Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Lucas

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Lucas

Pages: 1 ... 6 7 [8] 9 10 11
106
Lucas lui était toujours sur le lit, impuissant et sans emprise sur la situation. Apparemment sa maîtresse n'avait pas l'intention de se laisser faire et décida d'attaquer à l'aide d'une arme réputée dans les disputes familiales et les bagarres de tavernes: une chaise.
Même Lucas avait fini par comprendre que c'était le médecin qui était derrière tout ça, ils s'étaient fait avoir si facilement... Mais étaient ils vraiment condamnés à obéir au mage sous peine d'une mort lente, douloureuse et inévitable? Était-ce du bluff pour éviter d'être réduit en charpie par la dangereuse succube armée jusqu'aux dents? Les doutes s’estompèrent quand Maelie tomba misérablement au sol et se tordit de douleur en hurlant.

-Allez debout ! Et sache que t'échapper ne te sauvera pas !

-nooon..."

Une voix faiblarde se fit entendre, c'était Lucas qui se traînait sur le lit en direction de l'escroc. Le blondinet tremblait à cause de l'effort qu'il faisait, il avait bien sûr tenté de se laisser envahir par la force du loup mais il n'y arrivait pas, il était trop faible. Même ramper sur le lit relevait de l'exploit tellement il était fatigué. Il aurait voulu bondir sur son ennemi et le déchiqueter membre par membre, muscle par muscle avant de lui broyer la gorge le laissant ainsi s’étouffer dans son propre sang...Mais il était encore capable de reconnaître quand une situation était désespérée. Prêt à tout pour sauver sa maîtresse, il demanda avec une larme à l’œil en la voyant sa souffrir:

-j...je vous en prie laissez là...faites de moi ce que...ce que vous voulez. Je... vous obéirais... mais ne lui faites pas de mal, laissez la partir...pitié."

107
Dictature d'Ashnard / Re : Un toutou bien obéissant [PV Melinda warren]
« le: vendredi 21 mars 2014, 13:10:02 »
''tu peux refuser''... Ces trois mots résonnèrent dans sa tête, c'est la première fois que Lucas entendait ça, jamais dans sa vie on ne lui avait permis de refuser quoi que ce soit. Il devait respecter aveuglement les ordres qu'il recevait sous peine d'être battu, c'est ce traitement dur et répété durant des années de servitude qui l'a rendu si docile. Mais le pouvait-il ? Serait-il capable de dire ''non'' à un non esclave ? Seule l’expérience lui donnerait une réponse concrète. Il fut tiré de ses pensées par la suite du discours de la jolie Cassandre, apparemment son travail ne serait pas que sexuel, il aura aussi à faire du ménage et du rangement. Ce n'était pas pour lui déplaire, il aimait bien servir dans une demeure propre, de plus, il savait qu'en général cela était un facteur de satisfaction pour ses maîtres.

La clientèle était, d'après la lapine, une clientèle chic, humanoïde(pour la plupart) et plutôt sage. Bien, peut être que Lucas n'aurait pas à faire à des client violents ou avec des fantasmes douloureux et/ou malsains. Il avait quand même connu des envies particulièrement sordides dans sa vie, parfois il était torturé juste parce que ses maîtres en tiraient du plaisir. Le souvenir de ces séances de soumission lui arrachèrent un frisson d'angoisse, il ne voulait pas revivre ça. Mais il croisa le regard de Cassandra, instantanément il fut détendu sans savoir pourquoi. Avait-il confiance en elle ? Oui indéniablement mais il y avait autre chose, il commençait à s'y attacher à cette lapine bien qu'il ne la connaisse que depuis peu.

Au vu de ses observations, il allait sûrement être bien ici, le discours de Cassandra avait fini de l'en persuader. Il se leva, l'air enjoué :

- Oui, tout ça je peux le faire ! Je peux même cuisiner s'il y a besoin!Je serais un bon esclave vous verrez ! La maîtresse sera contente !''

En effet il y a deux sortes de maîtres, les gentils et les autres. Les premiers sont ceux qui pouvaient voir en Lucas un esclave dévoué jusqu'à la mort, heureux de servir, appliqué à l'ouvrage et zélé. Les autres n'avaient qu'un esclave replié sur lui même qui obéissait sans enthousiasme, l'air constamment triste. Le blondinet vivait depuis toujours comme serviteur et ne se voyait à aucun moment vivre autrement, cependant il préférait bien sûr les maîtres comme Mélinda qui les traitaient bien en échange d'un service exemplaire. Peut être que Lucas venait de trouver la maîtresse qui correspondait le mieux à sa façon d'être, à sa façon de servir.
Les sœurs Lane (et surtout Cassandra) ont su mettre Lucas à l'aise, à le rassurer sur le lieu dans lequel il allait servir. Il ne s'attendait pas à trouver tel endroit dans un empire peint comme horrible, tyrannique et sombre tel que celui là.

Lucas regarda Cassandra dans les yeux avant de baisser les siens, il demanda d'une voix gênée, les joues rouge :
-Est ce que je...enfin...je peux vous tutoyer Cassandra ?

108
Après réflexion, il est vrai que sa gène était un peu disproportionnée, il était un esclave sexuel depuis son enfance et était gêné d'avoir demandé à une fille travaillant dans un Harem si elle était encore vierge. Question stupide en y repensant, évidement qu'elle ne l'était pas. Cassandra avait une bonne image de son métier, elle en semblait satisfaite, c'était plutôt bon signe. Lucas était esclave sexuel et se contentait d'obéir aux ordres quels qu'ils soient. Peut être qu'il aurait à satisfaire sa maîtresse puisqu'elle semblait goûter elle même aux filles qu'elle propose à ses client. Au moins ici il ne serait pas dépaysé, il serait peut être un peu mieux traité que d'habitude si cela continuait à se passer ainsi. Le blondinet ne pu s’empêcher de regarder la position sensuel dans laquelle se trouvait Cassandra, il l'observa des pieds à la...des pieds aux oreilles.

Une douce odeur vint chatouiller ses narines, une odeur délicieuse de viande ! Il se retourna et vit l’assiette qu'on lui offrait. Il eu des étoiles dans les yeux et resta bien 10 secondes à contempler le plat qui était posé face à lui. Au top départ donné par son interlocutrice, il attaqua le repas, cependant quelque chose clochait avec son utilisation des couverts. Il ne s'en servait jamais et cela se sentait, ses coups de couteau étaient soit trop fort soit pas assez, il avait du mal à piquer avec la fourchette. Parfois la viande retombait dans l’assiette, parfois à coté...C'était assez comique à voir. Il se régalait, il ne se rappelait pas avoir déjà mangé quelque chose d'aussi bon, c'était tellement meilleur que la viande crue. Il avait déjà cuisiné ce genre de plat mais jamais on ne l'autorisait à y goûter, pour savoir s'il réussissait sa cuisine il se servait de son odorat.

-C'est délicieux !

Il englouti toute l’assiette, il ne restait plus une miette, rien du tout, même pas de la sauce. Il se lécha les babines pour ne rien laisser. L’assiette était très bien remplie, il pouvait être surprenant qu'un garçon aussi maigre et frêle puisse avaler tant de nourriture aussi facilement. Sa bouche était décorée d'un sourire de satisfaction. Il aurait encore pu manger mais ce repas lui suffisait, il ne fallait pas abuser. Il regarda Cassandra, d'un œil confiant, il estima que c'était à son tour de parler de lui :

-Moi ma virginité c'est aussi un de mes maîtres, mon tout premier, qui me l'a prise, j'avais 5 ans. Depuis, la plus grande partie de mon travail en tant qu'esclave est de satisfaire mes maîtres quelque soit l'ordre qu'ils me donnent et quelque soit leur fantasme. Parfois certains d'entre eux me louaient à des groupes de personnes qui voulaient un esclave avec lequel coucher pendant une soirée. Parfois certains autres se servaient de moi pour des expériences...Bref ils disposaient de moi comme ils le voulaient, j'étais leur objet après tout c'est normal.

Il reprit sa respiration en repensant à ses années de servitudes, avec certains maîtres il était plutôt bien, avec certains autres c'était un cauchemars...Puis il reprit en souriant :

-Mais je sais aussi faire d'autres choses que le sexe. Je peux cuisiner, entretenir une demeure, je peux protéger la maîtresse et me battre pour elle !''

Il n'était pas très crédible en disant cela, on aurait pu croire qu'un coup de vent était capable de l'emporter au loin...Était-ce une blague? Lui savait qu'il le pouvait puisqu'il l'avait déjà fait à de nombreuses reprises...Il leva les bras vers le plafond, tendit les jambes et s'étira. Il était cependant intrigué par le lieu dans lequel il se trouvait, il demanda donc d'un regard curieux :

-Mais...c'est quoi un kontra ? Comment sont les clients ici ? Est-ce qu'on doit faire tout ce qu'ils exiges de nous ?''

109
Lors de l’auscultation de son intimité, Lucas préféra détourner le regard vers le sol. Il sentait les doigts du médecin en lui, ce n’était pas très agréable. Cette observation lui sembla durer des heures alors qu’elle ne dura que quelques secondes. Il se demandait s’il était vraiment judicieux d’utiliser le bâton magique, si ça se trouve cela pouvait lui donner une maladie (encore une) ou alors lui faire mal en cas de décharge arcanique. Mais il cessa bien vite d’y penser, durant les quelques secondes qui s’écoulèrent, il sentait ses forces l’abandonner, ses yeux était lourd, ses muscles étaient tous relâchés à cause de la fatigue. Ses mains qui serraient nerveusement le lit durant l’auscultation relâchèrent leur pression pour s’affaler misérablement sur le matelas. Sa respiration devint lente, il était épuisé sans rien faire.

En entendant le verdict de l’escroc, il se redressa difficilement. Son regard fatigué traduisait la confusion dans laquelle se trouvait son esprit. Avait-il bien entendu ? Avait-il bien comprit ? Non ça ne pouvait pas être ça, sa fatigue devait le faire mal réfléchir. Cependant le médecin confirma ses pensées, le blondinet devra se masturber ? Jusqu’à jouir ?  Lucas regarda Maelie d’un regard perdu, il ne savait que faire, Il ne savait pas quoi en penser. Puis après mûre réflexion il estima qu’après tout c’était lui le médecin… Il se laissa retomber sur le lit, déplaça sa main à son entrejambe et commença à se caresser. Mais pas besoin d’être médecin pour se rendre compte qu’il n’était pas en état pour ça.

-Je.. ne peux pas, je suis trop fatigué pour me masturber. Je n’ai plus de forces monseigneur…Il n'y a vraiment pas d'autre moyens? demanda t-il d'une voix faible.

110
Alors qu'il revenait pour ausculter le jeune homme, un bruit se fit entendre à la porte. Quelqu'un frappait, un patient peut être ? Lucas n'y prêta pas attention, il regardait la tache qui se rependait sur tout son ongle et commençait à se développer sur la peau du doigt... Son anxiété n'en fut que plus grande, pourtant il ne se sentait pas faible, pas fiévreux ou autre, absolument rien d'anormal. Rien à part cette tache noire bien sûr. Le fait que Maelie reste avec lui fut à double tranchant, d'un coté ça le rassurait et le rendait heureux qu'elle ai choisit d'être présente à ses cotés. Mais de l'autre ça lui donnait une autre source d'inquiétude, il ne voulait pas qu'elle soit infectée elle aussi. Mais après tout c'est elle la maîtresse et donc c'est elle qui décide.

Au retour du médecin le jeune homme se remit en position pour permettre à l'individu de l'ausculter correctement, autant lui faciliter la tâche au maximum.  Lucas eu de grands yeux en voyant la lampe de poche, il n'en avait jamais vu et n'avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait être. Un bâton magique qui projette de la lumière ?
Il écoutait attentivement le discours de médecin, le laissant l'examiner sous toutes les coutures qui lui semblaient nécessaires. Cependant à l'évocation de l'examen de son intimité, il baissa le regard, honteux et écarta doucement les jambes pour permettre au charlatant d'avoir un accès facile à son pubis.

111
Dictature d'Ashnard / Re : Un toutou bien obéissant [PV Melinda warren]
« le: mercredi 19 mars 2014, 13:16:22 »
Une chose était sûre, le harem de Mélinda était très bien entretenu. Lors de leur voyage jusqu'au réfectoire, Lucas pu voir que les couloirs étaient propres, certains avaient des tapis et des œuvres d'art. Sa nouvelle mairesse devait être très riche et très importante pour se permettre une telle possession. L’œil attentif du blondinet observait le chemin, il observait les portes et les personnes. Plusieurs femmes croisèrent le trio, elles étaient  étonnées en voyant la particularité intime de Lucas. Ce dernier n'avait pas du tout froid malgré le fait qu'il soit dans le plus simple appareil, il en déduisit donc que toute la demeure était très bien chauffée, impressionnant.

Finalement, ils arrivèrent dans ce qui était le réfectoire, un endroit assez spacieux avec de longues tables, des chaises et des bancs. Lucas s'assit, tête baissée par la timidité mais le cœur ravi à l'idée qu'on allait lui donner un repas. Ça lui ferait un bien fou après tant de privations, de pain dur et d'eau plus ou moins potable. Puis il sentit la main de Sarah lui parcourir les cheveux, il se laissa faire, il aimait bien ça. Pour lui c'était comme un massage du cuir chevelu, il offrit donc sa tête à la jeune femme en la penchant un peu plus vers elle comme un chat qui offre son cou aux caresses de son maître. 

Apparemment ici, il allait être considéré comme une fille, qu'importe il s'en fichait. Pour lui, qu'on le considère mâle ou femelle n'avait pas la moindre importance, son identité sexuelle dépendait des envies de ses maîtres après tout , lui ne faisait que s'y adapter. Tout en profitant de la main de Sarah il répondit :

-Non, ça ne me dérange pas, faites comme vous voulez... ''  dit il avant de bouger lui même la tête pour orienter ici ou là la main de le bunny girl. Il se sentait en confiance et donc, sans même s'en apercevoir, prenait les devant avec sa tête. C'est assez rare pour le souligner. 

Au retour de la seconde jumelle (et surtout à l'annonce de son repas) un énorme sourire se forma sur ses lèvres. Il allait avoir de la viande, de la viande cuite en plus ! Il en salivait déjà, le peu de viande qu'on lui donnait avant était crue, ou alors c'était de la chair humaine qu'il mangeait plus par besoin que par plaisir. Sarah était sortie pour chercher des vêtements à Lucas, il n'allait quand même pas rester nu tout le reste de la journée même si ça ne le dérangeait pas vraiment.

Cassandra vint derrière Lucas et lui fit un agréable massage, le petit ferma les yeux tellement il aimait ça...Elle était douée, aucun doute là dessus. Puis elle se mit à poser des questions à son patient concernant ses penchants sexuels et sa virginité...Il sentit son cœur battre un peu plus vite en sentant le souffle de Cassandra sur sa peau:

-Les femmes ? Et bien...je...oui...oui. J'aime les femmes...mais j'aime les hommes aussi...et je...''
Sa main droite alla se poser sur son bras gauche pour se le caresser, il ne savait pas pourquoi il le faisait, ça lui arrivait de temps en temps quand il se sentait gêné.

-...je ne suis plus vierge depuis très longtemps. Et vous ?' En terminant sa phrase il mit ses mains devant sa bouche, craignant d'avoir dit une bêtise.

-Désolé je n'aurais pas dû...je ne voulais pas...''  dit il en bégayant rouge comme une tomate.

112
Dans quelle galère s'était mit Lucas? Il avait apparemment attrapé une maladie grave, difficile à soigner. Le discours du médecin n'était pas rassurant, on ne connaissait pas le moyen de propagation et les quelques traitements existants étaient à la fois très cher et difficilement efficace...La première maladie qu'il attrapait était un virus mortel et dangereuse même pour lui, cette maladie devait être totalement nouvelle dans la région et très virulente. Mais peut être que le médecin pourrait l'aider, peut être qu'il allait guérir et pouvoir vivre une vie paisible aux cotés de sa maîtresse.

Le trio arriva finalement dans un bâtiment à l’extérieur miteux mais à l’intérieur très bien entretenue. Lucas n'aurait sûrement pas fait mieux, le médecin devait être un praticien compétent pour ainsi entretenir son cabinet. Lucas s'installa sur une chaise, ses pieds pendaient et bougeaient nerveusement. Mais cet endroit le mettait mal à l'aise, c'était très propre, trop propre, dans sa tête Lucas se disait que quelque chose n'allait pas....mais revoir la tache sur son pouce lui fit abandonner ses pensées.

-Je vais devoir vous inspecter plus attentivement. Déshabillez-vous complètement et allongez-vous sur le lit que vous voyez ici. J'ai aussi besoin de savoir si vous êtes vraiment un humain ou alors une autre créature cachant ses attributs par magie ou quelque chose dans le genre. Je vais me préparer, je reviens.

Lucas pâlit en entendant ça, il se figea quelques instants comme paralysé. Devait-il le dire? Devait-il mentir? S'il avouait, le médecin pourrait très bien appeler la garde et il mourrait de maladie alors que sa maîtresse serait surement en prison, seule.  Ses mains aggripaient fermement le siege et il serra instinctivement sa prise, il doutait, son esprit était entrain de surchauffer...Pendant la légère absence du médecin Lucas chuchota à sa maîtresse:

-Partez d'ici maîtresse, je n'ai pas d'argent, j'ai rien à lui donner contre des médicaments. Quittez la ville seule, vous serez plus en sécurité sans moi de toute façon..." Des larmes coulaient sur ses joues, un début de sanglot qu'il tentait de retenir. Elle devait partir, c'était la meilleur chose pour elle, le petit lui se voyait de toute façon condamné à mourir soit par la maladie soit par la garde et il ne voulait pas qu'elle subisse le même sort.

Le charlatant était de retour, le loup garou se leva, enleva ses vêtements et alla s’allonger sur le lit. Son corps frêle et imberbe, son intimité...tout était visible. Mais il ne savait toujours pas quoi dire concernant son aspect bestiale. Allongé il regarda Maelie, pensant que c'était peut être la dernière fois qu'il la verrait. Que la vie était injuste, pile au moment où il avait trouvé quelqu'un de bon, de gentil à servir, le voilà presque condamné...Puis il détourna son regard vers le médecin:

-Je...je suis un...un polymorphe*snif* mais je suis en grande partie humain quand même.. " avoua t-il. Techniquement ce n'était pas un mensonge...

113
Les deux jeunes femmes qui ont fait irruption dans la salle de bain avaient l'air de bonne humeur. Leurs habits n'étaient pas inconnus au jeune loup garou, il avait dû se déguiser à de nombreuses reprises dans sa vie afin de satisfaire les fantasmes divers et variés de ses propriétaires ou de leurs clients. Le déguisement de lapin était venu une fois ou deux mais pas plus. Elles étaient apparemment jumelles au vue de leur physique similaire. Les différencier ne devait pas être tâche aisée, heureusement Lucas avait une bonne mémoire et un odorat très développé.

Sans que Lucas ne puisse répondre ou réagir la première demoiselle déposa un baiser sur ses lèvres. Étonné il ne réagit pas, se demandant ce qui se passait. Sarah lui massa les épaules, tandis que sa sœur jumelle vint à son tour l'embrasser, celui là il le fit durer un peu plus,  instinctivement.  Il embrassait vraiment bien même s'il n'en donnait pas l'air au premier abord. Il avait eu de l'entrainement durant ses années de servitude sexuelle .C'était agréable, le massage était bon et la bonne humeur des deux filles réjouissait Lucas. Elles le rassurait un peu, après tout, elles avaient l'air gentille et pleine de joie de vivre. Le genre de personne que Lucas aimait particulièrement fréquenter.

"Mon mignon, entendre ce compliment fit baisser la tête de Lucas, il n'était pas honteux ou soumis à ce moment là, mais flatté et timide. Pour la premières fois depuis plusieurs semaines, il souriait. Ses joues rosirent un peu. La gène était assez rare pour lui, en fait concernant les choses malsaines il était assez habitué et donc peu gêné. C'était quand une bonne chose ( un compliment par exemple) venait à lui qu'il avait du mal à appréhender la situation.
Il répondit au deux sœurs en les regardant, un sourire au coin de la bouche:
-M...merci mesdames...vo...votre costume de lapin vous va à ravir. Et pour répondre à votre question, oui j'ai faim.

Oui le petit avait envie de manger, il n'avait pas eu un vrai repas depuis longtemps. Son voyage continental avait été parsemé de repas vite fait composés de restes de pains dur et d'eau.
Il ne se cachait pas le moins du monde, bien au contraire, les compliments des lapines l'incitait à s'exhiber un peu plus(bien qu'il pouvait difficilement faire plus). Son corps frêle semblait pouvoir cassé à tout moment. Sa maigreur était triste, il n'avait pas non plus les os apparent mais tout de même il était trop fin et trop petit pour son âge. Il était totalement imberbe, sa peau était bien blanche et sa chevelure fendue en deux par sa classique mèche rose.

114
Dictature d'Ashnard / Re : Un toutou bien obéissant [PV Melinda warren]
« le: dimanche 16 mars 2014, 18:58:31 »
Lucas suivait  Melinda sans rien dire, il regardait autour de lui. Cette ville était si différente que Nexus, elle était bien plus propre, plus réglée, plus surveillée mais d'un autre coté, plus sombre et plus imposante. Des gardes à tous les coins de rues, des slogans mettant en avant la supériorité de l'empire s'entendaient régulièrement, un épais mur qui ne laisse surement aucune invasion passer facilement... Il devra s'habituer à ça, peut être que la sécurité apportée par les garde rendait les rues plus sûres qu'à Nexus?  Peut être qu'on ne lui demanderait plus de tuer ou de se débarrasser de réseaux de contrebandiers, de criminels dans un joyeux bain de sang? Il n'y croyait pas pais ça ne coûtait rien d'espérer.

Leur marche s'acheva une fois arrivé à la demeure de Melinda, un Harem apparemment, très bien protégé et bien gardé. La barrière en métal était solide et les gardes qui la protégeait n'était pas des gringalets bien au contraire...Un harem? Au moins maintenant, Lucas avait une petite idée de ce qu'on allait lui demander. L’intérieur était vraiment très beau, autant le jardin que le bâtiment, impressionnant, cet endroit était parmi les plus beaux et les mieux entretenus que l'adolescent avait vu.

-Toi, Lucas, tu vas aller aux cuisines manger un coup. Mes servantes te trouveront des vêtements corrects, tu en profiteras pour prendre un bon bain, et pour leur parler de ton passé. Je reviendrais ensuite te voir. »

-D'accord, à vos ordres maîtresse..." Puis il fut conduit par une femme jusqu'à une salle de bain. Les couloirs étaient faits de tel sorte qu'on ne s'y perde pas facilement apparemment. Lucas observait, apprenait et mémorisait les portes, les couloirs...Un réflexe qu'il a acquis avec les années, s'il doit entretenir le lieu autant le connaître.

-Prends un bain. Les sœurs Lane viendront s’occuper de toi quand tu seras propre.

Il ne se fit pas prier, il enleva son tissu dégouttant derrière un paravent le donna à la jeune fille et, une fois seule pénétra dans l'eau chaude. C'était...bon! Un léger soupir de satisfaction s'échappa de sa bouche quand il sentit tout son corps se réchauffer dans le doux liquide parfumé pour l'occasion. Des sels de bain sans doute. L'eau changea de couleur au contact des pieds sales de Lucas, en même temps, se balader pieds nu n'aide pas à garder des pieds propre. Il s'activa et se lava énergiquement des pieds à la tête pour finir tout propre. Il sorti de la baignoire, ses cheveux collés les uns aux autres à cause de l'eau. Il se sécha le corps avec une serviette, elle était drôlement douce...Tout ça était une première pour lui, prendre un bain comme ça, avec du savons, de l'eau chaude, il ne l'avait jamais fait (jamais sans qu'il n'y est de plaisir à donner dans le dit bain). Il était à présent sec, nu comme un ver et surtout impeccable. Il sentait bon, c'était agréable. Il rigola en se voyant aussi propre grâce à son reflet dans un miroirs, il en était content de sa propreté. L'eau était devenue un peu marron, il ne s'était pas lavé depuis plusieurs semaines d'un coté. Apparemment il devait attendre la venue des sœurs Lane, peut être qu'elles lui donneront des vêtements.

Tout à coup, la porte de la salle de bain s'ouvrit. Il se tourna vers cette dernière, sans se cacher le corps ce qui ne le gênait pas plus que ça. Tant qu'il n'était pas nu sur la place publique (ce qui arrivait) c'était plutôt supportable. Ses années de servitudes lui on fait oublier la notion d'intimité et de pudeur.

115
L'homme avait l'air gentil, il n'avait pas appelé la garde quand Maelie lui avait dit qu'ils souhaitent partir de la ville sans se faire voir. N'importe qui aurait pensé que ça sentait l'arnaque à plein nez, n'importe qui aurait pensé avoir à faire à des criminels, des bandits recherchés. Mais apparemment pas lui, il accepta de les aider à la condition qu'ils ne soient pas malades, infectés par un virus ou une bactérie qui sévirait dans les bas fonds de Nexus. Rien d’étonnant, l'insalubrité de cette zone de la ville n'était plus à prouver, on pouvait y attraper toute sorte de saloperies toutes plus gênantes les unes que les autres.

Lucas était confiant, il n'est jamais tombé malade de toute sa vie et il savait que les maladies humaines ne pouvaient pas l'infecter. C'est ce qu'il a apprit dans sa jeunesse quand son premier maître lui a enseigné à tuer, à traquer, à combattre et à se maîtriser. Il n'avais bien sûr pas fait ça par pure gentillesse, il s'était ensuite servi de sa machine à tuer pour se débarrasser de nombreux concurrents sur le marché des armes. Mais au moins Lucas connaissait ses capacités et son sang. C'était pour Maelie qu'il se faisait du soucis, elle état humaine (à première vue) et il ne voulait pas qu'elle tombe malade. Il fut rassuré en entendant le médecin confirmer que sa  maîtresse était en pleine forme et se laissa ausculter. Quand le verdict tomba, il n'y cru pas tout de suite. Il regardait d'abord l'inconnu avec un œil méfiant, puis il regarda son pouce, cette vision le fit pâlir.

-Ce... ce n'est pas possible...je ne peux pas..." dit il d'une voix tremblante.

Le petit tombait de haut, il se croyait totalement immunisé, jamais durant sa vie une maladie ne l'avait infectée, jamais, pas même un rhume avec toutes les nuits qu'il a passé dans le froid de l'hiver! Il ne savait pas quoi dire, il ne comprenait pas. Il s'était nettoyé les mains le matin même dans l'eau du bac et elle n'était pas là cette tâche.

Vous avez la Maladie. Suivez-moi, nous allons à mon cabinet.Auriez-vous mangé quelque chose d'insalubre ces derniers temps ? Quel a été votre dernier repas, et quand étai-ce ?

-C'était ce...ce matin, du pain frais et du lait."

Il regarda la main de Maelie, après tout elle en avait mangé aussi, mais elle n'était pas marquée elle...Était-ce les ennemis de la veille? Non, il a déjà mangé de la chair humaine à de nombreuse reprises et, à défaut d'être délicieux, ce n'était pas toxique. Il avait déjà mangé des malades, des blessés des gens en pleine forme, jamais ça ne lui était arrivé.
Il suivait le médecin d'un pas pressé, pressé de savoir de quoi il en retournait. Mais il restait éloigné de Maelie, d’ailleurs cet éloignement contrastait avec la proximité qu'il avait avec elle depuis la nuit qu'ils avaient passé. Il ne voulait pas la contaminer et resta donc loin...tête baissée à nouveau, comme honteux.

-Mais quelle est cette maladie Monseigneur? Comment l'attrape t-on et que fait elle?"

116
Lucas se faisait vraiment tout petit, il ne disait rien, pas une remarque, pas un commentaire rien du tout. Il se contentait de suivre en regardant nerveusement autour de lui, la partie de la ville dans laquelle ils s’enfonçaient était de loin la plus mal famée de tout Nexus. Lucas y avait déjà été envoyé pour s'occuper du cas de certaines bandes criminelle dont voulaient se débarrasser ses anciens maîtres. En loup garou il était quand même plus rassuré que maintenant...Ils suivirent le vieux jusqu'à rencontrer un autre homme. Cela dégénérait sans qu'il ne puisse comprendre pourquoi, tout ce qu'il fit, c'est se cacher derrière les jambes de Maelie...L'un des deux hommes fut facilement assommé avec sa propre lame,  ironique, le destin a parfois le sens de l'humour quand on y réfléchit.

Dans sa tête Lucas se demandait ce qu'était un pédophile. Le sourire de l'inconnu le rassura un peu, diminuant un peu son inquiétude. Peut être qu'il pourrait l'aider à partir avec Maelie, partir loin d'ici! Ils pourraient voyager, travailler, et visiter l'autre monde qui intriguait beaucoup le blondinet. Il observa l'inconnu, à première vue il n'était pas hostile, c'était déjà ça...Lucas estima que pour passer inaperçu il devait quand même parler un minimum, ainsi il répondit à la question:

-Nous nous sommes perdu Monseigneur. Il nous guidait à travers les rues du quartier jusqu'à ce que vous vous rencontriez." dit il en désignant du doigt l'homme au sol.
Puis il regarda d'un oeil reconnaissant celui à qui il parlait:
-Merci beaucoup pour votre aide."

117
Dictature d'Ashnard / Re : Un toutou bien obéissant [PV Melinda warren]
« le: samedi 15 mars 2014, 19:17:52 »
-Et toi ? Tu es muet, tu as perdu ta langue ?! Comment est-ce que tu t’appelles ? Comment est-ce que tu t’es retrouvée là ? Tu sais où tu es, au moins ?!

-Je...je m'appels Lucas, maîtresse. J'ai été gagné aux cartes lors d'une orgie aux alentours de Nexus. Le marchands m'a fais voyager avec sa marchandise jusqu'à Ashnard.

Il parlait timidement, n'osant pas regarder Melinda dans les yeux. Que pouvait il dire de plus? Il ne savait absolument rien de cet endroit, il connaissait à peine Nexus alors qu'il y avait passé la majorité de sa vie et là on l'achetait dans une ville inconnue. Tout ce qu'il avait apprit sur l'empire venait des récits de ses maîtres successifs, des histoires sordides peignant un empire sombre et sinistre..Pour l'instant elles étaient plutôt vraies. L'adolescent était là, devant sa maîtresse, immobile, impressionné.

Il faut avouer que la demoiselle était assez autoritaire et violente pour l'instant (dans ses mots en tout cas). Et il y avait toujours son instinct de bête qui lui disait de se méfier, qu'elle avait quelque chose de bizarre. Sans parler de l'esclave qui voulait se débarrasser de lui, à tout les coups il aura des problèmes à cause de cette brute. Le petit était habillé comme le plus méprisable des esclaves, un simple bout de tissus qui allait jusqu'aux genoux avec un trou pour faire passer la tête. Pas de chaussures ou de choses semblable pour se protéger les pieds. Il gardait la tête inclinée pour maquer sa soumission, il ne voulait surtout pas offenser Mélinda après à peine deux minutes.

118
Dictature d'Ashnard / Re : Un toutou bien obéissant [PV Melinda warren]
« le: vendredi 14 mars 2014, 09:14:44 »
L'adolescent lui, restait dans son coin, jusqu'à ce qu'on lui dise de se lever et d'aller vers sa nouvelle maîtresse. Et comme à son habitude il avança sans faire d'histoire jusqu'à arriver aux pieds de la vampire. Un frisson le parcouru de part en part, quelque chose n'allait pas avec elle, son instinct le lui criait. Pourtant elle n'avait pas l’apparence d'un être dangereux. Puis il se rappela que lui non plus en fait...ça lui fit relativiser l'importance de l’apparence apparemment inoffensive de celle qui se tenait face à lui. Il la regardait de haut en bas, elle était bien plus jolie que la plupart des maîtres qu'il a eu à servir. Au moins il évite le vieux bourgeois bedonnant cette fois ci, ce n'était pas plus mal.

Son regard se porta ensuite sur les gladiateurs qu'elle avait achetés, un tout en armure barbare et un terranide lion  qu’il trouvait mignon. Les deux étaient en train de se battre du regard, sûrement pour déterminer lequel sera le plus fort, pour s’impressionner l'un l'autre. Lucas lui était entre les deux. Ne sachant pas vraiment où se mettre il se contentait d'éviter de participer à l'affrontement mental qu'il ne pourrait de toute façon pas gagner...pas sous cette forme du moins. Il regardait ses pieds, comme effrayé de l'éventualité de croiser le regard de Mélinda. Sa mèche rose était la seule chose qui dépeignait dans sa chevelure. Elle était drôlement impeccable pour un esclave, les autres étaient décoiffés, les cheveux abîmés coupés ou des touffes arrachées. Lucas avait une belle chevelure.

Les deux montagnes de muscles finirent leur bataille sur une apparente égalité qui se réglerait sûrement par les poings un peu plus tard. Ils posèrent leurs yeux sur Melinda et sa poitrine, ils appréciaient cette vision...en tout cas c'est ce qu'on pouvait deviner vu l'état de leur entrejambe. Lucas n'avait pas ce problème lui, les avantages d'une intimité féminine et de toute façon il était trop effrayé par la situation pour se sentir excité.

Le paiement effectué, Melinda pouvait s'en aller avec ses achats. Les deux gros tentant de se faire le plus imposant et le plus musclé possible quand Lucas suivait tout le monde sans faire d'histoire. L'homme en armure le regardait d'un œil méprisant, pour lui ce n'était même pas un homme, c'était un microbe, une fourmi qu'il écraserait bien sur le champ! Mais au lieu de l’écraser il se contenta de lui faire un sale croc en jambe; l'adolescent s'écrasa au sol, lui arrachant un petit gémissement de douleur. Les deux gladiateurs riaient, le petit leur faisait pitié. Le blondinet se relava en essuyant la boue qu'il avait sur le visage et rattrapa sa maîtresse en silence, tête baissée.

119
C'était une première pour Lucas. Non pas d'être sur le marché aux esclaves ça il y était habitué depuis longtemps. Pour la première fois il était à Ashnard et ça ne lui plaisait pas vraiment. L'ambiance ici était assez glauque, des hommes en armures noire, des gens aux intentions peu louables, des bâtiment sinistres et des gens exécutés en place publique. Le petit loup garou était inquiet, et se demandait comment son futur maître allait le traiter. Il avait subit des atrocités sans noms à Nexus alors il ne préférait pas imaginer ce qui pouvait se passer ici.

Il se retrouve dans l'empire car il a été joué aux cartes dans une tavernes prisées des marchands, celui qui le possédait perdit la partie et donc sa mise. Cependant, de rage de perdre une telle marchandise il ne révéla pas le coté bestiale de Lucas au gagnant, se dire que ce dernier allait revendre Lucas bien en dessous de sa véritable valeur le consolait. L'adolescent se retrouva ainsi sur le marché aux esclaves, au beau milieu d'hommes qui étaient taillés pour se battre...Son marchand était Drozak parlo, un marchand de gladiateurs qui était un des plus reconnus de la région. Le loup garou de poche faisait bien pâle figure aux coté des armoires à glace pleines de muscles.

Personne ne souhaitait acheter Lucas, après tout ceux qui venaient voir Drozak voulaient des gladiateurs et pas...une fourmis blonde. Le marchand voulait se débarrasser de Lucas, il était plus un poids qu'autre chose après tout...aussi il décida d'offrir l'adolescent à celui ou celle qui lui prendrait un gladiateur. Le petit était assis dans un coin, n'osant pas vraiment bouger étant donné qu'il ne voulait pas faire de vagues pendant que les autres exhibaient leurs muscles cachant presque le blondinet qui restait derrière eux.

120
Les bas fonds / Re : Un petit en pleine nuit [PV maelie]
« le: mardi 11 mars 2014, 16:15:04 »
Quelle galère, quelle galère!! La garde était dans l'établissement et l'un d'entre eux allaient poser des questions à sa maîtresse! Que devait il faire? Se transformer et attirer toute la garde à ses trousses pour sauver Maelie? Ou alors faire un massacre dans l'auberge? En tout cas une chose était sûre, il ne devait surtout pas approcher de Maelie, elle ne devait pas être vue avec le jeune homme... Un garde vint aussi lui poser des questions, le petit faisait pâle figure à coté de cette armoire à glace. L'individu regarda Lucas avec un œil méprisant:
-Bonjour Jeune homme. Vous avez vu ou entendu quelque chose concernant le massacre de la nuit dernière?

Le petit avait peur, son estomac était noué, au début aucun son ne put sortir de sa bouche. Cependant il se ressaisit, il ne devait rien laisser paraître. Il dit d'une voix fière et distinguée:
-Absolument rien Garde je suis arrivé dans la matinée et je m’apprêtais à m'absenter, je suis attendu assez urgemment.

Les yeux du garde furent étonnés, il ne s'attendait pas à ce qu'il considérait comme un gamin usa d'un tel vocabulaire. Ayant peur d'offenser un noble citoyen...ou plutôt le fils d'un noble citoyen, il s'écarta pour laisser le petit passer.
-Euh...euh...Oui, désolé de vous avoir dérangé et bonne journée Messire.

Le mimétisme, quelle invention magnifique! A force d'avoir servi des nobles durant sa vie, le petit avait en mémoire des poses et des expressions en tête...Il quitta l'établissement et suivit Maelie dans la rue...

-Oh putain... on est sortis.

-Où allons nous  maintenant maîtresse? Vous avez une idée? Demanda t-il encore étonné de sa prestation...
La rue était peuplée, c'était le matin après tout. La population sortait de chez elle pour vaquer à ses occupations quotidienne. Puis ils entendirent crier depuis l’établissement:
-Grouillez vous retrouvez moi ce gamin!! Une prime à celui qui me le ramène!!

Pages: 1 ... 6 7 [8] 9 10 11