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Les alentours de la ville / Re : L'Appel de la Magie [Effy Swann]

« le: lundi 04 septembre 2017, 01:11:21 »

La Theuggia… Un ordre de sorcellerie qui avait su survivre aux circonvolutions du passé, pour évoluer, et devenir une secte sinistre servant les desseins de la Monarchie de la Rose, et, en définitive, le Roi Cramoisi. Un nom qui revenait de plus en plus aux oreilles de la Déesse, et qui provoquait en elle une profonde inquiétude, inexplicable, mais palpable, et importante. Elle avait peur de cet être, sans même savoir pourquoi. Les réponses se trouvaient quelque part dans le brouillard nébuleux que constituait son passé chaotique, mais dont les souvenirs ne lui revenaient que par bribes.

*Ce que je sais à coup sûr, c’est que c’est ce Flagg qui a provoqué mon bannissement, et a participé à la discorde entre les Dieux…*

Ce que Sha avait progressivement découvert, notamment en se rapprochant de Sanguilia*, mais encore en retrouvant l’une de ses anciennes sorcières, Mélisandre Swann**, c’est que les Olympiens étaient devenus fous. Jadis, quand les Grands Anciens avaient été vaincus, Zeus et sa famille s’étaient chargés de protéger la Terre et Terra, deux mondes parallèles-pivots  au sein de cette grande carte multidimensionnelle que représentait le Multivers. Une tâche très importante, qu’ils avaient acquitté pour le mieux, jusqu’au jour où leurs divisions internes et leurs propres défauts avaient fini par les trahir. En l’occurrence, les Olympiens, après la chute des Grands Anciens, avaient regroupé les traces nuisibles qu’ils avaient laissé derrière eux, comme des esprits maléfiques uniquement voués à la corruption, les enfermant dans une boîte magique posée au cœur de l’Olympe, la boîte de Pandore.

Sha savait qu’Héra, en succombant progressivement à sa jalousie contre les amantes de Zeus, s’était fait manipuler par Flagg, et lui avait permis d’ouvrir la Boîte de Pandore. Et les esprits contenus dans la Boîte avaient corrompu les Olympiens, les isolant. Et, derrière tout cela, il y avait la main persistante du Roi Cramoisi, qui avait utilisé les Olympiens et la jalousie d’Héra pour sceller Sha, et continuer à affaiblir les Dieux, ceux qui, jadis, avaient pu réussir à vaincre les Grands Anciens en parvenant à faire fi de leurs oppositions pour s’allier. Une telle chose serait-elle possible désormais ?

*D’une manière ou d’une autre, je dois retrouver Effy. Peut-être que ça ne me servira à rien, peut-être que la voir, étudier son livre, m’aidera à en savoir davantage… Mais, dans tous les cas, elle est l’une de mes sorcières, et il m’incombe de la protéger.*

Du peu que Sha avait cru comprendre, l’Agamemnon n’avait pu s’ouvrir qu’en sa présence, de sorte que, même si la Theuggia récupérait le livre, la secte allait sûrement rechercher encore Effy. C’est pour ça que Sha avait pris ses dispositions. Son esprit étant relié à celui d’Effy depuis qu’elle avait visité le sien (le monde onirique qu’Effy ayant vu n’étant, somme toute, qu’une représentation très élaborée, et quelque peu grandiloquente, de la psyché de Sha), elle savait précisément où elle était, et déploya l’une des siennes.

Sur Terre, Effy descendait les marches menant vers le hall d’entrée de l’hôpital. Ce soir, il n’y avait pas grand-monde de ce côté-ci… Mais, tandis qu’elle descendait, la porte située à hauteur du rez-de-chaussée s’ouvrit brusquement sur plusieurs individus.

« Quel service ?
 -  Réanimation. Chambre 313. »

Soit… Le numéro de la chambre d’Effy. La Theuggia ! Ils montèrent précipitamment les marches. Un petit groupe d’hommes, rien à voir avec les deux sorcières qui avaient attaqué Effy plus tôt. De simples exécutants, mais qui maîtrisaient des sorts de magie élémentaire basique, et qui comptaient bien ramener Effy au bercail. La jeune femme ne put donc, en toute logique, que repousser chemin, pour chercher une autre porte de sortie.

Toutefois, alors qu’elle s’aventurait dans les couloirs, un autre groupe tomba sur elle, lui coupant la route, alors qu’ils étaient en train d’interroger (et d’effrayer) une infirmière. Ils la regardèrent silencieusement, et s’approchèrent alors, leurs mains se mettant à s’illuminer.

« Vous n’avez pas le droit d’être là ! s’exclama l’infirmière.
  -  Ta gueule, salope ! »

L’un des ennemis tendit sa main vers elle, et envoya une onde d’Air qui envoya l’infirmière heurter douloureusement le mur. Ils se rapprochèrent ensuite d’Effy.

« Dame Barow souhaite vous récupérer, Mademoiselle Swann. S’enfuir n’était vraiment pas intelligent. Pensiez-vous vraiment avoir une chance ? Vous appartenez corps et âme à la Theuggia ! »

Ses issues semblaient bloquées, et un homme lança vers elle une série d’arcs électriques, afin de la neutraliser… Quand une silhouette débarqua brusquement devant Effy, brandissant un wakizashi qui se posa sur la trajectoire des éclairs, et les réfléchit.

« Hey, les mecs ! Vos mères ne vous ont jamais appris de ne pas attaquer les filles à trois ?! »

Une élégante femme en combinaison violette particulièrement moulante venait d’apparaître devant Effy… Et, avec le temps que la jeune femme avait passé avec l’esprit de Sha, peut-être pouvait-elle ressentir la présence de Sha sur cette femme, une présence très marquée, sur tout son corps, mais également dans le creux de ses hanches, au sein de son ventre… Devant la menace, Sha avait déployé celle qu’elle considérait comme étant sa plus puissante sorcière, la redoutable Kiriko Hattori.

« Reste derrière moi, petite, dit-elle à Effy, j’ai pour mission de te ramener auprès de notre Déesse. »

Les mystérieux agresseurs attaquèrent alors à nouveau, et le premier d’entre eux lança une boule de feu, que Kiriko coupa en deux avec son arme. Ses yeux se mirent alors à s’illuminer, et Kiriko fit appel aux pouvoirs de l’une de ses précédentes incarnations, lançant une puissante onde de choc qui frappa les ennemis. C’était le pouvoir redoutable de Kiriko : elle pouvait puiser dans ses anciennes incarnations pour obtenir, non seulement un morceau de leur personnalité, mais aussi – et surtout – leurs pouvoirs magiques.

Elle se retourna ensuite vers Effy, pour se présenter :

« Je m’appelle Kiriko, Effy. Ma Déesse m’a chargé de te protéger pour te ramener à elle. »


* : Cf. RP « Après l’effort »
** : Cf. RP « Libération ».

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Les contrées du Chaos / Re : L'innocence de l'avenir (PV: Sha)

« le: lundi 04 septembre 2017, 00:59:51 »

Sha sourit devant la provocation de Sanguilia. Sa femme devait être suicidaire... Même si Sha ne s’était pas mariée à Sanguilia, le fait que Sanguilia porte son bébé était, à son sens, un lien bien plus fort que le mariage, et justifiait donc qu’elle la considère comme sa femme. Autrement dit, elle voyait ses amantes s’envoyer en l’air, ce qui était particulièrement grisant. Mélisandre avait empoisonné Sanguilia, sans risque pour le bébé. Elle faisait confiance à Mélisandre, et à son infaillible amour maternel, pour s’assurer qu’elle ne fasse rien de répréhensible à ce bébé en cours de formation. Sha sourit donc devant les provocations de Sanguilia, qui firent frémir tout le corps de la puissante Drider.

« Ah oui... ? Sale garce... Tu crois que tu peux te moquer de moi parce que tu es une Déesse, hein ? Tu ‘alraus voulu, ma chérie, mais il ne faudra pas te plaindre après... »

L’Ombre se pinça les lèvres, consciente que le spectacle allait grimper d’un cran supplémentaire. Mélisandre généra alors un épais filament de toiles, et en aspergea le mur, situé derrière Sanguilia, afin de la protéger, puis enroula des toiles autour du bassin de Sanguilia et du sien, regroupant ainsi les deux femmes. Leurs corps serrés l’un contre l’autre, Mélisandre soupira alors, et commença à la bourrer plus rapidement, et plus férocement, en détendant ses pattes arachnéennes, avant de les replier, et de les déployer.

Très rapidement, Sanguilia put en sentir les conséquences, quand son corps fila à toute allure en arrière, et heurta le mur de toiles avec violence, puis repartir ensuite, le mur de toiles s’étirant sur son passage, avant de se rabattre, provoquant à chaque coup de reins de puissantes vibrations le long de la toile. Le cocon de toiles autour de leurs bassins respectifs permettait de les lier, et de garantir un maximum de sensations, dans la mesure où les vibrations se répercutaient le long de cette toile, de quoi faire longuement hurler Sanguilia, pendant que Sha, inlassablement, la baisait sauvagement et furieusement.

« Hmmmm... Hmmmmm... !! »

Mais, surtout, elle avait mis un autre filament de toiles sur le ventre de Sanguilia, permettant ainsi de protéger son bébé d’éventuels coups, et continuait encore à la baiser, filant d’avant en arrière, comme un puissant taureau qui viendrait la charger. Sanguilia était bringuebalée comme une poupée de chiffon, les deux queues la prenant avec vigueur, Mélisandre laissant parler toute sa bestialité et sa sauvagerie dans ces mouvements. Inutile de le nier ; une humaine normale aurait eu les os brisés sous la puissance des impacts. Les coups et les chocs sonores en faisaient sursauter Sha, qui sentait une excitation puissante remonter progressivement en elle.

Ce spectacle était bien loin de la laisser insensible, mais, pour l’heure, elle se contentait de son simple rôle de spectatrice, en assistant à cette scène de débauche surréaliste, et monstrueusement jouissive...

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: lundi 28 août 2017, 01:11:28 »

Difficile de dire ce qu’Aëlyne avait ressenti, mais, comme elle évoqua l’idée de fonder une famille, Zara, qui avait toujours ses bras enroulés autour de sa nuque, se mit à sourire. Elle l’embrassa encore, pour seule réponse première, et s’écarta ensuite, lui tenant néanmoins la main, et usa l’autre pour caresser le ventre d’Aëlyne.

« Un simple baiser, et tu parles d’avoir un enfant ? Ne le redis pas devant Sha, ma puce… Elle a en partie construit ce château pour y abriter sa famille, et est en pleine période d’accouchement. »

Sha avait déjà au moins cinq filles, et une sacrée portée était prévue. Zara continua à titiller ensuite la belle Aëlyne, très heureuse de pouvoir ainsi se gausser, en toute amitié, d’une Déesse :

« Je suis sûre que Sha serait ravie de t’enfanter… L’union de deux Déesses, quelle fille parfaite vous auriez ! »

Zara gloussa un peu, et embrassa finalement la jeune Déesse sur la joue, en la laissant miroiter dans son esprit toutes ces possibilités. Bien entendu, tout cela étai très précipité, mais Aëlyne manquait tellement d’expérience, et, visiblement, tellement d’attention, qu’elle l’envisageait déjà avec tout le sérieux du monde. Zara rigola alors, et maintint sa main dans le creux de la sienne.

« Allez, viens ! »

La sorcière relâcha ensuite ses doigts, et commença à descendre. Elles n’avaient pas de cheval, ce qui leur permit donc de descendre calmement, et, pendant ce temps, Zara lui expliqua l’historique de la région. Il s’agissait de terres ashnardiennes délaissées depuis des siècles, en raison de clans orcs vivant dans les montagnes et de monstres dans les plaines. Finalement, les Ashnardiens avaient donné ce terrain à Sha quand la Déesse était revenue à la vie, et cette dernière avait réussi à fédérer les Orcs sous son autorité, à repousser les monstres, et avait commencé à étendre son influence.

Elle s’était récemment rapprochée d’une puissante Déesse, Sanguilia, et avait participé à une guerre dans un royaume lointain impliquant des invasions arachnéennes géantes, et qui lui avait permis de récupérer bon nombre de réfugiés, permettant de développer les villes, exploiter les gisements et les carrières, ainsi que les terres fertiles. Autrement dit, toute la région était en train de revivre, et il faisait tout simplement bon de s’y promener.

« Tu penses que tu vas te plaire ici, Aëlyne ? » s’enquit brusquement Zara.

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Les contrées du Chaos / Re : L'innocence de l'avenir (PV: Sha)

« le: lundi 28 août 2017, 01:03:15 »

Même sans l’aphrodisiaque, Sha était bien placée pour savoir que Sanguilia était une sacrée amante, du genre à vous mettre en extase pendant des heures, et à faire preuve d’une énergie sexuelle phénoménale, décuplée et puissante. Alors, quand les araignées mordirent les seins de Sanguilia, Sha sentit comme une explosion sexuelle quand Sanguilia hurla. Être une simple spectatrice devenait de plus en plus difficile, mais elle se réservait pour la suite. Les yeux de Sanguilia virèrent à l’or, et ses canines pointèrent, des traits vampiriques et démoniaques témoignant du fait qu’elle entrait dans un état second, un état que Sha avait eu la chance de voir, non seulement au lit, mais aussi au combat.

Sanguilia se redressa alors, et posa ses lèvres sur celles de Mélisandre, optant pour un baiser intense et passionné. Mélisandre, en retour, raffermit sa prise d’une main sur le cul de Mélisandre, et, de l’autre, appuya sur sa nuque, en la bourrant en retour, filant joyeusement en elle, d’avant en arrière.

« Hmmmm… !! »

Avec ses deux verges, Mélisandre offrait à Sanguilia un plaisir surnaturel, terrible, la poussant aux limites de sa résistance. Mais Sanguilia arrivait à tenir le coup, étant après tout une puissante Déesse, aux ascendances olympiennes. Mélisandre la prenait donc vigoureusement, rompant le baiser, soupirant, et abattit ensuite sa main sur la croupe de Sanguilia, la giflant violemment à plusieurs reprises.

« S-Sale pute… Hmmmm… !! Tu parles d’une Déesse, haaaa… A-Affamée de mes bites… Hnnnnn… !! »

Mélisandre était comme Kiriko. Elle n’avait pas sa langue dans sa poche. À croire que c’était un trait commun à l’ensemble de ses femmes. En tout cas, Sha sourit encore, tout en sachant que Sanguilia devait désormais approcher de l’orgasme… Et que celui-ci ne serait que le début d’une longue série. Après tout, elle était venue ici pour se détendre. Et, pour Sanguilia, quoi de mieux que du sexe sauvage et furieux pour ça ?

C’était un spectacle onctueux à voir, en tout cas !

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

« le: dimanche 27 août 2017, 23:30:53 »

Quelque chose d’important était en train de se passer ici. Kiriko était comme une petite pierre, un caillou qui, en dégringolant de la pente, allait peu à peu provoquer une avalanche. Et Sha comprenait désormais quel était le véritable but de leur présence ici, à Wallündrill : comprendre. Comprendre qui l’avait banni, pourquoi, et comment. Kiriko en était navrée, car elle revivait des souvenirs douloureux, et était de plus manipulée par les ennemis dont Golbez lui avait parlé. Blaine, Zeromus... Les fruits de la même racine, les péchés de la Boîte de Pandore. Les Olympiens étaient donc liés, et c’était bien ça qu’il fallait expliquer à Kiriko... Kiriko, qui se pressa contre elle en s’excusant encore.

« Non, Kiriko. Ce que tu fais, c’est précisément ce qui doit être fait pour me protéger. »

Nue contre elle, Sha l’embrassa, et se retourna, la mettant au-dessus d’elle, l’incitant à s’empaler sur son sexe. L’Ombre sourit alors, et caressa ses hanches, en la laissant danser sur son corps, et poussa un léger soupir.

« Tu es... Très puissante, Kiriko. Je n’avais jamais vu quelqu’un maîtriser autant ses anciennes personnalités. Ces Épreuves ne te sont que bénéfiques, et, surtout, hmmm... Elles nous permettent d’en savoir plus sur nos ennemis. Il faut que nous sachions ce qui m’est arrivé, Kiriko, et la réponse est dans ton esprit. »

Kiriko remuait lentement sur elle, et Sha l’incita à y aller plus fort. Le sexe, c’était une forme de câlin entre elles, un moyen de se détendre et de décompresser. Kiriko connaissait l’appétit sexuel disproportionné de sa Déesse, mais, en ce moment, même pour elle, elle devait bien admettre que cet appétit était... Impressionnant. Sha soupira de plaisir, palpant les fesses de Kiriko, les pinçant à travers sa délicieuse combinaison, la stimulant à l’aide de la magie rose pour qu’elle danse bien sur elle, exactement comme Sha le souhaitait. La Celkhane se laissait donc aller.

Sha, elle, continuait à lui parler, et à lui dire qu’elle faisait bien :

« Nous devons découvrir nos ennemis, ceux qui m’ont enfermé », car ils sont toujours actifs. Et toi... Hmmm... Tu continueras à maîtriser tes pouvoirs, à mieux les contrôler. Pense à ce que tu pourras devenir si tu maîtrisas à la perfection les pouvoirs et les capacités de tes ancêtres, haaa... Il n’est... Il n’est rien au monde qui te saurait impossible, mon a... Hmmm... Mon amour... »

La Déesse gémit encore, et ferma les yeux pendant quelques secondes, se pinçant les lèvres, et ne dit rien pendant plusieurs minutes, sentant juste le corps de la femme glisser contre son membre, s’enfouissant en elle. Peu à peu, le plaisir effaça tout pour Kiriko, qui gémit, couina, soupira, les crissements de sa combinaison accompagnant les coups de reins et les soupirs des deux femmes.

« Oui, Ki... Kiriko, haaaa... »

Sha se crispa alors, et eut un superbe orgasme, venant se répandre dans les entrailles de la femme. L’Ombre reprit alors son souffle, et cligna des yeux à plusieurs reprises. Sa main remonta finalement pour caresser les lèvres de Kiriko, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Quoi qu’il arrive, Kiriko, sache que notre amour triomphera toujours... Mais on ne peut pas laisser la peur nous guider. Ils m’ont déjà vaincu une fois... Et je ne les laisserai pas recommencer. Surtout maintenant que, toi et moi, nous allons fonder une grande famille... »

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: mercredi 23 août 2017, 13:33:58 »

Zara esquissa un léger sourire, amusée par la situation, et par la gêne manifeste d’Aëlyne. Comme quoi, on pouvait être une Déesse, et être parfaitement ignare sur certains sujets… À savoir, en l’état actuel des choses, le sexe. Vu la manière dont Aëlyne décrivait le baiser de Sha, Zara comprit rapidement que personne n’avait encore jamais dû l’embrasser. Peut-être que, dans son monde, les divinités étaient trop importantes pour estimer devoir s’abaisser à ressentir des plaisirs purement matérialistes. Mais, ici, sur Terra, ce n’était pas le cas, et Aëlyne en avait fait la délicieuse expérience.

« Tu ne sais pas si tu as aimé ça ? Hmmm… C’est embêtant, ça, dis-moi… »

Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de Zara, qui se rapprocha à nouveau de la Déesse. Il fallait bien admettre que la sorcière était très belle dans son armure moulante, une tenue qui ne visait pas uniquement qu’à améliorer ses capacités de combat magiques… Mais aussi d’autres choses… Notamment son aspect physique et esthétique. Elle se rapprocha donc d’Aëlyne, un sourire mutin sur les lèvres.

« Normalement, soit on aime, soit on n’aime pas, mais il n’y a pas de doute. S’il y en a un… Je ne vois qu’un seul moyen d’y remédier. »

Zara posa alors ses mains sur les épaules d’Aëlyne, puis en posa chacune sur ses joues, et, sans guère attendre davantage, s’empressa de l’embrasser, collant ses lèvres aux siennes, et lui offrant un long et tendre baiser, son corps allant se coller au sien pendant plusieurs secondes. Elle le termina en aventurant sa langue contre la bouche de la Déesse, avant de le rompre, et de la regarder en souriant, pour finalement répondre à la question qu’elle avait posé avant l’action de Zara :

« Oui, j’aime les femmes… Et toi ? »

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

« le: lundi 21 août 2017, 16:10:36 »

« Hmmmm… !! »

Le corps de Kiriko heurta violemment le mur, renversant une lampe de chevet, qui tomba sur le sol à côté, pendant que la hampe de chair de Sha s’enfonça dans ses entrailles, faisant hurler la Celkhane, avant que Sha ne l’embrasse, et ne recule en elle, multipliant les coups de reins, la pénétrant lourdement et puissamment. Ce soir, la Déesse était assoiffée, et, dès qu’elle avait pu remettre la main sur Kiriko, elles s’étaient téléportées ici, dans la grande chambre du temple de Lust, où Sha la pénétrait violemment. C’était aussi une manière pour elle d’écouler son angoisse, car Kiriko, en s’aventurant dans la Tour de Babil, avait été dans un monde entre les morts et les vivants, de sorte que Sha avait eu du mal à ressentir sa présence, et en avait été profondément inquiète. Coucher avec elle comme ça, c’était donc un moyen de se rappeler à Kiriko, et de montrer toute sa joie.

Pendant les premières minutes, elles ne parlèrent donc pas de ce qui était arrivé dans la Tour. Sha se contenta juste de la baiser contre le mur, l’embrassant parfois, mais mordillant surtout son cou, afin de se délecter de ses hurlements. Elle hurlait fort, d’ailleurs, et heureusement que les murs de la chambre étaient solides. Autrement, on l’aurait entendu hurler d’un bout à l’autre du temple. Sha l’avait récupéré avec ses blessures et sa combinaison partiellement déchirée, mais, tandis qu’elle la prenait, la magie blanche se mélangeait à la magie rose, soignant les blessures de Kiriko, et la mettant dans un état euphorique propice à l’orgasme et au plaisir.

« Hmmmm… »

Sha caressait ses cuisses d’une main, faisant crisser sa combinaison, heurtant parfois avec ses ongles sa peau… Et finit par la jeter sur le lit, s’emportant avec elle. Elle s’étala sur son corps, et la baisa encore, grognant et gémissant, laissant à Kiriko le soin de palper les fesses musclées de l’Ombre, pendant qu’elle continuait à la prendre. Sa queue filait d’avant en arrière, la prenant puissamment, jusqu’à ce que le premier orgasme ne traverse le corps de Sha. Dans un long soupir, elle se relâcha en elle, balançant d’épais filaments de sperme, et se calma ensuite, la respiration lourde et profonde.

« Haaaa… »

La Déesse embrassa son aimée pendant quelques secondes, puis se redressa ensuite, tout en conservant sa queue dans le corps de la femme.

« Je l’ai vu, tu sais… Le Mega Atomnium de Bahamut. Il faut un grand pouvoir magique pour commander si facilement Bahamut, et le laisser déployer son attaque ultime. »

Sha avait vu tout cela. En fait, tout Wallündrill l’avait vu. Une colonne d’énergie argentée avait fondu sur la Tour lointaine, et l’avait pulvérisé en mille morceaux, provoquant une onde de choc qui avait frappé jusqu’à Wallündrill. Quelque chose de très important avant lieu dans le corps et dans l’esprit de Kiriko pendant ces épreuves, quelque chose qui était en train de la changer profondément, et dont on commençait à peine à percevoir les aspects. Ses anciennes incarnations se manifestaient en elle, et, peu à peu, Sha commençait à se souvenir… À se souvenir de qui elle était.

L’Épreuve s’était terminée d’une façon totalement inattendue, mais tous les autres candidats avaient réussi à survivre au Mega Atomnium. Ils avaient donc tous triomphé de l’Épreuve, de sorte que le Tournoi se poursuivait, et que la Septième Épreuve allait pouvoir commencer bientôt. Autrement dit, la première partie du Tournoi était terminée. Et, comme d’habitude, Kiriko avait droit à du repos entre les Épreuves… Ce qui était donc l’occasion de coucher avec sa Déesse, mais aussi de revenir sur tout ce qui s’était passé pendant son séjour à la Tour.

« Tu as donc rencontré Golbez, Kiriko… Mais aussi Rydia… Et tu continues à améliorer tes pouvoirs. »

Elle hocha la tête en souriant légèrement, sa main venant caresser les lèvres de la jeune femme.

« Tu ne cesses de me surprendre, Kiriko… Tes pouvoirs sont en train de croître comme jamais auparavant. Tous les pouvoirs de tes anciennes incarnations… Peu à peu, tu arrives à les utiliser. C’est comme ça que tu as pu commander à Bahamut. »

Sha l’embrassa une nouvelle fois, avant de sourire encore :

« Mais ce que tu as vu… Tout ça est inquiétant. Blaine, Zeromus… Je ne suis pas convaincue que Zeromus ait été vaincu avec l’effondrement de cette tour. Et, plus je passe de temps avec toi, et plus je me rappelle. Car, plus tu te souviens de tes anciennes incarnations, et plus je me rappelle des moments passés ensemble, comme es pièces d’un vaste puzzle qui se mettent peu à peu en place… Et tout ça grâce à toi. »

La Déesse l’embrassa encore. Sous peu, elle en était sûre, la mémoire lui reviendrait… Et elle connaîtrait enfin les raisons de son bannissement.

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: samedi 19 août 2017, 03:12:16 »

De manière très étonnante, Aëlyne ne connaissait pas la magie rose. En réalité, Zara le pensait ironiquement. Elle savait déjà qu’Aëlyne était très prude, ce que sa réaction face au baiser de Sha témoignait. Zara ne répondit donc pas tout de suite, continuant à emprunter le sentier.

« Comme tu le sais, il existe plusieurs manières de classifier et de catégoriser la magie. La magie élémentaire est appelée ainsi, car elle repose sur l’utilisation d’éléments naturels, comme le feu, la terre, l’eau, le vent… C’est la magie la plus courante, celle que tout magicien maîtrise plus ou moins. »

Mais il en existait aussi d’autres, comme la magie blanche, une magie curative et protectrice, ou encore son opposé, la magie noire.

« La magie rose repose sur le désir sexuel, tout simplement. Le sexe est une force puissante, Aëlyne, une énergie fondamentale propre à tous les êtres vivants. Cette énergie sexuelle a un pendant magique : la magie rose. C’est une magie très puissante, séductrice et tentatrice. Les experts en magie rose sont historiquement reconnus comme étant des magiciens exceptionnels, des virtuoses capables de dénouer des guerres, de séduire n’importe qui, et de perturber n’importe quel adversaire. »

Autrement dit, un bon magicien devait avoir des notions en matière de magie rose. Mais la magie rose était difficile à contrôler, car elle jouait avec le désir. Quand on l’utilisait, on pouvait autant s’en servir qu’être utilisé par elle. La magie rose était par définition instable.

« Pour maîtriser efficacement la magie rose, il faut maîtriser les humeurs de ton corps. Contrôler la magie rose permet aussi de contrôler tes émotions… Et, donc, toute ta magie. »

C’était bien ça l’atout final. Quand on ne parvenait pas à contrôler sa stabilité magique, et que, comme Aëlyne, on libérait des sortilèges très puissants, la magie rose était souvent une solution très efficace. Zara continuait à marcher, et le duo finit par atteindre une pente. La forêt était bâtie le long d’une montagne, et se trouvait en hauteur, surplombant la région. Interrompant là ses explications, Zara glissa sa main dans celle d’Aëlyne, et lui fit signe de la suivre. Le duo, plutôt que de descendre, fila sur un petit sentier. Elles passèrent le long de plusieurs arbres, jusqu’à apercevoir un promontoire rocheux, une sorte de plateforme d’observation.

Zara se rapprocha. L’orage étant localisé, on pouvait voir, au loin, des rayons lumineux. Le soleil se battait contre les nuages, tout en commençant à se coucher, offrant un spectacle coloré magnifique, mélange de tâches sombres et orangées qui les éclairèrent toutes les deux.

« Voilà… Le domaine de Sha ! »

Devant elles, il y avait une immense vallée, s’étendant à perte de vue, avec une grande rivière qui serpentait au milieu de la vallée. Au fond, on voyait des montagnes supplémentaires, et, en plein milieu, un immense palais. Des échafaudages se trouvaient encore ici et là, mais, même malgré ça, on pouvait encore discerner l’immensité du fort. Un vaste château se dressait au milieu, la rivière partant en son centre.

Une grande ville se trouvait également là, avec, là aussi, beaucoup de maisons en construction. Il s’agissait auparavant de petits villages qui avaient subi une considérable expansion depuis que Sha avait créé cette forteresse.

« Le Palais de Sha est très récent. Elle l’a construit en un temps record, grâce aux Orcs et à la magie, afin de sceller son alliance avec la Déesse Sanguilia… Et d’offrir une maison confortable pour son culte et ses multiples enfants. C’est là-bas que nous nous rendons. »

Zara la regarda en souriant, et enchaîna alors :

« Mais tu ne m’as pas répondu sur le baiser de Sha… Enfin, pas autant que je le voudrais. Est-ce que tu as aimé ? Est-ce que tu penses que tu aimerais embrasser d’autres lèvres ? »

La question était évidemment bien loin d’être innocente…

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Les alentours de la ville / Re : L'Appel de la Magie [Effy Swann]

« le: samedi 19 août 2017, 03:09:22 »

Le monde de la magie connaissait quelques livres très puissants, et dont la lecture était interdite par la plupart des organisations magiques existantes, que ce soit les cercles et les loges de magiciens, ou les sectes de sorcière. Sha elle-même avait profité de son retour à la vie pour se moderniser, et avait rédigé un décret listant la livre de ces grimoires interdits qu’il fallait retrouver, et enfermer dans des pièces spéciales. Ces livres étaient en effet puissants, et, même sans les lire, ils influaient sur ceux qui en étaient proches. Le Necronomicon, le Darkhold, le Malleus Maleficarum (le véritable Malleus, et non le célèbre pamphlet de Sprenger et Institoris contre les sorcières)… Ou encore l’Agamennon. Tous ces livres étaient, de près ou de loin, liés à une magie particulière : une magie sombre dépassant la magie noire classique, la magie des Grands Anciens… Une magie si puissante qu’elle pouvait atteindre les Dieux mêmes. L’Agamennon était un livre dangereux, mais, ce qui surprenait surtout Sha, c’était que ce jeune homme agissant comme une femme puisse avoir pu en lire des pages… Car, aux yeux des non-initiés, les mots de l’Agamennon étaient illisibles.

Devant Sha, Stefan Swann expliqua qu’il devait impérativement retourner sur Terre pour récupérer ce livre infernal, afin d’éviter qu’il ne tombe entre les mains des ennemis. Ici, les pensées de Swann n’échappaient pas à Sha, qui sut rapidement de quoi il y retournait. La Theuggia… Flag’g… Jandice Barov. Effy avait rejoint La Theuggia, sans trop réaliser ce qu’il faisait… Sha revint finalement à Effy, qui semblait s’impatienter sur place.

« La vervue… »

Sha semblait plonger en pleine réflexion, comme si de lointains souvenirs lui revenaient en mémoire.

« Nous nous connaissons… Effy. Depuis bien longtemps, même… Tu étais… La femme qui me guidait, celle qui avait des visions. »

La vervue était un don magique très particulier, qui permettait à ses utilisateurs de se doter de visions extrasensorielles. Ils voyaient d’autres lieux situés dans l’espace et dans le temps. Un don rarissime, et très difficile à contrôler et à appréhender. Et, en ce moment, Sha n’avait plus aucun doute sur la nature d’Effy Swann. Jadis, cette femme l’avait servi, et c’était sûrement pour ça qu’elle avait pu l’invoquer. Mieux, Sha soupçonnait que ce n’était pas sans raison qu’Effy soit un homme se sentant davantage femme qu’autre chose.

« Jandice Barov, La Theuggia… Jadis, cette secte me rendait hommage, mais… Maintenant, La Theuggia sert les intérêts de la Monarchie de la Rose, et Barov… C’est une puissante sorcière, trop puissante pour toi, Effy. Tu as besoin de moi. Tout comme Barov a besoin de toi… Car personne ne connaît mieux les ouvrages maudits que toi, Swann… »

Des ondes de choc se firent alors entendre, comme si une force supérieure était en train de mettre fin à ce rêve.

« N’aie pas peur, Effy, je te retrouverais partout où tu es… » glissa Sha comme ultimes mots.

De nouvelles ondes de choc… Puis le noir revint.

Effy se réveilla alors… Dans une chambre d’hôpital, en pleine nuit. Le General Hospital de Seikusu, un CHU moderne et bien équipé… La jeune femme était sous perfusion, avec une blouse médicale. Visiblement, dans le monde de Sha, le temps avait défilé bien plus rapidement que ce qu’on pouvait croire.

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Les contrées du Chaos / Re : L'innocence de l'avenir (PV: Sha)

« le: mardi 15 août 2017, 02:42:27 »

Même en plaisantant, il était dangereux d’évoquer devant Mélisandre l’hypothèse qu’elle puisse obéir à quelqu’un d’autre. Sa sorcière avait passé plusieurs siècles en étant enfermée dans une crypte, Héra utilisant sa magie pour l’empêcher de mourir, en lui rappelant continuellement les horreurs qu’elle lui avait fait subir, en la forçant à dévorer sa propre fille. La cruauté des Olympiens était à la hauteur de leur puissance, et, quand Sha avait pu récupérer Mélisandre, il avait fallu de nombreuses semaines pour, non seulement la soigner physiquement, mais aussi psychologiquement. En retour, l’affection de Mélisandre envers Sha n’avait fait que croître, mais Mélisandre était, sur ce point, à l’image de Kiriko, ou d‘Açoka. Face à Sha, elle était extrêmement soumise, mais, face aux autres, c’était tout l’inverse. Une situation assez déroutante pour beaucoup, et qui ne cessait d’amuser Sha. Snguilia n’était pas Sha, et Mélisandre grogna en entendant cette dernière tenter de se justifier, en expliquant qu’elle ne voulait pas que Mélisandre la vénère, mais la considère comme sa « Maîtresse »… Ce qui ne manqua pas de faire sourire l’Ombre.

*Mauvais choix de mots, ma chérie…*

C’était même sans doute encore pire d’évoquer l’idée qu’elle soit sa Maîtresse ! Mélisandre grogna donc, et pénétra plus durement encore la femme, sans chercher à la ménager, martelant son intimité et déformant son cul, tant et si bien que le ventre de Sanguilia gonflait et se rapetissait, tant la verge monstrueuse de Mélisandre la déformait. Elle griffait également ses cuisses et ses fesses, ce qui fit que Sha vit des gouttes de sang tomber sur le sol, pendant que les hurlements de Sanguilia remplissaient l’espace de la caverne.

Sha vit alors des araignées s’avancer le long du corps de Mélisandre, et sourit encore.

*J’espère que tu n’es pas arachnophobe, ma Sanguilia…*

Mais, si elle l’était, elle n’aurait sans doute pas sauté immédiatement sur l’occasion de coucher avec Mélisandre. La Drider continuait à la pilonner furieusement, grognant et soupirant, lorsque Sanguilia put sentir des petites pattes remonter le long de son ventre. Deux araignées s’étaient rapprochées, et montaient sur le corps de la Déesse, s’approchant de ses seins. Leurs pattes se posèrent tout autour, et, avec leurs mandibules, elles vinrent mordiller les tétons, tout en diffusant un venin très particulier, aphrodisiaque, mais qui aurait aussi pour effet de gonfler les seins de Sanguilia, en produisant en elle un phénomène d’allaitement.

« N’aie pas peur, divine catin… Mes araignées… Ne te feront aucun mal, hmmm… !! Bien au contraire… »

C’était grâce à ça que Sha avait su, en grande partie, convaincre Mélisandre de rester sous cette forme. En tant que sorcière, la spécialité de Mélisandre, c’était l’alchimie. L’art des potions, des élixirs, et des empoisonnements. Et, sous sa forme de Drider, elle pouvait produire une grande variété de substances et de toxines qui étaient pratiques pour concocter des élixirs de grande qualité.

Et Sanguilia allait pouvoir goûter à ce délicieux venin aphrodisiaque.

« Je t’ai empoisonné… Hmmm… Si tu veux éliminer le poison de tes veines, haaa… Il va falloir… Jouir beaucoup ! »

À n’en pas douter, le sexe avec Mélisandre se révélait par nature très sportif et très endurant !

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: mardi 15 août 2017, 02:34:44 »

Le baiser de Sha à Aëlyne n’avait nullement échappé à Zara, et, même si la jeune Déesse tentait de le masquer, ses rougissements étaient très clairement perceptibles. Pendant que les deux femmes avançaient le long de la forêt, et rejoignaient un sentier menant au palais, Aëlyne expliqua qu’elle maîtrisait différents types de magies, et était notamment capable d’invoquer une faux pour se battre. En revanche, elle évita le sujet de la magie élémentaire, ce qui fit sourire Zara.

« Oui, j’ai cru comprendre que la magie élémentaire était ton domaine de prédilection… »

Vu l’explosion de feu qu’elle avait provoqué contre les endriagues… En même temps, la magie élémentaire était la base de tout magicien. Maîtriser les éléments naturels comme le Feu ou l’Eau, Zara aussi savait le faire. Le duo avançait le long des arbres, et Zara finit par rompre le léger silence qui s’était installé entre les deux femmes.

« Tu maîtrises pas mal de magies, dis-moi… Mais il y en a une que tu n’as pas mentionné. »

Zara s’arrêta brusquement. Aëlyne était encore troublée. Visiblement, le baiser de Sha l’avait bien marqué. Pour autant, l’Ombre n’avait pas utilisé de magie dans ce baiser, juste… Un baiser. Mais un baiser de Sha, ce n’était pas non plus n’importe quoi, et, visiblement, ça avait suffisamment marqué Aëlyne pour que Zara choisisse de la taquiner un peu là-dessus.

« La magie rose… Visiblement, elle, tu ne la maîtrises pas, je me trompe ? »

Simple question rhétorique. Une utilisatrice de la magie rose savait contrôler ses sentiments à l’égard du sexe, ce qui n’était pas le cas d’Aëlyne. Zara rajouta donc rapidement :

« Le baiser de ma Déesse t’a marqué, hein ? C’est normal, c’est ma Déesse… T’embrasser comme ça, c’est un grand signe d’affection pour elle, c’est la preuve qu’elle t’estime beaucoup… Et qu’elle te trouve à son goût, aussi. »

Honnêtement, on ne pouvait que la comprendre… Aëlyne était vraiment très belle !

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

« le: lundi 14 août 2017, 11:28:48 »

Kiriko avait cherché Zeromus, et l’ennemi s’était finalement manifesté à elle, en prenant le contrôle du redoutable Bahamut. On ne le surnommait pas « Roi des Dragons » sans raison. Les chances de Kiriko de le vaincre fondaient comme neige au soleil, et même sa puissante épée runique put à peine entailler son bras. En réponse à ses supplications, il ouvrit la gueule, et cracha une puissante langue de feu. Kiriko n’eut d’autre choix que de courir, tandis que le feu la poursuivait, un feu bleu qui rongeait le décor. Bahamut s’arrêta alors, et bondit brusquement en avant, défonçant au passage plusieurs colonnes, atterrissant pile devant Kiriko, puis l’une de ses queues caudales fila vers elle, balayant la pièce. Fort heureusement, la Celkhane avait toujours d’excellents réflexes, et évita d’être broyée par cette queue en roulant sous cette dernière.

« Tu crois que tes mots pourront le faire obéir ? Bahamut est mien ! »

C’était encore Zeromus, cet esprit maléfique, qui lui parlait. Un héritier des Grands Anciens, à en croire Golbez… Mais quelle raison aurait l’homme de mentir ? Kiriko en avait appris beaucoup sur l’identité de ses adversaires, et de ceux qui menaçaient sa Déesse. Bahamut ouvrit à nouveau la gueule, et une boule de feu jaillit droit vers Kiriko dès qu’elle se redressa. Impossible de l’esquiver…

*Coupe-là en deux !* hurla une voix dans l’esprit de Kiriko.

L’épée agit, les runes brillèrent, et découpèrent la boule de feu, la transformant en indolores flammèches, pendant que Bahamut, qui avait fini à quatre pattes, rugit furieusement, avant de bondir en avant, essayant de dévorer Kiriko. Ses puissantes dents claquèrent cependant dans le vide, et Kiriko avait alors une ouverture pour le frapper dans le cou. Mais même ça ne suffirait guère à ébranler Bahamut, qui se redressa brusquement. Il était si grand qu’il heurta les quelques restes du plafond, défonçant ce dernier, faisant tomber de nouveaux morceaux de plafond.

*Tu ne peux pas le vaincre, Kiriko… Mais Bahamut a longtemps juré de combattre les ténèbres. Et toi, Kiriko, tu peux le contrôler…*

Il n’y avait plus de plafond. On pouvait désormais voir le ciel étoilé de Wallündrill, pendant que le sol sur lequel se trouvait Kiriko se fragilisait de plus en plus. Bahamut se concentra alors, et la magie se mit à vibrer autour de lui. Ses ailes se tendirent, et, si on regardait le sol, on pourrait voir des débris et des morceaux de rochers flotter, se mettant en suspension pendant quelques secondes. Bahamut préparait l’une de ses attaques spéciales : un Pulsar !

Encore une fois, Rydia demanda à Kiriko de la protéger… Mais trop tard ! Les ailes de Bahamut se mirent à briller, et une terrible onde de choc frappa Kiriko, déchiquetant le sol, et menaçant de l’éclater sur place. La jeune femme s’envola comme une brindille, et heurta un morceau de mur, sa combinaison déchirée en de multiples endroits… Mais protégée de la mort par un bouclier magique, généré par Misha. Kiriko put en effet retenir son énergie en elle.

« Je vais en finir avec toi ! »

Bahamut déploya soudain ses ailes, et s’envola, pendant que Misha se retournait vers Kiriko, son fantôme flottant devant elle.

« Tu as le pouvoir de contrôler les Chimères, Kiriko… Car ce pouvoir est mien, et est donc le tien. Zeromus n’a pu contrôler Bahamut qu’en le manipulant et en mettant un sceau sur sa nuque. Brise ce sceau, et Bahamut sera tien. »

Misha disparut ensuite.

Flottant dans les airs, Bahamut lança de nouvelles boules de feu, qui éclataient à la surface de la tour, en incendiant la majeure partie. Mais il se rapprochait parfois, filant sous l’étage de Kiriko, crachant des boules de feu pour s’attaquer aux piliers qui soutenaient cet étage.

« Saute dessus ! Libère-le, et détruis cette maudite tour ! »

Il n’y avait aucune autre solution pour en finir avec Zeromus…

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: mardi 08 août 2017, 23:45:30 »

Sha vit Aëlyne secouer la tête de droite à gauche, comme si elle refusait son offre, ce qui serait embêtant... Mais Aëlyne finit par relever la têt, et rassura Sha, en indiquant qu’elle souhaitait que l’Ombre la forme. Cette dernière sourit alors, et sa main caressa le délicieux visage de la femme.

« Tout à fait... Tu dois contrôler ta magie, et non la laisser te contrôler. Ou bien, Déesse ou pas, elle te détruira. »

Sha parlait en connaissance de cause. Il existait bien des enfants qui naissaient avec des pouvoirs magiques considérables, et, faute de pouvoir les contrôler, ils en perdaient la raison, ou se suicidaient même. Sha se souvenait par exemple de cet enfant, qui était un puissant télépathe, et qui était incapable de séparer ses pensées de celles qu’il captait. Il était actuellement dans un asile, souffrant de schizophrénie grave. Même si l’une des sorcières de Sha avait pu utiliser sa magie pour améliorer ses barrières mentales, il était trop tard pour ce jeune homme, dont l’esprit avait été trop fracturé. C’était là un exemple de ce qui pouvait attendre ceux ne maîtrisant pas bien leurs pouvoirs, et que Sha conta donc à Aëlyne.

L’idée n’était pas de l’angoisser, mais bien de lui montrer l’importance des enjeux. Sha termina ensuite en caressant encore la joue de la femme, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, pendant quelques secondes.

« Conduis-là au château, Zara, et veille à ce qu’elle ait une chambre. Pour l’instant, Aëlyne, il faut que tu te reposes. Après le sort que tu as utilisé, ta magie est encore perturbée, un entraînement n’aurait aucun intérêt. Je viendrais te voir en personne au château. »

Sha se redressa ensuite, et s’envola dans les airs... Avant de disparaître. Zara et Aëlyne restèrent donc seules, et la sorcière regarda brièvement Aëlyne. Elle, elle n’était qu’une humaine, pas une Déesse, et elle avait bien failli mourir quand Aëlyne avait déclenché l’enfer. Autour d’elles, il pleuvait encore, et, avec le départ de Sha, son dôme disparut également. L’eau lui tomba donc sur la tête.

« On devrait se hâter, le château est à l’orée de la forêt. En tout cas, Aëlyne, c’était une sacrée technique, que tu as utilisé. Depuis quand tu es capable d’utiliser des sorts de cette nature ? Et qu’est-ce que tu sais faire d’autre ? »

Même si Sha était partie, Zara savait qu’elle écoutait toujours, et qu’elle comptait sûrement sur elle pour en savoir davantage sur cette jeune femme. Et puis, au-delà de ça, la sorcière était tout simplement curieuse. Tout en l’interrogeant, Zara avait commencé à marcher vers le château, en générant un nouveau bouclier pour les protéger de la pluie. Il faudrait bien une demi-heure pour traverser la forêt, de quoi avoir l’occasion de questionner un peu la petite Aëlyne.

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Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

« le: lundi 07 août 2017, 10:38:08 »

L’épée de Kiriko se retrouva brandie par la sorcière, et frotta le cou de son mystérieux guide, qui s’avéra finalement n’être rien de moins que le constructeur de cette tour... Golbez. À en croire l’histoire de cette tour, il avait été l’un des derniers souverains de Tekhos, à une époque, pas si reculée que cela, où les hommes n’étaient pas encore marqués par le sexisme ambiant de l’État futuriste. Et c’était pour combattre Golbez que Sha et Misha avaient fait partie d’une équipe, un groupe comprenant notamment Rydia, et avaient assiégé la Tour. Kiriko avait entre-temps appris qu’un esprit malveillant hantait cette tour, Zeromus, et qu’il avait manifestement pris possession de Golbez.

Kiriko, contrôlée par Tharja, hurlait sur Golbez, prête à le tuer pour sa trahison... Quand des furolucioles dansèrent autour du corps de Golbez.

« Je suis déjà mort, Kiriko. J’ai déjà payé le prix de ma trahison. »

On ne pouvait lire nulle angoisse dans les yeux de Golbez, ni même nul repentir. S’il avait regretté ce qu’il avait fait, les traces de son remords avaient disparu depuis bien longtemps.

« Il y a beaucoup à dire, et peu de temps pour te le dire, Kiriko. Alors, soit tu m’égorges maintenant, et rien ne pourra te permettre de sauver ta Déesse de ce qui se prépare, soit tu reprends le contrôle de ton esprit, et tu ne laisses pas les morts te dicter ta conduite. »

Golbez n’avait pas peur. Il était déjà mort, et, comme Gilgamesh, ou Rydia, n’était rien de plus qu’un Errant, un fantôme condamné à errer dans cette tour, retenue par la volonté de Zeromus. Golbez regarda silencieusement Kiriko, mais avec gravité et détermination... Et, lorsque la lame froide du katana se retira de sa gorge, il se mit à marcher. Par où commencer ?

« Tu as dû rencontrer Blaine, déjà... Lui et Zeromus sont très semblables dans leur approche. On leur a donné bien des noms au cours de l’Histoire. Ectoplasmes, Animaegi, Esprits... Certains les ont même pris pour des Dieux. Ce qui est sûr, ma chère, c’est qu’ils sont des entités corruptrices, qui amplifient nos défauts, et prennent le contrôle de notre esprit. Je ne cherche pas à m’exonérer de ma responsabilité. J’ai pris part à leurs actes. Zeromus avait amplifié ma soif de pouvoir, mes peurs, mes ambitions... »

Oui, il avait été Roi. Roi d’une nation qui était alors dans une situation compliquée. La guerre contre Nexus avait appauvri Tekhos, et Golbez faisait face à d’importants problèmes économiques. Déjà, à cette époque, Nexus était la Reine-mère du commerce, et sa flotte et ses troupes organisaient un blocus autour de Tekhos, dont la nation avait toujours été difficilement accessible, entourée par des déserts ou par des cols montagneux sinistres.

« Quand je vois ce que Tekhos est devenue... J’ai beau être enfermé dans cette Tour, Kiriko, je vois encore le monde, la manière dont il évolue. Et je vois partout le même schéma qui se répète. L’intolérance, la colère, la guerre... Je n’ai pas été en mesure de surpasser mes démons... »

Il soupira encore, et se retourna vers elle, la mine sombre :

« Zeromus et Blaine sont des frères... Si tant est qu’on puisse parler d’une relation fraternelle entre eux. Ce sont des créatures similaires, qui existent bien avant l’Homme. Si ta Déesse retrouvait ses souvenirs, elle se rappellerait sans peine de la lutte qu’elle et d’autres divinités très anciennes menèrent jadis contre les Grands Anciens. Zeromus, Blaine... Ces Esprits... Ils sont des résidus spirituels des Grands Anciens. »

Jadis, une guerre avait déchiré tout le Cosmos, opposant les Anges et les Dieux aux Grands Anciens, tyrans gigantesques et omnipotents venus des confins de la réalité, et dont les pouvoirs surclassaient n’importe qui. Immenses et indescriptibles, on disait d’eux que leur simple vue suffisait à faire perdre la raison à ceux ayant le malheur de les croiser. Et, au-delà de leur puissance physique, les Grands Anciens étaient surtout une force corruptrice, plongeant dans la folie quiconque avait le malheur de les écouter. Des civilisations avaient disparu en écoutant leurs murmures, des mondes entiers avaient sombré dans les rituels les plus barbares. En brisant les mortels, les Grands Anciens affaiblissaient les immortels, et, ainsi, détruisaient la Création elle-même, pour la supplanter par la leur.

« Sha a participé à ce conflit, et a aidé à créer les sortilèges qui ont permis de sceller les Grands Anciens. Mais ces derniers sont en colère. Ils ont été enfermés en-dehors de l’espace et du temps, dans des prisons dimensionnelles d’où, inlassablement, ils cherchent à s’échapper... Mais leur présence n’a pas totalement disparu. Quand les Dieux ont réussi à les vaincre, il fallait encore lutter contre leur corruption, qui souillait le cœur des hommes, et même des Dieux. Le même individu qui avait aidé à sceller les Grands Anciens a conçu une prison, une prison qui a permis de sceller tous ces maux, et en a confié la gestion à ceux qui s’étaient montrés les plus valeureux à combattre les Grands Anciens : les Olympiens... Et surtout ceux qui ne étaient les moins susceptibles d’ouvrir la Boîte. »

Une boîte enfermant tous les maux de l’humanité en elle... L’histoire de Golbez commençait à rejoindre des mythes dont Kiriko avait déjà dû entendre parler.

Le plafond se mit alors à trembler. Des strates de poussière tombèrent, ainsi que quelques morceaux de placo, comme si un poing géant s’était abattu sur le plafond.

« J’ai encore tant à te dire, Kiriko... Mais Zeromus approche. Alors, écoute-moi bien, Kiriko... Sha a été voir les Olympiens quand ses sorcières se faisaient brûler vives, pour lui expliquer que leur ennemi était toujours en vie, et qu’il fallait que les Dieux s’unissent à nouveau. Zeus et elle... Ils ont eu un enfant. Zeke. Autant te dire qu’Héra, la femme de Zeus, et dont la jalousie n’est plus à démontrer, n’a pas supporté la grossesse de Sha, et... »

Des lézardes commencèrent alors à apparaître sur le toit. Le plafond était en train de s’effriter à toute allure, et Golbez se rapprocha de Kiriko, l’attrapant par les épaules.

« Héra a été manipulée, influencée... Tout ça, Kiriko, ces Épreuves... C’est l’œuvre de la même créature ! Wallündrill est tombée entre ses mains, tout comme moi jadis, et c’est Lui qui contrôle les Esprits comme Blaine ou Zeromus. Il...
 -  Assez ! »

Une onde de choc explosa brusquement le mur, et un rugissement terrifiant se fit entendre, pendant que l’onde de choc soufflait Golbez, le faisant disparaître de Kiriko. Au-dessus d’elle, une silhouette massive apparut, déployant furieusement ses ailes, avant de se poser devant elle, et de pousser un rugissement terrifiant, qui fit trembler les murs.

« Kiriko... Combien de fois devrais-je te tuer, toi et toutes tes itérations, pour que tu disparaisses enfin ? »

La voix était terrible, et le sol se fissurait sous les immenses pattes de la créature colossale.

Sous les yeux de Kiriko, l’une des plus puissantes Chimères existantes se tenait prête à l’affronter : Bahamut !

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Dictature d'Ashnard / Re : Formation [Aëlyne Emeraude]

« le: dimanche 06 août 2017, 15:03:26 »

« La famille... Pas facile entre divinités, n’est-ce pas ? »

Sha esquissa un léger sourire devant la gêne d’Aëlyne. Visiblement, devoir demander de l’aide à quelqu’un d’autre lui en coûtait beaucoup, mais comment nier qu’elle avait besoin d’aide ? Il suffisait de regarder autour de soi, tout simplement. Elle avait ravagé une partie de la forêt, et, même si elle avait réussi à réparer cette dernière, il n’en restait pas moins qu’elle disposait de pouvoirs considérables, mais qu’elle ne maîtrisait pas.

Elle n’insista pas davantage sur la famille d’Aëlyne. Connaissant bien les Olympiens et les autres panthéons, Sha savait que les Dieux pouvaient se montrer particulièrement cruels entre eux. Elle n’allait donc pas troubler Aëlyne, et préféra se concentrer droit sur l’essentiel :

« En tout cas, tes pouvoirs magiques sont vraiment très impressionnants. Aussi bien pour la destruction que pour la construction. Il faut que quelqu’un te forme, ma chérie, c’est aussi simple que ça. Outre la question d’une solidarité entre divinités, il en va aussi de mon propre intérêt. »

Sha était sincère, honnête. Elle n’allait pas prétendre que sa démarche était totalement désintéressée. Voir une femme aussi puissante,  c’était vraiment très stimulant pour l’Ombre, qui y voyait une potentielle alliée de poids, dans les futures luttes à venir.

« Es-tu prête à suivre ma formation, Aëlyne ? Le choix t’appartient, tu sais. »

Pendant ce temps, il commençait à pleuvoir, et les Orcs récupéraient les cadavres des endriagues, afin de les amener sur des chariots. Ils seraient ensuite transportés au château, où des alchimistes compétents pratiqueraient des autopsies précises afin d’obtenir les organes exploitables à des fins magiques. Mais Sha, pour l’heure, ne se préoccupait que d’Aëlyne, et de sa décision...