Le quartier de la Toussaint / Re : Ne vendons pas la peau du dragon avant de l'avoir invoqué [Privé Spyro]
« le: mercredi 02 mars 2022, 17:56:05 »Après l'effort le réconfort. Voilà ce qui peut résumer ma pensée à cet instant précis. J'ai obtenu exactement ce qui était nécessaire à mes travaux et suis parvenue à neutraliser la brutalité du monstre. Même si j'éprouve une certaine colère à devoir céder aux bas instincts provoqués par cette satanée poudre, je peux maintenant le faire en toute sécurité.
Bien que maté, le dragon reste vulgaire. Ses mots crus et cajolants devraient m'horrifier. Faire plisser mon museau aristocratique et me donner envie de me rhabiller pour aller éteindre seule le feu qui habite mon bas-ventre. Mais pour cette fois ... je le tolère. Ils font même monter en moi une étrange excitation. Sans plus songer à préserver ma pudeur, j'écarte mes lèvres intimes pour laisser la langue de l'entravé me fouiller. Mon autre main presse ma poitrine.
- Vas y oui fais moi du bien.
Mon sexe bouillonne littéralement. Les premiers coups de langues du monstre déclenchent en moi une vague de plaisir que je ne parviens pas à refreiner. Je rejette la tête en arrière et crie sans retenue. J'ondule et finis par bouger mon bassin en rythme, frottant mon con ruisselant de mouille sur le museau écailleux et laissant cette langue me pénétrer encore davantage. Il ne faut pas longtemps pour qu'une jouissance comme j'en ai rarement connu m'emporte. Je sens mon corps tressauter sans que je n'ai plus de contrôle sur lui, basculer au moment où mon esprit se perd loin au delà de la conscience. L'orgasme est puissant, il menace de me faire exploser le coeur.
Je ne reprend mes esprits que bien des secondes plus tard. J'ai basculé en avant. Je me retrouve nue allongées sur lui. Tête bèche, le corps couvert de sueur et les cuisses ruisselant de mes fluides intimes mélangés. J'ai le souffle court, les cheveux collés sur mon front luisant. Mon visage est à quelques centimètres du sexe dressé. Dans un état second, ma main fine vient s'emparer de la virilité de l'animal qui tressaillit au moment du contact. Je commence à lui imprimer un lent mouvement de va et viens. Je savoure sa réaction.
- C'est bien, tu as bien servi. Comme tu es mon ami tu as aussi le droit à un peu de réconfort.
Les fluides maculant le membre aux proportions inhumaines m'écœureraient en temps normal. Mais présentement, l'odeur animale qui se dégage de ce sexe m'inspire de l'envie. Je me repositionne, toujours assise sur son torse, croupe toujours tournée vers lui, je me redresse pour me mettre à hauteur de la tige turgescente. Mes lèvres frôlent le sexe palpitant et sans arrêter de le masturber, je commence à passer ma langue le long de la hampe.
Je viens de jouir comme jamais je ne l'ai fait et pourtant mon corps dit que ce n'est pas assez. Le simple frôlement occasionnel de mes seins contre les écailles du dragon et l'odeur musquée font remonter en mois des envies de luxure. J'avoue éprouver un plaisir pervers à voir ce monstre ainsi à ma merci. Chaque coup de langue, chaque mouvement de poignet provoque des sensations décuplées grâce à ma drogue. Je peux en l'espace d'un instant le faire se cambrer et gémir ou au contraire arrêter et le laisser pantelant et suppliant. Je continue ce petit jeu tant et tant qu'à un moment, mon corps réclame de nouveau son du. Je suis finalement autant esclave de mes pulsions que lui aujourd'hui. Quelle ironie. Je cesse mes jeux de langues, me retourne et rive mon regard à celui de l'animal. Avec une lenteur délibérée et provocatrice, je lèche mes doigts souillés et lui lance.
- Et si maintenant tu me montrais ce que tu vaux ?
Avec l'appétit d'une chatte en chaleur, je me glisse jusqu'à son bas ventre et viens souder mon bassin au sien. Une contorsion me suffit pour guider le sexe aux proportions intimidantes jusqu'à l'entrée de mon intimité. Mais je n'ai aucune inquiétude. Ma chatte ruisselle. Elle tremble d'envie d'être comblée, ici et maintenant. Même par cet appendice monstrueux.
Un soupçon de magie suffit pour que je desserre les chaines au niveau de son bassin. Que la fête commence !