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Sujets - Ordre de la Lance d'Acier

Pages: [1]
1
Eeeet voilà le sujet réservé à mon petit Ordre de la Lance d'Acier!
Rien de bien compliqué, les deux personnages principaux sont disponibles chacun de leur côté, pour tout type de RP (hentai, baston, socio...), on en discute ensemble, blablabla vous êtes choux ♥

Sans doute que je mettrai des idées de trames, mais plus tard, là j'ai pas trop d'idées.

2
Prélude / The Cult was right, fear the Devorer [Valimenstrués !]
« le: dimanche 14 février 2016, 15:56:23 »
Une suite interrompue de bruits métalliques. Le son est régulier, réglé au métronome. Il est simple à comprendre, aussi.
Une armée approche.
Voilà l'Ordre de la Lance d'Acier.


L'Ordre de la Lance d'Acier est une formation militaire qu'on pourrait comparer à des moines guerriers. Du côté religieux, on retiendra un culte pour la Divinité Se'Non, représentée sous la forme d'un Dragon, aussi appellé le Grand Dévoreur. De cela, on peut en tirer deux choses:
Premièrement, l'Ordre de la Lance d'Acier est constituée de putain de chevaliers dragons, ni plus ni moins.
Deuxièmement: malgré le surnom quelque peu aggressif de leur Saint Patron, nom inhérent à son statut de Grand Ver, l'Ordre est plutôt pacifique – en vérité, il s'agit plutôt d'un ordre prônant la défense de ceux dans le besoin, suivant la représensation du Grand Dévoreur la plus célèbre, une tapisserie se trouvant dans leur QG, représentant Se'Non, dans toute son immensité spatiale, entourant la planète de ses ailes gigantesques. D'où le concept d'Absolue Défense. C'est là le dicton de l'Ordre: Absolute Defensio.

Pourtant, on dit souvent que la meilleure défense, c'est l'attaque. La Lance d'Acier contribue à cette fonction dans un sens bien moderne, puisqu'il s'agit de la défense sous toute ses formes... Et donc la défense d'intérêts divers et variés. Ainsi, l'Ordre n'est pas simplement constitué d'abrutis avec des boucliers, mais bien de soldats entraînés, divisés en Cohortes aux fonctions bien définies, chaque Cohorte divisée en Décades, petites équipes pouvant éventuellement agir seules.

La description d'un tel groupe paramilitaire est certes possible mais complexe. Soyons fou, puisque nous sommes sur un forum RP, mettons nous dans la peau d'un visiteur venant leur rendre visite.

Le visiteur souhaitant le gîte et le couvert chez les Lances d'Aciers sera le visiteur traversant les Contrées du Chaos. Au détour de cette lande insoumise il remarquera une formation rocheuse relativement haute, plus qu'une colline, moins qu'une montagne – comme si la terre s'était soulevée en un éperon rocheux, comme un fuck fait au monde.
On ne sait trop comment, un château a émergé au sommet de cet éperon rocheux. Un castel de couleur ocre, se fondant aux couleurs de ces terres dévastées. Pas de village autour, une vieille bannière noire à tête de dragon rouge partiellement déchirée flottant sur une paroi. Les Lances d'Acier ne prêtent que peu d'attention à leur image publique.

Malgré la violence de la roche, il trouvera facilement un chemin praticable pour monter tranquillement jusqu'aux portes du castel, ouvertes, et gardées par deux des Chevaliers de l'Ordre, lance en main. Et ceux-ci préfigurent déjà le reste de l'armée. Une armure bleue et sombre, stylisée, une lance dans le même style, un casque en forme de tête de dragon, dont la visière est en fait deux pierres précieuses. Par on ne sait quelle magie, ces pierreries leur protègent les yeux, comme les verres d'une paire de lunettes... Et donnent à leur regard l'intensité du rubis ou la profondeur d'un saphir.
C'est en arrivant devant ces portes que notre voyageur se rendra compte d'un fait fascinant: le château, bien qu'un peu abîmé, semble beaucoup plus grand qu'un bas. En résulte une cour intérieure laissant toute la place qu'il faut pour les exercices des différentes cohortes, qui sont au nombre de trois. Les rôles sont tellement bien définis qu'ils en sont caricaturaux.
La première Cohorte est celle qui est en première ligne. Les chevaliers la composant se distingue par leur armure bien plus imposante que celles des autres chevaliers. Leur armement est composé d'un immense pavois rectangulaire. Tout comme l'armée romaine, le but est de pouvoir les mettre côte à côte pour former une ligne impénétrable. De plus, ils disposent d'une hallebarde, sans doute la plus belle pièce de leur équipement. Lourde, ouvragée, l'hallebarde de la Première Cohorte est une pièce d'orfèvrerie du plus bel effet.

Ensuite, il y a la Deuxième Cohorte. Si la Première est pour la défense pure et dure, la deuxième agresse. Les armures sont beaucoup moins lourdes, et en place d'hallebardes les chevaliers sont armés de lances tout aussi ouvragées. Nul bouclier: leur fonction est d'attaquer, aussi sont-ils armés de sabres, fin et rapides, sifflant dans les airs.
Enfin, la Troisième Cohorte est composée d'archers, utilisant des arcs anglais, grands et difficiles à maitriser. Aussi ironique cela puisse-t-il paraitre, ils furent conçus dans l'idée de pouvoir transpercer la cuirasse d'un dragon d'une seule de leurs flèches.

Chacune de ces trois Cohortes est divisée en un nombre non fixe de Décades ; de plus, de nombreuses autres Décades diverses gravitent autour de ces Trois noyaux de l'Ordre, des décades aux fonctions diverses: aide en cas de catastrophe naturelle, espionnage, protection de personnalités...

Le voyageur traversera la cour avec prudence et curiosité, avant d'être surpris par un geste surhumain ; lorsqu'il verra un des chevaliers dragons s'élancer du sol pour un gigantesque bond en l'air, retombant au sol dans un éclat de terre et de poussière, lance en avant. Mais qu'est-ce là?
Il posera sa question à son guide, qui lui répondra pour lui dévoiler là la question à "pourquoi ici" au passage.
Dans ce tas de roche se trouve une mine permettant d’accéder à un minerai particulier, le cristal d'air. Fondu et rajouté aux armures, ce cristal aux propriétés magiques permet d'alléger considérablement lesdites armures pendant quelques secondes et protège le porteur contre l'inertie, permettant cette spectaculaire attaque qui est leur signature. Car toutes les troupes de la Lance d'Acier la maîtrise. Une attaque diablement efficace, car le cristal d'air ne donne son effet béni qu'à son porteur. Se prendre une armure de plusieurs dizaines de kilos, et son porteur, et sa lance, sur le coin du museau n'a rien d'agréable.

Et c'est ce cristal d'air qui rend l'Ordre de la Lance d'Acier si terrible. Car le plus gros des cristal est engoncé à la base même de leur plus terrible arme: un voilier. Comment? Une simple caravelle? Mais... A des centaines de kilomètres de la mer?



L'Aile Rouge, rapport à sa coque, est un voilier volant, grâce à un savant mélange de cristal d'air et d’ingénierie mécanique mêlée à un brin de magie. Il permet à l'Ordre de la Lance d'Acier de se déplacer partout où son intervention serait requise. Bien que l'Aile Rouge dispose d'une puissance de feu incroyable grâce à ses canons, elle est bien souvent disposée à une hauteur suffisante pour ne pas subir de contre-coup des combats... Car sa capacité à changer d'altitude, mêlé au Saut du Dragon des chevaliers est ce qui la rend si redoutable. Lorsque la Première Cohorte s'élance au combat en sautant depuis le pont, à plusieurs centaines de mètres d'altitudes, on jurerait entendre le tonnerre, comme le cri de fureur du Grand Dévoreur se réveillant...

Oui, l'Aile Rouge est là, arrimée au donjon du castel, une tour plus haute que les autres. Un ponton de cordage le relie à une large ouverture. Les lignes fines et aériennes du navire jurent avec la relative dureté de l'architecture du château.

Voilà l'Ordre de la Lance d'Acier. Mais qui prend les décisions, demandera le voyageur? Chaque Cohorte est sous le commandement d'un lieutenant ; et les trois lieutenants forme la tête d'un conseil comprenant le responsable de chacune des Décades. La Lance d'Acier est dans la démocratie? Bien sûr, même si les cas de débat sont rare. Le consensus philosophique est aisé à atteindre dans un tel Ordre. Seule compte la défense. L'Ordre en lui-même est ouvert à tous, mâle comme femelle, peu importe l'espèce du moment qu'elle est humanoïde. Les créatures aux physiques les plus improbables rejoignent des Décades raciales, jouant de leur appartenance pour forger des liens les rendant plus redoutables en combat, comme la Légion Étrangère française, si on voulait faire une comparaison avec la Terre.
Voilà l'Ordre de la Lance d'Acier. Imperturbable, forte de ses valeur, guerrière et salvatrice.

Concentrons-nous maintenant vers quelques membres en particulier, des personnes qui pourront servir de vitrine à cette organisation si particulière.


Identité : Kaleth
Âge : 27 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétéro

Physique :
– Quelle est la corpulence de votre personnage ?
Kaleth fait partie de la Décade du Renseignement. De fait, il n'a pas la corpulence énorme des soldats de la Première, sans pour autant être aussi délicat que ceux de la Troisième. Sa corpulence est celle d'un chevalier entraîné à porter des armures sans cristal d'air adjoint pour s'endurcir: celle d'un soldat, dirons-nous de base: de la Deuxième Cohorte.

– À quoi ressemble son visage, nez, yeux, bouche, cheveux ?
Kaleth est du type oriental. La peau mate, les cheveux argentés, très fins, comme une gravure. Ses yeux sont étonnement sombre, mais sous son casque on a pas souvent l'occasion de les observer, alors même qu'ils sont si charmant, en amandes. Le nez est droit, la bouche normale, bref un modèle classique d'éphèbe étranger.   

– Possède-t-il des traits particuliers qui le distinguent, des tatouages, des cicatrices ?
Comme tous les membres de l'Ordre, Kaleth a le tatouage du Grand Dévoreur autour du Monde dans son dos ; une version stylisée par rapport à la tapisserie qui orne la salle du conseil du Castel. Sinon, foin de cicatrices. Au Renseignement, il faut bien le dire, on risque peu sa vie.

– Comment a-t-il l'habitude de s'habiller ? Porte-t-il des armes ?
Comme tous chevalier dragon, Kaleth ne se sépare jamais de sa lance réglementaire. Cependant, bien qu'il dispose d'une armure lui étant réservée au Castel, ses activités lui permettent d'agir souvent en civil. Fidèle à ses origines, il porte alors des habits digne du désert. Sous une cape brune il est habillée d'un ensemble bleu, d'une large ceinture de cuir faisant office de plastron rudimentaire et de bottes brunes de cuir tanné. Sur sa tête ses cheveux argentés sont couvert d'une coiffe protégeant du sable. Fidèle à ses origines, cette tenue tient à cœur au chevalier... Surtout que les vêtements sont incrustés de cristal d'air, lui permettant d'effectuer son Saut du Dragon même sans son armure.

Caractère :
– Quelles sont les qualités de votre personnage ? Ses défauts ?
Kaleth est délicat, joyeux, bon vivant. Il est un brin feignant, menteur par omission, et il a tendance à enjoliver les choses. Voilà le personnage, résumé grossièrement.
Kaleth est jeune et le manque d'expériences en terme de "situations désavantageuses" en combat se fait ressentir dans un comportement peut-être un peu trop tête brûlé.
Il est aussi très fier de sa place dans la Décade du Renseignement, même s'il s'agit d'une des Décades les moins utiles à l'Ordre. Non pas par son efficacité, mais plutôt par le fait que les Chevaliers Dragons de la Lance d'Acier, peu importe les informations obtenues, ne changent pas vraiment leur manière de faire... Kaleth n'en tiens que peu d'importance, se contentant d'agir là où on le lui demande, car "Knowledge is Power" et c'est là l'essence même du Renseignement.

– De quoi a-t-il peur, ou n'aime-t-il pas ?
Si l'on devait cibler une chose qu'il n'aime pas... Les fruits de mers, qu'il a en horreur.
Pour ce qui est de la peur, c'est là une notion complexe à intégrer chez les chevaliers de la Lance, qui ont tous une réflexion approfondie sur ce sujet. La peur est une notion un peu abstraite et compliquée, parce que les chevaliers l'acceptent sans sourciller, la malmène, la décrypte pour finalement s'en servir comme d'une force supplémentaire. Dans un tel cas, comment estimer la peur des petits animaux piquants, par exemple? Abeilles, frelons, oursins (on rejoint son dégoût pour les fruits de mer)... Si tout cela tiens plus de la phobie, il révèle aussi une certaine impuissance face à quelque chose de très intime: l'armure ne peut pas vous protéger face à ça. On peut donc dire que l'une des plus grande peur de Kaleth, comme tout les chevaliers de l'Ordre, sans doute, sont les choses sur lesquelles l'armure n'a pas d'emprise, qui ne change pas la manière d'agir.

– Au contraire, quelles sont les choses qu'il apprécie, par quel projet est-il motivé ?
KALETH KIFFE SA RACE LA NOURRITURE ÉPICÉE PUTAIN.
Sinon, comme tous les membres de la Lance il est porté par cet irrépressible besoin de défendre. Difficile à dire si cela est naturel chez lui, ou bien simplement issu du constant matraquage philosophique de l'Ordre. D'un point de vu plus personnel, il est bien, bien plus facile de se rendre compte qu'il porte une fierté non dissimulée à faire partie de la Décade du Renseignement. Voyageur invétéré, être membre de cette décade lui permet de voir de nombreux paysages, de nombreux autres pays, territoires et de calmer à satiété son envie d'exotisme. De plus conscient de l'importance que peut avoir son groupe, "Le Savoir c'est la Puissance", il travaille dur même si ses efforts ne sont pas vraiment récompensés, hein?

– Comment se comporte-t-il avec les autres ? Quelle est sa vision de la société ?
Question difficile s'il en est. L'Ordre est une société en elle-même, et en dehors, Kaleth se sent toujours un peu... Mal à l'aise. Il faut dire que Kaleth a passé une grosse partie de sa vie à l'Ordre qui est, rappelons, loin d'être sexiste ou même raciste puisque seule les exploits en combats font la valeur des Chevaliers. Alors bien évidemment, dans un tel monde, brutal, sexiste, raciste, esclavagiste... Difficile de se sentir à l'aise avec des valeurs qu'il ne partage pas. Mais pourtant! Puisque c'est à cela qu'ils servent, il protégera ce qui doit l'être... A d'autres la dure tâche de faire changer les mœurs.


Histoire :
– Qui étaient les parents de votre personnage ? Comment et où a-t-il grandi ?
Kaleth n'a pas connu ses parents. Il était orphelin. Il a grandi dans une misère normale. Les orphelins des villes, malgré une vie difficile, peuvent s'en sortir ; ceux vivant à la campagne, par contre... Il a connu une enfance bien misérable, de crasse, à se nourrir de cadavres de rats et de d'épluchures de légumes. Autant dire qu'il n'étais pas en très bonne santé – mais il survivait, et c'était là le principal, à vrai dire. Être un paria dans le petit village, en soit, était plus difficile. N'être considéré que comme un animal, risquer sa vie pour chaparder, échapper de peu au boucher qui veut vous faire la peau – et le pire dans tout ça, c'est un étranger! Autant dire qu'il n'est pas très apprécié, et qu'à force d'être considéré comme tel, il se comportait comme un petit animal sauvage, violent, craintif, aux aguets en permanence.
Le petit n'était pas très équilibré, question de survie.

– Quel(s) événement(s) marquant(s) ont fait de votre personnage ce qu'il est aujourd'hui ?
Clairement, la décision de partir de ce trou paumé pour aller se faire une vie ailleurs, peut-être vendre sa force de travail, bref arrêter d'être un survivant craintif. Décider de partir en pérégrination. C'est de cette époque là que lui vient le goût des voyages, et une certaine facilité à la discrétion. Il faut dire, être un étranger à la peau matte n'aidait pas dans son village, ça ne l'a toujours pas aidé en voyage. Au final, il passait d'une vie de bête sauvage à celle de vagabonds... Au moins pouvait-il profiter du paysage.

Il arriva un moment important dans sa vie. Il était de passage dans une petite ville quand il croisa une compagnie de Chevaliers Dragons de la Lance d'Acier. Ces combattants étaient seulement de passage, et de base Kaleth ne leur aurait pas porté beaucoup d'attention. Tout au plus trouvait-il leurs armures fort bien forgées. Mais de fait, il y avait dans le tas une individualité qui attira son attention.

Elle était grande, et littéralement flamboyante. Sa chevelure bleue dans le vent, et ses yeux brillants, et son sourire carnassier... Ses cornes noires et ses écailles bleues, aussi. Une terranide d'origine reptilienne, qui marchait en tête, son corps recouvert par son énorme armure – pas de casque draconique, de toutes manières ses cornes l'aurait gênée. Une terranide... En général, les terranides étaient bien la seule peuplade que ceux détestant Kaleth détestaient plus. Forcément, voir cette femme pleine de confiance en soit attira l'attention de Kaleth qui, sans une quelconque forme de gêne vint se planter devant elle. Il engagea directement la conversation sur elle et sa compagnie, demandant ce qu'ils étaient. Il lui semblait évident qu'être chevalier n'était pas pour rien à l'origine de l'aura de confiance qu'elle transmettait.
La réponse fut simple.

"Nous sommes la Première Décade de la Première Cohorte de l'Ordre de la Lance d'Acier, de passage ici."

A cela, Kaleth posa encore une question. Cette fois, qu'était-ce que cet Ordre?

"Un Ordre religieux et militaire dont je suis la prêtresse. Nous protégeons ce que nous jugeons juste.
–Je veux en faire partie", répliqua immédiatement le jeune homme. Pas besoin de réfléchir à cette demande, c'était sorti du fond des tripes, comme un réflexe. Quand il se rendit compte de ce qu'il venait de dire, il eut un soupçon de regret, ce serait évident qu'elle allait ref...
"Très bien, bienvenu." Voilà qui n'était pas prévu. La nature méfiante de Kaleth revint au galop. "On a toujours besoin de nouveaux membres, rajouta la prêtresse. Du moment que tu es volontaire, nous n'avons aucune raison de te refuser l'accès à notre ordre. La vie sera dure, petit... Mais plus enviable que celle que tu as maintenant."
Elle avait tapée juste.

– A-t-il eu l'occasion de se faire des amis, des ennemis, des connaissances, de lier des relations amoureuses ?
Des amis? Au sein de l'ordre, pas mal, surtout ceux de sa Décade. Des ennemis? L'Ordre a-t-il vraiment un ennemi? S'il en a un, il s'agit de quelques forces démoniaques ne souhaitant que la destruction pure et simple du monde, car n'importe qui peut en théorie faire appel à l'Ordre.
Des connaissances? Beaucoup, pour la plupart des gens qui ne l'aimait guère durant sa prime jeunesse.
Des relations amoureuses? Plus compliqué.
La prêtresse, de son nom Ss'yntia, avait légèrement flashée sur le petit nouveau.
Le soir même, toute la troupe s'était réunie à une auberge, avant de repartir au Castel le lendemain matin avec leur nouvelle recrue. Assit à une table, la prêtresse et le jeune vagabond discutait. Il était vraiment étonné par l'aura de confiance de la femme qui se tenait en face de lui, ne montrant aucune faille. Jusqu'à ce que, sous l'envie, elle pose une question franche au jeune homme.

"Couchons ensemble." Certes, plus un ordre qu'une question. Ss'yntia n'avait jamais mâchée ses mots, et son statut de prêtresse, elle ne le devait qu'à sa ressemblance fortuite avec la divinité dragonne... Et à un petit quelque chose supplémentaire.
Il était jeune, il ne fallait pas être idiot pour voir qu'il buvait ses paroles, elle avait envie de s'amuser, autant en profiter.
Autant vous dire, elle a rarement été aussi déçue.

Évidemment, à quoi pouvait-elle s'attendre d'un puceau? Quand on passe sa vie à survivre, on pense moins à se reproduire, même pour faire semblant. S'il accepta après une seconde d'hésitation (hésitation vite balayée par cette plastique bien foutue), il se révéla être un bien piètre amant. Alors, elle voulut le booster.
Une autre raison de son statut de prêtresse, c'était sa maîtrise de la magie: la terranide commandait à la foudre et savait couvrir son corps d'étincelles, faisant d'elle une véritable pile électrique.
Aussi devant la mine rabougrie de sa virilité ayant tirée son premier coup de la vie mais son dernier de la nuit, la prêtresse se dit qu'elle ne perdait rien à donner dans l'addition organes reproducteurs masculins + électricité. Triste erreur qu'elle apprécia dans l'heure qui suivit, puis qu'elle remit en question dans la seconde heure suivante, avant de carrément la regretter durant le reste de la nuit.

– Fait-il ou a-t-il fait partie d'une organisation, d'un club, ou d'un corps d'armée ? DUH

Autre :
– Votre personnage possède-t-il des pouvoirs, des connaissances ou des compétences particulières ? Est-il sportif ?
Mais que s'est-il passé, cette nuit là, Jamie? Et bien, Fred, c'est très simple.
Ss'yntia avait dans l'idée de "redonner un coup de jus" à l'anatomie de Kaleth pour le faire repartir. Tout fonctionna comme prévu.
Trop bien.
Si son organisme est normal, disons que son entrejambe a un rythme organique hautement accéléré? Pour utiliser une analogie avec le monde des MMORPG, sa résistance au lit aurait comme équivalent "Cooldown 5 secondes"?
S'il évacuait en jouissant de la nourriture, en une nuit de stupre on pourrait nourrir une famille du tiers monde pendant une semaine?
Non, en fait cette dernière comparaison est absolument atroce.
En fait, on va se contenter de dire qu'il ne connaît pas vraiment le temps de repos masculin, et qu'il peut cracher des litres de foutre, sans vouloir paraître grossier.
Vous comprenez maintenant pourquoi la Prêtresse regretta son geste.

– Ses possessions ou son réseau de connaissances sortent-ils de l'ordinaire ? Habite-t-il un lieu spécial ? En terme de possessions, sa lance et son armure. En terme de réseau de connaissance... Heh, il n'est pas membre de la Décade du Renseignement pour rien. Habiter un lieu spécial?
Castel Dragon, quartier général de l'Ordre de la Lance d'Acier.






Identité : Ss'ynthia
Âge : 26 ans
Sexe : Féminin
Race : Terranide
Sexualité : Bisexouelle

Physique :
– Quelle est la corpulence de votre personnage ?
La corpulence d'une guerrière de jeu vidéo: musculeuse et gâtée par la nature au niveau des atouts féminins. Enfin, musculeuse, pas vraiment. Sa nature reptielienne de terranide lui permet de dévelloper plus de puissance qu'une entité purement humaine de même stature, mais comme le physique est important dans ce monde, quand elle ne porte pas son énorme armure, elle prend soin de s'envellopper le corps de bandages. Ca donne une allure plus guerrière, m'voyez.
Au niveau de son corps donc, il est bien proportionné, élancé, rappellant les dragons plus que par la tête ; tout en n'oubliant pas les attributs humains, sa nature femelle venant se remémorer aux yeux des petits voyeurs par une poitrine bien dévellopée, et un fessier pas mal rebondi surmonté d'une queue écailleuse bien agile.

– À quoi ressemble son visage, nez, yeux, bouche, cheveux ?
Alors son visage c'est comme un humain (deux yeux, deux narines, une bouche) mais c'est pas humain.
On le voit tout de suite chez Ss'yntia: elle a une tête reptilienne. Un long museau fin, pas d'oreilles, des cornes sur le front qui disparaissent dans sa chevelure bleue électrique.
Avec souvent un petit sourire confiant aux lèvres, son museau se termine sur ses narines, la pointe de sa mâchoire étant relativement ronde. Et ses yeux... Houlà. Bleu électrique, d'une puissance violente. Son regard brille dans le noir.

– Possède-t-il des traits particuliers qui le distinguent, des tatouages, des cicatrices ? Si les écailles de la belle sont majoritairement bleus sombres, elle est parcourue d'une bande beige à chevrons marins sur toute la longueur de son corps, depuis son menton jusqu'à la pointe de sa queue tout en passant sur son ventre.

– Comment a-t-il l'habitude de s'habiller ? Porte-t-il des armes ?
En dehors de sa lourde armure de la Première Cohorte (qu'elle porte sans casque, ne pouvant en avoir un facile à mettre et à enlever, au vu de sa morphologie cranienne), elle a l'habitude de porter autour des hanches un pagne raffiné, plein de décorations digne de son statut de prêtresse ; elle enveloppe ses avants-bras et sa poitrines dans des bandelettes pour, comme dit plus haut, se donner une apparence un peu plus guerrière.
Pour arme, comme sa Cohorte, elle utilise une grosse hallebarde et un écu lourd et épais.


Caractère :
– Quelles sont les qualités de votre personnage ? Ses défauts ?
En terme de qualité, on peut mettre en relief sa fidélité à l'ordre, sa confiance en soi, son côté bon vivant, son énergie débordante, son sens de l'humour corrosif?
Et en terme de défaut, la même chose.
En fait, la personnalité de Ss'yntia est tellement puissante, explosive et fière par nature, qu'il y a forcément des personnes qui verront ses qualités comme des défauts, et vice versa. Les fortes personnalités font des étincelles!

– De quoi a-t-il peur, ou n'aime-t-il pas ?
Elle n'a pas vraiment de peur prenant le pas sur son comportement, mais en terme de goût on pourrait dire qu'elle n'aime pas la nourriture trop salée, et surtout les petits filles mignonnes.
C'est une relation difficile, d'haine-amour. Elle n'a jamais été elle-même une de ces gamines horriblement adorable, et s'en suit donc une attirance quasi schyzophrénique. Elle les déteste autant qu'elle les adore.

– Au contraire, quelles sont les choses qu'il apprécie, par quel projet est-il motivé ? Ss'yntia adore la nourriture sucrée (bien qu'elle déteste prendre du poids, problème de filles heh) et elle ne se lasse jamais d'en manger, ce qui reste rare au vu des moyens de l'Ordre.
Un Ordre qu'elle suit et dirige avec gravité, malgré son caractère léger quand à son poste de prêtresse. De toutes manières elle est une prêtresse de guerre, toujours la première sur la ligne de bataille, et c'est comme ça qu'elle s'illustre.

– Comment se comporte-t-il avec les autres ? Quelle est sa vision de la société ? Ss'yntia se fout de la société et ne vit que pour l'Ordre et sa finalité. De fait, elle a un comportement relativement hautain avec les gens extérieurs à l'Ordre – mais d'un autre côté, elle voit toujours d'un très bon oeil les candidats souhaitant les rejoindre.
D'où un tempérament très fraternel avec les soldats sous son commandement, et tous les Chevaliers Dragons en général.

Histoire :
– Qui étaient les parents de votre personnage ? Comment et où a-t-il grandi ?
Ss'yntia naquit dans une tribu terranide perdue dans des steppes enneigées et glacées. Elle a eut la chance de ne pas finir en esclave, et à la place a eut une enfance tout à fait heureuse, constituée de journées dans la glace et la neige, et de nuits au chaud dans des fourrures avec sa famille.
Sa découverte de sa maîtrise de la magie vint un peu plus tard, vers 12 ans, et ce sont ses parents qui la formèrent à un usage basique, d'autant qu'il le pouvait. De toutes manières, sa manière très naturelle et en dehors des voies d'utilisations classiques des arcanes de la magie laissait bien deviner que son utilisation serait instinctive et sujette à progrès.

– Quel(s) événement(s) marquant(s) ont fait de votre personnage ce qu'il est aujourd'hui ?
Sa découverte de la civilisation dans le sens standard du terme: à savoir, un raid d'esclavagistes sur son village, petit bout de paradis glacial bien loin de la violence humaine.
C'est là que sa maîtrise de la foudre apparut comme bien pratique. Bien évidemment mise en colère, elle déchaîna ses pouvoirs, et pour tout dire, avec les malandrins, ce fut un véritable coup de foudre. Héhé, jeu de mot.
Ils s'enfuirent la queue entre les jambes, et ce fut les rumeurs qui prirent la suite.
L'Ordre, encore jeune, arriva quelques semaines après – en vérité, au bon moment pour arrêter un autre raid. Ss'yntia leur fut bien évidemment très reconnaissante. Eux, de leur part, furent étonnés de trouver en ces lieux une telle personne.
La religion est un moteur puissant, surtout quand elle est bien utilisée – et ça, les entités dirigeantes de l'Ordre en avait bien conscience. La reptile a rejoint les rangs de l'Ordre qui lui promit sécurité pour son village, et une grande aventure pour elle. Ce fut la stricte vérité. Le village dans les montagnes n'a pas eut à connaître d'autres attaques. Quelques chevaliers y sont postés en garnison. De son côté, Ss'ynthia a vite gravie les échelons, servant d'outils pour contrôler et donner un but à l'Ordre. Une sorte d'extension physique de leur Divinité Reptilienne. Une preuve de sa présence, s'il s'en fallait.

– A-t-il eu l'occasion de se faire des amis, des ennemis, des connaissances, de lier des relations amoureuses ?
Au sein de l'Ordre, elle put se faire nombres d'amis, très peu d'ennemis, aucune connaissance, peu de relations sentimentales, un bon nombre d'amant.
Sa fonction de prêtresse fait d'elle une personne appréciée par les chevaliers. Le fait qu'elle fasse partie des dirigeants, mais qu'en même temps elle soit sur la première ligne du champ de bataille aux côtés de ses soldats a aussi participée à sa popularité. Son comportement fraternel sied peu à une personne de son importance, mais sa manie à remettre en question les constructions sociales a toujours plue à l'Ordre.
Au niveau des amours, si elle ne cherche pas le prince charmant, elle a prit l'habitude d'attirer régulièrement des amants entre ses griffes. Si le rythme pouvait être soutenu selon les périodes, la mauvaise expérience que fut Kaleth lui a fait ralentir le rythme... Le temps de se remettre du monstre qu'elle a créée.

– Fait-il ou a-t-il fait partie d'une organisation, d'un club, ou d'un corps d'armée ? DUH²

Autre :
– Votre personnage possède-t-il des pouvoirs, des connaissances ou des compétences particulières ? Est-il sportif ?
Ss'ynthia maîtrise une magie basée sur l'électricité, et qui est relativement inhérente à sa personne. Nulles formules, ou incantations: ça fonctionne à l'instinct.
– Ses possessions ou son réseau de connaissances sortent-ils de l'ordinaire ? Habite-t-il un lieu spécial ? Comme il est aisé de le supposer, elle loge au château de l'Ordre.

3
Les alentours de la ville / City Journey [PV Elia Nelyn]
« le: dimanche 08 février 2015, 18:05:21 »
"Hum... Arigato? Thank you?"

Le grand père en face de lui s'inclina poliment en souriant et rentra chez lui, laissant à Phil une paire de clés. Le voilà locataire d'un petit appartement dans une banlieue pavillonnaire, de ces petites chambres souvent utilisées par les étudiants. Pas très cher, proche des transports en commun ; il pouvait bien rester ici un an avec toutes ses économies.
Phil changea de pallier et arriva donc en face de la porte de sa nouvelle demeure. Après être entré, il fit la première chose qu'il y avait à faire... Tout ouvrir. Il ne savait pas depuis combien de temps cet appartement était inoccupé, mais y régnait une tenace odeur de renfermé, et aérer tout cela n'était pas du luxe.
Il pouvait s'estimer chanceux: les fenêtres de ce qui allait faire office de salle à vivre était orientées au sud : il pourrait profiter de la lumière du soleil. A part ça, comme on pouvait s'en douter, sa nouvelle adresse était vide. Il y avait juste un réfrigérateur, bien entendu vide ; et quelques armoires au dessus du plan de travail de la cuisine. Il se tourna alors vers l'extérieur: des cartons attendaient en bas, déchargés d'une camionnette qui était déjà parti. Il faudrait qu'il pense à remercier ses parents pour l'aide qu'ils lui avaient fournis. Il déposa sa veste, ne gardant qu'un vieux T-shirt blanc usé ; et descendit l'escalier pour commencer à remonter ses affaires. Un exercice qui prit un peu de temps mais qui ne se révéla pas difficile. Maintenant en sueur, Phil alla inaugurer sa douche pour éliminer toute trace de l'effort.
Lorsqu'il sortit de la salle de bain, une serviette autour de la taille et une autre autour du cou, il se dirigea presque par réflexe vers le frigo. Et... Vide, oui. Il comptait ouvrir une canette de soda, mais il lui fallait peut-être faire des courses, avant ça. Il se retourna vers son bazar de cartons. Il devait être environ 14h. Partir en ville aurait été une bonne idée. Trouver de la nourriture, éventuellement une agence d'intérim. Une boutique d'un opérateur internet, aussi. Il lui fallait avoir une connexion internet s'il voulait redevenir économiquement performant... Et pour son propre plaisir, aussi. Passer à une agence bancaire, éventuellement une succursale de sa propre agence en Angleterre. Des meubles, aussi. Il lui fallait une table à dessin. Il avait emporté de chez lui le stricte minimum: du matériel de dessin, de photos, des vêtements. Il lui fallait un minimum pour pouvoir vivre, ne serait-ce qu'un matelas pour dormir. Mais sans parler le japonais, ses débuts ici allaient être compliqué. Phil se sécha rapidement, s'habilla, et quitta son petit chez lui. Il avait 500 yens, sans doute de quoi prendre le bus. Au pire, il utiliserait sa carte bancaire pour retirer de l'argent là-bas, dans un ATM.

Arrivé en ville, Phil fut surpris du vide dans les rues. C'était d'un calme! Était-ce du au fait que l'on se trouvait en plein milieu d'après-midi, en semaine? Ne parlant déjà pas le japonais, le lire était pour lui chose impossible... Alors trouver son chemin ici allait être une mission impossible, car il n'arrivait pas à déchiffrer les panneaux. Un frisson lui parcouru l'échine. Tout cela allait être compliqué.
Ou peut-être pas. Une jeune fille en uniforme marchait sur le trottoir d'en face. Sans doute une lycéenne locale, elle pourrait le renseigner. Il traversa la route, se dirigeant vers elle.

–Hum, excuse me? Do you speak english? Je suis perdu, j'aurais besoin de renseignements...

4
Les alentours de la ville / Photo Shoot [PV Kåre]
« le: samedi 07 février 2015, 17:26:50 »
La fenêtre était ouverte, et quelques rayons de soleil venaient inonder la chambre d'une lumière bienvenue dans cet après-midi. Phil était assit sur son lit, un matelas posé à même le sol et couvert d'un bazar sans nom de vêtements, de draps et de coussin. Face à lui était aménagé une pile de boîte qui lui permettait de tenir son ordinateur portable. Celui-ci diffusait les singles de The Heavy, un groupe de musique anglais qu'il suivait depuis ses débuts.
Une canette de soda était posée à côté de l'ordinateur, à même le sol. Phil s'en saisit, tentant de boire une gorgée. Mais la canette était déjà vide ; le photographe poussa un grognement désapprobateur avant de jeter la canette, qui buta contre un des nombreux cartons qui peuplaient son petit appartement. Il n'avait pas encore déballés ses affaires... Du moins pas toute. Tout son matériel de photographie était dans la pièce d'à côté. De quoi prendre des photos, et pouvoir les développer. Là, il était en train de dessiner sur sa tablette graphique, une commande à près de 25 dollars. Il zooma sur une zone du dessin en particulier, tentant de compléter quelques détails sur un oeil du furry qu'il dessinait. Pour une fois, il s'agissait plus d'ecchi qu'autre chose. Certains clients pouvaient se montrer tellement précis sur leur commande, s'en était dégoûtant. Il se leva pour aller dans la cuisine, plutôt réduite, et ouvrit le frigo pour se saisir d'une autre canette. Le jeune homme était encore habillé comme un sac, mal fagoté, en pyjama. Un T-shirt beaucoup trop abîmé, et un short troué. Il retourna devant son PC, reprenant son travail.

Finalement, après avoir coloré toute une zone du dessin, son ordinateur émit un petit bruit aigu. Il avait un mail. Surpris, il sauva son travail avant de switcher sur son naviguateur internet, ouvrant son adresse. En effet, un mail. Provenance locale, mais écrit en anglais. Curieux, Phil se dépêcha de l'ouvrir. Un sourire vint étirer son visage. Une proposition de shoot. Un volontaire! Il allait pouvoir s'entraîner un peu et échauffer son appareil. Le dénommé Kåre, voici son nom. Origine nordique? Cela amusa beaucoup le jeune anglais, qui lui répondit aussitôt. Rendez-vous fut fixé deux jours plus tard, en ville. La météo prévoyait un temps découvert, comme aujourd'hui. De quoi avoir une belle lumière pour ses photos. Le fait de savoir qu'il allait pouvoir avoir un modèle mit Phil de bonne humeur. Suffisamment pour pouvoir se lever et faire son ménage, finalement motivé.

Deux jours plus tard, c'est avec entrain que le jeune homme ferma la porte de son appartement dans une banlieue pavillonnaire. Comme prévu, il faisait beau. Quelques nuages passaient de ci de là ; les conditions étaient proche de parfaite. D'un pas léger, Phil se dirigea vers l'arrêt de bus ; il lui faudrait bien 45 minutes pour se rendre en ville. Il savait qu'un parc se trouverait à peu de distance du lieu de rendez-vous ; sans doute un bon endroit pour faire quelques photographies. Il avait sur lui une sacoche à bandoulières, contenant deux onéreux appareils photos et plusieurs objectifs ; de quoi se permettre de répondre à n'importe quelle situation.
Le bus le lâcha à son arrêt, et c'est écouteurs vissés dans les oreilles que Phil chercha le petit café qui devait leur servir de point de rendez-vous. Il n'avait aucune idée de ce à quoi ressemblait son volontaire. En fait, il ne savait que son nom. Et il supposait, vu comment le mail était écrit, qu'il s'agissait d'un homme.

5
Le coin du chalant / K-K-KODAK
« le: lundi 02 février 2015, 23:33:26 »
Bonsoir/Bonjour! Je cherche un compagnon de RP pour mon personnage tout juste débarqué en ville. Le pitch est simple: il cherche deux choses: premièrement, une agence de mannequin pour y mettre une annonce de photographe, et un magasin de meuble pour meubler son nouvel appartement. J'accepte plus ou moins n'importe quoi, du RP purement social au RP qui tournera en H, comme ça vous chante o/

Pour ce qui est de la qualité, je dirais bonne qualité sans pour autant demander beaucoup de lignes. Soyons simple.
Et enfin, limite à une autre personne. Pour commencer doucement o/

6
Prélude / *klik klak* does the camera! [Validatedé]
« le: lundi 02 février 2015, 18:22:12 »
Nom/Prenom/Surnom :Phil Doormate. Aucune moquerie sur son nom, pls.

Âge : Un joli 23 ans.

Sexe : Masculin.

Race : 100% pur boe...Humain.

Orientation sexuelle: Hétéro à tendance bi discutable tant humainement que philosophiquement (le gaillard aime réfléchir)

Description physique : La beauté étant subjective, peut-on dire de notre cher Phil qu'il est beau? Difficile question. Si je laisse à chacun la possibilité de juger, il n'est cependant nul besoin de mentir sur ses intentions: Phil prend soin de lui. Il est assez coquet et aime les accessoires. Ses branches de lunettes sont à damiers, il a souvent un ou deux colliers autour du cou, s'habille élégamment et a sur ses vestes de petits accessoires fashion.
Pour ce qui est de son physique, on peut dire qu'il est plutôt respectueux des canons de beautés masculine. Assez grand grâce à ses origines nordiques, l'anglais a une corpulence assez menue, mais il fait modérément de l'exercice, lui permettant d'avoir une musculature plutôt développée, bien que fine et sèche.
Pour ce qui es de son habillement, comme dit plus haut, Phil est coquet. Il choisit avec attention ses vêtements. Du streetwear chic, bien qu'il soit plus porté sur son combo favori: un sweetshirt et une veste de costume à rayure. Il est souvent, aussi, avec une sacoche contenant un appareil photo et quelques accessoires.

Caractère : Phil est gentil. L'équilibre parfait entre l'égoïsme naturel et l'envie de faire plaisir. Un gars raffiné, sympa, cultivé, qui aime à s'amuser. Un côté artistique, un côté sportif, une grande passion pour les arts martiaux et la photographie, et une intelligence rare quand il s'agit de gagner de l'argent devant son PC, sans bouger. Que ce soit en dessinant et en vendant ses dessins (pas très correct il faut dire) et ses photos (très poétique il faut dire).
Il est curieux, plutôt sociable, toujours prêt à faire de nouvelle rencontre. Un jeune normal, avec sa petite personnalité, ses convictions, ses envies, ses désirs, ses peurs et ses craintes.

Histoire : Phil est né en Angleterre il y a déjà quelques temps, d'une famille absolument normale issue de la Suède. En soit, il a quelques influences vikings, ce qui se fait ressentir sur sa taille: il semble bien plus grand que ses voisins japonais. Car, après une scolarité somme toute exemplaire, Phil a décidé de s'exprimer à travers le prisme de sa sensibilité artistique. L'anglais est allé en France, à Paris ; pour y effectuer une licence en arts dans le meilleur des cadres européens. Développant de gros talents en dessin, il décida de gagner sa vie ainsi: en vendant sur internet des dessins hentais de fétichisme peu représenté. C'est absolument dégueulasse, et c'est sa plus grande honte. Bien qu'il ne soit pas du tout de ce genre là, il ne peut mentir: le furry rapporte une confortable somme d'argent. Diantre.
Son diplôme en poche, il retourna en Angleterre pour quelques temps, participant à la vie familiale grâce à ses revenus totalement non éthique. Une situation confortable, lui permettant de vivoter plaisamment. Finalement, il se mit à voyager autour du monde, cherchant des lieux agréables, jolis, qui le faisaient frissonner... Bref: qui touchait sa sensibilité artistique. Aussi, il proposait aux jolies filles des séances de photographies nues. Les garçons sont des garçons. Finalement, il tomba amoureux d'un endroit au Japon, où les cerisiers en fleurs ont une réverbération tout à fait formidable de la lumière. Et les filles sont étranges, ici. Attirantes. Comme les garçons.

Situation de départ : Quelques expériences sexuelles par-ci par là, rien de bien concluants. Par contre, il est plutôt bon... En théorie. Il se débrouille bien en théorie, il connait les fonctionnements, tout ça.

Autres : Koala.

Comment avez vous connu le forum : Grace à Google!

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Non, malheureusement :/

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