Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Daclusia Khaleos

Pages: [1] 2
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Archives / OH GOD THOSE FUCKING IMPS §§§
« le: jeudi 04 août 2011, 17:30:56 »
Yo les gens.

Tous ceux qui auront joué à un certain titre de chez Blizzard auront sans doute compris le sens de ce titre.

J'ai retrouvé une édition de Diablo II et son expansion, Lord of Destruction, et même si c'est un bon jeu tout seul, à plusieurs c'est encore mieux.

Des gens sont partant pour aller massacrer des hordes de démon?

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Les bras tendus tel les ailes d'un avion, quatre pieds résonnent sur le pavé mouillé. Bravant les restes de l'averse, cartouches vides de munitions célestes que forment les flaques d'eau par terre. Le rythme désynchronisé des deux paires de pieds éclaboussant partout autour d'eux, Ate et Ade étaient en mission spéciale et pourtant pas tant que ça; "allez faire les courses pour remplir le réfrigérateur, et attention à pas prendre de bonbons avec la monnaie même si je sais que vous le ferez quand même".

Alors que le soleil commençait à timidement pointer le bout de son nez dans les rares trous de la couverture nuageuse qui remplissait le ciel, les jumeaux arrivaient à leur destination. Malgré leur apparence pour le moins extra ordinaire, les deux frères commençaient à être des habitués du magasin. La vieille femme au visage doux qui s'occupait du commerce les accueillait, comme à chaque fois, en préparant directement un petit sac de leurs friandises préférées. Leur faiblesse, qui ne se trouvait sûrement que dans ce magasin ci de la ville, était des petits cubes de nougat enrobés dans du chocolat au lait. Certains garnis d'éclats d'amandes, d'autres d'éclats de noisettes, ou d'autres plus simples et sans garniture.
En ressortant de la boutique, chacun portait un sac de provision aussi large que lui, les forçant à faire le retour à vitesse réduite. Mais ce n'était pas plus mal, ça leur laissait le temps d'admirer le paysage et d'apprendre la géographie locale. Ils commençaient d'ailleurs à connaître par cœur le quartier, et avait décidé cette fois de changer d'itinéraire.

Après tout, leur destination était partout et nulle part à la fois, alors pourquoi s'embêter? Tous les chemins mènent au manoir.

Ate avait grimpé sur un grillage bordant une petite rivière, et faisait preuve d'une grande agilité pour réussir à maintenir l'équilibre sur celui-ci tout en portant le sac qui était malgré tout très encombrant. Mais Ate avait toujours aimé frimer un peu.
Sur la route, le suivant avec une expression bienheureuse, Ade parlait avec son frère de la pluie et du beau temps, ou plus précisément, du lieu où ils étaient.


" Hey. Hey, dis, dis. A ton avis, pourquoi ça s'appelle le quartier de la Toussaint ici? C'est pas " Tous Saints ", littéralement? "

" Si, si. Et comme tu viens de le dire, " Tous Saints ", c'est une fête chrétienne où ils les vénèrent tous. "

" J'imagine que ça veut dire que c'est un quartier remplis de personnes pieuses. Ou de personnes gentilles. Pourtant j'arrive pas à me faire à cette idée quand je vois l'état des maisons. "

" Ou l'état des gens. C'est pas un drogué, le type dans le coma là bas? Si, c'est bien un drogué. "

Ayant repéré toute autre chose, Adeus se figea dans une rue où chaque mètre carré des trottoirs était rempli par une femme à la poitrine opulente et au maquillage débordant. La simple vision fit émettre une grimace et une moue dégoutée au jumeau blanc, qui confia à son frère:

" Je crois plutôt que c'est le quartier de la " Tous Seins ". Bleh. Je veux même pas imaginer pourquoi elles en sont réduites à ça. "

Tous deux pris d'une légère nausée, les deux enfants s'éclipsèrent bien vite, et continuèrent l'exploration du quartier en large, en long, et en travers, découvrant derrière chaque pavé le même spectacle. Ils finirent par arriver à un petit cul de sac, et se laissèrent tomber mollement sur un trottoir miraculeusement épargné par la présence de prostituées, soupirant de ce voyage sans grand intérêt pour eux. Ce qu'ils faisaient maintenant? Ils attendaient. Ils attendaient quoi? Bah. Leur ticket retour bien évidemment.

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Les landes dévastées / La colère d'un dragon [Libre]
« le: mercredi 20 juillet 2011, 23:19:07 »
Lorsque l'on est un humain normal, on laisse sa petite vie suivre son cours. On attend, patiemment, que l'avenir nous déballe ce que celui-ci nous réserve. L'être humain est égoïste de nature; il ne pense, profondément, qu'à lui, même si il tente parfois de socialiser ou de penser aux autres. Et même si beaucoup ont un bon fond, il reste très rare qu'un humain puisse comprendre son prochain. Il essaye de comprendre, d’interpréter, mais jamais il ne captera le réel sentiment des autres.

Lorsque l'on est pas humain, en revanche, le champ des possibles s'étant largement. Très largement. C'est souvent un avantage; on a plus de possibilité. Ici, beaucoup plus. Mais c'est aussi souvent un défaut; ce champ d'action, paradoxalement, nous limite plus. Ici, beaucoup plus. Il y a une bonne raison pour que l'homme ne capte pas le réel sentiment de son prochain. Car ressentir l'autre, c'est laisser une partie de son esprit pénétrer le sien. Et quand trop des autres s’immisce en soi, la cuve finie par déborder.

On a beau être une créature dotée de pouvoir phénoménaux, il faut savoir se contrôler, car porter de grands pouvoirs implique aussi un contrôle stricte et une rigueur en acier. Et malheureusement, être l'incarnation du hasard est contraire à ce prérequis...
Récapitulons donc: un être non humain, doté de pouvoir colossaux, très relâché et manquant de pragmatisme, dont la cuve mentale déborde car il a trop capté le mauvais qui habite les hommes.


[Musique]

Cependant, quelqu'un passant par là ne pourrait pas tirer ces conclusions. Malgré le paysage chaotique pour lequel sont connues les landes dévastées, celui-ci portait trop de destruction pour être le paysage habituel des landes.
Sur des dizaines de mètres s'étendaient une terre noircie, des cratères à la profondeur et la circonférence irrégulières, et un peu partout, des flammèches bleues dévorant ce qu'il restait à dévorer de ce paysage carbonisé.

Mais ce qui rendait ce paysage si oppressant, c'était l'ambiance qui y régnait. Le décor désolé était une chose. Le poids palpable et pesant d'une colère déchainée en était une autre. Même le plus courageux des hommes aurait reculé sous la pression de cette colère. On la sentait écraser tout ce qui passait à portée. Brûler tout ce qui se présentait à elle. Deux choses étaient claires: quelque chose rodait par ici, quelque chose qui ne peut être définit comme puissant sans créer d'euphémisme. Et cette chose était très en colère.


--

A ce qui correspondait être le centre de la zone de carnage, une silhouette. A priori humaine, mais si on en déduit que c'est d'elle que vient la présence écrasante de haine, alors ce n'en était visiblement pas un. Des ailes draconiques et spectrales flottaient dans son dos, et ses cheveux semblaient virevolter dans des flammes d'un bleu profond.
Dans une petite zone immédiatement autour de l'être, de grandes crevasses surgissaient de nulle part, creusant le sol de cratère béants, le sol tremblant à chaque impacts, matérialisation physiques de la colère de la créature.

Levant brusquement la main au ciel, l'être fit jaillir du sol un grand pilier rocheux, comme arraché du sol même, qu'il fit voler en éclat d'un grand coup de poing, pulvérisant la roche au point d'impact. Il répéta le processus plusieurs fois, évacuant un peu de sa rage à chaque coups. Mais ce n'était pas suffisant.
Il y avait trop, beaucoup trop de haine. Les hommes étaient mauvais, et cela le rendait malade. Il existait comme représentation physique de la foi en la bonté humaine, et pourtant lui même était dégouté par eux. Traitrises, guerres, soifs de pouvoirs. La cupidité et l’orgueil des hommes lui pesait, et il ne pouvait exprimer sa rage qu'ici, loin de tout, détruisant le paysage plutôt que de commettre un génocide.
Accompagnant chacun des gestes de cette danse berserker, l'être hurlait sa haine, dans des paroles insensées, paroles d'une langue inconnue distordue par la rage. Celles qui revenaient le plus souvent étant:


" Lumanos kabriendes kakarone! Palar khaleos, keste dirarcos per lei kimprendarre! "

Les minutes passèrent, les destructions continuèrent. Puis la fatigue. La lassitude, face à l'impuissance de ses actes. A l'impuissance de ses actes, et à la solitude. Dans la colère on est toujours seul, ou l'on détruit ceux qui tiennent à nous.

Tout à coup, l'être se releva, et tourna ses yeux bleus vers celui qui l'observait. Ceux-ci étaient parcourus de taches de rouges, comme des gouttes de sang au milieu d'un océan. Il arborait toujours une expression de rage, mais contenue, alors que des larmes de feu coulaient de ses prunelles. Comme seule réaction, il serra le poing, ce qui fit jaillir du sol des échardes rocheuses de tous côtés, transformant encore plus le paysage en parsemant celui-ci de pics de roche.
Même si certaines avaient frôlées le témoin de cette scène, aucune ne l'avait directement percuté, comme si la créature attendait de voir ce qu'allait faire celui qui l'espionnait.

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Les alentours de la ville / " Vous êtes dans une pension... ~ " [Libre]
« le: dimanche 10 juillet 2011, 16:47:00 »
" Un lieu de vie, huh? "

Comme seule réponse, Discordera reçu un mouvement de tête et un sourire d'enfant. Cela faisait quelques jours que les réparations avaient été terminées. Tout le monde s'était bien installé, et les jumeaux commençaient déjà à préparer les chambres pour les futurs invités.

" Je comprends ce que tu cherches à faire... Mais après la destruction de la boutique, tu penses encore que cela peut marcher? "

" À chaque monde sa méthode différente, j'imagine. Et toi. Qu'est-ce que tu fais encore là? Après tout, maintenant qu'elle est partie, tu n'as plus grande discorde à apporter à ce monde... "

L'entité rouge ne trouva rien à répondre à cela, et se contenta d'allumer une cigarette et de porter celle-ci à sa bouche. Après une profonde bouffée, il laissa s'échapper un filet de fumée d'un rouge profond, parcourue de petits éclairs carmins.

" Occupes toi de tes clients plutôt que de penser à moi. "


En même temps qu'il parlait, Discordera avait pointé du doigt la clochette attachée à la porte, qui retentit dans une sonnerie cristalline, alors qu'entrait la personne qui l'avait ouverte, partagée entre l'étonnement et la curiosité à la découverte de ce paysage insolite.
Sa blouse blanche trainant au sol, l'homme aux yeux sanguins écrasa sa cigarette maintenant consumée dans le cendrier près de la porte, et alors qu'il traversait le seuil de celle-ci, lança à Daclusia:


" Je trouverais bien quelque chose. "

Nouvelle sonnerie de clochette alors que se refermait la grande porte en bois ouvragée. Fixant l'horizon d'un air absent, le propriétaire des lieux poussa un petit rire nostalgique, avant de soupirer pour se changer les esprit. Se tournant vers son invité, il sourit et annonça paisiblement:

" Bienvenue au manoir Khaleos. Que puis-je faire pour vous aider? "

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Le coin du chalant / Le manoir Khaleos
« le: dimanche 10 juillet 2011, 15:30:56 »
Le manoir ouvre ses portes, que vous soyez sur terre, sur mer, sur Terre, sur Terra, vous saurez toujours le trouver ~

Le sujet est au choix, je ne suis pas regardant. Sexe comme rock'n'roll, combat ou odeurs d'alcools, je précise juste que je ne serais jamais celui à initier le sexe.

Pour la description du manoir, voir la fiche de personnage. Sachez juste que les personnages désirant du mal au lieu où à ses habitants ne pourront pas trouver la demeure ~

Vous pouvez également demander un rp avec un habitant du manoir, hors du manoir.

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Ce que vous pouvez y faire:

Le manoir Khaleos est une pension. Vous pouvez y trouver le gite et le couvert, pour la nuit ou pour période non déterminée.

Il y a une grande bibliothèque, un magnifique jardin au paysage aléatoire, et pour les gourmets une cuisine où Atheo et Adeus s'en donnent à cœur joie pour préparer des repas dignes de banquets.

Une fois votre chambre réservée, vous pouvez en définir l'apparence, car celle-ci est axée sur l'esprit de son propriétaire, et y amener qui vous voulez. Certaines personnes ne son cependant pas autorisées à entrer dans le manoir, et se souviendront d'une chose à faire sur le chemin pour y aller.

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Déjà habité par plusieurs créatures, vous pourrez croiser Atheo et Adeus, petits hommes à tout faire de la maisonnée, affairé à telle ou telle tâche, ou bien occupés à jouer dans les couloirs.

Daclusia bien sûr, le propriétaire, vous louera une chambre si vous en sentez le besoin, et peut accessoirement, si il vous aime bien, exaucer un vœu ou deux...

Discordera vous donnera la chair de poule si vous êtes frileux, ou bien ronronnera au même rythme que votre cœur si vous cherchez des sensations fortes et n'avez pas peur de souffrir.

Stasae, bien plus terre à terre, est à votre disposition si vous avez besoin d'une information, quelle qu'elle soit, étant à lui seul une encyclopédie en 100 volumes. Mais pour ce qui est du côté émotionnel... Autant parler à un mur, il sera plus chaleureux...

Si vous vous aventurez aux sous sol, vous pourrez tomber sur des colonies de tentacules autonomes, dont le chef n'est autre que Roger, tentacule violeur de son état, cependant très poli et amical, lisant Freud, Kant, ainsi que Tolkien. Sa famille est très grande, et très variée en tailles, épaisseurs, et couleurs.

Riphas, jeune femme à la beauté aussi éblouissante qu'effrayante, hante les couloirs de la maisonnée. Peut être aurez vous la chance de la croiser...?

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RPs finis et en cours, par ordre chronologique RP:

* " Vous êtes dans une pension... ~ ": [en cours; Muse] soyez le premier client à passer la porte de cette demeure ~

* " Out on a hopping adventure ": [en cours; Kalinka/Malinka] les jumeaux, lors d'une de leurs commissions habituelles, décident d'aller explorer le quartier de la Toussaint. Leur avis: c'est sale.

* " La colère d'un dragon ": [finit; Rikke] Dans les landes dévastés, vous trouvez un paysage portant une marque de destruction encore plus béante que partout ailleurs sur les terres désolées. Et lorsque vous trouvez d'où viens la source...
-> " Tous les chemins mènent à... ": [en cours; Rikke] Après avoir fait la rencontre d'une jeune gobeline perdue dans les landes, Daclusia décide de la raccompagner chez son maître, par demande de celle-ci, mais également par curiosité et par intuition que quelque chose va se passer...

* " Corruption & Confession ": [finit; Kuroshi Yuki] Discordera recommence à semer la discorde et la zizanie. Et justement, il a trouvé une jeune femme hanté par ses pêchés, et l'a aidé à réveiller ce qui ne demandait qu'à sortir...

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Prélude / Du chaos au chaos... [Valiplanté]
« le: dimanche 10 juillet 2011, 03:52:16 »
Terrain vague. Soir d’été. Le sifflement du vent dans les feuilles, tel le sinueux soupir d’un spectre sinistre, pose une fois encore sur la bâtisse en ruine une ambiance triste et glauque.
Encore une nuit d’été, où rien ne va se passer.

Explosion chaotique. Peut être la soirée sera-t-elle plus agitée que de prime abord…
Dans une décharge d’énergie immatérielle, le terrain vague et la boutique en ruines disparurent tous les deux. Ne reste que sur ce qui est maintenant un sol plat, une sorte de tourbillon d’énergie, noire, blanche, bleue, rouge, violette. Couleurs et valeurs se mélangent, et du bouillon chaotique que forme cet amas de lumière, ténèbres, jour, nuit, yin, yang, une main surgit. Une main, dressée vers le ciel, tendue, écartée, qui se referme dans un poing serré et lève un doigt d’honneur triomphant.

Nouvelle décharge, flash, aveuglant de noirceur, qui dévoile, se tenant tranquillement au portique en bois, un jeune homme aux longs cheveux châtains, et aux yeux bleus brûlants. Des flammèches azur que forment ses prunelles aux quelques poils de barbe qui ont eu le temps de pousser en ces mois, ces années d’absence, l’homme sourit. Tout son être se délecte de la sensation du vent sur sa peau, de l’air dans ses poumons, de cette liberté retrouvée.


" It’s good to be back. "

S’attachant les cheveux en une longue queue de cheval qui lui descend jusqu’aux fesses, l’homme rajuste son kimono, s’avance au delà du portique. Comme un fantôme, comme si elle n’avait jamais disparue, les ruines réapparaissent, comme si elles n’avaient été que masquées par un voile qui commençait à se lever. Plaçant une sucette entre ses dents, il attendit.

Peu de temps s’était écoulé, et déjà déferlaient sur la zone des décharges d’énergie semblable à la sienne. Trop longtemps bannies, cachées parmi les recoins et replis de l’espace temps, l’arrivée de leur frère comme un signal pour elles de se rassembler, et de rebâtir leur demeure.


" Et bien… J’avais presque finit par croire qu’on ne te reverrait plus. J’avais d’ailleurs préparé mon paquetage. Mais faut croire qu’on reste, finalement? "


S’approche un homme en blouse, la clope au bec, la touffe en guerre, des disques rouges sanglants parcourus d’éclairs pourpres en guise d’yeux. Pour toute réponse, il reçut un sourire.
Tous deux furent rejoints bien vite par un troisième individu, bien plus strictement habillé qu’eux, en longue cape sombre et au regard froid. Sa couleur à lui était le violet, et il décolla à peine les yeux de son livre, se contentant de se placer, lui aussi, aux côtés de l’homme bleu.


*Musique*

" C’est l’heure. Il est temps, temps de recommencer… "

Le temps s’arrête. Tout devient blanc, les contours des murs et objets tremblant et incertains, tracés par une main fébrile et un crayon malhabile. Une bourrasque onirique soulevant cheveux et vêtements des trois individus, alors que les brins d’herbe, hauts jusqu’aux genoux sont emportés par le vent, et que les poutres, planches et tuiles de la baraque en ruines commencent à s’animer, se soulever, se couper, se rejoindre, et que sur les vestiges de cette boutique à souhaits se fabrique une nouvelle demeure pour le maître des lieux.

Deux gamins passèrent en coup de vent, les bras tendues en ailes d’avion. Tels des power rangers, ils effectuèrent pirouettes et cabrioles, défonçant la porte à peine construite, qui se reforma derrière eux encore plus belle qu’avant.


" Je vois que tes deux sbires ont toujours leur bonne humeur légendaire… "

Dans un sifflement serpentin, un tentacule vert en gélatine se glissa le long du bras de l’homme bleu. Celui-ci lui gratta le menton, recevant un " AGROU " affectueux de celui-ci, qui serpenta jusqu’au sous-sol, suivit de sa cohorte de cousins.

Monstres et chimères se succédèrent ainsi dans la demeure, qui se construisit encore et encore, bien plus grande qu’avant, et bien plus haute aussi. Passèrent fées, lutins, gredins, voletèrent sylphes, bêtes et papillons, et une fois la dernière planche posée, la dernière tuile fixée, le violet et le rouge passèrent le pas de la porte, chacun se dirigeant vers sa chambre attitrée.

L’homme en bleu, la larme à l’œil, se contenta se soupirer, de sortir de nulle part un couteau, et de trancher ses cheveux. Son kimono se modela en une tenue bien plus moderne, pantalon et chemise bleue, surmontée d'un gilet noir. Un faux air de groom.

Il jeta un dernier regard au paysage, claqua dans ses mains, qui retentirent comme une goutte d’eau dans le silence. La demeure se situait à présent hors du temps et de l’espace… Partout et nulle part à la fois. Si quelqu’un voulait la trouver…

Hmm hmm… Non. Disons simplement que… Ceux qui devrons la trouver la trouverons…

" Khaleos Draconica Incarnateus Daclusia. "

Un nouveau sourire illumina le visage de l’homme.

" La pension Khaleos est désormais ouverte… Hihi… J’ai hâte… Hâte de voir mes premiers pensionnaires… "

--

Daclusia. Equilibrium " Anima " Khaleos, de son vrai et entier nom. Mais Daclusia Khaleos fera parfaitement l'affaire.

Âge inconnu, race indéfinie.


Il ne paie pas de mine, du haut de son mètre soixante-quinze. Et pourtant, derrière ces mimiques enfantines et ces prunelles d'un bleu luisant, se cache un personnage fort troublant...

On ne le croirait pas, de prime abord, vu son allure négligée, ses cheveux en bataille, son air nonchalant, son attitude d'enfant. Mais il suffit pourtant de le regarder plus qu'en y jetant un œil pour se rendre compte des mystères, les plus légers, qui recouvrent l'apparence de cet énergumène.
Premièrement, ses oreilles. On pourrait se dire qu'avec toutes les chimères qui hantent nos rues aujourd'hui, une paire d'oreilles pareilles pourrait passer inaperçue, et pourtant...
Mais ce qui attire le regard, ce sont ses yeux. Ces deux yeux bleus brillants, qu'on jurerait en proie aux flammes. Des flammes azures, tranquilles et posées, qui donnent une profondeur inquiétantes au regard de l'individu. Comme s'ils pouvaient percer à travers vous et lire directement votre âme. Dieux merci, ce n'est qu'une impression... N'est-ce pas?

Malgré son port tout sauf soigné, le côté vestimentaire est beaucoup mieux présenté. Une vraie tenue de groom, mélangée à  celle d'un serveur, le tout derrière un comptoir de pension, voilà qui permet de rattraper tant bien que mal l'allure peu cavalière du maître des lieux. Pantalon et chemise bleus, gilet et chaussures noires, le tout dans des tissus de bonne qualité, s'il vous plait.

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Mais ce n'est pas le physique qui compte le plus chez Daclusia. Comme dans beaucoup d'histoires, ce n'est pas ce qu'il y a à l'extérieur, mais à l'intérieur qui compte.

Cet enfant grandi trop vite se révèlera en fait, à la moindre occasion, être en possession d'une sagesse plus ou moins compréhensible, d'une compassion à toute épreuve, et, s'il vous traite comme un membre de sa famille, un soutien indéfectible.
Difficile à cerner, il s'amuse de tout, mais semble également n'être surpris de rien. Il connait tout, et pourtant s'émerveille de chaque chose qu'il croise. Un enfant déjà adulte, un adulte encore enfant.
Un enfant, car il ne manquera pas la moindre occasion de jouer des tours ou rigoler un bon coup, et surtout essayera le plus possible d'éviter d'avoir à travailler. Il possède d'ailleurs un tunnel souterrain dans le placard derrière son bureau pour échapper à ses sbires.
Un adulte, car au moindre signe de danger, il range toutes ses plaisanteries pour défendre ce à quoi et ceux à qui il tient. La colère de ce dragon n'a jusqu'à présent explosé que de rares fois, mais à chaque fois n'a laissé qu'un sillage de mort.

Doté d'une sorte de semi-prescience, Daclusia voit au delà de ce qu'un simple humain peut voir. Autant dans l'instant présent que dans les conséquences de cet instant. Quand il avait encore sa boutique, il utilisait ce don pour savoir exactement ce que venaient chercher ses clients sans même un mot de leur part.
Aujourd'hui il l'utilise surtout pour tendre des pièges à Stasae, aidé de ses deux bras droits.

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Avec ses frères d'âme Discordera et Stasae, Daclusia - ou Equilibrium - fait partie d'un trio d'être lié de manière très forte au chaos; pas comme dans la destruction, mais plutôt comme dans le flot de la vie. Lui même représente l'équilibre des forces entre les deux autres, et son domaine est le hasard. Il peut matérialiser des objets et lancer des sorts au résultats détonants, à ceci prêt qu'il ne contrôle pas la forme de ces objets, les effets de ces sorts, et que ceux-ci ont bien souvent tendance à changer en cours de route. Il n'est pas rare que la lame de Daclusia se change en canard de bain...
Ces métamorphoses et changements d'états s'appliquent aussi à lui même, à la différence qu'il peut cette fois les contrôler. Il peut ainsi prendre la forme de la plupart des êtres qu'il connait, c'est à dire à peu prêt tous ceux existant; cependant, il ne peut se changer qu'en individu de cet espèce, et conservera des traits physiques permettant facilement de l'identifier d'un individu normal de cette espèce. Sa couleur bleue en étant une.

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Le manoir:

D'architecture mêlée d'occident et d'orient, la demeure Khaleos est située sur un jardin magnifique, qui semble receler chaque jour de nouvelles surprises. Parfois, vous jurerez que ce lac n'était pas là hier, où que cette falaise dominant l'océan n'a aucune possibilité physique d'être là. Et pourtant, elle y est.

Vu de l’extérieur, le manoir semble en forme de U, dôté d'un rez de chaussé et de deux étages. Il dispose également d'un sous sol servant d'entrepôt et de réserve, ainsi que d'habitat à de bien étranges créatures...

L'intérieur du manoir se présente d'abord par un hall ouvert sur le long couloir en U, aux parquets cirés et aux murs tapissés et décorés de peintures et statuettes de genre parfois diamétralement opposés, allant de l'abstrait aux peintres impressionnistes, en passant par Léonard ou des artistes plus récents, comme Xa ou Tony Taka. Généralement, on tombe sur les œuvres que l'on apprécie regarder.
Les couloirs semblent s'étirer à l'infini, et pour dire la vérité, personne n'est encore arrivé au bout d'aucun des trois étages; pourtant, peu importe la distance du hall d'entrée et de la cage d'escalier, il ne semble toujours que se passer un infime instant séparant le départ et l'arrivée. La magie de ce lieu évite les désagrément du voyage ~

Le manoir est situé partout et nulle part à la fois. Sur Terre, à Tekhos, en plein milieu du désert ou de la forêt... Quand on désire, même inconsciemment, trouver le manoir, on arrive devant ses portes. Mais soyez avertis; ceux aux intentions mauvaises ne trouveront jamais leur chemin ~

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Pensionnaires actuels:

Atheo et Adeus:


Les deux jumeaux du manoir, Ate et Ade, de leurs surnoms, sont les bras droits, gauches, de devant et de derrière de Daclusia. Possédant l'apparence d'enfants d'environ 12 ans aux cheveux longs jusqu'aux fesses, ils sont les coursiers, espions, messies ou simplement confrère conspirateurs de Daclusia.  Tous trois sont reliés par un lien psychique très puissant, permettant à Daclusia de parler au travers d'eux, donnant, dans ces moments, la même expression que son propre visage, ainsi qu'un ton de voix identique au sien.
Farceurs, espiègles, curieux et dangereux, ils sont d'imprévisibles boules de chaos capables du pire comme du meilleur. Ils ont la mauvaise habitude de surgir de l'endroit où on les attend le moins, quand on les attend le moins, et n'importe où.

Ate et Ade ne sont en réalité pas des humains; Daclusia les a créé pour sauver la vie de deux jeunes enfants qu'il avait découvert mourrant; un dévoreur d'âme avait laissé leurs cadavres légumisés au bord d'un mur dans un quartier mal famé. Ayant mélangé ce qui restait de l'âme des enfants avec une partie de la sienne, il a invoqué ces corps oniriques pour leurs offrir une seconde chance de vivre.

Atheo, à la longue crinière noire, porte un smoking noir miniature, qui a été lacéré au niveau des coudes et des genoux. Ses pieds sont protégés du sol par de petites sandales japonaises, de petites fausses ailes de chauve-souris pendent dans le dos de sa veste, et de nombreux pins, qui semblent changer à chaque fois qu'on regarde l'enfant, ornent le t-shirt blanc qu'il porte sous la veste de son costume.
Des deux jumeaux, il est le plus turbulent, le plus " masculin ", et le plus bagarreur.

Adeus, à la soyeuse queue de cheval blanche, porte un hakama blanc trois fois trop grand pour lui, ouvert de façon débraillé au milieu du torse sur un t-shirt noir arboré de papillons bleu pastel qui semblent se déplacer quand on éloigne les yeux d'eux, ainsi qu'une paire de tabi blancs. A la ceinture, il porte une sacoche dont on ne peut jamais prédire ce qu'il va en sortir.
Deux deux jumeaux, il est le plus posé, le plus " adulte ", et le plus affectueux.

Riphas Gemart:


Riphas. Riphas quitte rarement ses appartement. Cela fait d'elle une résidente difficile à croiser. On peut l'apercevoir, de tant à autre, telle un spectre luisant glissant dans les couloirs, juste le temps d'un clignement d’œil. Personne ne sait qui elle est. Personne ne sait d'où elle vient. À ceux qui posent la question, Daclusia leur répond qu'elle a toujours été là.

Une frêle jeune femme au corps harmonieux et à la peau pâle, presque blanche, à la beauté spectrale. De longs cheveux blond-blanc tombent en cascade le long de son corps, sur ses épaules, jusqu'à ses hanches, indomptables, flottant au gré d'un vent qui n'existe pas. Ses bras et son visage son couverts de bandelettes ternes, entre lesquelles soupirent une bouche fine et deux grands yeux d'un bleu très clair, dont le gauche est souligné par un tatouage: trois traits noirs parallèles transpercés en perpendiculaire par un quatrième trait.

Le plus souvent, elle porte une capuche bleu foncé s'enroulant autour du cou, un haut blanc couvrant tout son torse et sa poitrine de taille généreuse, déchiré aux épaules et au bas du ventre, et couvre ses jambes d'un drapé du même bleu que son couvre chef. Elle ne porte au pieds qu'une paire de chaussettes blanches, et a au bout des mains des mitaines bleues ne couvrant pas ses doigts, sur le dos desquels se trouvent une plaque de métal.

Le peu de personnes lui ayant parlé la trouve très étrange, hors de ce monde. Elle réagit parfois avec un temps de retard, ne vous remarque pas, voit des choses qu'elle seule voit... Personne jusqu'à présent n'a réussit à la déchiffrer. Le plus souvent taciturne, il lui arrive parfois de sourire, mais pour vous ensorceler, en grande manipulatrice. Elle s'amuse de tout, et s'amuse avec tout, êtres humains compris.

Riphas ne peut sortir du manoir, car en vérité, elle est le cœur de celui-ci. On peut même dire qu'elle EST le manoir. Toute l'énergie de la demeure passe par elle, s'y ressource, s'y déverse, la rendant omnisciente de tout ce qui s'y passe. Elle sait tout ce qui se passe, sait où trouver chaque pensionnaire, et sait où se trouvent tous les objets du manoir. Elle peut également manipuler celui-ci, comme le maître des lieux. Changer les couloirs de place, les portes et les ornements.

Elle est un être créée de toute pièce. Daclusia l'a rêvée, et elle est apparue, devenant le cœur du manoir et sa servante fidèle. Elle ne conteste jamais un ordre de son maître, qui la traite comme sa propre fille. Mais... Ces informations là sont classifiées, bien entendu.

Gare, pensionnaires, gare... Une jeune femme malicieuse rôde dans les couloirs...

Discordera " Tempestas " Skädöstikke


Le tonerre rouge, Discordera. Il est l'incarnation de la Discorde, l'une des trois énergies du chaos, et l'un des deux frères d'âme de Daclusia. Le big bang, c'était lui. La révolution, aussi bien la française que l'industrielle, c'était lui. La guerre, c'était lui. La résistance, c'était lui. La bombe atomique, par contre, c'était pas lui. Mais ce coup de pied qui s'apprête à s'abattre sur ton crâne, c'est lui.

Il est quelqu'un de totalement imprévisible. On pourrait dire qu'il ne pense pas, car il agit, parle, réagit comme les choses viennent. Lorsqu'il fait quelque chose d'absurde, on lui demande souvent quel est son plan, et toujours il répond " J'sais pas. On va voir? ".
Il peut tout aussi bien être s'apprêter à vous tuer lors d'une seconde pour poignarder dans le dos son collègue à la seconde d'après. Essayer de le comprendre serait comme essayer de prendre en photo une flamme; certes, on aura une image qui la représentera, mais la seconde d'après, la flamme aura changé et ne ressemblera à rien à la photo.

Ses activités se résument à un moto assez simple; insérer le plus de facteur chaos possible dans l'équation du monde. Que ce soit d'une simple pichenette mentale pour débloquer les verrous qu'une personne s'applique à soit même, ou carrément lui injecter un sérum qui la transformera en monstre.

Son élément est la foudre, et sa couleur, si ce n'est pas déjà assez évident, le rouge. Mais il est bien plus porté sur le physique que le magique ou le métaphysique, aussi se contente-t-il de lancer des éclairs de temps à autre pour intimider plus que pour foudroyer.
Ayant une nature de petit chimiste et d'apprenti sorcier, Discordera a tendance à beaucoup utiliser et tester des drogues de combat ou non sur lui même, entre autres choses, rendant son corps un chouïa instable. Son sang est acide et ses poumons sont devenus une réserve de produits chimiques hautement toxique, sans parler de ses réserves de méthanes qui se sont transformées depuis longtemps en explosif détonnant.
Discordera est un voleur d'aspect. Il peut assimiler tout être vivant en l'absorbant à l'intérieur de lui pour ensuite prendre son apparence exacte, au moindre détail. Il ne peut en revanche se transformer qu'en les personnes qu'il a assimilé, ce qui, lorsque l'on compte son temps d'existence totale et le nombre de mondes qu'il a visité, n'est plus un problème en soit depuis longtemps.

Arborant une longue crinière foncée qui tombe sur le côté gauche de son visage, Discordera a un corps maigre et anguleux, qui ne laisse pas présager de sa force monstrueuse, et est pour la grande majorité, glabre. Les seuls poils autres que ses cheveux sont une petite barbe surmontée d'un bouc.
N'ayant pas honte de son corps, il se promène souvent torse nu, ne portant que son pantalon, ou alors une camisole de force aménagée en blouse de travail, ouverte sur ses pectoraux.
Tout comme ses frères, ses yeux sont la première chose qui frappe lorsqu'on le voit. Ils sont rouges, rouge sang, et ils arborent une pupille verticale comme celle des prédateurs. On a l'impression de se faire disséquer du regard, ou d'être une proie observée sadiquement par un prédateur qui délaie encore et encore l'exécution. Des éclairs rouges s'échappent de temps à autre de ses yeux, et personne n'a jamais vu ce qui se cache derrière sa mèche de cheveux. Un œil, sûrement, mais personne ne sait si il est comme l'autre, ou bien plus effrayant encore...

-Stasae "Tempus" Coldsnap: entité chaotique de la Stase.
-Roger: créature tentaculaire.

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L'Art / La caverne du troll
« le: mardi 27 octobre 2009, 18:46:37 »
Nan mais, sérieusement, je vais pas dire ça pour passer pour un anti-Kira ( ce que je ne suis pas ), mais vous devenez lourd avec vos "OUAH C4EST TROP BO" et des " MAGNIFIQUE § " alors que ( sans vouloir te vexer Kira ) c'est très basique ce qu'elle fait.
Elle rajoute juste une texture par dessus le tout et assemble deux trois images avec une bordure et un nom, c'est vraiment pas sorcier...
Je serais peut être, sûrement même, pas capable de faire mieux, ne m'étant jamais mis à la chose, mais vous devenez lourds à faire les fanboyz. Sérieusement D:

9
L'Art / La nature n'a plus de lois
« le: mardi 27 octobre 2009, 18:43:37 »
Plus de lois. Il n'y a plus de lois. Par on ne sait quel sortilège, la nature a supprimé toutes ses lois, toute sa logique. Chaque espèce rédige ses lois selon son bon vouloir, tandis que l'homme vit dans la peur, divisé et réduit de plus de 75% de sa population.
Des puits de gravité flottent un peu partout, tandis que l'eau est à présent dans les airs, formant des bulles liquides, petites planètes gravitant dans le ciel, nouveau arbres servant de territoire aux rusés singes des mers.

Une tribu s'est justement installée non loin de mon abri -une porte de toilette surplombant les ruines d'une cabine téléphonique-.
Chaque soir, pour rentre en paix chez moi, je me surprends à développer des merveilles d'ingéniosité; me cacher derrière mon doigt, me déguiser en fougère ( BIDOOOOOOOCHE!!!), faire le renard-hibou mort en train de se décomposer...
Si ils m'attrapent, ce sera ma fin. Quoi que... ça reste à voir. Cette tribu semble douée d'intelligence, et pacifique...

Pour l'heure, me voici sur mon terrain de chasse privilégié: la cour de récréation d'une école maternelle. Je risque gros, puisque des petits ponays y ont élu domicile. Mais, avec de la chance, un anaconda sodomite tuyauricole aura trouvé la mort dans un puits de gravité, et me servira de pitance. Si j'ai vraiment de la chance, je trouverais une petite fille. Un plat de choix, qui de plus me permettra de nourrir Paupaul, Roger, et Pedobear, mes animaux de compagnie.
J'avance prudemment parmi les décombres. Manquerait plus qu'un diable à ressort me joue le mauvais tour d'alerter les ponays. Je trouve des morceaux de cadavres. Trop fermentés, malheureusement, pour qu'ils puissent être ingérés. Ils ont déjà développé le sellenium. Par crainte d'être contaminé, j'effectue un repli stratégique, jugeant que m'aventurer plus loin comporterait de trop gros risques, mais également car j'ai repéré l'antre d'une araignée cabinericole. Prudemment, je recule. Prudemment et lentement. Mais pas assez, visiblement, puisque je frôle le piège de l'arachnide: un fil de soie radioactive, reliée à un phonographe, système d'alarme de fortune de toute l'école.

Je cours. C'est ma seule et dernière option. Alors que s'écoulent les notes d'une chanson de Patrick Sébastien, j'entends derrière moi le hennissement diabolique des petits ponays, et un rapide coup d'oeil me permet d'apercevoir, entre les nuages de poussière et les rayons laser-arc-en-ciel-multicolore-puffy-pouffiasse, leurs esclaves. Les noëlistes JV.com du forum 12-15, 15-18. Leurs cris de guerre, ignobles, dénués de sens, borborygmes sans nom et sans contrefaçon -made in China-, résonnent dans les couloirs froids et glauques de ce qui aurait pu être une rue de St-Nazaire,  de par ses couleurs et son ambiance: « ixdé », « aulole dofusse », « noube », tant d'atrocités que je ne peux les retranscrire sans devenir fou.

Leurs pratiques sont fameuses dans le monde entier. Fous assoiffés de sang, ils immolent par la guimauve les « hérétiques » qui remettent en doute leur « sainte parole » selon laquelle le grand ponay argentin des collines du sud-est, au fond à droite derrière la grande faille, se verra chevauché par la grande chèvre-licorne aux cornes si brillantes et glissantes. Ils disent que le monde est né depuis ces fécondes collines, qui représentent l'entrée de la corne unique de la chèvre dans la chair du ponay céleste, créant ainsi le monde.


Des tarés religieux qui n'ont rien comprit à leurs cours d'éducation sexuelle selon moi. Mais ils ont des manières particulièrement horribles de torturer les gens. Le raconter maintenant n'est peut être pas une bonne idée si je ne tiens pas à finir par les tester.
Ma fuite dure depuis une bonne demi-heure. Ils sont plus endurants que moi, et eux ont mangé. Ils ne sont plus qu'à quelques centimètres de moi... Mais heureusement, j'ai deux tours d'avance sur eux.  Ils disparaissent au bout du couloir suivant, bien décidés à refaire leur retard. Malheureusement pour eux, j'arrive près de mon ticket de sortie. Un tuyau, un tuyau que je connais bien. Un tuyau que j'ai toujours utilisé, qui relie directement l'école et ma planque. Heureusement pour moi, ils sont trop stupides pour passer à travers. J'ai survécu un jour de plus. Un jour de plus en enfer.

Me voilà chez moi, enfin en sécurité. En relative sécurité, mais en sécurité tout de même. Aujourd'hui aussi je devrais me contenter de demander un kebab sauce cocktail sans oignons avec double portion frite et un coca auprès du bar clandestin de la troisième planète après Jupiter, venu s'écraser sur terre depuis le grand cataclysme.
Un détail, cependant,  me choque. Le type qui me sert mon kebab est bleu... Et poilu... Je comprends, trop tard, que Rachid a été dévoré, et remplacé, par la tribu de singe des mers dont j'ai déjà parlé plus haut. Et maintenant, c'est mon tour.
Dans leur langue, que j'ai fini par apprendre, ils se demandent si ils vont me manger sauce samouraï ou barbecue. Saisissant mon courage à deux mains, dans ce qui sera probablement mes dernières paroles, je leur commande:

" Sans salade, je suis allergique aux BigsMacs! "

10
Vous nous quittez déjà ? / Déménagement
« le: vendredi 28 août 2009, 12:11:21 »
Lundi, je pars pour St-Nazaire. Et je n'aurais probablement pas le net avant plusieurs jours, voir plusieurs semaines, le temps de mettre la ligne en place.

Donc je serais absent pour une période de temps indéterminée, rendant impossible réponse avec les comptes de:

J.C. Daclusia
Daclusia Shadowstick
Roger

11
Blabla / Re : La plus grosse poitrine d'LGJ
« le: vendredi 07 août 2009, 00:58:49 »
Suite à ce topic, un débat intéressant nous est soulevé. Quelle est la plus grosse poitrine d'LGJ, selon vous?

Mais le débat, ainsi formé, ne serait qu'un PàF vil et visqueux, agrémenté uniquement de plussains et de moinzains, ce que, je vous l'accorde, ne serait pas intéressant.

Au delà de la plus grosse poitrine, que vous aurez soin d'indiquer au début de votre post, je vous demanderais aussi quelle est la plus BELLE poitrine d'LGJ, selon vous. Et en expliquant pourquoi hein, bien entendu. Sinon ça a aucun intérêt.

Si vous prenez en compte uniquement le poids par rapport à la forme et la taille, sans prendre en compte le reste, ou bien si au contraire vous choisissez par rapport à l'harmonie avec le corps, ou bien même, ultime acte de bravoure, par rapport au caractère du personnage,  voir tout simplement suivant l'effet que vous fait cette poitrine, c'est votre choix.

J'ajouterais, bien entendu, qu'Aphro est hors course, étant notre déesse mondiale de l'amour et de la sensualité, et ayant surtout une poitrine cheatée.

Pour ce qui est de la plus grosse, mon vote va sans hésitation aucune à Loveday. La raison me parait pourtant évidente...

Pour ce qui est de la plus belle poitrine, je dirais Astaroth. J'ai toujours eu un faible pour les peaux bleues. D:
Ma palme de la poitrine qui va le mieux avec le corps et son propriétaire va à Cream. Corps bien proportionné agrémenté d'une belle tête blonde et souriante... ça vous fait fondre un homme! ^w^

À vous gentlemans.

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Archives publiques / C-R-A-S-H-E-R
« le: mercredi 29 juillet 2009, 12:24:44 »
Je suppose que vous connaissez tous l'angry german kid, celui qui massacre son clavier en jouant à Unreal Tournament...?

Et bien, l'humanité a engendré une nouvelle monstruosité.

Et pour rester dans le même domaine, je vous propose ça, ceci, et cette chose là.

Je vous laisse prendre conscience de l'état de l'humanité, et bon appétit.

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Dortoirs et douches / Passe-murailles [PV La Fouine]
« le: mercredi 22 juillet 2009, 21:07:31 »
Un couloir du lycée de Seikusu. Pour être précis, un couloir du bâtiment des dortoirs. Au loin, une horloge sonne les douze coups de minuit. Un homme d'apparence assez jeune déambule dans ce couloirs en sifflotant, une paire de crochets tournant autour de l'index de sa main droite. Son regard bleu turquoise montrait une certaine inquiétude, ainsi que beaucoup de crainte. Mais malgré cela, il ne pouvait réprimer un certain amusement, amusement dû à l'anticipation qu'il se faisait des évènements futurs.
C'était ici. Une chambre dont la plaque indiquant le numéro était rayée. Par volonté de se faire oublier peut-être... Sans doute. S'apprêtant à toquer, Daclusia repensa à la discutions qu'il avait eu, quelques instants plus tôt, avec son double...

Ils étaient tous les deux là, posés sur le toit du lycée, à admirer la lune... Tous les deux avaient un fort attachement à cet astre céleste, si beau et si plein de mystères...
Lui, le vendeur, portait une tenue d'infiltration, noire, où de nombreuses sacoches côtoyaient des morceaux de cuirs faits pour protéger le corps. Les cheveux attachés derrière la tête, seule une mèche dépassait du côté gauche de son visage. Il ne portait pas ses lunettes, ni son air habituellement si bienheureux, mais un visage sévère et sérieux, caché derrière un masque sur la partie basse de son visage. Ainsi vêtu, il ressemblait presque à un ninja, ou à un assassin.
L'autre, le chasseur, avait troqué sa blouse de scientifique contre un long manteau de cuir rouge, et son pantalon large vert kaki à un jean bien plus serré, noir comme la nuit. Ses sandales, troquées contre des rangers. Noires elles aussi. Toujours torse nu, il portait cependant sous son manteau quelques fioles de ses produits, ainsi que, dans les poches extérieures de son manteau, des balles pour une paire de pistolets qu'il portait rangées sur ses jambes. Les cheveux détachés, pendant sur le côté droit de son visage, un clope au bec.

Tous deux restaient là, sans mot dire. Quand on discute avec soi même, les mots sont superflus et inutiles. Mais pour le lecteur, qui n'est ni la tête de l'un ni de l'autre, le vendeur tentait de raisonner son double. S'attaquer à un lieu aussi lourdement investi par l'église était... Dangereux... C'était la grande ligne qui revenait dans le débat. Le reste ne regardait qu'eux... Et n'aurait pas grand sens pour le lecteur. Mais la conclusion de cette réunion au clair de lune fut la suivante:


" Tu sais bien à quel point il est difficile de trouver des humains qui méritent qu'on s'intéresse à eux... Me gâche pas mon plaisir, je sais que toi aussi tu cherches la même chose! "

De retour de ses souvenirs, Daclusia se conjura soi même d'être prudent. Il ne fallait pas prendre cette religion ci à la légère, de ce qu'il en avait pu voir... Trois petits coups à la porte. Elle n'était pas verrouillée. Même pas fermée, puisqu'elle s'ouvrir tout de suite sous les coups du JYL. La jeune fille était là. La Fouine... Voilà donc celle dont son autre lui s'était épris de chasser... Il resta dans l'ombre. Seule la lueur électrique de ses prunelles bleues étaient apparentes dans l'encadrure de la porte.
Elle, la fille ne dormait pas. Elle fixait, elle aussi, par la fenêtre à barreaux, la lueur de la lune... Après un petit moment, où sans doute la demoiselle avait senti la présence d'un autre être qu'elle, le vendeur fit un pas dans la chambre, les crochets tournant bien en évidence sur son index. Et alors qu'elle se retournait, leurs deux regards se captèrent. Pour lui, ce ne fut rien d'autre que de tâter, de tenter de comprendre la demoiselle. Pourquoi son autre lui s'y intéressait... Mais pour elle... C'était sans doute de la peur. De la peur, non pas à cause de son apparence. A cause de ses yeux. Ils avaient tous deux, lui le vendeur, lui le chasseur, les même yeux. Même si l'un les avait bleus et l'autre rouges, ils partageaient un petit quelque chose d'indescriptible, qui permettait à quiconque avait vu l'un de reconnaître l'autre... Tout en sachant inconsciemment qu'ils n'étaient pas la même personne.


" Je suis venu te faire sortir de là. "

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Le coin du chalant / Personnes dont j'attends les réponses
« le: mardi 21 juillet 2009, 11:47:56 »
Vu que j'ai plein de RP en cours, mais personne qui y réponds...

Avec J.C., j'attends une réponse

ici, de Crescentia Vae (absente)

ici, de Sanna J. Len  (absente)

ici, de Myioko Sasake

Avec Shadowstick, j'attends une réponse

ici, d'Amy

ici, de Kuko

ici, de Elysia (que je sais qu'elle va répondre mais que je presse quand même parce que j'ai pas de RP qui avance et que je veux pas en ouvrir d'autres)

Avec Roger, j'attends une réponse

ici, de Succubus

ici, de Sandji

Si ces personnes voulaient bien se manifester...

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Vous nous quittez déjà ? / Japan Expo
« le: mercredi 01 juillet 2009, 13:07:08 »
Serais absent de 15 h aujourd'hui à Lundi. *bip*

Retour vers 21h *bip*

ça laissera le temps à ceux qui RPent avec moi de répondre *bip narquois*

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