Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Huntress

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Huntress

Pages: 1 [2] 3 4 ... 11
16
Les alentours de la ville / Re : Tic tac, justiciers [Huntress]
« le: dimanche 01 juillet 2012, 15:25:02 »
Dark...

Huntress ne put s'empêcher de pouffer un très court instant, moqueuse. Elle posa un index sur ses lèvres pulpeuses, comme si c'était le signe qu'elle reprenait son sérieux aussi vite qu'elle l'avait perdu. Si tant est qu'avec son costume, Hana pouvait être sérieuse... En tout cas, elle lui laissa prendre son menton entre les mains, et sourit, comme souvent, pour retenir une remarque, bien que cela lui brula les lèvres de rétorquer : "Te passer sur le corps pour avoir la ville ? Quand tu veux." mais non. N'étaient-ils pas en danger, après tout , Et puis, il faut dire qu'elle se régala en lui collant la main au cul. Et Dark lui rendit la politesse.

- Sympa, le costume. 
- Le tien n'es pas top, mais j'aime bien ce qu'il y a en dessous. Ne repose pas ta main sur moi, où tu devras finir notre petite soirée le cul à l'air.

Elle regarda son costume, et eut une moue :

- Tu as raison, le costume est dans un sale état. Pour ce qu'il y a en dessous, faudra le mériter, beau brun. Mais je connais un chouette coin où, toi et moi...

Elle laisse sa phrase en suspens, quand elle sort. Ha, elle aime jouer avec le feu, et elle ne s'y est jamais brulé. Et c'est bien pour ça qu'elle continue, d'ailleurs. Huntress, par habitude, marche en roulant des hanches, et s'arrêta brusquement lorsqu'une porte s'ouvre devant eux, pour révéler le comité d'accueil. Hana se dit qu'un peu d'action ne lui fera pas de mal... Au moral, parce que son corps, lui, proteste sévèrement alors qu'elle ne fait que lever son arbalète à bout de bras. Dark, lui, est déjà parti à l'assaut des troupes, et la jeune femme préfère jouer, dans un premier temps, la prudence. Un carreau part se ficher dans l'omoplate d'un premier homme, et elle doit ajuster son tir la seconde fois pour ne pas rater sa cible, cette fois, quand sa deuxième flèche part se ficher dans l'oeil d'un sous fifre. Et non, elle, elle ne fait pas dans la dentelle.

Cependant, l'arbalète se révèle trop handicapante, et Hana n'est pas assez rapide, compte tenu de son état physique actuel. Rapidement, l'arme regagne sa place dans son dos, sous sa cape en lambeaux, et elle dégaine le poignard près de sa hanche. La lame est épaisse, et pourtant, on devine que le tranchant est bien affuté. De tout façon, il suffit de voir comment elle tranche avec aisance dans la chair pour voir quelle arme de mort elle tient dans la main. Hana les considère comme des dommages collatéraux, et rien de plus. Vraiment, elle ne va pas perdre de temps à faire du sentiment. Très vite, d'ailleurs, la colère qu'elle éprouve contre la rouquine, et Monsieur, la font frapper plus fort.

Elle n'a pourtant que cinq cadavres trois quart à son actif quand Dark lui crie quelque chose. Le compteur s'arrondit quand elle achève le mec, qu'elle comprend ce qu'on lui dit, et qu'elle voit ceux qui tentent de les enfermer là où ils sont, jusqu'à la fin du jeu. La blague !! Hana jure en italien - oui, rien de tel pour préserver une identité secrète que de donner tant d'indices sur la personne que l'on est ! - et échange son couteau contre son magnum. Elle tire sur un premier homme, encore visible, tout en marchant, évitant le cadavre lancé par son coéquipier. Non, elle ne peut pas courir - putain, tu DOIS courir, Hana ! - mais à l'image de l'autre héros, elle attrape un sous fifre venu lui faire la peau, et après un effort anodin à première vue - Oooh, mon dos, mon dos, mon dos, mes bras, mes bras, mes bras !! - elle l'envoie s'écraser contre la lourde porte. Si cela n'arrête pas les deux hommes derrière, au moins, elle gagna les quelques précieuses secondes dont elle avait besoin pour franchir l'espace, assommer, puis tuer les deux blaireaux qui voulaient les enfermer.

Une bonne chose de faite.

Huntress s'accorda une courte pause avant de repasser la tête dans la pièce précédente. Les cadavres qui empêcheraient la fermeture de la porte furent dégagés, alors qu'elle interpela Dark :

- Hey, beau brun ! Je t'assure que ce serait plus drôle de venir mater mon cul plutôt que de t'amuser avec eux !

Huntress fit signe à Dark, son sourire souligné par la goupille qu'elle mordillait, montrant la grenade qu'elle tenait. Autant profiter d'une porte pour les faire péter tous en même temps. Hana se dit qu'elle préférait se débarrasser d'un coup de la marmaille, et économiser leurs forces pour plus tard. Qui sait ce qu'ils allaient rencontrer ensuite ?

La grenade fut dégoupillée, et jetée dans la mêlée. Un baiser en l'air, et elle se tenait prête à refermer la porte dès que son coéquipier aurait franchi la porte. Il allait la franchir, hein ?

17
Les alentours de la ville / Re : [PV] Nous avons un ami en commun, hum ?
« le: dimanche 01 juillet 2012, 15:24:30 »

Le petit dealer - un petit nouveau - est franchement mauvais. Il faudra vraiment que Hana le fasse virer. Définitivement. Le gamin ignore être suivi, ne prend aucune précaution. Maudite bleusaille. Huntress se posa au coin d'un immeuble, se dissimule dans les ombres pour observer ce qui se passe.

Qui est cette femme à la mèche blanche, hum ? Et que veut-elle à son minable petit dealer ? Elle n'a pas l'air camée, donc ça ne doit pas être une cliente. Faisant fi de la lumière qui explosa subitement au dessus des deux protagonistes, Hana se laissa davantage impressionnée par la petite boule lumineuse que Miss Mèche Blanche venait de faire apparaître. Oh, une personne avec des pouvoirs ? Hana sut qu'elle devrait se montrer davantage prudente, alors... Hum, les mutants, elle n'aimait pas trop ça. Ca défrayait la chronique américaine, et jusqu'à présent, elle n'en avait rencontré qu'un, plutôt charmeur, au point qu'elle l'en avait épousé à Vegas. Celle ci, par contre, semblait plus dangereuse que Gambit... Mettons cela sur le compte de l'instinct.

Rapidement, les livreurs de came arrivèrent au point de rendez vous. Ceux là non plus ne se montrèrent pas très futés. Qu'y avait-il de compliqué à comprendre dans l'ordre "Butez le moindre intrus qui se pointe et débarrassez vous du corps" ? Décidément, Hana devrait suggérer à son oncle Dante de faire du ménage dans les effectifs, et de coacher à nouveau certaines personnes.

En tout cas, il était temps d'agir.

- Un peu de calme, messieurs !

Huntress se laissa glisser le long d'un filin, qui se rembobina dans le pistolet grapin qu'elle tenait dans la main gauche. La droite tenait "négligemment" son arbalète, déjà armée, et son doigt était inocemment posé sur la gâchette.

- De quoi avons nous été témoin ? D'un rendez vous galant secret ? Ne faites pas les enfants, rangez vos jouets, hum ?

 - Putain, elles sont deux ! Butons l...

- Oh, ça, il fallait y penser avant.

Tac, tac. Deux carreaux partent se ficher dans les bras de deux des hommes, et Huntress se précipite vers eux pour récupérer ses munitions, histoire de ne pas laisser de trace. Souple, elle bondit sur un troisième homme pour l’assommer. Hey, elle n'était pas là pour tuer du sous fifre, surtout du sous fifre qui serait un jour sous ses ordres !

18
Les alentours de la ville / Re : Tic tac, justiciers [Huntress]
« le: jeudi 28 juin 2012, 14:43:36 »
Huntress tournait très ridiculement sur elle même quand Sentinel entra dans la pièce, et ce petit jeu semblait amuser la chaîne qui ne cessait que depuis peu de se tordre, permettant à Hana de fixer plus de cinq secondes son sauveur.

Et merde... Elle était la demoiselle en détresse. S'en rendre compte lui fit pousser un soupir à fendre l'âme, roulant exagérément des yeux. Ah oui, pardon, elle est censée être heureuse de le voir. Quand il fait référence à la rousse, Huntress daigne enfin prendre la parole.

- Oh, mon héros. Au risque de te décevoir, la rouquine et moi, on est parties sur de mauvaises bases. Je crois que ça ne marchera pas entre elle et moi.

Et si je la retrouve, je lui fais sa fête. Mais qu'importait, car voilà que le beau brun se proposait de la libérer. Charmante attention. Huntress serre un peu la mâchoire, histoire de retenir encore une remarque blasée. Pour le moment, seule la rousse accapare son esprit. Elle était venue pour le blaireau qui pensait lui prendre sa ville, elle reviendrait avec la tête de sa sous fifre. Le nez collé contre le torse de Sentinel Prime, bringuebalant encore selon les torsions de la chaîne, elle peut l'observer - de très près - et se dit qu'une fois l'immeuble en miettes, avec Monsieur et Rouquine dedans, elle se ferait bien un bon bain chaud avec une coupe de champagne - enfin, non, peut-être pas du champagne, elle ne tient pas l'alcool.. De l'eau ? - et que, et bien, un peu de compagnie aussi agréable à regarder serait pas mal.

Mais très vite, ses pensées se tournent vers autre chose, alors que la chaine est détachée du crochet, et qu'enfin, ses pieds retrouvent le sol. Hana inspira, lâcha un long soupir teinté de gémissements, alors qu'elle se défait de la chaine. Putain... Elle avait presque oublié qu'un corps pouvait être aussi douloureux.

- Merci pour... Ooooh...

Elle tente quelques étirements, et ses bras lui font un mal de chien. Sans parler de ses doigts cassés, et des divers bobos infligés par Rouquine. Hana sait qu'elle doit perdre quelques précieuses secondes à remettre un semblant d'ordre dans son physique, histoire de ne pas souffrir le martyre à chaque mouvement. Et elle va avoir besoin d'être au "meilleur" de sa forme. Continuant à étirer progressivement ses bras et ses jambes, elle reprend la parole.

- Je travaille en solo, moi aussi. Mais ouais, je suppose qu'on n'a pas le choix et qu'il va falloir bosser ensemble, beau brun.

Elle le regarde dans les yeux, alors qu'elle prend son matériel et qu'elle range chaque chose à sa place, avec des gestes nés de l'habitude. Un sourire en coin, elle se dit que le héros, dont elle avait déjà entendu parler sans jamais le rencontrer, était le genre de Super Boy en qui on pouvait avoir confiance. Pourtant, il semblait attendre d'elle qu'elle confirme si la confiance pouvait être mutuelle. Autant mettre les points sur les i tout de suite.

- Je sais pas pourquoi t'es là. Pour le fun, elle tira une flèche de son arbalète dans la caméra. "Mais, Monsieur est à moi. Et la rouquine aussi. Cette ville sera mienne, un jour, et je ne compte pas laisser ce blaireau s'y installer. Tant que tu gardes ça en mémoire, on fera une super équipe."

Un clin d'oeil, un baiser en l'air, et elle passe à côté de lui. Huntress poussa même le vice à lui mettre rapidement la main au derrière en passant, murmurant :

- Sympa, le costume.

L'arbalète, armée d'une nouvelle flèche, posée sur son épaule, et voilà que Hana sort de sa prison. Il n'y a plus qu'à attendre le comité d'accueil, oui.

- Tu veux une arme ou tu es doté de supers pouvoirs ?

19
Les alentours de la ville / Re : Tic tac, justiciers [Huntress]
« le: lundi 25 juin 2012, 01:10:45 »

L'heure est grave.

Hana voyait Dante aussi sérieux de manière assez rare, en réalité. L'italien contrôlait toujours tout, du moins en donnait-il l'impression. Et sa nièce était toujours fascinée - même si elle ne l'avouera jamais - par cette assurance qui caractérisait autant le grand blond. Cependant, aujourd'hui, c'était différent. Ses espions avaient ramenés des rumeurs inquiétantes, et fondées, des jours durant. Un homme pensait pouvoir faire concurrence à son empire - pardon, celui de sa fille / nièce - dans sa ville - enfin, plus ou moins... Et cela, Dante ne l'aimait pas vraiment. Pire que cela ? L'homme, sobrement appelé "Monsieur" semblait y parvenir avec une facilité déconcertante. Il fallait agir, après avoir laissé tout cela mariné des jours durant. D'ailleurs, l'Italien fit quelque chose de totalement improbable : il appela le côté japonais de la famille de Hana. Il fallait savoir que seule la jeune fille liait ces deux clans, qui ne s'appréciaient que peu, voir en réalité, pas du tout. Hana Rachele, elle, était plutôt contente de voir ses oncles japonais, en particulier ce Kotaro, grand oncle, qui tenait davantage du gentil papy gâteau. Difficile de croire que cet homme avait été à ce point un monstre, à une époque, et qu'il était toujours très imaginatif en terme de tortures...

Cependant, l'heure était grave. Le temps qu'ils se décident, Hana décida qu'il fallait que quelqu'un s'occupe de ce Monsieur, et de lui signifier qu'ici, il y avait déjà quelqu'un, et que l'air de la côte lui ferait du bien. D'une autre côte que celle de Seikusu, en tout cas. Revêtant son costume violet, son masque, Hana se faisait déjà une joie à l'idée de la merveilleuse soirée qu'elle allait passer, à castagner du vilain, à briser du sbire. Elle allait s'amuser comme une petite folle, et c'est d'ailleurs en riant qu'elle chevaucha sa moto, et qu'elle parcourut - très discrètement, donc - les rues de Seikusu. La soirée allait être bonne, oui.




- Doucement, doucement... Je viens de passer une heure avec une esthéticienne, et elle a eu un mal de chien à me faire de beaux ongles comme ça...

La belle rousse qui lui faisait face lui caressa la joue avec le manche de sa cravache, dans un geste tendre dégoulinant d'ironie. Un nouveau coup partit, évidemment. Huntress ne broncha même pas, et soupira, juste. Aaah, elle était belle, la soirée ! Hana aurait préféré que cette cravache serve à autre chose, tout comme le fouet et autres joujoux du même acabit que tenait la femme. Hunt' avait voulu se mesurer à Superboy, croyant que Monsieur avait, lui aussi, un champion - quoique la justicière masquée n'était pas vraiment à la solde des Ochinoe / Bertinelli officiellement. Car dans la réalité, Dante voulait faire la peau de "la garce en violet", même si elle protégeait ses dealers. Bref, le beau brun se révélait être, finalement, l'autre comité d'accueil pour Monsieur. En fait, ils s'en rendirent surtout compte quand ils tabassèrent, de concert, quelques sbires venus les arrêter. Ce moment purement jouissif fut trop court, évidemment.

- Merde !

Et voilà. La rouquine était passée aux choses sérieuses. Un coup vraiment mal placé, et Hana sentait que l'auriculaire, l'annulaire et le majeur gauches étaient brisés, au pire. Au mieux, simplement douloureux. "Soirée de merde !" Trop vite submergés, Huntress avait fini par rendre les armes, bien malgré elle. Ce qu'elle pouvait détester perdre ! Et là, sa flamboyante geôlière s'en donnait à coeur joie de la tabasser, de lui faire subir mille supplices qui ne lui arrachèrent que des grognements. "Je devrais lui dispenser quelques cours de torture. Quoique mon oncle serait un bien meilleur instructeur..." Les mains attachées dans le dos, suspendue au plafond par une chaine, Huntress pensa à la douloureuse torture des sorcières, dans un autre temps. On les suspendait ainsi jusqu'à ce que les épaules ne lâchent, et que les bras se brisent et se détachent du tronc.

"Tu es d'humeur rose, ce soir, Hana !

Elle eut un léger rire, alors qu'intérieurement, il fallait le dire, elle douillait sérieusement. Et voilà que la belle rouquine change de stratégie. Un baiser, auquel Huntress répond - hey, faut bien se faire plaisir, non ? Et au moins, pendant ce temps, elle oublie qu'elle souffre la mort - avant de se voir gratifier de quelques explications sur son avenir tout proche. Hou là... Un avenir pas très réjouissant. Prenant un petit air malheureux, Hana murmure :

- Donc si j'y reste, on ne se reverra pas ? Oh, ne t'en fait pas : je viendrai te rendre chaque coup, beauté. Et c'est toi qui sera dans cet immeuble, avec ton patron, pour vous envoyer en l'air lors du bouquet final.

Un dernier coup - Putain, j'ai mal... - et voilà Huntress, le costume en lambeau, suspendue au plafond par une chaine comme un vulgaire saucisson, à gémir, à présent qu'il n'y a plus de témoin, de douleur. Oh, elle ne va pas pleurer, il ne faut pas exagérer. Bon, faut déjà se sortir de là. Et, éventuellement, retrouver le beau brun, bien que ça, ce ne soit qu'une option qui dépendra du temps qu'elle mettra à se défaire de ces chaines.

Bon, déjà, tenter de se redresser, pour avoir les pieds au sol. Son dos est trop douloureux, au point que l'effort lui arrache un grognement un peu plus fort, et - merde... - quelques larmes. Bon, après quelques efforts infructueux pour toucher le sol, Hunt' se tortille pour attraper, des doigts de la main droite, un truc pour crocheter le cadenas. Cela lui demanda encore quelques trop longues secondes, avant que ses doigts encore valides ne l'informent que non, il n'y a pas de cadenas.

- Je déteste les rouquines.

Ca, c'est dit, mais ça ne sert pas à grand chose, sur le coup. Hana se tordit le cou pour voir la chaine attachée à un crochet descendre, lui saucissonner les poignets et la moitié des avants bras, et remonter. La boucle est bouclée, et la justicière est dans la merde. Dans un moment de lucidité incroyable, la voilà qu'elle se met à jurer en italien en remuant dans tous les sens, cherchant à savoir qui, de ses bras ou du crochet, sera le plus solide. Merde, pas question d'être la demoiselle en détresse qui se fera sauver !! Le crochet étant trop solide, Hunt' veut tenter autre chose. Faisant fi de sa douleur, elle commença à se balancer, cherchant à atteindre des pieds la table où sa geôlière a posé ses instruments de torture. Histoire de l'attirer au centre de la pièce, se poser dessus, et se défaire de ces foutues chaines.

Ouais, sauf que le temps d'y arriver, enfin, la porte s'ouvre... Et avant même de chercher à savoir qui c'est - persuadée qu'après tout, la rouquine a décidé de garder son joli petit cul intact ou au contraire, d'y remettre une petite couche de jolies zébrures rouges - Hana appuie ses pieds sur le bord de la table fraichement acquise pour la pousser de toutes ses maigres forces qui restent contre la porte pour la refermer brutalement, beuglant un poétique :

- Casse toi, connasse !!

Ha. Elle est bien bête, là. Va falloir jouer à nouveau à la balançoire pour la récupérer, sa table. J'aurai mieux fait de rester chez moi, tiens.

20
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 25 juin 2012, 00:59:24 »
Pardon éè C'est de ma faute, en plus.

Mais je me dépêche, bogosse.


00h59

21
Les alentours de la ville / [PV] Nous avons un ami en commun, hum ?
« le: samedi 23 juin 2012, 22:13:21 »
Hana Rachele Bertinelli Ochinoe s'ennuyait ferme. Droite sur son siège, elle écoutait son oncle Dante déblatérer "tout un tas de conneries" (ce n'était que son avis sur la question) à une autre branche de la famille italienne venue en visite au Japon. Bien qu'impassible, la jeune fille n'en pensait pas moins : et vas y que ça caquette par ci, que ça cause avec les mains par là, que ça hurle, que ça pète plus haut que son postérieur, que ça rit bruyamment... Non, elle ne prend pas part à la réunion de famille, se contente de rester debout, en retrait, à les écouter déblatérer encore et encore, attendant ce moment fabuleux où elle pourra, enfin, rejoindre la piscine pour s'y changer les idées.


Mais, les discussions s'éternisent, bien entendu. Et l'heure du repas vient. Et plutôt que de repas, il est question ici d'un festin improvisé, durant lequel, prise d'un ras le bol qu'elle ne peut plus contenir, Hana finit par s'enfuir. Dans sa chambre, pour y dormir, évidemment. Vous croyez quoi, que parce qu'on a une famille de mafieux, on est forcément une mauvaise fille ? Que nenni ! Hana Ochinoe n'est pas comme ça, et elle n'a qu'une parole.


Huntress, par contre... Elle est plus libre que cela. Il suffit à la jeune femme d'un simple masque pour laisser derrière elle tous ses soucis, ou presque. Elle a besoin d'exercices, de beaucoup d'exercices. Elle pourrait se tuer à s'entraîner à mille acrobaties dans le gymnase, dans le sous sol du manoir Bertinelli, mais... Il n'y a pas de meilleur endroit pour s'amuser que Seikusu. Vraiment. Enfourchant sa moto, partant si vite qu'on ne la remarquera qu'au moment où l'on entendra son bolide vrombir - quand elle sera déjà loin, donc - Huntress est parcourue de frissons dans tout le corps, excitée à l'idée que sa nuit sera bien plus intéressante que la discussion sur sa tante Antionetta et son incontinence toute neuve. Wouhou.


Un instant, Hunt' pense aller sur Terra ; mettre à terre quelques vilains esclavagistes, ramener quelques terranides revendus sur Terre, picoler une bière aussi immonde qu'addictive dans une taverne de Nexus, voire pourquoi pas - car elle se sent d'humeur joyeuse et joueuse - aller se friter une de ces créatures immondes des landes dévastées. Oh oui, la belle brune a un terrible besoin de se défouler. Sa moto fut vite renvoyée à la Hunt' Cave, histoire qu'elle commence à voler d'un point à un autre, s'accrochant aux immeubles de la ville, de sa ville. Qui aurait pu prévoir que, énorme coup de chance ! - quelqu'un allait se décider à s'en prendre à un dealer de la famille Bertinelli ? Un de ses dealers, techniquement ? Le pauvre gosse, un peu défoncé, ne devait même pas avoir remarqué qu'il était suivi ! Et pourtant, la demoiselle que suivait Huntress n'était pas qu'un peu voyante... Pourtant, pas question de gâcher la surprise : il fallait attendre de lui donner tort, pour lui tomber dessus...

22
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: mercredi 09 mai 2012, 22:01:56 »

Ah. Voilà le côté qui ne lui plaît pas. Hana plisse légèrement les yeux, alors que Tyler Raine lui explique la façon dont il procède. Waw, elle n'aurait jamais imaginé qu'il venait chasser en personne, vraiment. Mais outre le respect tout relatif qu'elle a pour cet homme, elle n'aime pas sa façon de dérégler les choses. Le kidnapping, l'esclavage, tout ça lui importe réellement peu. Cependant, chaque personne a une place : les terriennes sur Terre, les terranides sur Terra. Pour Hana, c'est la base de tout, c'est la raison de ses TOC. Donc, si elle comprend parfaitement la facilité, le plaisir et le profit qu'il tire de ses petites parties de chasse sur Terre, elle ne peut pas les accepter. Elle a, franchement, autre chose à faire que de courir après toutes les greluches qu'il va kidnapper, attendre qu'il fasse mumuse avec, qu'il les vende, pour ensuite les ramener au bercail. Non, vraiment : le jeu serait rapidement très lassant, et sans doute épuisant.


Elle réfléchit à un compromis. Parce que, il faut le rappeler, ce n'est pas elle qui s'occupe des affaires et des négociations en temps normal, et ce n'est pas franchement sa tasse de thé. Parlant de thé... Son interlocuteur à l'air bien accroc à cette boisson. Il se ressert, alors qu'Hana n'est qu'à la moitié de cette boisson qui n'est, pour elle, "que de la flotte colorée qui sent plus ou moins bon". Donc ils réfléchissent, chacun de leur côté, il faut le dire. En réalité, Hana observe le moindre des gestes de Law, comme si elle cherchait à le cerner à travers eux. Au moment où elle pense pouvoir proposer quelque chose, Tyler la surprend, en parlant un italien parfait, enchainant avec du japonais, sans éprouver la moindre gêne. Elle ne montre pas sa surprise, ou sa curiosité, mais sa méfiance. S'il y a bien une chose que la jeune fille déteste, c'est la magie, en fait. Parce que cette force là n'est pas contrôlable, à son humble avis. Mais après, la magie, pour ce qu'elle en sait sur le sujet...


Elle finit sa tasse, pose son menton au creux de sa main, le coude sur la table. Elle est légèrement penchée en avant, et sourit :


- Vous ai-je déjà dit que vous étiez incroyable ? Ou devrais-je dire, surprenant ?


Oui, c'était cela, il était surprenant.


- Mais non. Je veux l'ordre, Tyler, pas davantage de chaos : vous détestez notre technologie, je hais davantage la magie de Terra. Ces greluches que vous enlevez, leur place est peut-être aux pieds d'un noble avec une chaîne autour du cou, selon vous. Pour moi, la place d'une fille de la Terre est sur Terre. Votre place, en tant que terranide, est sur Terra. Je me doute bien que votre business est florissant, et rapporte gros, avec des filles déboussolées. Mais vraiment, en toute honnêteté : je ne vais pas passer mon temps à courir après ces filles que vous enlevez pour les ramener chez elles, ici, sur Terre.


Ce fut à son tour de se resservir en thé. Elle fit tourner la tasse trois fois devant elle avant de la porter à ses lèvres. Et bien, cruel dilemme, oui. La question de la magie était claire dans sa tête, elle la refusait en bloc. Il fallait trouver un terrain d'entente sur l'esclavage, à présent. Sauf qu'elle était presque sûre qu'ils n'arriveraient pas à un compromis. Elle but une gorgée de thé, qui lui brula la gorge, mais elle ne broncha pas.


- Dites moi : que se passerait-il si Tyler Raine disparaissait de la surface de Terra ? Vous êtes quelqu'un d'important, et je suppose que quelqu'un va protéger vos affaires en attendant votre retour, pendant que vous vous amusez comme un petit fou à chasser sur Terre. Cependant... Au bout de combien de temps ce fidèle assistant que vous devez posséder finira par venir vous chercher, hum ?


Nouvelle gorgée de thé, et Hana reposa sa tasse. Elle croisa les doigts devant son visage, et y posa le menton.


- De plus, je ne vous ai pas trouvé avec une greluche sur l'épaule... Dois-je supposer que la chasse a été mauvaise, et que je vais faire office de lot de consolation ?


Triste sort pour une divine sauveuse, hein ? Mais Hana ne s'en formaliserait pas des masses. Elle n'imaginait pas qu'elle ne pourrait pas fuir de TYler Raine. Quoique le défi serait intéressant, et lui arracha un léger sourire.

23
Archives / Re : [ANTI-MODO] Venez signer la pétisssssssioooon....
« le: jeudi 19 avril 2012, 00:01:31 »
Kyô-chou, je n'ai jamais caché que Miya = Hunt = d'autres persos encore (suffit de voir ma demande de rp, hein x) )


Et ça n'empêche pas que sous ce compte, ou mon compte modo, je le dis et je le répète : Les modos de ce forum sont barges. Surtout les plus anciens, avec leurs cannes et leurs déambulateurs.... x)

24
Archives / Re : [ANTI-MODO] Venez signer la pétisssssssioooon....
« le: mercredi 18 avril 2012, 23:37:23 »
Comme quoi, ils sont vraiment barges, ces modos... x)

25
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: mercredi 18 avril 2012, 23:10:26 »

Et à son tour d'être un peu surprise par cet éclat de rire soudain. Quoi, se serait-elle trompée sur la personne ? Tout semblait pourtant concorder, vraiment. Le doute est rapidement dissipé, pourtant. Elle n'a pas sous entendu qu'elle connaissait toutes ses identités - qui pourrait le prétendre, de toute manière, hormis lui même ? - elle avait juste sous entendu que ce nom si connu n'était pas forcément le sien... Mais voilà, le doute est balayé : il est bien ce Tyler Raine.


Méchant esclavagiste, mais sacré homme : son discours la séduit quelque peu. Un homme qui aime l'ordre, hum ? Il n'en faut pas plus à Hana. il a prononcé les mots magiques, et elle ne s'est même pas rendue compte que son sourire était revenu. Chaque chose à sa place... Ses lèvres se noient dans sa tasse de thé, laissent passer une longue gorgée de ce liquide brulant, couleur d'ambre. L'homme lui plait, donc, et elle n'a même pas eu à revêtir son costume de Huntress pour se sentir à l'aise devant lui, pour ne pas avoir à jouer le jeu de la gentille demoiselle froide et inaccessible - parce que Dieu, n'importe lequel ou laquelle, sait combien elle peut être mauvaise à ce jeu, en solo ! Ce n'est pas elle qui s'occupe des affaires encore, et la négociation n'est pas forcément son point fort. Que pourrait elle vouloir, exiger de Tyler Raine ?


Elle a des tas d'idées, oui. Mais rien qui ne pourrait réellement la servir, ou servir sa famille. Raine fait dans l'esclavage, le jeu et la drogue. Ce n'est que sur ce dernier point qu'ils pourraient se retrouver concurrents. Après tout, les Ochinoe Bertinelli ne font pas dans la prostitution, car c'est un marché trop bancal, imprévisible, jamais sur. La drogue reste une valeur sure. Les établissements de jeu... C'est quelque chose qu'ils commencent à développer : pour le moment, quelques bars abritent des lieux de jeu pas très légaux, histoire de commencer à avoir des contacts... Hana reposa sa tasse de thé.


- Je ne crois pas en le moindre Dieu, au risque de vous décevoir, Tyler... Mais c'est un sacré coup du destin, ou de vos Dieux, si on s'est rencontrés, oui ! Je dois avouer que la situation est presque amusante : je veux dire, vous, prisonnier ici ? C'est incroyable, de la part d'un homme que je n'ai jamais pu, ne serait-ce, qu'entre apercevoir sur son territoire !


Oh la la, qu'allait-il s'imaginer, après un tel discours : qu'il avait une fan ? Hana reprit sa tasse de thé pour y boire à nouveau. Puis, elle reprit :


- Ce que vous pourriez m'offrir ? Des tas de choses. Hum, voyons voir... Que diriez vous d'un accord ? Je suis une femme qui aime l'ordre, aussi. Chaque chose a sa place, chaque place à sa chose. Croyez moi, c'en est presque obsessionnel chez moi. Alors, disons... Si je vous demandais d'arrêter de vous fournir en esclaves sur Terre, de pauvres proies innocentes choisies au hasard ? Je pourrais en échange, vous faire cadeaux de gens qui me gênent, afin qu'on ne les revoit jamais sur ce plan ci... Quant à la drogue, chacun reste de son côté du portail... Ce serait un bon début, qu'en pensez vous ?


Et, dans un petit sourire :


- Oh, et bien entendu, je serai ravie de pouvoir jouer dans l'un de vos établissements, en votre compagnie.

26
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: mardi 17 avril 2012, 18:49:54 »

Il est des moments où Hana, cette gamine qui se plaît à paraître immature et folle, reste tout à fait impassible. Il y a toujours ce sourire qui étire à peine ses lèvres, et ce regard qui brille. Mais, alors qu'il parle, son cerveau emmagasine les informations. Le flingue ? Aucune crainte à avoir. Elle évitera la balle s'il le faut, dès qu'elle le verra bouger le moindre muscle.


Takeshi... Quel surnom minable, alors qu'elle a en face d'elle celui qu'elle connait sous le nom de TYler Raine. Waw ! Si elle avait pu imaginer que cet homme qui fait frémir la population des bas fonds se retrouvait prisonnier de la Terre, paraître presque fragile et désorienté. Hana pourrait presque le plaindre. Mais n'exagérons rien : il est Tyler Raine, quoi ! Aussi, le sourire quitta ses lèvres pour une moue presque déçue, et l'index de sa main droite vint se poser sur le dessus du canon pour faire baisser l'arme. En vain, au début.


- Je suis déçue, vraiment. Je m'attendais à un véritable défi, à une destination paradisiaque. Je m'imaginais déjà vous renvoyer sur une île ensoleillée, avec plage de sable fin... Et puis, ce n'est pas très gentil de traiter tous les gens de personnes exécrables : votre divine sauveuse fait partie des gens de ce monde que vous détestez. Baissez moi cette arme, s'il vous plait : le thé va être servi. Vous ne voudriez pas vous retrouver avec ma famille sur le dos, Tyler. Je peux pour appeler Tyler ? Ca ne doit pas être votre véritable nom non plus, mais je le préfère à Takeshi.


Nouveau sourire charmant. Elle peut l'aider, oui. Mais, s'il est grisant d'avoir un tel homme à ses pieds (oh, elle exagère, mais l'exagération à du bon pour l'ego, parfois !) la réalité, et ses toc, la rattrape. Il n'est pas à sa place, et elle se ferait une joie de l'envoyer valser dans un portail de sa connaissance, un coup de pied au derrière, pour le renvoyer d'où il vient. Mais... Et c'est là que ça la gêne... Cet homme est esclavagiste. Et ce genre de personne adore importer de la marchandise inédite sur Terra. Et ça, juste ce point là, la dérange tout autant que la présence de ce terranide.


Quelqu'un toque effectivement à la porte, le barman, avec sur le plateau, une théière fumante et deux tasses. Il le pose sur la table basse et s'en va, sans un mot. Hana prend la théière, sert son invité, se sert, ignorant l'arme à nouveau pointée sur elle, sans doute.


- Je connais Nexus, oui. Et j'ai déjà entendu parler de vous. Enfin, je suppose : n'importe qui pourrait se proclamer plus grand parrain de la mafia locale. Ca nous fait un point commun, vous savez ? Bon, dites moi. Maintenant que je sais où vous ramener - et croyez moi, j'aurai vraiment aimé un véritable défi, je sais pas, comme par exemple, "de l'autre côté des landes", ça, ça aurait été marrant... Bon, je me contenterai de Nexus. Bref : j'y gagne quoi ?

27
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: lundi 16 avril 2012, 23:30:32 »

Dire qu'elle lui a donné son vrai nom et qu'il se fiche d'elle. Hana se dit qu'elle devrait se trouver, elle aussi, un autre nom pour quand elle se décide à sortir, et qu'elle cherche à échapper aux gorilles envoyés par l'un ou l'autre côté de sa famille. Elle ne fait pourtant aucune remarque quant à ce faux patronyme. Après tout, on arrive parfois à ne pas distinguer, chez elle, son sang asiatique, ses yeux à peine bridés. Elle ne va pas jeter la pierre à un hypothétique métisse, lui aussi. Elle se contente de répéter :


- Takeshi..."


Un ton pensif, alors qu'elle tente de trouver quel autre nom pourrait mieux lui convenir. Pourtant, impossible de lui déterminer une origine, un nom qu'il porterait comme un gant. Le taxi s'arrête enfin, et elle n'a pas le temps de sortir son portefeuille qu'il paye déjà. Elle descend, simplement, et regarde droit vers l'enseigne du bar. Elle remue doucement la tête, comme si elle était affligée par toutes les lumières qui sortent de l'endroit, avant de renvoyer ses cheveux en arrière, et de se tourner vers "Takeshi". La situation était presque amusante - quoiqu'elle trouvait généralement beaucoup de choses amusantes.


Il était persuadé qu'elle pourrait le ramener chez lui. Et comment ! Son sourire fit frémir ses lèvres. Il ignorait qu'il s'adressait à la plus grande maniaque de l'ordre de cet univers et de l'autre. Alors, elle se contenta de lui indiquer le bar d'un mouvement de la tête et elle s'y dirigea. Au comptoir, elle lança au barman :


- Dites à Dante que je veux la paix. Je rentrerai. Et sers nous, je sais pas... Du thé. Ou ce que tu veux. Je prends le salon, et je ne veux pas que les murs se voient greffés d'oreilles, hum ?"


Un sourire charmant ponctua ces derniers mots. Là dessus, un geste de la main invita Take à la suivre à l'étage - au second, pour être précise - où elle l'invita à s'installer dans une sorte de salon privé, dans un style purement japonais traditionnel. Hana s'assit sur un des coussins, sur les talons, près d'une table basse carrée.


- Alors, votre chez vous, Takeshi... Dites moi comment il est. Je connais pas mal d'endroits, et comme je suis votre sauveuse, l'envoyée divine d'un dieu quelconque, je vais forcément savoir où vous habitez, n'est-ce pas ?


Elle lui adressa un clin d'oeil, et croisa les bras sur la table, attendant sa réponse. Hana attendait un défi. Un endroit qu'elle ne pourrait atteindre.

28
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: mercredi 11 avril 2012, 23:42:56 »

Et elle sourit avec lui, alors qu'elle attend. La réponse de Law fait étirer ses lèvres un peu plus, et ses sourcils se lèvent rapidement, comme pour signifier : "Vraiment ? J'attends". Le moment est exquis, alors qu'au bout de longues secondes, leurs lèvres se collent enfin. Hana ferme les yeux, pour apprécier ce baiser, ce contact alors qu'elle est tout contre lui. Son sourire s'est éteint, alors qu'elle se laisse embrasser par cet illustre inconnu au nom qu'elle ignore encore. Son bras libre, celui qui ne tient pas son sac à main, vient s'enrouler autour de son cou ; sa chute de reins se cambre un peu plus, pour mieux se coller à lui. Son pouce lui caresse la nuque, et sa jambe gauche se relève légèrement.


Oui. Le moment est magique. Et trop court. Le baiser est à peine rompu, pour que dans un souffle qui lui effleure les lèvres, Law ne lui avoue avoir besoin d'elle. Et voilà, la magie est brisée. Hana essaye, vraiment, mais... Mais elle achève le baiser, sépare son visage de celui de son compagnon, et éclate de rire, la tête en arrière. Que ce n'est pas glamour, ou sexy, alors qu'ils restent enlacés. Son fou rire se calme assez vite, alors que le regard brillant de la jeune fille le fixe à nouveau. Et quand elle prend la parole, c'est juste pour signaler :


- Notre taxi est arrivé.


Elle lui prend la main pour l'entraîner, à nouveau, à sa suite, et prendre place dans la voiture. Hana indique rapidement au chauffeur une destination, un bar, avant de se caler confortablement au fond de la banquette, de côté, pour regarder Law de face. Il y a toujours ce sourire aux coins de ses lèvres, qui tremblent, prêtes à éclater d'un nouveau rire. Ce qu'elle ne fera pas, bien évidemment.


- Vous avez besoin de moi... Alors que je suis tombée sur vous par hasard ? Vous auriez besoin de moi, pour la personne que je suis... Vous ne m'auriez pas embrassée comme vous l'avez fait...


Elle aimait à croire qu'elle était importante. Elle l'était, mais elle s'en contrefoutait royalement. Hana préférait largement côtoyer des personnes qui jouaient à ignorer le nom de Bertinelli-Ochinoe. Bien qu'elle ignorât que Law ne savait réellement pas qui elle était. Bref. D'ailleurs, elle préféra le préciser à ce moment là :


- Hana... Je m'appelle Hana. ... Et j'aimerai vraiment savoir la nature de votre problème... Laissez moi tenter de vous aider, autrement qu'en vous embrassant...


Elle tira le bout de la langue à la fin de cette phrase.

29
Les alentours de la ville / Re : So Fucking What !?
« le: mardi 10 avril 2012, 18:37:33 »
Hana aime avoir le contrôle sur ce qui se passe. Par exemple, elle aurait aimé décider du moment où ils allaient quitter ce placard à balais. Non qu'elle comptait y passer très longtemps, juste le temps que les hommes se dispersent, et éventuellement, reprendre une course effrénée. Au lieu de cela, l'inconnu en détresse chamboula son début de plan. Un baiser, et voilà qu'il se volatilise.

Pire : avant même d'en avoir conscience, les lèvres de la belle avaient répondu à ce bref baiser. Seule dans son placard, Hana eut un sourire un peu gêné ; ses lèvres s'entrouvrirent, d'une surprise tardive, et la voilà qui lève les yeux au plafond, se mord la lèvre inférieure et s'appuie à nouveau contre le mur dans son dos. Elle croisa les bras, attendant qu'il ne revienne, mais le temps lui parait bien long. Hana décide de sortir de son placard à balai, et rajuste ses vêtements, en chasse de la poussière imaginaire. Le jeune homme revient à ce moment là, et lui propose de trouver un endroit calme où se poser. Hana fait mine de réfléchir, jusqu'à, de nouveau, lever les yeux au plafond, un sourire amusé sur les lèvres.

- Ce ne sont pas des 'assaillants'. Juste des gardes du corps un peu trop collants.

Oups, venait-elle de dévoiler qu'elle était assez importante pour avoir au moins deux armoires à glace aux basques ?

- Je connais un endroit. Calme, discret. Mais c'est moins marrant, vous ne trouvez pas ? ... Mais puisque vous voulez de la tranquillité, soit, allons y. Je vais nous appeler un taxi...", finit-elle dans un murmure, en dégainant son portable.

Le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule, Hana sort de son sac à main un pansement qu'elle tend à Law, sans même lui proposer de le mettre elle même. Rapidement, elle commande un taxi, et raccroche. Le téléphone glisse directement de son épaule dans son sac, dans un geste maîtrisé.

- Ca ne devrait pas tarder à arriver... En attendant, allez vous me dire en quoi je peux vous aider, ou allez vous de nouveau m'embrasser pour éluder la question ?

Et son sourire laissait sous entendre que les deux options lui convenaient...

30

Hana avait été maltraitée, torturée même par les siens. Cela faisait partie de son entrainement, pour ne pas être intimidée par d'autres clans qui pourraient s'en prendre à elle. Pourtant, ces combats l'avaient vidée de ses forces comme jamais. La fatigue ne la rendait pas inconsciente pour autant, même si elle aurait donné n'importe quoi pour pouvoir s'évanouir / dormir. Pourtant, elle se refusait à se laisser aller, tant qu'elle n'était pas sure de son environnement.

Trop vite, un mouvement se fit sentir. Hana n'eut pas à réfléchir longtemps : l'odeur de mâle de cette pièce devait être à l'image de son propriétaire : lourd et puissant. C'était bien sa veine... Si elle en avait eu la force, et surtout le courage - parce que vue la main qui venait de l'agripper par les cheveux, il en fallait, du courage - Hana aurait sans doute eut un léger rire, entre le mépris, la nervosité, la fatigue, n'importe quoi... Mais un rire qui aurait signifié "C'est d'un cliché !". Mais non, elle ne rit pas, surtout quand elle se retrouva à avoir, contre la joue, ce qu'elle soupçonnait être un sexe... Si un sexe humain pouvait atteindre de telles proportions. La jeune fille n'eut même pas la force de frissonner.

Pourtant, l'homme changea d'avis, visiblement. Puisque la large main, au bout d'un bras démesurément musclé, finit de la soulever. Là, Hana ouvrit à peine un oeil, pour voir le colosse qui la portait, qui la déshabilla sans ménagement. Le coin de ses lèvres se souleva légèrement, dans un sourire à peine visible.

"C'est ça, le champion ? ... Ben heureusement que je suis pas tombée contre lui au combat."

De la fuite pure et simple ? Pas du tout. Juste qu'il fallait être réaliste. Elle avait étalé des mecs trois fois plus gros qu'elle, mais jamais un tel tas de muscles. Oh, qu'elle allait souffrir. Pourtant, la brute finit par la prendre de manière presque délicate dans ses bras, avant de la déposer sur le lit. L'oeil de la jeune fille s'était refermé, attendant la sentence. Au lieu de cela, il parla, d'une voix grave qui vibra dans tout le corps de Hana. Son oeil se rouvrit, et fixa Baralthorn à ses côtés. Qu'importait combien elle était en position de faiblesse. Elle n'allait pas se laisser traiter de "femelle" !

- Mon nom est Huntress. Et je ne rampe pas devant qui que ce soit pour une partie de jambes en l'air. Ce n'est pas parce que je suis vaincue que tu dois me traiter comme moins que rien, brute.

Pages: 1 [2] 3 4 ... 11