Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Slade

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La terreur, voilà un sentiment qu'il aimait propager par nature… il y trouvait une certaine forme de frisson,  une certaine forme de plaisir, presque sexuel, quand il y réfléchissait… il sourit et la regarda alors qu'elle semblait un peu chercher un moyen de s'en sortir… aaah….. un doux frisson lui parcourut l'échine, le long de ses écailles… délicieux…

Ses propos étaient troublant… le bourreau de son destin ? Abuser d'elle au court de sa dix neuvième année ? Heu… de quoi elle parlait ? Il se fichait de son âge, et plus encore, il se fichait de sa connerie foutrement pénible qu'elle appelait destin. Il était son destin ? Qui sait… après tout elle était là, elle était sa proie, non ?

Il lui sourit alors qu'elle semblait se tenir prête à se battre. Prête à se battre... c'était amusant, comme idée, tiens… il sourit et la regarda alors qu'elle fendait sa robe pour avoir un minimum de liberté. IL sourit soit. Mais elle allait déchanter !  IL pouvait le lui garantir ! Mais  ce serait sans doute plus efficace de cette maière, après tout… une brève concentration, et après, il pouvait prendre le coups les plus puissants :  son corps devenait aussi solide que du carbone pur :  du diamant… il regarda la jolie cuisse désormais dévoilée et lui lança, amusé :

« Jolie jarretière dis moi... »

Pourquoi se priver du plaisir d'une petite démonstration, avant qu'elle frappe, histoire qu'elle sache à quoi s'attendre… il envoya un coup de poing nonchalant dans le mur, comme si de rien n'était… il sentit son poing s'enfoncer au travers du ciment, du béton… il sourit et retira son poing. Et le froid s'abattit sur les lieux… il ne s'agissait pas d'une simple brisr, mais sur le sol même des lieux, des traces de givre apparurent, comme si l'hiver était de retour…

Le chevalier de l'hiver prenait possession des lieux…. Et si le combat s'éternisait plus d'une demi-journée, il se mettrait à neiger dru dans toute la ville. Aussi, autant récupérer cette minette le plus vite possible, non ? IL se contenta de croiser les bras sur son buste et d'attendre quelque chose…

« Bon, allez, vas y, frappe de toutes tes forces, avec ton couteau, si tu veux, je ne chercherai même pas à parer... »

Mais contra attaquer, il n'hésiterait pas un seul instant : en effet, la lame volerait en éclat. Pire, elle se briserait tous les os de la main si elle cherchait à frapper à mains nue, mais dans tous les cas, il riposterait, dans le creux de l'estomac, un violent coup de genou, suivit d'un coup sec et rapide, ses deux poings dans ses omoplates, une pour chaque… elle mangerait le béton…

« Je ne comprends pas tes conneries, et sincèrement, je m'en fous... »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Captieux rivages [PV]
« le: samedi 19 juillet 2014, 18:14:19 »
L'immortel regarda la jeune femme. Elle ne manquait pas d'air : il la sauvait et il se faisait pourrir… comment savoir apprécier ce genre de chose ? Après tout, il avait risqué sa vie pour la mettre hors de danger… enfin… risqué sa vie... non, pas tant que cela en fait… il s'était contenté de lui sauver les miches, aussi, il estimait avoir le droit à un peu de reconnaissance… mais ayant un peu cerné le type de personnage qu'elle était :  une vraie garce ingrate, il aurait pu lui sauver dix fois la jeune femme qu'elle lui aurait rebalancé rout ça dans la tronche…

Bon dieu, quelle emmerdeuse… Slde exhala un soupir de dépit… on, que devait-il faire exactement ? A son avis, après de tels propos, la laisser en pland ans un endroit où elle se romprait le cou en essayant de se sortir d'ennui… ce serait amusant… mais d'un autre côté, il se disait qu'il lui avait évité des emmerdes, alors il allait pas en rajouter une couche… quoique… en fait, son ingratitude lui donnait envie de lui en faire voir de belles… ne serait-ce que parce que ce serait un juste retour des choses…

Port par un courant d'air glacial il se rapprocha d'elle, flottant à côté de la branche, comme s'il était sur le sol, aussi simplement que cela. Puis, il réfléchit quelques instants avant de  de regarder en bas… le sol était à quoi… une bonne douzaine de mètres, au moins, sans doute plus… alors il fallait qu'elle réfléchisse à deux choses :  la première, c'était l'impact avec le sol, et la deuxième, c'était qu'il était prêt à lui scié la branche sous les pattes, ça ne lui posait pas le moindre soucis, d 'ailleurs, à ce sujet….

« C'est bête la vie… tu tombre, tu te briseras assez de membres pour crever lentement au pied de cet arbre… et d'un autre côté, tu ne peux pas vraiment rester ici parce que j'ai l'intention de faire tomber ta branche et toutes celles auxquelles tu pourrais te raccrocher….… du coup va falloir mériter que je te laisse regagner le sol en paix... »

Il commença à abattre ses poings de toutes ses forces contre la branche où elle te tenait. Chaque coup en décrochait des morceaux sans la moindre difficulté, sans le moindre effort de la part de l'albinos… il ne jetais pas un regard à la jeune femme. Pourquoi se serait-il embêté à la convaincre qu'il fallait le remercier ? Il continua son œuvre de démolition, enfin, la branche eut un craquement sinistre, elle allait lâcher d'un moment à l'autre, ce n'était qu'une question de secondes…

« Et maintenant, tu as le choix, soit tu me quémande de l'aide, soit tu tu t'éclate en bas façon pastèque... »

Il avait un sourire goguenard sur les lèvres alors qu'en un souffle de vent, le chevalier de l'hiver pouvait très bien la sauver comme la tuer… alors tout dépendait d'elle… il se doutait bien qu'elle serait capable de lui refuser de dire quoque ce soit… et lui, la laisserait-elle se tuer ? Peut être… d'un autre côté, elle serait un cadeau de choix et sacrément empoisonné pour la reine… sa reine saurait apprécier ce cadeau à sa juste valeur….

« Moi je ne suis pas pressée, mais toi tu devrais l'être un peu, ça va pas tarder à lâcher sous tes petites pattes…. »

Oui, définitivement, il la rattraperait par un pied et lui ferait faire quelques cabrioles dans les airs, jusqu'à ce qu'elle ravale sa fierté et accessoirement, qu'elle rende son repas… ça ne devrait pas être trop dur, non ? Il se posa dans l'arbe voisin, en contrebas…

« Je ne veux pas louper le spectacle…. »

Elle ferait en effet un excellent cadeau pour sa Reine….

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L'ennui avait gagné Slade, tellement qu'il avait congédié Tut pour quelques jours, afin qu'il ait la paix… enfin, congédié… il lui avait donné une tâche bidon que son cerveau de petite idiote mettrait quelques jours à résoudre, un peu comme un puzzle pour blonde… dans tous les cas, il avait ainsi la paix. Elle lui tapait sévèrement sur les nerfs à force de voleter autour de lui, à piailler sans cesse… bon dieu ce qu'elle pouvait se montrer pénible… et quand il s'était trouvé trop las pour la supporter, il l'avait congédiée…

Mais du coup, il se cherchait une nouvelle activité, peu importe qu'elle ne soit pas permanente, qu'elle reste juste temporaire, tant qu'elle était assez intéressante pour l'occuper ne serait-ce qu'aujourd'hu. Si elle durait plus longtemps, tant mieux, si elle durait moins, tant pis… Il sourit et décida donc de changer un peu ses habitudes . En effet, il disposait de la possibilité de se dépayser unn peu en se rendant sur terre…. Et il connaissait un coin sur terre, une petite ville ien sympathique avec, comble de la chance, un joli petit quartier qui ressemblait davantage à un coupe gorge qu'autre chose…

IL adorait cet endroit en particulier pour la simple et bonne raison qu'il  s'y sentait dans son élment. IL pouvait y trouver tout ce qu'il voulait car il pouvait se le procurer lui-même… et personne ne se poserait de question, les policiers n'intervenaient que très rarement, car pas assez bien armés, et plutôt bien corrompus… Aussi, il n'avait quà attendr ele bon moment et s'emparer de ce qu'il voulait. Et c'était d'autant plus pratique qu'il avait payé un joli petit pied à terre : une sorte de cave très bien aménagée sur plusieurs niveaux que des serviteurs féeriques avaient été obligés de creuser, ainsi, il faisait ce qu'il voulait et personne n'y voyait le moindre problème, n'entendait le moindre cri… il l'avait équipé de plein de matériel intéresant, et contrairement à Terra, ici, il yb avait l'électricité, l'eau courante et tout ce qui en découlait…

Tapis dans une ruelle à deux pas du petit coin qu'il s'était fait faire, il attendait donc la cible idéale…. Cela l'occuperait bien un  peu… il attendit ainsi presque toute la journée, l'une était trop grasse, l'autre pas assez en forme, une autre, quoique cherchant bien les ennuis, trouvait-il, était beaucoup trop jeune à son goût… sans doute pas encore lycéenne… enfin, il vit une personne qui lui plaisait :  une jeune femme aux cheveux joliment colorés, vêtue de noir, qui se mouvait avec une certaine grâce. Elle semblait assez mignonne, aussi, il ne voyait pas de raison de ne pas la choisir…

Il sortit de sa « cachette » alors qu'elle s'apprêtait à passer devant lui, et il lui fit un sourire qui s'accordait mal avec un regard aussi glacial que le sien, froid du surtout à son apanage et à la couleur de ceux-ci plus qu'à un ressentiment.. une lueur malveillante les animait néanmoins quelque peu… cet instant de « sortie » lui permit durant quelques instants de bien observer la jeune femme, quelqu'un de tout à fait à son goût en avait. Comment était-elle nue, était une autre question….

« Bonjour mademoiselle... »

En effet, si le soir approchait sans doute, le soleil était encore bien présent. Il était peut être six heures du soir…

« Dites-moi, vous savez que le quartier n'est pas particulièrement sur ? »

Il lui sourit et d'un seul coup, la pousa dans la ruelle, sans ménagement…

« Tu pourrais tomber sur quelqu'un de mal intentionné...

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Slade était très curieux… il regarda à droite à gauche essayant lui aussi de trouver quelque chose quio puisse faire office de nouvelle légende ici pour la vampiresse qui l'avait rejointe, une compagne de longue date, leurs chemins souvent croisés avaient été toujours particulièrement marquant pour l'humanité… Il avait toujours été particulièrement dangereux, seul. Et si il manquait de finesse, il avait trouvé la subtilité dans les plans de Dexa. Encore une fois, elle le prouvait. Il lui sourit et regarda alentour une dernière fois avant de croiser les bras et attendre qu'elle ait trouvé son idée… Les odeurs n'allaient pas tarder à rendre le lieu difficilement respirable pour les non habitués. Lui, il était, forcément, habitué de longue date, mais ce n'était pas pour autant qu'il l'appréciait…

Ne répondant rien à ses commentaires, il se contenta de prendre une mine inquiétante, avec une légère lueur folle dans le regard… ça il savait le faire c'était même presque naturel de sa part. Sans doute à cause de ce qu'avait pu lui faire subir Maab quand elle était furieuse, ou même tout simplement quand elle s'ennuyait… il regarda la jolie rousse pendant qu'elle réfléchissait toujours, avec ce regard que l'on pouvait à juste titre qualifier d'inquiétant… elle trouverait l'effet sans doute mieux…

Enfin, quand la jeune femme lui proposa son idée , il resta interdit, pensif, comme si il attendait quelque chose, comme des explications plus détaillées e la part de la jolie rousse. Ce n'était pas que l'idée n'était pas bonne, c'était juste que couverte de sang, ne perdait-elle pas un peu de crédibilité ? Peut être, mais il ne voulait pas doucher son enthousiasme… d'un autre côté, même en étant couevret de sang – ou peut être à cause de cela ? -  elle restait à damner un saint… mais ça avait toujours été plus ou moins le cas, même si c'était bien plus vrai depuis qu'elle était vampire (il pouvait comparer les deux facette, après tout).

Il se contenta d'opiner du chef devant on idée, toutefois. Ne serait-ce que parce que son idée avait du mérite, même si cela ressemblait beaucoup au mythe des sirènes, non, définitivement, ce n'était pas un mythe. Mais il trouvait cela délicieux en brochettes… IL fallait juste bien penser à les déplumer avant…

« Non, je n'ai pas besoin d'aménagement, non, par contre, je me demandais, tu comptes les séduire en restant couverte de sang ? Parce que je crois que ça risque de te trahir à un moment ou à un autre, non ? Et ce serait bête ! Surtout si c'est avant les six que tu paries…. »

IL lui fit un clin d'oeil amusé avant de se mettre à faire un peu le cents pas, pour passer le temps, oui, il s'ennuyait vite, sur ce plan, il avait acqui s des réactions féériques, et cela en faisait partie. Il espérait qu'elle ne mettrait pas trop de temps, ce serait bête, non ? Il sourit et inspira à fond pour proposer un petit quelque chose… une idée bête et simple…

« Peut être qu'on devrait se séparer… car à rester côte à côte, on risque de se ger et de bousiller nos effets…. Ce serait stupide, on vaut mieux que ça, tous les deux…, ce serait con de foutre en l'air nos personnages parce qu'on reste comme deux ronds de flanc côte à côte... »

IL sembla réfléchir quelques instants avant de se taper le font, comme sil avait été idiot de ne pas penser à cela avant, oui, bien sur !  D'un seul coup, il avait une idée qui pourrait avoir son petit effet… aimant les effets un peu spectaculaires, forcément, il ne voyait pas un petit accessoire… il avait aussi d'autres idées, mais elle prenaient trop de temps et étaient irréalisables en deux heures, même en quatre d'ailleurs… et il avait aussi une idée pour elle.

« Je vais me faire un trône de glace et det têtes ! Sur la place du village ! Tu en penses quoi ? Je causerait des arrêts cardiaques rien qu'à ma vue, et – argument suprême -  j'aurai une classe folle, assis dessus ! »

IL sourit et ajouta.

« Je pense que tu devrais te poster plus loin, avant qu'ils ne me voient, ils seraient trop choqués par moi et marcheraient moins bien si ils te voyaient après... »

Il se frotta les mains et ne put s'empêcher un commentaire…

« Tout ça m'avait manqué... »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Derrière la fée, le maître ... | Slade |
« le: mercredi 29 janvier 2014, 12:14:11 »
C’était vrai qu’elle semblait un peu perdue… mais ce qui le surprenait, c’était la facilité avec laquelle elle allait vers les autres. On avait l’impression qu’elle n’avait jamais eu assez d’ennuis pour perdre cette faculté propre aux fées qu’était l’insouciance la plus complète… quelle pauvre petite fée qui ne devait rien connaitre à la vie. Elle pourrait être ingénue que cela ne l’aurait même pas étonné… c’était une fée après tout...

Pendant qu’elle lui expliquait le pays imaginaire, il imaginait les ressources que pouvait contenir ce genre d’endroit… des diamants, des rubis, des émeraudes, de l’or ou de l’ambre gris ! La cupidité illuminait son visage par un sourire et un petit éclat de malice dans les yeux… un peu d’avidité ne faisait jamais de mal, après tout. Si ? Et puis, s’il n’y avait que ces personnes qui vivaient là bas, il ne voyait pas le problème de s’accaparer des richesses inexploitées ! Et sa poussière de fée pourrait lui ouvrir les portes vers de telles richesses ! Quelle chance il avait que Tut apprécie cette jolie fée assez pour avoir envie de l’inviter ! Et puis, elle était plutôt jolie une fois de forme et de taille humaine !

« Voilà qui est intéressant dis donc ! Tu cherches donc, petite fée, une personne pour s’occuper de toi, mais tu es au courant que le principe est que l’on soit au contraire, aux petits soins pour son maitre, alors n’inverse pas les rôles…. Hum attends…. Qu’est-ce que tu attends au juste d’un maître ? Qu’es-ce qu’un maitre feras our toi, te feras, et que ferais-tu pour lui ? Car je ne suis pas contre l’idée d’avoir une deuxième fée à mon service, mais je voudrai que l’on soit bien d’accord sur ce qu’est, selon toi, mon rôle et le tien… »


Il lui sourit avant de plonger son regard, devenu glacial mais restant dépourvu d’animosité ou encore d’hostilité. Il avait déjà une idée… il saisit la petite bourse et la rangea dans sa poche, la gardant pour plus tard, pour en offrir à sa reine. Il n’en avait nul besoin pour voler, mais elle aimerait peut être le cadeau.

« Merci, je suis sur que je lui trouverai une utilité, tu sais, je sais moi-même voler sans être trop maladroit ! »

Il à nouveau un petit sourire en pensant que ses performances étaient plus qu’erratiques, en effet, parfois faire de figures acrobatiques ne le gênait pas, et parfois, il avait du mal à décoller… il y avait tant de paramètres à prendre en compte… il avait parfois du mal avec la subtilité… même s’il en avait des élan par moment…

« Personnellement, et je pense que Tut confirmera, je suis quelqu’un d’exigeant, ne t’attends pas à pouvoir batifoler à tout moment. Comme tu peux e voir, les travaux sont variés et si il y a des pauses, elles ne sont dues qu’une fois les tâches exécutées… quelles que soient ses tâches ! »

Il finit sur cette phrase avant de  luis sourire de nouveau avec un regard beaucoup plus doux.

« Qu’en penses-tu ? Sachant qu’un contrat avec moi engagera ta vie, et plus encore, engagera ton âme. Car si je deviens ton maitre tu seras mienne corps et âmes. Mais je peux te garantir que tu ne seras jamais seule ! Il se peut même que je te présente aux autres fées et aux faeries de la cour de l’hiver. Je suis quelqu’un d’important. Mes possessions le sont donc aussi ! »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Captieux rivages [PV]
« le: mardi 28 janvier 2014, 11:57:07 »
A l’écouter, il aurait presque pu croire qu’elle tentait de gagner un peu de temps par la parole, ah, elle faisait la fière avec son arme de poing à la main, bloquée sous son cheval, mais c’était se demander qui était le plus ridicule dans l’histoire,. Au fond, la fierté faisait peut être la différence, elle luttait – plus ou moins - Slade, qui avait du mal à reprendre ses esprits après une douleur qu’il n’aurait pas du  ressentir en temps normal. Mais la mauvaise coordination des évènements en avaient décidé autrement. Il avait fallu que sa « maladie » s’étende…il avait dévasté des villages entiers, créé de véritables fleuves de sang frais, propagé des épidémies… bref, il avait fait tant de grandes chose qu’il ne saurait les compter et il était en train de se faikre avoir par de vulgaires brigands de grand chemin qui n’auraient sans doute pas fait la différence entre vessie et lanterne malgré deux bonnes heures d’explication…. Avouez que ça a de qujoi la foutre mal, non ?

Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour son armure, même si elle n’avait pas une meilleure résistance que sa propre peau, en général, elle avait au moins le mérite de faire en général particulièrement peur aux petites gens et autres benêts du genre de ces oiseaux là ! Il leur lança un regard meurtrier alors que la brune, elle, avait pu se dégager de sous la monture, enfin ! Et bien elle avait pris son temps… Il comprit toutefois à ses propos qu’elle n’avait aucune envie de l’aider… soit, il se débrouillerait…. Quand il aurait repris ses espr…. Il sentit à nouveau une violente douleur dans les flancs – une autre flèche – qui lui coupa le souffle et dessina une magnifique ecchymose au passage…

Il regarda la jeune femme qui lâchait son arme pour s’approcher sur injonction du gamin alors que lui-même se redressait lentement pour observer les jeunes gens présents qui le menaçaient, d’un d’eux avait un longue lance et le menaçait depuis sa monture, dans ce qu’il croyait être une position parfaitement sécurisée… mais à son avis ça n’allait pas changer grand-chose quand il déciderait d’intervenir, il le tuerait le premier… degré après degré, l’air refroidissait, il jouerait les sculpteurs sur glace… finalement, suite à un roulé-boulé, il saisit la hampe de la lance et tira d’un coup sec alors que celle-ci devenait glaciale. Le jeune homme en train de tomber fut cueilli par la glace en pleine chute, le statufiant avant même qu’il ne touche le sol. La glace se rompit en touchant le sol, faisant voler en éclat le corps quand cela se produisit.

« Sorcellerie ! »

L’autre lui décocha une flèche alors que  Slade se jetait sur le côté brisant la hampe de la lance du premier homme pour ensuite utiliser un morceau de celle-ci comme un javelot qu’il envoya avec une précision surhumaine et une force inhumaine en travers du torse de l’archer… il ne restait même pas la moitié de la bande. Il les regarda, et doucement, s’approcha, son ire parfaitement contenue alors que l’air s’emplissait d’un froid sans précédent dans cette région, que le lac lui-même commençait à geler. Les soldats se mirent à grelotter de froid alors qu’ils essayaient de le viser, il se jeta sur l’un d’eux, le faisant tomber dans l’eau qui gela autour de lui, lui offrant une tombe sans commune mesure avec  ce qu’il méritait.

Le dernier commença à courir, pour s’enfuir vers ses camarades, à bride abattue. Il haussa les épaules et ne le poursuivit pas. Il prit une légère impulsion et se propulsa dans les airs, propageant sur son passage  un vent septentrional glacé, comme si celui-ci le portait vers l’avant. Il regarda la jeune femme qui s’éloignait le plus possible et vit d’autres cavaliers qui convergeaient vers elle… les avait-elle vu ? sans doute pas…. Mais vu le nombre il n’en revenait pas, c’était une véritable bande organisée !  Il comptait une douzaine de cavalier, et sans doute d’autres ailleurs…. Et leur équipement était loin d’être aussi sommaire que ceux du petit détachement qu’ils avaient affronté ! Il voyait des armures de cuir clouté, voir même des mailles par ci-par là…

Il fondit en flèche  pour atteindre la jeune femme, faisant faire un écart à la monture, surprise de la situation… Il se rapprocha encore de la jeune femme, et, sur un ton badin, il lui demanda :

« Dis moi, toi, tu tiens à la vie ? Parce que personnellement elle est trop bien accrochée à moi pour la perdre bêtement… mais toi, je suis pas sur que tu résistes… j’en ai compté plus d’une douzaine, et bien armés… »

Puis sans attendre un oui ou un non, il se saisit d’elle et commença à s’élever vers le firmament… oui, il allait laisser le cheval aux brigands/mercenaires ou autres personnes du même genre, mais au moins, elle vivrait décemment encore, même si il comptait bien lui donner la trouille de sa vie. L’air était de plus en plus vif au fur et à mesure de la montée, et plusieurs fois, il se laissa tomber comme une masse sur une dizaine de mètres ou deux avant de remonter en chandelle…

Le vol ne fut pas long, à peine cinq ou dix minutes, beaucoup de surplace avant de descendre et se stopper dans un arbre, assez en hauteur. La chute serait dure. Avec n petit sourire en coin, il lui lança :

« Alors, t’en a pensé quoi ? pas trop malade ? »

Son sourire s’élargit pour devenir clairement goguenard…

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Ville-Etat de Nexus / Re : Derrière la fée, le maître ... | Slade |
« le: samedi 25 janvier 2014, 19:05:24 »
Elle était plutôt jolie, cette amie de Tut. Une fée aussi donc, d’après ce qu’il avait copris des babillages incessants de sa sous-fiffre. Mais ses propos étaient surprenant… Clochette, puisque c’était son nom, ne venait pas de Terra, mais du … euh… pays imaginaire ? Aurait-elle prit un coup sur le caillou ? Il ne connaissait pas vraiment d’endroit appelé ainsi… elle devait avoir pris un sacré coup sur la tête…

« Moi aussi je suis absolument ravi de te rencontre, Clochette. Désires-tu diner avec nous ? Je t’expliquerais comment vivent les fées ici, si tu le désires, ainsi tu te sentiras plus chez toi sur Terra. Allez, installe-toi je te prie. »

Il lui sourit avant de s’asseoir à son tour. Il lui sourit et en voyant Tut s’asseoir, il lui donna une petite tape sur le bras, dans le nerf pour être précis ! Il avait frappé ici pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à s’asseoir, il ne l’y avait pas invitée, et elle devait obéir à son  maitre, et ne jamais lui désobéir. Certes, parfois elle lui faussait compagnie, mais ce n’était jamais  bien long et il ne lui avait pas interdit : même si il n’aimait pas ça, il ne pouvait décemment pas lui offrir un exutoire, et mieux encore, c’était un jeu pour lui que de la rattraper et de la punir par la suite. C’était ainsi qu’il trouvait son divertissement !

« Et bien, Tut, que croyais-tu ? Tu as du travail !  Tu t’absentes pendant des heures pour retrouver ton amie, et pendant ce temps, ton travail n’avance pas !  Il y a mon armure à polir, ma chemise à laver et repriser, le repas à préparer ! »

Cette dernière hocha la tête, penaude, et dans un « oui, maître » murmuré plus que dit, elle commença à mettre une marmite sur le feu pour préparer un ragoût qui ne devait plus que chauffer. Elle la plaça avec peine avant de commencer à la remuer doucement. Slade s’était, pour ainsi dire, désintéressé d’elle pour s’intéresser de plus près l’autre fée, l’invitée en ces lieux !

« Mais je suis surpris, je ne connais pas le pays imaginaire !  J’ai pourtant voyagé d’un bout à l’autre de plusieurs mondes !  Alors je l’aurais su, j’en aurai au moins en entendu parlé si un tel lieu existait, non ? Où est-il ? Et comment y va-t-on ? Je le découvrirai bien volontiers ! Je me vois déjà conquérir de nouvelles terres pour la gloire de ma reine ! Parle m’en, s’il te plait ! »

Il avait une lueur légèrement belliqueuse dans le regard. Mais cela ne faisait qu’illuminer ses traits, les rendant juste un peu plus farouches, un peu plus sauvages…

« Et pourquoi portes-tu un collier comme celui-ci autour du cou ? Je veux dire, ça ne te donne pas mal à la tête ce tintement, à force ? »

Il ne s’agissait à aucun moment de questions pièges, celles-ci viendraient bien assez tôt !

« Et tu n’as pas de maître, pour te promener seule ainsi ? »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Derrière la fée, le maître ... | Slade |
« le: mercredi 22 janvier 2014, 16:23:06 »
Tut était aux anges. En effet, celle-ci avait rencontré une autre fée. Dans le monde des feys/faerie, chaque espèce différente était assez rare. Et donc tomber sur une fée qui était un peu comme elle, voilà quelque chose qui lui plaisait beaucoup !  Elle était revenue de cette première rencontre en faisant des cabrioles dans les airs en arrivant dans la demeure du chevalier de l’hiver ! Ses babillages extatiques mais incessants avaient tellement agacé le chevalier qu’il avait fini par enfermer la fée dans une bouteille sans air pendant deux heures. Heureusement qu’une fée est plus résistante qu’un être humain !  Il avait déjà essayé de la noyer dans un verre d’alcool mais elle en avait réchappé qu’avec une cuite à tuer un mort… Donc il en avait déduis qu’il n’était pas en ses moyens de la tuer. Sans doute un sort de Mab. La reine était tout à fait en mesure de lui jeter un sort pour l’empêcher de tuer un de ses sujets…. Car Tut était une fée de la cour de l’hiver…

Ses babillages incessants au sujet de cette autre fée avait fini par rendre curieux Slade, l’immortel aux cheveux de neige avait été intrigué sur les tribulations de cette fée un peu naïve d’après ce que disait sa propre servante fée. Mais il ne crachait pas dans la soupe. Elle devait tre très bien cette petite inconnue… qui sait même peut être qu’elle passerait pour voir Tut ? Il se rappelait à quel point il s’était amusé avec Tut quand la dirigeante du monde des fae de l’ombre et de l’hiver l’avat placé sous ses ordres avant de le faire chevalier de l’hiver, champion de la reine, prince de Montazur et d’autres termes pompeux qui ne signifiaient rien de plus que l’amour des faeries pour les titre... et il imaginait déjà recommencer !

Il l’avait autorisée à continuer à la voir, et avec ce sourire qui ne signifiait rien de bon, il l’avait même exhorté à passer autant de temps avec elle qu’elle souhaitait. Un petit cadeau dont Tut ne doutait pas du mauvais fond ! Elle avait appris que son maitre et possesseur avait rarement de bonnes idées pour se montrer agréable avec les gens, bien au contraire ! Il avait toujours la mauvaise idée en la matière. Génie du mal ? Peut être sur les bords…

Tut toutefois, aussi écervelée qu’elle soit, eut tôt fait d’oublier ça pour retourner papoter avec sa nouvelle amie… oh, ce n’était pas un manque de mémoire, mais elle avait cette étrange capacité propre à son espèce de futiliser les choses qui étaient en général`sérieuses. Slade n’avait jamais vu ça chez une autre espèce, ou du moins, jamais de manière aussi flagrante. Toujours est-il qu’il proposa, insidieusement, par petites touches discrètes, qu’elle devait peut être le présenter à son amie… en l’invitant à passer le voir… chose que Tut s’empressa de faire, prenant cela comme un moyen de faire très plaisir à son maitre… et quel ne fut pas le plaisir de Slade  d’apprendre que cette rencontre aurait lieu ! Il prépara tout et quand Tut arriva, la maison était plongée dans la pénombre. Il attendait, dans le fond de sa chambre, que Tut l’ait mise à l’aise . Et c’est ce que fit Tut en entrant la pièce principale, même si tout semblait sombre et qu’elle s’en étonna (le maitre n’était pas là ?), elle alluma quelques lumières et prit sa forme humaine, devenant une superbe jeune femme d’environ un mètre soixante dix qui ressemblait en tout point à ce qu’elle était avant à la différence que les ailes n’était plus là, habilement dissimulées derrière un tatouage sur ses omoplates. Puis elle invita l’autre fée à entrer.
Illuminé, les lieux étaient absolument superbe bien que spartiate.


«Viens, et prends ta forme humaine, le mobilier est pas adapté pour les fées… et je pense que dans un premier temps, mon maitre préférera te voir comme ça ! Tu lui montreras tes ailes après ! Elles sont si belles ! »

Elle les caressa du bout du doigt, comme pour ne pas l’abimer avant de lui faire de petits gestes de la main pour l’inviter à entrer alors que du bruit se faisait entendre dans le fond de cette petite mâsure qui n’était qu’une demeure temporaire, histoire d’éviter de se faire remarquer. Enfin, pour les quidams. Pour les personnes dans les lieux, le fracas d’une armure qui tombe venait de faire toute la différence….

« Il est déjà là ! »

Il eut un grand sourire et ses yeux pétillèrent de malice avant de courir vers la salle du fond pour ramener quelqu’un en le tira par le bras. Il s’agissait d’un jeune homme dont la tenue noire en soie et en cuir mélangée réhaussée de fils d’argents. A sa hanche pendait une lame dans un fourreau noire avec une garde en argent elle aussi, le tout serti d’obsidienne, d’onyx et de pierres de lune. Ses yeux azurés étaient glacés malgré le sourire chaleureux qui découvrait ses dents blanches.

« Oh, tu as amené ton amie, Tut ? Comme c’est mignon… »

Il approcha de cette fameuse invitée avec un sourire aux lèvres.

« Je m’appelle Slade, chevalier et champion de la reine Mab, reine des feys de l’hiver et de l’obscurité, compte de Noirdôme, prince de Montazur. Quel est ton nom ? »

Il tendit la main, comme une invitation à serrer la sienne.

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Les alentours de la ville / Re : Bienvenue à Haunting Ground ! :Slade:
« le: mercredi 15 janvier 2014, 21:15:51 »
C’était une pure folie que d’espérer le semer le chevalier de l’hiver. Il était plus fort, plus endurant, plus, plus résistant que n’importe quel humain. On ne pouvait prendre congé de lui sans qu’il le veuille, la preuve, il la poursuivait dans les couloirs. Il la rattraperait et lui apprendrait à venir supplier à ses pieds, à venir supplier d’être maltraité. Ce serait tout plutôt que d’avoir à nouveau à faire à lui… elle ferait n’importe quoi, une fois cette histoire finie, plutôt que d’avoir à recommencer ce genre de petites séances qu’elle s’apprêtait à subir… Vu sous cet angle, elle n’allait pas apprécier la séance… non en fait c’était ainsi quelque soit l’angle…

La saleté de cabot rejoignit sa maitresse et maintenant ils étaient deux à être poursuivit. Slade eut un sire sonore et qui sonnait presque aussi fou que Demeneto lui-même et pourtant bien pire car il était sain d’esprit, lui. Il voyait la petite fiona et sa saloperie de clebs courir mais il les rattraperait. Il le savait, ce n’était qu’une question de temps, lui il pouvait courir ainsi pendant toute la nuit et même tout le jour suivant !  Elle ne tiendrait jamais la distance, ni l’animal. Finalement, il arriva aux pieds d’escalier qu’il se mit à gravir lentement. Il prenait son temps, car quelque chose lui disait qu’uen fois arrivé en haut, ce serait fini, il ne la laisserait plus jouer au chat et à la souris. Il était las de ce jeu…

Et apparemment elle aussi puisqu’elle l’y attendait, lui demandant, non, lui suppliant de ne pas leur faire de mal. Leur ? Mais le clébart il s’en foutait royalement !  Il caressait l’idée de laisser la bestiole s’en tirer si elle foutait le camp, tout simplement. Il eut un air interrogateur en voyant sa réaction avant de finalement hausser les épaules et répondre :

« Ça ne dépend pas de moi, ça dépend de toi. Si tu obéis sagement, tu verras que je ne te feras pas plus de mal que nécessaire, au contraire, je minimiserai les dégâts et ce serait très intéressant pour toi ! »

Il eut un grand sourire avant de désigner du doigt le chien.

« Par contre tu fais dégager cet animal où je le fais, mais si je le fais, je nê garantie pas de ne pas tuer cette saleté… »

Il s’approcha et vint poser sa main froide sur sa joue, avant de lui mettre une petite gifle. Pas très forte, davantage pour signaler une bêtise que pour la punir.

« Tu devais me conduire aux geôles, et tu vas me faire croire que c’est ici, les geoles ? me prends-tu pour un imbécile ? Cherches-tu les ennuis ? »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Captieux rivages [PV]
« le: lundi 13 janvier 2014, 20:53:41 »
Le trouillard venait d’appeler ses compères avant de disparaitre dans la nature. Grand bien lui en fasse, de toute manière, ce n’était pas quelques pécores qui s’initiaient au banditisme qui allaient faire peur au chevalier de l’hiver de la cour de la reine Mab ! Il ne fallait pas se montrer bien malin pour  comprendre que la situation actuelle ne jouait en pas en la faveur ni de la mignonne brune insolente, ni des bandits eux-même. D’un autre côté, les deux parties ignoraient sans doute jusqu’à la signification d’un tel titre. Tant que l’on n’avait pas eu à faire aux feys et à moins d’être quelqu’un d’aussi important qu’un prince au bas mot, difficile d’avoir entendu parler de lui. Pourtant, sans doute que s’ils avaient connu un peu son identité, les bandits auraient fuis et la brunette se serait prosternée. Cela aurait été un minimum, au bas mot. Enfin, d’ici là il ne risquait pas grand-chose à continuer à regarder comment tout se déroulait alentour : elle, elle était coincée sous sa monture qui était en train d’agoniser, et un mec assez stupide pour approcher venait de faire comprendre qu’il commandait cette bande de bras cassés que l’on appelait de nos jours de véritables bandits de grand chemin…. Bon dieu que la situation était pittoresque… Il eut un grand sourire et finalement, il  éclata de rire alors que la première flèche se perdait dans les arbustes et que la deuxième lui caressait la joue avant de s’enfoncer dans la carcasse. Sur une bonne paume, trahissant sans doute un arc à double courbure et donc puissamment fabriquer. L’homme qui l’utilisait devait avoir une force certaine et une dextérité assez grande pour pouvoir frôler sa cible, si ça avait été véritablement lui sa cible, ce dont il ne doutait pas…

La créature eut un regard de lézard pour la jeune femme désormais bloqué sous sa monture décédé, ou en passe de l’être, pour lui ça ne changeait rien,, et et il se concentra sur les cavaliers, ils étaient peu nombreux, mais bien assez pour poser quelques difficultés à des gens normaux. Des gens normaux, pas lui. Par contre, il trouvait que ce serait une parfaite leçon d’humilité pour cette jeune femme qui semblait si sure d’elle ! La laisser là, à la merci de cet espèce d’idiot qui commandait la troupe de fieffés imbéciles heureux !

« Tu veux te la taper ? Bah je te souhaite bon courage pour la supporter. Je te conseille de lui arracher la langue avant, ne serait-ce que pour qu’elle te foute la paix comme ça !  Et tu pourras même la faoire passer à tes hommes après, je m’en fous royalement, je ne suis poas là pour sauver les fesses d’une impertinente qui ne connait le mot respect que quand elle estime qu’il lui est dû… »

Il y avait une note glaciale dans la voix du seigneur des glaces qui sembla les faire hésiter quelques instants avant de rire. Un rire nerveux. Car la manière dont le jeune homme avant parlé, avec un détachement qui trahissait une mauvaise humeur autant qu’une absence complète de la plus petite once de peur. Ce n,’était pas son genre que de ressentir de tels effets, et plus encore : ce n’était pas son genre de se laisser dicter sa manière de faire  les choses….. un homme mit pied à terre en pensant que le jeune homme allait se retirer de son passage, et finalement, une lueur mauvaise dans le regard et un sourire sardonique sur les lèvres, il lança.

« Oh et puis non j’ai changé d’avis, je préfère qu’elle ait une dette envers moi, c’est plus amusant, d’avoir une dette avec un fey… »

Il avait prononcé ce mot dans un murmure et l’avait fait suivre d’un baiser volant à la jeune femme encore coincée sous sa monture…. D’ailleurs, il devrait peut être l’aider à se dégager, non ? Il eut un sourire aussi blanc que ses cheveux ou aussi blanc que sa peau était diaphane. Dérapant sur le sol boueux il  commença à repousser la carcasse du cheval, non pas comme si elle pesait particulièrement lourd, mais plus comme si il n’avait pas envie de faire cela vite, au lieu de se placer à côté de la cavalière et de pousser ou soulever pour dégager la jambe, il se plaça devant le poitrail de l’animal et poussa la bête pour faire passer l’épaule et tout l’avant de l’aniaml sur la jambe avant de dégager la jambe… toujours coincée dans l’étrier mais elle pourrait, en se démenant un peu, se dégager.

Il se releva doucement et commença à faire volte face quand il sentit une douleur dans l’épaule et dans le genou simultanément, puis il y eut un troisième coup porté au niveau du plexus. Qu’est-ce qui venait de frapper ? Il n’en savait rien, il avait juste particulièrement mal…. Pas autant que celui qui venait de crier, mais le souffle coupé il s’effondra à terre pour reprendre son souffle, pour tenter de remplir à nouveau ses poumons d’air, au moins de quoi inspirer convenablement.

 Il sentit qu’on le basculait sur le côté… pour se retrouver face au ciel, ses cheveux de neige souillés par la boue. Il n’avait pas été frappé ainsi depuis longtemps. Normal, d’habitude il était mieux protégé, là, ce n’était pas avec une telle tenue que les coup n’allaient rien lui faire. Si sa peau ne pouvait être percée, il ressentait quand même la douleur des chocs, il ne fallait pas imaginer qu’il était insensible, loin de là, Mab y avait veillé… et en parallèle, une violente douleur lui vrilla la colonne vertébrale.ça avait profité d’un instant de faiblesse pour s’étendre. Cela ne gagnait jamais beaucoup de terrain en une fois, par exemple ici, cela avait gagné peut être deux à trois millimètres de large, il n’en savait rien, mais guère plus. Les écailles de sa colonne vertébrale réussiraient à le recouvrir à la fin, et il perdrait ses derniers relents d’humanité… Il se roula par terre et commença à se redresser alors qu’on lui envoyait un coup de pied dans les côtes pour le refaire chuter…

« T’sais qu’t’es pas si mal…. Vais ptet’ m’taper l’mignon aussi ! »

Là, Slade voyait rouge mais vous savez quoi ? La douleur dans les omoplates l’avait mis plus ou moins groggy alors que se rapprochait le cercle de nos bons amis les brigands. Il lui fallait juste le temps de se reprendre et il les tuerait jusqu’au dernier. Il avait tué des villages entiers, alors une huitaine de péquenauds… Quelques instants et ils pourraient subir l’ire de glace qu’il leur réservait.

Il n’y avait qu’une instant où sa peau redevenait plus ou moins sensible aux coups, c’était lorsque ses écailles s’étendaient… le hasard faisait mal les choses…. Avec un peu de chance ils joueraient d’abord avec l’autre victime, comme ça il aurait le temps de se ressaisir !  Oui, toute sa gentillesse, toute celle qu’il pouvait montrer se résumait à cette pensée...

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Ville-Etat de Nexus / Re : Captieux rivages [PV]
« le: jeudi 09 janvier 2014, 10:50:17 »
Bon, Slade n’avait pas de réponse, et il n’aimait pas avoir l’impression qu’on l’ignorait, que ce soit le fait que l’on ignore sa présence ou que ce soit le fait que l’on ignore  ses paroles. Il trouvait cela d’une profonde incorrection et avait fait des colliers de tripes pour des raisons beaucoup plus triviales ! Donc c’était quand même jouer à un jeu dangereux que de l’ignorer… en général, il ne se montrait pas le plus patient des hommes, alors pensez-vous ! Il regarda la jeune femme directement dans les yeux avec un regard noir comme si la foudre allait s’abattre sur commande sur la jeune femme. Elle ne l’aurait pas volé. Venir faire chier un dormeur au réveil… qu’elle le menace et il allait lui montrer de quel bois il se chauffait ! On en parlait pas comme ça au chevalier de l’hiver, et surtout pas la première gueuse à peu près bien foutue qui pensait tout se permettre !

Passant outre les beuglements toujours plus aigus de la rive voisine, l’Indocile détailla posément les deux types. Le plus grand des deux, et certainement le plus beau aussi, maintenait fermement l’autre par le col. Ce dernier portait une broigne de cuir cloutée mal ajustée –certainement volée, conclut-elle. Les tempes grisonnantes, le visage bouffi, il contempla, hébété, ses compagnons, de l’autre côté du lac, comme s’ils avaient pu lui porter assistance. Sa main esquissa un geste hésitant vers la corne de chasse portée à sa ceinture. Aussitôt, ignorant l’apostrophe du blondinet, Mélisande se précipita pour tordre méchamment son poignet, extorquant un geignement plaintif au brigand.

Elle parla ensuite du bandit, il en avait rien à foutre, il voulait savoir qui elle était, l’autre était un mort en sursis ! Il ne voulait pas entendre parler d’autre chose… il soupira et serra les poings, lâchant le bandit pour se faire davantage blanchir les phalanges que blanc (avec le nouveau savon Slade, lavez vos mains plus blanches que blanches).

Elle pouvait l’interroger tant qu’elle voudrait, pour lui, cela ne changeait pour ainsi dire rien ! Oh, si, à la limite ça retarderait la torture, et encore, ce n’était même pas sur qu’il ne puisse pas le torturer  pendant qu’il  balançait tout ce qu’il pouvait aux questions de la brunette, et ce, même si il doutait que ce puisse être vraiment efficace. Il était trop terrorisé pour parler ! Il regarda la jeune femme faire, trouvant amusant de se rendre compte qu’elle soit presque plus agressive que lui, d’habitude, il ne voyait pas cela sous cet angle.

Au moins, elle n’avait pas froid aux yeux. L’insulter aussi ouvertement, voilà qui n’était pas commun, cela témoignait en général soit d’une bêtise particulièrement haute, soit d’une audace peu commune ! Comme si enfin ses propos avaient atteint l’autre rive, les lamentations s’étaient tues. Qu’ils les troussent ou pas n’était pas son problème, après tout, mais au moins, il pouvait penser sans entrave, car avec ce capharnaüm, c’était impossible…

Sa proposition finale le fut sourire et bien qu’il eut adorer monter la belle brune… euh, monter avec la belle brune, il n’était pas près à offrir un droit de passage, surtout qu’il n’avait pas grand-chose de vraiment utile ou qu’il pourrait céder sans réflexion intense. Il avait un pendentif qui rendait invisible, des bandages qui faisaient disparaitre les blessures en une seule application, et d’autres choses du même genre… bref, pas de quoi obtenir un droit de passage qu’il n’avait de toute manière pas envie de payer…. Il s’approcha de la monture, il s’approcha jusqu’à pouvoir la toucher et leva les yeux vers l’impertinente. Il n’avait pas de colère dans les yeux, juste une profonde joie.

« Ce que je t’offre ? La vie et la vertu sauve pour toi et la vie sauve pour ta vache, petite impertinente ! »

Il y eut un chatoiement dans l’air, et devant le jeune homme, une magnifique lame apparut en terre. Nonchalamment il s’en saisit et l’enfonça comme d’un rien dans le poitrail de l’animal…

« Le compte à rebours tourne, maintenant tu as le choix, que m’offres-tu pour que je te sauve les fesses, ma mignonnette ? Car si je peux laisser des jolies vierges être violées alors qu’elle ne m’ont rien fait, que penses-tu que je puisse faire d’une personne qui ne se présente même pas et qui en plus se montre grossière ? »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Captieux rivages [PV]
« le: dimanche 05 janvier 2014, 19:39:39 »
Le temps était clément, et la température, idéale ! Quoi demander de mieux ? Ben vérité, il avait trouvé dans ce refuge sylvestre à la fois la douceur des rayons du soleil qui venaient caresser  sa peau, la brulant doucement et délicatement, non pas que sa peau soit sensible, mais la pâleur de ses traits n’était pas sans lui occasionner des rougeurs prononcées sous un soleil trop fort, et il avait aussi trouvé la fraîcheur de l’eau qui permettait au fond d’air de rester suffisamment frais pour que l’ambiance ne cède pas à la lourdeur d’un temps de dragon. A cette idée, il frissonna d’une excitation dû au combat qui avait eu lieu la dernière fois qu’un temps comme celui-ci s’était manifesté. Il avait adoré lutter à mains nus contre ces créatures puissantes et magnifiques, des créatures qui  faisaient plus de dix fois la longueur d’un homme ! C’était impressionnant, surtout chez ceux dont la couleur faisait scintiller leurs écailles comme des milliers de petits joyaux. Il avait gardé quelques écailles en souvenir.

Ordinairement, il n’aimait pas plus que cela le défi d’un combat physique, même si c’était dans sa nature que de savoir se montrer violent. En général, il préférait quand cette violence servait un but plus noble, et en général, cette violence était davantage physique que mentale. Seulement, parfois, il était possible de se laisser aller, d’oublier que l’on se maitrisait exceptionnellement bien pour un léger quart d’heure de folie ! Aujourd’hui, il n’avait pas de mission depuis bientôt un mois, la reine ne s’était pas manifestée et il en avait conclu qu’il n’était pas utile de déranger le chevalier de l’hiver pour l’instant. Cela avait offert au jeune (ahem) homme des perspectives qu’ont les mortels. Le terme exact était vacances. Il profitait de diverses demeures qu’il possédait ou que la reine possédait, et, outre cela, il en profitait pour lézarder, comme ce qu’il était en train de devenir le faisait si bien !

Pour lézarder, il avait trouvé l’endroit parfait : une sorte de promontoire avec vue dégagée sur cours d’eau au milieu d’un arbre, à sans doute trois voire quatre bon mètres du sol. Il s’agissait de deux branches parallèles, sensiblement à la même auteur et qui semblait avoir était faite pour cela. Il s’ »tait installé alors qu’il venait d’engloutir son repas et avait finalement laissé place à la somnolence, tout en ayant pris soin d’attacher ses affaires en hauteur, et, confortablement lové dans son nid douillet, mais néanmoins un peu rugueux, il avait fini par oublier la somnolence pour sombrer dans un sommeil paisible d’où émanait par moment un léger ronflement de satisfaction qui pouvait très largement passer inaperçu dans cette petite brise qui se levait délicatement… Comment ne pas se laisser aller dans ces conditions ?

Des cris finirent néanmoins par troubler son sommeil…. Qui osait crier ? Il eut un léger grognement, bougea un peu trop…. Et tomba de l’arbre… sur quelque chose de dur…. Un crâne ou un genou peut être… le visage encore pâteux d’avoir aussi bien dormi, il se redressa et regarda au dessous de lui, il y avait un homme, protégée par une armure de cuir basique et un court glaive, guère plus qu’une dague à la main…. Et vu sa position, i semblait prêt à sauter sur quelqu’un… Plus ou moins furieux de son réveil impromptu, il se  sortit du taillis où il avait atterri. Peu enclin à imaginer autre chose que l’homme l’avait réveillé, il le saisit par le col et commença à le secouer comme un prunier.

« Non mais ça va pas ? Réveiller les braves gens qui dorment comme ça !  Je devrai prendre tes tripes pour en faire des lacets autour de ta gorge alors que tu es encore vivant ! Salopard, ivrogne lubrique !  Dégénérescence informe issue d’un croisement entre un porc et un rat ! »

Il se tourna vers le lac et cria aux brigands s’en prenant aux jeunes femmes.

« Et vous pouvez pas faire votre affaire en silence !  Je ne sais pas, coupez leur la langue ou étouffez-les, faites ce que vous voulez mais faites les taire bon dieu ! »

Enfin, semblant remarquer la jeune femme à proximité, il se tourna vers elle, peu enclin à admirer ses atours et atouts, il lui lança sur un ton sec.

« Et toi, tu fous quoi ici ? Et t’es qui ? »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le grand jour [PV Slade]
« le: mercredi 20 novembre 2013, 12:47:57 »
Particulièrement poli et bien élevé, l’éleveur était installé et semblait déjà prêt à négocier, en effet, nul doute que le maitre des lieux estimaient qu’une affaire intéressante était en route : il ne pensait pas sincèrement que  Slade allait tourner longtemps autour du pot, si ? Ce n’était pas, sincèrement, le genre du chevalier de la cour de l’hiver. Non pas qu’il soit impatient, mais il avait une certaine forme d’intolérance à la perte de temps, ainsi, chaque ordre devait être exécuté dans la minute suivante, il ne tolérait aucun lambinage, quel qu’il soit ! Dans le meilleur des cas, le lambin était fouetté, dans le pire, même les chiens restaient sur leurs faim quand on leur livrait les restes…

« Certes, je souhaite m’offrir une esclave qui soit belle et bien dressée. J’ai tenté de prendre quelques renseignements avant de venir, monsieur, et je dois vous avouer que j’ai été étonné de ce que les échos font parvenir sur votre travail sont particulièrement flatteurs ! J’avoue qu’une telle notoriété est rare. Vous avez un cheptel de qualité ! Toutes les bêtes issues des saillies de votre élevage sont très satisfaisante. Quant à l’éducation, le programme est tout à fait correct. Une collation n’est jamais de refus, nous pouvons bien bavarder en mangeant, d’autant que je serai ravi de voir vos perles à vendre. Et ainsi, je pourrai être demain chez moi avant la nuit ! »

Il sourit, aimablement. Tant de bonne humeur et de bon sentiment, c’était à vomir, mais il devait en passer par là, ainsi allait le commerce… il s’agissait au moins de faire emblant. Il estimait avoir le pouvoir de dévaster les lieux et prendre ce qu’il voulait, mais il ne le faisait pas, parce qu’il était en vacance, et qu’il avait la flemme, d’autant que s’il utilisait ses pouvoirs de chevalier de l’hiver, Elle le saurait et il serait sa risée à son retour. Le petit Slade incapable de se débrouiller sans sa reine et maîtresse…. Oui, ce serait une honte incroyable, alors on se fie aux règles du commerce. Toutefois, à cette pensée, pendant un bref instant, ses yeux reptiliens firent surface. Cela ne dura pas, mais cela remit sur le devant de la scène une idée toute simple et vraie : il n’était plus humain, il était un monstre, un monstre tentant de se faire passer pour un pitoyable humain.

« Ma foi, je dois vous avouer que Sa Majesté n’a cure de  ce que l’on pourrait penser d’elle, car personne ne comprend vraiment qu’il ne faut pas en avoie entendu parler, il faut avoir peur qu’elle se déplace. Elle sème le froid, le silence, la désolation, la mort. Mais oui, c’est un honneur de m’avoir au sein de votre établissement. Parce que je ne suis pas la reine, et si je suis satisfait, il se pourrait que les faes viennent se fournir en chair fraiche ici…. J’ai énormément d’influences…. Encore faudrait-il que je suis conquis par un de vos modèles… »

Finalement il se mit à dévisager celle qui était près du maître des lieux, une jeune femme, sa perle bien évidemment, il ne voyait pas qui d’autre il aurait ainsi gardé auprès de lui, un peu comme si il l’exposait. Et, sans amicalité, ni hostilité d’ailleurs, d’un ton sec mais neutre :

« Ton nom ? Ta fonction ? Tes compétences ? »

Il faisait un état des marchandises. Mais il sembla s’en désintéresser aussitôt pour retourner vers le maitre des lieux.

« Bien évidemment inutile de me montrer celles qui ne sont pas pucelles avec certificat. En la matière, j’ai vu tant d’arnaques… c’est tellement facile de faire passer une esclave pour vierge en période de chaleur… »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le grand jour [PV Slade]
« le: dimanche 17 novembre 2013, 22:24:51 »
Le palais de glace dans lequel il vivait à la cour de la reine Mab le lassait particulièrement. Il était las, las des jeux de courtisans, las de devoir défendre une position qu’il n’avait, au final jamais désiré, mais qui lui avait été imposée par la reine. Son chevalier servant, le chevalier de l’hiver. Il était aussi particulièrement las du froid qui l’entourait, las de cette glace perpétuelle. Il voulait voir le soleil, il voulait voir l’herbe verte et les fortes de feuillus, il voulait voyager, il voulait vivre et revivre. Il voulait se satisfaire d’un air plus chaud, se laisser dorer au soleil comme le lézard qu’il était en train de devenir malgré lui.
Sa nomination en tant que chevalier de l’hiver avait énormément ralenti sa transformation, mais cela ne suffisait apparemment pas à la stopper complètement. Il était las de se sentir rogné peu à peu jusqu’à devenir ce qu’il n’était pas et ce qu’il n’avait jamais voulu devenir.

Il avait décidé par conséquent de prendre congé un temps de la cour et après de nombreux palabres avec la reine elle-même il avait obtenu son congé pour une durée déterminée, le temps de se remettre en forme, à la simple condition qu’il se débrouille par ses propres moyens. Il ne partirait qu’avec ce qu’il pourrait emporter et devrait revenir comme un prince et non comme un mendiant ayant dilapidé son argent. C’était sa condition et il avait donné son accord. Il avait prêté serment. Et un serment avec les faes ne vous engage pas sur votre parole, mais sur votre vie et votre âme. Même Tut ne put l’accompagner. Elle n’en avait pas le droit et on dut l’enfermer pour l’empêcher de le suivre.

Il ne partit qu’avec peu de choses en fait, des lettres de crédit et de change, ainsi que sa tenue et son destrier, ainsi qu’un cheval de bât. Voilà ce de quoi il était parti. Pour le reste, ses pouvoirs l’avaient bien aidé. Il avait vendu son cheval de bât et en avait tiré une somme folle comme étalon reproducteur, et pour le destrier, le jeune homme vendait ses saillies pour se faire une rente. Il n’habitait pas dans un domaine immense, mais contrairement à ce que la reine pouvait croire, il possédait des placements ça et là qui lui avait permis de s’offrir un petit manoir : toujours de quoi vivrez décemment, en effet, il n’y avait qu’une vingtaine de chambres d’amis, trois salles de balles, quatre salles à manger, une aile réservée aux serviteurs. Et une aile avec d’autres logements et salles diverses. Tout cela, la reine ne le savait pas et avec cela il avait une chance de revenir comme promis.

Seulement, une fois arrivé là bas, il avait eu un sentiment de vide insondable. La maison était retournée dans cet état de peur permanent qui régissait l’existence de la domesticité, la peur de la colère du maitre, certes, mais aussi la peur de sa lassitude. En effet, Slade était non seulement quelqu’un dont il fallait éviter la colère, mais en plus, il fallait en permanence éviter qu’il ne s’ennuie, il s’en prenait au personnel par ennui en permanence. Et que fait-on pour distraire un maitre qui s’ennuie vite ? On lui trouve une occupation !  A l’insu du maitre des lieux, les domestiques se renseignèrent, et finir par trouver le nom d’un certain Darwin, qui, parait-il, avait un magnifique élevage d’esclaves, et trouver une pouliche pour le maitre serait une excellente idée. Le reste fut facile, très facile, il a suffi de glisser une petite publicité sur le cheptel et laisser la curiosité du maitre faire le reste.

En effet, il avait été attiré par la curiosité et devant l’aspect de la brochure il avait pris contact avec ledit Darwin pour fixer un rendez-vous et voir toutes les pouliches qu’il aurait à proposer, d’autant plus qu’il avait une perle rare à ce qu’on prétendait… et il voulait l’examiner de plus près. Elle ferait un cadeau de choix pour la reine, qui revient de prince revient avec un cadeau royal !

C’était fort de cette idée qu’il avait pris la direction de cet élevage. Il mit deux jours à cheval pour rejoindre le lieu indiqué et même là, il dut encore attendre une heure après s’être fait accueillir froidement par l’intendant. Et ce fut seulement au bout d’une heure qu’on le fit entrer dans une autre pièce. Il y avait là deux personnes,  un homme et une femme, l’homme était l’éleveur à n’en pas douter. L’autre devait être cette fameuse perle rare. Et elle en avait l’apparence. Le reste viendrait à être dévoilé en temps et en heures. Il ne la détailla que rfapidement. Elle n’était qu’un objet, un cadeau à apprêter.

« Bonjour, monsieur. J’ai eu un rapide aperçu de votre cheptel, j’en sui fortement impressionné ! Je ne peux que vous faire tous mes compliments ! »

Comment pouvait-on avoir une voix chaleureuse et des yeux aussi froids en même temps ? En étant chevalier de l’hiver, ou en ne confondant pas travail et plaisir, même si là, c’était juste la phase pénible avant le plaisir.

Il devait faire forte impression, avec sa peau pâle, ses cheveux de neige, contrastant avec une armure d’ébène comme si elle aspirait la lumière alentour. Mais il en allait ainsi pour la amjorité de ses tenues, il aimait le monochrome, et la ténèbre tout particulièrement.

« Je crois qu’il est inutile de vous expliquer la raison de ma venue, non ? Mais laissez moi m’introduire ! Mon nom est  Slade, chevalier de la cour de l’hiver de la reine Mab ! Enchanté de faire votre connaissance ! »

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Les contrées du Chaos / Re : Hide & Seek little fairy[Pv]
« le: lundi 11 novembre 2013, 21:48:58 »
Slade entra dans l’auberge, il avait grand fin et grand soif, et sans doute n’aurait-il pas craché sur une fille de joie qu’il aurait rejointe au premier étage s’il n’avait pas eu  déjà assez perdu de temps comme ça ! Il devait retrouver Tut avant que cela ne vire à la catastrophe… elle n’étit pas méchante, mais elle était capable de créer des catastrophes à partir de petites blagues qui n’avaient rien de méchant. Elle était un peu la honte e la cour de l’hiver pour ça. Elle n’arrivait pas à être réellement méchante, juste taquine à outrance ce qui lui valait des corrections particulièrement violentes régulièrement. Elle allait trop loin sans même vouloir être mauvaise ou vicieuse comme elle le devrait ! Il sourit à l’idée de la punition qu’il lui infligerait. Ce serait violent , long et douloureux, et elle en pleurerait pendant des heures. Elle n’en pourrait plus et resterait prostrée pendant des heures entières à s’en remettre. Et ensuite, elle n’aurait plus jamais l’idée saugrenue de lui fausser compagnie…

Il regarda un peu les tables de libres…. Il n’y en avait pas, ce n’était pourtant pas un carrefour très fréquenté, ais peut être y avait-il une foire ou un marché à proximité, expliquant le monde présentement attablé…. Tant pis, il irait squatter bon gré, mal gré, la table de quelqu’un d’autre, comme de cette jolie blonde, là bas. Elle était plutôt mignonne, et surtout, elle était seule à sa table, ce qui voulait dire qu’il ne serait pas embringué dans une conversation où il ne se sentait concerné que parce qu’on l’avait pris à partie pour une ânerie.

D’une démarche impérieuse et d’un repas qui n’amenait pas franchement à la discussion, il se dirigea droit vers la table et sans demander l’avis à personne, il s’assit en face de la jolie blonde en hélant le serveur, lui ordonnant d’apporter son meilleur hypocras et le plat du jour pour aller avec (double ration si possible). Et une fois bien installé, attendant sa commande, il eut enfin la possibilité de lui demander, sur un ton qui n’tait pas vraiment interrogatif :

« Est-ce que ça dérange si je m’assieds là ? »

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Tut eut un sifflement très, très, très discret en voyant son maitre entrer dans la pièce, ce serait bien plus amusant…. Elle eut un nouveau petit rire amusé, toujours aussi cristallin avant de dposer la salière sur la poutre et chercher de quoi faire une meilleure farce, et à son maitre cette fois. Où était le mal ? Elle ne faisait pas de mal, c’était juste un moment pour s’amuser, rien de plus ! Ses yeux d’émeraude pétillaient de malice et d’amusement, alors que ses lèvres pleines se tordaient en un sourire peu amène.

Elle plongea vers le bar et prit une bouteille d’alcool : le maitre avait demandé de l’hypocras, non ? Et bien elle allait lui en donner !  Elle réfréna un petit rire et  emporta la bouteille vers les cieux, la posa sur une poutre et la déboucha avant e commencer à la faire pencher, très lentement, vers les cheveux d’albâtre de  son possesseur. Elle continua à faire glisser la bouteille jusqu’à commencer à verser.

Mais la porte s’ouvrit, faisant rentrer un courant d’air  et la déséquilibrant, elle se retint à la bouteille, renversant tout le liquide sur les deux personnes et accessoirement sur elle-même, elle aurait presque pu s’y noyer….

« Tut ! »

Ce fut un léger cri surpris  de la part de Slade qui se leva ‘un bon, manquant de renverser la table au passage alors que la petite fée s’écrasait dessus, ivre et sans doute avec de l’alcool dans les poumons !

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