Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Tadeus Severus Palathéus

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: vendredi 06 octobre 2023, 19:52:26 »
Ben je dirais I5, du coup.

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: jeudi 05 octobre 2023, 15:26:51 »
H6 o/

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C'est un bon début, remarquait Tadeus, alors qu'Anéa reniflait du sang par son nez éclaté. Commencer un combat avec une blessure au visage était un sacré désavantage, tant physique que psychologique. Mais l'hybride ne se laissait pas déstabiliser si facilement et continuait d'agir de manière réfléchie: des feintes, des coups aux jambes pour déstabiliser Teutatès. Même s'il ne croyait pas une seconde avoir mis un quelconque dieu hérétique en laisse, le laniste se fiait à ce qu'il voyait: son Gaulois était un véritable guerrier. Plus fort, plus rapide qu'il ne l'était lui-même dans ses meilleures années. Et son instinct était au moins aussi affûté que le sien. Il y avait de bonnes raisons pour lesquelles Teutatès était tenu à part, lui qui se moquait bien des titres, lui qui était si puissant. Quelque part, Tadeus savait que ce monstre ne resterait esclave que tant que cela lui siérait.

Quant à lui, Teutatès voyait clair dans la manœuvre d'Anéa, et il contenait patiemment l'avalanche de coups qui déferlait sur lui. En réalité, c'était plutôt lui qui peinait à garder son calme. Une horreur hybride le frappait, lui, assez fort pour l'obliger à rester sur la défensive. Elle se moquait bien de frapper un dieu -Un Dieu !-, avec une impertinence qui allait de pair avec l'injure qu'était son existence honnie. Il s'en trouvait forcé à une garde basse, à devoir réajuster ses appuis en permanence. Il devait reculer, et se baisser, tout ça parce qu'il n'était plus qu'un vestige de ce qu'il était ! Son regard se perdit une demi-seconde vers leur Maître, qui les surveillait derrière une expression figée. Le salopard. C'est mon contrôle, qu'il met à l'épreuve.
Cet instant infime d'inattention suffit à Anéa pour le cueillir d'un coup de pied sauté en pleine joue. Le dieu se mit à chanceler, et Anéa y vit une ouverture dans laquelle s'enfoncer. Pourtant, les ordres avaient été clairs, pas vrai ? "Démolis-la", avait-il dit. Bien sûr qu'il pouvait faire ça. Mais il n'avait fait que délivrer une piètre démonstration de force. Cette créature, aussi agaçante et répugnante soit-elle, était un adversaire de taille. Il était temps pour lui de dérouiller ses vieux muscles.

Alors que la moitié d'ange s'élançait sur lui pour le mettre à terre, il n'essaya pas de se rétablir. Au lieu de ça, il se jeta en avant, prit appui sur ses mains, et se propulsa directement vers Anéa. Précipiter ainsi sa chute allait à l'encontre de tous les réflexes d'un combattant aguerri, mais Teutatès était bien au-delà de ça. Il baignait dans le sang de ses ennemis depuis des temps immémoriaux.
Avec cette manœuvre, il venait de renverser la situation et se retrouvait à califourchon sur l'hybride, à la rouer d'une bonne vieille salade de phalanges. Peu lui importait qu'elle bloque ses coups ou qu'elle se débatte. Ses poings tombaient comme un orage, déterminés à fracasser tout ce qu'ils rencontreraient. Dans leur lutte, il finit par se redresser d'un coup de hanche, juste le temps de pouvoir écraser son genou contre le ventre de la furie. Elle allait goûter l'impuissance, et, acculée, elle exploserait de rage.

"Hé bien, pour être tout à fait honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'un combat d'entrainement soit aussi... Brutal."

Nétio grimaça lorsqu'un crochet envoyé comme une massue ouvrit la lèvre supérieure d'Anéa et fit voler une petite gerbe de sang. Celle-ci, il n'aurait pas aimé la prendre. Sans détourner le regard un seul instant, ses doigts allèrent piocher dans le bol de cacahuètes, puis, en bon professionnel qu'il était, il ordonna à son serviteur de faire chercher le doctore, la bouche à moitié pleine. Tadeus lui fit un sourire, qui fut malheureusement plus inquiétant que rassurant. Le pauvre n'était pas très doué pour ce genre de subtilités:

"Ce n'est qu'un début, mais ne vous en faites pas. Je prends sur moi de vous rembourser les frais en cas de dégâts."
"... De dégâts ?"

C'est à ce moment précis que le maître des lieux compris une chose importante: Tadeus n'avait pas demandé à venir par souci de confidentialité, vis-à-vis de sa nouvelle recrue ou d'une quelconque méthode secrète d'entraînement. Il avait simplement éloigné ces deux monstres de la ville pour éviter les dommages collatéraux. Teutatès et Anéa n'étaient pas des gladiateurs comme les autres, c'étaient de véritables monstres. Il jeta un œil sur sa modeste arène, sur ses gradins de bois, comme s'il les regardait pour la dernière fois.

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Situé à une bonne quinzaine de kilomètres de la cité, le terrain de Nétio se composait d'une petite maison de campagne, et d'un terrain de terre battue. Une partie de la bâtisse lui servait de pied-à-terre, tandis que les trois quarts restant faisaient office de coulisses et de vestiaires pour les combats.
Contrairement à la plupart des colisées Ashnardiens, l'arène était rectangulaire, entourée de simple murets, eux-mêmes cernés par des gradins de bois. Si les combats étaient bien entendu l'attraction principale, le lieu était parfois réapproprié à des choses plus triviales, comme divers concours et festivités locales. Ce n'était pas un endroit qui intéressait les grands de ce monde, pas un endroit où l'on s'attendrait à trouver la fine fleur de la noblesse de l'Empire. Fort heureusement, la jeune maison Palathéus ne rentrait pas tout à fait dans cette catégorie.

Maître Nétio leur fit accueil en personne. Outre ses yeux à la teinte anormalement dorée, ce gaillard d'une trentaine d'années passées avait l'air tout ce qu'il y a de plus humain. Habitué des affaires rurales sans vraiment en faire partie, sa tenue était élégante mais réhaussée de bottes terreuses. Respectant les convenances, il s'était peigné, parfumé et rasé de près, même s'il savait que le laniste n'était pas homme à lui en tenir rigueur.
Malgré la sueur à la racine de ses cheveux le quasi-quadragénaire que Tadeus était tenait la part belle à Teutatès et Anéa, et était arrivé au même rythme de course qu'il était parti. S'ensuivirent les salutations et autres convivialités, que le vétéran essaya d'écourter sans se montrer discourtois. Leur hôte, par souci de bien faire, et parce que le Prior Sanguinem n'était pas un titre à prendre à la légère, réussit à le convaincre de prendre une collation au bord de l'arène, abrités sous une ombrelle.

Un esclave, terranide chat comme il en existait des milliers, était à leur disposition pour remplir les coupes et faire le réassort de leur table. Il portait à la taille un petit éventail qu'il leur agitait près de la tête à la seconde où l'un d'eux tirait ne serait-ce que vaguement sur son col. Les gradins étaient entretenus par deux jeunes gens du coin, des hommes libres que Nétio embauchait à l'occasion pour quelques piécettes. Nétio ne roulait pas sur l'or et possédait très peu d'esclaves; même les combattants de son arène étaient souvent des hommes libres. Tadeus ordonna à Anéa de poser la caisse contre l'un des murs de l'arène, et l'entraînement débuta par un face à face à mains nues.

"Bien, Anéa ! Tu as fait montre de capacités martiales convenables l'autre jour, mais tu vas devoir apprendre la différence entre un gladiateur et un guerrier, si tu dois combattre en mon nom."

En la regardant, Tadeus avait encore en tête la prestation sanglante que l'hybride avait livrée sous le titre pompeux de Championne. Il y avait du potentiel, certes, pour qu'elle puisse mériter ce titre, mais il faudrait travailler dur. Teutatès, ironiquement, lui ferait office de partenaire idéal: il était lui aussi doté d'une puissance surhumaine, et serait particulièrement impitoyable. De ce que le Dominus en savait, leur premier échange avait été électrique, mais la seule idée que le barbare ait daigné interagir avec la nouvelle venue piquait sa curiosité.

"Pour commencer, tu dois garder le contrôle en toutes circonstances. Ne laisse pas la soif de sang ou le frisson du danger te pousser à l'inconsidéré. Ce n'est pas à la chance de décider de ton sort."

Il se sentait un peu hypocrite de donner ce genre de conseils, lui qui était connu pour foncer tête baissée dans les troupes ennemies sans penser à sa propre survie. Bah, autres lieux, autres mœurs ! A l'époque, il se battait pour des enjeux qui le dépassaient. Dans une arène, la survie du combattant représentait l'enjeu lui-même. Il aurait sans doute fait un piètre gladiateur dans ses jeunes années, mais il était devenu un soldat exceptionnel. Et un excellent laniste.

"Donc, la première leçon: le contrôle de soi. Gaulois, démolis-la."

Teutatès réagit au quart de tour à un ordre qu'il avait espéré entendre depuis leur arrivée. Grisé et empli de bonne volonté, il franchit la distance qui les séparait comme s'il n'avait fait qu'un pas, enfonçant son poing dans le diaphragme de la furie. Le bruit de l'impact fut si puissant et soudain qu'il fit bondir Nétio sur son siège, et l'ancien Dieu ne s'arrêta pas là. Il lui saisit les cheveux et propulsa son genou directement dans son nez avant de la laisser s'étaler de tout son long. Résultat de la mise en bouche: souffle coupé, nez cassé. Teutatès écarta les bras en guise de défi.

"Enrage, enrage contre le Tonnerre !"

Il fallait bien l'admettre, et ce malgré son habituelle insolence, Teutatès était un gladiateur émérite. Pour Anéa, il serait à la fois un terrible mentor, et l'adversaire parfait.

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Le coin du chalant / Re : L'épopée de Phiren Griffebocque
« le: lundi 06 février 2023, 11:33:44 »
Si tu cherches à faire tes armes, je peux te proposer la fine fleur de l'armée Ashnardienne, en guise de mentor.

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Les contrées du Chaos / Re : I know you want me...[Tadeus, gladiateurs et cie]
« le: dimanche 15 janvier 2023, 12:42:29 »
Le sommeil n'était d'aucun remède pour l'affliction qui frappait Teutatès. Il était constamment, fatigué, affable... Non, abruti. Sa condition actuelle était comparable à celle d'un comateux en phase de réveil, une constante léthargie, un état de faiblesse et de torpeur permanent. Le souterrain sombre, les barreaux épais, la chaîne autour de son cou. Ce n'étaient que des bagatelles compte tenu de l'état lamentable dans lequel son corps et son esprit étaient. Un reliquat d'immortalité, une braise qui s'étouffait.
Mais elle refusait obstinément de s'éteindre.

Dans ses rêves, il retrouvait parfois des bribes de sa gloire passée, des souvenirs si anciens que même lui n'était plus sûr de leur véracité. Mais cette nuit-là, tout était si... Limpide. Précis. Nostalgique. Ce combat lui revint en mémoire dans le moindre détail. Leur combat. L'affrontement le plus grisant de son existence.
Il goûtait son propre sang dans ses gencives, humait l'odeur de l'acier et des cendres, et son adversaire était l'être le plus puissant et formidable qu'il n'avait jamais affronté. Ses soldats l'appelaient Mars. Chacune de ses fentes étaient adressées avec une force et une précision admirables; son jeu de jambes était parfait, il maniait la lance et le bouclier comme nul autre avant ou après lui. Deux Dieux de la Guerre, s'affrontant pour le destin de leurs deux mondes, un affrontement au sommet dans l'ombre de l'Humanité. Et pourtant, chaque fois que sa hache s'abattait sur le bouclier, le tonnerre hurlait. A chaque fois que la lance le chassait, le vent balayait la lande et faisait tourbillonner la fumée âcre et noire qui assombrissait le Ciel. Au-dessus d'eux, Taranis et Jupiter le zébraient d'éclairs. Il n'était pas seul, ce jour-là. Ses frères d'armes étaient là pour l'épauler. Belisama et Minerve croisaient aussi le fer non loin de là.
Un combat dantesque, que l'Histoire oublia. La défaite leur fit perdre jusqu'à leur nom. Rome conquit la Gaule.

Pourtant, malgré la perte et l'amertume, ce fut le meilleur moment de sa si longue vie. Un champ de bataille, le sang, le feu, l'odeur de la Mort. Mais ce souvenir fut troublé par quelque chose qui n'y avait pas sa place. Le vent charriait un murmure, d'une voix qui l'insupportait déjà. Il disait:

"Je n'ai ma place nulle part... Tout comme toi, au fond..."

Rage. Hargne. Encore un assaut contre Mars. Il se souvenait de cette passe. Il se souvenait la gerbe de sang qui éclaboussa son visage extatique. Il se souvint son rire, et la reconnaissance froide dans les yeux du Romain. Rien à foutre des enjeux. Rien à foutre des Hommes. Ce jour-là, l'avait-il vraiment crié ?

"C'EST ÇA ! C'EST LÀ MA PLACE !"

La terre sous ses pieds se fit sable. Des gradins s'élevèrent tout autour d'eux. Des citoyens romains scandaient le nom de Mars et ce son résonnait tout autour d'eux. Le combat reprit de plus belle, mais leur échange se fit moins familier. La nostalgie était partie. Cette guerre, ce combat-là, il n'était pas encore fini. Sans même qu'il s'en aperçut, les spectateurs n'étaient plus des Romains. Ils ne criaient plus "Mars", mais "Arès". Était-ce ainsi qu'on le nommait à présent ?

Impossible de se souvenir de l'issue du combat quand il ouvrit les yeux. Peut-être cet affrontement n'était pas encore terminé.
La routine mit ces réflexions au second plan. Même réveil, même file, même tambouille. Mais à sa grande surprise, il ne sortit pas dans la cour avec les autres. Anéa non plus. Perditia leur avait dit de rester dans l'antichambre et d'attendre, avec la tendresse d'une lanière de cuir. Le Gaulois était resté ainsi, immobile, à retenir ses pulsions qui lui hurlaient de profiter de cette fenêtre. D'annihiler l'aberration à côté de lui. Mais tout comme lui, cette vilénie de l'existence appartenait à Tadeus.
     À sa grande surprise, ce fut le Maître en personne qui vint les chercher. Il était vêtu de son armure de combat, et déjà en grande forme. Il avait dû se lever avec le soleil, une heure avant qu'on les fasse réveiller. Son seul œil ouvert lui évoqua celui de Mars durant un instant fugace. Sa voix forte tonnait dans la petite pièce:

"Perditia m'a tout dit. Et puisque vous êtes incapables de vous tenir, je me chargerai de vous personnellement, ce matin. Maître Netio nous laisse gracieusement utiliser son arène. Toi, la nouvelle, tu portes."

Tadeus jeta avec une négligence non feinte une caisse de bois allongée reliée à ses extrémités par une simple corde de chanvre. La boîte était lourde et fit un bruit métallique: elle était pleine d'armes. Sans doute émoussées, mais bel et bien en acier solide.
L'arène de ce "Maître Netio" était très modeste, mais éloignée de la cité. Ne se tenaient là-bas que des combats sans grand intérêt, où les participants étaient surtout des villageois de la région qui souhaitaient régler des querelles de manière définitive. La simple idée que des gladiateurs de la maison Palathéus croisent le fer chez lui, ne fut-ce que pour un entraînement, lui avait collé une demi-dure. Bien qu'il ne fut qu'un humain, du sang de Démon coulait dans ses veines, par filiation, bien dilué, mais bien là. Du moins si le flair de Creedo ne s'était pas trompé. Le vétéran Ashnardien avait sauté sur l'occasion à dessein. En fait, Netio n'était pas un mauvais bougre, et Tadeus en avait même une bonne estime.

"Au pas de course ! Mon pied au cul à celui que je vois marcher !"

Le Dieu obéit dans l'instant, et le maître de maison ferma la marche. Si lourdement vêtu qu'il était, il n'avait fait apprêter aucun cheval.

22
Elle approchait. Elle osait. L'homme dans la cage n'en était pas un. Le seul fait qu'Anéa s'avance vers lui, il le prenait comme un défi. La colère et l'indignation bouillaient en lui et faisait vibrer l'air autour d'eux au moment où l'hybride se plantait de l'autre côté des barreaux.

"Qui es-tu?"

Une petite question pour une si grande réponse. Il était bien plus qu'humain et bien moins qu'homme. L'ombre d'une gloire que tous avaient oublié. Le reliquat d'un souvenir. Un Dieu devenu esclave. S'il était Teutatès, ceux qui ne croyaient ou ne voulaient pas croire son histoire -comme Tadeus- se contentaient de l'appeler "le Gaulois". C'était plus que réducteur, mais il avait fini par s'y faire.
Il ne daigna pas répondre à cette question stupide. Pas une fois encore. Pas à une créature pareille. Surtout pas à une créature pareille.

"Tu me fais penser à moi, l'autre jour, à devoir attendre qu'on m'expose pour me battre. Je ne tenais pas en place."

Son sang ne fit qu'un tour, mais il prit sur lui de le cacher. En était-il si diminué que même quelqu'un comme elle ne pût savoir à qui elle s'adressait? Ses sourcils s'arquèrent, perplexes. Il lui répondit avec une voix grave et rauque, parce qu'il ne parlait pas souvent:

"Tu veux dire qu'on se ressemble, toi et moi? Tu trouves qu'on a l'air faits du même bois?"

Depuis un recoin, Creedo suivait la scène avec attention. Habituellement, les nouveaux évitaient d'instinct de s'approcher de la cage du fond. Il arrivait qu'ils le fixent avec curiosité, mais ils étaient souvent trop intimidés ou trop soumis pour approcher celui qu'on avait préféré isoler au fond de la grotte. Il n'arrivait cependant pas à capter leur conversation par delà la rumeur ambiante des gladiateurs qui discutaillaient avant d'aller dormir. Mais c'était bien une conversation. Car Teutatès, à sa grande surprise, ne l'avait pas ignorée.

En un clin d’œil, la main du gaulois avait filé à travers les barreaux pour attraper Anéa à la gorge. L'instant d'avant, pourtant, elle semblait toujours hors de portée. Le colosse était plus vif qu'un serpent bondissant des hautes herbes. Les conversations en arrière-plan se turent petit à petit. Mais au lieu d'intervenir, Creedo se contenta de se diriger vers la porte d'entrée, et de marmonner quelque chose au serviteur qui venait de se poster de garde dans l'antichambre.
Teutatès était dans une colère noire. Le froid dans ses yeux semblait s'enfoncer lentement dans le crâne d'Anéa comme une pointe gelée. C'était un modèle de férocité sauvage.

"Toi, tu n'appartiens ni au Ciel ni aux Enfers. Tu es une aberration abjecte. Tu n'as ta place nulle part, pas même derrière ces barreaux, petite trainée, ne me compare pas à toi!"

L'étau de ses doigts se refermaient avec une lenteur inéluctable sur sa trachée. Il tenait son existence dans la paume de sa main. Réduite à néant en un instant. Passé, présent, avenir. Parce que cette même existence n'avait pas lieu d'être. En fermant le poing, il ferait sans doute sauter sa tête. Son premier acte en tant que Dieu depuis bien des années.
Mais il n'était plus un Dieu. Il était un esclave. Il appartenait à Tadeus, à présent. Et elle aussi. Il la lâcha en poussant un juron.

Creedo avait traversé la pièce à son insu, comme le chasseur-né qu'il était. Le Gaulois réalisa seulement à ce moment que le Champion ne l'aurait pas laissé faire. Malgré le sourire qu'il leur adressa, il aurait sauvé Anéa quitte à lui arracher le bras dans l'instant. Il ne comprenait pas. Il ne pouvait pas comprendre.
Mais il continuait de les regarder en souriant. Un sourire victorieux. Et moqueur. Il frappa dans ses mains.

"Bonne nouvelle, Gaulois, tu participeras à l'entraînement de demain. Je viens d'obtenir de Perditia que tu puisses prendre l'air!"

Son regard passa sur Anéa, et Teutatès, et ce dernier comprit rapidement où il voulait en venir. Le Gaulois ne prenait jamais part aux entraînements. Parce qu'il s'y ennuyait, parce qu'il était tout simplement trop fort. Tadeus et Creedo s'en étaient chargé pendant un temps, mais l'ancien Dieu n'avait rien à apprendre, et n'avait pas besoin d'entretenir ses compétences guerrières. En outre, sa défiance inquiétait Alera et elle préférait le savoir loin de son époux. Alors, oui, tout cela ne pouvait signifier qu'une seule chose.

"Tu travailleras en binôme avec Anéa. Tu lui apprendras à se battre en gladiatrice. Et tu te contrôleras, même si personne ne te demande d'être tendre avec. Oh, j'ai hâte de vous voir vous entraîner ensemble!"

Il s'en alla vers sa couche sous une bordée d'injures. Teutatès était enragé, mais il ne pouvait rien y faire. Son statut actuel ne lui permettait pas de se mesurer à Tadeus -et puis, ce n'était pas une décision très sage, même s'il l'emportait- et lever la main sur ce salopard de Creedo, comme sur n'importe qui d'autre en dehors de l'arène ou de l'entraînement, lui attirerait les foudres de Perditia.
Et s'il y avait une chose que l'ancien Dieu craignait plus que tout désormais, c'était de voir Perditia furieuse.

23
Les contrées du Chaos / Re : Re : I know you want me...
« le: vendredi 28 juin 2019, 04:41:48 »
Le reste du repas se déroula avec une atmosphère plus légère. Quand bien même Alera s'était montrée défavorable, le maître de maison avait déjà arrêté sa décision. Cela fait, il se délia la langue et raconta les évènements de la journée, la vulgaire machination de Berzyl, et ce qui l'avait conduit à récupérer Anéa plutôt que de l'achever. Il voulut plaisanter en parlant d'acquisition gratuite, puisque cette dernière ne lui avait pas couté un sou, mais son épouse restait tendue. Elle n'en resterait pas là, il s'en doutait, et s'attendait à une conversation tumultueuse avant de dormir.

L'hybride dut ainsi attendre sans mot dire que ses nouveaux maîtres aient quitté la pièce -non sans que Titus ne la salue de la main, tout sourire- et que la tablée soit entièrement desservie pour que Perditia ne revienne la débarrasser de son bol et la décrocher du sol. La doctore était toujours méfiante, presque agressive, et c'était avec son ton sec habituel qu'elle décrocha un semblant de compliment:

"Au moins, tu as des manières, et tu sais obéir."

Elle avait espéré une erreur, une désobéissance, ne serait-ce qu'un regard défiant. Perditia aimait avoir à sévir et préférait affirmer sa position le plus tôt possible. Elle avait la certitude qu'Anéa finirait par se rebiffer, et préférait la mettre à genoux avant que cela n'arrive. Par chance, avoir l'air contrarié quoi qu'il se passe l'aidait à faire son job correctement.
La laisse en main, elle entraina à nouveau la nouvelle dans les couloirs et elles cheminèrent dans le sens inverse, aux alentours de la pièce où on l'avait laissée se toiletter. Un jeune homme leur coupa d'ailleurs la route en trimballant un baquet d'eau propre, arrachant un claquement de langue mécontent à Perditia. Il était en droit de passer, mais il aurait dû s'annoncer, ou au moins, s'excuser.
La promenade forcée les menèrent à un escalier près de la sortie côté cour, qu'elles descendirent en direction du sous-sol. Les marches, régulières mais exiguës, se terminaient à quelques pas d'une lourde porte de fer à double battants que Perditia déverrouilla avec une grande clé qui semblait avoir jailli d'entre ses doigts.

Le sous-sol était bel et bien une grotte souterraine, façonnée de mains d'hommes, ou d'humanoïdes. Les murs et le sol n'étaient pas parfaitement lisses mais les murs étaient verticaux. La grande porte s'ouvrait sur une sorte d'antichambre sommaire dans laquelle on trouvait un râtelier d'armes d'entrainement en bois, une lourde table entourée de quelques tabourets, et des crochets où pendaient des fers, des colliers et autres chaînes comme ceux que portaient Anéa. Au fond de la pièce, une porte grillée donnait sur le prolongement de la grotte, dans lequel on pouvait déjà voir quelques gladiateurs au regard curieux. Perditia sortit une nouvelle clé d'on ne sait où et délesta la semi-ange de son collier sans prévenir, la regardant droit dans les yeux avec un air de défi. Elle lui saisit ensuite le poignet et l'embarqua vers la porte du fond sans ménagement. Au moment où ses doigts s'étaient posés sur elle, Anéa avait pu sentir une raideur musculaire, aussi soudaine que douloureuse, remonter jusqu'à son coude. La doctore ne lui laisserait aucune opportunité.

Quand elle entreprit de déverrouiller la porte, les hommes qui se trouvaient au-delà se reculèrent à bonne distance comme des chats sauvages. Comparés aux deux femmes qui la franchirent, pourtant, la plupart étaient de vrais mastodontes.
Cette pièce constituait les quartiers des gladiateurs. Très spacieuse, et bien éclairée par des torches scellées dans les murs, il y régnait malgré les quelques puits d'aération une chaleur pesante que les odeurs mêlées de mâles ne rendaient pas plus supportable. Les murs étaient truffés de renfoncements qui servaient de couchettes à certains, alors que d'autres jouissaient du confort d'un lit militaire rudimentaire. On trouvait ça et là des pots de chambre en bois, mais globalement, l'organisation était inexistante et les couchages étaient placés de façon disparate. Dans le coin à droite de l'entrée, une couverture avait été fixée en hauteur à la manière d'un hamac. Il s'agissait de leur sanctuaire, leur lieu de vie, et ici on les laissait faire comme ils l'entendaient. Malgré les dizaines de regards qui s'étaient braqués sur elle, tous ceux qui se risquaient à examiner Anéa de haut en bas ne faisaient même pas mine de s'arrêter sur ses courbes. Et ça n'arriverait pas tant que Perditia n'aurait pas remonté l'escalier. Cette dernière fit avancer la nouvelle devant elle.

"Trouve-toi un couchage. Évite de te faire des ennemis. Et vous autres, rappelez-vous que vous n'avez pas besoin de votre queue pour tenir votre épée!"

Sur ces mots, elle sortit et referma derrière elle. Certains des hommes se détendirent et entamèrent les présentations, les autres retournèrent à leurs occupations. La tête d'Ignaël émergea du hamac avec des yeux plissés, comme si l'agitation l'avait reveillé.

"Oh, une femme. Elles restent pas longtemps, les femmes."

Et sa tête disparut à nouveau derrière le revers de la couverture.
Au fond, tout au fond, une petite partie de la pièce était aménagée en une sorte de cellule. A l'intérieur, un guerrier massif évoluait dans ce qui semblait être sa propre chambre. Son lit était plus grand, plus confortable, et il disposait d'un baquet pour faire sa toilette. On aurait pu croire à un traitement de faveur, si ce n'était qu'en plus de l'isolement, il portait une chevillère rattachée au mur du fond par une longue chaine qui lui permettrait, au grand maximum, de faire un pas au-dehors si on lui ouvrait la porte. Ce dernier, qui habituellement ignorait copieusement tout ce qui se passait à l'extérieur et ne parlait jamais à personne, faisait les cent pas derrière les barreaux comme un fauve en cage -ce qui était quasiment le cas- et fixait Anéa sans ciller.

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Les contrées du Chaos / Re : I know you want me...
« le: jeudi 20 décembre 2018, 02:51:25 »
Perditia arpentait les couloirs d'un pas vif, ses talons claquaient sur le dallage dans une mesure impitoyable. Elle imposait sa cadence de marche et n'hésitait pas à tirer d'un coup sec sur la chaîne si Anéa faisait mine de ralentir. C'était sa façon de repérer les tire-au-flanc et les forte têtes. Les esclaves devaient aller à son rythme. Elle avait beau être elle aussi une esclave, elle se tenait souvent à l'autre bout de la laisse, et c'était une information qu'il valait mieux comprendre vite. C'est seulement une fois arrivées devant les portes de la salle à manger qu'elle livra quelques instructions, d'un ton à la fois clair et autoritaire.

"Tu te places à trois pas de la tablée. Tiens-toi droite. Pas de salutations, tu te tais à moins qu'on te pose une question. Pas de geste brusque. Rappelle-toi que tu es mieux ici que dans le trou à merde d'où Dominus t'a tirée."

Sur ce, elle poussa l'un des battants de la porte et précéda la semi-ange, marchant avec une soudaine révérence, s'avançant pour rejoindre un point d'ancrage à même le sol auquel elle attacha l’extrémité de la chaîne. Elle fit un signe de la main pour indiquer à la nouvelle venue où se placer, alors qu'elle-même s'en allait se placer dos au mur sans jamais croiser le regard de qui que ce soit.
Anéa se retrouvait donc à trois pas de la table à laquelle siégeaient Tadeus, sa femme et son fils. Si Titus manifestait un certain enthousiasme, comme à chaque fois qu'on lui présentait un nouveau guerrier, Tadeus ne laissait transparaître aucune émotion. Après un bref regard, comme pour vérifier que ses consignes avaient été respectées, il reprit son dîner comme si de rien n'était, interrompant d'un geste de la main son fils qui l'assaillait déjà de questions à son propos.

Alera, quant à elle, jetait vers la championne de Berzyl un regard glacial et inquisiteur. Les traits tirés elle la fixait sans mot dire depuis déjà un petit moment lorsqu'elle leva deux doigts, faisant signe à Lexa, une autre esclave qui se tenait statique derrière elle. Elle glissa à sa suivante quelques mots à l'oreille, et cette dernière de s'exécuter sur le champ. Lexa contourna la table et se mit à inspecter Anéa sous tous les angles comme s'il s'agissait d'un colis piégé. Méfiante, elle gardait une main à proximité de sa dague, prête à dégainer au moindre geste suspect. Une fois son examen terminé, elle s'en revint auprès de la maîtresse de maison et lui murmura son verdict avant de s'en retourner dans le coin d'ombre d'où elle avait émergé. Le jugement d'Alera s'abattit enfin comme un couperet:

"Je ne l'approuve pas."

Cette sentence jeta un froid dans toute la pièce, et les esclaves mal à l'aise, s'ils n'étaient en mesure de réagir, ajustèrent discrètement leur posture pour sembler plus convenables. Tadeus interrompit son repas et posa ses couverts au bord de l'assiette. Il croisa ses bras noueux tout en s'adossant à son siège, mais conserva un air neutre et demeura parfaitement silencieux. Son regard se posait à nouveau sur la furie, mais son attention était toute à son épouse. L'attitude du maître de maison l'encouragea à poursuivre:

"Monseigneur, ce Berzyl était un imbécile. Ce n'est pas une gladiatrice que tu as amené, c'est une meurtrière. Je peux lire dans ses yeux qu'elle mourra bien avant de se soumettre."

A ces mots, le sourire enjoué de Titus s'évanouit, et il chercha à déchiffrer l'expression énigmatique de son père. Alera comprenait rapidement que son époux, loin d'être totalement idiot, s'était déjà rendu compte de ça. Et s'il avait persisté dans son idée d'en faire une gladiatrice, c'était qu'il avait probablement une idée en tête. Sous les regards de sa femme et son fils, le laniste finit par révéler un sourire amusé. Il finit par prendre la parole à son tour:

"Soyons clairs Anéa: je n'ai pas l'intention de te garder longtemps. Mais ça dépend de toi. Ta vie m'importe peu et je peux en dire autant de ta chasse au démon."

Il claqua des doigts et la désigna du doigt. Aussitôt un robuste gaillard disparut dans la pièce adjacente et revint avec une écuelle pleine d'un ragoût fumant qu'il tendit à la semi-ange. Le tout ressemblait à un gruau de viandes et de céréales assez laid, mais dégageait une odeur assez agréable, et restait meilleur que ce qu'on servait dans les réfectoires de l'armée ashnardienne. Une cuillère en bois était enfoncée vulgairement dans la ration.

"Tu veux ta liberté? C'est simple: Berzyl n'en restera pas là, et quand le moment viendra, tu me serviras d'atout. Quand bien même, je ne le laisserai pas cette vermine m'humilier impunément et je laverai l'affront fait à ma maison. En attendant, toi, tu dois te montrer digne des sables de l'arène. On va te remettre d'aplomb et tu combattras pour moi. Reste en vie, tâche à l'avenir d'être moins pitoyable. Mange."

25
Prélude / Re : Général Stormbreaker (Yulia)
« le: mardi 06 novembre 2018, 00:27:10 »
Bienvenue à vous, mon général. Puissiez-vous servir comme il se doit les couleurs de notre noble Empereur.

26
Prélude / Re : Thenros, Dieu à temps partiel. [Validey]
« le: vendredi 14 août 2015, 20:00:45 »
Il s'agit aussi du premier type à avoir parlé avec son personnage, et qui a donc lancé cette mode, il faut le dire, très mal imitée. Voilà voilà.

très mal imitée. Voilà voilà.

très mal imitée.

... Nan j'tenais juste à dire ça.

27
Prélude / Re : Thenros, Dieu à temps partiel. (Cata)
« le: vendredi 14 août 2015, 14:27:58 »
Haaan, Taranis!

Je suis plus le seul ici à avoir un Dieu celte o/

Bienvenue!

28
Le vétéran avait été piqué au vif par les explications de Samara. Il s'était rattaché toute sa vie à une ligne de conduite humble et irréprochable, et voilà qu'on disait de lui qu'il n'était venu que pour parader. Il attendit patiemment que la parole lui revienne, et fusilla du regard l'archimage quand elle lui demanda s'il avait des questions:

"Oui, une seule. Savez-vous pourquoi le terme de mage de bataille existe? Parce qu'on ne laisse pas le premier sorcier venu parader avec ses tours de passe-passe sur un champ de bataille. Là où je veux en venir, c'est qu'il y a une différence fondamentale entre ceux qui ont vu leurs camarades tomber à leurs côtés, et ceux qui en dressent récits et statistiques. Nous ne sommes pas de la même catégorie. S'il y a quelqu'un qui est ici dans un but politique, il s'agit sans doute de vous."


Il n'était pas certain de ce dernier point car les intrigues politiques lui étaient souvent réexpliquées par sa femme, mais son regard d'acier et la fermeté de sa voix lui permettaient de cacher son doute et sa présomption. Il se leva de son siège pour la dominer de sa stature, mais ne lui adressa pas un regard, se tournant plutôt vers ses hommes, ses esclaves.

"Avant que la mission ne démarre vraiment, gardez à l'esprit que je suis chargé de votre sécurité et de votre survie, pas de votre confort. Ignaël, Cato, Marick! Entamez les préparatifs, nourriture, bandages, et torches. Nous partirons au plus vite."




Il y avait une chose très importante à savoir sur Tom-le-Grizzly. Quiconque connaissait son nom ou sa réputation avait forcément quelque chose à se reprocher. Parmi les assassins, on trouvait ceux qui ne laissaient aucune trace et tuaient discrètement, ceux qui pouvaient vous tuer en pleine foule sans se faire attraper, et ceux qui, comme Tom, faisaient nombre de dommages collatéraux mais ne laissait jamais aucun témoin s'en sortir en vie. La légende raconte qu'une de ses missions s'était envenimée un soir, et qu'au petit matin la ville entière était vide de toute vie humaine. Quiconque engageait Tom était prêt à sacrifier plusieurs vies pour être certain que le travail serait fait. De ce fait ses prix étaient des plus abordables.
L'on disait de lui qu'il avait été abandonné enfant, et élevé par une famille de grands ours. Lorsque des chasseurs tuèrent sa famille au début de son adolescence, Tom aurait mystérieusement reçu en lui l'âme de son défunt père adoptif, et avait massacré les assaillants de ses mains nues. Une confrérie d'assassins l'avait ensuite trouvé et accueilli en son sein, et il y avait trouvé une nouvelle famille.

Il était en train de somnoler dans une vieille maison en bordure de la ville quand l'arrivée d'un intrus le tira de sa torpeur et éveilla tous ses sens. L'aubergiste du Saumon Edenté, un des contacts de la confrérie.

"Tom? On m'a dit que Clavius était en ville, il t'attendra à l'endroit habituel. Il n'a pas donné plus d'indications, alors tu devrais y aller."


Tom ne fit qu'émettre un grondement mécontent, qui suffit à expliquer qu'il avait compris, qu'il irait sans trop de motivation, et que son interlocuteur devait s'en aller avant qu'il ne lui fasse payer de l'avoir réveillé. Le colosse n'aimait pas vraiment Clavius, à vrai dire. C'était pourtant lui qui l'avait aiguillé vers la confrérie, mais leur rapport avec cette dernière était foncièrement différent. Clavius était détaché, solitaire et fermé, comme si son allégeance était ailleurs. Tom ne le considérait pas comme un ennemi, mais il savait qu'il n'hésiterait pas un instant à le tuer si c'était nécessaire. Il quitta la maisonnette et arpenta les rues les moins pratiquées pour rejoindre le point de rendez-vous.

29
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: samedi 16 août 2014, 21:42:40 »
J'avoue que je commence à apprécier de moins en moins les adaptations cinématographiques des productions marvel. Je n'ai absolument pas été convaincu par Man of Steal et j'ai un peu peur des futurs projets d'adaptation.

Sauf que Superman n'est pas de Marvel, mais de DC Comics, comme Batman. Et les Watchmen.

21h43

30
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: mardi 15 avril 2014, 14:39:19 »
- Ari' Lynastill!

- Ari' Lynastill!
Ari' Lynastill!
Ari' Lynastill!
- Ari Lynastiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiill!

Mais c'est Lystanill ou Lynastill, merde?

ARRÊTE DE TRIPOTER MON CERVEAU COMME CA!

14h41

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