Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Zone Sous-Marine / Qu'est-ce qu'on s'éclate, sous l'ocean ♫ [Feat Lyli]
« le: mardi 26 décembre 2017, 00:26:34 »
J'avais besoin de prendre le large aujourd'hui. Cela faisait des jours que je cherchais un ingrédient en particulier, et manque de pot, il fallait aller sous l'eau pour en trouver. Mais pas en faible profondeur, non, c'était beaucoup trop simple. Ce ne serait pas si marrant s'il fallait plonger deux minutes pour le récupérer. Je me faisais déjà des films, manquant d'air rapidement, devant ralentir le temps pour aller chercher quelque chose comme ça. Et manque de pot, ce jour là, je n'avais pas trouvé de combinaison à ma taille. Et personnellement, je n'en avais pas. J'étais donc obligée d'aller sous l'eau dans ma tenue habituelle. Alors que je mettais tout par écrit au boulot, là j'arrivais à improviser dans une situation pareille. Pour changer.

Me faisant donc conduire sur place, ça au moins je l'avais prévu, je n'avais plus qu'à plonger. Je ne savais clairement pas combien de temps j'allais pouvoir tenir la dessous, ni si j'allais pouvoir remonter. Dans le pire des cas, je pourrais très bien ralentir le temps pour m'en sortir. J'étais avant tout une sorcière, j'avais donc plusieurs tours dans mon sac. Restant à proximité de la surface au début, je commençais par repérer les lieux. Plongeant par à coups, je cartographiais les lieux dans ma tête. Pour m'y retrouver par la suite. Remontant à la surface pour prendre une grande, mais alors très grande bouffée d'oxygène, je commençais donc à me frayer un chemin sous l'eau. Je connaissais quelques techniques, pour récupérer de l'oxygène. Certaines sorcières utilisaient certaines algues pour cela. J'allais faire la même chose. Trouvant de ces algues, j'en mettais quelques une dans ma bouche et remontait à la surface. Il fallait de nouveau prendre de l'air pour cela. Une fois suffisamment d'air dans mes poumons et dans ma bouche, je repartais sous l'eau.

Elle n'était pas si froide que ça, fort heureusement. Maintenant, il fallait que je trouve cette algue, et vite. J'en avais grandement besoin, et il était hors de question que je passe des heures sous l'eau pour en trouver une. Alors que je cherchais, encore et encore, je puisais dans ma réserve d'air. Je ne savais pas combien de temps elle allait pouvoir durer, et à vrai dire, je n'avais pas très envie de le découvrir. J'étais parfois très curieuse, mais pas à ce point. Du moins, pas encore.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 25 décembre 2017, 23:21:11 »
- Si t'as la tête qui gratte, j'leur tire une balle dans la tête. C'est pas grave de toute manière.

La manière avec laquelle je la regardais lui indiquait clairement que je plaisantais en parlant de la sorte. Bien évidemment, je n'étais pas sérieuse ainsi, mais parfois, il était de bon ton de l'indiquer, pour ne pas passer pour une psychopathe. Ce que je n'étais absolument pas. Bien évidemment, pour certains, le simple fait qu'une femme puisse accéder à un fusil de précision et ait le droit de tuer des gens faisait d'elle une psychopathe. Mais s'ils savaient à quel point je pouvais être précise, ils adopteraient un autre discours bien rapidement. Toutefois, je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir. Certaines personnes naissent avec un esprit relativement limité, ce n'était pas leur faute après tout.

- Commence déjà par me donner des noms. Après, on verra. La première chose qu'on doit apprendre avant de pouvoir tirer avec une arme à feu, c'est la patience. Certes, dans le feu de l'action, t'auras pas le temps pour la patience. Mais si un jour tu comptes devenir tireuse d'élite, faudra que tu sois patiente. Je doutais qu'elle veuille vraiment devenir comme moi dans le futur, mais au moins, je lui expliquais que parfois la patience, ça pouvait être utile.

Toutefois, j'avais besoin de bouger. Je l'embarquais avec moi, en lui disant de prendre son arme, prenant tout de même de quoi noter pendant qu'elle me donnait ses noms. J'allais tout de même l'amener au stand de tir. Car même si je n'allais pas lui apprendre en deux heures comment se servir d'une arme à feu, au moins j'allais pouvoir lui apprendre les rudiments. Faisant craquer mes doigts, je zigzaguais dans les couloirs avant d'arriver à destination. Je la fis entrer, et la première chose que je fis fut de mettre ses noms dans une de mes poches. Il fallait que j'y pense plus tard, et ne mette pas ma tenue à laver directement. Faisant s'approcher deux cibles, je sortais mon 500, enclenchait le chien, tirait à une main en pleine tête de la cible.

- Alors ça déjà, tu oublies de le faire. Surtout avec ce que j'ai dans la main. C'est du 500 magnum, donc clairement, ça va t'arracher le bras. Même à deux mains, tu vas le sentir passer comme il faut. Donc, tu vas commencer bien plus bas. Je lui montrais techniquement une des positions les plus naturelles que l'on pouvait avoir. Les deux bras tendus, alignés, bien droite. Et comme elle était débutante, je devais bien évidemment corriger sa position, bras, dos, tête. Je lui donnais surtout tout un tas d'indications, et lui montrait surtout comment s'apprêter à tirer. Et la regardais faire. J'allais avoir du boulot avec elle, c'était évident, mais elle n'avait pas un cursus militaire, donc je pouvais lui pardonner.

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Les alentours de la ville / Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
« le: lundi 25 décembre 2017, 22:53:21 »
Alors que je pensais avoir bien fait, celle qui était en face de moi venait de ralentir le temps. Un point commun entre nous. Un autre point commun, elle portait visiblement du cuir. Mais pourquoi diable devait-je réellement m'attarder sur des détails comme ça? Cela n'avait aucun foutu sens, et je trouvais ça quasiment normal... Je devais vraiment changer ma façon de voir les choses. La position dans laquelle nous étions était plus que suggestive. Typique du fantasme d'adolescent devant un film de cul lesbien. J'étais à côté d'une sorcière, en tant que sorcière, et je trouvais cela relativement normal. J'avais vu bien pire, et surtout, j'avais fait bien pire.

- Tu m'en diras tant. Et je fais comment si je ne peux que ralentir le temps, et lire dans l'esprit des gens. Je te laisse faire le boulot toute seule en jouant avec mon gros pistolet? Gardant mon arme contre moi, je souriais. - Lucie. C'est bizarre, mais tu me rappelles une amie, ça doit être les lunettes. Mais la pauvre est morte."

Je murmurais quelque chose en Enochien, et me retournait vers cette foutue créature, me demandant bien ce que j'allais pouvoir faire. Alors qu'elle s'apprêtait à me sauter dessus, je fermais les poings et les yeux, et une fois concentrée, je les rouvrais, et constatait qu'elle était déjà en l'air. Plus qu'une seule solution maintenant.

- ZAL ALMADAR

Le temps suspendait quasiment son fil, et tandis qu'elle était encore en l'air, je lui envoyais un coup de pied circulaire directement dans la tête, avant de prendre sa tête entre mes pieds, pour terminer par l'écraser au sol. C'est à ce moment que le temps reprit son cours. Je n'étais pas si mauvaise en combat rapproché, et pour une fois que je pouvais le pratiquer, je n'allais pas m'en priver. Cela m'amusait de le pratiquer. Même si cela n'allait pas avoir un grand impact, tant que je prenais mon pied, le reste n'avait pas vraiment d'importance. Si je ne prenais pas du temps pour m'amuser, je n'irais pas vraiment loin. Et j'en avais l'occasion pour une fois.

Je jouais tout de même avec ses bandeaux, qu'elle avait dans les cheveux. De l'Enochien. Si elle en avait dans les cheveux, c'est qu'elle devait le comprendre. Autre point commun. Je n'avais que ça à faire, bien entendu, et je l'assumais totalement.

- Dis donc, c'est coquet tout ça. Mais dis moi, c'est pas fait pour les mortes, ça, à la base?


[HRP] Tout ce qui sera écrit en violet sera de l'Enochien ^^ [/HRP]

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 25 décembre 2017, 19:41:08 »
Mes intentions partaient d'un bon sentiment. Mais je ne pouvais pas la forcer à faire quelque chose si elle n'en avait pas envie. Je gardais cette idée en tête et la mettrait sans doute en application plus tard. La voyant sortir du bureau, je pouvais enfin me plonger dans mes papiers. Je ne pouvais clairement pas passer tout mon temps sur un champ de bataille ou dans une mission à tirer sur tout ce qui bougeait. Je devais aussi passer par la case administration. Je devais consigner chaque chose, chaque fait, chaque geste, pour rendre des comptes. J'entamais donc l'inventaire de tous mes faits d'il y a trois jours, que je gardais dans un coin de ma tête, bien au chaud. Pour certaines choses, ma mémoire me faisait défaut, mais pour d'autres, je n'oubliais rien. Lorsque j'ôtais la vie à quelqu'un, je devais me souvenir longtemps après des raisons pour lesquelles j'avais appuyé sur la gâchette.

Cendrier à portée, cigarette à la main, je compilais tout. Dans les moindres détails. Faisant des ronds de fumée, je n'épargnais aucun détail. Il fallait que j'explique pourquoi je n'avais pas eu d'autres choix, et quelles conséquences pouvaient être appliquées. Souvent, les gens voyaient les tireurs d'élite comme des gens passant leur vie en extérieur, au même endroit, à attendre que la cible se place au centre du viseur. Il y avait toute une logistique, une préparation, des conséquences. J'étais payée pour faire ce que je faisais, mais je ne devais pas oublier l'autre facette moins reluisante de mon boulot. Je ne pouvais pas passer ma vie à aligner des malfrats et leur envoyer une balle dans la tête. Tirant une grande latte sur ma cigarette, j'attaquais la partie la moins marrante. Celle de faire de multiples exemplaires. Je pouvais très bien faire ça sur PC, mais je préférais écrire à la main. De nombreux retours à la photocopieuse plus tard, j'avais enfin terminé.

Pile au moment où Alix rentra dans mon bureau. Je ne savais vraiment pas si elle savait lire dans mes pensées, mais je commençais réellement à avoir la dalle. J'acceptais donc volontiers avec un grand sourire, et comme à mon habitude, je mangeais très vite. J'avais vraiment la sale manie de manger beaucoup trop vite. Je savais que je devais réellement changer de manière d'agir, mais je n'y arrivais pas. Je fumais beaucoup trop, je mangeais trop vite, bref, une bonne femme à marier. Je tapotais un siège que j'avais mis rapidement à côté de mon bureau, l'invitant à s'asseoir.

- Bon, je vais t'expliquer comment on va procéder, tu vas voir, c'est tout con. Tu gardes ton arme sur toi, bien cachée, tu procèdes comme tu as l'habitude de faire. Tu portes ça. Je montre une petite oreillette, comme j'en portais moi-même. - Très important. Tu peux m'entendre, et je peux entendre ce qui se passe autour de toi. Moi, je te couvre d'en haut. Au moindre mouvement brusque de leur part, je tire. On va aussi instaurer un langage codé. Si jamais tu sens que les choses vont mal tourner, grattes toi l'arrière des cheveux. Je comprendrais, et j'agirais en conséquence. Est-ce que tu as la moindre question?



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Le coin du chalant / Re : Le nouveau règne
« le: dimanche 24 décembre 2017, 17:13:54 »
**Tousse**

Bonsoir.

Alors je te propose un truc de taré, de ouf guedin, de psychopathe intersidéral.

Un RP avec une sorcière! Le truc qui ne s'est jamais produit en 25000 ans, c'est fou!

Je choisis.... la trame 6! (si jamais elle est disponible bien évidemment)

Voilà, voilà, des bisous.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: dimanche 24 décembre 2017, 15:19:10 »
Sa réponse m'étonnait. Néanmoins, je ricanais. Elle devait vraiment me prendre pour une princesse ou quelque chose comme ça. Mais je restais une personne humaine avant tout. J'avais beau avoir certaines manières, une façon de voir les choses relativement différente, je n'en restais pas moins quelqu'un de normal, avec des pouvoirs, certes. Je devais donc mettre fin à une sorte de mythe qu'elle s'était sûrement mise en tête. Je pouvais la comprendre, elle n'était pas la seule. Je me demandais cependant pourquoi les gens pensaient ainsi. Certes, j'étais différente, mais pas à ce point là. Ricanant une nouvelle fois, j'embrayais.

- Ecoute, je ne suis pas non plus une princesse. Alors c'est pas parce que tu ronfles la nuit que je vais aller tuer des bébés chats pour calmer mes nerfs. Mais par contre, je n'ai qu'un lit. A toi de voir.

Lorsqu'elle me rendit le papier, je me sentais légèrement conne. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle pensait vraiment que j'allais me foutre de sa gueule? Je pouvais parfois être une connasse, mais pas non plus à ce point. Elle avait dû se faire tailler plus d'une fois à ce sujet, mais je n'allais pas agir comme eux. Me grattant la tête, je ne savais pas vraiment quoi répondre. Je rangeais donc ce foutu bout de papier dans mon bureau, avant de tapoter mon bureau du bout des doigts. Il fallait donc que j'adopte une autre manière de prévoir les choses, avec elle.

- C'est pas grave, on verra ça plus tard. Je vois pas pourquoi je te jugerais sur ce point. J'avais une idée en tête, mais je me demandais si elle accepterait une chose pareille. - Bon, vu que je dois déjà t'apprendre à tirer, autant t'aider dans ce domaine. Ça te servira pour plus tard. Et je viens de m'en rendre compte, mais il est vraiment préférable que tu restes avec moi pendant un certain temps. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais ça durera au moins suffisamment longtemps pour que la situation se tasse. Allez, file t'acheter des fringues. J'ai du travail.

Je ne la mettais pas dehors, mais j'avais quelques petites bricoles administratives à régler. Même si elle me donnait du fil à retordre, il fallait que je l'aide. Ne pas le faire serait contraire à ma mission, et je ne pouvais clairement pas me le permettre.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: samedi 23 décembre 2017, 19:38:06 »
A vrai dire, sa réaction me surpris plus qu'autre chose. Je ne m'attendais clairement pas à ça. Je m'attendais encore à une mauvaise réaction de sa part. Quelque chose de négatif. Et pour le coup, je ne savais vraiment pas comment réagir. Elle me mettait tout simplement sur le cul, et j'étais déstabilisée. Qu'est-ce que je pouvais bien lui répondre? J'en avais aucune foutue idée, et je me retrouvais donc comme une conne, là, la bouche ouverte, mais rien ne sortait. Je faisais encore une fois les 100 pas, une de mes techniques de défense quand je ne savais pas quoi dire. Je devais vraiment avoir l'air d'une conne en faisant ça, mais clairement, je ne savais pas comment réagir. Je lui demandais deux petites minutes et sortait une nouvelle fois de mon bureau. Je revenais quelques minutes plus tard, avec une certaine somme en argent, que je posais sur le bureau.

- J'en ai l'air? Bah... J'ai vu pire. Le fait de ralentir le temps me fatigue mais ça va passer. Je prenais un air taquin pour une fois. - Je rêve ou tu t'inquiètes pour moi? Bon, en ce qui concerne là où tu vas crécher par la suite, je vais m'en occuper rapidement. J'aurais pu éventuellement te proposer de venir temporairement chez moi, mais je connais d'avance ta réponse.

Je prenais tout de même des pincettes avec elle. Je pouvais être extrêmement patiente, mais il ne fallait clairement pas jouer avec mes nerfs. Heureusement qu'elle s'apaisait un peu, car toute cette méfiance et ces haussements de ton me tapait sur le système. Je savais très bien dissimuler ma colère, mais je ne savais pas dissimuler le fait que j'étais tendue. Parfois, on pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, mais je pouvais tout à fait être aussi fermée qu'un bunker de la seconde guerre mondiale.

Je m'allumais une clope pour évacuer un peu ma tension. Faisant des petits ronds de fumée, je lui tendis un papier. J'écrivais toujours le déroulement futur de mes missions. Il me fallait toujours une base sur laquelle travailler. Je n'avais pas pu lui montrer les lieux, mais au moins, je pouvais déjà lui montrer les bases. Tout était écrit. Parfois, je faisais preuve d'une précision administrative qui pouvait faire peur. Mais j'assumais totalement. Il était préférable à mes yeux de tout écrire, pour avoir une preuve, plutôt que de tout improviser. L'improvisation était dangereuse dans mon métier. Je ne devais en aucun cas improviser. La vie de mes hommes dépendait de mes décisions.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: vendredi 22 décembre 2017, 21:50:35 »
Elle avait des questions, ce que je trouvais absolument normal. Je n'avais pas besoin de me cacher. Ici, beaucoup de personnes étaient au courant que j'étais une sorcière, et mes pouvoirs me servaient relativement souvent dans l'exercice de mes fonctions. Lui cacher cela serait relativement stupide. Prenant un air neutre, je tapotais légèrement mon bureau avant de reprendre la parole.

- Il y a des choses que je ne t'ai pas dites, certes. Je suis une sorcière. Et je ne me foutais pas de ta gueule avec mes histoires d'âge. J'ai bien 300 ans. Je lui montrais mes papiers, stipulant bien ma date de naissance, et donc mon âge avancé. - Comme je suis une sorcière, j'ai plusieurs capacités. Celle de ralentir le temps comme je l'ai fait. Et celle de lire dans l'esprit des gens. En clair, je suis capable, si je le veux, de rentrer dans l'esprit de n'importe qui. Me levant, je demandais toutefois à l'un de mes hommes de trouver quelqu'un pour aller récupérer le corps. - Qu'on soit bien claires toutes les deux. Je n'ai aucunement l'intention qu'on soit amies ou quoi que ce soit. Mon boulot, c'est de te garder en vie pour que tu puisses m'aider à coffrer des gens comme eux. Je faisais les 100 pas dans la pièce, trouvant quelque chose à dire, mais n'y arrivant pas. Je restais donc un instant à faire les 100 pas, avant de m'asseoir devant elle. - Bon, je ne te demande pas d'avoir le moindre sentiment positif à mon égard. Ce qui est arrivé aujourd'hui aurait pu t'arriver par la suite. Et tu te serais fait buter. J'ai la capacité de te maintenir en vie. Tout ce que je te demande, c'est de la patience. Tu peux ne pas me faire confiance. Tu peux me considérer comme une connasse, et vu ta manière d'agir envers moi, c'est ce que tu penses, je suis loin d'être conne.

Je faisais toujours les 100 pas dans la pièce. - Je t'apprendrais à tirer. C'est pas compliqué. Tu prendras ce dont tu as besoin chez toi. Oh, et pour répondre à l'une de tes phrases. Non je n'ai pas d'instinct maternel ou quoi que ce soit envers toi. Excuses-moi d'agir de la sorte. Je t'ai traitée de moins que rien la dernière fois? Eh bien tu m'en vois navrée. Mais c'est aussi ça de jouer avec mes nerfs. Je vais être sincère avec toi, ta manière d'agir depuis le début me gonfle. La mienne te gonfle aussi, je sais. Si on doit bosser ensemble, autant faire des sacrifices. Rien ne t'engage, tu peux passer cette porte et ne plus revenir. Tu peux t'en aller maintenant, me dire d'aller me faire foutre, et te débrouiller par toi-même. Tout ce que je te demande, c'est de la patience. Tu me laisses faire mon taff, et il ne t'arrivera plus rien par la suite. On va parler argent. Je te propose entre deux à trois fois ce que tu gagnais au minimum. Mais comme je te l'ai dit, rien ne t'engage, et tu peux passer cette porte et refuser mon offre.

Je la laissais réfléchir. Il était évident qu'elle n'allait pas me sacquer très longtemps. Mais comme je venais de lui dire, rien ne la forçait à me suivre. Je sortais rapidement de mon bureau pour faire les 100 pas dehors. Je commençais à parler en Enochien pour me vider l'esprit. Je devais aussi faire preuve de patience avec elle. Même si cela m'arrachait les poumons de le faire. J'allais chercher un revolver, pas aussi puissant que le mien. Si elle n'avait effectivement jamais tiré de sa vie, un 500 magnum lui arracherait l'épaule dès la première utilisation. Une fois dans mon bureau, je le chargeais et lui tendis.

- Tu veux aller chercher tes affaires maintenant ou plus tard? Je tirais la tronche. Utiliser ma capacité à ralentir le temps me fatiguait, physiquement et mentalement. Même si je commençais à être habituée, cela me faisait toujours le même effet. Je n'avais qu'à attendre que cela passe. Je ne pouvais faire que ça pour le moment.

[HRP] Désolé d'avoir fait plus court.... [/HRP]

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: vendredi 22 décembre 2017, 16:15:30 »
Les trois jours s'écoulèrent à mes yeux comme une simple journée. Je n'avais pas vraiment la notion du temps. Je pouvais très bien passer une semaine sans réellement m'en rendre compte. Je ne savais pas pourquoi cela m'arrivait, mais je devais faire avec. Comme j'allais devoir bosser avec elle. Je devais faire avec. J'aurais très bien pu l'envoyer croupir dans une geôle à la con, mais je percevais en elle quelque chose qui faisait que j'avais une certaine compassion. Ma bonté me perdrait un jour. Je le savais, mais je ne pouvais clairement pas m'empêcher d'agir autrement.

Il était quatre heures du matin. Sautant du lit et me ruant à la cuisine pour boire un café, j'espérais que tout se passerait bien aujourd'hui. J'étais en compagnie d'une forte tête, et il fallait que je l'accepte. Je ne pouvais pas changer sa façon de voir les choses. Si elle me détestait, je n'en avais rien à cirer. Elle ne comprenait tout simplement pas l'opportunité que je lui offrais. Il était hors de question que je change ma manière de voir les choses pour elle. Un bon café avalé, un rapide petit-déjeuner, et j'allais m'habiller. Comme il faisait extrêmement froid ce matin, j'allais mettre en plus un manteau.

Je n'habitais pas très loin. Du moins, c'est ce que je me répétais tous les jours. En moins d'un quart d'heure j'étais au boulot. Il était donc 4h45. Un rapide tour dans mes locaux plus tard, j'étais dehors. Elle était ponctuelle. Bon point. Toujours avec une tête d'enterrement, certes, mais au moins, elle était ponctuelle. Emmitouflée dans mon manteau blanc, je souriais tout de même, et la saluait. Au moins, elle respectait ces engagements. Pour quelqu'un qui n'en faisait qu'à sa tête, elle avait au moins une certaine idée des engagements.

- Suis moi, je vais te montrer le théâtre de notre future opération. C'est à peine à 5 minutes d'ici, on y sera rapidement à pied.

Il faisait certes froid, mais j'avais plus ou moins l'habitude de bosser dans ces conditions. Dans la rue, quelques passants se pressaient pour aller au travail. Il fallait toujours des gens commençant à travailler tôt. M'allumant une cigarette, je ne pensais à rien. Je savais que cette opération serait une réussite si j'y mettais un semblant de bonne volonté. J'attendais la même chose d'elle, même si je ne l'indiquais pas à voix haute. Hors de question de répandre de l'huile sur le feu, cela ne servirait absolument à rien. 

Alors que je marchais à ses côtés, je ne fis pas attention à la personne qui marchait derrière nous. Grossière erreur. Certains éléments m'échappaient lorsque mon attention était focalisée ailleurs. Ce n'est qu'en entendant le bruit typique du chien d'une arme à feu que tout se déclencha très vite. Je fermais les yeux en un instant, serrant les poings, avant de prendre une voix forte, quasi d'outre tombe.

- ZAL ALMADAR

Instantanément, le fil du temps se brisa, plongeant les lieux alentours dans une grande léthargie. Le temps se déroulait dans un ralenti infâme. Tout se déroulait au ralenti, sauf mes mouvements. Je fis rapidement s'abaisser Alix, et la fit passer devant moi, au moment même où j'entendis claquer le coup de feu. En un instant, je me retournais, dégainant mon 500 avant de le braquer sur la personne située derrière nous. Ce foutu docker... Il y a trois jours, cette saloperie de docker se faisait passer pour un travailleur lambda. Et maintenant, il se déplaçait avec une arme à feu. Sans réfléchir, je pressais la gâchette, lui logeant une balle en plein front. La distance fut si courte que son corps trembla et fut propulsé en arrière, à l'impact.

- Kaval...

Le temps reprit son cours original à la suite de cette incantation. Je me tournais vers Alix, anxieuse, avant de constater qu'elle n'avait rien. Fort heureusement, j'étais responsable d'elle après tout. La tirant par la main, je l'emmenais rapidement dans mon bureau. Toujours aussi anxieuse, à l'arrivée, je me posais tout un tas de questions.

- Bon... Je crois que ce qui vient de se passer change l'ordre de mes priorités. Je ne serais pas toujours avec toi, donc je vais te donner quelque chose pour te défendre. Cependant, j'ai besoin de savoir une chose Alix. Je veux savoir si tu as une organisation à dos. Je veux que tu me dises tout ce que tu sais sur la foutue organisation des mecs que j'ai buté il y a trois jours. Je vais te donner une arme, mais je veux que tu me promettes une chose. Pas de règlement de compte, s'il te plaît. Je vais voir extrêmement rapidement si je peux te loger autre part. Il est hors de question que tu retournes à un endroit qui peut être connu par ces enfoirés. Est-ce que tu as la moindre volonté?

Elle devait sûrement être étonnée du brusque changement dans mes propos contrairement à ceux d'il y a trois jours. Mais elle était sous ma responsabilité, et j'avais comme objectif de la protéger. Il était hors de question qu'il lui arrive la moindre chose. J'avais une réputation à tenir, et même si elle m'exaspérait au plus au point, je devais la sortir de cette merde.


[HRP] Quand Lucie ralentit le temps, Alix est capable de le voir. Comme tout le monde, mais elle ne peut absolument rien y faire, et sera impactée, comme absolument tout le monde. Et tout ce qui est écrit en violet est de l'Enochien. Seules les sorcières et ceux qui connaissent cette langue peuvent la comprendre.[/HRP]

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: jeudi 21 décembre 2017, 22:44:53 »
La rattrapant avant qu'elle ne puisse sortir, je l'attrapais par le bras avant de garder un air on ne peut plus neutre, mais elle m'exaspérait au plus haut point à vouloir jouer les victimes, alors qu'elle était on ne peut plus en tort.

- Alors écoute, je vais t'expliquer pourquoi je viens de te parler comme ça. Il y a 1000 autres manières de s'en sortir dans la vie que comme dealeuse d'armes. Tu veux jouer les violons? J'ai passé plus de 100 ans de ma vie à faire un boulot de merde, mal payé, parce que j'avais besoin de manger le soir-même. J'ai mis plus de 200 ans à arriver là où je suis aujourd'hui. Et tu vas m'apprendre ce qu'est la vie? Tu veux savoir ce que ça fait que de voir des gens qui nous sont chers mourir à côté de soi, parce qu'une espèce de débile profond nous a demandé de nous rendre à cet endroit alors que nous n'avons rien à y faire. Alors oui, excuse moi de t'avoir parlé comme à une merde. Mais je vais t'expliquer une chose. Je soupirais. - Tu peux pas savoir à quel point ça me rend malade de voir une gamine comme toi devoir faire ça pour survivre. Je te propose de gagner bien plus qu'actuellement, en travaillant quasi légalement, en obéissant juste. Si c'est trop dur pour toi d'obéir à des ordres simples, tu me le dis simplement, et j'oublie tout ce que je t'ai proposé. Alors oui t'as une vie de merde. J'ai eu une vie de merde pendant 100 ans au minimum, alors oui je sais ce que t'as dans ta petite tête à l'heure actuelle. Mais tout ce que j'ai aujourd'hui, je l'ai eu en me bougeant le cul. Je la laissais partir ensuite.

Elle me gavait, très clairement. Mais je détestais agir comme ça. Au fond de moi, je savais que tout n'allait pas se passer comme je le souhaitais. Mais le fait qu'elle joue les violons pour justifier ce qu'elle faisait m'avait mise intérieurement hors de moi. J'avais entendu ça plus d'une fois. Toujours le même discours. Au bout d'un moment, plus rien ne me surprenait.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: jeudi 21 décembre 2017, 16:34:18 »
Elle commençait vraiment à me gonfler. Même si je ne le montrais pas, je commençais à en avoir légèrement marre. Même si je commençais à en avoir marre, je pouvais bien sûr encaisser bien plus que ça. Ma patience me sauvait parfois la mise. Mais là, elle commençait à jouer avec mes nerfs, alors qu'elle n'était clairement pas en position de l'ouvrir. J'étais en train de lui sauver la mise, j'étais en train de lui permettre de rebondir, et elle jouait encore à l'effrontée. Si elle voulait jouer à ça, elle n'allait pas gagner ce match, clairement pas.

- Oh, tu veux rentrer chez toi. Parfait, tu vas pouvoir rentrer chez toi. Mais à ta place, j'éviterais de trop la ramener, surtout ici. Je n'ai qu'une chose à dire, et dans le meilleur des cas, tu finis en taule pendant de très longues années. Je ne sais pas si tu réalises, mais dans ton intérêt, je te demanderais bien de faire profil bas. Je tapotais des doigts sur mon bureau, en soupirant. - Je veux te voir ici, une fois tous les trois jours, à 5h du matin. Et sois certaine que si tu n'es pas là à 5h10, je saurais où venir te chercher. Et une fois que je t'appelles, tu as une heure pour être à l'endroit indiqué. Et sois ponctuelle. Je lui prenais des mains tout ce que je lui avais donné avant de fermer le placard avec un certain agacement. - Lucie. Mais pour toi comme pour les autres, c'est commandant, en public. Et tu veux savoir ce que ça veut dire "traiter comme les autres"? Oh.. J'aurais pu faire en sorte de ne pas te traiter comme une moins que rien, comme la dernière des criminelles de pacotille. Je soigne mes hommes, c'est pour ça qu'ils aiment travailler avec moi. Mais comme tu as décidé de faire ton effrontée avec moi, je sais comment tout va se passer. Sois à 5h tapante ici dans trois jours. Et disparaît avant je ne change d'avis.

Elle avait vraiment le don de me mettre sur les nerfs. Je détestais ça. Je détestais agir de la sorte. Mais si elle voulait vraiment jouer avec moi, j'allais adopter une toute autre manière de voir les choses. Certains considéraient les sorcières comme de véritables salopes dans le passé, de vraies garces. Je pouvais très bien lui montrer cette facette de ma personnalité si elle le souhaitait.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mercredi 20 décembre 2017, 22:20:14 »
Jouant avec mon briquet, je l'écoutais tout de même avec attention. Je pouvais faire plusieurs choses à la fois, même si je n'en donnais pas vraiment une grande preuve la plupart du temps. Les gens s'arrêtaient à ma façon d'agir pour me juger. Je pouvais les comprendre, cette manière d'agir étant plus que répandue, et je n'avais pas vraiment à leur en tenir rigueur. Si je commençais à vouloir changer les gens, je devais mettre de côté plus d'une centaine d'années de ma vie, au moins, et même si j'étais extrêmement patiente, je n'avais pas envie de passer cent ans à faire ça.

- J'ai encore besoin de toi pour quelques petites choses. Basculant de manière très glamour de l'autre côté du bureau, j'allumais mon PC avant toute chose. - On va procéder par étapes ma grande. Si tu veux bosser pour moi, on va devoir faire ça légalement. Nom, prénom, date de naissance, et tout le toutim. Sache que même si je suis ton supérieur, si quelqu'un de hiérarchiquement supérieur à moi t'ordonnes de faire quelque chose, tu dois t'y plier. J'aviserais ensuite de rectifier la situation si nécessaire.

Je tapais donc tous les éléments qu'elle me donnait. Je lui tendais surtout une carte avec mon numéro de téléphone, lui expliquait qu'elle avait tout intérêt à me rappeler très très vite, vu que je travaillais principalement avec ça. En tout cas, avec ceux qui travaillaient pour moi en dehors de mes troupes. En me relevant, j'allais vers une de mes armoires. Celle où je rangeais tout mon bordel. Il n'y avait absolument aucune cohérence dans cette dernière. J'en tirais un coussin que je lui envoyais, ainsi qu'une espèce de petit plaid.

- Tiens, prend ça. Je vais pas te laisser sortir maintenant après ça. T'as beau essayer de dissimuler ça comme tu le peux, faut vraiment être le dernier des aveugles pour pas voir que ça ne va pas. Reste ici un peu, et si ça va vraiment pas, tu viens me voir. Vu qu'on va devoir travailler ensemble toi et moi, pendant un certain temps, je vais d'abord commencer par te traiter comme je le fais habituellement avec les autres.

Je ne voulais pas agir d'une manière trop intrusive. Ma bonté me perdrait un jour.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mardi 19 décembre 2017, 20:28:53 »
Je rechargeais mon 500 en l'écoutant. Toujours l'avoir chargé avant de repartir en mission, c'était primordial. Une fois ceci fait, je le posais une nouvelle fois à sa place, pour ne plus y toucher avant ma nouvelle intervention. Croisant les jambes, une habitude dont je n'arrivais pas à me débarrasser, même en plein interrogatoire, je toussais afin de m'éclaircir légèrement la gorge. Encore une habitude à la con, mais je n'étais plus à ça près. Donc, elle semblait bien d'accord avec ce que je lui proposais. De toute manière, elle n'avait pas d'autres choix. Elle prenait le choix de la raison, brave petite.

- Ta paie variera en fonction du poisson à attraper. Je paie très bien ceux qui travaillent pour moi, et je les traite plus que bien. Tu as du le voir quand on est entrées. Tu auras des armes, si je le juge nécessaire. Et je pense pas que tu ai vraiment besoin d'armes si je te couvre. Je ne pense que tu connaisses ma réputation, et tu n'as pas besoin de la connaître. Si on travaille ensemble, j'estime qu'on doit établir une relation de confiance réciproque. Si on se fait mutuellement confiance, tout se passera bien pour toi.

J'attendais toujours que l'on me fasse confiance. Même si cela devait prendre du temps, et je respectais ceux qui ne faisaient pas rapidement confiance. Me grattant les cheveux, j'attrapais une cigarette et mon cendrier. Faisant craquer les os de mon cou, je l'allumais, et dirigeait ma fumée vers le haut de la pièce, pour ne pas la lui souffler en pleine poire. Le respect avant tout. Je ne savais pas quoi lui promettre de plus. Je pensais avoir tout dit, et épiloguer me semblait totalement absurde.

- En ce qui concerne ta demande, elle sera développée en temps voulu, mais s'il le faut, j'y veillerais personnellement. Ceci dit, je ne vais pas te mentir. Si je te demande des noms, j'attends de toi que tu me les donnes. J'ai beau être extrêmement attentionnée et bien payer ceux qui bossent pour moi, si la moindre personne est au courant que tu travailles pour moi, tu ressortiras de ce bureau avec deux rotules en moins. Je ne te tuerais pas, mais je pense que tu ne pourras plus jamais marcher de ta vie. Je compte évidemment sur toi pour que tout ceci n'arrive pas. Faisant des ronds de fumée, je gardais un ton de voix très calme. - Une bonne paie, la protection d'une tireuse d'élite, et la certitude de te faire oublier par la suite. J'attends juste de toi la plus grande discrétion sur tes activités. Je pense que tu es très intelligente comme fille, et que tu feras tout pour que ça se passe bien.

Je la regardais avec un air quelque peu neutre. J'allais devoir la protéger. Bah, c'est pas comme si ça me dérangeait réellement. Je lui tendais ma main pour ce deal.

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Les alentours de la ville / Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
« le: lundi 18 décembre 2017, 19:50:42 »
Pour une fois, j'avais un peu de temps libre devant moi. Alors pourquoi ne pas profiter de ce temps libre pour une petite promenade, en dehors des zones que je fréquentais habituellement. Il y avait un cimetière en pleine forêt qui m'avait toujours intrigué. Y aller pouvait être amusant, pour une fois. Qu'est-ce que je risquais après tout? Les morts reposaient éternellement, je n'allais pas vraiment les déranger si je ne faisais que passer. Tout de même, je gardais une arme sur moi, on ne savait jamais. Je restais armée en permanence lorsque je me rendais seule dans un lieu en pleine nuit.

Une fois sur place, quelque chose me frappa directement. Ce lieu puait la magie noire. Un être humain lambda ne serait pas capable de ressentir quelque chose comme ça. Mais j'étais une sorcière, liée à tout ce qui était magique, noir comme blanc. Pourquoi avoir construit un lieu comme celui-ci sur un terrain si imprégné de magie noire? Une dualité se posa dans mon esprit. Mon affection envers la magie noire commençait à pointer le bout de son nez, mais une partie de moi-même affectionnait tout de même la magie blanche. Que faire. Je ne me posais pas vraiment de questions et pénétrait dans ce lieu sans regarder derrière moi.

Esthétiquement, j'aimais beaucoup ce lieu. Il dégageait quelque chose de terrifiant mais cependant magnifique. Néanmoins, il y avait quelque chose qui me rendait perplexe. Il y avait quelque chose qui n'était pas naturel ici. Pas naturel pour un être humain standard, mais hautement compréhensible pour une sorcière comme moi. Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond, et cela me rendait extrêmement curieuse. Je devais savoir ce qui se passait ici. Mais ce qui me frappa le plus, c'est qu'il n'y avait pas seulement la présence de magie noire ici. Il y avait une autre sorcière. Je le sentais. Il y avait une autre sorcière dans ce cimetière. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ici?

Prenant tout de même mon temps afin de me diriger vers cette source magique, je sentais qu'il y avait vraiment quelque chose qui ne tournait pas rond. Prenant mon 500 en main, je le chargeais tout en marchant. Même si j'adorais la magie noire, quelque chose ne me rendait pas sereine. Je devais savoir ce qui se passait, mais il était hors de question que j'y aille sans défense. J'étais une sorcière, je devais bien savoir que quand quelque chose ne me rendait pas sereine, c'est qu'il y avait quelque chose qui ne tournait vraiment pas rond.

Plus j'approchais, plus je sentais qu'il y avait autre chose que moi et cette autre sorcière. Il y avait une sorte d'entité de présente. Je ne savais pas ce qu'elle était, je ne savais pas d'où elle venait, ni ce qu'elle voulait. Tout ce que je ressentais, c'était qu'elle n'était visiblement pas là pour jouer aux cartes. Pressant le chien, restant sur mes gardes, je pressais le pas pour me rapprocher de plus en plus. Avant de tomber sur quelque chose d'absolument répugnant. Je ne savais pas ce que cela pouvait être, mais une chose était sûre, cette saloperie n'allait pas vivre bien longtemps. Avançant comme si de rien n'était, je sautais en l'air avant de lui loger une balle en pleine tête.

Un peu d'action ne pouvait pas me faire de mal. Cependant, ce n'était pas comme ça que j'allais pouvoir obtenir des réponses. Je n'eus pas longtemps à marcher avant de tomber sur celle que je cherchais. Sans chercher à comprendre, je logeais une balle en plein arrière du crâne de la saloperie qui lui sauta dessus. J'avais plusieurs balles sur moi, donc je n'allais pas en manquer.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 18 décembre 2017, 18:35:44 »
Les questions qu'elle se posait étaient plus que naturelles. Elle pensait réellement que j'étais flic. J'avais du respect pour ces gens-là, mais mon boulot n'était pas vraiment du même acabit. Il en fallait bien des gens comme eux. Comme il fallait des gens comme moi. Sans ordre, le monde n'allait pas tourner rond lentement. Tirant une latte avant de jeter le mégot par la fenêtre, je tapotais sur mon volant alors que j'étais coincée à un feu rouge. Il fallait juste patienter pour qu'il passe au vert, mais avec ces trucs, on ne savait pas à l'avance combien de temps ça allait prendre.

- Alors, non, je ne suis pas flic. Je sais pas si ça va te rassurer ou non, mais je fais partie de l'armée. Je sais, on dirait pas. Mais je ne porte jamais mon uniforme quand je suis seule. Le feu passant enfin au vert, je pouvais continuer ma route. - Je ne vais pas te dire la raison exacte pour laquelle j'ai agis. Mais je pense que tu pourras nous être utile. Je ne te demande pas d'être une flic ou quoi que ce soit.

En ayant légèrement marre de me taper des petits vieux qui roulaient le plus lentement possible, je décidais de prendre le gauche. Et d'entamer de l'inter-file. Pratique absolument illégale avec une voiture, mais je n'avais pas vraiment envie de me taper deux heures de trajet au lieu d'une petite demie-heure. Je zigzaguais entre les voitures avant de piler comme une brute face à un feu rouge. Vu la circulation dans ce carrefour, il aurait été absolument suicidaire de passer, au rouge. Tapotant nerveusement sur mon volant, une fois le feu passant au vert, je démarrais comme un V1.

De zigzags en zigzags, il me fallut moins d'une demie heure pour arriver à destination. La surveillant pendant que je prenais mes armes, je la fis entrer dans mes locaux. Comme à leur habitude, mes hommes étaient là, pour me saluer. Ils étaient vraiment on ne peut plus zélés. Mais rien ne les forçaient à agir de la sorte. L'emmenant dans mon bureau, je m'isolais avec elle, et demandait à ce que personne ne me dérange. Posant mes armes à leur place, je m'asseyais sur mon bureau, en face d'elle. Gardant toujours le même air, presque dépité.

- Je n'irais pas par quatre chemins. Si tu coopères, je peux t'éviter un long séjour à l'ombre. Je te dis ça dans ton intérêt. Tu veux vraiment savoir comment tu vas pouvoir te rendre utile? Faire exactement ce que je te reproche de faire, mais pour nous. Si tu veux des garanties, je peux t'en donner. Je soupirais quelque peu. - Je pense qu'au fond de toi-même, t'es bien contente d'avoir vu ces abrutis mourir. Ce que je te propose, pour t'éviter de moisir en taule pendant un certain temps, c'est de travailler pour moi. Ton but c'est de t'en sortir dans la vie? Mon but, c'est d'envoyer ces enfoirés en enfer, ou à l'ombre. On s'y retrouverais dans tous les cas. Je fis craquer mes doigts. - Tout ce que je te demande pour le moment, ce sont des noms. Si tu veux bosser pour nous, je serais toujours derrière ton cul pour t'éviter de finir entre 4 planches. Et tu t'en sortiras financièrement. T'as une chance unique de te rendre utile, saisis-là, et je peux t'assurer qu'on fermera les yeux sur ton compte.

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