Sujets

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Le parc et son sous-bois / Du lièvre ou de la tortue ? [Nava]

« le: samedi 12 juin 2010, 20:59:14 »

Ce fut une magnifique journée. Beau temps, surplombé par un ciel sans nuage, de quoi inciter tout le monde à sortir de chez soi pour quelques heures. Malgré tout, toutes choses ayant une fin, le soleil allait faire place à sa compagne délicate et nocturne. Les rayons du jour firent place à un panel de couleurs flamboyants. Et là, à l’orée de la forêt, la réalité semblait se confondre dans l’impossible. Tant et si bien qu’une silhouette parut se détacher d’un arbre.

A petit pas la créature sortit de la pénombre pour observer les alentours. Une femme à n’en pas douter. Un visage délicat orné d’un sourire étrange, les prunelles de la belle allaient et venaient sur les rares passants qui restaient dans les environs. Dans sa longue robe cintrée et une immobilité parfaite, on aurait presque crut voir une de ses romaines que les sculpteurs de l’époque. Ce n’est que lorsqu’une joggeuse passa devant elle sans même la remarquer que la démone s’anima, un pas encore et elle serait visible de tous. Les cornes trônant sur son crâne devinrent cheveux retenus en une queue sur l’arrière de son crâne, les iris se teintèrent d’une couleur noisette, le marquage sous ses yeux disparut pour un teint légèrement halé et uniforme et enfin, sa tenue se modifia devenant la réplique exacte de la jeune femme qui était passée en courant un peu plus tôt.

- Bien, au moins je n’ai pas trop perdu la main. Murmura-t-elle dans le simple plaisir d’entendre sa voix résonner.

Egocentrique ? Oui, tout comme la raison qui l’a poussée à venir se fondre dans la masse. A cette pensée, le sourire qui marquait ses lèvres rosées s’étira un peu plus. Opium soupira en constatant que sa nouvelle allure laissait à désirer, ses goûts l'ayant habitués à des tenues plus sophistiquées. Et pourtant à la façon dont ses vêtements collaient son corps, elle n’avait aucune raison de s’en faire. Elle leva les yeux vers les cieux, haussant un sourcil avant de revenir à ce qui l'avait mené jusqu'ici.

Ses mains s’élevèrent pour glisser sur le dessus de son crâne et resserrer l’élastique qui maintenait ses cheveux en ordre. Un petit soupir alors que ses bras retournaient contre ses flans et la donzelle s’élança au pas de course. Trouver son propre rythme lui demanda une dizaine de minute, assez pour constater qu'à cette heure-ci peu de monde avaient la force de faire un petit jogging après une journée de travail. Une petite moue plana sur ses traits annonçant un changement d'humeur proche.

2

Vous nous quittez déjà ? / Absence inderterminée

« le: vendredi 20 février 2009, 12:12:26 »

Devant le manque d'inspiration et le boulot qui s'entasse, on revoit ses priorités. Ca faisait déjà un moment que je ne passais plus trop. Mais maintenant je commence à avoir de gros projet à clore dans les temps donc on va enlever les distractions.

Désolée pour ceux avec qui j'avais un rp en cours. =/

Sur ce bon jeu à tous. 

3

Gymnase en plein air et piscine / Entraînement de Kendo [Pv : Jack Hawk]

« le: samedi 13 décembre 2008, 19:59:44 »

Non mais qu'est-ce qu'il lui avait pris encore de venir flâner par ici. C'était à croire que le genre humaine lui plaisait bien plus qu'elle n'oserait jamais l'avouer. Il y avait en eux, ce petit quelque chose qui la faisait céder à tout les coups, laissant ici s’immiscer l’une de ses faiblesses. Mais que cela ne tienne, elle adorait tout autant les confondre dans leurs désirs et ne s’arrêterait certainement pas là.

La journée de cours des lycéens c’était achevé une heure plutôt, laissant les cieux se teinter de couleurs flamboyantes, annonciateur d’une nuit toute proche. Les élèves avait déserté leur école, ne laissant que quelques courageux traîner encore dans le coin. Certainement rattachés à un club qui leurs demandaient d’y consacrer un peu de leur temps.
Dans son désir de se mêler un peu plus au monde des humains, la créature avait choisit de s’inscrire à l’un d’eux. Le Kendo. Pourquoi ? Ca, même elle serait incapable de le dire. Peut-être le désir de se retrouver un peu plus proche de la gente masculine.

La silhouette de la créature se découpa non loin du gymnase. Toujours vêtue de son uniforme, jupe plissée arrivant à mi cuisse, chemisier blanc assez ouvert pour laisser découvrir à qui voudrait s’y attarder, la naissance de sa poitrine. La longue chevelure cendrée s’agitaient dans son dos, accentuant la démarche nonchalante de la créature qui se trouvait désormais tout près du gymnase. Sac de sport sur l’épaule, elle avait pris la précaution de partir avec une tenue adéquate.
Une main frêle ouvrit la porte et son regard ambré put observait l’intérieur de l’édifice. Le visage de la créature se figea quelque peu, constatant qu’il y avait déjà quelqu’un. Oui, elle pensait qu’elle arriverait la première, qu’elle aurait le temps de se changer, d’étudier le comportement de ceux qui la rejoindrait. Opium arqua les sourcils, la bouche à peine entrouverte, il lui fallut même plusieurs secondes avant de reprendre un comportement "normal".
Lâcher la porte et se glisser sur le côté, tout contre le mur presque craintive.

4

Les terres sauvages / Premières impressions [Pv : Belial]

« le: dimanche 30 novembre 2008, 03:10:57 »

Comme une fleur qui éclot, le regard ambré de la créature s'ouvrit sur ce nouveau monde pour la première fois et le sourire qui s'étiolait sur ses lèvres quelques secondes plutôt se fana en un instant.

Une terre déserte de toute civilisation s'étendant à perte de vue lui laissant le sentiment de n'être qu'une infime particule. Le ciel assombri, laissant planer une ambiance nocturne pesante au goût d'Opium la fit frémir. Le spectacle qui s'offrit à elle ne correspondait en rien à ses attentes. Ses sourcils se froncèrent un peu alors qu'elle constatait l'ampleur de sa décision. Et si elle s'était tromper ?
Un souffle de panique la submergea. Il fallait se rattacher à quelques choses, ne pas perdre pied maintenant, pas dès le début.

La créature se tenait debout au milieu de tout. Son apparition créait un contraste étonnant avec son nouvel environnement. Elégante et soignée, la longue robe mordorée ne lui serrait ici d'aucune utilité mais plutôt un réel handicap. Et pourtant, elle lui allait si bien. Les courbes de la jeune femme y étaient mis en valeur, enserrant sa poitrine comme une étreinte masculine. Opium pivota sur elle-même, cherchant du regard autre chose.
Sa cheveulure cendrée s'agita alors dans son dos, laissant s'échapper une légère odeur d'encens. Rien de bien fort, mais délicieusement envoûtant pour qui saurait l'apprécier. Elle avait presque tout de la femme désirable à outrance si ce n'est...
Oui, au sommet de son crâne deux cornes ornaient sa tête avec fierté. Trahissant inexorablement ses origines premières.
Paradoxale, non ? Alors qu'elle semblait si frêle, si fragile.

Les traits de son visage se contractèrent dans une moue boudeuse, ou furieuse, rien de bien certain. Les poings serrer tout contre ses flans, elle pesta contre elle-même.

Quelle idiote ! Il n'y avait vraiment que moi pour en arriver là.

Et la voila qui s'enflamme. Les yeux clos elle inspire, retient sa respiration et souffle. Histoire de ne pas hurler tout de suite.

Je t'en foutrais des Lucifer moi.

La colère s'envola aussitôt que le nom écorcha ses lèvres. Bizarrement elle sentit ses yeux la brûler un peu, comme si elle aurait manqué de sommeil. Les mains retrouvèrent leur souplesse naïve alors qu'elle fixait le sol se jurant qu'elle avait fait le bon choix.

5

Salles de cours et bibliothèque / Entre livres et maladresse [Pv : Saika]

« le: vendredi 28 novembre 2008, 19:19:15 »

Début d’après-midi, les cours devaient certainement recommencer puisque le peu d’élèves qui se trouvaient ici, quittèrent la pièce en quelques secondes. Le clame studieux se troubla sous les chaises qu’on bouge, les livres qu’on ferme, qu’on range… L’endroit retrouva sa sérénité, protégeant en son sein le savoir et la connaissance dans un silence immuable.

Silence, silence. Il y avait bien à l’entrée cette personne qui tenait le registre des livres que les élèves empruntaient le troublant de temps à autre par le bruit que faisaient les touches de son clavier. Certainement trop affairée à son travail, elle n’avait pas remarqué qu’il restait encore quelqu’un dans les étalages.

Dans une tenue rappelant les uniformes, la silhouette traversait les rayonnages d’un pas lent. Jupe noire, plissée, arrivant à mi-cuisse, chemisier blanc légèrement déboutonné sur le haut, ne laissant voir que la naissance de sa poitrine, Opium s’était merveilleusement bien glisser dans le rôle de la parfaite étudiante. Ses longs cheveux cendrés s’agitaient dans son dos à chacun de ses pas trahissant la grâce naturelle de la créature.
Puis elle pivota enfin dans une allée, laissant son index glisser sur l’arrête d’une étagère. Et lorsque celui-ci se stoppa, se fut pour effleurer la reliure d’un bouquin. Elle plissa les yeux, dans une petite moue et retira le livre de ses confrères.

" Baudelaire "

Avait-elle soufflé.
Cela ne faisait plus aucun doute maintenant. Opium avait trouvé son bonheur dans la poésie. Dans un geste plus nonchalant, le coude de la créature se posa sur une étagère alors que sa main venait se nichait sous sa tête. Les prunelles ambrés s’enquirent aussitôt de cette nouvelle forme de savoir.
 

6

Prélude / Opium

« le: dimanche 23 novembre 2008, 22:04:15 »

Surnom :
Opium


Age :
Vraisemblablement, plus d'une centaine d'année.


Sexe :
Femelle


Race :
Démone


Orientation sexuelle:
Hétérosexuel sans aucun doute.


Description physique :
Une silhouette pas bien grande qui se prête aisément aux plus grandes excentricités, une longue chevelure cendrée, elle aurait pu jouer le rôle parfait de la Marquise frustrée. Mais non.
Ses courbes gracieuses sont souvent vêtues d’une robe blanche aux broderies mordorées - un petit faible pour les tissus raffinés - qui savent mettre en valeur les atouts de la créature. Sa poitrine généreuse dont la naissance reste trop souvent visible dans ses décolletés, se trouve enserré derrière la barrière de tissu, la retenant fermement. La peau très légèrement tannée, on pourra voir sur son visage des marques noirâtres partant sous ses yeux et s’étalant sur ses joues sous la forme de toile d’araignée plus ou moins symétrique. Les yeux soulignés de noirs, elle posera sur le monde un regard blanchâtre dont le centre de ses prunelles tire sur une teinte plus ambrée. De sa chevelure cendrée s’échappe deux cornes de bélier se repliant sur elles-mêmes en cercle.
Quelque peu coquette, plusieurs rubis se trouvent incrustés dans la peau même de la créature au niveau du front, alors que ses avant-bras se retrouvent eux, prisonniers de multiple bracelet de bronze.

Même si sa nature pourrait le lui permettre, ses apparitions sont toujours les mêmes. Seuls détails qu’elle fait disparaître pour se fondre dans la masse, sont les cornes qui ornent sa tête. Néanmoins rien, n'enlève à son charme irréel.


Caractère :
D’une douceur exquise elle est le paradoxe incarné. Gentillesse ou sadisme selon l'humeur de la créature...
Bien que sa nature le lui oblige de temps à autres, elle n’estime pas tellement les rapports de force ni la violence gratuite. Alors que la belle capricieuse peut tout aussi bien passer du noir aux blancs. Peut-être trop lunatique. Parfois même hautaine et arrogante elle attache un intérêt certain pour l’éloquence et l’élégance, l’attachement et les sentiments restant trop superficiel pour elle. D'autant plus qu'il lui arrive de pendre un malin plaisir de se jouer de la gente masculine.
Sa nature la pousse toujours à la tentation, mettant un point d’honneur à séduire son interlocuteur si celui-ci correspond à ces attentes.


S’attacher à la créature serait un pari fou à voir son papillonnage incessant et quand bien même la chose arriverait, elle irait très certainement abuser de ses charmer. Mais dans son zeste de folie, si la créature irait s’énamouracher le pire serait  à venir.


Histoire :
Opium n’a pas d’origine très bien connue. Tout ce qui est sûr c’est qu’elle a vu le jour dans les enfers, y a grandit, s’y est allègrement plut et puis le temps a finit par la lassé.
Son éducation s'est fait dans l'art du vice et de la luxure, se montrant des plus dociles et élève parfaite. Elle s'énamouracha peu à peu du Maître des abysses et devant l'humanité de tels sentiments, se retrouva quelque peu troubler. Les révéler serait pure hérésie et elle choisit le silence.
C’est alors le caractère éphémère du genre humain qui l’a poussé à s’intéresser à ce nouveau lieu de vie. Conquise par ces frêles créatures et éprise du seigneur des Enfers l'idée se profila doucement dans son esprit. Quitter les Enfers serait une façon de mettre fin à son supplice silencieux. La décision fut prise et irréversible.
Sa surprise fut des plus grandes lorsqu’elle constata que l’ordre avait été modifié et qu’une seule déesse primait sur les autres entités désormais. Elle vit ce petit paradis comme un nouveau terrain de jeu dans lequel Opium espéra aussitôt ardemment se complaire.
Ainsi dans les pattes de Lucifer depuis sa « naissance », le convaincre de la laisser partir ne fut pas trop difficile. Se faire à cette idée fut beaucoup plus difficile pour elle et dès que la réponse fut positive Opium disparut de son royaume.


Situation de départ :
Expérimentée, mais ayant des préférences beaucoup plus marquées que d'autres.


Autres :
Rien de bien original dans son cas. Elle a la capacité de modifier son apparence, seulement pour camoufler certains éléments - Ses cornes en l'occurrence. - et peut-être user de son charme, ou bien est-ce naturel...


Comment avez vous connu le forum:
Hm, hm. Au hasard de plusieurs clicks. Je serais incapable de dire.


Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ?
 Euh... Le bouche à oreille ^^