Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Karen Starr

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L’un des petits plaisirs de Karne avait toujours été de voir Helena taper sur des sales types, ou s’entraîner. Ce n’était pas pour la surveiller, mais plus pour la mater. Helena était vraiment très belle quand elle se battait... Mais là, malheureusement, Karen fut privée de ce genre de petits plaisirs, affrontant les redoutables Skulls. La bataille, néanmoins, finit par se focaliser pour les deux dans l’église, car les Skulls les attaquaient toutes les deux. Helena la rejoignit donc, et elles se partagèrent les rôles. Les tirs-lasers de Karen explosaient les multiples cristaux que les monstres généraient, tandis qu’Huntress frappait fort. D’un coup de pied, elle brisa même les cervicales d’un soldat, envoyant le zombie s’écrouler sur le sol, avant de lentement se redresser.

Karen se reçut un coup de genou dans le ventre, et s’envola contre un mur, dévastant plusieurs bancs, et heurta violemment le mur, explosant un vitrail. Elle secoua la tête, et fusa, frappant le Skull avec force, l’envoyant près de l’autel pulvérisé, puis elle décolla rapidement, et s’abattit droit sur lui, genou en avant, et défonça le sol au passage en pulvérisant la couche protectrice du Skull. Son corps éclata, révélant la carcasse qui se dissimulait derrière cette épaisse armure de protection. Karen souffla alors sur son corps, et le congela, éteignant les flammes qu’elle avait pu apercevoir, puis frappa à nouveau, et explosa le Skull de glace en mille morceaux.

*Pfffiouh, un de moins !*

Ce ne fut qu’à ce moment que Power Girl aperçut, derrière les débris en bois, non pas des poutres, mais...

*Du plomb ?!*

Karen n’eut pas le temps d’en examiner plus, car un Skull la chargea encore, et elle atterrit au fond e l’église, contre l’orgue, et sentit le Skull agripper sa nuque d’une main, et la frapper dans les côtes avec l’autre main.

« Argh !! Pu-Putain, mais LÂCHE-MOI !! »

Elle sentit le bras repartir dans l’autre sens. Les coups du Skull l’avaient enfoncé dans l’orgue, puis dans le mur, provoquant une série de chocs sourds et stridents en rebondissant sur les tubes de l’orgue. Elle posa ses deux mains sur le mur, et banda les muscles, puis partit en arrière, sa nuque heurtant le visage du Skull. Ce fut comme si elle tapait dans de la roche. Elle eut des sifflements dans le crâne, mais déstabilisa le Skull, puis se retourna, furieuse, et lui décocha un uppercut surpuissant, qui déforma l’air autour de son poing, tout en le faisant décoller. Filant comme une flèche, le mutant défonça le plafond de l’église, et atterrit sur une maison plus éloignée.

Karen posa ensuite sa main sur la plaque de plomb qu’elle avait aperçu, et l’arracha d’un coup , l’envoyant rebondir contre le mur, et aperçut la crypte de l’église... Une crypte au demeurant très classique, avec des tombeaux, des murs décrépis, des toiles d’araignée... Et un ascenseur situé dans un coin de la crypte. Elle activa sa vision spéciale, et vit que, derrière ces murs en apparence normale, il y avait de seconds murs en plomb.

« Helena ! Il y a un ascenseur là-dessous ! »

Elle lui demanda de l’activer, et Helena acquiesça. Dans ce genre de domaines, Helena se montrait très utile, grâce à ses gadgets. Huntress bondit donc par le trou, et Helena envoya ses rayons laser autour d’elle, incendiant l’église, enflammant ainsi les zombies... Et le feu sembla prouver son utilité, puisque les corps désincarnés s’enflammèrent comme des torchères, et s’écroulèrent mollement sur le sol.

Un Skull planta sa main dans le sol, et Karen ne vit pas la ligne s’approcher, déformant le sol... Et explosa à ses pieds, l’envoyant à la renverse. Suite à cette explosion, un cristal supplémentaire se forma, et, tandis que Power Girl se redressait, depuis ce cristal, le Skull émergea, et posa sa main sur sa nuque, cherchant à l’étrangler. Karen posa ses deux mains sur son poignet, tout en gémissant et en se tortillant... Ce qui conduisit son ennemi à serrer le poing, et à l’abattre violemment sur son visage. Furieuse, Karen répliqua en déployant ses lasers, et transperça la tête du Skull, les faisant ressortir de l’autre côté, puis en profita pour repousser sa carcasse, avant de se relever.

Du sang s’échappait de ses lèvres, et elle avait affreusement mal au nez. Elle secoua la tête en se redressant, et se retourna vers les ennemis, puis entendit Huntress l’appeler. Visiblement, elle avait réussi à pirater l’ascenseur. Karen leva alors la tête, et tira sur les poutres de l’église, faisant s’effondrer le toit. Et, pendant l’éboulement de ce dernier, elle fila dans la crypte, et rejoignit Huntress dans l’ascenseur.

« Pffffiouh !! Tu parles d’un comité d’accueil... » soupira-t-elle, exténuée.

Elle allait vite se rétablir, bien sûr, mais... Le fait qu’elle soit si mal en recevant quelques coups était la preuve que la magie devait imbiber l’air...

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*Ces mecs sont rapides et costauds ! Qu’est-ce que c’est que ces types ?!*

La Kryptonienne en frappa un au visage, et, malgré sa protection pierreuse, qui lui fit quand même mal aux jointures, il s’envola, décollant du sol pour passer à travers la porte d’une maison, s’écrasant ensuite contre un mur, terminant sa course dans le lit d’une petite chambre, qu’il pulvérisa. Au milieu de toute cette brume, Karne voyait les Skulls avec leurs lueurs bleuâtres, mais ces derniers se déplaçaient rapidement. L’un d’eux frappa alors le sol, et fractura ce dernier, le fissurant, la fissure filant droit vers Karen, où elle provoqua ensuite une explosion l’envoyant à terre. Le temps qu’elle reprenne ses esprits, elle vit un cristal de terre se former rapidement devant elle, avant de se mettre à chauffer, et à vibrer dangereusement.

Elle se releva à temps pour voir cet objet, qui explosa ensuite, la déflagration venant la souffler. Son corps voltigea, et heurta un lampadaire, le défonçant sur place, la femme s’affaissant ensuite sur un banc public, qui fut également arraché de ses gonds. Posant une main au sol, elle se releva ensuite, furieuse, et fronça les sourcils, envoyant ses lasers frapper le torse d’un Skull, faisant exploser ses protections pierreuses. Et, derrière la pierre calcinée, Karen vit un corps en flammes, une carcasse qui semblait être perpétuellement en feu, avec une peau cendrée parcourue de striures oranges. L’être s’avança lentement, puis se recroquevilla sur place, et s’enroula par un cristal, probablement pour se régénérer.

Ce fut tout ce qu’elle nota, car, ensuite, le premier Skull, celui qu’elle avait balancé dans la maison, atterrit dans son dos. Elle se retourna trop tard, recevant un puissant coup de poing qui la sonna sur place. L’homme l’avait agrippé au visage, et envoya son corps se fracasser sur le sol, défonçant les tuiles, puis la souleva, et la frappa à l’estomac avec son autre poing. Cependant, Karen n’avait pas encore dit son dernier mot, et ses lasers flamboyèrent à nouveau... Et firent même exploser la main de son adversaire, qui la relâcha, puis se reçut un puissant uppercut qui l’envoya défoncer une autre maison.

« Putain, vous allez me lâcher, bande de sangsues ?! »

Apercevant des bruits venant d’une ruelle adjacente, elle tourna la tête, et sourit en voyant Helena s’approcher rapidement, son bâton déployé. Plus question de badinages, cette fois, c’était du sérieux.

« Pas la moindre idée... Ce village est un village fictif, il y a du plomb sous nos pieds, donc, probablement un complexe militaire. »

Il n’y avait pas que ces ennemis aux yeux brillants, mais aussi les zombies qui accompagnaient, et qui avaient tous des uniformes.

*Probablement des individus originaires de ce complexe... J’ignore ce que cela signifie, mais, vu les blessures que ces attaques pierreuses m’infligent...*

Karen vit plusieurs cristaux fondre vers elle, et déclencha ses lasers, provoquant à chaque fois de puissantes explosions, puis l’un des Skulls se rua à toute allure vers elle, et ses poings heurtèrent les siens, dans un choc solide. La tête du Skull se recouvrit ensuite de Terre, et il frappa avec elle le visage de Karen, la sonnant en la faisant reculer. Helena s’interposa alors, mais son bâton sembla rebondir contre la tête du monstre. La jeune femme ne se laissa néanmoins pas déstabiliser, et opta pour un coup de pied retourné qui atteignit le torse de l’ennemi, mais, là encore, sans l’ébranler.

Néanmoins, Helena l’occupa suffisamment pour permettre à Karen d’armer son poing, et elle le frappa violemment au torse, provoquant une puissante onde de choc qui le fit rebondir à plusieurs reprises.

« Ils sont animés par la magie... J’ignore ce que tout cela cache, Helena. »

Les zombies ressemblaient à des marionnettes désarticulées, mais, en se rapprochant des deux femmes, ils se mirent soudain à courir en grognant, déployant leurs mains en avant.

« Occupe-toi d’eux ! »

Karen bondit soudain en l’air, et croisa la route d’un Skull, envoyant son genou dans son flanc, le balançant à travers l’église. Il défonça la double porte, fila le long du transept et de la nef, et termina sa course en explosant l’autel.

Au moins, il fallait reconnaître que, après cette courte nuit de baise, qui avait passablement frustré Karen par sa brièveté (mais elle ne l’aurait jamais dit à Helena), elle avait ici trouvé de magnifiques punching balls pour calmer ses nerfs !

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Deux heures de sommeil, c’était peu, et, en même temps, beaucoup... Du moins, surtout pour Helena, bien plus noctambule que Karen. Dès que l’alarme, stridente, résonna, sa jeune amante bondit hors de ses bras, et fila vers l’ordinateur principal, proche de la chambre, pendant que KLaren, en grognant, bâillait profondément. Il y a encore quelques secondes, son nez reniflait le latex de sa chérie, et, maintenant, une alarme lui hurlait dans le crâne. Sa première réaction fut épidermique, et une rafale optique frappa l’alarme, située en hauteur, et la fit exploser dans un grésillement.

*Aaaaah, liberté !!*

Karen se releva ensuite, tout en grognant encore, les cheveux légèrement défaits, puis s’étira, et rejoignit ensuite Helena. Il y avait du nouveau dans la base ennemie, car le satellite de Karen avait repéré des anomalies magiques. Un pic anormal dans les Balkans, et Karen hocha donc la tête, après avoir, comme de coutume, brièvement maté le cul de sa copine. La fille de Superman était décidément moins mâture que celle de Batman, mais, pour autant, elle prenait ce qui se passait vraiment au sérieux. Pour elle, c’était surtout une manière de décompresser un peu, l’humour et la perversité étant les barrières de sa dépression après la mort de leurs parents.

Power Girl les rhabilla donc, puis, déposa Helena dans l’un de ses hangars, abritant un avion supersonique, ressemblant furieusement au Batwing. Pour réaliser ce Batwing, Karen s’était inspirée du X-43A Scramjet, un avion sans pilote conçu par la NASA, et qui avait battu le record du monde de vitesse d’un avion, en atteignant la vitesse de pointe de 11 236,68 km/h, soit... Mach 9.1. Outre une vitesse exceptionnelle, le vaisseau disposait aussi d’un camouflage thermique. Karen avait utilisé les travaux de la NASA pour le réaliser, ainsi que ses compétences kryptoniennes.

Il n’était plus question de s’amuser avec Huntress, et elle la laissa s’installer dans le cockpit, tout en se rendant près d’une console, et ouvrit la porte de sortie, donnant sur un long tunnel qui permettait au vaisseau de prendre de la vitesse. Elles se quittèrent néanmoins sur un bref baiser.

« À tout à l’heure ! »

Power Girl, dans sa combinaison blanche et sa caper rouge, fila à travers la rampe de lancement, et sortit au milieu de l’océan, s’envolant à toute allure dans le ciel, puis redescendit ensuite. Elle arriva dans l’espace en quelques secondes, et observa brièvcement la courbe de l’élégante planète bleue, tandis que le soleil vint l’englober, sans atmosphère pour restreindre ses pouvoirs. Karen en frémit sur place, puis redescendit ensuite à hauteur de l’Europe.



Le repaire des mercenaires était situé dans une campagne montagneuse assez aride, mais il n’y avait plus aucun habitant dans les maisons. Karen survolait le village, voyant des fermes à proximité. L’aube se levait lentement, et les questions commençaient à apparaître dans sa tête. Aussi bourrine et intrépide soit-elle, Karen se rappelait encore de ce combat contre le mystérieux mage. La magie était l’un des deux grands points faibles de son espèce, et elle avait trop tendance à se surestimer.

*Tout ce qu’il faut, c’est que je fasse attention...*

Elle surplombait le village, et finit par se poser. Avec sa vision spéciale, elle constata rapidement qu’il n’y avait pas âme qui vive dans le village. Où se trouvait la base des mercenaires ? Elle observa le sol, mais, sous la terre, il y avait une épaisse couche de plomb.

*Est-ce que tout ce village a été conçu par les mercenaires comme une couverture ? Ils doivent être très efficaces, dans ce cas...*

Ses pas foulaient le sol, la rapprochant d’une belle église située sur la place centrale. Restant silencieuse, Power Girl s’approcha de la place, avisant une fontaine... Et la cloche de l’église se mit soudain à sonner.

*Que... ?!*

Comment la cloche pouvait-elle sonner, s’il n’y avait personne? Intriguée, Karen s’approcha du perron de l’église, et sentit alors une épaisse brume arriver, tandis que la porte de l’église s’ouvrit. Elle fronça les sourcils, en voyant l’atmosphère s’épaissir autour d’elle, et entendit des corps désarticulés se rapprocher. Devant elle, Karen vit quatre individus s’approcher, ressemblant à des pantins désarticulés qui avançaient. Fronçant les sourcils, la Kryptonienne regarda à nouveau autour d’elle, et vit d’autres corps émerger des allées, ressemblant à des zombies, mais recouverts par des espèces de parasites qui flottaient autour d’eux. Si certains avaient des yeux bleus, d’autres ressemblaient juste à des cadavres réanimés.

La Kryptonienne venait de tomber sur des Skulls, des créatures étranges, qu’elle n’avait encore jamais affronté. Ces êtres aux yeux bleus étaient capables de manipuler des armes à feu, de se déplacer à grande vitesse, disposaient d’une force redoutable, et étaient, également, très résistants. Manipulant la Terre, ils pouvaient créer des cristaux de terre autour d’eux, en faire exploser à distance, et, surtout, quand ils étaient blessés, pouvaient se recouvrir d’une couche de protection en terre, qui les rendaient particulièrement résistants.

Et, enfin, les Skulls pouvaient diffuser autour d’eux des parasites qui leur permettaient de réanimer le système nerveux des hommes morts. Ces zombies étaient relativement lents, sauf quand ils repéraient un être vivant, ou ils devenaient alors particulièrement vivaces.

Karen venait de faire sa première rencontre paranormale ici.

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*TCHAC ! TCHAC ! TCHAAACC !!*

Le claquement du fouet résonnait délicieusement dans le donjon. Karen harcelait le ventre d’Helena, ses seins, ses hanches, revenant en arrière, puis en avant encore. À chaque fois, le déplacement du fouet provoquait vers l’extrémité ce bang supersonique si agréable à entendre, et le fouet s’abattait sur elle, furieusement, hurlant contre sa chair, imprimant sa trace sur sa peau. Helena se débattait, hurlait, gesticulait, tout son corps se tendant, ses muscles se raidissant sous le fouet qui, inlassablement, venait lécher sa peau. Entendre Helena la supplier n’avait fait que la stimuler davantage, et elle continuait à la battre, encore, encore et encore. Le fouet fusait sur elle, claquant sur sa belle peau, heurtant son vagin, tapant régulièrement dessus, poussant la femme à l’orgasme.

Et, tandis que Karen sentait les battements frénétiques du cœur d’Helena, un sourire pervers se dessina sur ses lèvres. Elle continua à abattre le fouet, tout en gloussant, retournant ensuite la provoquer :

« Tu es vraiment une salope... Tu vas jouir en te faisant fouetter, petite cochonne ! C’est dégoûtant, tu es dégoûtante... Traînée ! »

Karen poursuivit avec un nouveau coup de fouet, mordant les tétons de la femme, jusqu’à la pousser à l’orgasme. Son corps était alors bien rouge, et le corps d’Helena se détendit tout le long de son orgasme, dans un ultime gémissement. Sa salive coulait le long de son torse, et la tête d’Huntress était penchée vers le bas. La jeune femme reprenait peu à peu ses esprits, et, tout en soupirant, avoua qu’elle en avait assez, et qu’elle voulait juste dormir.

« Hmmm... »

Pour seule réponse, Karen réfléchit un peu, puis ses lasers fusèrent, quatre petits tirs, qui brisèrent les liens d’Helena. Juste ensuite, Karen se rapprocha d’elle à grande vitesse, et l’attrapa entre ses bras, la maintenant contre elle, une main glissée sous ses genoux, l’autre sous son menton, en lui souriant.

« Très bien, Helena... On va se reposer... »

Power Girl quitta alors le donjon, et, quelques secondes plus tard, Helena se retrouva dans la chambre principale de Karen, au dernier étage de la villa. C’était une grande chambre, avec un lit énorme, et trois des quatre murs de la chambre n’étaient composés que de baies vitrées donnant sur l’extérieur. On voyait ainsi la belle piscine de luxe de Karen sur un côté, et, sur l’autre, un chemin qui menait à la jungle environnante.

Dans ce grand lit, Helena fut couchée en plein milieu, Karen juste au-dessus d’elle, un grand sourire sur les lèvres, son érection tapant contre les cuisses de la femme. D’une voix douce, elle lui murmura quelques ultimes mots, tout en retournant la pénétrer :

« Je vais t’accompagner dans ton sommeil, Helena... Ne t’inquiète pas, je serais calme... »

Elles finissaient presque toujours comme ça, dans le sexe, dans le stupre, Karen la pénétrant jusqu’à ce qu’elle s’endorme. C’était un petit rituel, et il était immanquable. Le latex crissa, accompagnant les craquements du lit, pendant que la Kryptonienne allait pénétrer son amante, l’embrassant, serrant son corps contre le sien, soulevant et abaissant sa verge en elle, y allant doucement, jusqu’à la faire jouir.

Helena s’abandonna ainsi contre elle, et le sommeil vint la saisir dans ses bras, et, même alors qu’elle dormait, Karen continua à la prendre, comme pour s’assurer qu’elle dormait bien, avant de s’affaler contre elle, et de laisser le sommeil l’attraper elle aussi...

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Chassez le naturel, et il revenait au galop... Quand Karen avait proposé une séance de sexe à Helena, elle n’avait eu en tête qu’une séance rapide, un quickie super-héroïque... Et voilà maintenant que le duo se trouvait dans son antre ! Cette pièce sombre, son donjon, symbole de la grande perversion et de l’étonnante lubricité de Power Girl. Finalement, Karen avait réussi à planter les graines du désir en Helena bien mieux qu’elle ne l’aurait cru, car Huntress avait, semble-t-il, totalement oublié la mission, leurs ennemis à combattre, au profit d’une bonne vieille séance de sadomasochisme, avec un zeste d’humiliation et de bondage. Elles étaient donc là, et, après avoir découvert la pièce, Helena se retourna, aboyant à nouveau. Karen, elle, avait allumé des bougies à distance, avec l’aide de sa vision thermique, permettant ainsi de doter l’ensemble d’un certain charme atypique, les instruments de torture se dévoilant sous le reflet des flammes.

« La dernière fois, je t’avais emmené dans ma pièce futuriste... Ici, il y a des instruments plus classiques, plus... Traditionnels. »

On pouvait donc décrire cette pièce comme sa deuxième salle de plaisir, un donjon nettement plus traditionnel, sans les instruments futuristes, les tentacules, les électrochocs, et toutes ces festivités. Karen se déplaça rapidement, observant les différents objets se présentant à elle.

« Mais je vais commencer par me changer... Dans cette pièce, je ne suis plus Power Girl, petite pute, je suis... Ta Maîtresse ! Et... Toi aussi, tu vas te changer ! »

Elle se déplaça à la vitesse de l’éclair, et Helena n’eut donc qu’à attendre quelques secondes avant que Karen revienne. Elle lui présenta sa nouvelle tenue, et laissa à Helena le temps de se changer, elle-même faisant de même. Comem on pouvait s’y attendre, Karen avait de magnifiques tenues en latex, et avait offert à Helena un ensemble noir léger, qui renforçait clairement sa position de soumise, tandis qu’elle-même opta pour un ensemble plus intégral, une combinaison noire complète l’instaurant définitivement dans son rôle de Maîtresse, avec un corset par-dessus, la combinaison étant agréablement ouverte sur le devant.

Ainsi habillée, et prête à satisfaire ses envies fétichistes, Karen fit crisper ses doigts, faisant crisser le latex, puis se rapprocha d’Helena, et caressa ses cheveux, soulevant son visage.

« Allez, commençons ta punition... Va sur la croix ! »

Karen désignait sa croix de Saint-André, et aida naturellement Helena à s’y mettre, attachant ses chevilles et ses poignets, puis alla ensuite chercher un fouet.

« J’ai assez fessé ton cul pour le moment, je ne voudrais pas que tes seins soient jaloux... Et, pendant que je vais te battre, tu vas me supplier, Helena, me supplier de t’épargner... Crie bien fort, surtout, ma chérie ♥ ! »

Power Girl alla récupérer tranquillement son fouet, faisant claquer ses talons sur le sol, puis se retourna vers Helena...

...Et la punition put commencer !

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Karen connaissait l’incroyable potentiel masochiste de la femme. Elle savait qu’Helena ne voulait encore qu’une chose : des fessées supplémentaires. Et Karen pouvait tout à fait la satisfaire... Mais elle voulait aussi la voir agir en parfaite salope. Karen n’exagérait pas. Parfois, il arrivait qu’elle fesse Helena pendant plus d’une demi-heure d’affilée. Sur ce point, Huntress s’avérait particulièrement endurante, et Karen comptait bien encore la battre... Toutefois, avant ça, elle ne comptait pas résister à une bonne fellation. Elle sentit donc Helena poser ses lèvres sur sa queue, et la sucer de manière très provocante, en provoquant des bruits de succion très forts, caressant ses testicules avec ses mains. Celles de Karen étaient à gauche et à droite de son corps, se crispant parfois, et elle gémissait en serrant les lèvres. Helena se faisait plaisir avec elle, goûtant à sa délicieuse sucette, qui grossissait et enflait considérablement. Helena était très énergique, et toujours aussi talentueuse. Sa bouche filait d’avant en arrière, et, si Karen avait eu envie de poser ses mains sur sa tête, elle n’en fit rien, la laissant faire sa symphonie.

La Kryptonienne était très fière d’Helena, une élève magnifique, qu’elle avait initié au sexe et à la plus profonde des lubricités avec un talent incroyable. Oui, Helena était douée, particulièrement douée, et astiquait bien tout son appareil, que ce soit sa verge ou ses testicules. Elle les astiquait, les malaxait, et finit par retirer ses lèvres.

« He... Helena... »

Cette fellation durait déjà depuis de nombreuses minutes, et Helena sentait, à la dureté de cette queue, à son épaisseur et à sa longueur, qu’elle était sur le point de jouir. Toutefois, Helena refusa de la faire jouir dans sa bouche, en écartant ses lèvres, et la masturba alors, énergiquement. Karen soupira encore, en gémissant à nouveau, des gouttes de sueur glissant le long de ses joues. Ses seins étaient tendus au maximum, étirant sa combinaison, de telle sorte que, à travers ces derniers, on pouvait voir ses tétons. Power Girl gémissait donc, avant de sentir sa queue se roidir, se dresser... Et tout son corps expulsa alors son foutre, dans un grand cri de plaisir.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Karen jouissait toujours de manière très généreuse, et, ici encore, ce fut le cas. Son corps expulsa d’impressionnantes quantités de foutre, heurtant le visage d’Helena, éclaboussant également son torse et ses seins. Power Girl se lâcha donc, et, après cela, elle vit Helena, de manière très impudique, se recouvrir de sperme, le sperme chaud de Karen, qu’elle étala sur son visage et sur son costume, la regardant ensuite à nouveau. Huntress était totalement partie, libérant une Helena terriblement perverse. Karen savait qu’Helena s’était rendue sur Terra, et qu’elle y avait rencontré une certaine Ishtar Naviento. Depuis qu’elle était revenue de Terra, la perversion d’Huntress avait cru encore sensiblement.

Le résultat, on le voyait maintenant. Helena n’avait plus aucun tabou, ou presque, à propos du sexe, et Karen sourit, avant de crisper l’un de ses poings. Elle répondit en agrippant les cheveux d’Helena, et tira sa tête vers l’arrière, un sourire malicieux venant se dresser sur ses lèvres.

« Les filles dégoûtantes comme toi méritent de grosses punitions ! »

Elle la relâcha alors, en la mettant à quatre pattes.

« Je ne pensais pas devoir te punir, Helena, mais, finalement, tu l’auras bien mérité ! Cependant, il faudra le faire dans une salle spéciale... »

Karen alla récupérer un fouet. Pour se déplacer, c’était mieux que d’utiliser ses mains.

« Tu vas aller à quatre pattes dans la salle de punition, Helena ! Et, comme tu es une vraie salope, tu ne mérites pas d’être considérée comme une humaine, alors... Aboie, petite chienne ! »

Et le fouet de Power Girl s’abattit brusquement sur les fesses d’Helena. La salle de punition était tout simplement le donjon local, une pièce sans fenêtres, abritant un chevalet, des croix, ses instruments de domination sexuelle, et également des instruments plus futuristes, comme des tentacules métalliques.

Karen n’aurait pas pensé aller aussi loin avec elle, mais, après cette magnifique fellation, qui l’avait transporté sur Neptune... Helena méritait un traitement digne de ce nom !

112
Il fallait libérer la Catwoman en elle. Karen savait comment la prendre, sa Helena. Aussi sérieuse qu’un Bruce Wayne, aussi déjantée et sulfureuse qu’une Selina Kyle. Un curieux et savoureux mélange, délicieux et explosif, que Karen allait se faire plaisir à savourer. Se pinçant les lèvres, et crispant ses mains sur ses fesses, elle s’enfonçait joyeusement en elle, jusqu’à jouir. Un premier orgasme magnifique. Oh, elles auraient pu s’arrêter là, mais ça aurait été mal les connaître. Karen avait déjà pu réaliser combien Helena, pour une simple humaine, était entreprenante. C’était ce qu’elle appelait les facultés exceptionnelles d’adaptation et d’évolution de l’être humain. En ayant une partenaire comme Power Girl, une Kryptonienne surpuissante et techniquement infatigable, Helena se surpassait à chaque fois, de telle sorte qu’elle mélangeait cette volonté de fer issue de son père à l’appétit sexuel insatiable de sa mère, formant un combo gagnant qui l’amenait à puiser dans ses ultimes retranchements pour pouvoir être à la hauteur des coups de reins de son amante. Les deux femmes auraient donc pu se contenter juste de ça, ce coït sauvage et rapide, mais, dès que Karen eut déchargé son liquide de vie dans le corps de son amante, la seule chose dont elle avait envie, c’était de la prendre encore. Certes, elles avaient une urgence sur les bras, un consortium de mages et une organisation criminelle internationale, mais... En comparaison, il y avait le cul magique d’Helena, et, ce cul-là, pour rien au monde, Karen n’aurait commis l’erreur de le négliger.

Elle venait donc de jouir en elle, et, comme elle s’y attendait, Huntress demandait à se faire fesser. Karen sourit malicieusement. Son sexe était là, fièrement dressé, n’ayant visiblement qu’une envie : retourner baiser sauvagement Helena. Mais, au lieu de ça, elle serra ses poings, et esquissa un sourire. Il n’y avait probablement qu’avec Karen que le fouet était plus doux que les fessées. Et, quand Helena lui demanda de la fesser, Karen ne se fit pas prier, leva sa main, et l’abattit sèchement sur sa croupe, provoquant un épais claquement sonore.

« Hum... Tu es vraiment incorrigible, petite pute... Combien de fois devrais-je te fesser pour que tu cesses d’être l’insolente petite salope que tu es, hum ? »

Punir Helena, c’était ce que Karen adorait faire, et elle comptait bien se faire plaisir avec elle. Elle leva à nouveau sa main, et donna une fessée supplémentaire. Les coups étaient puissants, mais en même temps très légers, car Karen canalisait sa force, se retenait, tout en lui administrant de magnifiques claques. Elle se mit à côté d’elle, une main en appui sur son dos, et, avec l’autre, continuait à la fesser. Les coups s’abattirent donc sur sa croupe, la main remontant et redescendant à chaque fois.

*PAF ! PAF !*

Karen la gifla joyeusement pendant une bonne minute, et la relâcha. Huntress s’affala sur le lit, et, à chaque fois, Karen n’avait pas manqué de l’insulter.

« Traînée... ! Catin... ! Petite pute... ! »

Power Girl la relâcha ensuite, et lui sourit, en la laissant couchée sur le ventre, puis la retourna, et s’assit à califourchon sur elle, posant chacune de ses mains sur ses seins, venant les malaxer.

« Oui... Vraiment insatiable ! »

Karen se courba vers elle, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres, avant de le rompre, et d’aventurer sa langue sur elle, glissant dessus.

« Je n’en ai pas encore fini avec toi, ma catin... Loin s’en faut ! »

La Kryptonienne se redressa ensuite, puis se déplaça, et s’installa sur un fauteuil à côté, écartant bien les jambes. D’une main, elle se masturbait tout doucement, et couvait sur Helena un regard particulièrement libidineux. Elle sourit à nouveau, malicieusement, et reprit encore :

« Viens à quatre pattes, ma chérie... Viens me sucer, comme la belle petite chienne que tu es... »

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S’occuper du corps d’Helena, c’était un plaisir récurrent, qui passait presque toujours par la case « anal ». Dans le Monopoly d’Helena, ses fesses avaient la même fonction que la case « Départ » ; c’était un excellent point de départ, et on finissait toujours par y passer, en regrettant de ne pas pouvoir y aller, et de la sauter. ELle avait hérité de la silhouette parfaite de sa mère, ainsi que de la musculature de son père, formant un contraste magnifique, qu’on ressentait notamment à hauteur de son fessier, à la fois doux, tendre, et fort. Or, des culs, Karen en avait malaxé et butiné beaucoup, mais celui d’Helena avait indéniablement sa préférence, et ce en toute objectivité.

La sodomie était donc indispensable, mais Karen préférait commencer « en douceur », en la prenant en levrette. Son membre se mit à enfler, grossissant et durcissant sous l’effet de l’excitation. Son érection s’emballa en s’enfouissant en elle, et ses mains gantées se crispèrent sur le cul d’Helena, pendant qu’elle remuait d’avant en arrière, poussant de profonds soupirs.

« He-Helena, haaaa... »

Karen soupirait son nom, le gémissant, tout en continuant à s’enfoncer en elle. Leurs corps remuaient à l’unisson, Karen la soulevant, l’emportant avec elle. Power Girl se faisait joyeusement plaisir, et, comme à chaque fois, tringler Helena était une joie sans borne. Ah, dire que cette petite peste avait voulu l’en en priver ! Mais Karen, elle, avait besoin de sa dose de sexe, elle avait besoin de son Helena ! À ses yeux, Huntress était comme une magnifique drogue rose, et, quand on s’enfonçait en elle, on ne pouvait que le comprendre. C’était tout simplement délicieux, un corps parfaitement, une silhouette de rêve. Son membre continuait à s’enfiler en elle, remontant jusqu’à la garde, tapant contre son utérus, avant de repartir en arrière, puis de remonter.

Même sans avoir des superpouvoirs, Helena avait des reins très solides, ce qui était presque un pouvoir surnaturel en soi, vu qu’il fallait résister à l’ardeur d’une Kryptonienne perverse. La pénétration se poursuivit ainsi pendant de nombreuses minutes, les deux femmes s’absorbant dans les délices infinis du sexe, plongeant dans les méandres du stupre. Elle la prenait avec amour, avec appétit, jusqu’à approcher du point de chute.

Karen poussa jusqu’à l’orgasme, et se vida en elle, remplissant son premier trou de son foutre chaud, poussant un long soupir en sentant le plaisir atteindre le grade ultime, pour se déverser ensuite par sa trompe.

« Hmmmmm... Helena, haaaaaa... !! »

Et elle alla naturellement ponctuer cette séance par une claque bien sentie sur son postérieur.

Dieu, qu’Helena était bonne !

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De toutes les personnes du Multivers, Karen était en effet sûrement celle qui connaissait la mieux Helena... Et inversement. Même avant de fuir sur cette dimension après l’attaque des séides de Darkseid, elles étaient déjà relativement proches. Elles étaient, en effet, les filles de deux étoiles, des légendes qui avaient sauvé le monde à maintes et maintes reprises. Ce simple fait suffisait à les rapprocher énormément. Elles avaient vécu chacune à des endroits différents, mais en se voyant fréquemment. Et, depuis qu’elles avaient quitté Earth-2, Huntress et Power Girl ne s’étaient plus jamais séparées. Karen connaissait comme sa poche cette terrible entêtée, aussi belle qu’elle était... Têtue. Helena ne lâchait rien, avec l’obstination maladive de son père, chose que son propre père avait toujours admiré chez lui.

Ici, Karen allait follement s’amuser, car Helena était partagée entre l’héritage paternel de sa psyché (foncer sur ceux qu’elle avait combattu) et l’héritage maternel (s’amuser avec Karen). Karen pouvait presque sentir le trouble en elle, son désarroi, tandis que les idées se multipliaient dans sa tête, comme si elle cherchait quoi faire. Karen l’avait embrassé, et sentit soudain les mains d’Helena agir, l’une se glissant sur ses fesses, l’autre sur ses seins, le désir apparaissant dans ses yeux. Un sourire ravi éclaira les lèvres de la Kryptonienne. Sous bien des aspects, Helena était plus mâture qu’elle... En fait, surtout sous un aspect sexuel. Karen adorait le sexe, elle l’adorait énormément, à tel point qu’on pouvait parfois se demander comment elle avait fait pour concevoir cette firme, vu le nombre de fois où on la surprenait au lit, endormie avec plusieurs amants, de différents sexes.

Tandis qu’Helena venait à la supplier de la baiser, cédant ainsi délicieusement à ses instincts maternels, Karen souriait malicieusement en se penchant vers elle :

« Oui, c’est normal d’aimer mes fesses, Helena... Et, si je dois te faire une confidence... »

Elle rapprocha son visage du sien, et murmura dans le creux de son oreille :

« Moi aussi, j’adore ton cul, petite traînée... »

Anticiper ce qui allait suivre fut ensuite très facile. Karen retourna Huntress, la plaquant sur le lit, puis posa ses mains sur ses hanches, en la mettant à quatre pattes. Il n’était dès lors plus difficile de deviner ce que Power Girl comptait faire. Bizarrement, le simple fait d’effleurer ses fesses semblait avoir violemment excité la Kyrptonienne, qui crispait ses mains sur les hanches de la femme, avant de tirer sur la fermeture de son justaucorps blanc, libérant ainsi son intimité... Puis elle franchit ce qu’Helena n’avait pas osé faire, en donnant une belle gifle sur les fesses de la femme, tout en se rapprochant encore et en gémissant, de telle sorte que...

« Hmmm... T’as vraiment un de ces culs... Je crois que ta petite chatte en feu n’attend plus que moi pour venir la remplir ! »

Helena put alors sentir, contre ses fesses, un membre turgescent qui glissait sur son corps. Un membre légèrement humide, recouvert d’une substance délicate et fine, à savoir la mouille de Karen. L’hermaphrodite Kryptonienne avait déployé l’argument majeur, et tira sur la tenue de la femme, libérant l’accès à son intimité. Une sodomie à sec, ce n’était pas très agréable, et elle préféra donc se diriger vers un autre trou, et, sans guère attendre plus longtemps, fourra sa queue dans sa chatte, et poussa un gémissement de plaisir.

« Oh... Helena, hmmm... Tu... Tu es toujours aussi bonne... !! Haaaan... !! »

Oh oui, elle allait se régaler, ce soir, et, même si ce serait plutôt court par rapport à leurs ébats habituels, Karen allait tout faire pour en profiter le plus !

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Quand Karen avait une idée fixe, surtout concernant Helena, il était très difficile, si ce n’est impossible, de l’en déloger. Elle conduisit donc Helena dans l’une de ses chambres, et opta, non pas pour la « chambre noire », abritant tous ses sex-toys, mais pour la « chambre rouge[/i] », qui comprenait un grand lit en forme de cœur. Maintenant qu’elles étaient l’une face à l’autre, Helena lui répéta à nouveau d’y aller doucement, et Karen, presque agacée, posa un doigt sur les lèvres de la femme, comme pour lui intimer le silence.

« Tu crois peut-être que je ne le sais pas ? Helena, Helena, je ne suis pas aussi irresponsable que tu sembles le croire... Mais toi, je te connais ! Tu voudrais peut-être me faire croire que tu allais te coucher bien sagement, et trouver le sommeil, hum ? »

Retirant son doigt de ses lèvres, elle croisa ses bras sous son opulente poitrine. Karen l’observa ensuite en fronçant les sourcils, comme pour lui montrer qu’elle était sérieuse, et, surtout, qu’elle n’était pas crédule quant aux intentions d’Helena.

« Tu es comme tes parents, des noctambules avérés... Si je ne m’occupe pas de toi, tu vas te tortiller dans tous les sens, en grommelant sur place, et en ne pensant qu’à ta mission. Alors... Je vais prendre les choses en main. Je vais te baiser suffisamment fort pour que ton corps puisse s’endormir, mais pas assez pour que tu sois fatiguée en te réveillant. Tu peux me faire confiance, je connais ton corps plutôt bien... »

Karen décroisa les bras, et se rapprocha alors, amenant Helena à s’asseoir sur le lit, puis la poussa, l’allongeant sur le dos. C’était un grand lit, très agréable, très soyeux, et Power Girl la rejoignit, s’allongeant sur elle, la dominant par sa présence, ses seins se heurtant aux siens. Les lèvres de Karen s’entrouvrirent, et elle démarra, comme à son habitude, par un tendre et intense baiser. Sa langue se faufila très rapidement dans la bouche d’Helena, et elle soupira longuement de plaisir, tout en déplaçant un peu son corps, d’avant en arrière, le frottant contre celui d’Helena.

L’une de ses mains se posa sur l’un des seins de la femme, le palpant à travers sa combinaison, et l’autre caressa ses hanches, grattant sa peau. Elle l’embrassa donc, assez longuement, jouant avec sa langue, encore, avant de se redresser, esquissant un léger sourire.

« Je sais que je le dis à chaque fois, mais... J’adore vraiment tes lèvres, ma chérie ! »

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Foncer dans le tas avait toujours été la spécialité de Karen. Agir et réfléchir ensuite, quitte à tomber dans des pièges. Elle savait certes être sensible à la kryptonite et à la magie, mais on ne trouvait pas non plus de la kryptonite à chaque coin de rue, et, quant à la magie... Bon, les derniers évènements ne parlaient pas en sa faveur, mais le fait est que Power Girl avait, comme son nom l’indiquait, une mentalité de fonceuse. Ce qui fonctionnait si bien avec leurs parents, avec le fameux duo Superman/Batman, c’était que Batman réfléchissait toujours énormément en amont. Son père lui avait souvent dit, en souriant, qu’il savait que Bruce avait un plan pour neutraliser chacun des membres de la Justice League. Le concept lui avait toujours paru surprenant, mais, quand on côtoyait des individus qui avaient le pouvoir de décimer des populations entières, il fallait toujours avoir un coup d’avance. Avec Helena, c’était une logique similaire qui se dessinait, approximativement. Karen n’avait pas l’expérience de son père, et Helena avait, certes, l’esprit d’analyse et de calcul méthodique de son père, mais aussi la mentalité de fonceuse et d’improvisation de sa mère, Selina, qui avait véritablement été la seule, toujours d’après leurs parents, à parvenir à chaque fois à désamorcer les plans de Bruce.

Elles, elles étaient différentes dans leur approche, et Helena voulait déjà foncer là-bas. Karen ne savait rien sur ces gens, si ce n’est qu’ils étaient bien armés, bien équipés, et visiblement bien entraînés. De même, elle ignorait ce que ce masque pouvait faire, et doutait que ce soit un artefact venant d’Apokolips, susceptible d’amener Darkseid et ses séides. Elle y voyait surtout un instrument capable de les ramener là-bas, ce qui l’excitait autant que l’effrayait. Elle pouvait revenir chez elle.. Mais pour y trouver quoi ? La mort, le chaos, la désolation, la dévastation ?

Helena voulait absolument y aller, mais elle était fatiguée, amenant Karen à jouer sur des œufs. Comme son père, elle refusait toujours de reconnaître ses limites, quitte à se mettre en danger, mais, cette fois, elle dut sentir quelque chose dans le regard de Karen, quelque chose qui l’amena à mettre de l’eau dans son verre, en acceptant de se reposer « pendant quelques minutes »... En sa compagnie.

« Se reposer... Ensemble ? »

La main de Karen caressa le visage d’Helena, pendant qu’un sourire amusé, et quelque peu circonspect, illuminait le visage de la Kryptonienne, comme pour illustrer le caractère comique de cette remarque. Power Girl n’avait toujours pas oublié leur intense séance de sexe, qui avait permis à Helena d’avoir une bonne idée du potentiel de perversion de la femme. Karen était terriblement perverse, et Helena faisait maintenant l’objet de sa forte perversion. Huntress savait combien Karen, dans ce domaine, avait des besoins très avancés. Son entreprise comptait par exemple beaucoup d’esclaves sexuels qu’elle venait régulièrement torturer en venant travailler, se délectant à les masturber dans leurs tenues, ou à les amener à lécher ses pieds.

Karen se trouvait maintenant devant Helena, et lui sourit, avant de se pencher vers elle, et de l’embrasser sur les lèvres.

« Pour être sûre que tu sois prête pour cette nouvelle mission, Helena... Il va falloir que je te teste. »

Elle ponctua cette phrase par un nouveau baiser, plus intense, qu’elle termina en mordillant les lèvres d’Helena, une main sur son menton, un sourire amusé se plaçant sur ses lèvres. Après ce qu’elles avaient vécu, le sexe était un excellent moyen de décompresser. Karen ne tarda pas à adopter un ton plus sensuel, mais aussi plus autoritaire, en maintenant ses doigts sur le menton d’Helena, plantant ses yeux dans les siens :

« Alors, petite catin, es-tu prête à recevoir les attentions viriles de ta Maîtresse ? »

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Le temps qu’Helena arrive, Karen était déjà affairée dans la salle de contrôle de Starr Island. Grâce à la technologie avancée qu’elle avait ramené de son monde, elle disposait d’un système d’espionnage mondial assez impressionnant. Il n’était pas aussi performant que celui du SHIELD, mais n’avait honnêtement pas à rougir de la comparaison. Par l’intermédiaire de sa firme, elle disposait de multiples satellites très perfectionnés, qui lui permettaient d’avoir, potentiellement, un œil sur le monde entier. Si Helena était la quintessence de Batman et de Catwoman, Karen, elle, se voyait plutôt comme un mélange entre Superman et Batman. Elle se rappelait même aujourd’hui du nombre de fois où Kal, son père, lui avait parlé de Bruce Wayne, lui répétant ô combien il le respectait, et qu’il était l’un des plus grands héros de ce siècle. Un homme qui rivalisait volontiers avec les Kryptoniens, et qui n’hésitait pas à affronter des menaces le dépassant totalement, se démarquant, non seulement par sa richesse, mais surtout par son caractère en acier trempé, et par sa redoutable intelligence. Karen savait que ce monde abritait aussi un Batman, qui avait l’air aussi avisé que celui qu’elle avait connu.

*Vais-je enfin finir par le contacter ?*

Cette question lui venait à l’esprit. Karen avait le sentiment d’être dépassée par les évènements. Les magiciens, ces commandos, les mafieux... Les pièces du puzzle ne cessaient de se multiplier, complexifiant l’échiquier d’Earth-2. Ce que Karen savait maintenant, et sans aucun doute possible, c’est qu’elle et Helena n’étaient pas les seules rescapées d’Earth-2, ce qui induisait de multiples questions. Pour commencer, est-ce qu’Earth-2 existait toujours ? Quand les deux jeunes femmes étaient parties, Karen savait que Batman s’était sacrifié, faisant exploser la tour de commande des légions de Parademons, mais la Terre était alors au plus mal. Elle était partie en pensant qu’il ne restait rien de son monde, mais, si d’autres individus en venaient, alors, le débat était relancé. Et, au-delà de la question de la survie de son monde, il y avait, bien sûr, celle de savoir comment ces gens avaient fait pour venir, de manière à utiliser leur méthode.

Karen savait qu’elle était une réfugiée ici, et qu’elle avait réussi à se reconstruire, mais, et même si elle était maintenant en couple avec Helena, elle se rappelait encore de ce qu’elle avait vécu. Quand elle dormait, il arrivait fréquemment que ses nuits soient écourtées par d’affreux cauchemars, des songes où elle revoyait les hordes de Parademons, où elle se voyait face à Steppenwolf. Elle revoyait les immenses explosions qui avaient ensanglanté le monde entier, relayant au second plan les attentats terroristes. Des régions entières du globe avaient été vaporisées, des villes réduites en cendres, formant des immenses langues de feu cosmiques, si grandes et si épaisses qu’elles étaient visibles depuis l’espace.

Karen écoutait les informations locales italiennes, où on indiquait qu’un glissement de terrain avait eu lieu dans le manoir des Rossi, « de riches hommes d’affaires très connus pour leurs multiples dons aux associations caritatives ». L’information était importante, car elle avait eu lieu pendant que les Rossi organisaient « un gala de charité », et qu’il y avait eu des personnalités centrales, dont plusieurs membres de la Chambre des députés.

*On s’arrange toujours avec la vérité, que ce soit dans ce monde ou dans l’autre...*

Elle se pinçait les lèvres, et entendit alors Helena arriver. Huntress semblait fatiguée, mais n’en montrait rien. Elle avait traversé la moitié du monde en une heure grâce à son avion supersonique, traversant ainsi dix mille kilomètres. Karen, assise sur son fauteuil, se retourna vers elle, délaissant son immense ordinateur, composé d’une multitude d’écrans avec un écran géant derrière montrant une carte du monde, suivant le traceur posé par Helena.

« Je comprends ça, Helena... Mais tu peux te reposer, tu sais. »

Karen disait ça en vain, car elle connaissait bien sa jeune amie, qui était une véritable tête brûlée. Aussi, après cette proposition, qui resterait assurément lettre morte, elle lui signala que le traceur s’était posé depuis maintenant plus de vingt minutes.

« Ils n’ont pas été si loin que ça, contrairement à ce que je pensais. Ils sont passés par la Méditerranée pour remonter ensuite, probablement pour éviter les radars, et ont été dans les Balkans. »

Elle zooma sur l’écran géant, appuyant sur divers boutons pour écarter tous les petits écrans, puis passa en vue satellite, permettant de voir des versants escarpés. Elle ciblait plus précisément le Grand Balkan, une chaîne de montagnes qui se trouvait en Bulgarie et en Serbie.

« Il y a un complexe agricole dans ce coin, qui doit probablement servir de couverture à nos voleurs. Mon traceur est assez faible, ce qui signifie qu’ils doivent avoir une piste souterraine. J’ignore qui sont ces types, mais ils ont des moyens. Pour cette raison, je pense que tu devrais vraiment te reposer avant d’y retourner. Ou alors, je devrais intervenir... Mais je pense qu’il serait plus intéressant d’avoir des informations sur eux, afin de savoir qui ils sont, et ce qu’ils veulent. Tu ne crois pas ? »

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Le lendemain, les quotidiens locaux parleraient d’une érosion de la falaise ayant entraîné un effondrement d’une partie du manoir Rossi. Un banal accident naturel pendant que les Rossi organisaient une soirée de charité. Il ne serait jamais fait mention d’hommes transformés en Lycans, de commandos en combinaison de combat, et encore moins d’un magicien. Le SHIELD ne serait pas devenu l’organisme tout-puissant qu’il était aujourd’hui s’il n’était pas capable de réagir rapidement aux situations de crise comme celle-ci. Tandis que les ambulances et les camions de pompiers se pressaient dans les alentours de la villa, Power Girl déposa les multiples civils à l’entrée, dans une grande cour remplie auparavant de voitures de sport, dont la plupart étaient partis. Il faisait nuit, et les gyrophares éclairaient le secteur, comme des guirlandes sinistres, avec des Range Rover aux vitres fumées témoignant de l’arrivée des hommes du SHIELD. Si un Helicarrier était là, alors il était en mode furtif, précisément pour éviter d’attirer les soupçons.

Karen et Helena choisirent rapidement de s’éloigner, Power Girl n’ayant pas spécialement envie de répondre aux interrogations des agents spéciaux, et emmena Helena sur une terrasse isolée du vaste manoir, surplombant la mer. Ce fut à ce moment qu’Helena lui expliqua avoir eu le temps de lancer un émetteur sur l’un de ces hommes, ce qui fit sourire Karen.

« Voilà une superbe nouvelle ! Je me demande bien ce que je ferais sans toi ! »

Elle souriait, ravie, et utilisa ensuite sa technologie, en sortant son téléphone-portable, modifiée par ses soins, et vit, effectivement, un signal. Elle l’enclencha, et, quelque part dans l’espace, les satellites de sa corporation se mirent en position, pistant ainsi les commandos. Ils filaient à grande vitesse, signe qu’ils avaient dû rejoindre, avec leurs wingsuit, un point d’extraction, et y embarquer très rapidement, car ils étaient déjà en train de surplomber la Méditerranée, filant vers le sud.

« Hum… Je me demande vraiment qui sont ces types. Ils n’ont pas l’uniforme classique d’HYDRA. Je pourrais leur foncer dessus, oui… Mais je préfère voir où est leur QG, et réagir en conséquence. De plus, il n’y a pas qu’eux. Ce magicien… Je l’ai entendu parler d’Atokushi. »

Atokushi avait été un Procureur de Seikusu, un informateur d’Helena, avant qu’il ne s’avère être un ennemi, un redoutable mage que les deux femmes avaient douloureusement affronté.

« Sa présence confirme notre théorie.. Atokushi n’était que l’élève d’un autre mage, visiblement originaire, lui aussi, d’Earth-2. »

Leur monde natal… Un monde où la guerre contre les séides de Darkseid avait provoqué le chaos et la folie. Existait-il simplement toujours quelque chose, là-bas ? Si un mage noir s’en était échappé, c’était une preuve… Mais que restait-il, alors ? Karen déglutissait en imaginant sa terre natale, réduite en cendres, transformée en un immense cimetière, jonché de cadavres et de roches en fusion, en train d’être absorbé dans le cœur d’Apokolips, afin d’alimenter la planète-machine de Darkseid dans ses conquêtes meurtrières et sanglantes à travers le Cosmos.

Power Girl se pinça les lèvres, en ressentant un frisson la traverser.

« On devrait commencer par retourner à notre base, ça nous laissera le temps d’envisager la suite plus calmement… »

Jadis, Karen aurait foncé dans le tas sans réfléchir. Mais elle avait eu le temps de mûrir, et de grandir. Une action irréfléchie n’apporterait rien de bon. De plus, elle ne pouvait pas non plus laisser Helena là. Karen alla donc l’amener près de l’avion furtif et supersonique qu’Huntress avait utilisé pour rejoindre l’Italie, et lui fit un baiser d’adieu.

« Je t’attends à la base, Helena… »

Elle aurait pu lui demander si elle allait bien, mais Karen savait combien Helena tenait à ne pas perdre la face en sa présence. Difficile d’être à la hauteur d’une Kryptonienne, après tout, quand on n’avait aucun super pouvoir. Pour autant, les deux filles formaient un duo très efficace.

Ce qu’elles venaient de prouver ce soir.

119
Les Kryptoniens qui avaient muté suite au contact des ondes d’une étoile jaune connaissaient deux grandes faiblesses. Outre la kryptonite, ils étaient aussi sensibles à la magie. Karen en avait fait les frais contre Atokushi, et, suite à ça, elle avait effectivement mené des recherches, en se basant sur les cristaux d’obsidienne de Terra, qui avaient la capacité d’annuler la magie environnante. En faisant des recherches, elle avait découvert que ces cristaux particuliers émettaient une sorte de vibration qui interférait avec les énergies magiques. Karen avait alors essayé de reproduire cette onde, afin de pouvoir court-circuiter les pouvoirs magiques, mais ça n’était pas comme à la télévision. Les ondes ne marchaient pas très bien, car il y avait énormément d’interférences. Même sur Terra, il existait de nombreux cas où les cristaux en obsidienne ne remplissaient pas leur office, et où certains mages arrivaient à lancer des sorts malgré la présence d’obsidienne. Le fait est que vouloir expliquer scientifiquement la magie était une tâche louable, mais vaine, car, par définition, la magie était à l’exact opposé de la science. Pour autant, chaque académie magique de Terra avait une vision scientifique et rigoureuse de la magie, en expliquant qu’il y avait des règles à respecter, ce qui était une approche académique, logique, et donc... Scientifique. Cependant, réduire la magie à cette approche logique était, justement, très réducteur, vu que la magie était liée aux sentiments, aux émotions, et conservait donc une part d’irrationnel... Et ce en sachant aussi qu’il existait de multiples approches scientifiques pour apprécier cette notion de magie, et que beaucoup se contredisaient. Karen avait donc développé une onde, qui était efficace, mais sans l’être absolument.

Sonnée plus que blessée, elle revint lentement à elle, et vit Helena se rapprocher d’elle. Huntress utilisa ensuite un carreau spécial, fourni par Karen, et permettant de diffuser l’onde censée court-circuiter la magie. Karen, de son côté, se redressa lentement, et écouta le plan de son amie et amante.

« Ça marche. »

Le carreau frappa sur le sol, déclenchant une onde à côté du magicien, et Karen bondit vers lui, s’envolant à toute allure, un souffle si rapide que le sol se déforma autour d’elle, l’air formant comme une sorte de balle autour d’elle, tandis qu’elle perçait la vitesse du son. Elle fut ainsi instantanément sur l’homme, et constata que ce dernier avait pu s’entourer d’un bouclier, qui était alimenté par un talisman à hauteur de son cou. Son poing frappa le talisman, se heurtant au bouclier, déclenchant une explosion magique. Le bouclier se brisa, le mage s’envola, et une violente onde de choc traversa le hall, défonçant le sol, frappant les multiples piliers soutenant le plafond, et défonçant les murs, le toit se fracassant davantage.

Karen fut repoussée par la déflagration, et heurta le sol, rebondissant sur plusieurs mètres, avant de se relever. Elle vit alors le masque, et envisagea de s’y rapprocher... Quand un commando brandit sur elle un fusil très spécial, un prototype balançant des ondes ultrasonores. Des ondes sonores fusèrent ainsi vers Karen, la faisant hurler de douleur. Elle se retourna, et balança ses lasers, explosant l’arme, et tourna à nouveau la tête... Pour voir que l’un des commandos avait attrapé le masque, et courait vers une brèche dans le mur, résultant de l’explosion du talisman du mage, dont le corps sans vie gisait contre le mur, de la fumée s’échappant de son corps carbonisé.

Le commando courut à toute allure, et bondit en hauteur, déployant une wingsuit, et fila en contrebas.

*Oh non, mon coco, pas question que tu t’enfuies si facilement !*

Cependant, Karen entendit alors de profonds craquements, et sentit le sol glisser sur la gauche. Déstabilisée, elle tomba, et comprit que l’explosion magique avait profondément endommagé la structure. Or, il y avait encore beaucoup de gens à sauver dans cette partie de la vaste villa, des serveuses qui n’avait rien à voir avec cette histoire... Et même les mafieux méritaient d’être sauvés. Power Girl s’élança donc à leur secours, sans aider Helena, car elle savait qu’Huntress pourrait s’en sortir toute seule.

Les commandos, eux, envisageaient de s’enfuir. Si Karen avait pu avoir le temps, elle aurait essayé d’en capturer un, mais... Le temps jouait contre elle, malheureusement, car la priorité était de sauver ces gens.

120
Trois factions se faisaient face dans le Grand Hall. Les hommes de Rossi, qui, malgré la mort de leur chef, continuaient à rester fidèles au clan... Ce qui, en soi, se comprenait aisément, car le Parrain, dans une mafia, pouvait très facilement se remplacer. Face à eux, ils affrontaient des commandos situés principalement sur les mezzanines, mais qui descendaient aussi en rappel depuis le plafond, balançant des fumigènes pour couvrir leur atterrissage, et tiraient sur tout ce qui bougeait. Et, alors que ces deux camps s’affrontaient, le magicien et ses monstrueux monstres se trouvaient au milieu. Un bouclier magique entourait le mage, et ses monstres foncèrent dans toutes les directions, tandis que le Masque flottait dans les airs. Le mage leva la main, appelant l’artefact, qui se rapprocha lentement de lui, tandis que, entre ses lèvres, il continuait à prononcer une étrange mélopée.

La panique se déversa dans le manoir, et Helena, profitant du chaos, retourna dans le hall, et attaqua le mage. Hélas, ses fléchettes explosives se heurtèrent à son bouclier, et l’homme tourna sa tête vers elle.

« Toi... Mon Maître veut te voir morte, toi et la Kryptonienne. »

On put presque discerner un soupçon d’excitation dans la voix froide et sournoise du mage, dont le visage était caché par sa longue capuche. Ses yeux se mirent à luire dangereusement, et il tendit la main, envoyant une puissante onde de choc qui explosa les carreaux du carrelage situés devant lui. De quoi perturber Helena pendant que les monstres-loups convergeaient vers sa position.

« N’y voyez rien de personnel, mais vous avez tué Atokushi, qui était le plus jeune élève du Maître. C’est une humiliation que nous ne supportons pas. »

Mais, tandis qu’il affrontait Huntress, le Masque était en train de s’éloigner, ce qui l’amena à se retourner encore. Ses monstres attaquaient Huntress, et lui en profita pour tendre encore la main, usant de sa magie pour rappeler à lui l’artefact.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! s’exclamait, pendant ce temps, l’un des mafieux.
 -  Ces enfoirés sont nombreux ! »

Dissimulés autour de l’estrade, ils s’étaient abrités derrière des piliers, faisant feu sur les ennemis. Leurs balles rebondissaient contre le bouclier du mage, et l’un d’eux se reçut une balle en pleine tête, envoyé par l’un des commandos, ce qui provoqua une belle traînée de sang sur le mur. Puis l’un des monstres bondit alors vers eux, attrapant un mafiosià la tête, et serra ses énormes griffes en le soulevant, avant de le balancer à travers une fenêtre, l’homme étant déjà mort depuis longtemps avant que son corps ne se fracasse sur les récifs. Plusieurs balles atteignirent l’homme-loup, qui hurla rageusement, tout en prenant progressivement la forme poilue et redoutable d’un Lycan. Un Lycan aux particularités spéciales, puisque sa bouche se mit soudain à rougir, et une langue de feu en jaillit, enflammant deux gangsters, qui poussèrent des hurlements déchirants.

Sur les mezzanines, où les mystérieux commandos continuaient à canarder la foule, d’autres Lycans débarquèrent, grimpant avec leurs griffes les piliers qui entouraient le Grand Hall.

« Concentrez le tir sur les créatures ! »

L’un d’eux s’élança rapidement vers eux, et un commando le cibla avec un lance-grenades, et balança un projectile qui explosa violemment contre le Lycan, le tuant sur le coup. D’autres s’avérèrent moins chanceux, et un commando, qui était en train de tirer depuis le rebord de la mezzanine, vit bien trop tard une main jaillir dans son champ de vision, le saisissant à la gorge, avant de l’envoyer se fracasser contre le mur, pour le balancer ensuite sur le sol. S’appuyant sur la balustrade, le monstre bondit ensuite en avant, et les chevrotines d’un fusil à pompe lui arrachèrent la moitié de la tête, le basculant en arrière.

Le commando équipé d’un lance-grenades visa ensuite Huntress, au milieu des monstres, et appuya sur la gâchette. Le projectile fusa dans un sifflement, et amorça sa course droit vers la jeune femme...

*BOOOOM !!*

Il y eut une violente explosion, qui éblouit brièvement le commando, mais, quand cette dernière partit, Huntress était toujours là... Mais, entre elle et le tueur, il y avait une main. Une main gantée, qui appartenait à un corps qui flottait dans les airs, et qui fronçait les sourcils d’un air assassin.

Power Girl venait d’arriver, ayant traversé la moitié de la planète en quelques secondes pour rejoindre le manoir, entrant par l’une des grandes fenêtres du grand hall. Le temps que le commando réalise ça, Karen fut déjà sur lui, attrapa le lance-grenades, et le tordit sur place. Se sentant pousser des ailes, et probablement excité par l’adrénaline, le tueur sortit de sa ceinture un couteau de combat, et tenta de le planter dans le cou de la femme... Pour voir ce dernier se plier sur place.

« Sérieusement... ? C’est quoi, ces stagiaires ? »

Karen lui fit une pichenette avec le doigt, et le corps de l’homme se souleva, et heurta violemment le mur en face, creusant des fissures dedans, avant de s’écrouler lamentablement sur le sol. Karen se retourna alors, et fila vers les Lycans, en frappant un avec le pied, l’envoyant dégommer un pilier, son corps passant ensuite à travers le mur pour sortir du manoir.

« Tu as un talent inné pour te mettre dans le pétrin, Helena... Il ne faudrait pas que ça en devienne une habitude ! »

Elle tira avec ses yeux-lasers sur un Lycan se ruant vers elle, et le repoussa sur une dizaine de mètres. Cependant, le magicien tendit un doigt vers Karen, et un éclair intense, éblouissant, en jaillit, frappant la femme au poitrine.

« HAAAA !! »

La douleur explosa dans le corps de Karen, qui s’envola à son tour, et traversa tout le Grand Hall, défonçant violemment un mur, ce qui l’amena dans une antichambre d’accueil, où elle roula sur le sol sur de nombreux mètres, de la fumée s’échappant de son corps...

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