le périmètre est dégagé. Prend garde tout de même. »
« Compris. »

Appuyant sur l'oreillette bluetooth, Sunday l'éteignit. Elle était seule à présent. Elle avait l'habitude. Elle préférait même cela.

Vêtue de son corset noir, imitation vinyle, et de son short court de même matière, la belle se redressa, dépliant ses longues jambes. Les bottes -des cuissardes- moulaient ses jambes avec grâce. Des bas se dégageaient du haut des chaussures, marquant un style "dentelle" sur ses cuisses. Élégante, elle portait des lunettes à vision infrarouge. Ses armes sagement rangées dans leurs étuis à sa ceinture, elle ajusta ses cheveux en chignon, et passa un filet sur ses cheveux pour ne pas en laisser un s'échapper.

Elle fit quelques pas sur le toit avant de soulever la trappe dégagée peu avant. Elle accrocha son matériel, une sorte de grappin avec filin rétractable, et fixa ce dont elle aurait besoin pour ressortir. Puis, agrippée à la façon du araignée à son filin, la tête vers le bas, Sunday descendit doucement au centre de la pièce. Elle laissa retomber son corps, souplement, et toucha le sol de la pointe des pieds, sans un bruit.

Elle était dans une bijouterie renommée. Un truc de luxe, hyper cher, mais pas aussi sécurisé que l'on pourrait s'y attendre.

Elle tourna sur elle-même un instant, évaluant les lieux et vérifiant le fonctionnement de ses lunettes, puis commença son oeuvre. Elle releva sa manche pour s'entailler une veine, concentrée, et laissa tomber quelques gouttes sur les verrous et les alarmes, désactivant le tout. Puis, elle s'attaqua aux vitrines. Le sac emmené se remplit à un bon rythme. Un coup d'oeil sur sa montre la fit se presser un peu. Elle vida méthodiquement toutes les vitrines de la bijouterie. Puis, se dirigeant sans flancher vers le bureau, elle déverrouilla la porte en faisant fondre la serrure avec l'acidité de son sang, puis entra.

L'avantage, avec sa capacité, c'est que les échantillons qu'elle pouvaient laisser sur place n'étaient pas utilisables. L'A.D.N était corrompu, et inexploitable à cause de l'acidité. Même s'il restait quelques gouttes, ils ne pourraient l'identifier. C'était tout bénef'.

Dans le bureau, elle vida les tiroirs, souleva les tableaux, déplaça les meubles... Elle ne trouva pas le coffre. Pourtant, elle était certaine qu'il y en avait un. Elle le sentait, c'était comme une sorte de pressentiment. Un coup d'oeil à la montre lui afficha 3 minutes. Le temps qu'il restait avant une ronde de police. Elle se dépêcha, fouillant à nouveau, soulevant les tapis, palpant la tapisserie... Mais rien. Agacée, la brune fronça les sourcils. Puis elle eut l'idée de lever la tête... Le plafond, bien sûr !

De ses mains gantées de noir, elle attira une chaise à elle et grimpa dessus pour atteindre le plafond. Elle passa son gant sur la surface de son entaille, et déposa la goutte de sang sur le loquet. Il céda, avec un petit clic, et elle grimpa agilement sur le dossier de la chaise pour passer la tête à travers l'ouverture. Là, des tas de billets attendaient sagement de se faire voler. Levant son sac, elle en fit glisser progressivement... Et le temps s'écoulait...

23
Comment retrouver Nathan ? La question hantait l'esprit de la belle. Elle devait d'abord vérifier que le yakuza n'était pas sorti à sa suite. Mais elle ne voulait pas s'exposer inutilement. Le dilemme lui fit se mordre la lèvre, tandis que son esprit fonctionnait à toute allure. Finalement, elle prit la décision qui s'imposait. Tant pis si elle se faisait griller, elle devait savoir.

Avec précaution, elle entrouvrit la porte et jeta un oeil par le panorama réduit qui s'était dégagé. C'était la cohue. Les gens se bousculaient aux portes des rames de métro. Puis, plus personne sur le quai. Tous étaient massés dans le métro. Ouvrant un peu plus la porte, elle scruta les vitres. Elle espérait ne pas voir le visage du yakuza. Parce que ça signifierait qu'il était K.O. pour un moment. Hélas, le destin fort capricieux lui joua un de ses tours. Au moment où le métro s'élançait, et où Sunday était passée sur le seuil de la porte, le visage tant redouté se montra, braquant son regard furieux sur elle. Réaction ridicule : La brune se re-planqua derrière la porte, la claquant brusquement. A coup sûr, à l'arrêt suivant, l'homme allait descendre du métro et prendre l'autre, dans le sens inverse, pour revenir la chercher. Elle l'avait lu dans son regard.

La brune se calma. Elle ne devait pas paniquer. Elle ressortit prudemment, après avoir entendu un second métro s'arrêter. Il n'y avait pas le brouhaha habituel. Personne n'avait donc prit celui-là ? Sunday avait vaguement entendu une rumeur comme quoi à certaines heures, les métros étaient déserts. Mais elle n'avait jamais eu l'occasion de les vérifier.

Mais non, ce n'était pas désert. Il y avait un homme. Nathan.

Bondissant comme un diable hors de sa boîte, Sunday -trop heureuse de le voir en vie- fondit vers lui et -chose inhabituelle- lui sauta au cou. Elle était sincèrement heureuse qu'il soit toujours vivant, que les Yakuzas ne l'aient pas descendu. Elle ne le connaissait que depuis à peine une heure, et déjà, il se montrait courageux et prévenant. Sans la connaître, il l'avait aidée à fuir les Yakuzas. Il les avait ralenti pour elle. Et ça, ça la touchait.

Se reculant brusquement, prenant conscience que sa démonstration d'affection était peut-être trop too much, elle toussota légèrement.

« Je suis heureuse de vous voir sauf... Je craignais que... Qu'ils... Enfin. »

Le regard mauvais du yakuza qu'elle avait vu la hanta soudain.

« Il faut se mettre en route. Je pense que le prochain métro qui arrivera en sens inverse délivrera l'homme qui m'a... retardée... tout à l'heure. »

Elle le prit par la main, et lui intima ainsi le geste de la suivre. Elle voulait remonter. Elle voulait trouver un endroit sûr. Elle aurait voulu revenir chez elle, mais elle douta que ça soit une bonne solution. Elle pensa alors à l'amener à l'entrepôt où Diego et elle avaient amenés le camion d'ours en peluche. Elle espérait juste que Diego n'ait pas craché le morceau. Elle le savait résistant à la douleur, mais elle avait entendu des rumeurs sur les Yakuzas, et redoutait le pire.

Finalement, l'entrepôt n'était peut-être pas une bonne idée. Alors où ? Chez Nathan ? Peut-être. Elle se tourna soudain :

« Chez vous, c'est un endroit sûr ? »

Si non, il leur faudrait trouver un endroit où ils seraient à l'abri. Un lieu que nul ne pourrait trouver.

« Sinon... Je préfère ne pas aller aux endroits où j'ai l'habitude. Si Diego parle... Il faudrait un lieu sûr, le temps que je reçoive les ours déjà vendu... J'ignore combien de temps ça peut prendre... »

24
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 12:47:06 »
12h47

La douche m'appelle ! :D

25
Fort heureusement, Nathan passa la porte juste avant que les yakuzas, ayant réussi à entrer dans la pièce, ne tirent. Réactive, après avoir refermé le battant de la porte, Sunday fila aussi rapidement que Nathan, freinant de nouveau de justesse pour éviter de rentrer dans l'homme qui, sans patience -il faut dire que la situation ne s'y prêtait pas-, défonça la porte d'un coup de pied. Le suivant dans les escaliers, manquant de se casser la figure quand son talon ripa sur le bord de la marche, la belle brune tenait néanmoins la distance.

Elle relégua les yakuzas dans un coin de son esprit, ayant besoin de sang froid pour fuir, et même les voix qui les suivaient ne l'atteignait donc pas. Elle oubliait Diego le temps d'un instant. Une seule pensée hantait son esprit : Fuir d'ici en vie. Nathan était le seul point d'ancrage dans la réalité qu'elle acceptait, parce qu'il lui permettait de rester en vie. Il avait l'air apte à la protéger si le besoin s'en faisait sentir. Et il ne rechignait pas à la tâche pour le moment, l'aidant à fuir, aussi bien pour se sauver lui-même que pour l'aider.

Elle n'eut pas le réflexe de s'écarter quand il ouvrit la porte devant eux, et tomba au sol, amortissant la chute de l'homme. Son souffle se coupa sous la puissance du choc, et elle toussa. Elle fut désorientée un court instant, mais la main de Nathan attrapant la sienne la ramena dans la réalité. Elle se releva d'un bond en s'aidant de l'impulsion donnée par son protecteur du moment, et s'approcha de la porte ouverte qui donnait sur les rames du métro.

« Passez devant ! On ne pourra les semer qu’en prenant le métro ! La station est... Euh... Vers la droite. Allez, vite ! »

"Et vous ?" aurait voulu dire Sunday. Mais l'air déterminé de Nathan à ralentir les yakuzas la dissuada.

« D'accord... Prenez garde à vous ! »

Elle espérait qu'il allait vite la suivre, et ne pas se faire descendre par des balles perdues (elle était persuadée qu'il saurait éviter celles qui lui étaient destinées). Obéissant à son injonction, elle passa donc devant, courant dans la direction indiquée. Le bruit étouffé de ses talons la poursuivant à mesure qu'elle s'éloignait des coups de feu qui s'échangeaient derrière elle. Elle arriva assez vite à la station, n'ayant jamais couru aussi vite de toute sa vie, et s'engouffra dans la rame. Elle resta près du bord, attendant avec une légère angoisse l'arrivée de Nathan. Elle passa une main devant les détecteurs pour empêcher les portes de se refermer, et passa la tête à l'extérieur.

« Nathan ! »

Son cri, qu'elle voulait puissant, ne fut certainement pas entendu par l'homme courageux qui retardait les yakuzas. Quelques secondes après, un voyageur pressé la poussa plus loin dans la rame de métro, et les portes se refermèrent.

« Non ! »

Bataillant pour se frayer un chemin entre les personnes entassées dans le métro, Sunday chercha à remonter vers le bout de la rame, espérant que des portes seraient encore ouvertes. Elle ne voulait pas abandonner Nathan, même si elle le connaissait à peine. Certes, elle était égoïste, mais elle n'était pas du genre à abandonner quelqu'un derrière elle. Elle poussa, à bout de patience, les gens qui se dressaient sur son chemin. Elle n'avait plus beaucoup de temps.

« Dégagez putain ! »

Elle poussa sans douceur un homme de haute stature qui lui barrait le chemin, voulant atteindre la porte qui allait se refermer. Mais il ne bougea pas, et l'emprisonna même dans l'étreinte de ses bras. La brune se débattit, sans succès.

« Arrêtes, ça ne sert à rien. »

L'homme qui la retenait, elle s'en rendit compte maintenant, possédait une arme. Il la pointait contre ses côtes. Elle se raidit. Puis, parlant dans l'oreillette qu'il possédait, il renseigna ses collègues. C'était un yakuza.

« J'ai la fille. Vous pouvez buter l'autre, il n'a plus d'importance. On se rejoint à l'endroit prévu, pour l'interrogatoire. »

C'était bien sa veine. Serrant les dents, elle cherchait à se dégager. Le canon de l'arme appuyait douloureusement contre ses côtes.

« Lâchez-moi. Je.. On peut s'arranger. J'ai déjà envoyé un mail. Les ours vendus vont nous être retournés. Je vous rendrais l'intégralité de la marchandise.. Mais laissez-nous, s'il vous plaît.. »
« Tu n'es pas en mesure de négocier, salope. Tu verras ça avec le boss... »

Paniquée, Sunday leva la jambe et chercha à écraser le pied de celui qui la retenait avec l'aiguille de ses talons.

« Fait ça, et je te bute. »
« Je croyais que vous aviez besoin de moi vivante... »

Elle réussit à rendre sa voix stable, et à ne pas trembler. Elle espérait gagner un peu de temps, et elle espérait que Nathan n'ait rien. Égoïstement, elle voulait qu'il revienne la sauver, même si elle se savait perdue pour le moment.

« Rien n'empêche de te mutiler. »
« Avec tous les témoins qu'il y a ? »
« Petite conne, tu ne sais pas que, quand il s'agit de nous, personne ne voit jamais rien ? »

Pas découragée pour autant, Sunday ferma les yeux. Elle se concentra pour augmenter l'acidité de ses fluides. Avec la peur, elle transpirait beaucoup plus que d'habitude. L'acide sueur rongea alors progressivement ses affaires, avant d'atteindre le torse de l'homme qui la maintenait contre lui. Surpris, quand l'acide rongea sa peau, il lâcha un cri de douleur et d'étonnement. C'était pile ce qu'attendait Sunday, puisqu'il la lâcha sous le choc et la souffrance. Elle se tourna, remonta son genou en direction de l'entrejambe de son agresseur, attrapant l'arme qu'il laissa tomber, et donna un coup de la crosse sur la tempe du yakuza.

« Va chier. »

Elle profita de l'arrêt du métro pour sortir en trombe de la rame, et pour courir vers un abri sûr. Une porte, comme celle qu'ils avaient passé pour sortir des égouts. Elle était verrouillée, mais la sueur acide de Sunday était toujours active. Se frottant contre la porte, elle la déverrouilla facilement et s'engouffra dans l'ouverture avant de refermer la porte.

Elle s'y appuya ensuite, tremblante, reprenant son souffle, et calmant les battements agités de son coeur, essayant de réfléchir correctement. Priorité première : Retrouver Nathan. Elle ne voulait pas l'abandonner. Priorité seconde : Retrouver tous les ours. Ensuite, elle aviserait.

26
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 11:48:41 »
11h48

Et voici pour monsieur, c'est livré :p

27
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 11:45:35 »
11h45

Quel honneur pour moi \o/
Un paquet cadeau avec ? :p

28
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 11:42:48 »
11h43

Fragrance de chocolat et d'aventure. :D

29
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 11:39:19 »
11h40

Quel parfum ?

x)

30
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 octobre 2013, 11:27:52 »
11h28

La même.

Et sinon... *retrousse ses manches* Alice, je me met sur ta réponse !

Pages: 1 [2] 3 4