Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Gráinne

Pages: [1]
1
Les terres sauvages / Chasse gardée. (Carmody)
« le: mardi 20 novembre 2012, 13:25:38 »
- Hep ! Toi là.

Une guerrière rousse, sculpturale, se dressa de son siège. Elle se délesta de son épée, la confiant à un loup qui marchait sur deux pattes, à ses côtés. Elle dépassa les quelques femmes qui constituait un semblant de tribu pour se diriger vers un hommes aux allures de prêtre qui passait non loin. Elle n'avait pas croisé d'hommes depuis un moment. Elle était... Sur les nerfs, si l'on pouvait dire ça comme ça. Pour parler crûment, elle voulait de la volupté. Elle n'aimait pas la compagnie féminine pour ce genre de cas. Et Conall... Conall était un loup.

L'espèce d'oasis où elle s'était arrêté avec quelques guerrières rencontrées en chemin n'avait pas de population masculine. Et ses guerrières préféraient se livrer à la volupté entre elles.

Laissant Conall aller polir son épée, elle quitta les rangs féminins pour se diriger vers l'inconnu interpellé.


- Comment t'appelles-tu ?

Elle le fixa d'un regard neutre. Il était prêtre. Mais elle ne lui laisserait pas le choix de toute façon. Qu'il soit consentant ou non, elle voulait une étreinte masculine. Elle voulait se sentir femme, pleinement.

- J'espère que tu ne fais pas grand cas de tes voeux, prêtre. Parce que j'ai envie de toi. Très envie.

Elle darda sur lui un regard embrasé. Elle désigna la tente montée non loin.

- Je suis Gráinne. Guerrière solitaire en règle générale. Suis-moi.

2
Les terres sauvages / Sanglantes retrouvailles (Zord)
« le: mardi 20 novembre 2012, 12:53:44 »
- RHAAAAAA ! (Cri guerrier)

Le bruit de l'acier rencontrant l'épaisse peau couverte d'écaille d'un dragon résonna dans la plaine. Une rousse, vêtue d'une fine armure en maille et en écaille d'acier au niveau de la poitrine et de l'entrejambe, abattait sans relâche son épée sur la brèche infime à la base du cou d'une bête gigantesque. Un long filin d'acier entourait le cou de la créature, attachée par un éperon glissé adroitement sous l'une de ses écailles sur sa nuque. La guerrière ne montrait aucune pitié pour la créature. Elle abattit une fois encore son arme et réussit à percer la protection des écailles au niveau de la brèche crée par l'éperon.

- YAAAAAAH !

Sauvage, échevelée, la guerrière appuya de toutes ses forces sur l'épée. Elle la remua, la faisant bouger de haut en bas, de droit à gauche et la tournait sur elle-même dan le but d'agrandir la plaie pour affaiblir la bête.

En bas, terré derrière un gros rocher, un loup qui se tenait pratiquement debout observait la situation périlleuse dans laquelle était la flamboyante rousse. Il aurait bien aimé l'aider. Mais il n'avait plus ses pouvoirs de magiciens, et ne savait pas se battre. De plus, il ne faisait pas le poids contre un dragon. Il se contentait d'hurler des encouragements à la guerrière, de lui indiquer les points faibles du dragon quand il les voyait.


- OUAAAAIS ! A DROITE GRÁINNE ! A TA DROITE ! OUAIS ! ACHÈVES-LE !

La rousse se servait de ses indications pour frapper. Elle avait un rictus sauvage et avide de sang sur les lèvres. Le sang, d'ailleurs, du dragon lui avait éclaboussé sur le corps. Elle dégoulinait d'hémoglobine, et elle adorait ça.

- Un étranger ! TU NE VAS PAS ÊTRE SEULE !

La guerrière leva la tête et observa les alentours malgré les ruades de la bête. Une forme se mouvait en effet, venant droit sur eux. Elle haussa les épaules et sortit sa lame de la nuque du dragon pour escalader son cou à la force de ses cuisses.

3
Vous nous quittez déjà ? / Gneuh ?
« le: mardi 20 novembre 2012, 01:18:45 »
Bon. Je ne m'étendrais pas sur les raisons de mon absence, c'est trop personnel. Mais je suis de retour.

Enjoy ?

4
Le coin du chalant / Indexation RP || Gráinne
« le: dimanche 05 août 2012, 16:22:51 »
Pour ceux désirant savoir qui je suis...

Pour les autres, et ceux qui ont fini de lire, voici le grimoire recensant mes aventures. Elles seront classées par ordre chronologique.




Sanglantes Retrouvailles ~ Zord. Retrouvailles, sang et volupté. Rien de bien folichon, Mm ?
Chasse Gardée ~ Père Carmody. Quand on a faim, on se sert, non ?
Nom et lien du sujet ~ Nom et lien du PV. Petite(s) phrase(s) descriptive(s).



Voici à présent diverses trames.

~*~

1. Vous êtes un guerrier. Vous avez entendu parler de la malédiction de la célèbre Gráinne.  Vous voulez prouver votre courage. Serez-vous assez puisant pour la vaincre ? Rien n'est moins sûr. Mais soit, tentez votre chance... Principalement combat. Peut-être social. Hentai fort peu probable. Sauf si vous parvenez a vaincre...

2. Vous êtes un être magique, et vous désirez abattre celle qui décime la population des mages et autres sorciers. Pas de bol, elle est insensible à la magie. Il faudra ruser si vous désirez l'amener à perdre pied. Social ?

3. Innocente victime, vous êtes le ou la rescapée d'un des carnages de Gráinne et de sa tribu. Vous la retrouvez des années après. Comment réagirez-vous ? Et surtout, est-ce qu'elle vous reconnaîtra ? Social. P'tet combat.

4. Vous êtes son goûter. Bah oui, comme toute personne normalement constituée, Gráinne a des pulsions sexuelles. N'allez pas croire que c'est une dominatrice, latex et fouet en main ! Elle est pour la "lutte" des corps. Ni soumise, ni maîtresse. Un combat constant pour prendre le dessus, au milieu de passion et d'un poil de tendresse... Hentai, of course.

5. Vous, joueurs... Vos idées sont aussi les bienvenues.

~*~

Voilà. Par contre, je suis un peu exigeante. Si votre personnage ne m'intéresse pas, je ne pourrais pas faire de bon rp, voire même pas du tout. J'aimerais aussi plus de six lignes, sans trop de fautes, et un peu d'initiative. Pas se contenter de décrire bêtement ce qui s'est passé au post' précédent. Sinon, ce n'est même pas la peine, je vais vite perdre patience, et perdre me goût du sujet entamé. Et puis nous sommes dans un univers riche ! Y a forcément moyen de faire apparaître un dragon dans le désert, puis quelques post' plus tard, une chimère venu lui bouffer la queue...

(Demande par MP, si possible. Merci !)

5
Prélude / Es-tu à ma hauteur ? [valiplantée]
« le: dimanche 05 août 2012, 01:46:49 »
❊ Nom ~

« Je n'en ai pas à proprement parler ».

❊ Prénom ~

« L'on me nomme Gráinne (Prononcez Grañina) ».

❊ Surnom ~

« Mon nom veut dire " Celle qui terrorise ", et l'on me surnomme " L'Impitoyable " ».

❊ Âge ~

« J'ai à ce jour atteints mes vingt-sept printemps ».

❊ Sexe ~

« Nul besoin d'être un devin pour s'apercevoir que je suis une femme ».

❊ Race ~

« On dit que je suis née humaine, mais un sombre sortilège fit de moi une âme damnée. Qualifiez-moi de Créature, c'est ce qui s'en rapproche le plus ».

❊ Orientation Sexuelle ~

« De tout temps, je n'ai aimé que les hommes. Ce n'est pas maintenant que ça va changer ».

❊ Situation de Départ ~

« Je serais une bien piètre Reine si je n'avais déjà étreint mon époux. ».

❊ Physique ~

« Beaucoup me craigne, et ce avant tout à cause de mon apparence.

Il fut un temps où j'étais une innocente jeune femme. A cette époque, ma chevelure de flamme était domptée, brossée soigneusement, ointe d'huiles parfumée et sagement nattée. Ma peau de nacre n'avait aucun défaut, des pieds à la tête. Elle était douce comme celle d'un bambin, et s'alliait avec perfection à mon regard d'émeraude et à mes lèvres carmines. J'étais la fille d'un roi alors j'avais le droit à tout les soins. Mon corps était vierge de toute cicatrice et de tout tatouage. Il était parfait. Le galbe de mes seins était mis en valeur par des tenues de soie, et j'étais très décente. Mais ça, c'était autrefois. La femme que j'étais jadis a disparu quand mon "noble" père me vendit comme une caisse d'orange au premier chef barbare qui terrorisait notre contrée.

Alors, j'ai changé. Autant physiquement que moralement. Mais, physiquement, ça s'est tout de suite vu mieux que moralement. Ma chevelure, si sage autrefois, était à présent indomptable. Les mèches de feu volaient autour de mon visage, et l'on dit que c'est le sang de mes ennemis qui les a rendus aussi flamboyants. Ils "brillent". Littéralement. Ils étincellent à la lumière du soleil, et même la nuit, ils luisent légèrement au clair de lune. Mon regard d'émeraude est plus vif, plus vert encore. Et ma peau.. C'est comme de l'ivoire, mais parée de cicatrices diverses. Il y en a une, dix centimètres environs, qui orne mon bas-ventre. Une autre, trente centimètre, me traverse le dos, de l'omoplate droite à ma hanche gauche. Et ainsi de suite. Et les tatouages ! Une patte griffue est tatouée sur mon omoplate gauche, un cimeterre orne mon buste en-dessous du sein droit et une tête de mort s'ancre à l'emplacement de mon coeur
»
.

❊ Caractère ~

« Au demeurant, il est juste de dire que je ne suis plus du tout la gentille petite princesse que je fus jadis.

Oh oui, autrefois j'étais généreuse. La bonté même ! Une âme innocente, épargnée de la corruption humaine. Aucune trace de vice en moi. Rien qu'un amour sincère et profond pour toute chose et toute personne. J'abhorrais la guerre. Je craignais les barbares. Je ne voulais qu'une chose. Que le monde vive en paix, que les gens vivent en bonne entente avec leurs voisins, que la cruauté disparaisse de la surface du globe, etc... J'étais la fierté de mon père et du royaume. Obéissante, sage, bien élevée et belle, par-dessus le marché. Mais cet état de fait ne pouvait durer. Je ne pouvais rester pure et angélique le restant de ma vie. Les dieux l'ont voulu autrement.

Dès lors, quand mon père m'a offerte à ce barbare en tant que sacrifice, j'ai doucement changé. J'avais peur d'abord. Mais la peur s'est muée en confiance en moi. Ces êtres que je haïssais sont devenus ma famille. Cet époux que l'on ma forcé à prendre est devenu une part de moi-même. Le combat ne me répugnais plus. La vue du sang ne me révulsais plus. J'ai même insisté pour apprendre à manier les armes. Mon époux, chef barbare le plus redouté du royaume, s'est chargé de mon éducation, entre deux étreintes. Entre deux guerres. Très vite, j'étais devenue une vraie guerrière. Très vite, je n'avais plus de scrupules à ôter la vie, plus de remords à voler, piller, violer, tuer. J'étais libérée de toute pudibonderie, de toute innocence. J'étais " L'Impitoyable ". Personne n'avait grâce à mes yeux, si ce n'est ma tribu. Mon époux, ses hommes et ses femmes, ses enfants et ses montures.

Et puis l'on décida d'anéantir le village d'un puissant sorcier. Un peu timbré, le vieux fou a été anéanti lorsque j'ai ôté la vie de sa chère et tendre épouse, avant d'écorcher ses enfants, puis de le mutiler. Au seuil de la mort, il a trouvé la force de me jeter un sort, de me maudire. Oh, certes, j'avais gagné des aptitudes exceptionnelles au combat. Mais en contrepartie, je perdis toute ce qui m'étais cher. Dévastée, seule, j'ai erré sur les terres arides et déséchées de mon pays comme une âme en peine. Puis je me suis à nouveau liée. Fugitivement. A peine m'étais-je attachée que déjà l'on m'arrachait ce bonheur. Alors, devenant moitié folle, j'ai décimé toute la population sorcière de mon royaume. Jusqu'à ce que je tombe sur un jeune, un innocent magicien. Me prenant en pitié, ce jeune homme de quinze ans m'a offert la réponse à ma question. Briser la malédiction était possible, mais il fallait pour cela qu'un homme me batte en combat singulier avant de me faire sienne.

Je n'avais donc qu'une chose en tête. Obnubilée par cette idée, j'abandonnais ma croisade contre les mages, sans toutefois pardonner car ma rancune est tenace, et cherchais le meilleur guerrier qui soit
»
.

❊ Biographie ~

« J'ai vu le jour voilà maintenant vingt-sept ans. Mes parents étaient rois. J'ai été choyée. J'ai été gâtée. Mais je n'en suis pas devenue pourrie. J'étais un ange. La bonté pure. La sagesse incarnée. Je provoquais l'admiration autour de moi. Mes parents étaient fiers. Ils m'ont offert une éducation digne de ce nom. Je n'ignore rien des calculs savants, de la politique, de l'Histoire, des sciences ou même de l'art de recevoir. Je connais le nom de chaque étoile, chaque constellation. Aucune espèce d'arbre ou d'animaux ne m'est inconnue. J'étais la fille parfaite, j'étais la princesse idéale.

Dix ans après ma naissance, c'est mon frère qui naquit. Tout occupée que j'étais m'instruire, je ne l'ai pas négligé. J'ai été autant une bonne soeur qu'une bonne fille. Jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un mensonge, jamais une bêtise. Alors, dites-moi. Pourquoi mon père s'est-il débarrassé de moi aussi facilement ?

C'est arrivée quand j'ai eu quinze ans. Ce jour devait être festif. On devait officiellement me nommer héritière du royaume. Des familles étaient venues du monde entier pour venir me rendre hommage et fêter mes quinze ans. Mais il y a eu les Barbares. Un clan, le plus réputé et le plus dangereux du royaume, a débarqué. Malgré tout les soldats qu'il avait, mon père ne pouvait lutter contre lui. Et puis, prit de frayeur, il demanda ce que voulait ce barbare pour partir et le laisser en paix. Avec ma mère et mon frère, nous étions à ses côtés. Le chef barbare voulu sa tête à lui. Mon père, transpirant à grosses gouttes, a alors suggéré autre chose. Moi. Il m'offrait à lui, et le barbare retirerait ses hommes. Le chef a prit son temps pour répondre, m'examinant sans gêne, avant d'accepter. Mon destin fut scellé. Arrachée à ma vie, à ma famille, vendue comme une bête au marché. Un sacrifice pour que mon trouillard de père ait la vie sauve. Joyeux Anniversaire Gráinne. Fêtes bien tes quinze ans !

J'avais peur de l'inconnu, peur de ce géant aux muscles d'acier, peur de ses hommes. Peur du sang. Peur de mourir. Pourtant, le chef se montra doux avec moi. Pour vaincre mes réticences. Craintive, j'ai toutefois accepté de chevaucher derrière lui le temps que l'on s'éloigne du château, que l'on quitte le royaume. La chevauchée à duré longtemps. Plus que je n'en avais jamais passé en selle. Lorsque finalement la tribu mit pied à terre, la journée s'était écoulée, la nuit avait passé, et le soleil de cette nouvelle journée était au zénith. Promptes, les guerriers installèrent le campement. Les femmes commencèrent à allumer des feux pour faire à manger. Les enfants s'égayaient en riant. Les cheveux allaient boire tout leur saoul à la rivière tandis que des jeunes hommes, pas encore guerriers mais plus enfants, s'occupaient de les panser. Et moi ? Moi, le chef me conduisit sous une tente, avec nombres d'anciens. Là, après quelques paroles mystiques, ils scellèrent mon union avec ce roi guerrier.

N'allez pas imaginer que j'en étais heureuse. J'étais encore terrorisée. J'étais seule, mariée contre mon gré, et loin de tout ce que j'avais connu. Le soir tomba vite. Les proies ramenées de la chasse furent écorchées, coupées, préparées. L'odeur de la viande rôtie emplissait le camps. Ceci réveilla mon estomac, vide et douloureux. J'avais faim. Mais je ne voulais pas manger parmi les sauvages.

Pourtant, la douceur et la gentillesse du roi, mon époux depuis quelques heures, m'attirèrent près des feux où déjà les hommes, les femmes et les enfants ripaillaient tous ensemble, joyeusement. Ça buvait, ça mangeait, ça chantait et ça riait à tout les coins. Timidement, je m'assis près du guerrier que j'avais épousé. Timidement, je commençais à faire honneur au repas. Mes manières distinguées les firent tous rire et, agacée de devoir me débattre avec la viande, j'abandonnais tout sens de la réception pour prendre les os à la main, arrachant la viande avec les dents, à l'instar de tout ces gens. Cette initiative fut saluée par des applaudissements, et j'en rougis un peu. Mais j'avais faim. Et la nuit venue, alors que tout le monde partait se coucher, ma crainte revint. Je savais qu'après le mariage, il y avait la nuit de noce. C'est donc à reculons que j'ai suivi le roi dans sa tente. Heureusement, il m'a laissée tranquille, se contentant de m'attirer près de lui pour dormir.

Les jours qui suivirent, je m'habituais doucement à la vie du campement. Ils restèrent là pendant plusieurs semaines, et c'est confiante que j'arpentais bientôt le sol, devisant aimablement avec chacun. Un soir, alors que je m'apprêtais comme d'habitude à me blottir contre la carcasse chaude de mon époux, il marqua un arrêt. Son regard s'est fait plus sombre. Maintenant que je n'étais plus effarouchée, il voulait m'avoir pour femme dans tout les sens du terme. D'abord effrayée, puis gauche et hésitante, je me livrais bientôt à ses caresses avec volupté, m'enivrant de ces sensations nouvelles. Toute la nuit durant, il m'épuisa à la tâche. Ce n'est que lorsque le soleil se leva que je fermais enfin l'oeil, couchée contre lui, dans l'étreinte protectrice de ses bras.

Quand j'ouvris à nouveau les yeux, alors que le soleil avait fait la moitié de sa course dans le ciel, j'étais étrangement heureuse. Je planais sur un petit nuage. Mes lorsque je fis quelques pas, c'est une grimace que mon visage esquissa. J'étais fourbue. Tout mon corps renâclait à la tâche. Je marchais en tentant de ne rien montrer de mes soucis, mais les regards amusés et les sourires en coins ne tardèrent pas à faire le tour du camps. Tous devinaient que le roi avait enfin épousé pour de vrai sa petite princesse. D'abord mortifiée, je finis par en rire avec les autres.

Quelques mois passèrent ainsi. La tribu avait recommencé à se déplacer. J'apprenais à me battre. Je n'étais plus aussi maniérée. J'étais vraiment l'une des leurs. Et puis j'étais enceinte. Au bout de six mois de grossesse, j'étais épuisée. Je passais le plus clair de mon temps dans la tente, à me reposer. Le campement resta fixe lui aussi, attendant la naissance de l'enfant. Lorsqu'elle arriva, ce fut l'occasion d'une nouvelle célébration. J'avais eu l'occasion de remarquer que tout était sujet à ripaille, mais là, c'était encore plus magnifique que le soir de mon mariage. Cathal fut le nom de mon fils (prononcez "Kahel"). Il était destiné à hériter de son père. Il était destiné à être un grand roi. C'était mon fils.

Deux ans s'écoulèrent. Âgée de dix-huit ans, j'étais à présent pleinement l'un des leurs. Je participais aux batailles, prenait soin de mon fils, etc... Mais un jour marqua le changement de mon destin, encore une fois. On attaquait un village. On y massacrait ses habitants. Moi-même, je pris plaisir à m'occuper d'un vieillard, de sa femme et de ses enfants. Mais, avant de mourir, il me fixa droit dans les yeux et cracha une malédiction. Sur le coup, ça changea rien. Mais quelques nuits après, la tribu fut attaquée par des créatures ténébreuses, des dragons, des hydres, etc... Je me battais brillamment. J'avais la fièvre du combat. Je pourfendais, encore et encore. Je ne perçus pas les cris de la bataille qui s'affaiblissaient. Je tranchais, encore et encore. Et lorsque mon épée traversa le crâne du dernier monstre, je levais les yeux. Cadavres. Rien que des cadavres. J'étais la seule survivante au milieu de cette marée de morts.

Me rappelant les mots du mage, j'ai longtemps pleuré ma tribu perdu. J'avais retrouvé mon époux à demi-mangé, son épée plantée dans la gueule d'un dragon, et mon fils brûlé par l'acide des hydres. Mes compagnons gisaient là, écorchés, mutilés, désarticulés. Certains manquaient. Un vrai carnage. Un carnage que je perpétrais à nouveau à partir de cet instant, torturant tout les sorciers que je croisais sur ma route. J'étais devenue une combattante invincible, ou presque. J'étais insensible à la magie. Mais j'étais seule. Je m'attachais parfois à des gens, et dès que je le faisais ils mourraient. Alors aucun sorcier ne méritait ma grâce.

Jusqu'à un jeune homme. Quinze ans. Il me rappelais comment j'étais à cet âge-ci. Il me rappelais ma mésaventure. Mais il apportais la solution à mon problème. Si un homme me battait en combat singulier, et qu'il m'étreignait comme un homme étreint sa femme, alors la malédiction cesserait et je pourrais de nouveau aimer sans crainte. Moi, qui n'étais pas réputée pour ma pitié, j'épargnais le magicien. Il se décida à m'accompagner. Mais, comme punition pour m'avoir révélé la solution à mon problème, il fut puni par ses dieux. Transformé en loup, il pouvait parler mais pas jeter de sorts. Immortel toutefois, il m'accompagnerait le long de ma quête. Et lorsque la malédiction sera rompue, alors son châtiment sera fini.

Depuis ce jour, en sa compagnie, j'erre sur les terres du monde pour trouver un guerrier à ma hauteur. Pour l'instant, ma recherche est vaine
»
.

❊ Autre ~

« Une malédiction me rend presque invincible en combat, et insensible à la magie. Mais incapable d'aimer également, puisque tout ceux auxquels je tiens meurs dans les jours qui suivent. Sauf le loup, cet idiot de magicien. Conall qu'il s'appelle (prononcez Kônal). "Fort comme le loup" qu'il signifie son prénom. Ironique, non ? ».

❊ Facultatif ~

« J'ai trouvé le forum sur un top site, ou un truc du genre. Tour de Jeu je crois. Et je n'ai aucun moyen d'en parler autour de moi ».

EDIT : Désolée si ça fait long à lire. Je me suis emportée et.. Voilà. Puis y a sûrement des fautes qui restent, mais mon oeil fatigué refuse de les voir. Ah, puis je ne me suis pas du tout, pas du tout, inspirée de Daenerys Targaryen par certains côtés en faisant mon personnage. Et puis, c'pas comme si j'étais en train de les lire en ce moment, ces Romans "A Song Of Ice And Fire"...

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