Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Amaluna Ékastra

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La journée avait été pénible et longue. Assise dans le fond de la pièce carrée aux murs blancs qu’on osait appeler une salle de classe, je regardais l’horloge, au-dessus du tableau, les aiguilles de l’horloge fondant dans un tourbillon de couleurs magnifiques. Dans mon cahier de calculs, chevauchant les équations compliqués, une reproduction de cette vision des plus pures était tracée de mon crayon à mine qui griffonnait contre le papier dans une mélodie que seule moi pouvais comprendre comme la musique des anges car mes compagnons de classe me regardaient tous et l’enseignant me dévisageait. Je compris alors. Je me levai, prenant mon cahier et alla le poser sur le bureau de l’homme qui nous apprenais les mathématiques. Elle posa son dos contre le tableau, droite comme un pic, regardant le mur du fond se colorée de couleurs magnifiques invisibles aux yeux des plus grands artistes. Des fleurs, des oiseaux s’animaient contre le mur qui, soudainement, explosa. Je criai et essaya d’agripper en vain quelques chose de solide.

Je m’accrochai à la seule chose de tangible sous mes mains, moi-même. Depuis le début de ma malédiction, j’étais devenue mon seul pilier, mon seul roc en pleine mer tumultueuse ou une prise pouvait être faite, le seul point d’appuis qui ne me laisseraient pas tomber. Les élèves éclatèrent de rire alors que j’éclatais en sanglots, arrachait mon cahier des mains tremblantes de l’enseignant qui trahissait sa peur envers moi alors que je me ruais hors de la salle sous les murmures moqueurs des adolescents qui me pointaient honteusement et me criait les pires atrocités. J’allai dans les toilettes et m’enferma dans une des cabines. Assise sur le siège rabaissée, je sentais à travers mon uniforme toutes les couleurs que j’avais tracés au crayon à mine traverser mes vêtements pour s’imprégner dans ma peau. Je serrais mon cahier contre mon cœur comme si c’était le plus grand trésor du monde. Les parois de la toilette étaient d’un gris délavé et les quelques courageux qui y avaient fait des graffitis avaient donnés vie à leurs création, des obscénités et des dessins peu religieux s’animant sous mes pauvres yeux qui manquaient d’exploser devant toutes se maelstrom de couleurs se fondant dans les autres pour former de nouvelles couleurs encore inexistantes. La lumière halogène du plafonnier aurait due être fermée. Dans le noir, toutes ses visions qui me donnaient du fil à retorde étaient invisibles. Peut-être étai-ce là la réponse; m’arracher les yeux pour ne plus voir ses horreurs. Peut-être aurait-il été aussi moins compliqué de juste disparaître de la circulation. Comme cela, plus besoin de rien affronter; aucune honte dans les yeux de mon père, aucun dégout dans  ceux des personnes qui croisent mon chemin, aucune hésitation permanente dans les agissements et les paroles des adultes. Oui, c’était là la solution, la Grande Ombre m’emportera dans ses caresses tellement douces mais cette fois-ci, la Grande Lumière ne m’arrachera pas à son étreinte au matin.

Je déverrouillai la porte du cabinet et n’eu même pas la force de regarder mon reflet, me concentrant à ne même pas porter attention aux ombres qui riaient, dansaient et m’invitaient à leurs bal organisé en l’honneur des dames d’or. J’ouvris la porte des toilettes et m’engouffra dans le couloir, le regard vide, l’esprit vacant, emplis de notes de musiques. Mon cahier avait détaché toutes les pages qui contenais mes dessins, c’est-à-dire toutes et les semaient derrière moi comme une version un peu plus morbide d’Hansel et Gretel. Je me concentrais à poser un pied devant l’autre, vérifiant constamment que les serpents qui me servaient de lacets ne me fassent pas buter contre le sol. L’école était terriblement silencieuse, pas âme qui vive normalement n’y était. Les cours étaient finis et je n’avait même aperçus la sonnerie pourtant agressante de la cloche et les pas des étudiants qui se ruaient pour retourner chez eux. Les couloirs déserts semblaient vouloir se refermer sur moi pour m’engloutir. Je pressai le pas, le talon de mes souliers d’école martelant le sol comme le marteau d’un forgeron sur de l’acier; un son mélodieux pour l’artiste qui le fais. Je courrais presque et, lorsque j’atteignis enfin les escaliers pour descendre à l’étage principal, mes jambes se dérobèrent sous moi, me refusant l’accès aux marches qui s’évasaient à quelques mètres de moi, celles pour monter me riait à la figure, postillonnant du gravier contre mon visage. Je hurla de frustration et utilisa mes mains pour m’adosser contre le mur extérieur, me cachant de la lumière crue des fenêtres qui semblait vouloirs m’agripper et me fondre en lui.

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Le coin du chalant / Demande de Roleplay :D
« le: lundi 24 septembre 2012, 01:37:22 »
Ouais, bon, Amaluna peut pas aller sur Terra et je veut pas faire le rp de la découverte de Terra par mon perso tout de suite mais il y a quelques trames qui se trament dans ma tête (huhuhu)


Sujet du topic=> Heuuu, on va voir comment ca va se dérouler ?
Nombre de participants=> Hum, je dirais une personne mais si cela intéresse plus qu'une personne, je peut vivre avec xD
Trame=> Luna marche dans les couloirs après l'école avec ses dessins, prête à retourner chez elle quand une bête féroce l'attaque ! ... Ok, non, ses jambes font que ne plus la supporter alors elle tombe. Ouais, super créatif, je sais xD Alors, soit vous la faite sentir comme une merde ou vous l'aider ^^ À vous de voir mais n'oubliez pas que Luna a une trèèèèèèèès bonne mémoire ! xD
Qualité de post=> Ma longeur de post varie avec le post précédent. Je me donne à coeur joie de faire les premiers posts et si jamais je traîne, envoyez-moi un message car j'ai peut-être juste oublier ;)

Ouais ben, à l'assaut de mon sujet pour mon premier rp ?

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Prélude / Amaluna Ékastra [Validragonnée]
« le: dimanche 23 septembre 2012, 03:46:06 »
Amaluna Ékastra, surnommée Luna ou Éka a 16 ans depuis le 14 janvier dernier. Cette jolie petite adolescente n’as aucune expérience sexuelle et ne sais pas vraiment ce qu’elle veut dans le domaine. Cette étudiante humaine ne sais pas comment se rendre sur Terra et c’est mieux comme cela.

Amaluna es née avec une déficience intellectuelle profonde qui n’as rien de la dyslexie et n’es même pas associée à ce qui pourrais rendre cette jolie demoiselle une analphabète ou une limitée intellectuelle. Elle est atteinte de schizophrénie ce qui lui procure une personnalité brinquebalante. Ultra paranoïaque, elle a de la misère à approcher les gens est s’isole souvent. Elle est pointée du doigt et les murmures des gens la rendent extrêmement nerveuse. Elle est aussi allergique au contact tactile car elle a toujours peur qu’un monstre quel conque l’attaque.Elle adore la musique et la peinture. Elle s’adonne souvent à ses deux passe-temps pour couvrir le brouhaha constant de son imagination qui, trop souvent, lui joue des tours.   Elle joue du piano et aussi du violon. Ses peintures et ses compositions traduisent souvent le chao qui règne dans son esprit; des explosions constantes de toutes sortes de sensations, de joie, de peine, d’horreur, de terreur, d’amour et de panique. Elle a toujours un demi-sourire énigmatique qui ressemble à ceux que les grands peintres d’autrefois donnaient aux anges. Elle a aussi une passion en elle indiscutable. Lorsqu’elle a sous les doigts un pinceau et une toile, un piano ou un violon, elle semble aussi normale que tous mais il est rare de la voir dans les couloirs de l’école avec ses outils préférés.

La fille unique des Ékastra a de longs cheveux blancs comme la neige qui lui tombent au de minces filaments aux mollets. Son corps filiforme est mince et malgré ses courbes généreuses, elle reste dénudée de sensualité. Ses jambes aussi maladroites que son esprit torturé ne la porte pas vraiment parfaitement malgré son poids plume pour une fille de son âge et elle se ramasse souvent au sol sans pour autant avoir trébuché, ses jambes se dérobant sous elle sans crier gare. Son visage délicat a les lèvres fines souvent rehaussée par un sourire mystérieux comme si la jeune femme qui l’abordais ne se souciait pas de la vie mais qui était à la fois torturée de l’intérieur et heureuse de l’extérieur. Elle a de grands yeux verts expressifs.
En fait, non, elle a son œil droit qui est d’un vert chatoyant qui n’as rien de naturel et son œil gauche qui sont d’un vert clair, parfaitement normal. Luna porte un verre de contact non pour corriger sa vue qui es la seule chose de normale chez elle mais pour masquer cet œil qui la ferait encore plus être à l’écart de la population. Ses grands yeux sont rehaussés de longs cils duveteux d’un noir d’encre aussi profond que l’abysse de son cœur.

Amaluna es née de parents aisés et a grandis dans une maison de la haute société sous les bons soins de sa mère, une bien jolie pianiste qui s’était posée pour élever sa fille dans le calme et non le brouhaha des tournées mondiales avec un chanteur populaire qui étais aussi son ami d’enfance. Ce dernier ne trouva personne avec le talent de Aralia qu’il déménageât non loin de chez elle et donnais des cours de musique à la jeune fille. Amaluna grandis dans un giron d’amour pur mais sa  schizophrénie fut diagnostiquée assez prématurément. Cette maladie qui ne devait s’attaquer qu’aux jeunes adultes a frappé la belle et blanche Luna à l’âge de dix ans. Ses parents et son mentor de musique, plongé dans une peine sans nom comme s’ils avaient déjà perdu Éka refusèrent tout contact avec elle sinon ‘’Comment tu vas’’ ou ‘’Alors, à l’école’’ mais la discutions s’arrêtait là. Amaluna développa alors une véritable allergie au contact physique, de peur de ne plus pouvoir toucher la personne qui avait effleuré sa peau. Elle grandit en réclusion de la société, parmi la peinture, les crises d’hystérie de sa mère, les explosions de colère de son père et vécut avec difficulté le moment ou Aralia et son meilleur ami repartirent au loin, en Amériques, loin d’elle, pour reprendre les concerts. Son père, homme d’affaire, n’était presque jamais à la maison. Amaluna était souvent seule dans la grande maison et à l’école, elle était aussi récluse et solitaire que dans sa chambre qui abritait ses crises de folies et ses pulsions quasi suicidaires qui, finalement, devenaient des pièces d’art ou des compositions. Elle n’avait jamais rien fait à personne mais c’était comme si dans son front il y avait une étiquette qui la classait dans la catégorie des dérangés mentaux et de ceux que personne ne veut approcher. Lors des cours, malgré sa vitalité d’esprit et sa mémoire fulgurante, elle dessinait dans les marges des feuilles des dessins macabres qui lui valurent plusieurs fois l’appel à son père qui venais la chercher et la ramenais à la maison avant de retourner travailler. Ses dessins n’étaient pas obscènes car Amaluna n’avais jamais connus l’amour charnel mais extrêmement violents. Par plusieurs fois, son voisin de pupitre lui avait arraché son cahier et, les yeux écarquillés, comme profondément blessé, lui avait rendus et toutes les rumeurs circulait à son sujet. Elle était un monstre, un démon, une sorcière, une nécromancienne, une nécrophile, un sociopathe, tout ce que pouvais imaginer les personnes de son âge, ils le murmuraient à son passage comme une malédiction qui la suivait, collant à son dos comme une marque au fer rouge. 

J’ai connus le forum grâce à un autre joueur mais j’ai l’impression que je connnais Marine (C’es bien Marine de feu La Rose Écarlate ?) \(^.^)/ Pour ce qui es de faire connaître le forum, je vais envoyer l’adresse à mes amis roleplayeurs :D

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