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« le: samedi 11 octobre 2008, 14:17:16 »
Sayuri jouait la comédie pour que Watari tombe entre ses griffes. Mais honnètement qui refuserais de tomber entre de si merveilleuses griffes. Le jeune homme se trouvait devant sa seule et unique faiblesse :les femmes. Il ne pouvait tout simplement rien refuser a une belle jeune fille. Il avait trop de respect pour la beauté qu'elles emanaient de leur être, et l'aura de Sayuri lui faisait l'effet d'un doux soleil qui ne tenterais jamais de le bruler. Est ce que le démon marchait dans ses combines?Il y courrait totalement, ne voyant rien d'autre que l'attitude raffinée et polie de la Geisha et aurait été prêt a mettre son poing dans la figure du premier type a lui dire qu'elle faisait la cinéaste. A la première seconde l'envoutement était tel que le jeune homme était déjà sous le charme, transporté par la grâce et la démesure quil'enveloppait comme dans des draps de soie pure. Ne pouvant dévier ses yeux des siens. Comme prisonnier du visage d'une belle méduse aux douces serres. A ce stade là il serait même ravi de se laisser dévorer vivant dans quelques minutes. Plus versatile y'a pas.
Le ninja avait mené de nombreuses missions mais aussi eu quelques aventures ou généralement il était tombé sur des filles douces et gentilles avec lesquels il avait pu s'unir parfois, mais également des personnes qui l'avaient manipulé sur toute la ligne, usant des emotions trop facile du jeune homme pour l'entrainer dans les pirs pieges ou lui faire faire les pires besognes. Pourtant a chaque fois c'était plus fort que lui, il se laissait ensorceler, et Sayuri était de loin la meilleure sorcière qu'il eut jamais recontré. Dans la position actuelle si elle lui demandait de l'aide il allait répondre présent au quart de tour, elle n'avait qu'a ouvrir la bouche et bouger ces lèvres aussi rouge que des cerises qui l'enivraient de leur liqueur...Finalement elle se présenta, par le simple fait de ce nom donné il se sentit comme si il avait fait un pas, comme si il s'était rapproché de cette personne exceptionnelle et qu'il allait mieux la connaître ainsi, qu'il se rapprochait du cercle de ses intimes. Et aussitôt a Watari de répondre
"Je ne saurais jamais ôter ce doux prenom de ma mémoire."
Qui était le démon et qui était le tenté ? Les rôles semblaient s'être inversé. Un silence envahit la salle, un silence qui Watari se sentit obliger de combler, l'absence de mot étant insupportable, et moins elle parlait, plus regarder son visage était une douce torture et moins il se sentait mettre de lui.
"Comment...Je veux dire...Comment est ce possible?Je n'aurais jamais douté qu'une rose puisse fleurer au beau milieu du désert. Dans ce terrain aride. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un de votre charisme jusqu'ici je dois avouer que j'en demeure...Sans voix, je ne saurais trop quoi dire. Je n'arrive pas a savoir si c'est un rêve ou la réalité."
Les mots auraient pu être bien flatteurs et bien vide de sens mais pour lui il ouvrait simplement son coeur a Sayuri, car il était incapable de garder ces pensées pour lui, des pensées qui sortaient sans se rendre compte qu'il avait l'air d'un parfait imbécile a parler comme ça avec une chevalerie révolue a cette époque et une technique de seduction digne du Don Juantisme. Mais là sa bouchbe ne pouvait retenir les mots. Et il se sentait démuni, normalement ses lèvres étaient les meilleures pour séduire celles qui lui plaisaient, et il machait ses mots, là l'honnètetée était de mise. Il avait parfois, souvent menti a des jeunes femmes qu'il séduisait, peut être allait t'il en payer le prix aujourd'hui.
Elle lui offrit son bras, il ne se fit pas prier pour le prendre avec délicatesse, sans la brusquer, comme si il avait peur de la briser d'un faux mouvement. La comédie de Sayuri marchait a fond. Puis elle lui demanda de le mener a un endroit habitable.
Le rêve se brise.
Alors ainsi elle voulait le quitter aussi vite?Un ange passe, mais il ne s'arrête pas...Elle voulait retrouver la compagnie des humains qu'elle affectionnait et que lui ne pouvait rejoindre Watari baissa les yeux
"Je vous menerais, si vous le souhaitez, où vous le désirez."
Sous un coup d'audace il prit sa main et la regarda dans les yeux
"Mais de grâce, ne m'abandonnez pas derrière vous, si vous devez partir et rejoindre le monde des hommes je ne peux l'en empecher, mais pour cette nuit au moins vous êtes mon hôte, puis je vous donner l'hospitalité?"
La nuit était bientôt tombée également ça ne serait pas très sur de sortir a cette heure ci