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Messages - Dark Talon

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Base Spatiale / Re : La Guerre Technologique [Tryzox - Ludya]
« le: mardi 02 septembre 2014, 01:57:58 »
L’entrée principale du spatioport était surveillée par les ultimes armures assistées appartenant encore aux Arubissiens. Bien qu’elles disposaient d’un système informatique, il était sommaire, fermé sur lui-même, et n’avait donc pas encore été piraté, permettant aux soldats de les utiliser. Ils mitraillaient le parking du spatioport, protégeant ainsi les multiples civils qui s’agglutinaient à l’intérieur du bâtiment. Les armures disposaient d’énormes mitrailleuses, dont les tirs meurtriers pulvérisaient les robots se rapprochant. Leurs armes étaient terriblement redoutables, oscillant entre des tirs extrêmement précis et des sulfateuses assourdissantes, qui avaient transformé ce parking en un cimetière mécanique de circuits imprimés et de morceaux en acier broyés. La petite escouade s’assurait ainsi de maintenir l’accès au spatioport, repoussant les ennemis venant de l’extérieur, espérant que les soldats encore à l’intérieur repousseraient ceux qui avaient choisi de contourner leur escouade.

Les réfugiés continuaient à arriver en hurlant, et les soldats abattirent un Tripod en balançant des missiles sur sa tête, la faisant exploser. Le Tripod s’effondra lentement sur le sol, provoquant de longues fissures et d’épaisses lézardes. Des immeubles s’écroulaient lentement, comme si le sol était en train de pourrir, comme si leurs poutres de soutien s’oxydaient à toute allure. Les civils hurlaient en se pressant... Quand deux énormes faisceaux rouges, immenses et surpuissants, soufflèrent alors le parking. Ils venaient du ciel, et vaporisèrent dans une terrifiante seconde des dizaines de personnes qui poussèrent d’ultimes hurlements d’agonie, se transformant en poussières ou en squelettes carbonisées.. Les soldats levèrent la tête... Et virent une silhouette massive, rouge et bleue, voletant dans le ciel, avec un « S » brodé sur la poitrine.

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ?! »

La créature, une sorte de robot, avait brandi son bras gauche, qui s’était transformé en une espèce de redoutable canon, des yeux rouges meurtriers les ciblant. Les soldats se mirent alors à faire feu, leurs balles frappant le corps de l’homme, des missiles fusant de leurs lance-missiles pour exploser contre la créature, créant une boule de feu dans le ciel.  Ils s’arrêtèrent un peu, se demandant si la cible était morte, et, entre les volutes de poussière se dissipant lentement, la créature apparut à nouveau.

« Les plus forts n’utilisent pas des armes désuètes. »

La créature fit feu, et les rayons jaillirent de son canon, pulvérisant l’entrée du spatioport, explosant le mur extérieur et le hall d’accueil, ravageant les anciens terminaux et mobilier environnant. Les escalators furent soufflés, de même que les mezzanines de l’accueil, le sol fut défoncé par un cratère laissant apparaître des tuyaux de canalisation. Cyborg Superman regarda la zone, jusqu’à ce que son œil cybernétique mentionne qu’il n’y avait plus aucune trace d’activité vivante. Il hocha lentement la tête, et s’avança un peu. Trop de robots avaient été tués par ici, ce qui ne correspondait pas aux prévisions de l’Ordinateur Central. Il y avait ici un candidat intéressant, un candidat que l’Ordinateur Central voulait récupérer. Il avait envoyé son meilleur champion, et Cyborg Superman s’avança lentement dans le spatioport, laissant ses pouvoirs naturels et ses scanners fonctionner. Il cibla ainsi l’ensemble des personnes encore en vie dans le spatioport, puis s’avança rapidement, rejoignant un couloir rempli de réfugiés.

Ils étaient en train de pleurer, de se recroqueviller entre eux, les lèvres serrant leurs enfants, certains les regardant en le suppliant. Il vit un homme se prosterner à genoux devant lui.

« Je... Je vous en supplie, pitié...
 -  Les forts ne prient pas pour le soutien d’autres personnes, et ne dépendent pas d’eux. »

Il gifla l’homme, envoyant son corps s’écraser contre le mur, le crâne brisé sous l’impact. Les autres hurlèrent en vain. Cyborg Superman leva son bras, et balança de nouveaux lasers, si forts qu’ils vaporisèrent le couloir, et sortirent de l’autre côté du spatioport, défonçant tout sur leur passage.

Talon sentit toute la structure trembler, et, alors qu’elle dévalait un escalier menant vers le Quai-05, elle bascula à la renverse, surprise par ce brusque séisme. Elle roula le long des marches de l’escalier, et termina sa course contre un mur.

*Bordel, y se passe quoi encore ?!*

La Sith grogna en se relevant, et s’avança dans le couloir. Des morceaux de plafond tombaient sur le sol, s’écroulant sur le sol. Elle continua à courir, jusqu’à rejoindre le Quai-05, où elle sentait une présence. Surprise, elle revit le mystérieux homme qu’elle avait aperçu dans la rue, et qui essayait de déloger le X-07 de la grue d’amarrage. Avec cette crise, son vaisseau était coincé. Elle vit un morceau du plafond se mettre à pencher, et leva sa main, usant de la Force pour le retenir, et balança le débris sur le sol.

« Merci pour l’aide, jeune homme, je prends la relève. »

La Twi’lek à la peau rouge tendit sa main, et invoqua la Force pour écarter la grue et le container, tout en soulevant le vaisseau, le délogeant des obstacles qui le restreignaient. Dans son dos, elle entendit alors des robots Terminator qui se rapprochaient. Talon déploya son sabre-laser, et le balança dans son dos. L’arme agit comme une espèce de boomerang, tournoyant sur elle-même en décrivant un arc de cercle, décapitant les robots au passage, avant de revenir se loger dans la main de la femme. Elle reposa ensuite le vaisseau sur le sol, et l’ouvrit.

« On fout le camp ! »

Qu’il accepte de la suivre ou pas ne changerait rien au fait qu’elle allait foutre le camp de cette maudite planète. Le spatioport était en train de s’écrouler. Une immense tempête de Force était en train de se rapprocher, mais elle était curieuse... Cette forme lui rappelait un peu ce qu’on avait pu dire sur Dark Vador : un mélange de chair et d’acier. Elle ignorait ce que c’était, mais elle n’avait pas envie de le savoir.

Talon se rua vers la cabine de pilotage de son petit vaisseau. Elle pouvait le piloter toute seule, mais une aide était toujours la bienvenue.

« Aide-moi à le piloter ! Je vais user la Force pour déblayer les décombres ! »

Lentement, le X-07 s’éleva, donnant une vue d’apocalypse. La capitale était en ruines, tous les immeubles brûlant ou s’effondrant sur le sol, tandis que de multiples robots parcouraient la surface de la planète. Talon, elle, usait la Force pour dévier autant que faire se peut les missiles et les tirs lasers qui s’abattaient sur le bouclier du vaisseau. Elle ne pouvait évidemment pas tous les repousser, mais elle faisait de son mieux pour essayer de leur offrir une porte de sortie de cet enfer.

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One Shot / Re : Event Horizon [Talon]
« le: mardi 02 septembre 2014, 01:57:00 »
L’amour électrique... Quand on disait que le sexe véhiculait des émotions sous forme d’intensité électrique, comme des sortes de pulsation corporelle, on utilisait généralement une image, ayant pour fondement le fait que l’organisme était gorgé d’électricité. Il arrivait parfois que cette image trouve des applications pratiques très concrètes... Faire l’amour avec Kaelhula en était le plus bel exemple. Grâce à son bras robotique, quand elle atteignait l’orgasme, un dysfonctionnement qu’elle n’avait jamais réparé (soit parce que ce n’était pas possible, ce dont Talon doutait, soit parce que c’était volontaire) faisait que son bras créait des décharges électriques. Son corps devenait alors une espèce d’épaisse guirlande, et elle électrifiait son ou sa partenaire. Sur le papier, ça semblait effrayant, mais, dans les faits, c’était terriblement agréable. Un argument de poids pour forcer Talon, si solitaire, à faire équipe avec quelqu’un d’autre... Ça, et sa plastique.

Talon avait rencontré Sangwiss les premières semaines ayant suivi son arrivée à la Base Spatiale. Elle ne connaissait alors pas grand-monde, et avait besoin de découvrir l’Univers, ce qui l’avait amené à travailler assez rapidement pour des contrebandiers. Elle s’était retrouvée sous les ordres de Sangwiss dans une mission qui, en apparence, aurait simplement du consister à livrer la marchandise à une planète. En chemin, leur vaisseau avait été tracté par un vaisseau pirate, et ils avaient été arraisonnés. C’est à ce moment que Talon avait cessé d’être une rookie en déployant son sabre-laser, et en offrant un spectacle mémorable. Le résultat de cette expédition avait été une séance de sexe intense avec Kaelhula, et la promesse de la former au maniement des armes de combat. Il fallait bien avouer que voir une Sith se battre avec un sabre-laser était toujours quelque chose de très inspirant et de motivant. Kaelhula s’avérait plutôt douée, et leur formation était surtout à distance, très diluée. Solitaire, Talon revenait rarement à la Base Spatiale, et, quand elle revenait, elle ne voyait pas forcément Kaelhula à chaque fois.

Elle l’extirpa du lit quand son vaisseau, plus grand que le sien, et plus confortable, se rapprocha de leur cible, l’incitant à se relever.

« Le temps est passé vite... Je loue tes qualités d’hôtesse, Kael’. »

Explorer les carcasses de vaisseaux spatiaux semblait être la spécialité de Talon, avec les planètes mortes et les stations spatiales militaires dérivant dans le vide du cosmos. Avec le X-07, elle traquait les Formiens, et cette traque l’avait amené à rencontrer moult endroits abandonnés, dignes d’un film d’horreur trash et sombre qu’on pouvait voir sur les canaux de l’HoloNet. Talon savait que Kaelhula cherchait depuis des années un antique vaisseau spatial légendaire, l’Event Horizon. Il avait été conçu par une société cherchant à révolutionner le voyage spatial, notamment pour permettre aux vaisseaux de se déplacer plus facilement d’une galaxie à l’autre. On disait que l’Event abritait de nombreux trésors, suscitant la convoitise de n’importe quel contrebandier et pirate de l’espace. Le générateur de ce vaisseau, disait-on, était une source énergétique inédite dans l’Univers, qu’on pouvait vendre à prix d’or sur le marché, et, comme tout vaisseau légendaire, l’Event Horizon avait attiré une infinité de légendes sur les « trésors » hypothétiques qu’il abritait. Des fariboles auxquelles Talon ne croyait pas, et, pourtant, quand Kaelhula était venue la voir pour lui en parler, Talon avait accepté.

Sa réputation avait cru au fil des mois, et elle avait reçu bon nombre de demandes pour retrouver l’Event Horizon. Elle n’y accordait généralement qu’une importance modérée. Elle n’avait pas choisi de quitter sa galaxie pour faire fortune, mais pour supprimer les Formiens. Elle ne prenait des primes et des contrats que pour financer cette traque, entretenir son vaisseau et son équipement. Elle avait accepté de suivre Sangwiss car on disait que l’Event avait abrité des laboratoires biogénétiques qui avaient obtenu des avancées significatives sur les Xénomorphes. Et puis, outre cette légende, Talon s’ennuyait un peu à méditer à la Base Spatiale en attendant de trouver des traces d’une Flotte-ruche... De plus, et c’était probablement là l’ultime argument, Kaelhula devenait de plus en plus douée dans le maniement des sabres, et Talon se demandait secrètement si elle n’allait pas en faire une Apprentie. La Force battait en elle, mais Talon n’avait pas le profil d’une formatrice, plutôt celui d’une guerrière. Il y avait bien longtemps que les Sith avaient abandonné la règle des deux instaurée par Dark Bane, et Talon ne se sentait pas forcément obligée de se prendre une Apprentie.

Elle avait passé l’essentiel de son temps à méditer et à faire l’amour, la méditation impliquant des exercices réguliers avec Kaelhula. C’est de cette manière qu’elle avait pu juger qu’elle s’en débrouillait bien mieux, même si elle n’arrivait pas encore à constituer une menace sérieuse envers Talon.

Kaelhula avait filé dans le cockpit de navigation, et Talon s’habilla lentement, enfilant sa tunique. Elle s’habillait de manière légère, car elle ne voulait pas d’une tenue encombrante. Face à un tir de blaster, à moins d’avoir des boucliers cinétiques capables de supporter l’impact, une armure intégrale ne servait à rien, si ce n’est à ralentir les mouvements. Elle n’avait jamais compris l’utilité des armures blanches des Stromtroopers, par exemple ; elles étaient lourdes, encombrantes, inconfortables, et la visière était mauvaise... Les petites erreurs de stratégie de Sidious.

Elle sentit la présence d’un corps massif, et s’y avança. La Force semblait inerte à l’intérieur, mais Talon savait que ça ne voulait rien dire, certaines espèces de Formiens étant capables d’hiberner pendant des siècles, à tel point qu’on les croyait mortes. Elle sortit à son tour du confortable lit. Faire l’amour avec cette femme était toujours aussi délicieux, et la Sith sentait encore, sur son corps, les frissons électriques du bras cybernétique de la femme.

« Alors, le voilà enfin... Quel gros tas de merde... »

L’Event Horizon ressemblait à une sorte de destroyer impérial, avec ce gris métallique couvrant sa surface... C’était un énorme vaisseau avec deux longues ailes et une multitude de hangars énormes. Un immense croiseur de combat, donnant l’impression que le Mercurius était minuscule. À quelques années-lumières de là, le X-07 les suivait en pilotage automatique, prêt à venir les seconder en cas de problème. Elles étaient apparemment seules dans ce système stellaire.

PX-3.24 était une planète tellurique se trouvant à proximité. Une planète inhabitée, sans aucune atmosphère, et aucune présence de Formiens. L’Event Horizon semblait totalement abandonné, et, par mesure de précaution, Talon envoya quand même un message radio, ouvrant toutes les fréquences. C’était une procédure standard, afin de chercher s’il n’y avait pas un message d’urgence, comme un appel à l’aide.

*KRRRRRRRRRRRRRRRRR...* entendaient-elles sur chaque fréquence.

Des neiges. Rien. Talon ferma alors les yeux, et se concentra.

« Je sens une énergie à l’intérieur... »

Elle se concentra un peu, et tendit sa main vers l’immense vaisseau... Dont les quais se mirent soudain à s’illuminer d’une intense lueur bleue, renforçant le caractère glauque de ce vaisseau.

« Le générateur a encore de l’énergie... J’ignore ce qui leur est arrivé, mais ce n’est probablement pas une panne système. D’après ce que je ressens, le générateur doit se trouver au centre du vaisseau, entre les deux ailes. »

Impossible de dire ce qui s’était passé ici pour l’heure, mais le fait que le générateur continue encore à fonctionner, des siècles après la disparition de l’Event Horizon, signifiait qu’il y avait au moins une chose de vraie dans cette légende : le générateur utilisé pour alimenter ce vaisseau était exceptionnel.

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Base Spatiale / Re : La Guerre Technologique [Tryzox - Ludya]
« le: jeudi 28 août 2014, 01:43:20 »
Le spatioport était en feu, et, alors que Talon s’en approchait, elle eut une inquiétude pour son vaisseau. Le X-07 était toujours entier ? La Sith se souvenait de l’avoir posé au Quai-05, et, de l’extérieur, plusieurs quais semblaient en feu. Des missiles s’abattaient régulièrement sur la surface du spatioport, et les rues entourant le spatioport étaient jonchés de cadavres, le ciel zébré de tirs émanant des deux sens. Les derniers militaires repoussaient les Tripods qui enfonçaient leurs tentacules dans les murs affaiblis du spatioport, attrapant au hasard des jambes, des bras, ou des torses. Depuis les toits et les étages des multiples gratte-ciel et immeubles entourant la structure centrale, des tourelles de défense automatique, semblables aux AWP abattant les vaisseaux, bombardaient le spatioport. Talon comprit rapidement que passer par le sol ne serait pas la meilleure option, et elle s’enfonça dans les décombres d’un gratte-ciel face au spatioport.

Elle n’avait pas oublié le mystérieux individu qu’elle avait croisé en chemin, et qui, après réflexion, avait choisi de ne pas la suivre. Il n’en avait pas fallu plus à la Sith pour l’oublier, et penser à autre chose... Comme partir d’ici. Elle voulait détruire cette immense étoile galactique, mais, pour l’heure, sa seule priorité était de réussir à sortir d’ici. Elle aurait ensuite tout le temps d’affiner sa stratégie, et de trouver un moyen de le supprimer. Pour l’heure, la Sith se mettait à courir dans un grand hall ravagé. L’immeuble penchait sur le côté, ses fondations souterraines ayant été partiellement détruites par les bombes. Talon vit un grand lustre qui avait rebondi sur le sol, s’écrasant contre un mur. Elle rejoignit les cages d’ascenseur, ouvrant les portes avec la Force, puis bondit dans ce long conduit, faisant des sauts propulsés avec l’aide de la Force, qui lui permirent en quelques secondes de rejoindre un étage d’où un AWP était en train de canarder les vaisseaux de réfugiés cherchant à s’enfuir.

La Sith arriva dans une grande pièce remplie de petits bureaux, avec de grandes baies vitrées faisant office de mur. L’AWP était là, contre le rebord, et en s’approchant de lui, Talon le vit tirer. Il chargea ses batteries, usant de son puissant canon Gauss, et balança une décharge éblouissante, mortelle, qui perça les boucliers d’un vaisseau de réfugiés, et frappa les moteurs du vaisseau, faisant flamber ce dernier. Un nouveau tir balancé par un autre AWP fit exploser le vaisseau, et sa carcasse tomba lentement dans la ville, s’écrasant contre un immeuble. La Force hurlait sa souffrance. Talon se rua sur l’AWP, et son sabre-laser parla pour elle, tranchant le canon, avant de s’enfoncer dans le cœur de la machine, réduisant en bouillie circuits imprimés et fils électriques, détruisant cette chose.

*Ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà ça...*

Arubis continuait à mourir, se vidant rapidement de ses ressources naturelles. À côté du spatioport, il y avait un parc naturel, une grande zone verte au milieu de cette ville. Depuis cet étage, Talon en voyait un bout. Le parc avait partiellement brûlé, mais elle put néanmoins le voir en train de faner. La même constatation apparaissait avec les arbustes et les arbres le long des rues. Quand ils n’avaient pas été brûlé, ils se fanaient rapidement, perdant toutes leurs feuilles, devenant alors de simples carcasses de bois, leurs branches s’amenuisant. Bientôt, il n’y aurait plus aucune vie sur Arubis... Ce qui amenait Talon à se demander si elle pourrait encore se servir de la Force sur une planète morte.

*Je peux toujours m’en servir dans l’espace... Mais il risque d’y avoir d’autres problèmes si je tarde trop.*

S’il n’y avait plus d’arbres, il n’y aurait, par conséquent, plus d’oxygène. Le dioxygène émanait de la photosynthèse des arbres. C’était tout un processus naturel qui permettait l’éclosion de la vie, un processus que ces machines inhumaines détruisaient. Talon se motiva donc, et prit son élan, puis bondit dans les airs. Un saut prodigieux, qui l’amena sur le toit du spatioport, où elle ne tarda pas à passer par une brèche dans le toit, qui la conduisit à un quai en feu. Il y avait des gravats un peu partout, des éboulis, des corps piégés sous les décombres, morts, tendant misérablement leurs mains vers l’extérieur. Les vaisseaux encore présents étaient également en feu, leurs moteurs ayant déjà explosé. Tout cela importait peu à Talon, qui se concentra plutôt sur le numéro du quai.

Quai-17. Bien loin du Quai-05.

Elle sortit du quai par une porte, et entra dans un couloir. Une alarme d’évacuation générale résonnait continuellement, et des réfugiés couraient dans tous les sens. Fatalistes, certains s’étaient assis dans les coins, serrant contre eux leurs enfants, les berçant en priant, ou tout simplement en attendant. Leur vie toute entière était partie en fumée en quelques heures. Personne ne faisait attention à Talon, et cette dernière craignait en ce moment deux choses : que son vaisseau soit en bouillie, ou qu’on tente de lui voler.

Dépassant les réfugiés, elle aperçut un trou sur le plafond, menant à un autre couloir, et grimpa en hauteur. Le spatioport trembla alors sur place quand une bombe explosa, mais elle voyait des militaires, se pressant vers un quai. Talon observait les panneaux de circulation, se dirigeant vers la zone « QUAIS-01 À 05 ».

« Détruisez ce vaisseau ! Empêchez-les de larguer des troupes ! » entendit-elle quelqu’un hurler.

Elle se rapprochait du Quai-08, et, en y entrant, vit plusieurs missiles filer vers le ciel, frappant des vaisseaux de transport, en faisant exploser l’un d’entre eux. L’autre se retrouva cependant à portée, et de curieuses créatures métalliques sautèrent depuis ce dernier, atterrissant lourdement sur le sol. Talon eut un frisson en reconnaissant ces créatures de cauchemar : des Terminator. Plus que jamais, elle avait l’intime conviction qu’une véritable armée assiégeait Arubis, et qu’elle disposait d’une infanterie vaste et mécanique, abritant le savoir-faire technologique de toute la Création. Les Arubissiens canardèrent les Terminator, mais leur blindage épais protégeait les monstres. Contrairement à leurs homologues, les Terminator de cette étoile disposaient d’un atout supplémentaire redoutable : leurs yeux rouges permettaient de cracher des lasers, dont ils se servirent pour carboniser les soldats.

« Retraite ! Retraite !!
 -  On ne peut rien faire contre eux !! »

Ce n’était pas totalement exact : si les armes à feu étaient inefficaces, les explosifs fonctionnaient bien, ainsi que les armes laser. Malheureusement, les soldats n’en avaient plus beaucoup. Sentant la vie mourir ici et là autour d’elle, Talon comprit que d’autres Terminator avaient du débarquer, et elle comprit aussi qu’ils venaient pour récolter des prisonniers. Un soldat qui avait jeté les armes ne fut pas tué, mais un Tripod alla le saisir, l’enfermant dans ses poches ventrales.

*Que peuvent-ils bien faire avec tous ces prisonniers ?*

Elle n’aurait pas la réponse tout de suite. Talon reprit sa route. D’aucuns auraient pu trouver qu’elle était lâche en choisissant de ne pas aider les soldats. Il était plus juste, à son goût, de dire qu’elle était pragmatique. Plus rien ne pouvait sauver les Arubissiens de leur triste sort. La Sith elle-même doutait de ses chances d’arriver à survivre. Elle vengerait les Arubissiens en détruisant ce monstre et son armée... Mais, pour l’heure, il lui fallait réussir à s’en sortir, et à quitter cette planète avant que tout l’oxygène ne disparaisse.

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Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: mardi 26 août 2014, 01:22:03 »
MIZAÏS

Les Zagrains manquaient malheureusement d’informations sur les humains, et celui-là n’avait pas tort. Kang le voulait en vie, et, si son casque lui était essentiel pour survivre, il fallait le lui laisser. Mizaïs ne pouvait pas aller contre les lois de la physique, et elle savait que les humains étaient, par nature, des créatures faibles et vulnérables. L’homme avait délaissé son arme, et se rapprochait de la femme, qui hocha lentement la tête.

« Vous aurez le droit à bénéficier de l’assistance d’un avocat » assura-t-elle.

Il faudrait  un avocat plusieurs semaines pour venir ici, si tant est que le Directeur Kang choisisse de le faire... Et, même s’il le faisait, il appellerait un avocat travaillant pour Zagran-4, quelqu’un qui assurerait à cet humain qu’il n’y avait aucun moyen de le faire sortir d’ici. Tout était sous contrôle ici. L’Astéroïde se situait loin des systèmes galactiques centraux, dans la bordure de la galaxie, et tous les systèmes stellaires des constellations avoisinantes avaient un besoin vital de ces prisons galactiques pour y loger leurs prisonniers, ou leurs opposants politiques. Personne n’irait se mouiller pour un mercenaire insignifiant, un humain qui avait commis l’erreur de croire qu’errer seul et sans attache dans l’univers était une bonne chose.

Les gardes se rapprochaient lentement du vaisseau, et Mizaïs pointa son pistolet... Puis fit feu, balançant une décharge électrique qui renversa le mercenaire sur le sol. C’était une décharge incapacitante, et elle se rapprocha prudemment. La décharge était suffisamment forte pour assommer un Krogan, et elle contempla brièvement son casque. Pouvait-elle le retirer sans risque ? La femme hésita un peu... Et décida de le laisser ici.

« Fouillez le vaisseau. Ce maudit capitaine a sûrement des armes spéciales, ou des compartiments secrets. Faites une inspection complète, puis verrouillez totalement le vaisseau. »

Mizaïs venait d’accomplir sa mission, et elle avait le sentiment qu’elle allait devoir surveiller cet humain...

...Et se renseigner sur les capacités respiratoires des êtres humains.

*
*  *

DARK TALON

Le meurtre de Talon ne lui attira aucune représailles de la part des gardes, et, pourtant, elle savait qu’elle avait été remarquée par leurs caméras de sécurité. L’homme qu’elle avait tué s’appelait Draan « Le Tentaculaire ». Il venait d’une planète avec des individus capables de produire des excroissances gélatineuses dans leur propre corps. Il s’était fait connaître pour avoir violé douloureusement de nombreuses femmes dans des navettes et des spatioports, les enroulant dans ses tentacules, et les violant vigoureusement.... À tel point qu’il les étouffait parfois, ou les décérébrait. Draan était mort, et appartenait à un gang. Le principal membre du trio l’ayant agressé s’appelait Jihaax « Le-Désosseur », un ancien serial killer qui torturait ses victimes en les démembrant.

Talon avait tué cet homme il y a quelques jours, et avait progressivement découvert que Jihaax était un raciste redoutable, qui avait notamment une aversion particulière pour les humanoïdes. La plupart de ses victimes étaient des êtres humains, que ce soit des touristes venant sur la planète où il avait commis ses crimes, ou des habitants résiduels, des colons et des hommes d’affaires. Quand un nouveau pensionnaire arriva dans la prison, avec un casque de fer sur la tête, Jihaax décida de repousser sa frustration sur lui. À chaque fois que les prisonniers mangeaient dans le réfectoire commun, Jihaax la dévisageait furieusement.

Jihaax était un individu très particulier. Il avait une peau rouge avec une longue crête ressortant le long de sa moelle épinière, et ses os ressortaient de son corps, poussant comme des poils qu’il pouvait utiliser comme armes de jet. Il les attrapait, et utilisait ses griffes pour les affuter, tout en continuant à fusiller Talon du regard. Puis sa haine s’était reportée sur ce type au masque de fer.

C’est à l’heure du déjeuner commun que Jihaax attaqua le masque de fer. Personne n’osait manger avec Talon, qui mangeait seule dans son coin une sorte de gelée verdâtre industrielle infecte, et, lorsque l’homme au masque de fer se rapprocha de la table de Jihaax, l’un des hommes de Jihaax se dressa face à lui, le repoussant.

« On veut pas de ta sale gueule d’humain ici ! »

Les gardes en hauteur ne semblaient pas particulièrement pressés pour intervenir... Et la seule table qui soit réellement libre était celle de Talon.

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Base Spatiale / Re : La Guerre Technologique [Tryzox - Ludya]
« le: samedi 23 août 2014, 02:48:21 »
« On ne peut plus tenir cette position, Capitaine !
 -  Il faut continuer à protéger ces gens, Cadet ! C’est notre mission !
 -  Si on continue, on ne pourra plus évacuer !! »

Le Capitaine Brähn soupira devant la réflexion de son Cadet, et ne répondit pas, se contentant de continuer à canarder les robots depuis leur tourelle fixe militaire. C’était une arme ancienne, qu’ils avaient récupéré dans un vieil arsenal militaire, n’abritant aucun système de visée électronique, rien qui aurait permis à ce mystérieux envahisseur d’en prendre le contrôle. Ils se tenaient sur une plateforme improvisée dans les gravats d’un gratte-ciel, le long de la Star Way, un grand boulevard au sein de la capitale menant tout droit au spatioport. Les restes de l’armée d’Arubis  s’étaient regroupées autour du spatioport, afin de permettre une évacuation des Arubissiens vers leurs colonies, mais toutes leurs forces avaient progressivement été balayées, et ce qui faisait office d’état-major avait ordonné à l’armée de se replier. La flotte arubissienne n’était plus qu’un souvenir flottant dans l’espace, et Brähn et son unité étaient l’ultime ligne de défense pour sécuriser la Star Way, protégeant les gens par l’utilisation d’une puissante gatling laser montée sur un solide trépied, ainsi que par des lance-missiles. Ils avaient abattu avec cet équipement un Tripod qui avait jailli entre deux immeubles, essayant de tendre ses tentacules pour attraper des gens. Plusieurs missiles s’étaient abattus sur sa tête, l’éventrant, et l’immense machine s’était écrasée contre la façade d’un immeuble.

La Star Way était une avenue suspendue filant au-dessus d’une multitude d’entrepôts, de parkings, et de petites rues. Elle tenait encore debout, ses énormes piliers sismiques ayant survécu au séisme provoqué par la chute de Cassiopeus. Brähn était un vieux militaire têtu, le genre d’hommes refusant d’abandonner les civils à leur sort. Ses hommes, eux, étaient terrorisés, car ils avaient peur de rester ici jusqu’à la fin. Le ciel était couvert de nuages rouges de cendres, apocalyptiques, annonçant la fin des temps.

Ils virent ensuite un Tripod offensif se rapprocher. Cette grosse machine disposait de deux bras articulés permettant de balancer une flopée de missiles, ainsi qu’une multitude de mitrailleuses et de lasers le long de son corps, sans parler des lance-flammes et des grenades qu’elle larguait à profusion. Sa tourelle centrale, celle entre ses trois jambes, pouvait créer des arcs électriques mortels en frappant le sol, diffusant une sorte d’énergie électrique meurtrière. De plus, son œil larguait un laser surpuissant, qui pouvait tout à fait découper la Star Way, et bloquer l’évacuation.

« Concentrez le tir sur ce fils de pute, vite !! »

Ses hommes obéirent, et plusieurs missiles frappèrent le Tripod, mais sans parvenir à entamer son blindage. Le monstre les verrouilla alors, et son œil se mit à rougir, s’apprêtant à balancer son laser meurtrier... Quand le ciel se mit à s’assombrir. Le Tripod s’arrêta alors, et se tourna vers la gauche, sentant un pic d’énergie colossal. Délaissant alors les réfugiés, le Tripod se déplaça. Brähn, de sa position, vit alors un vaisseau se rapprocher rapidement.

Depuis un toit, un AWP (Automatic Weapons Platform) cibla le vaisseau qui se rapprochait à basse altitude. Les AWP avaient déjà abattu bon nombre de vaisseaux de réfugiés, et celui-ci, en se rapprochant de la ville, devint une cible prioritaire. L’AWP fit feu, chargeant son arme, balançant un puissant tir magnétique, comme le ferait un fusil Gauss. Le tir frappa l’une des ailes du vaisseau, la pulvérisant, et ce dernier perdit de sa superbe, se mettant à tomber en zigzag, pour s’écraser au milieu de la ville.

En tuant le Tripod et en déployant son énergie, Ludya avait immédiatement attiré l’attention des robots, qui se déplaçaient par là. Le premier à atteindre Ludya fit l’un des robots humanoïdes gigantesques que Talon avait aperçu. Il passa par un gratte-ciel, défonçant ce dernier, et atterrit devant Ludya, l’attaquant immédiatement en tendant sa main. Son poing disparut, laissant place à un énorme canon, qui chargea une énorme quantité d’énergie pour la balancer sur Ludya... Quand son œil rouge central explosa brutalement. Le robot géant se mit à vaciller sur place, et s’effondra sur lui-même, tandis qu’une silhouette rouge apparut devant Ludya, portant un sabre-laser rougeâtre.

Talon avait bondi à travers la carcasse du monstre, l’ouvrant avec son sabre-laser, et elle avait détruit son générateur central. La machine s’était donc lourdement étalée sur le sol, et Talon faisait maintenant face à ce jeune homme.

« La Force est puissante en toi », lâcha-t-elle alors.

Le robot géant se mit alors à vrombir sur place. Il était couché sur le sol, et se redressa légèrement, ses générateurs auxiliaires s’enclenchant. Il tendit sa main, et l’un de ses ongles s’abaissa. Un laser jaillit droit vers eux, et le sabre-laser le réceptionna, réfléchissant une partie du laser, absorbant le reste.

« On fout le camp d’ici ! » hurla-t-elle en se mettant à courir.

Comme pour les robots, elle avait senti un pic d’énergie anormal émanant de cet endroit... Un pic de Force. Il fallait maintenant rejoindre rapidement le spatioport.

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Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: jeudi 21 août 2014, 02:51:14 »
MIZAÏS

Mizaïs s’approchait en tête du vaisseau, roulant des hanches. Ses concepteurs l’avaient conçu pour être belle, afin d’endormir la méfiance de ses adversaires. Bien qu’il n’y ait pas d’humains dans l’Astéroïde, les humains étaient légion dans l’Univers, pullulant un peu partout, et ils avaient tendance, comme d’autres espèces, à être mis en erreur parla beauté physique. Une simple enveloppe extérieure leur faisait croire qu’une personne pouvait être bonne ou mauvaise. C’était idiot, mais c’était humain... En fait, c’était même animal. Le Capitaine Hawk sortit rapidement de son vaisseau, portant son casque, et fit preuve de ce que les humains devaient communément appeler « l’humour »... Une notion qui n’entrait pas dans la programmation de Mizaïs.

Autour d’elle, les gardes pointèrent des armes sur lui, formant un large demi-cercle.

« En vertu de l’article L.15768, alinéa 3, paragraphe c°, du Code intergalactique des conditions de détention pénitentiaires, le Directeur général Kang a relevé que vous n’aviez pas acquitté la taxe relative au stockage de votre véhicule. Conformément à ce que prévoit le Code pénal de Zagran en son article 3278, tout manquement aux obligations douanières constitue une forme de vol... Et, conformément au statut des prisons intergalactiques non assujetties à une autorité étatique, il est reconnu au Directeur Général desdites prisons un pouvoir judiciaire autonome pour prendre dans l’urgence des décisions judiciaires, ce qui implique une décision de condamnation. »

Tout ce laïus signifiait une chose simple : Kang n’acceptait pas les 5%, et appliquait un vieux principe du commerce, prendre ce qu’on veut quand on le pouvait. Kang n’avait jamais pensé que le marché pouvait se développer si on l’étouffait dans un carcan de règles, justement parce que le droit et l’économie fonctionnaient sur des principes différents. Le droit visait à protéger le plus faible, l’imbécile de service, alors que l’économie, justement, visait à se faire de l’argent en profitant de la naïveté des consommateurs. Et, ici, il n’y avait aucun shérif pour protéger Hawk, ce qui faisait que Kang appliquait sa loi... Et c’était encore mieux quand les chartes économiques intergalactiques lui donnaient raison. Bien sûr, normalement, un simple manquement à une taxe pouvait se résoudre autrement que par une détention... Et, s’il n’y avait eu que ces 5%, Kang aurait sans doute laissé passer, en négociant davantage. Cependant, il n’y avait pas d’humains dans l’Astéroïde, et Kang voulait remédier à ça. Les humains étaient partout, et leur organisme leur permettait de s’adapter à un grand nombre d’environnement.

Hawk pouvait convenir pour les expériences génétiques de Zagran-4, et c’était la principale raison justifiant son incarcération.

« Les décisions du Directeur Général sont provisoires, le temps qu’un véritable procès détermine ou non votre culpabilité. En attendant, votre vaisseau, ainsi que tous vos effets personnels, doivent nous être remis, à titre d’éléments probatoires. Tout refus de votre part placera nos agents dans une situation de légitime défense. »

À ces mots, les agents redressèrent leurs armes, visant l’homme. Ils portaient des fusils d’assauts avec des munitions incapacitantes. Mizaïs, elle, parlait toujours sur le même ton, ne trahissant aucune émotion. Elle accomplissait juste sa mission. Rien de plus, rien de moins.



DARK TALON

Attaquer une Sith avec comme seule arme un couteau improvisé volé dans un atelier était probablement l’une des pires idées dans l’Univers. Talon était entrée nue dans la prison, comme tous les autres détenus. Elle avait subi une douche intense, à l’eau gelée, et tous se rappelaient encore les tatouages noirs sur sa peau rouge, ses formes parfaites. Ce n’était pas un hasard si, dans sa galaxie d’origine, les Twi’Leks étaient souvent des esclaves sexuels. Leurs lekkus étaient magnifiques, et leur corps était souvent parfait.

Le second larron avait une barre en fer, et le troisième seulement ses poings. Talon les regarda sans rien dire, et, désireuse d’éviter de se faire remarquer, elle tendit sa main vers l’un des hommes, usant de la Force.

« Tu vas relâcher cette barre de fer, retourner dans ta cellule, et réfléchir à un moyen de t’évader en passant par les broyeurs des déchets.
 -  Que... Non, je veux te baiser !! »

Talon soupira, et abandonna l’idée. La persuasion ne fonctionnait pas, car leurs hormones avaient déjà oblitéré toute idée de raisonnement, et la Sith ne voulait pas employer trop de ses pouvoirs. Ses geôliers ignoraient que la Force était avec elle. Fort heureusement, elle savait se battre. L’homme avec la barre à mine se rua sur elle en hurlant... Et se reçut un coup de pied retourné en plein visage qui l’envoya s’écraser sur le sol. Celui avec le surin hurla à son tour, et Talon fléchit les genoux, évitant son arme, puis elle l’attrapa par les pans de sa chemise de prisonnier, et se laissa tomber en arrière. Son genou se logea dans le ventre de l’homme, et elle le balança par-dessus elle, l’envoyant s’étaler sur le sol. Le troisième larron en profita pour attraper Talon par ses lekkus, la faisant hurler de douleur. Sa tête bascula en arrière, et le poing de l’homme fila vers son estomac. Talon réagit rapidement en envoyant son coude se loger dans l’entrejambes de l’homme. Il relâcha ses lekkus, et la femme se retourna, et attrapa ses joues pendantes. Il avait des espèces de branchies, et elle envoya son visage se fracasser sur son genou.

Entendant du mouvement dans son dos, la Sith se retourna, et se reçut un coup de barre à mine sur le bras, levant ce dernier pour protéger son visage. La douleur explosa en elle, et l’ennemi la frappa à nouveau, cette fois à la joue. Talon alla heurter le mur, et un troisième coup de matraque la frappa dans le dos.

« Une vraie tigresse, héhé... J’aime ça ! »

Talon avait mal au dos, et, en se redressant, elle se reçut un coup de pied sur les flancs. L’homme retira alors son pantalon. Il avait un sexe comprenant deux verges tendues.

« J’en ai violé des milliers, mais toi... Toi, putain, je vais te prendre comme j’ai jamais baisé quelqu’un d’autre. »

La main de l’homme agrippa ses lekkus, relevant son visage, l’autre main malaxa ses fesses, tirant sur son pantalon d’uniforme. La Sith tendit sa main, et appela à elle le couteau de l’homme qu’elle avait étalé sur le sol. Elle se retourna alors, et planta le surin dans le cou de l’homme. Ses yeux révulsés croisèrent les yeux de Talon, et du sang jaillit de sa bouche, ses gros yeux écarquillés, se remplissant de sang. Talon avait une expression meurtrière sur le regard, et fit tourner le surin, puis le retira. Son sang jaillit, fusant contre le mur, et elle repoussa. Le monstre s’étala lourdement sur le sol.

Talon se releva lentement, le surin dans sa main, couvert de sang. Si les deux autres voulaient encore se battre, elle était prête à les tuer.

142
Base Spatiale / Re : La Guerre Technologique [Tryzox - Ludya]
« le: mardi 19 août 2014, 02:08:22 »
« Il faut rejoindre le spatioport, c’est notre seule chance !
 -  Ils ont détruit des navettes de réfugiés ! On ne peut rien faire !
 -  Pourquoi est-ce qu’ils font ça ?! Pourquoi ?!
 -  Vite, vite, vite !! »

Hurlements, larmes, sanglots, désespoir... Talon pataugeait dans la souffrance de ces gens, en essayant surtout de ne pas se faire remarquer. C’était triste, oui, mais la Twi’Lek pensait avant tout à sa propre survie. Ses chances étaient en effet minces, et, loin d’augmenter, à chaque seconde qui passait, elles s’amenuisaient. Elle avait rejoint une ligne de métro, s’enfonçant sous le sol, marchant ainsi vers la plus proche station, afin de trouver un wagon qui pourrait l’amener au spatioport. Les Aburissiens s’agglutinaient dans les souterrains, échappant à l’enfer qui se déchaînait à la surface. Talon apprit que l’armée se regroupait au spatioport, les ultimes vestiges de la défense de la planète. Des télévisions fonctionnaient encore, et elle put avoir un aperçu de l’immense étoile galactique qu’elle traquait depuis plusieurs systèmes stellaires. Elle était tout simplement immense, d’une taille planétaire, et avait tué instantanément des centaines de millions de vie en s’aplatissant sur la planète, engendrant des séismes terrifiants qui s’étaient fait ressortir sur toute la planète. Ensuite, toutes les machines électriques avaient commencé à déconner. Les survivants étaient terrifiés, et Talon lisait les mêmes sentiments dans leurs yeux : la peur, la désolation, l’abattement, l’incompréhension, le refus... Et, pour certains, mais de plus en plus nombreux, le désespoir.

Personne ne faisait attention à elle, ce qui lui convenait très bien. Des enfants pleuraient en demandant où étaient leurs parents, des blessés gémissaient sur le sol, et, constamment, la structure souterraine tremblait sur elle-même, des chocs sourds se faisant entendre du plafond. De la poussière en tombait parfois, et les lumières clignotaient. La jeune Sith avançait rapidement, sans trop se soucier des réfugiés. Ce n’était pas le premier spectacle de désolation qu’elle voyait, et elle était surtout troublée par ce qu’elle avait ressenti. La planète était en train de mourir, et elle ne connaissait aucune ressource technologique capable de réaliser un tel exploit... Se nourrir intégralement d’une planète. Quand cet immense vaisseau en aurait fini, il ne resterait rien de plus de cette planète qu’un caillou mort, un corps céleste sans aucune vie.

*Si je ne le voyais pas par moi-même, je n’y aurais jamais cru...*

D’une manière ou d’une autre, elle devait en savoir plus sur cette machine. La priorité était de récupérer son vaisseau. Elle descendit le long d’escalators éteints, jusqu’à rejoindre le quai principal. Il y avait des réfugiés partout, mais pas de train. Talon regarda autour d’elle, et apprit rapidement, en écoutant certains réfugiés, qu’ils essayaient de remettre en marche un train.

« Il faut aller vers le spatioport ! Les vaisseaux de réfugiés sont limités, et nous n’aurons jamais le temps d’y aller à pied !
 -  Le dernier train est parti il y a une demie-heure ! hurla un autre homme. Etle train de service ne fonctionne pas. »

La belle Twi’Lek réussit à obtenir l’emplacement du train de service. Il était au bout d’une voie de service, et plusieurs Aburissiens tournaient autour. Le train semblait fonctionnel, mais, comme un technicien le lui expliqua, il n’y avait pas assez de courant dans la batterie principale du train.

« Je pense pouvoir remettre le train en marche.
 -  Vous avez une batterie avec vous ? Nous avons envoyé une équipe en chercher une dans le centre de maintenance, mais...
 -  Vous les avez envoyés il y a un quart d’heure, et vous savez qu’ils sont morts, mais vous vous refusez à y croire.
 -  Comment est-ce que... ?!
 -  Dépêchez-vous de regrouper les réfugiés, je vais remettre ce train en marche, mais je n’attendrais pas éternellement ! »

Surpris, le technicien obtempéra. Talon avait tout simplement lu dans son esprit, et elle se retourna vers le moteur du train, qui se trouvait sur le côté. Tendant sa main, elle ne tarda pas à envoyer des arcs électriques dans la machine. Fermant les yeux, elle en appela à la Force... Et, sous les yeux ébahis des autres techniciens, l’éclairage interne du train se mit en marche.

En hauteur, l’un des immenses robots géants était en train de pulvériser un gratte-ciel quand ses capteurs détectèrent une source d’énergie venant des profondeurs. Ses capteurs ciblèrent le sol, et, grâce aux données numériques récupérées sur cette planète, il eut un aperçu de la station de métro, et identifia l’origine de cette source inattendue.

Talon, de son côté, avait grimpé à bord du train. Un technicien le manœuvrait, et le fit s’avancer jusqu’au quai principal. Comme Talon s’y attendait, ce fut une véritable ruée à l’intérieur. Le train ne pouvait contenir qu’une centaine de personnes, et plusieurs centaines tentaient d’y entrer, se bousculant, se renversant, hurlant comme des possédés, voyant naïvement dans ce train un salut hypothétique. La Sith grommelait sur place. Avec la Force, elle aurait pu faire partir seule ce train.

« Calmez-vous ! Nous allons faire plusieurs voyages !!
 -  J’ai un enfant, j’ai un enfant, laissez-moi passer !!
 -  Je vous en prie, calmez-vous !! »

La Sith reporta son regard vers le pilote. Elle avait un mauvais pressentiment, qui s’accentuait au fur et à mesure qu’elle sentait le plafond trembler. Sa main passa devant ses yeux.

« Démarre. Vite. »

Paniqué, le pilote n’était pas difficile à manipuler, et il appuya sur un bouton, commandant la fermeture automatique des portes, entraînant un violent mouvement de reflux.

« Aaron ! Aaron, qu’est-ce que tu fous ?! Il y a encore des gens à... »

Le plafond explosa brusquement, plus loin dans la station, et un nuage de poussière s’avança dangereusement vers le quai. Des tentacules noirs jaillirent alors de la poussière, fondant comme des flèches vers le train. Ils défoncèrent les vitres, et l’un d’entre eux se rapprocha d’une femme, qui poussa un hurlement terrorisé en tombant au sol. Le tentacule fonça droit sur elle... Quand le sabre-laser de Talon fusa, et le décapita. Le train se mit alors à démarrer, et plusieurs des Aburissiens prisonniers sur le quai tentèrent de grimper par les fenêtres.

« Ils nous déséquilibrent ! »

Talon poussa un grognement, et envoya une onde de Force, soufflant les individus, les repoussant des fenêtres.

« Merde ! Pourquoi vous avez fait ça ?! hurla un homme en saisissant le poignet de Talon.
 -  Si vous avez envie de mourir, je peux vous balancer par la fenêtre ! »

Le regard acéré de la Sith calma son interlocuteur, qui la relâcha. Le train filait rapidement, à travers les tunnels. Dark Talon s’avança dans la cabine de pilotage, et ferma les yeux, étendant sa perception au loin. Il y avait des éboulis et des gravats sur la voie, des obstacles qu’elle déplaça à l’aide de la Force.

« Dans combien de temps arriverons-nous au spatioport ?
 -  Moins d’un quart d’heure » rétorqua Aaron.

Talon hocha lentement la tête. C’était le mieux qu’on puisse faire. Le train risquait de dérailler s’il allait trop vite.

« Pourquoi est-ce qu’ils nous font ça, bon dieu ?! sanglotait Aaron. J’avais une copine... Elle avait accepté ma demande en mariage... On mérite pas ça. »

Talon ne lui répondit pas, ayant d’autres choses à faire que de consoler ces pleutres. Elle sortit. Le train ressortit alors, et s’engagea le long d’un immense pont menant droit vers le centre-ville. Le spatioport se découpait au loin, et les Aburissiens, effrayés, virent leur ville en feu. Tout ce qui n’était pas en ruines brûlait. Les immenses robots avançaient le long du sol. Le pont surplombait un fleuve qui était recouvert de cadavres. Le port principal d’Arubis n’était plus qu’une succession de navires en feu et de bateaux ravagés. Les dernières défenses opérationnelles de la planète se focalisaient autour du spatioport.

« Regardez ! hurla alors un homme en désignant le ciel. C’est Cassiopeus !! »

Dans le ciel, une immense boule de feu se rapprochait. Cassiopeus, l’une des stations spatiales orbitales d’Aburis, était en train de tomber à toute allure. Des morceaux de la station s’étaient déjà détachés du corps principal, s’abattant dans d’immenses explosions apocalyptiques sur la surface de la planète. Talon vit une portion d’un mur éventrer un gratte-ciel, ressortant de l’autre côté. Elle déglutit silencieusement.

Cassiopeus n’allait pas s’écraser sur eux. La partie principale de la vaste station s’échoua à une centaine de kilomètres, provoquant un immense champignon de feu.

« La station était alimentée par de l’énergie atomique ! » hurla quelqu’un.

Le souffle de l’impact entraîna des séismes supplémentaires, et Talon sentit la structure du pont s’effondrer. Une fissure lézarda l’un des piliers de soutènement du pont, qui se rompit rapidement. La Sith sentit le train partir sur la droite, le pont se mettant à dangereusement trembler. Talon ferma les yeux, et puisa dans la Force pour maintenir le pont en état... Mais c’était trop lui demander. Comprenant que c’était foutu, son sabre-laser partit vers la gauche, explosant une fenêtre, et elle s’aida de la Force pour bondir à travers, sortant du train pour se recevoir sur le sol, roulant à plusieurs reprises en s’écorchant sous la vitesse de l’impact. Le train, quant à lui, s’écrasa lourdement sur le sol, et une ultime explosion mit fin aux hurlements catastrophés des réfugiés, les vaporisant tous instantanément.

Blessée et sonnée, Talon resta agenouillée plusieurs secondes, son regard se portant évasivement sur la carcasse ravagée et calcinée du train, qui brûlait silencieusement devant elle. Elle n’avait tout simplement rien pu faire pour eux.

*Vous n’auriez pas du autant faire confiance à votre technologie... On récolte ce qu’on sème. La seule véritable puissance dans cet univers, c’est la Force.*

Toutefois, Aaron avait raison sur un point.

Ces gens n’avaient pas mérité ça.

Se relevant, Talon se dépêcha de courir vers le spatioport.

143
Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: lundi 18 août 2014, 01:43:50 »
DARK TALON

« Woow, poulette !
 -  Tu me suces mes queues, chérie ?!
 -  C’est une Twi’Lek !! Je t’aime !! »

Talon était ici depuis plusieurs jours, et elle détestait déjà cette prison. Elle portait, comme tous les détenus, un uniforme jaunâtre, et se trouvait dans un bloc de la prison. Chaque bloc comprenait une cour centrale en forme d’octogone autour de laquelle s’articulaient les couloirs, avec les prisons. Des cellules étroites, sans aucune forme d’intimité, même pour faire ses besoins. La porte de la cage de la cellule était un mur laser bleuâtre qui, en cas de panne du système, laissait place à une solide herse blindée. Il y avait des drones de sécurité un peu partout, et une tour de contrôle au centre de chaque bloc... Et, pour ne rien arranger, chaque prisonnier avait, incrustée dans le pied, une puce GPS permettant de les localiser précisément. Ainsi, si jamais quelqu’un s’éloignait trop des zones où il était censé aller, grâce à des appareils incrustés dans les murs, des décharges électriques incapacitantes étaient balancées.

La Sith était impressionnée par l’efficacité de ce système. L’emploi du temps des détenus variait entre les ateliers et la cour commune. Ils travaillaient plus de dix heures par jour. Les ateliers se trouvaient dans la zone industrielle, au centre des cellules, les différents blocs cellulaires formant comme un cercle s’axant autour de l’usine. Ils étaient surveillés en permanence, les gardes venant toujours d’en haut, se postant des positions en surveillance, et ne se mêlant jamais aux prisonniers, sauf  pour les amener vers le « Souterrain ». Talon pensait que chaque prison avait sa légende urbaine, un endroit d’où personne ne revenait, mais, ici, chaque prisonnier évoquait le Souterrain. C’était l’endroit d’où jamais personne ne revenait, situé dans les profondeurs de la base.

« Le Souterrain, c’est la raison d’être de cette prison, expliquait un détenu, ‘‘le Comptable’’, à qui voulait l’entendre. Je connais la comptabilité de Zagran-4... C’est enfantin : le prix que les planètes versent pour l’entretien et la détention de leurs prisonniers ne suffit pas à remplir tous les frais que la société a du engager pour financer la construction de cette prison. Alors, est-ce que vous avez l’impression que notre prison est en mauvais état ? »

Le Comptable était un criminel en col blanc, qui avait été incarcéré par le gouvernement de sa planète après avoir réalisé une escroquerie qui avait valu à sa planète de perdre 500 milliards d’unités de sa monnaie locale, et provoqué une famine ayant touché des dizaines de millions de personnes. Son avocat avait plaidé pour la peine de mort, son Procureur pour l’enferment à vie dans une prison galactique de haute sécurité. Le tribunal avait opté pour les réquisitoires du Ministère public. Le Comptable était un individu prétentieux et suffisant, mais qui adorait parler de lui.

Talon avançait lentement dans une partie de la zone commune quand elle entendit des bruits derrière elle, et des raclements de gorge. Elle revenait de l’usine, et fronça les sourcils en les voyant.

« Hey, ma chérie !
 -  Une petite souris perdue toute seule… C’est dangereux de se protéger par ici, Miss-Rouge ! »

Ils ricanèrent en se rapprochant davantage. Talon restait silencieuse.

Visiblement, le sang allait couler.



MIZAÏS


C’était un job simple. Kang voulait ce chasseur de primes, et Mizaïs comptait le satisfaire. Elle était une tueuse professionnelle, un cyborg de combat spécialement conçu par Zagran-4 pour veiller à ses intérêts. Elle assistait le Directeur Kang depuis des années, et l’avait aidé à accomplir bien des activités en vue de pérenniser les intérêts de sa société. Mizaïs ne se posait aucune question particulière. Kang voulait le Directeur, et elle le ferait. Tout ceci rentrait dans sa programmation, et son cerveau bénéficiait d’inhibiteurs comportementaux qui l’empêchaient de se révolter, tout en lui permettant d’être terriblement efficace.

« Rappelez-vous les ordres. Il faut l’empêcher de fuir, mais le Directeur le veut en vie ! »

Mizaïs dirigeait une escouade de soldats... Hawk les avait invités à une séance de poker... Et ce serait une séance particulière pour lui. Kang le voulait, tout simplement. Le groupe se rapprochait du hangar dans lequel se trouvait le vaisseau de Hawk. Le hangar était isolé, et le vaisseau était amarré au sol par d’épais verrous de sécurité. Ils étaient supérieurs en nombre et en armement.

Il n’avait aucune chance.

144
Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: dimanche 17 août 2014, 02:03:59 »

L’Astéroïde

C’était une prison redoutable, forge par une compagnie qui amenait avec elle des ressources technologues phénoménales, basées sur la conquête spatiale. On l’appelait l’Astéroïde, et elle était réputée pour être l’une des prisons intergalactiques les plus redoutables du cosmos. La prison avait été bâtie dans un immense champ d’astéroïdes et de météorites... Ou, plutôt, elle avait été construit dans un immense astéroïde, auquel on avait ensuite rajouté de nombreux autres astéroïdes, afin d’en faire un champ spatial, et une protection efficace contre toute tentative d’évasion ou d’invasion. Sans les plans précis du déplacement des astéroïdes, il était impossible de s’échapper autrement qu’en suivant les couloirs de navigation, et ces plans étaient virtuellement impossibles à obtenir. C’est ce qui valait à l’Astéroïde la réputation d’être une prison inviolable, et son Directeur, le redoutable Kang 182 356, tenait beaucoup à ce que sa prison conserve cette réputation.

Il était originaire de Zagran. Les Zagrains étaient, comme lui, des êtres amphibies, qui avaient bâti une civilisation aquatique, et qui avaient ensuite envisagé de conquérir l’espace il y a maintenant des millénaires. Il y a bien longtemps que les Zagrains s’étaient débarrassés de toute forme d’institution étatique, et leur peuple était maintenant entièrement régi par de grandes entreprises. Kang travaillait pour Zagran-04, la 4ème entreprise historique de Zagran. Sa spécialité avait toujours été, en vertu de la Grande Charte Commerciale, le maintien et la détention des prisonniers, des délinquants, et des monstres aquatiques. Zagran-04 avait étendu ses activités à l’Univers, et recevait continuellement des contrats en vue de faire partager sons avoir aux autres civilisations inférieures. Les Zagrains étaient un peuple pacifique, qui croyaient aux vertus du mercantilisme, du capitalisme, et de ce vieux concept économique consistant à faire la paix par le biais de relations commerciales fructueuses. Pour un Zagrain, rien n’était plus important que la parole donnée, que l’engagement écrit, et c’était pour ça que les Zagrains avaient la réputation d’être une espèce très calme, et de peser toujours soigneusement ses mots.

« Nous sommes très mécontents des derniers résultats, Directeur Général Kang. »

Kang s’était attendu à cette répartie. Il était le 182 356ème Kang à porter ce nom, et il était assis sur un énorme fauteuil, trois bulles aquatiques flottant autour de sa tête. Faisant presque deux mètres de haut, Kang ne disait rien, écoutant soigneusement l’homme parler. Chaque Zagrain avait un nom qui lui était propre, afin de garantir l’authenticité de chaque Zagrain, et, de fait, les Zagrains n’élaboraient aucune distinction entre le prénom et le nom de famille. Kang avait été élevé par le 182 355ème Kang, et il élèverait le 182 357ème Kang, quand le temps serait venu. Pour l’heure, il avait sous sa responsabilité une immense prison, qui accueillait des milliers de psychopathes et de déséquilibrés mentaux, l’Astéroïde étant en affaire avec plus d’une trentaine de systèmes solaires. La planète d’origine versait pour chaque détenu une rente, correspondant aux frais d’occupation et de détention, et, en contrepartie, les insulaires n’entendaient plus jamais parler des renégats vivant ici. Malheureusement, n’importe quel comptable qui s’amuserait à faire le calcul arriverait rapidement à une simple conclusion : les frais d’hébergement et de détention ne constituaient pas un actif suffisant pour concurrencer le passif de chaque prison stellaire. Or, le principe même d’une société était de faire de l’argent, de faire des bénéfices. Voilà pourquoi Zagran-4 avait réussi, il y a des millénaires, à obtenir un Amendement à la Grande Charte Commerciale, en ayant le droit d’user des prisonniers pour des activités manuelles ou pour des recherches scientifiques. L’Amendement avait été autorisé, car il était pleinement conforme à l’esprit utilitariste de la Grande Charte Commerciale : chaque être en vie avait son rôle à jouer dans le Grand Océan. Zagran-4 avait pendant longtemps fait affaire avec Zagran-2, spécialisée dans la médecine et les soins, et c’était grâce aux prisonniers de Zagran-4 que les chercheurs de Zagran-2 avaient réussi à soigner d’incurables maladies, et à améliorer le code génétique des Zagrains.

Avec l’espace, Zagran-4 ne pouvait plus pérenniser aussi facilement ses accords avec Zagran-2. Auparavant, il s’agissait d’effectuer des convois vers les centres de recherche de Zagran-2, mais le plus proche se trouvait à d’innombrables années-lumières. Zagran-2 avait donc dépêché plusieurs équipes scientifiques dans les locaux de l’Astéroïde, mais le Conseil d’administration était mécontent. Il y avait beaucoup de Zagrains, mais aussi des représentants d’autres espèces. Les grandes entreprises commerciales zagranes avaient du se plier aux exigences des grands consortiums et des grandes alliances galactiques, qui ne voulaient pas d’un isolationnisme planétaire, et qui imposaient donc aux entreprises désireuses de les rejoindre d’avoir un conseil d’administration cosmopolite.

« Nous avons affaire à un matériel génétique extrêmement difficile à comprendre, répliqua Kang.
 -  Vous êtes bien placé pour savoir que nous en pouvons pas attendre définitivement des résultats. Les Gordaniens veulent des résultats.
 -  Mon laboratoire est le plus avancé sur cette question... Les Gordaniens peuvent faire pression de rompre leurs engagements, il ne s’agit que d’un moyen de pression. Aucune de nos sociétés concurrentes n’est autant avancée que nous dans nos recherches.
 -  Vous avez l’air d’en savoir beaucoup. Je vous rappelle que l’espionnage industriel...
 -  Ne m’insultez pas, Conseiller Maryx ! Je suis un homme d’affaires, pas un escroc. Je n’ai pas besoin d’espionner mes concurrents pour savoir qu’ils n’y arrivent pas. Les Gordaniens savent que nous sommes leur meilleure option, mais ils ne parviennent pas à stopper les Formiens. Vous me demandez de me presser uniquement parce que vous êtes un couard, Conseiller Maryx. Soyez assuré que je voterai pour votre censure à la prochaine assemblée générale.
 -  De quel droit osez-vous ?! Nous vous avons nommé à ce poste !
 -  Ce qui n’enlève rien à votre incompétence. Vous me faites perdre mon temps en me sortant des banalités de ce genre. Si vous remettez en cause ma compétence, votez pour me destituer. Pour l’heure, j’ai une prison à faire tourner, et j’ose vous rappeler que, plus nous mettrons de temps, et plus les Gordaniens se sentiront acculés. Apprenez comment fonctionne le commerce, Conseiller Maryx, ou vendez des épices dans un troquet. »

Et, sur ce, Kang mit fin à la conversation. L’énorme écran holographique disparut, révélant l’espace. Kang était devant une baie vitrée gargantuesque, d’où il voyait les sondes de défense et de maintenance de l’Astéroïde, ainsi que le reflet de l’étoile. C’était un spectacle magnifique, qu’il n’avait pas vu pendant ses trois premiers siècles d’existence. Dans l’eau, le soleil n’était rien, et, quand les Zagrains en sortaient, ils devaient constamment porter des combinaisons protectrices pour se protéger des rayonnements ultraviolets.

Son communicateur sonna, lui annonçant qu’une barge pénitentiaire venait d’arriver.



« PRISONNIERS !! TOUT ACTE DE RÉBELLION OU DE RÉSISTANCE VOUS EXPOSERA À DES SANCTIONS DISICPLINAIRES D’EXÉCUTION IMMÉDIATE !! PRISONNIERS !! VEUILLEZ SUIVRE LA LIGNE !! PRISONNIERS !! ZARGAN-4 VOUS ASSURE QUE SES PRISONS SONT ADAPTÉES À LA RÉHABILITATION DES DÉTENUS !! PRISONNIERS...
 -  Allez, sale tas de merde sur pattes, bouge ton gros cul !! »

La foule se pressait hors de la barge pénitentiaire. Ils étaient tous nus, reliés entre elles par de lourdes chaînes magnétiques, s’avançant dans un sinistre couloir, éclairé par des projecteurs puissants. Ceux qui regardaient trop longtemps en l’air se recevaient des décharges électriques. Des sondes qui planaient en l’air répétaient un message préenregistré, mais, par-dessus la voix de la machine, on pouvait entendre celle d’un des soldats.

« Interdit de lever la tête, bande de racailles ! Vous êtes dans la Grande Chaîne, maintenant ! Si un rouage déconne trop, on le fait sauter, et c’est pas plus compliqué que ça ! Vous aviez un nom, là-bas ? Une histoire, une vie une famille ? Oubliez ÇA, tas de merde décongelées ! Oubliez la grosse que vous fourriez le soir, oubliez votre maison grand luxe. Je me fous de savoir si vous êtes un putain de pédé innocent, et, si jamais... Si JAMAIS j’entends l’un d’entre vous employer le mot ‘‘innocent’’, je lui EXPLOSE LA CERVELLE !! On est pas là pour les erreurs judiciaires, tas de merdes sur pattes ! Remuez vos culs, bande de merdes, le simple fait de vous voir me donne envie de vous dégueuler à la gueule ! »

Les gardes portaient d’énormes armures noires. Un gros extraterrestre avec plusieurs yeux, une trompe, et un estomac énorme, se reçut une décharge électrique en levant la tête, et poussa un couinement.

« Oh... J’oubliais ! Votre cadeau de bienvenue !! »

Des trappes s’ouvrirent en hauteur, et un infâme liquide en sortit. C’était des excréments, un mélange d’urine et de merde. Les gardes rirent grassement, tandis qu’on amenait les prisonniers dans une pièce où ils seraient douchés. D’autres appareils se déplaçaient le long des corps, les inspectant pour voir s’ils n’avaient pas un quelconque dispositif électronique dissimulé en eux. Il n’y eut fort heureusement aucun incident, et on continua à pousser le groupe.

C’est à ce moment que Talon sentit une pointe de chair s’enfoncer contre la courbe de ses hanches le long de ses fesses.

« T’es à moi, poupée, ricana une voix dans son dos. J’ai violé plus d’un millier de salopes dans ton genre sur plus de cent systèmes stellaires différents avant qu’on me chope... Et j’ai jamais vu une nana plus bandante que toi, alors crois bien que je vais te sauter bien fort ! »

La Sith à la peau rouge ne répondit rien, continuant à se laisser porter.

*Je commence à me demander si mon plan était vraiment une bonne idée...*

Il fallait voir le bon côté des choses. Au moins, elle avait réussi a entrer dans le ventre de la Bête.

Et l’Astéroïde était à la hauteur de sa réputation.

145
Base Spatiale / Re : Warworld [Kaals Shriek]
« le: jeudi 14 août 2014, 02:03:04 »
C’était un chaos silencieux, mais bien réel. L’espace ne véhiculait pas les ondes sonores, ce qui faisait qu’on ne pouvait compter que sur ses yeux en temps normal... Mais la Force était avec Talon, et elle la sentait en ébullition autour d’elle, tout en rejoignant de multiples débris spatiaux. Elle ne tarda pas à apercevoir son vaisseau, qui se rapprochait aussi d’elle... Et sentit la carcasse en feu d’un vaisseau foncer droit sur elle. Talon se retourna rapidement, et tendit sa main, appelant la Force pour dévier la trajectoire du chasseur. Il fila juste à côté d’elle, et termina sa course en s’écrasant dans les restes d’un croiseur de guerre. En tournant son corps, la Sith vit l’immense station métallique continuer à faire feu, balançant un torrent de missiles et de laser sur un vaisseau-mère, le faisant exploser violemment. La Sith vit de hautes flammes s’élever, une boule de feu se formant à la place du vaisseau, l’éventrant en deux, le disloquant dans tous les sens. C’était une véritable débandade, et elle se dépêcha de retourner vers son vaisseau, pénétrant rapidement dedans en enclenchant le sas. Elle se débarrassa de sa combinaison spatiale, et courut rapidement vers le cockpit.

Talon démarra rapidement, et désactiva d’emblée l’assistance de navigation. Elle éteignit l’alarme qui s’alluma. Théoriquement, un pilote ne devait jamais s’avancer sans une assistance de visée, un appareil qui permet de baliser l’espace, d’indiquer les objets à éviter, et les cibles à détruire. La Sith n’en avait pas besoin. Elle avait la Force avec elle, et c’était le meilleur assistant qu’un pilote puisse rêver. Elle enclencha les moteurs, se sentant soulagée, et fonça dans l’espace, ouvrant rapidement le feu. Ses lasers tirèrent avec précision, et explosèrent la carlingue d’un des vaisseaux sortant de la base ennemie, transformant sa carcasse en une boule de feu qui se consuma en approchant de l’atmosphère de Neberis. Deux chasseurs ne tardèrent pas à l’attaquer, crachant leurs lasers. La Sith décéléra, puis braqua sur la gauche, et s’aidant de la Force, faisant une série de barrel roll qui permirent de réfléchir les lasers. Elle enclencha ensuite sa tourelle dorsale, une tourelle qui pouvait piloter, et crachota des tirs lasers, tandis que d’autres tourelles, à l’arrière, crachèrent plusieurs mines.

*Je ne sens pas la Force dans ces vaisseaux... Mais elle bouillonne dans la structure principale.*

Tous ces vaisseaux étaient guidés par ordinateur, mais il y avait bien une présence dans ce vaisseau... Beaucoup de présence, en réalité. Presque comme si toute une vaste population s’agglutinait dans cette station flottante. Talon devait s’y rendre. Elle pouvait toujours profiter de la bataille pour fuir, mais une Sith ne fuyait pas. Cet agresseur, quel qu’il soit, l’avait attaqué en ravageant cette planète, et elle comptait bien le lui faire payer... Tout en satisfaisant sa curiosité. La Sith s’avança rapidement vers la machine, et la sonda à travers la Force, afin de trouver une entrée.

Un bouclier protégeait la machine, et, même au-delà ça, sa surface était recouverte de nanomachines lui permettant de se réparer rapidement. Elle avisa toutefois rapidement son jugement en constatant que le bouclier était désactivé, ce qui illustrait sans doute le fait que, dans l’absolu, cette machine n’était pas totalement invulnérable. Une technologie très avancée, même pour elle. Elle fila le long de la surface de la planète de fer, évitant de l’attaquer, ce qui fit que les tourelles de défense, occupées à fragmenter l’espace, ne s’occupèrent pas trop d’elle. Une petite souris, trop discrète pour qu’on s’attaque à elle. Talon fila rapidement, et finit par repérer une entrée. Se dépêchant, elle désactiva les moteurs, et activa le magnétisme de son vaisseau, le plaquant contre le vaisseau. Avec tous les systèmes coupés, sauf celui générant un champ magnétique, il serait quasiment impossible de le repérer. Talon se dépêcha ensuite de remettre la combinaison spatiale, puis sortit à nouveau dans l’espace.

Elle se posa sur la machine, et se dirigea vers une tourelle. Elle tirait des lasers éblouissants. À quelques centaines de mètres, il y eut une violente explosion. Des débris foncèrent vers elle, et Talon dut à nouveau user de la Force. Elle enclencha ensuite son sabre-laser, et frappa la tourelle, l’arrachant rapidement, avant de la séparer du vaisseau avec la Force. Ce faisant, elle observa le trou, constitué de circuits imprimés qui grésillaient et de câbles électriques qui pendouillaient. Son sabre-laser continua à trancher, et elle bloqua la réparation de la structure avec la Force, retenant suffisamment les nanomachines pour découper un trou... Et lui permettre d’atterrir à l’intérieur du vaisseau spatial gigantesque.

La Sith se posa dans une sorte de grand couloir sombre... Et vit devant elle un énorme robot, haut de plusieurs mètres, qui la dévisagea avec un viseur laser en trois points se trouvant au milieu de son corps.

« Intrus détecté dans le secteur externe ! Processus de neutralisation en cours ! »

Les trois points se concentrèrent, et balancèrent une décharge d’énergie. La Sith, surprise, eut tout juste le temps de former un bouclier de Force, qui absorba la majorité de l’attaque. Ce qui passa la frappa, provoquant des brûlures légères sur son corps, l’étalant sur le sol. Irritée, la Sith se releva, et courut vers la machine, bondit en l’air, et planta son sabre-laser au milieu de son corps, faisant ressortir son arme de l’autre côté.

Son infiltration commençait sur les chapeaux de roues.

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Base Spatiale / Re : Warworld [Kaals Shriek]
« le: lundi 11 août 2014, 02:29:06 »
C’était le chaos. Cette immense étoile métallique se battait rageusement avec les différents vaisseaux composant l’armada nebessaine. Les vaisseaux étaient littéralement pulvérisés, et Talon, tout en se déplaçant, vit d’énormes tentacules jaillir de la planète métallique, transperçant l’atmosphère du corps céleste, se plantant à la surface.

*Une telle structure doit énormément consommer en énergie... Voilà visiblement comment elle se nourrit.*

Elle absorbait les ressources des planètes, rechargeant ses batteries et son bouclier... Et s’en servant probablement comme ascenseur. En bas, la planète mourrait. L’Étoile Noire métallique avait balancé des ogives nucléaire, ravageant en quelques minutes une bonne partie de la planète. Depuis l’espace, Talon pouvait voir ce sinistre spectacle : des boules colossales de feu perçaient les nuages, crevant l’atmosphère en provoquant d’énormes trous. Toute la structure tremblait sur ses fondements, et Talon put voir une cité spatiale s’effondrer. Elle vit les piliers de soutènement se fissurer, la base du super béton étant faussée par les ogives nucléaires. La cité se mit à pencher dans tous les sens, et un missile de l’Étoile Noire explosa violemment à sa surface, la déchirant en deux, soufflant des bâtiments sur place. Le dôme de cristal explosa dans tous les sens, et un bris fila droit vers la plateforme d’observation où se trouvait Talon.

La vitre de la plateforme explosa brutalement, et Talon fit appel à la Force pour maintenir les bris de verre ensemble. Elle soupira, sentant les bris se disloquer au fur et à mesure. La Sith s’écarta rapidement, et fila dans un couloir, redoublant d’effort. Elle utilisa son communicateur pour appeler l’ordinateur de bord du X-07, changeant de plan. Talon s’abrita dans une salle de réserve, ne tenant plus compte des hurlements des réfugiés et des fuyards. Elle pianota sur son appareil, et ne tarda pas à avoir un affichage du X-07. Elle pouvait le piloter sommairement à distance, grâce à l’IA développée de l’ordinateur de bord. Elle enclencha les moteurs du X-07, et fila hors de la cité spatiale, s’enfonçant dans l’espace par les fenêtres d’ouverture de la cité spatiale moribonde. Tout brûlait autour du vaisseau, et elle put avoir un aperçu de la bataille spatiale.

Les chasseurs nebessains se heurtaient aux chasseurs du mystérieux agresseur, d’élégants vaisseaux profilés s’affrontant dans l’espace. La Sith s’arracha à la vue de son ordinateur de bord, puis recommença à courir. La tour était en train de se désagréger, des fissures apparaissant ici et là. Dans le ciel, la bataille continuait à faire rage, et ce qui devait arriver finit par se produire : un vaisseau blessé s’écrasa en plein milieu de la super tour, achevant de fragiliser le super béton, découpant la tour en deux.

La gravité artificielle se désactiva, tout comme l’intégralité des systèmes électroniques, plongeant la tour dans le noir et dans le silence. Talon décolla du sol, heurta le mur, et rebondit, avant de se stabiliser à l’aide de la Force. La tour spatiale se mit à dériver lentement dans l’espace. Soupirant de colère, Dark Talon se déplaça, enclenchant son sabre-laser afin d’avoir un peu de lumière.

*Il faut que je sorte d’ici...*

Elle devait trouver une combinaison spatiale, et sortir rapidement. La Sith se déplaça le long de la tour, rejoignant un autre escalier. La tour trembla à nouveau quand un missile explosa contre elle La tour trembla à nouveau, et la tête de Talon heurta une marche en fer. Elle secoua la tête, pestant, et continua à descendre, bondissant le long des parois, jusqu’à arriver dans un vestiaire où des combinaisons flottaient dans tous les sens. Elle en happa une à l’aide de la Force, puis se faufila rapidement dedans, avant de récupérer un jetpack. La combinaison était bien étanche, avec des propulseurs un peu partout. Utilisant à nouveau son sabre-laser, Talon fit un trou dans la paroi, et sentit les réserves d’oxygène de la combinaison se mettre en place. Enclenchant les propulseurs, la Sith fila dans l’espace.

C’était un spectacle sinistre. Outre la bataille, des débris spatiaux flottaient dans l’espace, accompagnant des carcasses de vaisseaux flottant dans le vide, tristement éclairés par l’étoile du système solaire. Talon se dirigea rapidement vers les débris, appelant à elle son vaisseau.

Elle n’avait pas encore dit son dernier mot, et elle comptait bien pénétrer dans cette grosse boule grisâtre, et donner son point de vue sur ce qui se passait.

147
Base Spatiale / Warworld [Kaals Shriek]
« le: dimanche 10 août 2014, 02:08:18 »
Nebessis était une planète tellement polluée que ses habitants, les Nebessain, avaient développé d’immenses cités spatiales. Elles jaillissaient du sol, à l’aide d’immenses piliers, pour créer des bâtiments spatiaux. Chacune des cités spatiales nebessaine disposait d’un bouclier atmosphérique permettant de protéger les cités des désagréments de la nature, comme les chutes d’astéroïdes ou la pression atmosphérique, tout en fournissant de l’oxygène, à l’aide d’immenses générateurs répartis le long des piliers soutenant ces massives superstructures. Toute la bourgeoisie nebessaine s’agglutinait dans ces cités spatiales, le reste de l’humanité vivant dans les profondeurs de la planète, devant affronter les affres d’une planète hyper-polluée. Ils vivaient avec des poumons artificiels, mourraient généralement du cancer, et n’existaient que pour travailler dans d’immenses usines mécaniques, fabriquant du matériel et des robots qui permettaient aux puissants de vivre en paix dans leur cité, ou dans de gargantuesques mines dont les foreuses laser creusaient et déchiquetaient la planète. Les différents bourgeois peuplaient Nebessis formaient tous une oligarchie. Les puissants nommaient au sein de leur propre groupe un Comité de survie, qui avait été créé  après la fin des États nebessains, quand la pollution était telle qu’il avait fallu que tous les puissants se réunissent, et choisissent de s’étendre dans l’espace. Nebessis, à cette époque, n’avait pas encore percé les secrets de la lumière, mais sa technologie lui permettait de créer du super béton, et c’est avec cette technologie que les Nebessains réussirent à s’échapper d’une planète surpeuplée, et surpolluée.

Talon connaissait cette histoire, car elle se tenait sur Nebessis, afin de réparer son vaisseau. Récemment, elle avait affronté une Flotte-ruche formienne, soutenue par une garnison militaire. La bataille avait fait rage, mais son vaisseau avait été endommagé, et elle s’était rapprochée de l’astroport le plus proche, celui de Nebessis. Le X-07 serait bientôt réparé, et Talon ne souhaitait qu’une chose : partir d’ici. La Force était moribonde sur cette planète. Elle était en train de mourir, ravagée par les activités des Nebessains. Ils avaient ravagé leur monde, et continuaient à le faire, avec leurs affreuses machines. Elle avait vu les foreuses laser, d’immenses abominations, qui perforaient la planète sur des kilomètres de profondeur. La Force hurlait, et, pourtant, quand Talon se réveilla ce matin, ce fut pour entendre un autre cri.

Une terrible perturbation venait d’arriver. Ce fut cet écho qui la réveilla, plus que le son strident de l’alarme. Talon se tenait dans une chambre individuelle d’une tour touristique. Nebessis était ouverte au tourisme spatial, et accueillait bon nombre de visiteurs, exportant et important des marchandises. La planète disposait d’une armada spatiale, et Talon comprit qu’elle était en train de se déployer.

« Tous les résidents sont appelés à se rendre dans le calme aux bunkers de sécurité de leurs complexes respectifs. Ceci n’est pas un exercice. Je répète... »

Les bunkers de sécurité étaient des casemates se trouvant à la hauteur du sol, dans des bunkers lourdement armés, qui assuraient le relais entre la population de la surface et celle des hauteurs. Talon ouvrit rapidement la porte, se rendant dans un couloir circulaire. Elle entendit des hurlements et des gémissements.

« Vite, vite, dépêche-toi, Lar’Te !
 -  Nous sommes attaqués !
 -  Poussez-vous !! »

Dans le dos de Talon, quelqu’un l’écarta précipitamment. La Sith grogna, et s’avança rapidement, évitant les familles catastrophées, les couples éberlués. L’alarme continuait à résonner, et elle se dépêcha, cherchant, non pas à descendre, mais à grimper. Elle s’approcha d’un escalier de service. La porte était verrouillée, et Talon utilisa la Force pour l’ouvrir. Elle grimpa le long de l’escalier métallique. Il y avait comme un puits de Force dans l’espace, comme si une immense armée venait d’arriver... Une armée sombre, qui ne venait pas en paix.

Alors qu’elle grimpait, un missile heurta la tour, et toutes les lumières s’éteignirent brutalement, tandis que la tour se mit à vaciller sur elle-même. Talon manqua s’affaler sur l’escalier, se réceptionnant à la rambarde.

*Dépêche-toi !*

Il ne s’agissait pas des Formiens, elle le sentait. Elle arriva dans un autre couloir, et continua à courir. La tour trembla à nouveau, il y eut des hurlements hystériques, et elle atteignit une baie d’observation... Et put voir, à travers une vitre, l’espace. De multiples vaisseaux nebessains s’avançaient, rasant les cités spatiales, se dirigeant vers une sorte de curieuse structure grisâtre... Une immense boule métallique grise, qui lui évoqua brièvement l’Étoile Noire. Des lumières rouges brillaient le long de cette boule, et elle vit les vaisseaux nebessains faire feu... Avant que la boule ne réplique, balançant depuis des milliers de canons et de torus des lasers mortels. Un bon tiers des vaisseaux nebessains explosa violemment, leurs explosions illuminant l’espace comme des guirlandes de Noël.

La carcasse d’un vaisseau alla s’écraser sur l’une des cités spatiales, perçant le bouclier, et explosa en rencontrant les immeubles. La Force hurla dans le cœur de Talon.

*Il faut que je sorte de cette tour...*

Elle devait rejoindre son vaisseau le plus rapidement possible !

148
Base Spatiale / Re : La Guerre Technologique [Tryzox - Ludya]
« le: dimanche 10 août 2014, 01:53:28 »
Talon crut avoir une sorte de vision, d’hallucination, quand elle vit ce type devant ses yeux se retrouver avec la carotide tranchée, répondant à l’attaque d’un robot avec... Une pelle ?!

*Par l’Empereur, quelle est donc cette plaisanterie ?*

Elle sentait la Force brûler dans le corps de cet homme... Des échos curieux en ressortaient. Elle n’avait jamais senti une telle sensation en observant cet individu, et sa main raffermit sa prise sur son sabre-laser. Son arme était désactivée pour l’heure, et on pouvait entendre, en arrière-fond sonore, les explosions et les tirs des missiles pulvérisant Arubis. La planète était aux abois, la Force hurlait sa souffrance, et elle venait de tomber par hasard sur un énigmatique personnage, qui se mit à lui gueuler dessus comme si elle était sa servante.

Talon tendit sa main, et un étau de Force étrangla le petit homme, le soulevant comme un fétu de paille.

« Modère tes propos, insecte, tu t’adresses à une Sith, pas une marchande de poissons ! »

Elle le relâcha, le laissant retomber sur le sol, puis s’avança vers un couloir de sortie. Il fallait partir d’ici avant que toute la structure ne leur tombe dessus, et rejoindre le spatioport avant qu’il ne soit détruit.

« Nous sommes sur Aburis, précisa-t-elle au mystérieux magicien armé de sa pelle. Une planète qui ne va pas tarder à disparaître, et moi avec, si je ne me dépêche pas de partir d’ici. »

Il n’était absolument pas prévu qu’elle embarque avec cet homme. Elle ne le connaissait pas, et les Sith n’avaient pas pour habitude de s’acoquiner avec d’autres. Seule, elle maximisait ses chances, car elle ne serait pas ralentie par n’importe qui. La Sith, estimant avoir assez parlé, se dépêcha de filer par le couloir qu’elle avait aperçu. Il était éclairé par des lueurs rouges, et la conduisit dans une grande pièce... Où des tourelles lasers automatiques la cueillirent. La pièce était composée d’un énorme escalier central, et, droite et à gauche de ce dernier, deux tourelles firent feu. Son sabre-laser s’enclencha, et elle renvoya les tirs lasers sans difficulté, faisant exploser les deux tourelles. Elle commença alors à grimper le long de l’escalier... Quand un missile explosa contre le complexe. Une violente explosion, qui fit trembler toute la structure. Des lézardes énormes décorèrent le mur devant Talon, et le plafond lui tomba dessus. Elle leva la main, et retint les éboulis, puis les balança sur sa droite, les envoyant transpercer le mur.

Elle eut une vision du dehors, et la première chose qu’elle vit, dans un ciel d’apocalypse, fut un vaisseau de réfugiés exploser en plein vol, pulvérisé par un tir. Tout autour du complexe, tout n’était plus que ruines et morts. De la cendre recouvrait le sol, et les immenses grattes-ciels d’Arubis n’étaient plus que des cadavres en feu, des tours brisées... Le plus effrayant venait du ciel, où des missiles orbitaux jaillissaient en permanence, comme des étoiles filantes, explosant au contact du sol, vaporisant une mort impartiale et totale sur des kilomètres. Talon vit l’un de ces missiles frapper un gratte-ciel, le brisant en deux, le haut du gratte-ciel venant s’écrouler sur le sol dans un bruit cauchemardesque.

L’Apocalypse. Voilà ce qui arrivait... Sur le sol, des robots massacraient impitoyablement les survivants. La Sith vit d’immenses robots s’avançant sur le sol, des lasers mortels jaillissant de leurs poings, de multiples lance-flammes filant de leurs corps mécaniques, soufflant la mort, carbonisant et pulvérisant les corps. Regardant encore autour d’elle, Talon vit également des Tripods. Leurs tirs filaient sur le sol, fauchant les rares ennemis, des tentacules métalliques jaillissant de leurs corps pour saisir des individus, les soulevant et les enfermant.

*Pourquoi les capturent-ils ? Que cherchent-ils ?*

Talon descendit de la structure, atterrissant sur le sol, au milieu de murets détruits. Le sol était ici et là défoncé, de gros cratères laissant apparaître des métros et des égouts. Les survivants devaient s’y agglutiner, apeurés, terrorisés. Il y avait des cadavres partout, la Mort, omniprésente. Talon posa sa main sur le sol, et se lia avec la planète... Et un frisson ignoble la traversa, si violent qu’elle en chancela, et qu’elle eut envie de vomir sur place.

Parmi tous les Sith ayant existé à travers les millénaires, il n’y en avait qu’un qui avait développé un pouvoir suffisant pour absorber toute l’énergie d’une planète, par le biais d’un horrible rituel sacrificiel : Dark Vitiate, l’ancien Empereur sith. Ce que Talon avait ressenti en posant sa main, ce qu’elle ressentait en ce moment...

« Cette chose, cette étoile géante... Elle est en train d’absorber l’énergie vitale de cette planète... Elle s’en sert pour s’en nourrir. »

Talon avait déjà pu le remarquer dans l’espace, bien sûr, mais, là, elle le sentait clairement. Ce n’était pas du tout la même chose, et la Twi’Lek en avait mal au ventre, la douleur explosant en elle, s’insinuant dans les entrailles de son corps. Elle se releva lentement, en serrant les dents.

Il fallait impérativement partir d’ici, en rejoignant l’astroport le plus vite possible.

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Le coin du chalant / Re : L'Odyssée de l'Espace
« le: jeudi 07 août 2014, 22:09:10 »
Au pire, il sera toujours possible plus tard de faire un RP dans ce style, hein :)

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Le coin du chalant / Re : L'Odyssée de l'Espace
« le: jeudi 07 août 2014, 22:01:01 »
Bien, j'ai donc parlé avec les différents intéressés, et, finalement, comme tu as effectivement déjà suspendu un RP, Kaals, il a été décidé de ne pas prendre de risques inutiles. Même s'il est possible de trouver une alternative, dans un RP comprenant plus de deux auteurs, quand l'un d'eux s'en va, c'est quand même difficile de poursuivre le RP, et je dis ça en connaissance de cause, car j'ai déjà pu l'observer dans d'autres de mes RP sur LGJ. De toute manière, il nous reste toujours un RP à boucler, donc ce n'est pas trop grave =)

Donc, pour l'heure, le RP se fera à trois : moi, Tryzox, et également Ludya ^^ Je pense que je ne prendrais pas d'autres candidatures, sauf circonstances particulières, car j'ai du mal à gérer un RP quand il commence à y avoir trop de participants.

Néanmoins, je vous remercie pour l'intérêt que vous avez porté à ma demande :D

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