Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Lie serait assurément une recrue de poids, talentueuse et motivée. Sa passion était palpable, et très exquise. Elle léchait sa queue avec envie, et, en retour, Fanis déplaçait son buste de haut en bas, ondulant de plus en plus rapidement et de plus en plus profondément en elle. Elles ne parlaient que peu, maintenant, communiquant surtout avec les mouvements du corps.  Fanis léchait son sexe, atteignant son clitoris, titillant régulièrement ce dernier, ses mains caressant les jambes de la femme. Le temps continuait à doucement défiler, tandis que le plaisir, lui, croissait.

Comme pour la motiver davantage, Lie alla jusqu’à donner une série de claques sur ses fesses, faisant frémir Fanis. Des frissons traversèrent le corps de l’Amazone, qui appréciait ce traitement, et filait délicatement, de haut en bas, et d’avant en arrière, bien décidée à sentir au mieux sa queue s’enfoncer dans la bouche de la femme.

« Hmmmm... Haaaa... »

On pouvait entendre de multiples bruits de succion, tandis que l’Amazone continuait à l’honorer. Le temps filait donc, et, sous ce rythme, Fanis finit par sentir ses muscles se contracter, et esquissa un profond soupir. Elle serra les lèvres, avant de gémir encore. Son corps se crispa encore une fois, des soupirs supplémentaires fusèrent... Et, ensuite, ce fut au tour de son sperme. Dans un profond soupir, Fanis se vida dans la bouche de la rouquine, accélérant pendant quelques secondes ses coups de reins, la baisant sèchement, inondant sa bouche de sa crème, avant d’émettre un long soupir.

« O-Ouuii, haaaa... Voilà... »

Soulagée, Fanis respirait longuement, et se redressa au bout de plusieurs secondes, avant d’adresser à Lie un sourire mielleux.

« Tu... Tu as réussi le test, ma chérie... Tu vas pouvoir entrer dans la Horde, avec ma bénédiction. »

Et ça, mine de rien, c’était un magnifique cadeau.

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Les terres sauvages / Re : à l'aventure compagnons ! [PV Amazone]
« le: lundi 06 février 2017, 00:57:51 »
Visiblement, les trois femmes étaient arrivées bien après la fête. Difficile de comprendre ce qui s’était passé ici. Un affrontement entre Ashnardiens et Orcs ? Mais où étaient passés les nains ? Fanis et Astrid suivaient Apogée à travers les coursives de la ville naine. Fidèle à leur habitude, les nains construisaient d’immenses structures, s’en servant, non seulement pour abriter leurs forts, mais aussi leurs villes. Les villes naines étaient ainsi des forteresses à part entier, abritant une succession impressionnante de bâtiments, de couloirs, de ponts suspendus, le tout s’articulant autour du donjon central. C’était d’ailleurs là-bas que les femmes se rendirent. Ici et là, il y avait de multiples signes témoignant de l’intensité de la bataille, comme des barricades improvisées faites sur les rues, amoncellement de fauteuils, de meubles renversés et étalés pour former des constructions de fortune.

« Ça a bataillé sévère… »

La garnison impériale située ici avait visiblement dû combattre un redoutable ennemi. Des Orcs ? Possible.. Mais Karaz’hor pouvait aussi abriter encore plus chose. L’ennemi, en tout cas, était venu de l’extérieur, et les défenses s’étaient focalisées autour du donjon central, qui se trouvait au centre de la ville, reliée à cette dernière par une série de six ponts surplombant la cité. L’ensemble était majestueux, et témoignait de tout le savoir-faire architectural des nains. Depuis les tunnels dans la montagne, on ne faisait que contourner l’immensité de la ville, sans se douter de ce que les nains avaient bâti ici. L’accès aux mines de Karaz’hor se faisait certainement depuis le donjon, et, depuis les ponts, on pouvait voir que les ponts s’enfonçaient dans les profondeurs de la région, probablement le long des mines.

Il y avait de quoi en avoir le vertige, et le trio rejoignit le centre de la ville. Elles grimpèrent dans le donjon central, et arrivèrent devant une immense pièce, évoquant une ancienne salle de manger, au vu des longues tables en bois qui se dressaient ici et là.

« La salle de vie… Les mineurs devaient manger ici. »

Fanis et Astrid observèrent davantage les lieux, car elles notèrent rapidement d’étranges choses sur le sol. Les Ashnardiens morts semblaient s’être battus contre des créatures doitées d’épaisses griffes, mais qui émanaient de l’intérieur du fort. La position des corps, leur regroupement près de la porte d’entrée… Astrid constata rapidement qu’il y avait, le long de la porte, d’épais barreaux en bois, qui avaient servi à condamner la porte, mais qui avaient, entretemps, été découpées.

« Ça venait de l’intérieur… »

Le mystère continuait à rester entier, mais des éléments de réponse commençaient à venir. Quelque chose avait impitoyablement massacré les Ashnardiens. Apogée poursuivit ensuite sa marche. Une fois la salle de banquet traversée, le trio se rapprocha de la salle du trône, avec le sentiment persistant qu’elles étaient suivies. Sans grande surprise, la salle de trône abritait plusieurs reliques, ainsi que de nouveaux cadavres dans les couloirs. Apogée s’empara d’un puissant marteau de guerre, tandis que les deux Amazones observèrent la couronne du Roi, sertie de pierres précieuses.

Apogée semblait vouloir le marteau, et Astrid, elle, attrapa la couronne. Néanmoins, il était peu probable que le trésor de Karaz’hor se résume à un marteau de guerre et à une couronne, aussi impressionnants soit ces deux joyaux. Alors que Fanis et Astrid commençaient à se demander ce qu’elles allaient faire, des bruits de pas se firent entendre… Ainsi que des grondements, et des grognements bestiaux.

« On n’est pas seules… commenta Fanis.
 -  Les bruits viennent de la salle de banquet. »

Rebrousser chemin, ou s’enfoncer dans les entrailles du château ? Fanis et Astrid hésitaient.

« Les Ashnardiens à l’intérieur de ce donjon ont affronté une menace qui venait des entrailles… Probablement des mines.
 -  Si on s’enfonce, et qu’on tombe sur d’autres ennemis, nous n’aurons aucun point de repli. »

Mieux valait, avant de se lancer dans une exploration à l’aveuglette, sécuriser leurs arrières. Astrid rebroussa donc chemin, traversant le couloir, et l’escalier, qui ramenaient vers la salle de banquet. Leur présence avait attiré un monstre, et, quand les deux femmes rejoignirent la salle de banquet, elles ne tardèrent pas à voir ledit monstre, qui reniflait leur odeur, et avançait lentement sur le sol, créature massive, comprenant de longues griffes.

En reconnaissant le monstre, Fanis serra les dents.

« Et merde…
 -  Je comprends maintenant ce qui a pu mettre en pièce les soldats ashnardiens… »

Une créature des plus redoutables se dressait en effet devant elle.

Un massif Écorcheur !

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Les contrées du Chaos / Re : Soeur de foudre à en devenir (ft Les Amazones)
« le: lundi 06 février 2017, 00:45:11 »
Lie et Fanis allaient continuer à se faire l’amour, car c’était ce qu’elles voulaient faire. Pour la jeune Amazone, c’était le meilleur moyen de s’intégrer à la Horde qu’elle souhaitait rejoindre, cette communauté qui était prête à l’accepter, pour peu qu’elle se montre à la hauteur... Ce dont Fanis, en réalité, ne doutait maintenant guère. Elle se dressait au-dessus du corps de Lie, et descendait lentement, de manière à permettre à la Celkhane de bouger la tête, afin d’être à la bonne position pour prendre sa verge. Son membre se glissa dans les lèvres de la femme, et sa langue fila sur l’intimité de la femme, ses mains caressant ses hanches.

« Hmmm... »

Un long soupir de plaisir s’échappa de ses lèvres, tandis qu’elle se mettait à remuer de haut en bas, filant dans le corps de la jeune femme. Lie soupirait contre elle, et l’Amazone filait d’avant en arrière, ondulant dans la bouche de la jeune femme. Elle cherchait à enfoncer son membre le plus loin possible, mais veillait aussi à prendre son temps, à ne pas la pénétrer trop rapidement, de manière à lui permettre de s’habituer à ce mandrin. Elle, de son côté, fourra sa langue dans sa chatte, cherchant, non seulement son sexe, mais surtout son clitoris, qu’elle lécha en se concentrant dessus, avec le talent et la dextérité légendaire des Amazones.

Sa langue remuait dessus, encore et encore, la titillant sans hésitation, continuant à déclencher du plaisir dans le corps de la jeune femme. Elle sentait le corps de Lie se tortiller sous elle, remuant en harmonie avec le plaisir qu’elle ressentait en ce moment. Pour elle, seul le plaisir comptait en ce moment. L’Amazone commençait à sentir sa queue grossir et durcir sous les bruits de succion de la jeune femme, et continua à jouer avec son sexe.

« Haaaa... O-Ouiii, hmmm... »

Fanis exprimait tout son plaisir, gémissant et soupirant, pendant que Lie continuait à la sucer. Elle sentait la mouille de la femme, et s’aida rapidement de ses doigts, cherchant, sans nul doute, à la pousser vers l’orgasme...

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: mercredi 11 janvier 2017, 07:13:25 »
Le séjour au sein du « Terminus » fut une réussite pour elles, et marqua, à sa mesure, toutes les Amazones. Clara avait trouvé une excellente partenaire, et Sélène vit bien, au sourire qu’elle fit à Maven, et à leur étreinte, que Clara était peut-être partie avec une surprise dans son ventre. Après tout, si Sélène n’avait pas le droit d’avoir plus qu’une seule fille, cette règle ne s’imposait évidemment pas pour les autres Amazones, et, après leur séjour à Tetsihéane, elles allaient avoir besoin de repos. Mythilène et Léda, quant à elles, semblaient s’être intimement rapprochées, et, quand elles partirent, Léda offrit à Bauda de longs baisers en public, achevant ainsi de convaincre même les plus indécis, le jeune Wyrd venant à rougir comme une tomate.

Pour leur dernière fois, Ariman avait remis son armure complète, et salua Sélène, en lui disant que ce n’était pas un adieu, mais un au revoir. Sélène ne put que sourire, en ressentant, à sa grande surprise, une sorte de pincement au cœur, comme si l’idée de se séparer de lui allait... Lui manquer.

*Et, ma foi, c’est exactement ça... Qui aurait cru que cet homme me marquerait autant que ça ?*

Ils s’embrassèrent une dernière fois, Sélène fermant les yeux en soupirant, puis Ariman se retourna.

« À une prochaine fois, alors... »

Sélène n’était pas non plus une grande spécialiste des adieux. Elle ne pleura pas, mais fit un geste qui, à sa manière, était sans doute encore plus significatif : elle lui sourit. Difficile de dire si jamais elle reverrait Ariman, et si l’homme serait toujours sain d’esprit, ou consumé par le Chaos... Mais, quoi qu’il en soit, l’homme retourna dans son vaisseau. Les moteurs sifflèrent, puis la navette s’envola lentement, avant de disparaître, les Amazones assistant à son départ... Jusqu’à ne plus voir que les nuages.

Les Amazones restèrent ensuite là pendant quelques instants, perdues dans leurs pensées... Puis Sélène se rappela à la réalité, et s’avança vers le village.

« Allons-y, mes sœurs. Il est temps de rentrer à la maison. »

Les Moires avaient été vaincues, Tetsihéane avait été sauvée, après des siècles et des siècles d’une corruption lente et forte. Le marais renaîtrait de ses cendres, l’Arbre-Cœur fleurirait à nouveau.

Alors, Sélène avait toutes les raisons du monde d’espérer pour Ariman. Au-delà du reste, c’était bien de cela qu’il s’agissait.

L’espoir.




FIN

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: lundi 09 janvier 2017, 01:08:20 »
Terrible. À lui seul, ce mot suffisait à résumer l’intensité des ébats que Sélène avait eu avec Ariman. Un diable d’amant, infatigable, force de la nature, qui lui avait déboîté le corps en la pénétrant rudement. Il était la preuve de l’existence de la virilité masculine. Le puissant amant s’était enfoncé en elle, la prenant férocement, avec une frénésie incroyable, et, maintenant, Sélène reprenait son souffle. Elle avait été baisée avec l’impression qu’un mammouth la labourait, et, en sueur, avait enchaîné les orgasmes, hurlant à s’en casser la voix. De fait, quand Ariman avait fini, et que Sélène avait repris le contrôle de son corps, elle éternuait, la voix cassée, et le corps en lambeaux. De grosses gouttes de sueur roulaient le long de sa peau. Haletant sur place, la jeune Amazone reprenait des forces, et ce fut bien Ariman qui la souleva, de manière à la coller contre lui.

Papillonnant des yeux, Sélène gémit encore, essayant de retrouver le contrôle, de revenir à elle, et de pouvoir se calmer. Elle soupira, et l’embrassa doucement dans le creux du cou, puis se laissa rouler sur le côté. Plusieurs des pieds soutenant le lit s’étaient rompus, et ce dernier était maintenant posé à même le sol. Elle observa le plafond, sans rien dire, respirant encore lourdement.

« Par la Déesse, ça a été… Magnifique, Ariman… »

Tout simplement magnifique, en effet. L’Obliterator ne lui avait rien épargné, mais elle n’avait pas oublié sa question.

Savoir s’ils allaient se revoir, c’était là une sacrée question… Elle se retourna lentement, se mettant sur le flanc, et posa sa main sur le torse de l’homme, caressant doucement sa peau.

« Honnêtement, je ne peux pas y répondre, Ariman. Terra est ma patrie, et la Déesse ne compte pas encore m’envoyer ailleurs. Je dois rester auprès de mon peuple. Toi… Toi, tu voyages dans les étoiles. »

Et il était effectivement un funambule, qui risquait à chaque moment de tomber. Toutefois, Sélène avait encore des choses à dire, et réussit à se redresser. Son dos émit plusieurs séries de craquements, signe de sa fatigue physique, et elle sourit à nouveau, en le regardant.

« Nous sommes tous des funambules, Ariman. Le Chaos et la Lumière ne sont que des allégories de nos choix. Ce sont les êtres vivants qui ont créé le Chaos. On a beau dire tout ce qu’on veut, en définitive, nous sommes responsables de nos propres choix. N’oublie jamais qui tu es au fond de toi, Ariman, et, quand nous nous reverrons, nous ne croiserons pas le fer. »

Elle parlait d’une voix affaiblie, mais avec, toujours, cette allure altière, ce ton princier, et ce regard déterminé, bleu acéré, rempli d’assurance.

« Sache bien que mon cœur saignerait à l’idée de devoir affronter quelqu’un qui a été, non seulement un ami et un camarade… Mais aussi un amant. »

Sélène soupira encore, avant de conclure :

« Tu as les moyens de résister au Chaos, Ariman, je le sais. J’ai foi en toi, maintenant. »

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: mercredi 04 janvier 2017, 22:33:15 »
Sélène ignorait que ses sœurs étaient, elles aussi, en train de s’envoyer en l’air d’un bout à l’autre du « Terminus ». Mais, après tout ce qu’elles avaient vécu, le sexe apparaissait, non seulement comme une récompense, mais aussi comme un moyen de décompresser, et de repartir ensuite sur des choses plus normales. Ce n’était en effet pas tous les jours que Sélène en venait à sauver le monde... Ni à se faire prendre par un tel homme. Dieu, quel colosse ! Par la Déesse, elle sentait sa verge lui labourer le corps, s’enfouissant en elle, déboîtant son utérus. Il avait une force insoupçonnée, une vigueur exceptionnelle, qui la mettait à bout... Elle, la Princesse des Amazones ! C’était tout simplement incroyable ! Elle se laissait prendre par lui, encore et encore, sans relâche, Ariman continuant à la prendre. Le corps de Sélène dansait sur le sien, en harmonie avec Ariman, et ses gémissements et ses cris inondaient toute la pièce.

Elle dansait sur lui, quand, brusquement, l’Obliterator se redressa, et la repoussa. Le dos de Sélène heurta la rebord du lit, et elle sentit ensuite ce dernier la retourner, posant ensuite ses grosses mains sur ses hanches, la soulevant, la forçant à se mettre à quatre pattes. Le corps de Sélène, débordant de son fluide intime, se redressa. Elle aimait sentir les grosses mains de l’homme sur son corps, sentir sa puissante virilité l’étreindre, ses muscles saillants se frotter à elle... Et sa queue, tendue, trempée de sa mouille, qui tapa contre sa croupe.

« Tu... A-Ariman, j-je... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

La Princesse avait tenté de lui dire qu’il n’y avait aucun risque qu’elle tombe enceinte, dans la mesure où elle prenait un élixir amazone permettant, à la manière des pilules contraceptives tekhanes, d’éviter de tomber enceinte sans le vouloir. Las, elle n’eut guère le temps de dire grand-chose, car, assoiffé, Ariman enfonça sa verge contre sa porte arrière. Le phallus la heurta, et Sélène, très naturellement, hurla, crispant ses mains sur le lit, ployant le corps sous cette vague de douleur et de puissance qui la traversa, avant de s’appuyer sur ses bras, de bander ses muscles, et de tenir le choc.

Aussi grosse soit-elle, la queue d’Ariman devait forcer le passage, et, comme les parois anales de Sélène n’avaient pas été lubrifiées, l’exercice étant d’autant plus difficile... Et douloureux.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Quelle force, quelle force ! Par la Déesse, elle avait le sentiment qu’une épée s’enfonçait dans sa chair !

Ses hurlements résonnaient furieusement dans la chambre, témoignant de l’immense et incommensurable plaisir qu’elle ressentait en ce moment.

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: jeudi 29 décembre 2016, 01:37:23 »
Sélène était littéralement partie à l’assaut du corps du colosse, et goûta à son épais mandrin. Elle poussa des hurlements féroces, qu’on put entendre à travers tout le vaisseau, tout son corps semblant comme entrer en transe.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Oui, Ariman avait une virilité impressionnante, une queue massive et juteuse, un sexe qui ne demandait qu’à la prendre, et c’était bien avec un grand plaisir que Sélène goûtait à ce membre. La femme avait agi rapidement, comme à son habitude. Le sexe devenait plutôt vite intense avec Sélène, et, pour la calmer, il fallait que ce soit sa mère qui intervienne. Le fait est que, chronologiquement parlant, Sélène était restée vierge assez longtemps, par rapport aux autres Amazones. Elle avait ainsi eu une dose de frustration latente, et n’avait eu l’occasion de la laisser s’exprimer qu’à l’occasion d’un voyage diplomatique avec la Princesse de Sylvandell, Alice Korvander. Un voyage qui avait été intéressant à plus d’un titre, car, outre forger une alliance entre la Horde et Sylvandell, Sélène et Andromaque avaient aussi fait l’amour intensivement avec la Princesse. De fait, la première fois de Sélène avait eu lieu avec Alice. Et, quand Sélène couchait avec sa mère, Andromaque la canalisait, lui faisait prendre son temps pour bien faire l’amour. Seule, Sélène se déchaînait.

Ici, c’était exactement le cas. Son corps ondulait le long de l’épaisse hampe de chair de son amant, et elle gémissait, faisant craquer le lit. Les mains d’Ariman se crispèrent sur ses hanches, et elle couina encore, ayant rapidement un premier orgasme, ses parois intimes se dilatant progressivement. Ce n’était néanmoins pas assez pour son puissant et vigoureux mâle, qui crispa ses mains sur ses cuisses, et donna un coup sec. Les yeux de Sélène s’écarquillèrent alors, et elle redressa la tête, en sentant une épaisse pointe de douleur la traverser.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! A-AAARIMAAAAAAN, HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Ses hurlements gagnèrent subitement en intensité, et elle remua plus fougueusement encore, faisant craquer le lit, en dansant sur sa verge, s’empalant furieusement dessus, la recouvrant de sa mouille...

23
Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: samedi 24 décembre 2016, 08:22:14 »

Couchée sur le lit, la Princesse sentait autant la force que la fougue de son amant. Le diable d’Ariman venait de la clouer au lit, et fourrait rageusement sa langue dans son sexe. C’était un grand lit, confortable, qui se mit rapidement à craquer sous leurs poids. Les fesses de Sélène avaient malencontreusement heurté un objet (la fameuse télécommande d’Ariman), qu’elle repoussa rapidement, tout en soupirant et en gémissant. Elle laissa l’homme agir ainsi pendant quelques minutes, ce dernier enfonçant goulûment sa langue. Elle glissait en elle, s’immisçant dans les tréfonds de sa chair, remuant fougueusement sa langue, encore et encore.

« Haaaa... Ariman... ! »

Il s’avéra rapidement que la frustration d’Ariman était également partagée par Sélène. L’aventure à Tetsihéane avait développé son adrénaline, sa combativité, et elle voyait ici un moyen très efficace d’épancher sa soif, et ce d’autant plus qu’elle était avec un amant particulièrement vigoureux. L’Obliterator avait envie de profiter de son corps, et Sélène, elle, en voulait plus... Ce qui l’amena rapidement à réagir.

Bandant ses muscles, Sélène enroula ses cuisses autour du cou de l’homme, et le retourna alors, inversant les rôles par cette prise de combat. Ariman se retrouva couchée sur le dos, et Sélène se mit à califourchon sur lui, sourire vorace et conquérant sur les lèvres. Elle posa sa main sur le torse de l’homme, sentant son énergie, sa puissance, ce souffle puissant qui pulsait dans la poitrine de son amant. Elle sourit donc, lueur victorieuse dans ses yeux, puis se pencha en arrière, sentant contre ses fesses le vit de son amant.

« Et si on passait directement aux choses sérieuses, hum ? Je dois t’admettre être... Plutôt affamée en ce moment. »

Sélène esquissa un nouveau sourire, puis se redressa, et se laissa ensuite tomber, agrippant d’une main la puissante verge de l’homme. Et, s’en servant comme d’un point d’ancrage, elle s’empala dessus, sentant ce le membre heurter la frontière de son sexe, tapant dessus, avant de forcer progressivement le passage. Au contact de cette épaisse queue, Sélène émit un nouveau gémissement de plaisir et de douleur, et commença ensuite à coulisser le long de vit, s’appuyant avec ses genoux sur le lit, s’en servant pour se hisser d’avant en arrière, accompagnant ainsi les mouvements de bassin d’Ariman.

« Hnnnnn... !! »



La rééducation de Clara se passait admirablement vite, et ses jambes décrivaient des mouvements circulaires d’avant en arrière, tandis qu’elle se suspendait à deux barres, s’en servant pour avancer. L’Amazone avait repris bien vite l’usage de ses jambes, et se sentait... Étonnamment bien. C’était la preuve de la légendaire constitution des Amazones, femmes habituées à être blessées, et à devoir se battre. Son corps s’était bien remis, pour le plus grand plaisir de Bure et de l’infirmière veillant sur elle, Maven Skoral. Cette puissante femme géante n’avait pas le carrure d’une infirmière, mais, malgré sa taille massive, elle massait plutôt bien Clara.

Apprendre que les Moires avaient été vaincues, et que toutes ses sœurs allaient bien, n’avaient fait que balayer tous ses doutes. Maintenant, l’archère était apaisée, heureuse de voir qu’elle savaient réussi l’impossible, en terrassant les C’tan, et en repoussant une invasion extraterrestre. Autant dire que cette quête était un formidable succès !

Elle reposa ses pieds sur le sol, sautant à terre, et entendit soudain les haut-parleurs grésiller. Relevant la tête, elle fronça les sourcils, surprise, avant de sourire en entendant les gémissements de Sélène :

« Ouuuiii... Ouuuuiiii... HAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Maven fit un commentaire, non sans regarder Clara, avec une petite lueur dans le regard qui la fit tiquer. Clara hocha la tête, et se déplaça à son tour. Elle ne portait pas sa tenue de combat, mais une tenue de patiente, une longue chemise qu’elle détacha alors, dans le dos de Maven, qui avait à nouveau regardé devant elle. La puissante femme put néanmoins entendre le glissement de la chemise médicale sur le sol, et, quand elle se retourna, ce fut pour voir que Clara était toute nue, exhibant fièrement ses magnifiques pectoraux, ses hanches, sa lourde poitrine.

On pouvait ainsi voir combien Clara était une femme belle, une guerrière aux hanches puissantes, qui regarda Maven avec assurance, avant de lui sourire doucement.

« Je sens que mon corps va bien, mais... Je crois qu’un examen médical complet très poussé de toi permettra enfin de s’assurer que j’aie récupéré toutes mes capacités... »



« Leurs connaissances sont impressionnantes...
 -  Cet Ariman est vraiment un individu fascinant, confirma Mythilène, je n’aurais jamais cru qu’un agent du Chaos puisse être aussi érudit. Mais, après tout, c’est peut-être là les raisons de sa capacité à lutter contre la corruption du Chaos. »

Mythilène consultait de multiples essais, se concentrant surtout sur la magie. Cette dernière n’était pas l’apanage de Terra, et elle avait ainsi pu commencer à voir qu’il existait beaucoup de races, au-delà de Terra, manipulant également la magie. Pour les guider, un jeune page timide les accompagnait, Bauda. Il ne disait pas grand-chose, et bégayait fréquemment, peinant à articuler trois mots. Mythilène et Léda parlaient donc entre elles, quand les haut-parleurs se mirent à crachoter.

Levant la tête, Mythilène sourit en voyant que Sélène avait retrouvé son vitalité... Puis elle et Léda perçurent alors quelque chose émanant de Bauda. Mythilène sourit silencieusement.

« Un problème, Bauda ? Tu m’as l’air... Très rouge... »

De la main, elle utilisa un sortilège, et le livre que le jeune Bauda avait attrapé se souleva brusquement, et s’envola comme par enchantement, atterrissant à côté de Mythilène. Devant la vue de sa verge, Mythilène sourit encore, tout comme Léda.

« Je ne savais pas que l’étude de livres était... Aussi stimulante, gloussait Léda.
 -  Oui... Ou alors, c’est la voix mélodieuse de notre Princesse qui perturbe le jeune homme... »

Les doigts de Mythilène continuèrent à creuser des sillons dans l’air, et elle usa alors de sa magie, venant comprimer l’air autour de la verge du jeune homme, et commença ainsi à le masturber, le mettant encore plus mal à l’aise.



Il n’y avait pas que la bibliothèque du « Terminus » qui était bien fournie, l’armurerie comprenait également un grand-nombre d’armes. Si Cynna s’intéressait beaucoup aux fusils et aux modificateurs d’armes à greffer sur la sienne, Naora, elle, s’était rapprochée des drones, et des robots. Elle les examinait silencieusement, avec l’œil d’une experte et d’une femme passionnée. Les deux femmes se faisaient largement plaisir ici.

« C’est une sacrée collection...
 -  Je vais pouvoir sensiblement améliorer mes drones ici. Ariman est bien équipé.
 -  Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! »

Ravie, Cynna était en train de succomber devant son fétichisme des armes. Elle avait beau être une femme, elle était typiquement du genre à préférer ces ateliers remplis de crasses, de cambouis, d’armes portées par des corps musclés, que de se pavaner dans des palais faits de broderie et de soie.

La voix de plaisir de Sélène réveilla l’excitation des créatures bestiales et aliens qui les entouraient, et les deux femmes ne purent que sourire en les voyant se rapprochant. La main de Cynna caresse la tête reptilienne d’un homme-lézard, avant de partager un baiser avec lui.

« Ouais... On va s’éclater, hmm... !! »

24
Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: samedi 17 décembre 2016, 23:02:08 »
Elle vit l’homme retirer son armure, et ce dernier se concentra, pour faire disparaître autant de morceaux d’armure que possible. Sa chair calcinée et rapiécée sous sa forme d’Obliterator sembla même s’améliorer, et, sous les yeux surpris de Sélène, elle vit un épais colosse se dresser face à elle, sorte d’Hercule futuriste et cybernétique. Nu, Ariman s’était recourbé sur le sol, et de la fumée s’échappait légèrement de son corps, là où il avait retiré les pièces d’armure. Sélène ne savait pas trop comment tout ça était possible... Mais elle pensa à autre chose. Ariman se redressa devant elle, silhouette massive et monolithique, exhibant une verge musculeuse, à la hauteur de son corps d’athlète ancestral. Elle sourit alors, tandis que l’homme lui fit un drôle de compliment, la comparant aux « vierges de sang de Khorne ». Le fait est que Sélène était très attachée à certaines traditions de la Horde, notamment celles relatives à l’honneur et à la fierté des Amazones. La règle ancestrale disait qu’une Amazone ne pouvait coucher qu’avec un homme ayant réussi à la battre. Certes, Ariman et elle ne s’étaient pas vraiment battus, mais... Eh bien, Sélène estimait quand même qu’il avait mérité ce droit. Sans lui, les Amazones n’auraient jamais pu réussir les épreuves de Tetsihéane. Et puis, au-delà même de cette question, il y avait aussi le fait de l’attraction personnelle. Ariman était un puissant guerrier, valeureux, qui luttait contre la part de noirceur en lui. Tout ceci le rendait extrêmement sympathique à ses yeux, et elle sentait le désir croître davantage. Beaucoup d’Amazones étaient lesbiennes, mais pas Sélène, qui sourit ensuite.

Ses pas la rapprochèrent de l’homme, et elle posa ses mains sur son torse, appuyant dessus, éprouvant la dureté et l’épaisseur de ses muscles. Pour porter son armure, il valait mieux avoir des épaules très épaisses, et, sur ce point, Ariman était vraiment bien garni. Elle lui sourit donc, en remontant ses mains le long de son torse.

« C’est flatteur, j’ignore si je pourrais tenir une telle réputation. Néanmoins, si tu tiens à laisser ta marque dans notre Horde, tu ne pourras pas le faire avec moi. Je suis la Princesse, je n’ai le droit qu’à un seul enfant, qui sera mon héritière. Mais je ne suis pas la seule Amazone présente... Reste à voir si tu seras encore d’attaque après mon passage. »

Elle ne se faisait néanmoins pas trop de soucis là-dessus. Certes, Ariman était blessé, mais c’était aussi le cas pour Sélène. Et puis, il était musclé. Ces biceps-là, ce n’était pas de la gonflette, c’était l’enveloppe d’un individu habitué à se battre, un vrai corps de guerrier. Sélène sourit, et se hissa sur la pointe des pieds, pour avancer sa main sur la nuque de l’homme. Son mandrin caressait ses cuisses, ses seins s’enfonçaient contre le torse musclé du guerrier spatial, et elle bondit alors en hauteur, venant enrouler gracieusement ses jambes autour de sa taille, et plaqua ses lèvres contre les siennes.

« Hmmmm... »

Un baiser, pour commencer... C’était toujours un bon début, non ?

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: lundi 12 décembre 2016, 18:34:57 »
Ce fut Mythilène qui arriva à convaincre Sélène de modifier son projet initial, qui était de partir de Tetsihéane ensemble. Elles étaient blessées, et certaines Amazones avaient encore besoin de repos. De plus, maintenant que le marais avait été libéré des Moires, Dangaboor allait recevoir de multiples renforts, et les futurs missionnaires et croisés de l’Ordre Immaculé qui allaient venir risquaient d’être moins tolérants que Dangaboor à l’égard de la Horde des Amazones. Têtue, Sélène finit néanmoins par se laisser convaincre, les autres Amazones venant soutenir Mythilène. Cynna et Naora y voyaient surtout l’excellente opportunité de se rapprocher du « Terminus » et des impressionnantes technologiques que le vaisseau-cargo d’Ariman transportait. Sélène finit donc par se laisser convaincre, et s’entretint une ultime fois avec Dangaboor.

« Il est préférable que vous partiez avec Ariman, acquiesça Dangaboor, autour d’une chope de bière. Dans mon rapport, j’écris que vous avez été tuées.
 -  Pardon ?!
 -  C’est préférable, croyez-moi. L’Ordre Immaculé est une organisation immense, qui brasse des millions d’hommes, et tous ne sont pas aussi tolérants que moi. C’est mieux pour moi, vous comprenez... Si ces types me demandent pourquoi je n’ai pas mis aux fers des Amazones hérétiques en les attendant... »

Sélène avait fini par hocher la tête, comprenant les inquiétudes de Dangaboor. Il était tout autant préférable que ce soit lui qui siège au sommet du pouvoir, ici. Le guerrier avait vu ce qui se passait dans ce marais, les pouvoirs à l’œuvre. Il fallait un homme avisé pour veiller à ce que le marais se reconstruise, et à chasser les ennemis aux dents longues, qui ne manqueront pas de venir ici. Le marais était sauvé, pour l’heure, et Sélène avait, pour le coup, toute confiance en les capacités de Dangaboor à protéger ces lieux.

Leur ultime conversation dura bien une demi-heure, et Dangaboor leur assura que les Amazones seraient toujours les bienvenues ici, tout en lui en confiant davantage sur ses plans. Il voulait repeupler le marais, et trouver des elfes et des druides pour veiller sur l’Arbre-Cœur.

« Même si je pense que ce sont eux qui viendront à moi... Ces arbres sont très spéciaux. Maintenant que nous l’avons détruit, les elfes ont dû le sentir. Je n’ai nulle envie de me heurter à eux, ils sont plus compétents que nous en ce qui concerne les forces naturelles. »

Sélène était également d’accord avec cette assertion. Dangaboor, lui, voulait réinstaurer la foi en ces lieux désolés, purifier davantage les marais, en éradiquant les zeugles qui étaient encore dissimulés dans les profondeurs du bourbier.

« Et... Qu’allez-vous faire du Kraken, au fait ? demanda soudain Sélène.
 -  Il est mort. Je ne saurais trop vous dire comment. Vous l’avez blessé, certes, mais je pense surtout que la chute des Moires l’a tué. J’ignore comment ces sorcières ont fait pour amener un Kraken dans leur lac, mais ces créatures ne peuvent pas survivre dans l’eau douce. L’explication de mes mages est qu’elles le maintenaient en vie. Et, comme elles sont mortes... Enfin, ça nous fera un garde-manger pour tenir plusieurs mois, au moins. »

Pour Tetsihéane, c’était un nouveau départ. Les deux terminèrent leur conversation en sortant de la tente de commandement, s’approchant du vide, observant, au loin, le marais qui s’étalait. Sélène baissa soudain les yeux, et sourit en voyant un léger champ de fleurs, comprenant plusieurs roses.

« Impressionnant, non ? Ces roses ont poussé peu de temps après la destruction de l’Arbre. J’y vois comme un signe... »

Le cancer qui hantait cette région était parti, oui. Sélène hocha lentement la tête.

« Pour vous et pour ce marais, c’est un nouveau départ. »

Dangaboor acquiesça silencieusement, et une légère bise de vent frais vint ensuite les lécher délicatement, comme si, quelque part, là-haut, ou là-dessous, une force faussement supérieure tenait à les remercier de l’avoir libéré de son éternité de souffrance...

Sélène se retrouva ensuite dans le vaisseau, et suivit Ariman dans ce qui ressemblait à une grande chambre, très élégante. Elle était devant l’Obliterator, et regarda autour d’elle. Ariman avait choisi de les guider dans une chambre assez classique, avec un parquet brillant en bois, un grand lit, des rideaux, et même une cheminée qui crépitait dans un coin, devant un petit coin salon sur lequel il y avait une peau de bête, en l’occurrence un ours.

« Je ne vous savais pas si romantique, Ariman... Vous cachez bien des surprises, sous votre armure... »

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: mercredi 07 décembre 2016, 12:41:24 »
De l’intimité ? Hum... Pourquoi pas... Sélène venait d’une nation où le sexe n’était pas vraiment tabou, et où il était usuel de croiser des couples se faisant l’amour sous une couette, au milieu de la Horde. Mais Sélène pouvait comprendre qu’il soit incongru de s’envoyer en l’air au milieu de soldats occupés à faire des patrouilles, ou à soigner les leurs. Elle-même aurait d’ailleurs pu se reprocher de vouloir faire ça, alors que plusieurs de ses sœurs étaient moribondes. La Princesse avait agi avec impulsivité, et Ariman proposa d’aller dans son vaisseau, tout en proposant de rapatrier directement les Amazones à la Horde.

Cette proposition amena un léger sourire sur les lèvres de Sélène.

« Va pour la première proposition... Mais, pour le reste, je suis venue avec mes sœurs, je repartirai avec elles. Contentons-nous juste de faire ce qui doit être fait. »

La question ne se posait pas vraiment, en réalité. De toute manière, la Horde était toujours en mouvement, Sélène ne savait même pas vraiment où elle se trouvait en ce moment. Elle allait devoir se rendre auprès d’un temple d’Artemis, afin d’en savoir davantage... Et, en chemin, elle ferait sûrement des rencontres, récupérerait des objets, ou participerait à des quêtes. Le voyage n’était pas une simple destination fastidieuse d’un point A à un point B, c’était une fin en soi, une possibilité de mener à bien différentes missions, d’enrichir la Horde, et d’améliorer sa renommée. Sélène n’allait donc pas prendre la voie de la facilité.

Pour l’heure, elle regardait le vaisseau, qui flottait au-dessus du marais. Elle regarda ensuite une dernière fois Ariman, et hocha la tête.

« Allons-y, alors... Je te laisse me guider. »

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: samedi 03 décembre 2016, 21:19:45 »
Au-delà même du fait d’avoir réussi à vaincre les puissantes Moires, voilà peut-être le moment dont Sélène resterait longuement fière : celui d’avoir réussi à clouer Ariman sur place, à lui intimer le silence. Sa proposition tombait comme un cheveu sur la soupe, en réalité, venant de nulle part. Mythilène esquissa un léger sourire en coin. Sélène se revendiquait d’une tradition désuète, qui voulait qu’un homme ne couche avec une Amazone qu’après l’avoir vaincu au combat. Une tradition qui relevait davantage du folklore depuis plusieurs siècles. La réalité, c’était que Sélène voulait coucher avec cet homme pour lui montrer qu’elle le respectait. Les Amazones ne voyaient pas le sexe comme la plupart des autres sociétés, en grande partie parce que leur société à elle, très matriarcale, ne se fondait pas sur l’échelle triptyque des rapports sociaux. Contrairement aux autres sociétés, il n’y avait ainsi pas, entre l’individu et la société, l’étape de la « famille ». Ce schéma avait de multiples conséquences, et, pour l’heure, Ariman, médusé, se mit ensuite à bafouiller.

Il accepta l’offre, tout en expliquant que, dans son état, sa prestation risquait d’être « médiocre », ce qui ne manqua pas d’amener sur Sélène un sourire ravissant, son visage passant de sa dureté naturelle à une sorte de douceur insoupçonnée. Sa main remonta le long de son armure, s’approchant de son visage cramoisi.

« Coucher avec moi n’a jamais entraîné la mort... Ou presque. »

Sourire espiègle, propos mystérieux. Concrètement, elle faisait référence aux fois où des individus malhonnêtes avaient vainement tenté de la violer. Dans ce genre de cas, le sexe, avec une Amazone, devenait rapidement mortel. En attendant, les mains de Sélène continuaient à parcourir le corps de l’homme, glissant sur son armure.

« Malheureusement... Je ne sais pas trop comment votre armure fonctionne... »

Comment était-elle supposée retirer ce truc ? Son armure n’était pas vraiment comme la sienne, en réalité !

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: samedi 03 décembre 2016, 00:43:21 »
Ce fut Mythilène qui informa Sélène et Ariman de l’état des autres Amazones :

  • Cynna se portait bien. Elle avait été l’une des premières à sortir de l’infirmerie, et patrouillait avec les chjevaliers de Dangaboor, sa manière à elle de sortir de sa convalescence ;
  • Naora avait également été blessée pendant l’explosion. Elle avait été soignée, et était également sur pied, mais, contrairement à Cynna, se trouvait pour l’heure dans le « Terminus ». Passionnée par les hautes technologies, elle y trouvait assurément de quoi enrichir son bestiaire technologique, et en profitait donc pour s’informer et s’améliorer ;
  • Léda, elle, participait aux efforts de soin. Il n’y avait pas que les Amazones, mais aussi les hommes de Dangaboor. Le camp abritait de nombreux blessés, et Léda avait mis ses pouvoirs à leur service, travaillant avec les guérisseuses de Dangaboor ;
  • Clara, quant à elle, était la plus durement touchée. Elle allait bénéficier sous peu d’une opération visant à ce qu’elle récupère ses jambes.



En résumé, le combat avait fait son lot de blessées, et c’était presque un miracle, en réalité, si aucune Amazone n’avait été tuée. Sélène écouta ensuite Mythilène lui répéter ce qu’Ariman avait dit, à savoir qu’il était impératif de ne laisser aucune trace de la technologie profane qui avait été utilisée ici. Sur ce point, Sélène était d’accord. Un tel artefact était effectivement bien trop dangereux pour être laissé entre les mains des mortels.

« Oui... Mais je pense qu’on peut se permettre de sourire, nous avons sauvé le monde, après tout... Nous tous... Alors, je ne peux guère que vous remercier à nouveau, Ariman. »

Sélène huma encore l’air frais, et croisa les bras.

« Qu’est-ce que vous comptez faire, maintenant ? En théorie, je devrais vous combattre, puisque vous restez un Obliterator... Mais vous m’avez montré que, même sous cette machine, il y a une âme qui existe toujours. »

Décroisant les bras, elle posa sa main sur la poitrine de l’homme, heurtant le métal, froid et dur, de son armure, à l’emplacement approximatif de son cœur. Un fin sourire, un peu triste, arriva ensuite sur les lèvres de la jeune Amazone.

« Vous êtes un funambule, Ariman... Suspendu au-dessus du vide. J’ignore jusqu’à combien de temps vous tiendrez, mais.... Vous devez savoir que vous m’avez sauvé la vie. Quand un homme sauve une Amazone, notre code de l’honneur vous offre la couche. »

Le sujet pouvait paraître incongru, mais Sélène ne rougissait guère, et enchaîna ensuite, avec le même regard déterminé :

« Ne refusez pas la chaleur qui est en vous, Ariman, et sachez que votre feu ne pourra jamais battre éternellement tout seul, il aura besoin de quelqu’un pour l’entretenir. »

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: jeudi 01 décembre 2016, 18:57:48 »
« Dites ce que vous voulez, lui répondit Sélène, d’une voix un peu évasive. Sachez juste que je comprends votre embarras, mais je ne mentirai pas à ma mère. Je lui dirais ce qui s’est passé ici, que nous avons bénéficié de l’aide de l’Ordre Immaculé, et... D’un serviteur du Chaos. »

L’explosion avait été perçue dans le monde entier, et il ne faisait aucun doute qu’Ariman allait devoir éloigner sous peu son vaisseau, car les Tekhanes viendraient voir ce qui s’était passé. L’Obliterator aurait néanmoins le temps de ramasser les quelques débris du Monolithe necron, car, pour la propre survie de Tekhos, il était préférable d’éviter qu’ils n’étudient les artefacts des redoutables Nécrons. La bataille de Tetsihéane était enfin finie, et l’atmosphère malsaine qui pesait sur le marais était partie, de même qu’une majeure partie de la flore. L’incendie qui avait ravagé la forêt s’était propagée pendant plusieurs jours, et le camp avait été bâti à l’extérieur, sur l’un des plateaux entourant le marais.

Sélène se redressa lentement, et sortit hors de son lit, puis de la tente. Elle avisa le vaisseau d’Ariman, le « Terminus[/u]#, flottant au-dessus du camp, où des guérisseurs et des médecins de l’Ordre continuaient à s’affairer. Devant elle, Sélène fut néanmoins interloquée par le spectacle qui s’offrait à ses yeux.

« Mais... Que s’est-il passé ?
 -  L’incendie, je vous l’ai dit... »

Tetsihéane était là, mais n’était plus qu’une immense terre brûlée.

« Mes patrouilles continuent encore à explorer ce marais. Après l’incendie, les servants du Chaos ont fui dans les groupes, totalement désemparés. Nous avons fait de magnifiques prises, et il en va de même pour les monstres. Cette forêt était totalement souillée par la présence des Moires. Elle est détruite, mais elle renaîtra de ses cendres. L’Arbre-Cœur va refleurir.
 -  Ce qui prendra sûrement des siècles...
 -  Au mieux, oui. »

Une nouvelle forêt verrait le jour, plus belle et plus resplendissante. Sélène hocha la tête, et rendit visite aux autres Amazones. Clara était plongée dans un coma magique, tandis que ses jambes avaient été récupérées. Le temps que les machines de Bure soient prêtes, elle était ainsi entreposée. Il y avait aussi Cynna, qui avait été grièvement brûlée. Bure l’avait emmené à bord de son vaisseau, et entreprenait de reconstruire sa peau à l’aide de sa technologie très avancée.

« Alors, vous allez retourner auprès de la Horde ?
 -  Nous avons accompli notre mission, répondit-elle sobrement.
 -  Je vois... » acquiesça lentement l’homme.

La Princesse huma l’air ambiant, puis se retourna vers lui.

« Et vous ? Votre prochain pas ? »

Dangaboor haussa les épaules.

« L’Ordre Immaculé voudra sûrement pacifier davantage cette région, et y installer un lieu saint, afin de s’assurer que le Chaos ne refleurisse pas. Je pense que je vais m’installer ici, et peut-être devenir un seigneur local. Après tout, les Von Everec ne sont plus là pour régenter cette zone, et, pour ma part, ce combat m’a laissé des séquelles. »

Reconstruire cette région allait sûrement l’occuper, et Sélène ne doutait pas qu’il aurait encore des menaces à affronter.

« Et où est Ariman ?
 -  En compagnie de Mythilène, près des restes de l’Arbre-Cœur... »

Sélène le remercia, et prit congé. Elle avait encore des bandages et des pansements, mais marchait droit. Sur son passage, de multiples guerriers la saluèrent, frappant leur buste de la main. Ils savaient, eux, ce qui s’étaient passés. Ils savaient que c’était Sélène qui avait tenu à bout de bras le Halo. Elle avait brandi ce cristal d’énergie pure quand le Monolithe avait tiré dessus, déclenchant une réaction en chaîne. Le Halo avait été détruit, ou était disparu. C’était sans doute mieux, car une telle force devait rester hors-de-portée des hommes.

La Princesse ne leur répondit que par de brefs regards, tout en grimpant le chemin menant à la montagne de l’Arbre. Il ne restait plus que de la pelouse brûlée. L’arbre tout entier avait disparu, mais une bise fraîche vint caresser son visage. Ariman était bel et bien là, inspectant visiblement, en compagnie de Mythilène, l’ancienne pyramide faite par les Moires, et qui avait également volé en éclats.

« SÉLÈNE !! » s’exclama  Mythilène.

Les deux femmes vinrent naturellement s’enlacer, et la Princesse tourna ensuite son regard vers Ariman... Et lui sourit même.

« Nous vous devons beaucoup, Ariman. Indiscutablement, vous avez été indispensables dans ce combat. Avez-vous pu récupérer le corps de Zaqiel ? »

Mythilène secoua négativement la tête. Zaqiel avait tout simplement disparu. Réduite ne poussière... Ou partie ailleurs pour panser ses blessures ? La Chamane aurait espéré trouver ici des éléments de réponse, mais l’explosion du Halo avait tout emporté, faisant disparaître la moindre trace possible.

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Les terres sauvages / Re : Le temple du bourbier [Ariman, les Amazones]
« le: mardi 22 novembre 2016, 23:53:27 »
C’était logique. Les Moires contrôlaient cette forêt, sa faune et sa flore, car elles avaient pris racine dans l’Arbre-Coeur. Ces arbres légendaires étaient vénérés par les elfes et par les druides, car ils disposaient de profonds pouvoirs magiques. Ils protégeaient les forêts où ils étaient, et permettaient d’avoir des fées, des dryades, ou même des Alraunes. Les C’tan avaient perverti cet arbre. Mythilène n’avait aucun remords à le brûler, car elle savait que l’arbre repousserait. Oh, il lui faudrait sûrement des siècles, si ce n’est des millénaires, pour repousser, mais Tetsihéane était trop contaminée pour faire autre chose que la raser totalement. Zaqiel tirait sa puissance de l’arbre, et Mythilène s’y attaquait donc, lançant de multiples boules de feu.

L’arbre brûlait, et Zaqiel, incapable de stopper Les Amazones, se heurtait à Dangaboor. Alors qu’elle s’élançait en effet vers elles, le paladin envoya, dpeuis la paume de sa main, une onde de lumière qui frappa l’hideuse créature, l’envoyant rebondir sur le sol, puis se précipita vers elle, abattant sa lame magique, découpant une partie des tentacules de Zaqiel, qui réagit  en le fouettant avec les autres, l’envoyant heurter douloureusement le sol.

« Mais meurs donc, misérable !! »

Sélène, de son côté, voyait tout le marais se transformer en un immense incendie, tandis que le Monolithe les recouvrait totalement. Elle vit une porte s’ouvrir lentement, en forme de sphère, une intense lumière verdâtre en émanant.

*On dirait... Un canon. Ils vont tirer avec ce machin, et nous pulvériser !*

Était-ce donc ainsi que les choses allaient finir ? Moribond, Ariman lui offrit une ultime chance, en générant un canon, dont le principe était, apparemment, de téléporter cet immense vaisseau ailleurs. Sélène hocha la tête, et se précipita sur le canon, puis le tint à deux mains, un genou plié, et visa. Elle sentait l’arme vibrer entre ses mains, prête à tirer un coup mortel, en ciblant la porte cylindrique qui venait de s’ouvrir. La femme appuya alors sur la gâchette, et un tir fusa du canon...

...Et, au même moment, les tentacules de Zaqiel s’agrippèrent à Dangaboor, et le balancèrent. Sélène vit son corps apparaître, et se recevoir le canon.

« NON !! »

Dans un hurlement de douleur, Dangaboor se volatilisa instantanément, et le Monolithe était toujours là, continuant à charger son tir.

« C’EST FINI !! MOURREZ, ET LAISSEZ-MOI RENAÎTRE !! HAHAHAHAHAHA !! »

L’air commençait à se saturer  d’énergie, pendant que le Monolithe armait son tir. Il ne restait maintenant plus que quelques secondes avant que le tir ne frappe la zone, provoquant une explosion cataclysmique qui détruirait toute forme de vie à des kilomètres à la ronde...

Le temps semblait se suspendre. Zaqiel, blessée, rigolait de joie, et ne fit pas attention. Sélène avait vu, à travers ses tentacules, ceux qui avaient été tranchés par Dangaboor, le reflet d’un cristal étincelant, et agrippa à nouveau le canon, puis envoya un grappin. Comme Ariman l’avait fait pour saisir la clef, elle, elle visa directement les entrailles de Zaqiel, et, quand le grappin agrippa, à travers les tentacules, le Halo, la C’tan glapit sur place. Sélène rétracta ensuite le grappin, et le Halo apparut alors, s’extrayant de la carcasse du monstre.

« NNOOOOOOOOOOOOOOOOONNN... RENDS-MOI ÇA, SALOPE !! »

Le vrombissement émanant du Monolithe s’arrêta brusquement.

Les tentacules de Zaqiel fusaient vers Sélène.

Elle relâcha le canon, et tendit ses mains vers le Halo, en forme de cristal lumineux.

Depuis le Monolithe, un tir fusa, un rayon vert mortel.

Le rayon heurta le Halo, en même temps que les mains de Sélène et les tentacules de Zaqiel.

Tout le reste fut noyé dans une explosion surpuissante, dont on perçut les secousses jusqu’à Nexus même.

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