Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Vaas Montenegro

Pages: [1]
1
One Shot / Transport en commun [PV]
« le: samedi 06 octobre 2018, 09:44:34 »
Tirant sur une cigarette, Vaas et ses comparses attendaient à une station de bus en fin de journée. Il faisait nuit, d’ailleurs, et le bus en circulation faisait vraisemblablement sa dernière tournée. Les hommes revenaient d’une séance de « rappel à l’ordre » dans une boutique appartenant aux Petrovski. Si Vaas était connu pour commercialiser du rakyat, une drogue très particulière originaire de son île natale, les Guramu, le clan yakuza local, utilisait aussi Vaas et ses hommes pour accomplir divers menus boulots. Attaque de prostituées, de planques appartenant à des bandes rivales, ou, comme ce soir, une agression dans un magasin où l’exploitant avait cru bon de ne plus s’acquitter de la taxe de protection. Plutôt que d’envoyer des Yakuzas, les Guramu envoyaient parfois Vaas, qui avait un talent fou pour rappeler aux gens l’intérêt de payer pour leur protection. Lui et ses hommes avaient vandalisé l’intérieur du magasin, et molesté l’exploitant, tout en récupérant l’intégralité de ses recettes du jour. Il leur fallait maintenant rejoindre leur contact auprès des Guramu pour remettre l’argent. Envoyer un SMS était exclu, car les Guramu ne pouvaient pas exclure être sur écoute.

« On aurait dû prendre le van, Boss.
 -  Tu ne veux pas profiter de la ville, Eduardo ? »

L’homme de main (dont le véritable nom n’était pas Eduardo) haussa les épaules. Ce soir, Vaas n’avait pas encore pris de dose excessive de rakyat, ce qui le rendait moins instable. Évidemment, tout était toujours à prendre avec des pincettes en ce qui concerne Vaas.

« Notre van commence à être connu, il fallait compter sur l’élément de surprise pour éviter que ce connard n’appelle la police, rétorqua le second comparse de Vaas.
 -  Écoute Alfonso, Eduardo, il est la sagesse incarnée.
 -  Oh, ce que j’en dis, moi... »

Les badauds qui s’approchaient pour prendre le bus avaient tendance à vite repartir en voyant l’allure de Vaas et des siens, leurs regards patibulaires... Et les quelques traces de sang ornant les mains de Vaas. Quand Vaas était arrivé à Seikusu, il avait recruté divers gros bras, des bandits sans affiliation, et qui avaient été ravis de travailler pour lui... Ou forcés de le faire. Mais Vaas payait plutôt bien. Il fallait juste apprendre à ne pas l’énerver. Pour l’heure, les Guramu toléraient le comportement de Vaas, en raison de toutes les recettes qu’il rapportait.

Le bus s’approcha finalement, et Vaas se leva. Il jeta sa cigarette sur le sol, et en sortit une autre, comprenant cette fois une substance de son creux. Le rakyat pouvait s’injecter en seringue, ou se fumer. Les cigarettes au rakyat étaient vendus par différents buralistes de Seikusu, car elles étaient très similaires à des cigarettes normales. Le bus s’arrêta finalement, et les hommes grimpèrent à l’intérieur. Il n’y avait pas grand-monde dans le bus, qui était relativement désert, et ils s’assirent dans un coin.

Le bus roula ensuite, et, au prochain arrêt, accueillit une nouvelle passagère, très particulière : une très belle contrôleuse...

2
Les alentours de la ville / Psycho-Moldu [Cara Teixeira]
« le: samedi 13 janvier 2018, 20:15:21 »
« J’vous jure, Boss, un manoir là, en pleine forêt ! Habité !
 -  T’en as trop pris, gros, ce manoir a toujours été en ruines ! Un litige entre héritiers, ou une connerie du genre… »

Le manoir était bien connu des jeunes du coin. C’était un manoir qu’on disait hanté, et, il y a des années, c’était un défi, entre adolescents, que de s’y rendre le Samedi, pour y passer la nuit. Le manoir avait été ravagé il y a quelques années par un incendie, et, compte tenu de son emplacement, assez isolé, et de la forte valeur du manoir, il était depuis en conflit avec les héritiers, un conflit qui durait maintenant depuis de nombreuses années. Mais, dernièrement, les hommes de Vaas avaient entendu dire que le manoir était de nouveau habité. La rumeur était venue d’une bande de jeunes, qui avaient justement tenté d’accomplir ce rituel nocturne au manoir. Ils avaient réussi à enjamber le portail, et avaient vu de la lumière, avant de repartir, sans être parvenus à entrer, et sans trop avoir pu s’expliquer là-dessus.

Vaas était resté silencieux pendant l’exposé de ce plan. Le manoir était isolé, et il abritait sûrement quelque fortune, maintenant que quelqu’un le repeuplait. Les gosses avaient vu des échafaudages, des bardages, signe que quelqu’un le rafistolait. Ce qui était surprenant, en revanche, c’est qu’aucune société locale ne semblait être sur le coup. Il n’y avait d’ailleurs aucun panneau de construction à l’entrée de la propriété permettant de se renseigner.

« On dit que des richards venaient là-dedans ! Pas de gardes, putain ! Pas de vigiles ! C’est isolé de la ville, c’est le coup parfait !
 -  Tes putains de mômes étaient défoncés, qu’est-ce qu’on va aller se faire chier dans la forêt ? On a des coups plus sérieux à se faire, merde !
 -  J’avais jamais entendu parler de ce manoir », était alors intervenu Vaas, inhabituellement sobre.

Il fumait déjà un peu de rakyat, mais, entre ses cuisses, il y avait une ganguro, Sakura, une salope que Vaas avait récupéré il y a quelques semaines lors d’une descente*, et qui servait maintenant de vide-couilles pour tout son gang.

« Et puis, je suis en couple, maintenant, vous vous souvenez, les mecs ? »

Oh, ça… Difficile pour eux d’oublier le passage de la « copine » du Boss. La fameuse Duchesse, une tueuse en série qui servait maintenant de complice pour Vaas, en s’attaquant aux prostituées des Petrovski, les ennemis des gens qui avaient embauché Vaas, les Guramu, un clan yakuza. Vaas avait rencontré Lucrezia en se rendant dans un endroit isolé, et le contact avait été immédiat**. Lucrezia était venue une fois dans leur repaire, un entrepôt situé dans la zone portuaire, et avait passé une sacrée nuit.

« J’crois qu’on doit offrir un sacré palace à ma Princesse, ça lui fera un joli cadeau quand elle viendra ramener son gros cul de latex ici.
 -  J’aurais pas dit mieux, Boss !
 -  Z’êtes un artiste, Boss ! »

Vaas hocha la tête, et fuma encore du rakyat.



Leur van noir filait à travers les routes de campagne, en pleine obscurité. Seikusu était un peu le seul vestige de civilisation avant des terres sauvages constituées de montagnes et de forêts profondes. Disposant d’une boîte de vitesse automatique, le van filait à bonne allure, dans une ambiance parfumée. Vaas tenait le volant d’une main, roulant au-dessus des limitations de vitesse, ce qui l’amenait à régulièrement frotter le bas-côté, notamment lors de virages assez serrés. Il continuait à fumer du rakyat, cette drogue exceptionnelle venant de son île natale, Rook Island. Le plus étonnant, c’est qu’il maîtrisait très bien la situation.

Pendant ce temps, l’autoradio diffusait une musique relativement ambiante, Lose Yourself d’Eminem. L’adresse de Vaas ne faisait aucun doute, et ce d’autant plus que Sakura l’accompagnait encore, et était entre ses cuisses, suçant sa belle queue, se débrouillant du mieux qu’elle pouvait pour permettre à Vaas d’appuyer sur l’accélérateur. Néanmoins, du fait de la position de Sakura, il ne pouvait pas appuyer sur le frein, mais il était tout simplement hors-de-question qu’il laisse sa soirée se terminer sans jouir dans la bouche de sa pute !

« On s’approche, Boss… Putain, putain !
 -  L’endroit est paumé, Boss, on y voit que dalle, le signal GPS a du mal à se passer…
 -  Comme ma queue dans le cul serré de ta mère… »

Son acolyte regarda Vaas sans rien dire, tandis que Vaas l’observa à son tour… Avant de se mettre à éclater de rire. Un rire hystérique, son haleine saturée de rakyat continuant à imbiber l’habitacle du van.

« Haha, y t’a bien eu, petite bite !
 -  Z’avez raison, Boss, c’t’une pute, de toute façon !
 -  Vu la tête de con qu’elle a engendré, tu m’étonnes… »

Le van se rapprochait. Il y avait trois hommes devant, sans compter Sakura, et, à l’intérieur, six autres hommes. Les armes à feu avaient beau être rares au Japon, ils avaient tous un pistolet, mais surtout des battes de base-ball, des barres à mines, des coups de poing américain. Surtout, ils portaient chacun, sur leur visage, un masque d’animal. Une sorte de signe distinctif du gang de Vaas.

Pour Vaas, du reste, conduire sur ce genre de routes n’avait rien de difficile. Il avait conduit des Jeeps dans les jungles de Rook Island, et ça avait été une toute autre paire de manches ! Il leva le pied en approchant, tout en soupirant légèrement, sa queue bien gonflée continuant à être astiquée avec talent par Sakura.

« C’est là, Boss, un petit chemin détourné, mais y a un portail…
 -  Boss, ‘faut freiner, bordel !!
 -  J’encule les portails ! »

Il écrasa alors la pédale d’accélérateur, et heurta violemment le portail, l’arrachant de ses gonds, et s’engagea sur une route abîmée, non goudronnée.

« HAHA ! Woow !! Comme à la bonne vieille époque, HAHA ! Sauf que j’avais personne pour me sucer la pine, haha ! »

Le van continuait à rouler, et Vaas eut soudain un léger doute, en voyant le manoir apparaître.

« Chef… On devrait faire demi-tour, les Petrovski risquent d’attaquer l’entrepôt ! Imaginez, si votre copine se pointe, et qu’on est pas là pour la défendre ! »

L’idée venait en effet de brusquement le traverser. Lucrezia, entre les mains des Petrovski… La Duchesse était une tueuse bien connue, et la police, autant que la mafia, se battaient contre elle, vu qu’elle s’attaquait aux prostituées, et la menaçait donc directement.

« Y a rien à récupérer dans ce manoir, on devrait vraiment… »

*BANG !*

La détonation retentit comme un coup de foudre dans la casemate du cockpit. Le subordonné qui venait de suggérer le départ avait été délesté d’une partie de sa tête. Du sang éclaboussa le visage de Vaas, ainsi que quelques morceaux d’os, et même un bout de cervelle. Il se retourna alors vers le troisième acolyte, qui contemplait, avec des yeux écarquillés, son chef, prenant conscience que Vaas était de nouveau en pleine crise.

Tirant la langue, Vaas éclata encore de rire :

« DE LA MERDE, JE VAIS PAS ME LAISSER DIRIGER PAR UNE GONZESSE ! ON FONCE !! »

Il continua alors à accélérer, et ferma les yeux, en posant sa main sur les cheveux de Sakura, tout en se rendant à toute allure vers l’entrée du manoir.

Vaas jouit au moment où l’avant du van explosa la porte d’entrée.

Lose Yourself se termina, et « Make It Bun Dem » se mit à jaillir, pendant que le van s’arrêta au milieu du hall d’entrée, répandant des bris de verre et des morceaux de bois partout.

Les portes arrières du van s’ouvrirent alors, et les hommes de Vaas en jaillirent en hurlant, tapant contre le van, sortant leurs battes, explosant quelques meubles situés ici et là. Sans aucune raison surprise, mais le rakyat avait souvent cet effet-là sur les gens.

Et la musique, elle, se mit à rugir, Vaas mettant la radio à fond…



* : cf. RP « Psycho-Killer »,
** : cf. RP « Psychosocial ».

3
Le quartier de la Toussaint / Gangs Of Seikusu [PV]
« le: mardi 15 mars 2016, 08:26:30 »
Seikusu avait été, initialement, un simple port de pêche, créé il y a quelques siècles de là, et qui commerçait alors essentiellement avec Kyoto. La ville avait toujours été fondée en considération de son activité portuaire, ce qui en avait fait l’une des premières villes japonaises à se tourner vers l’extérieur. La ville avait émergé avant l’ère de fermeture du pays, le sakoku, au début du 17ème siècle, et avait retrouvé son essor à la fin de cette période, dans la deuxième moitié du 18ème siècle. Le port de Seikusu, dans le premier quart du 21ème siècle, avait suivi cette évolution, et, sans pouvoir prétendre être le plus grand port du Japon, bénéficiait d’un certain tonnage. Des kilomètres d’entrepôts, de containers, d’usines, filaient le long de cette zone, qui jouxtait l’ancienne zone industrielle de la ville, le tout s’étalant le long du quartier historique de Seikusu, la Toussaint, qui était entre les mains des Yakuzas.

Le port, c’était le grand cœur des activités criminelles de la ville. Tout transitait par là : stupéfiants, contrebande, et le sel du métier, les putes. Quand Vaas avait débarqué de Rook Island, il avait été recruté par ceux avec qui Volker avait fat affaire : les Guramu, un puissant clan yakuza de la ville. Or, les Guramu avaient un problème. Leur mainmise sur la ville avait diminué ces dernières années, et, dans un monde où les échanges s’étaient mondialisés, le crime aussi s’était mondialisé. La Mafia russe s’était implantée dans la ville, et l’une des familles russes, les Petrovski, étaient en train de concurrencer les Guramu sur leur terrain de jeu : la prostitution. Vaas avait donc pour tâche d’aider à conserver la mainmise sur ce trafic, en surveillant le port.

C’est dans ces conditions que, en une froide soirée hivernale, une voiture roulait lentement dans une section assez isolée du port. Il y avait plusieurs terrains vagues, des entrepôts abandonnés, de discrets love hotel dispersés ici et là, et, au milieu de la rouille et des entrepôts délabrés, quelques lumières illuminaient un grand entrepôt. Il était monté sur plusieurs étages, avec plusieurs ailes, et s’étalait dans un grand ensemble portuaire, entouré par une clôture hérissé de barbelés.

« Okay, c’est là...
 -  Roule lentement, ‘va pas les affoler... »

La voiture ralentit donc, se rapprochant des hommes Ils portaient des vestes, des manteaux, des bonnets, dissimulant leurs armes, fumant des cigarettes La police détournait ses yeux de cet endroit, les patrouilles ne passaient jamais par ici L’entrepôt abritait une clientèle qui n’avait pas spécialement envie qu’on s’intéresse à elle. La voiture s’arrêta devant le poste de sécurité improvisé, et les hommes la laissèrent passer, parlant entre eux en russe.

Depuis quelques semaines, les tensions entre les Guramu et les Petrovski menaçaient d’atteindre un point de non-retour, et de plonger dans une guerre des gangs. C’était inévitable, car les deux s’intéressaient au même trafic, et les deux n’avaient pas envie de lâcher prise. Pour autant, les Petrovski avaient accepté une négociation, et les négociateurs devaient arriver par cette voiture. Cette dernière fila au centre de la cour principale, entourée de gardes. Les armes à feu étaient encore peu nombreuses à Seikusu lors des années 90’s, mais, quand les Russes avaient décidé de se rameuter en masse après l’effondrement de l’URSS, ils avaient amené avec eux leurs armes.

« Ils sont entrés... L’appareil est prêt ?
 -  Ouais, Boss, bien sûr qu’il est prêt.
 -  Cooool... Cool ! Vous allez voir, ça va être fun... Dire que ces p’tits pédés pensent que j’suis en train de me caresser la teub’ dans ce cercueil à quatre portes... Regarde-moi ces mecs, ils se donnent tous des airs de faux durs, c’est pathétique... »

Vaas savait que les négociations seraient une perte de temps, mais il avait accepté de négocier. Et les termes de sa négociation étaient, en réalité, plutôt simples à comprendre. Les Petrovski attendaient l’homme, et pensaient qu’il était dans la voiture. Or, Vaas se tenait, en ce moment, à bonne distance de l’entrepôt, observant ce dernier grâce à des jumelles depuis un autre entrepôt délabré, à plusieurs centaines de mètres d’ici. Tirant sur un joint, il observait la scène avec un mélange de fascination, attendant le moment propice.

Il avait expliqué aux hommes qui étaient entrés dans l’écurie qu’ils n’avaient rien à craindre, que Vaas avait une armée de tireurs d’élite pour les protéger... Qu’ils étaient juste là pour faire diversion. En un sens, c’était vrai. Ils n’avaient effectivement rien à craindre des Russes, qui se demandaient pourquoi personne ne sortait. Pendant ce temps, sur des grues industrielles, plusieurs tireurs d’élite s’étaient positionnés, et attendaient le signal.

« Okkaaaayyy... ‘Fais péter... ‘Fais péter, mec, allez ! »

Les hommes de Vaas avaient depuis longtemps compris que ce dernier n’attachait que peu d’importance à la vie humaine, et répugnaient un peu à l’idée de sacrifier leurs propres hommes. Cependant, en cas de refus, c’est eux-mêmes qui se feraient tuer, alors... Le choix était vite trouvé. L’homme appuya sur un bouton de son ordinateur, ce qui déclencha à distance la bombe située dans la voiture piégée.

Les deux pions de Vaas, qui ne savait même pas comment ils s’appelaient, volèrent en éclats dans une superbe explosion de métal, envoyant valdinguer bouts de métal et bris de verre, la déflagration renversant les mafieux à proximité.

« Wooooow... Ça, c’est du feu d’artifice !  Allez, en piste ! Allons négocier ! »

Avec une telle base, la négociation commençait à la perfection.

Les tireurs d’élite firent alors feu, abattant tout ce qu’ils pouvaient abattre, tandis que plusieurs voitures sortirent de la planque des Guramu, dont un fourgon blindé, qui se rapprocha rapidement. Il pila à l’entrée de l’entrepôt, et, au milieu d’une flopée d’hommes armés qui se mirent à canarder le repaire des Petrovski, la porte arrière du fourgon s’ouvrit, laissant descendre Vaas, qui portait sur l’épaule un souvenir de Rook Island.

Un joli lance-roquettes avec lequel il se mit à faire feu, provoquant une explosion contre la façade de l’entrepôt, défonçant plusieurs fenêtres.

« Allez... ! Défoncez ces suce-merdes !! »

4
Les alentours de la ville / Gang-Bang [Lolita Cooper]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 10:37:57 »
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Le Saviez-Vous ? Au Japon, il était interdit, pour une boîte de nuit, de rester ouverte après plus d’une heure du matin. L’origine de cette législation stricte remontait à 1948, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, et instaurait une réglementation stricte. Une loi de morale publique, pensée à l’époque pour lutter contre un réseau de prostitution d’après-guerre, développé par les Yakuzas, avec le concours des Marines, pour fournir aux Américains des putes et de la chatte fraîche à nourrir. En restreignant ainsi l’activité des clubs, le gouvernement voulait lutter contre la prostitution clandestine... Et, tout comme la Prohibition, une telle loi avait eu des effets pervers, car aucune loi au monde ne pouvait interdire aux gens de se bourrer la gueule jusqu’à boucher les caniveaux, ni interdire aux honnêtes gens de s’envoyer en l’air avec de belles petites salopes. Concrètement, cette loi, obsolète, faisait l’objet d’une forte tolérance, et avait encouragé le développement de night clubs illégaux, ouverts toute la nuit dans des zones reculées, et que la police japonaise tolérait.

Seikusu comptait ainsi son lot de night clubs illégaux, où toute la jeunesse pouvait venir fumer, droguer, boire, s’injecter des saloperies dans les veines, et se ruiner la santé, sous la bonne humeur et la joyeuse fête. Et, parmi ces boîtes, il y en avait une que Vaas aimait bien, avec de la musique électronique qui vous explosait les tympans bien comme il fallait : l’Electro-Night. Une boîte de nuit située dans un entrepôt portuaire, ou, plutôt, dans la cave de cet entrepôt. Le gérant de la boîte s’arrangeait avec les flics pour payer ce qu’il fallait, et ainsi pouvoir tenir toute la nuit.

« WOOOOOWWW !! »

Vaas dansait, habillé avec un simple débardeur rouge et son pantalon beige, au milieu de la piste de danse, sentant des culs moulants se frotter à lui. Sous la lumière de stroboscopes et sous une musique assourdissante, on dansait, on mettait sa main sur le cul des filles... Ça, putain, c’était bon ! Entre deux tabassages de dealers, Vaas n’avait rien contre de simples soirées détente, et était, pour le coup, venu seul, délaissant sa planque du soir. La musique rugissait, furieuse, les mains se levaient, des types avec des cheveux multicolores et troués de partout s’embrassaient dans les coins, on balançait du vin depuis le comptoir, on arrosait au jet d’eau les mecs trop bourrés, dans une ambiance totalement survoltée, électrique et explosive.

Au moins, on n’avait pas le droit à cette saloperie de J-Pop de merde ! La dernière fois qu’il avait entendu ça, Vaas avait eu envie d’aller voir le DJ, de lui fourrer un fusil à canon scié dans le cul, genre bien profond, et de l’envoyer valser sur orbite ! Une musique de merde comme ça, c’était comme vous chier de la merde dans les oreilles, en vous souriant avec un gros sourire d’enfoiré sur les lèvres.

La soirée s’éternisait longuement, quand Vaas repéra une fille... À côté d'un mec qui était en train de la séduire.

*Hum... Temps d’agir, mon petit Vaas...*

Vaas se rapprocha lentement du comptoir. Il ignorait qui était ce trou-du-cul, mais... Mais merde, quoi ! Observez un peu cette diva qui se tenait à côté de lui ! Mazette, c’était comme si un Ange venait de débarquer dans toute cette crasse, et qu’une pédale de petit merdeux d’étudiant de merde venait lui pourrir la vie. C’était impossible !

« Y a des foutues lois dans la Nature ! Les juments aux étalons, et les ânesses aux mules... Et les poules seront bien gardées. »

Sa main se posa sur la tête de la mule, et il envoya sa tête s’écrabouiller sur le comptoir, lui brisant le nez au passage. L’homme chavira du comptoir, et tomba mollement sur le sol, puis Vaas s’assit sur le tabouret, juste à côté de la femme, en lui sortant un magnifique sourire.

« Salut, ma belle... On prend un verre ? »

5
One Shot / Psycho-Killer [PV]
« le: dimanche 27 décembre 2015, 22:08:17 »
*BANG !!*

Le sang, la cervelle, et les quelques bouts d’os du mec qui était en train de se faire baiser par une ganguro éclairèrent le mur de la misérable pièce. De son visage, il ne restait plus qu’un tas bouillonnant de chair éclatée, de morceaux d’os, de bouts de cervelle, l’un de ses yeux ayant atterri sur le sol. Même en mourant, sa queue restait dure, et il eut au moins droit à son orgasme en jouissant, balançant son foutre dans le ventre de la femme qui était empalée sur sa queue, ce qui, à bien y réfléchir, constituait une forme de nécrophilie qui ne fit rien pour diminuer la traque de Vaas, dont le canon du pistolet fumant retomba derrière sa ceinture.

Il y eut une autre détonation quelques secondes après la sienne, abattant un garde. Un fusil à pompe perfora le torse du gangster qui avait jailli depuis un couloir avec un pistolet, l’envoyant contre le mur, laissant derrière lui une traînée de sang. Et, au milieu des hurlements des putes de ce bazar misérable, qui aurait pu faire penser à un bordel de Bangkok, ou de n’importe quel autre bidonville dans n’importe quel pays de merde, la main de Vaas tira sur les cheveux de la ganguro, et la fit balancer hors du lit où elle était en train de s’envoyer en l’air avec ce mec, ce mystérieux inconnu, qui avait tiré son dernier coup.

Elle tomba au sol, au milieu des autres putes, et, pour les faire taire, l’homme au fusil à pompe tira sur le plafond.

« VOS GUEULES ! »

Les pleurs se turent pour les gémissements habituels, cette cacophonie que Vaas trouvait insupportable.

« ...Pitié...
 -  ...Épargnez-nous...
 -  ...’Me tuez pas, pitié... »

Ça.. Ça, il en avait marre ! Des siècles et des siècles que les victimes disaient « pitié », des siècles qu’on avait compris que ça ne servait à rien ! Merde ! Est-ce que les gens croyaient vraiment qu’il suffisait de dire « pitié » pour que votre tueur écarquille brusquement les yeux et sente la foudre de Dieu s’abattre sur lui en comprenant que ce qu’il allait faire ? Même dans les films, le public hurlait de rage quand la belle blonde, piégée face à son bourreau, ne trouvait rien de mieux à dire que « pitié ». Merde, merde, merde ! Ce simple mot, c’était... C’était comme une PUTAIN de condamnation À MORT !

Vaas se racla la gorge, vérifia si son arme était chargée, et balaya un regard circulaire sur la pièce :

« Bon, les filles... Je vais faire clair... La prochaine qui supplie, je la bute.
 -  ...Je vous en supplie, mes parents sont... »

*BANG !!*

« Putain ! Putain, putain, tu l’as fait exprès ! Hein, tu l’as fait exprès, SALOPE ?!! »

*BANG !! BANG !!  BANG !!  BANG !!  BANG !!*

« Qu’est-ce qu’il y a, hein ? Je parle pas votre putain de langue de merde, pétasses de junkies à la con ? Quand je te dis de la fermer... ON SE LA FERME, PUTAIN !!! »

Vaas vida son chargeur sur le cadavre de la pute. Il n’avait pas une arme de petit calibre, mais un Desert Eagle, le genre de flingue qui pouvait vous couper une biche en deux. La tête de la prostituée avait explosé, tout comme l’un de ses seins, et de gros trous ornaient son corps, tandis que plusieurs de ses voisines avaient reçu un peu de sang, dont une eut droit à un morceau de cervelle sur l’une de ses joues.

« Bien... Bieeeenn... On se comprend, les filles ? Maintenant, je vais vous expliquer... C’est... C’est comme à la bonne vieille époque des sièges, des pogroms, des abordages, et de toutes ces conneries, vous saisissez ? Le réconfort après l’effort. On vient de buter vos macs, et, maintenant, c’est nous, les macs. Donc, soit vous nous sucez la queue, soit... Enfin, je suppose que vous n’avez guère envie d’une autre alternative. Cependant... Hey, c’est regrettable, mais... Nous avons un surplus d’effectifs, en ce moment. »

Comment en était-on arrivé là ? Vaas pérorait devant ces jeunes femmes, et on pouvait encore entendre quelques coups de feu.

Mais le siège avait commencé il y a une demi-heure de ça...



Il y a une demi-heure

« C’est là, Boss...
 -  T’es sûr de ton coup ?
 -  Boss, je vous aurais pas fait déplacer si j’étais pas sûr de mon coup. »

Vaas étant dans une voiture, devant un entrepôt du port de Seikusu. Et, d’après ses hommes (qui n’étaient pas vraiment ses hommes, ce que Vaas savait, et qui légitimait encore plus qu’il les tue parfois), cet entrepôt était l’un des bordels des Petrovski, une mafia russe qui était venue à Seikusu dans les années 1920’s, après la Première Guerre Mondiale. Son expansion réelle avait toutefois commencé après la chute de l’URSS, et, maintenant, les Petrovski, après plusieurs alliances avec des clans yakuzas, avaient tenté de concurrencer les Guramu, le clan yakuza dans lequel Vaas travaillait, sur l’un des domaines privilégiés du clan : le cul. Jadis, les Guramu avait été les fournisseurs des geishas, ces putes old school made in Japan. Maintenant, les geishas avaient été remplacées par des ganguros, des salopes à la peau bronzée, droguées, et qui suçaient des queues dans des taudis insalubres infestés de rats, bien loin des maisons closes pleines de charmes et d’encens. D’aucuns appelaient ça le progrès.

Toujours est-il que, quand les Petrovski avaient commencé à s’implanter, et à détruire plusieurs maisons closes des Guramu, le clan avait réagi. Vaas était l’une des réactions. Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan, la grosse baleine, lui avait dit que, pour faire ses preuves, il devait reprendre le contrôle sur la prostitution. Vaas savait qu’il était un étranger à Seikusu, et qu’il lui fallait encore faire ses preuves avant de pouvoir s’imposer. Il avait donc accepté, et, en quelques semaines, était passé du statut de simple porte-flingues à celui de lieutenant actif au sein du clan... En tuant le précédent lieutenant, et en mettant ça sur le dos des Petrovski. Il ne fallait pas se leurrer ; s’il travaillait pour les Guramu, c’était, d’une part, parce qu’ils étaient les plus puissants, et, d’autre part, parce qu’ils avaient été les premiers à répondre. Vaas n’était pas Japonais. Guramu ou Petrovski, pour lui, c’était du pareil au même. Mais là, il avait l’occasion de frapper un gros coup.

L’un de ses hommes avait pisté plusieurs putes, et en avait déduit que cet entrepôt était l’un des bordels de la Mafia russe. Autrement dit, Vaas avait organisé une descente en règle.

L’attaque commença en force, par un bulldozer qui défonça la clôture entourant l’entrepôt, avant d’emboutir l’entrée. Ensuite, il y eut les tirs et les coups de feu. Pris par surprise, les Russes n’avaient eu aucune chance. Vaas avait retrouvé, avec une joie manifeste, ces frissons qu’il ressentait à l’époque où il était à Rook Island. Le feu, les balles, l’adrénaline... Il avait pénétré dans l’enceinte par une entrée latérale, armé d’un simple pistolet, et avait abattu un tueur d’une balle en pleine tête, récupérant son fusil à pompe, avec lequel il s’était fait plaisir dans les couloirs exigus et enfumés de ce bordel sinistre. Clients, putes, gangsters... Il ne faisait pas vraiment de distinction, et avait même abattu deux Yakuzas sans le réaliser, massacrant et mitraillant avec une trique phénoménale, inhalant la poudre et la drogue qui flottait dans l’endroit, le bordel servant aussi aux Petrovski pour acheminer de la drogue depuis les docks. Se sentant tel un guerrier invincible et immortel, il abattait à foison, sans pour autant faire preuve d’une imprudence totale. L’homme se planquait quand il le fallait, et fondait sur ses ennemis.

Il finit même par délaisser le fusil à pompe au profit de sa machette, et planta un Russe par l’arrière, avant de se ruer sur un autre, plantant son arme dans sa gorge, l’égorgeant si bien qu’il faillit le décapiter. Aucune peur, il était un vrai prédateur, pur sauvage ancestral né à l’époque moderne, qui ne reculait devant rien...



...Et voilà où ses pas l’avaient mené, dans une sorte de chambre commune où les clients baisaient les putes, putes alignées devant lui. Du sang décorait encore son visage et ses vêtements, et il s’essuya le visage avec un chiffon, avant de regarder, à nouveau, toutes les femmes sur place... Puis de se sortir un cigare cubain, et de l’allumer.

Puis, dans la foulée, il défit son pantalon, et exhiba devant les femmes sa belle verge, bien dressé.

Quand on combinait drogue, meurtre, et putes, il fallait s’attendre à bander dur, et sa queue lui faisait mal tant elle était érigée !

Et, bientôt, il allait proposer à ces femmes son choix cornélien...

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Prélude / "Did I ever tell you the definition of insanity ?" [Valisuccubisé]
« le: dimanche 06 septembre 2015, 15:21:28 »

Nom : Montenegro (pas son vrai nom)

Prénom : Vaas

Âge : Environ 30 ans

Race : Humain

Sexe : Homme

Orientation sexuelle : Bi’ ;

Expérience sexuelle : Forte.


Physique : Vaas a un physique assez reconnaissable, notamment à cause de sa longue crête qui orne son visage. Il n’est évidemment pas chauve de naissance, et se rase donc, afin d’entretenir cette superbe chevelure. Outre sa crête, l’homme s’avère aussi être très musclé, ce qui est tout simplement le fruit de son éducation, d’une vie passée à vivre dans la jungle et dans un environnement hostile. Préférant ainsi des vêtements courts et légers (on ne le verra jamais en costume), Vaas a le physique et le look d’un sportif… Ou, plutôt, d’un mercenaire. Il porte ainsi toujours sur lui un pistolet ou un couteau, et a la peau bronzée. Son teint de peau le fait ressembler à un habitant qui vivrait en Eurasie, pour trouver un élément de comparaison.

L’homme porte aussi une barbe avec une moustache, et, là encore, se rase assez rarement. Un débardeur rouge avec un pantalon beige constituent sa tenue traditionnelle. Par ailleurs, Vaas porte aussi une cicatrice à hauteur de l’œil gauche, un souvenir d’un lointain combat… Physiquement, Vaas est donc un homme redoutable, qui a été éduqué à la manière des Rakyat, et peut donc tout à fait combattre des tigres avec ses armes.


Caractère : Dire que Vaas est un homme sain d’esprit serait à peu près aussi logique que prétendre qu’un lion est un inoffensif herbivore. Vaas est complètement déjanté, une conséquence due au mélange de drogues, entre les champignons hallucinogènes propres aux Rakyat, et ceux amenés par Hoyt Volker. Vaas est un fou furieux, qui prend un grand plaisir à jouer de manière sadique avec ses proies. C’est un chasseur, dans le sens où il aime jouer avec ses proies avant de les tuer. Il peut ainsi volontiers les libérer, leur ordonner de fuir, pour les traquer lui-même. Sadique et cruel, Vaas prend plaisir à torturer ses victimes, autant physiquement que mentalement, en faisant à chaque fois preuve d’une imagination féroce.

Voici quelques exemples de ce que Vaas aime faire, la liste n’étant évidemment pas limitative :

  • Attacher une personne le long de la plage avec un tube sur la bouche, afin d’attendre que la marée remonte, puis lui jeter ensuite son cigare (ou des mégots) à l’intérieur ;
  • Libérer ses proies pour lancer ses chiens à leur poursuite (un grand classique, Vaas lui-même le reconnaît). Parfois, pour plus d’originalité, il les met dans un costume de lapin ;
  • Enterrer jusqu’à la tête un homme dans le sable, puis recouvrir sa tête d’un seau, en glissant des pétards dedans ;
  • Dans une variante de la torture précédente, mettre sur la tête du sujet un aquarium avec des araignées…



Retenons donc de Vaas qu’il est un individu cruel, un fou furieux déjanté. Surnommé « Le Psychopathe » par ses hommes de main, ce qu’il ne conteste pas, Vaas n’est pour autant pas qu’un simple fou furieux sans intelligence. Au contraire, il a aussi un esprit profondément machiavélique, et est très réfléchi. Ayant appris à vivre dans la forêt, notre homme sait donc les vertus de la patience et de la traque. Il peut ainsi élaborer des stratégies et tendre volontiers des pièges

Vaas, enfin, est un homme indépendant et fier, et très vicieux. Peu importe ce qu’il dira, peu importe ce qu’il vous fera croire, l’homme, en ce bas-monde, ne suit les ordres et les directives que d’une seule personne : sa sœur. Les autres ne sont que des pions sur son échiquier, et les tuer ne lui fait ni chaud, ni froid. Il ne ressent du remords que quand il fait du mal à sa sœur, comme si, dans l’âme sinistre et sombre qui le constitue, la seule part d’amour dont il est pourvu est tournée vers sa sœur.

Fort malheureusement pour les autres, sa sœur est, à bien des égards, encore pire que lui…


Histoire :

1°) Rook Island, le premier contact

Au large du Japon, le long de l’Océan Pacifique, il existe une île, solitaire, qui a toujours su rester éloignée des grandes marches de l’Histoire, avec une seconde île, plus petite, au sud. On l’appelle Rook Island, et elle se dresse solitairement au milieu de l’eau, entourée par des récifs meurtriers et des courants océaniques rapides. Ce faisant, la plupart des navires s’y rapprochant finissaient toujours, ou presque, par s’y fracasser. Quant aux survivants… Ils tombaient sur les locaux, qui n’étaient guère attirants envers les étrangers. Rook Island, depuis longtemps, était une grande île sauvage, avec un volcan en son centre. Outre les tigres, les serpents, et autres animaux sauvages y vivant, Rook Island comptait aussi des habitants, une tribu sauvage et locale qui capturait les voyageurs égarés, s’en servant comme esclaves pour construire leur temple… Ou surtout pour fouiller dans les grottes, à la recherche d’un champignon… Un curieux champignon qui, bien traité, conférait à celui qui l’inhalait des capacités surnaturelles, en oblitérant provisoirement sa sensation de la douleur, tout en le rendant un peu plus rapide que la normale. Ce champignon, qu’on appela le rakyat, était la valeur première de cette île… Cependant, Rook Island restait inaccessible, mais faisait l’objet de bien des légendes. On disait l’île maudite, car personne n’en revenait… Ou presque personne. Presque, en effet, car, parfois, certains captifs arrivaient à s’enfuir, et, parfois, ils étaient ramassés par des bateaux naviguant à proximité, et arrivaient à survivre, parlant alors de cette île maudite et infernale.

Rook Island était donc une île légendaire… Qui prit de l’importance pendant la Seconde Guerre Mondiale. À cette époque, le Pacifique était devenu un immense échiquier entre les Etats-Unis et l’Empire impérialiste japonais. La guerre, lentement, était perdue par les Japonais, et, dans un espoir ultime de retrouver des forces, l’état-major japonais envoya une force japonaise sur Rook Island. L’endroit était isolé, et devait servir, dans la tête de l’armée japonaise, à offrir une base secrète de ravitaillement, destinée à prendre les forces navales américaines par surprise. En conséquence, les Japonais mobilisèrent de multiples garnisons, ainsi que de nombreux prisonniers de guerre, notamment chinois, pour voyager vers Rook Island. Les soldats s’installèrent sur l’île sud, et rejoignirent ensuite l’île au nord. Ils y installèrent des bunkers, mais, peu à peu, leurs rangs diminuaient… Et, chaque nuit, de curieux cris émanaient des tréfonds de l’île. Des hurlements sinistres, tandis que les patrouilles envoyées dans les profondeurs de l’île nord ne revenaient jamais, et que les soldats japonais tombaient parfois sur des cadavres sanguinolents.

Les Japonais n’arrivaient pas à demander des renforts, car, dans cette île, les communications électroniques étaient compliquées. Ils comprirent toutefois, au bout de plusieurs semaines, que l’île n’était pas vierge, et réussirent à capturer un Rakyat. Un sauvage guerrier que rien ne paniquait, et qui fut emmené dans l’un des bunkers au nord, le bunker principal… Où les Japonais comprirent s’être faits piéger. Les Rakyat leur avaient volontairement envoyé un prisonnier, et attaquèrent le bunker, massacrant les Japonais, avant d’attaquer l’île au sud, où ils déferlèrent sur les navires japonais. Ce fut une nuit sanglante, mais les Japonais parvinrent à repartir… Du moins, certains d’entre eux. L’Amiral en chef, qui avait survécu, fit un rapport tonitruant, mais, au même moment, l’armée avait d’autres problèmes à résoudre… L’Empereur venait d’abdiquer, et le rapport fut enterré.


2°) Le clan des Rakyat

Rook Island n’aimait pas les étrangers. Le cœur du pouvoir, sur cette île, était un monastère perdu dans la jungle. Ce monastère était le siège ancestral des Rakyat, ces fiers guerriers qui administraient la région. Peu à peu, en effet, à force d’avoir des prisonniers, une population autochtone vint à se développer. Elle travaillait dans les champs, et avait pour but de nourrir les guerriers, tout en bénéficiant de leur protection. Le clan est un clan se caractérisant par deux aspects :

  • C’est un clan religieux, qui vénère d’anciens cultes et des divinités réclamant des sacrifices sanguins en échange de leur protection;
  • C’est un clan matriarcal, ce qui signifie que le clan est administré par une femme, la Grande Prêtresse, une chamane qu’on dit dotée de pouvoirs mystiques, et notamment capable de communiquer avec les Dieux, grâce au rakyat.



Le monastère est un ensemble constitué de cours, de jardins, et, en son centre, d’un endroit réservé exclusivement à la Grande Prêtresse et à des invités de marque, marqués et bénis par les Dieux : le Sanctuaire Intérieur. Le monastère (ou temple) régit toutes les activités de l’île, et, par tradition, la Grande Prêtresse nomme un grand guerrier comme Gardien de l’Île. Ce Gardien de l’île est le premier guerrier de Rook Island, et dispose à ce titre d’un poste privilégié.

C’est donc dans ces circonstances que, dans les années 1980’s, naquirent la future Grande Prêtresse des Rakyat : Citra.


3°) Citra et Vaas, le premier sang et la marche vers les Rakyat

Citra était la petite sœur de Vaas, et fut très tôt prédestinée à un grand destin. Vaas, quant à lui, était donc le grand-frère de Citra, et avait toujours veillé sur elle. Les deux sont nés dans un village de Rook Island, et ont rapidement appris l’existence des Rakyat. Ils l’apprirent un soir où un guerrier fut envoyé pour les protéger d’un tigre, et fut blessé. Ce fut Citra qui le soigna, et Vaas qui acheva le tigre, impressionnant le guerrier. Il se promit alors de garder un œil sur ces deux-là, ce qui, concrètement, signifiait d’attendre de voir s’ils arrivaient à aller jusqu’à Rook Island.

Très protecteur envers sa sœur, Vaas n’hésitait pas à casser la figure à quiconque manquait de respect à cette dernière. Il commit ainsi son premier meurtre à l’âge de seize ans. Citra, elle, était alors une adolescente ayant souvent des crises mystiques, et qui prétendait lire l’avenir. Belle, elle était néanmoins la cible d’autres garçons de l’école, plus vieux que Vaas, et dont l’un finit par la menacer une fois de trop, un certain Jomän. Il le cueillit à la lisière du village, et les deux se battirent. Le combat était perdu d’avance pour Vaas, car sn adversaire était grand. Il le frappa à plusieurs reprises depuis le pont en bois où ils étaient, et les deux tombèrent dans le vide, roulant près d’une rivière, où Vaas réussit à tuer l’homme avec un caillou, fracassant sa tête contre son crâne en hurlant rageusement, la bouche en sang, et une plaie béante au-dessus de l’œil gauche, provoquée par le couteau de Jomän.

Malheureusement, des témoins, qui avaient entendu le combat, virent Vaas tuer son camarade, alors que ce dernier, blessé, implorait sa pitié. Dès lors, Vaas n’avait plus que deux options : subir la punition du village (et ainsi laisser sa sœur sans défense), ou rejoindre le temple des Rakyat, afin de bénéficier de leur protection. Il réussit à s’enfuir, et rejoignit discrètement sa sœur, puis lui expliqua qu’il comptait partir rejoindre les Rakyat. Citra refusa alors de rester seule, arguant que les amis de Jomän voudraient se venger sur elle. L’inquiétude était fondée, et ils partirent donc ensemble.

Le voyage dura toute la nuit, et même plusieurs jours, mais ça ne dérangeait pas Vaas, qui avait appris à chasser auprès de ses parents. Il s’était de fait déjà isolé pendant des jours dans la jungle, et pensait ainsi connaître la position du temple. Citra et lui y partirent donc, et réussirent à le trouver… Les Rakyat les capturèrent sans peine, mais les deux enfants furent épargnés. Vaas se retrouva dans la cour principale, tandis que des Prêtresses conduisirent Citra dans le Sanctuaire Intérieur. Quand cette dernière en ressortit, les deux rejoignirent les Rakyat.

Vaas s’avéra être un guerrier particulièrement doué, et devint, au bout de quelques années, l’un des meilleurs Rakyat qui soient. Cependant, il était aussi brutal et violent, l’effet du rakyat commençant peu à peu à influer sur ses émotions, sur ses sentiments, et sur son calme. Quand Citra devint la Grande Prêtresse, elle organisa un tournoi auprès des meilleurs guerriers rakyats, afin de choisir qui serait le prochain Gardien de l’Île. Ce fut un long combat, difficile et périlleux, chaque poule se faisant dans une cour différente jusqu’à rejoindre la Cour Intérieure. Ce fut là que Vaas défia son rival, et, après un rude combat, triompha.

Concrètement, rien ne forçait Citra à choisir comme Gardien le gagnant du tournoi, car le but de la compétition était d’évaluer les performances des guerriers rakyats. Néanmoins, la coutume voulait que soit choisi le gagnant du tournoi. Vaas était donc convaincu que Citra le choisirait, lui… Mais son choix se porta sur un autre guerrier. Comme elle s’en justifia par la suite, son rôle de Grande Prêtresse devait faire abstraction des sentiments personnels pour la cause rakyat, et elle ne pouvait pas choisir Vaas, dont l’addiction au rakyat l’avait rendu instable, et dangereux. Vaas fut furieux d’avoir été rejeté, car il considérait que ce titre lui revenait de droit.

Et, entre-temps, Rook Island affronta sa plus grande menace.


4°) L’arrivée d’Hoyt Volker

Hoyt Volker est connu par de multiples forces de police internationales, notamment la DEA, pour être un trafiquant de drogues, entre autres choses. Hoyt, de fait, est beaucoup de choses à la fois, et trempe dans bon nombre de trafics, parmi lesquels on trouve le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes, et la traite d’esclaves. Outre ces activités principales, Hoyt est aussi implanté dans des activités diverses et variées : la fraude, le kidnapping, le vol d’œuvres d’arts, la contrefaçon, la piraterie internationale… Né en Afrique du Sud, Hoyt Volker était un Afrikaner, dont le père était le propriétaire d’une mine de diamants, et dont la famille était connue pour régulièrement abuser de ses employés noirs, les traitant comme des esclaves. Alcoolique et brutal, le père d’Hoyt brutalisait son fils, le fouettant, ce qui amena finalement Hoyt à le tuer… La pomme, toutefois, ne tombe jamais loin de l’arbre, car Hoyt s’était toujours convaincu que son rôle était d’être meilleur que son père. Ainsi, pour éviter que la police ne l’interpelle, et comme le meurtre eut lieu au début des années 1990’s, soit à la fin de l’apartheid, il fit passer cela pour une révolte des ouvriers noirs, brûla la maison, et tua tous les ouvriers, graissant les pattes pour que tout ceci passe pour une révolte générale ayant mal tourné.

Sans pitié, cruel et sadique, Hoyt a utilisé l’argent familial pour fonder sa propre milice, et sévit principalement dans l’Asie du Sud-Est ainsi qu’en Eurasie. Ses contacts sont variés, allant aussi bien des milices birmaniennes aux Yakuzas japonais, en passant par les terroristes fondamentalistes. L’argent d’Hoyt lui a ainsi permis de fonder sa milice, les « Privateers », connus pour être l’une des principales bandes de pirates sévissant dans le détroit de Malacca. Ayant des contacts partout, comme à Singapour, Volker était insaisissable, et n’hésitait pas à attaquer les gardes-côtes, détruisant leurs bateaux, attaquant au lance-roquettes les bâtiments administratifs.

La spécialité d’Hoyt, dans ces îles paradisiaques, était d’embaucher des « guides » pour attirer les jeunes touristes occidentaux, leur promettant des coins paradisiaques et isolés de tout. Ils étaient faciles à berner, grâce à des faux-papiers et autres pseudos-documents officiels. Une fois l’affaire ficelée, les jeunes gens étaient emmenés vers l’île, où ils étaient alors capturés par les hommes d’Hoyt, puis vendus comme esclaves, essentiellement les femmes. Hoyt trouvait toujours un Émir ou deux, ou un seigneur de guerre africain, pour de belles vierges occidentales, japonaises, ou arabes… L’argent n’avait pas d’odeur, et Hoyt ne faisait aucune différence.

C’est au cours de ces activités de piraterie et autres qu’Hoyt entendit parler de Rook Island. Il avait découvert le vieux rapport impérial, celui parlant de l’expédition militaire sur l’île, et se dit qu’il devait s’agir d’un bon endroit pour y dissimuler ses opérations. Les autorités continuaient à le traquer, et Hoyt Volker sentait l’étau se resserrer. Au début des années 2010, il se rendit donc, avec ses hommes, sur l’île au sud de Rook Island, et apprit rapidement que l’île abritait des autochtones, et qu’ils étaient dirigés par un seigneur local. Une sorte de légende qui amusa bien Hoyt, qui se fit respecter en massacrant tout un village, ne laissant que quelques survivants pour colporter la nouvelle auprès des autres populations locales.

Les Privateers commencèrent à s’installer. La milice d’Hoyt avait grossi au cours des années, incluant par exemple des anciens soldats d’URSS, ou encore des soldats venus du Moyen-Orient, tout le bordel provoqué par les Israéliens et les Américains dans la région amenant beaucoup de soldats à rejoindre le privé. Sa milice était donc bien armée et bien équipée, et Hoyt, chaque soir, regardait depuis sa base principale l’île au nord, rêvant de s’y rendre.

Entre-temps, il s’avéra que le mystérieux protecteur local n’était pas qu’une légende. En une nuit, il fit exploser plusieurs dépôts de carburant, tua plus d’une dizaine d’hommes, et réussit à envoyer sur le camp fortifié de Hoyt de multiples tigres. Au milieu de tout ce bordel, Hoyt fut alors attaqué par lui. Ses deux gardes du corps tentèrent de se défendre, mais l’homme les égorgea proprement, avant de renverser Hoyt dans son bureau, et de planter un couteau à côté de lui. Hoyt avait alors hurlé, amenant un homme à rentrer… Pour se recevoir plusieurs balles, dont une qui avait envoyé son cerveau maculer le tapis d’Hoyt Volker.

Vaas venait de rencontrer Hoyt, et les deux se mirent à parler. Et, au terme de cette conversation, Vaas épargna Hoyt, car Hoyt lui avait promis ce que Vaas voulait : une armée.

Une armée pour renverser les Rakyat.


5°) La guerre entre les Rakyats et les Privateers

Volker n’avait aucune chance d’affronter seul les Rakyats. Les Japonais s’y étaient risqués en 1945, et avaient perdu. Cependant, il avait avec lui la chance d’avoir un meilleur équipement que les Japonais, et, surtout, un Rakyat. Vaas, lui, après son rejet par ses frères, s’était exilé au sud, où il avait peu à peu fini par se faire connaître auprès des locaux. Son addiction à la drogue devenait de plus en plus forte, ainsi que sa cruauté. Plus qu’un protecteur local, il était un tyran, qui avait instauré des droits seigneuriaux, comme celui de première nuit. Plusieurs Rakyats tentèrent bien de le déloger, mais Vaas connaissait la jungle comme sa poche, et leur tendait de multiples pièges, renvoyant ainsi les têtes décapitées par radeau vers le monastère des Rakyats, dont la jetée était perdue le long de la côté, au milieu de récifs escarpés. Lui seul pouvait permettre à Hoyt de contrôler Rook Island, d’y installer sa base… Et de faire le commerce du rakyat.

Les hommes d’Hoyt investirent ainsi Rook Island, et commencèrent par s’emparer des villages locaux, brûlant les greniers, et construisant des camps autour des fermes. Vaincre les Rakyats ne serait pas facile. Vaas connaissait le chemin menant à leur temple, et, dans un premier temps, se plia à la stratégie d’Hoyt, consistant à envoyer de multiples hommes en plein cœur de la bête. Vaas les guida. Les Privateers avaient des combinaisons de combat, des fusils d’assaut, des Jeeps, des hélicoptères, des lance-flammes… Et ils furent tous massacrés dans la forêt. Rook Island appartenait aux Rakyats, et Vaas fut le seul à s’en tirer… Et ce aussi parce qu’il en profita pour tuer ses propres hommes. Hoyt accepta alors de suivre la stratégie de Vaas. L’idée était tout simplement d’encercler le temple, en le privant de ses fermiers, et en enfermant ces derniers dans des camps, puis attendre que le loup sorte de sa tanière.

Parallèlement, la légende de Vaas « Le-Psycho’ » se construisait. Hoyt lui proposait ses propres drogues, ce qui, couplés au rakyat, avait des effets très indésirables sur sa santé mentale. Meurtrier et de plus en plus sanguinolent, Vaas prenait plaisir à torturer les fermiers, ou à les amener à se torturer entre eux, ordonnant à un fermier de fouetter un autre jusqu’au sang, s’il ne voulait pas que Vaas l’invite à l’un de ses jeux spéciaux. C’est ainsi que, secrètement, Vaas piégea les champs et les casernes dans lesquelles les ouvriers dormaient. Ensuite, il eut juste à attendre que les Rakyats tentent de libérer un clan, et fit tout sauter, tuant, dans la foulée, les Rakyats, les prisonniers… Et les hommes d’Hoyt, qui étaient devenus les siens. Il installa ainsi des mines, et s’amusa à libérer des prisonniers en les ficelant à des explosifs, les faisant péter en pleine jungle, pour envoyer des messages aux Rakyats.

Ne respectant rien ni personne, Vaas finit par organiser sa propre base, au nord de Rook Island, dans un entrepôt qu’il aménagea en baisodrome et en lieu de fête perpétuelle. Très affaiblis, les Rakyats finirent par tenter un ultime assaut vers la base de Vaas. Ils arrivèrent tous, dans un combat sanglant contre les multiples hommes de Vaas, ce dernier ayant, comme à son habitude, piégé toute l’installation. Sa base était une véritable place forte moderne, avec des hélicoptères, des mortiers, des lance-roquettes, et des mitrailleuses lourdes. Citra menait l’assaut en personne, et, au milieu du tumulte, le frère et la sœur s’affrontèrent. Les Rakyats, fortement diminués, n’étaient plus que trois, avec Citra, mais convaincus que tout s’arrangerait dès que Vaas serait tué. Son cadavre convaincrait Hoyt de repartir, car lui-même avait perdu énormément d’hommes dans ce long conflit. Citra se tenait ainsi face à Vaas, un couteau sanguinolent à la main, les deux Rakyats à gauche et à droite, et Vaas s’était lentement relevé, essuyant le sang qui coulait de sa manche… Puis Citra avait tranché la gorge du Rakyat à sa gauche, tandis que Vaas avait sorti son couteau, et l’avait lancé dans la tête de l’autre, le tuant.

Ensuite, les deux avaient fait l’amour au milieu de la base en feu.


6°) Le plan de longue date

La réalité, la réalité vraie, c’est que les Rakyats n’avaient jamais voulu de Vaas depuis le jour où il avait tué Jomän, car un Rakyat ne devait pas tuer ceux qu’il avait la charge de protéger. Et, l’ultime vérité derrière ce meurtre, c’est que c’était Citra qui lui avait demandé de le tuer… Ou, plutôt, qui le lui avait ordonné.  Tout comme elle lui avait demandé de revenir au village pour lui présenter le couteau de Jomän, en signe de gage. Puis, quand ils avaient rejoint les Rakyats, Citra avait compris que le clan n’accepterait jamais Vaas. La Grande Prêtresse de l’époque lui avait dit Vaas ne serait toléré que le temps de permettre à Citra de les rejoindre, car ses visions du futur les intéressaient beaucoup. Mais, la vérité vraie, c’est que Citra avait toujours été une très bonne menteuse, et qu’elle n’avait jamais eu de visions. En revanche, elle en savait un rayon sur l’empoisonnement, et savait que le rakyat mal dosé pouvait vous amener à vous suicider. Citra avait donc empoisonné la Grande Prêtresse dans le Sanctuaire Intérieur, là où personne ne venait. Or, dans le Sanctuaire, il y a une profonde cascade. Citra avait balancé la Grande Prêtresse dans le vide.

Ensuite, elle savait que le clan ne voudrait jamais de Vaas comme Gardien de l’Île, et elle savait que rien ne pourrait les séparer. Or, à cette époque, les Rakyats se renseignaient sur le monde extérieur, notamment depuis l’époque où ils avaient été assiégés par les Japonais. Vaas avait ainsi réussi à mettre la main sur l’un des « guides » d’Hoyt, un certain Doug. Ce DJ de Bangkok arrondissait ses fins de mois en envoyant des touristes dans des îles, et tomba sur Vaas. Ce dernier n’eut aucune difficulté à le faire parler, après avoir mis sur sa tête un aquarium rempli d’araignées. Doug lui dit absolument tout ce que Vaas voulait savoir, puis Vaas se débrouilla pour qu’Hoyt apprenne l’existence de Rook Island, et qu’il entende ensuite parler de lui. Quand Vaas attaqua son camp fortifié, ce fut comme une sorte de CV.

Après la destruction de la base, Vaas revint victorieux auprès d’Hoyt, et lui et ses hommes purent commencer à exploiter le rakyat. Hoyt était ravi, voyant enfin ses investissements rapporter. Quant aux Rakyats, il se foutait totalement de l’emplacement de leur temple, car ils étaient tous morts en attaquant Vaas. Quant à lui, et bien, il était à nouveau avec Citra.

7°) Seikusu et les Guramu

Les mois passèrent joyeusement. Vaas était toujours l’homme cruel qu’il était, et faisait régulièrement l’amour avec Citra, tandis qu’Hoyt étendait son empire. Malheureusement, l’empire d’Hoyt avait fini par attirer les forces de l’ordre, et une mission militaire internationale fut menée pour mettre fin aux vagues de piraterie dans la région. Hoyt n’hésitait pas à attaquer des yachts luxueux, et tua ainsi plusieurs milliardaires américains et asiatiques, ce qui déclencha une grave crise médiatique. La Maison-Blanche promit qu’elle allait agir, tout comme les forces asiatiques, et une opération militaire conjointe fut menée avec la Chine et les Etats-Unis, Hoyt s’attaquant aussi aux intérêts chinois.

Pour Vaas et Citra, ce fut le signe qu’ils devaient partir. Ils avaient une cible privilégiée : Seikusu, une ville du Japon. En effet, en menant des recherches sur le passé des Rakyats, ils apprirent que l’une de leurs divinités était aussi un kami du Japon… Et un kami d’une région spéciale, celle de Seikusu. Vaas alla donc voir Hoyt. Paranoïaque, ce dernier était convaincu que le FBI avait infiltré son organisation, et abattait ses lieutenants presque à vue. Certains fomentaient une rébellion, d’autant plus que, si la cruauté de Vaas avait été amusante pendant le conflit avec les Rakyats, elle commençait maintenant à leur poser, Vaas n’hésitant pas non plus à abattre ses propres hommes.

Vaas savait qu’Hoyt avait un contact à Seikusu : un Yakuza, Akihiro Guramu. Un gros bonnet de la pègre locale. Vaas proposa de rejoindre Seikusu, car il pensait qu’il y avait, là-bas, des gisements de rakyat, et aussi parce qu’il voulait offrir à l’organisation une nouvelle base de repli, loin des fédéraux et des porte-avions américains. Hoyt trouva l’idée intéressante, et fournit à Vaas de l’argent, un contact à Seikusu, ainsi qu’un moyen de quitter Rook Island.

C’est ainsi que Vaas, accompagné de Citra, quitta Rook Island, pour Seikusu. Là-bas, Vaas alla voir Akihiro Guramu dans son fort, Muramasa-jo, un ancien fort médiéval situé sur les collines de la ville, et reconverti en restaurant et en musée, avec les valises pleines de rakyats. Akihiro s’avéra très impressionné, et proposa à Vaas une alliance.

Et c’est ainsi que « Le Psychopathe » débarqua à Seikusu…

Compétences : Vaas ne dispose d’aucun super-pouvoir en particulier. En revanche, il est un excellent chasseur, et un guerrier redoutable. Tuer ne l’effraie guère, et il est aussi un redoutable manipulateur.

PNJ : voici les deux personnages principaux qui accompagnent Vaas dans ses aventures (ou qui seront susceptibles de l’accompagner).

  • Citra. Citra est la sœur de Vaas. Elle est attachée au culte des Rakyats, mais est encore plus attachée à son frère, ce qui fait qu’elle n’a pas hésité à détruire tout le clan quand ce dernier l’a forcé à choisir entre sa destinée et l’union incestueuse avec son frère. Si elle apparaît en surface plus raisonnable que son frère, il ne s’agit que d’une apparence…
  • Hoyt Volker. Hoyt est un trafiquant international, redoutable, et potentiellement paranoïaque. Il est l’ancien patron de Vaas, et, même si Vaas s’est servi de lui, il existe encore entre les deux un certain lien d’affaires existant… À l’avenir, il serait donc possible qu’Hoyt refasse surface dans la vie de Vaas.



Genèse : pour information, cette fiche est la deuxième que j’ai envisagé de faire. La première fiche était bien plus longue, conçue comme un survival horror, inspirée par une vidéo promotionnelle disponible gratuitement sur YouTube (mais en anglais), « The Far Cry Experience ». J’en avais déjà écrit environ une quinzaine de pages avant d’opter pour une fiche tout à fait différente, plus courte (celle-ci fait sept pages), plus synthétique, et ce parce qu’écrire des fiches longues est tout simplement… Et bien, trop long.

Inspirations :

  • « Far Cry 3 ». L’inspiration principale vient bien entendu du jeu vidéo d’Ubisoft. Dans cet open world, le joueur incarne un touriste qui se retrouve confronté aux forces de Vaas Montenegro et d’Hoyt Volker. J’ai repris les grandes lignes de l’ambiance du jeu, avec les Rakyats, Rook Island, le rakyat (même si le nom est inventé, car je ne me souviens plus du nom du champignon hallucinogène utilisé dans le jeu), et, bien entendu, Vaas ;
  • « The Far Cry Experience ». Far Cry Experience est une sorte de web-serie développé par Ubisoft, en plusieurs numéros, et qui présente les péripéties d’un reporter télé, qui est la star d’une émission télévisée, « The Far Cry Experience », dans laquelle l’homme et son équipe se rendent dans des endroits coupés du monde pour filmer leurs péripéties. La web-série dure en tout une demi-heure, et se découpe en deux parties : une suite d’épisodes scénarisés dans lesquelles les étrangers se heurtent à Vaas et à ces pirates, et une seconde partie, composée de scènes de tortures. Par ailleurs, notez qu’il est possible, dans le jeu, de retrouver le cadavre de ce présentateur télé’ (il y a même un succès autour de ça). Si la web-série n’est pas particulièrement gore, elle reste toutefois assez malsaine, mais permet d’avoir un bon aperçu du potentiel de notre ami Vaas. Et, en définitive, si elle vous tente, vous n’avez qu’à cliquer sur ce lien, qui s’accompagne de sous-titres pour nos amis anglophobes : http://www.dailymotion.com/video/xxs4ts_the-far-cry-experience-hd-trailer-episodes-tortures-making-of-vostfr_videogames.



RPs :

1°) Psychosocial [Lucrezia H. Nietzsche] [EN COURS]
2°) Gangs Of Seikusu [Solace Belletyn] [EN COURS]
3°) Scary places And creatures with scary faces [Ephemeraë Mayfly] [EN COURS]
4°) Promenons-nous dans les bois [Melody Bianco] [EN COURS]
5°) Gang-Bang [Lolita Cooper] [ABANDONNÉ]
6°) Psycho-Moldu [Cara Teixeira] [EN COURS]

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