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Messages - Alecto Nemed

Pages: 1 ... 7 8 [9] 10 11 ... 27
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Ville-Etat de Nexus / L'Oisive & le Sultan - PV Silat Al-Saqr
« le: mercredi 04 novembre 2020, 20:28:20 »
Depuis que ce glyphe l’avait lié à Damascus, la jeune Alecto se sentait libre. De manière ironique, c’était une chaîne bien pire que celle qui la reliait à Thiana Gian jadis, qui désormais la maintenait sous le joug du Démon. Mais dans les faits, l’Esclave avait le sentiment de pouvoir agir à sa guise, d’oser le faire, et d’en avoir le droit.

Evidemment, elle ne revendiquait aucun dévergondage, ou fantaisie qui étaient loin d’être dans sa nature profonde. Mais Alecto accueillait désormais ses envies et ses besoins avec honnêteté, et clairvoyance. C’était aussi cela, de s’acquitter du contrôle absolu du Culte et de sa Morale obscurantiste. Elle pouvait tout aussi bien saliver devant une pâtisserie, s’en saisir, et croquer dedans sans se poser de question existentielle. Si cela lui faisait envie, et que son Maître ne le lui interdisait pas, pourquoi s’en priver ?

Assurément, elle revivait, ou plutôt semblait goûter à la vie pour la première fois. Les rues ne lui semblaient plus être ces endroits si dangereux où chaque croisement la fait trembler, bien qu’elle soit très consciente des risques que représentaient certains quartiers. De toute façon, elle n’était pas du genre à s’aventurer où que ce soit qui ne soit pas connu, à moins, là encore, que son Maître ne l’exige.

En cela, la sage Alecto avait la conviction profonde qu’elle s’épanouissait à le servir. Plus il semblait satisfait, et plus elle éprouvait ce sentiment de plénitude inestimable. Pour la première fois de sa vie, il lui semblait être épanouie.

Enfin… autant qu’on le pouvait lorsqu’on est Mortelle, et possédée par un Démon. Elle ignorait tout des circonstances qui avaient amené leur relation si intime, mais dans ses entrailles, elle se sentait attachée à lui, de manière surnaturelle et indescriptible. Rester trop longtemps loin de lui lui semblait impossible, bien que l’expérience lui montrerait le contraire.

Il y avait parfois, dans son sommeil, d’étranges rêves qui la hantaient, comme des réminiscences, mais dès qu’elle ouvrait les yeux, l’image de Damascus dans sa rétine effaçait toute confusion.
Alors, dans cette vie retrouvée, Alecto prenait le temps d’agir tel qu’elle avait toujours voulu le faire. Dormir profondément, déjà, sans devoir se lever aux aurores, et dans un bon lit loin de sa paillasse miteuse. Manger à sa faim et lentement, assise à table et pas sur un recoin d’arrière-cuisine. Rester des heures dans un bain bouillant. Se donner sans culpabilité à son Maître, et apprécier le servir. Porter les tenues dans lesquelles, elle lui plaisait.

Et sortir dans les alentours de la ville pour prendre l’air.
Un panier et un livre sous le bras, elle s’était installée dos à un grand saule dont le feuillage l’abritait du soleil, et avait l’intention de passer l’après-midi le nez dans un ouvrage qu’elle n’avait jamais osé lire, puisque ses joues auraient certainement été trop rouge à la simple lecture du premier chapitre. Désormais, elle se plongeant dans sa lecture en croquant de temps à autre un grain de raisin de son panier, soupirant d’aise dans une oisiveté nouvelle.

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Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: mercredi 04 novembre 2020, 18:55:48 »
Oh oui *_*
Plus près de toi mon diiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieuuu, plus près de toooooooooooooooaaaaaaaaaaaaaa !

Vous embrasseriez une pomme de terre pourrie ?
Vous savez, ça pue vraiment vraiment beaucoup.
C'est mou et dégueulasse.
Vraiment.
(<= cette personne a nettoyé une caisse de légumes à l'instant et s'en remet pas)

123
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: mardi 03 novembre 2020, 22:22:43 »
Mon VDD fend le cœur de sa petite Alecto !

124
Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: mardi 03 novembre 2020, 20:55:07 »
Ma VDD a bien parlé !

125
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: mardi 03 novembre 2020, 20:53:25 »
Ouais, mais une dispense royale d'un royaume fictif, un peu moins  ::)

10h29
Je.
Mais, enfin, je passerai au mieux pour folle et on pourrait me dispenser :P

20h53

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Les larmes roulaient de ses yeux délavés emplis de terreur sur ses joues sales, jusqu’à la commissure déchirée de ses lèvres, et Alecto, les narines enfin libérées des odieuses phalanges, secouait la tête comme une démente.

Son petit visage si doux était étiré à l’extrême comme hurlant un cri surhumain et silencieux qui déformait son expression, dessinait la négative de toutes les maigres forces qu’il lui restait. Elle était docile et servile à souhait, mais sentir le colossal membre forcer encore un peu plus sa gorge était un supplice qui mettait en danger sa survie. Aussi n’était-ce qu’un réflexe instinctif, levant ses grands yeux pleins de sanglots vers le facies démoniaque de l’Orc dans une ultime supplique.

Incapable de parler, respirant à peine en suffoquant et s’étranglant dans les fluides impropres et gras qu’elle ne pouvait qu’avaler en s’étouffant, Alecto sentait son endurance s’amenuiser, petit à petit, et son corps peiner à la supporter. Elle avait mis une telle énergie à sucer et laper la hampe qui la dégoûtait et l’agressait avec brutalité, que ses forces commençaient à l’abandonner.

Ses yeux roulèrent vers le haut, prise de nausées, alors qu’elle avalait un peu plus encore la virilité bestiale et sauvage en faisant craquer sa mâchoire avec incertitude, et son teint déjà blanche se terni, laissant à son front perler des gouttes de sueur. La tête lui tournait, désormais, et elle ne tenait debout que retenue par les deux grosses mains de l’Orc qui guidait avec mépris son visage vers sa ruine.

Les bruits autour d’elle étaient de nouveau saccadés, son audition amoindrie par les paluches du Monstre, mais surtout à cause de l’évanouissement qui perlait… Alecto sentit ses tympans vrombir, et fut prise d’une crise de tremblements qui la convulsa à l’extrême, tordant sa bouche et sa gorge et se contractant par réflexe autour du membre veiné qui pulsait en elle.

Ses mouvements chaotiques cognèrent contre le débris de mur qui la masquait aux yeux de la troupe de mercenaires, et descella une des pierres abimées qui tomba avec fracas, attirant l’attention des misérables compères… Deux redressèrent le nez, et dans l’interstice devinèrent certainement la soyeuse chevelure d’encre de la misérable Esclave sur le point de s’évanouir. Ce furent sans doute les chaînettes dans ses cheveux qui fut, à y réfléchir, digne de leur intérêt premier.

Plusieurs se levèrent, dont le simulacre de Chef, et approchèrent de leurs jambes arquées à la démarches caractéristiques de ceux qui débutent la journée par l’alcool.


- Tu caches quoi, Ghar ?

- Dis-donc, ça brille quand tu pisses, toi…

- Tu la jouerai po perso, par hasard, hein mon grand…
Finit par souffler Otto, en plissant les yeux.

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Place publique / Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]
« le: mardi 03 novembre 2020, 19:21:20 »
Et le petit Corbeau jadis nu et empli de culpabilité se retrouvait vêtu d’une toilette élégante ; elle n’avait émis aucun avis sur le choix de ses atours par son Maître, s’habillant de la manière qui lui plairait, comme il le voudrait, sans avoir à juger de ses goûts. Quelque chose d’étrange lui soufflait que les décisions du Démon étaient les bonnes, pour elle, comme pour tout ce qui les entourait. Une conviction inexpliquée qui s’apparentait à ce qu’elle avait toujours connu : la Foi aveugle.

Pourtant, cette fois, Alecto avait celui à qui elle se dévouait et dont elle était liée en chair et en os face à elle. Cette nouvelle donne était conséquente, dans ses réflexions… Sans qu’elle ait le sentiment que tout ceci soit éprouvant, nouveau, anormal. Le glyphe faisait parfaitement son office, et le lien qui les unissait était bien au-delà des explications humaines et de la conscience mortelle.

Elle se sentait lui appartenir et lui vouer ce qui s’apparentait à un culte, sorte de dieu vivant, palpable, et cela l’emplissait de contentement.

Dans la salle de l’Auberge où son Protecteur siégeait, la jeune femme vêtue d’une longue robe bleu sombre, simple, au tissu ondoyant à chaque mouvement, avait le cou orné d’un impressionnant col rigide aux pierres semi-précieuses, ne faisant cependant pas ombrage à ses yeux clairs. Son port de tête avait changé du tout au tout, ses épaules bien droites, comme si désormais, elle ne s’excusait plus jamais d’être ce qu’elle est.

L’Esclave, alors qu’une coupe de vin lui était servie, et qu’un repas délicat et parfumé leur avait été proposé, regardait la servante qui versait la boisson avec un détachement inhabituel. Elle faisait jadis preuve d’une empathie dévastatrice, la misère du monde la heurtant en pleine face, et lui faisant monter les larmes aux yeux sans crier gare. La situation de la serveuse de l’Auberge lui aurait soulevé le cœur, puisqu’elle savait parfaitement le sort de celles qui œuvrent en salle.
Insultes ou compliments déplacés, gestes vulgaires non consentis, humiliations, stress…

Néanmoins, Alecto l’observait d’un œil neutre, se désintéressant rapidement de son insignifiante personne pour reporter toute son attention sur le seul être qui la méritait : son Maître.
Il lui avait annoncé les devoirs qu’elle avait désormais vis-à-vis de lui, et cela aurait dû la choquer, peut-être révolter les plus farouches des femmes indomptables, éprises de leur liberté. Mais pas la Domestique. La Liberté, elle y avait goûté lorsqu’il avait pris possession d’elle. Libérée des contraintes et des considérations lumineuses qui torturent l’esprit, et emprisonnent l’âme.

Même s’il s’était senti obligé de lui indiquer qu’elle lui devait obéissance et loyauté, ces mots avaient été inutiles, car en elle, elle le sentait, c’était déjà totalement acquis. Le moment de leur repas lui parut adapter pour converser, elle percevait en elle le besoin de lui exprimer mille sentiments, et qu’il lui réponde, lui parle, murmure… Peu importait, pourvu que sa voix ne résonne, à vrai dire.

« Je suis votre Obligée, Damascus. » Fit-elle, esquissant un sourire loin de la gêne, mais où un respect sans nom se lisait. Prononcer son nom entraînait un sentiment de plénitude de son corps, et elle ne voyait aucune raison de ne pas le faire. A moins qu’il ne le lui ordonne.

La serveuse transparente se tournait pour remplir la coupe de vin du Démon, et dans un geste maladroit, une goutte de l’alcool miellé et épicé vint se déposer sur le dos de la main fine de son Maître. La petite, inconsciente, attrapa son tablier et s’apprêtait à essuyer sa bévue… Mais une gifle cinglante repoussa son torchon, lui entraînant un couinement aigu de surprise.

La force d’Alecto ne permettait pas qu’elle la châtie, mais le geste avait été vif, dans une réaction instinctive. Le majestueux Corbeau s’était levé, droite, assurée, et dans un calme à l’opposé de ce qu’elle était auparavant.

« Comment oses-tu porter ta main indigne sur mon Maître. »

La voix n’était ni méprisante, ni hautaine comme l’aurait été celle d’un homme à l’égo surdimensionné. Non, le timbre de l’Esclave soufflait avec une fatale vérité, consciente de la condition misérable de cette chose, mais convaincue qu’elle n’avait pas le rang nécessaire pour espérer poser son abjecte tissu sale sur la peau si parfaite du Démon.

La servante, choquée par le geste de cette femme à l’allure d’une beauté froide autant que d’une Servante, elle aussi, mais au service exclusif de Damascus. Et elle écarquilla les yeux en voyant cette femme aux longs cheveux noirs contourner d’un pas lent la table, pour réduire la distance entre son Maître et elle, et se pencher, se pliant en deux comme on esquisse une respectueuse révérence, souple et gracieuse. Enfin, sans une once de crainte, Alecto pressa la pulpe de ses lèvres contre le dos de cette main aux traits fins, à l’endroit même où la goutte de vin maculait sa blanche.

L’Esclave lécha la goutte pourpre et se redressa en levant des yeux emplis de dévotion pour croiser le regard de son Protecteur. La serveuse s’éloigna en reculant pas à pas, frottant sa main par réflexe plus que par douleur, se demandant qui étaient ces deux êtres qui respiraient le vice.

« Mon Âme est vôtre, Seigneur, mais il existe quelqu’un qui possède un acte d’achat de mon Corps. » Fit-elle, esquissant une moue à cette pensée, comme un lointain souvenir qui se réveillait. Elle savait qu’elle appartenait à Damascus mais… il y avait aussi cette autre personne, une femme, que sa conscience imaginait tout en réfléchissant. L’évidence se rappela à elle, en cillant vivement.

128
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 02 novembre 2020, 22:46:18 »
Mais. Je. Que.



Alors que bon, franchement, une dispense royale, ça passerait nickel x)
22h46

129
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 02 novembre 2020, 22:40:53 »
22h40 - Aller, dodo pour moi.
Je veux pas aller au travail demain.
Je veux pas.
Vous me faites un mot d'excuse ?

130
Place publique / Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]
« le: lundi 02 novembre 2020, 19:23:20 »
Je vais te délivrer de ce fardeau injuste et t'incliner devant la véritable puissance de ce monde.

Cette phrase résonnait dans le crâne d’Alecto.
Son corps s’était soulevé, contorsionné en des postures inhumaines, les yeux révulsés et le visage souillé dévasté par des soubresauts chaotiques, dès que le glyphe entra en contact avec sa peau. Cela dura un long moment, et vu de l’extérieur, elle se désarticulait dans des mouvements irréguliers et impossibles à appréhender, la bave et les fluides infects aux lèvres, les membres tantôt durs et tendus comme des tiges, et tantôt mou comme invertébrés.

A l’intérieur, un champ de bataille constituait son âme, et un brasier consumait ses chairs. Elle brûlait, littéralement, une sensation semblable aux suffocations avait effacé le goût de la sève qu’elle avait dû avaler et recracher pour ne pas s’étouffer. Elle pourrissait et s’étiolait comme une fine couche de parchemin devenue cendres, et une seconde, elle crut s’élever au-dessus de son corps, même.

Alecto ignorait ce qui lui arrivait.
Elle n’avait plus de pensées, plus de sens.
Seule la douleur.

Elle se vit, comme extérieure à elle-même, et le Démon au souffle fumant par-dessus sa peau aux nombreux témoins de ses erreurs passées. Elle vit ses globes oculaires blancs, sa langue presque pendante, ses seins visqueux. Et tout lui semblait étranger.

Un long moment, elle s’observa se secouer comme une possédée, avec une violence inhumaine, sans ressentir le moindre sentiment, ni empathie, ni colère, ni intérêt.

Tant que son Âme semblait encore en proie aux résistances et aux attaques, pour le contrôle de son corps et de son esprit, l’Esclave avait l’impression d’assister à un spectacle qui la laissait de marbre. Un processus de défense, sans doute, l’unique moyen de survivre à cette épreuve. Le détachement.
Visiblement, deux forces primordiales revendiquait la possession de sa personne, mais elle assista sans émotion aucune à la chute de l’une d’elle. Son corps fut parcouru de tremblements puissants, elle hurla, et tout retomba.

Elle ne garda aucun souvenir de cette épreuve.
Durant plusieurs heures, la frêle Domestique fut dominée par la fièvre, les paupières closes et la sueur roulant sur son front. Mais ce ne semblait pas être un sommeil léger, elle paraissait comme en convalescence après la débâcle. Son corps était bouillant, alors que le Démon se collait à elle, mais elle était immobile, enfin.

Le battement de son cœur, cependant, était stable et régulier, lorsqu’elle sembla s’éveiller. La petite Esclave ouvrit lentement les paupières, la peau encore chaude et moite, et observa la toile tendue de la tente des Kobolds. Elle cilla, au ralenti, se demandant alors où elle se trouvait, mais le contact de la peau nue du Démon attira plus rapidement son attention. Doucement, alors qu’on s’extirpe de la langueur, elle se tourna sur le côté et observa le visage de l’homme, dans un silence lourd.

Si elle avait quelques souvenirs de ce qui venait de se jouer, son visage n’en indiquait rien. Mais… dans ses iris si claires, jadis pleines de peur et de soumission, se lisait clairement une affirmation consciente, et y perlait également le vice. Pour un être expérimenté dans le domaine comme le Combattant, c’était l’assurance, s’il en fallait davantage, de la réussite de sa possession. Les mots qu’elle prononça ne firent que le confirmer.

« Je vous appartiens, n’est-ce pas, Damascus ? »

Alecto ignorait comment, mais elle connaissait son nom, et lorsqu’elle le prononça, ses entrailles semblèrent se serrer, en réaction inexpliquée. Pas de provocation ni de farouches attitudes, néanmoins. La petite Colombe restait une chose délicate, respectueuse et calme… Pourtant, elle ne craignait plus de regarder son Maître, de plonger ses iris dans les siennes, où on pouvait lire, dès lors, une profonde loyauté.

Penchant la tête sur le côté, l’Esclave glissa son regard de ses yeux démoniaques vers l’arête fine de son nez, puis s’attarda sur sa bouche, l’expression de son visage sans plus aucune once de gêne, alors qu’elle n’aurait jamais fait preuve d’une telle audace. En elle, c’était étrange. Il lui semblait qu’elle vivait en adéquation avec ses désirs. Admirer le Démon ne lui faisait ni peur, ni appréhension de cette envie. Pourtant ne pas le contempler, puisqu’il était à portée ?

La jolie Poupée détailla son visage, son cou, ses épaules que laissaient dévoilées la couverture miteuse où ils se trouvaient. Sa clavicule lui sembla fine et saillante, et elle esquissa un sourire, qui s’apparentait à de l’attrait. Pourquoi se priver de montrer son appréciation ? Pourquoi cacher ses émotions ? Elle les accueillait avec sérénité, mais quelque chose en elle lui intimait de ne pas le toucher, malgré l’appel de sa peau.

Sans savoir comment ni pourquoi, elle semblait savoir instinctivement qu’il était son Maître, qu’ils étaient liés, et qu’elle n’avait pas le droit de le souiller de sa chair faible. Son œil brilla cependant, d’une lueur brûlante.

« Pourquoi restons-nous dans cet abri misérable, alors que vous méritez un Palais ? »

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 01 novembre 2020, 16:26:21 »
Mon employeur estime que notre service est indispensable à la survie.
Je travaille dans la communication web, 100% de mon travail peut être fait à distance.
Je saurai demain quelles sont leurs excuses pour nous faire déplacer et échanger nos miasmes.

16h26

132
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 01 novembre 2020, 16:06:11 »
Pitié, je veux pas aller au travail demain :'(
16h06

133
Place publique / Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]
« le: dimanche 01 novembre 2020, 15:55:54 »
Les yeux grands ouverts de stupeur et écarquillés par la douleur, la douce Esclave voyait son visage se tordre au rythme violent des caprices du Démon. Ce n’était pas un Humain, elle ne savait pas dire sa véritablement nature, et cela la terrifiait, peut-être bien plus que se faire violer. On lui avait fait subir bien des châtiments corporels humiliants et malsains, elle savait la sensation désagréable de subir les assauts d’un homme ou d’une femme assoiffé, mais cette fois, c’était différent.

L’aura qui se dégageait de celui qui l’avait sauvée était monstrueuse et son corps avait révélé des horreurs sans nom qu’elle ne savait nommer. Sa mâchoire craquait et ses grands yeux délavés exprimaient tout son effroi. Le membre qui envahissait sa gorge était brûlant et les mouvements qu’il imposait la laissait à chaque coup de rein au bord de la nausée.
Elle se sentait soulevée et faible, sur le point de s’étouffer à chaque fois que cette hampe démoniaque pénétrait ses lèvres qu’elle ne pouvait plus tenter de refermer.

Si beaucoup aurait été farouche et fière face à ce traitement, l’égo d’Alecto, inexistant, ne s’était pas interposé. Oh, bien sûr, elle tentait vainement de bouger, mais elle était dépassée par la force et les trop nombreux appendices du mâle qui la violentait.
Elle leva les yeux vers son visage, frissonnant de terreur en voyant ces pupilles luisantes et le visage satisfait, comme ivre ou dément, du Démon. Elle toussa immédiatement son retrait, l’intensité de la scène l’avait laissée sous le choc, prise d’une quinte de toux en tentant de reprendre son souffle.

Fébrilement, nerveusement, elle chercha autour d’elle quelque chose pour l’aider, non pas qu’elle espérait affronter son tortionnaire, mais tout élément pouvant lui donner un répit, ou une explication, peut-être.

Sa petite main gracile et blanche vint essuyer son menton qui dégoulinait, prenant soin de ne jamais observer l’entre-jambe anormale pourtant juste sous son nez. Suppliante, elle testa de reculer, mais la peur la paralysait.

« Q… Qui… êtes-vous ? »

Balbutia-t-elle d’une voix éraillée, la poitrine soulevée par une respiration paniquée. Elle se souvint des mots anodins qu’il avait prononcé lors de leur chute. Était-ce sa définition d’une ‘nuit d’amour’ ? La sienne différait, évidemment, mais la prude et délicate Alecto connaissait-elle vraiment ce sentiment et la plénitude d’une nuit torride consentie ?
Assurément, non.

Mais dans son crâne où tambourinait le battement de son cœur affolé, l’Esclave entendait encore cette voix indescriptible qui évoquait les Enfers, et elle se mordit la lèvre avec violence tant elle tremblant, comme sous le coup d’une crise de tétanie.

« Pourquoi… » Elle avala difficilement sa salive, le regard éperdu d’un petit animal pris au piège. « Pourquoi faites-vous cela… » Et elle continua nerveusement dans un flot de paroles indistinctes.

La bonté en chaque être.
Présentement, elle peinait à s’en convaincre, et dû fermer les paupières avec force pour ne pas fondre en sanglots. Supporter était la meilleure option, ne rien dire, le laisser assouvir ses besoins : c’était ainsi qu’elle survivait avec tous ces Maîtres, après tout. Mais ils n’étaient en rien des Démons, à vrai dire…

Alecto se sentait également idiote, d’avoir trouvé ce corps séduisant, elle qui ne prenait jamais le temps d’observer les individus de manière sexuée. Elle avait pansé ses blessures et aurait bercé sa nuit pour qu’il récupère, elle aurait été présente à son réveil pour le nourrir…

« Je … Je suis une piètre amante, Messire, … »

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Place publique / Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]
« le: dimanche 01 novembre 2020, 10:56:39 »
Son Sauveur avait reparu, et demandait qu’elle ait plus d’appétit. Obéissante, sans ajouter un mot à son ordre, elle se saisit de morceaux de viandes séchées, et les grignota dans un silence percutant. Elle semblait capable d’une discrétion démesurée, désormais défaite de ses chaînettes qui tintaient à chaque mouvement, même infime. A croire que sa Maîtresse s’était plusieurs fois faite surprendre par sa présence, à des moments inopportuns, et avait insisté pour qu’elle ne porte des clochettes dans le seul but de l’entendre arriver à l’avance, comme on le fait de petits animaux domestiques trop sournois.

Alecto n’avait aucune intention de mourir, ceci-dit, et prit l’ordre comme un conseil et pire… sa nature pleine de bonté estimait que l’Inconnu tenait à elle, puisqu’il préférait la voir vivre. Elle ne sourit pas à cette pensée, mais chaque bonne action l’emplissait de douceur. Et ce, en dépit de la perspective peu ragoutante d’être dévorée par des charognards, son cadavre encore chaud.

Elle ignorait combien de petits filets de viande elle devrait avaler avant que le Combattant n’estime que cela soit suffisant, mais lorsqu’il reprit la parole après un moment de flottement, la petite Poupée, les marques rouges de ses doigts encore dans le cou, pinça les lèvres.

La jeune fille ne s’était jamais qualifiée d’étrange, mais elle évitait toujours tout jugement sur sa personne, comme sur les autres. Cependant, il ne lui avait pas échappé qu’elle n’était pas comme la majorité des personnes qu’elle croisait, loin de là. Mais pour elle, la réponse était simple… Lui permettre de s’exprimer là-dessus, il l’ignorait sans doute, était surement un cadeau exceptionnel pour la Domestique peu loquace habituellement. Jamais on ne lui posait de questions sur elle, et ses deux billes bleues se mirent à briller de… de reconnaissance ?

Les mots étaient méprisants, pour la plupart, il est vrai, mais Alecto estimait que seule comptait l’attention. Certains hommes peinent à s’exprimer convenablement, trop imbu d’eux-mêmes, bouffi de l’importance qu’il porte à leur personne, et elle n’avait pas à les blâmer pour cela. Soudainement, le visage doux de la Servante s’illumina à mesure qu’elle esquissait un fin sourire, timide, discret… mal à l’aise.

« La Foi, Messire. »

Répondit-elle, simplement, sans chichi, et tout son corps semblait rayonner de cette conviction profonde et viscérale. Ses épaules étaient moins voutées, peut-être avait-elle-même relevé le cou dans un gracieux mouvement.

« Je ne vis que pour servir le Seig… »

Mais elle fut stoppée, alors qu’elle aurait aimé parler encore de cette motivation sans faille qu’elle possédait au plus profondément d’elle-même, par les mouvements du Démon. Alors qu’elle semblait pleine d’assurance, tout retomba comme un soufflet lorsqu’elle vit le corps de son Protecteur se dévoiler, parcelle par parcelle, et qu’elle rougissait.
Les corps nus l’avaient toujours mise dans un profond malaise, et elle baissa les yeux immédiatement, reprenant une attitude soumise et gauche. Ses joues se teintèrent de carmin, en fixant obstinément l’écuelle de viande de chien rabougrie, ses oreilles percevant cependant clairement le tissu mouillé qui crissait sur la peau du Démon, et la tension liée aux douleurs qu’il ressentait ne lui étant pas non plus étrangère.

L’empathie d’Alecto lui envoyait en pleine face la souffrance des gens, et elle eut même un mouvement de réflexe, comme pour venir l’aider à se dévêtir, une envie plus forte, visiblement, que la gêne de la peau dévoilée. Mais elle eut peur de ne pas agir convenablement, et resta assise sur ses talons, le dos rond, à observer la poussière sur le tapis rapiécé du sol.

Une fois allongé, et ayant donné ses ordres, étrangement, la petite Esclave sembla se sentir un peu mieux. Obéir était un refuge rassurant, pour celle qui n’avait jamais connu que cela. Alors, elle se déplia avec douceur, saisit le linge, et après l’avoir immergé plusieurs fois, s’approcha du Démon timidement.

« Attention, l’eau est froide. » Murmura-t-elle, prévenante.

Laver un homme la rendait évidemment anxieuse, et son regard se focalisait sur sa propre main qui s’avançait par réflexe sur les contusions visibles de son buste. Alecto fit preuve d’une extrême douceur, révélant sans doute une de ses qualités, celle qui se vendait à prix d’or… Il semblait que panser les blessures, œuvré au bien-être des autres, la rendait moins misérable.
Elle tapota délicatement sur les déchirures, nettoyant les plaies et les bleus, posant sa main libre sur l’épaule de son Sauveur après avoir soufflé sur sa paume pour la rendre moins gelée. Une perle d’attentions.

Et étrangement, même si son regard était gêné et ses pommettes roses de pudeur, son corps paraissait apprécier rendre ce service. A mieux y songer, l’homme avait une allure élégante, charismatique, même. Il possédait une peau claire, et les traits de son visage était sans pareille, d’une finesse qu’elle n’osait pas détailler. Mais elle se remémora également ses prunelles… Elles étaient étranges et effrayantes, mais Alecto n’avait pas l’audace de relever les yeux pour les analyser.

Le linge humide avait fait son office sur le torse du Démon, elle lavait ses épaules, ses avant-bras avec attention, en penchant même légèrement la tête. On ne pouvait pas dire qu’elle était empressée, et semblait prendre son travail minutieux à cœur, comme si décevoir était une issue abhorrée.

Cependant, lorsque le buste fut d’une relative propreté vu le manque savon, la petite Poupée se stoppa, et se mordit l’intérieur de la joue, son regard sautant vivement du ventre musclé du Combattant à ses genoux. Cette courte pause pleine de malaise la fit frémir, avant qu’elle ne plonge de nouveau le gant de fortune dans l’eau froide, et ne vienne frotter les cuisses de son Protecteur.

Il lui était pénible de songer pouvoir le nettoyer en totalité et avec appréhension, Alecto sembla chercher le regard de cet inconnu, sans doute en quête d’empathie ou de compréhension.

135
Ville-Etat de Nexus / Re : Ne tirez pas (sur) le Messager - PV Ghar Grondesang
« le: dimanche 01 novembre 2020, 10:12:03 »
L’Orc ne semblait en rien satisfait de ses efforts, mais Alecto n’eut pas le temps de s’excuser comme une bonne petite Servante, pas le temps de tenter de redoubler d’énergie, qu’elle sentait cogner le membre colossal et gris contre sa joue, fermant les yeux par instinct, comme n’importe quelle frappe.

C’était un réflexe qu’elle n’arrivait pas à retirer de ses réactions, bien qu’elle sache que cela déplaisait parfois à certains Maîtres. A plusieurs reprises, la hampe chaude et visqueuse cogna, et à chaque fois, la petite Colombe endura en sursautant, couinant sous le choc, dégoûtée par le geste obscène.

Selon elle, la Créature monstrueuse ne faisait pas une très bonne affaire avec elle, puisqu’elle le lui avait dit : elle n’était pas une Fille de Joie. Elle était une piètre amante, des dires de ses Maîtresses et Maîtres successifs, mais dans ce cas, pourquoi y revenaient-ils tous trop souvent ? Pour Alecto, la sexualité avait toujours été un péché, et y prendre du plaisir était bien pire encore, évidemment. C’était sans doute, pourtant, les sévices qu’elle avait le plus enduré depuis qu’on avait vendu sa vie pour racheter son crime.

Cela semblait si facile, si évident, pour certains Esclaves, de satisfaire les Maîtres, d’onduler avec provocation… Les larmes qui n’avaient pas quitté ses yeux reprirent, sous les bifles humiliantes, maculant ses joues de contusions qui seraient sans doute des bleus très prochainement, et y déposant chaotiquement quelques gouttes blanchâtres odorantes.

Mais elle n’était pas au bout de ses peines… Dans un geste vif pour un tel Mastodonte, les gros doigts de l’Orc avaient pincé son nez, l’obligeant à ouvrir la bouche derechef pour tenter de respirer, appelant l’air de manière sporadique et nerveuse, la panique se lisant immédiatement dans les iris brillantes et inondées qu’elle venait de découvrir à nouveau.

Elle essaya de protester, cette fois, emplie de terreur soudaine en sentant le sommet de ce gourdin charnu et veiné forcer ses lèvres, mais elle suffoquait, empêchée de tousser, asphyxiée. Le manque d’air la faisait gigoter, mais la poigne sur son nez l’empêchait de bouger, tout comme la virilité puissante bloquait sa tête contre le mur.

Sa mâchoire craqua alors qu’elle tentait d’ouvrir assez grand la bouche pour satisfaire les attentes du Monstre, les larmes parcourant les sillons creusés par les grimaces de ses efforts. La pointe s’inséra difficilement, mais il fallait avouer que la petite Esclave était malléable, contre toute attente. On ne pouvait lui retirer cette qualité, au moins, de se soumettre aux volontés de son Assaillant.
Le contact de cette peau grise et grasse contre son palais, et surtout le goût qu’elle n’avait pas qu’effleurer jusqu’alors, lui donnèrent un haut le cœur, mais Alecto creusa les joues, s’étouffant toujours dans des bruits gutturaux et des suintements.

Elle s’appliqua à lécher ce qui lui déformait les lèvres, coûte que coûte, essayant de mettre de côté les douleurs causées par cette déformation, en frémissant pitoyablement. L’air lui manquait, elle aspirait sans le vouloir chaque perle âcre qui s’échappait de l’embout qui pulsait sur sa langue, en s’étranglant.

Chaque succion était un supplice, rendu potentiellement mortel à chaque tentative pour inspirer, et la jolie Poupée releva ses petits yeux de biche aux abois bien haut pour les poser sur le visage diabolique de l’Orc, comme pour le supplier de la laisser respirer. Cette fois, la réprimande ayant sans doute encore toute sa place dans sa mémoire, elle léchait avec plus n’énergie, à moins que ce ne soit les rétrécissements et mouvements causés par l’asphyxie qui la rendaient bien plus douée…

Alors elle s’appliquait, révélant sans doute des talents qu’on ne soupçonne pas sur une gamine aussi gauche, qui semble s’excuser de vivre à chaque instant. Le goût de ce membre par trop inquisiteur et repoussant avait envahi chaque papille de sa bouche, la forçant à se concentrer pour ne pas avoir la nausée.

Alecto savait qu’il lui faudrait satisfaire la Bête pour pouvoir délivrer le Message. C’était sa seule perspective, elle faisait tourner cet objectif en boucle dans son crâne, comme une démente, le répétant mentalement avec dévotion, alors que tout son corps tremblait nerveusement.

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