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Sujets - Amata Sinclair

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Le coin du chalant / La bibliographie d'Amata.
« le: dimanche 11 mars 2012, 13:24:10 »
Oyez oyez populace !

Je suis ouverte à un RP encore. J'évite de trop en prendre par peur de ne pouvoir les finir.

Voilà !

2
Très cher auditoire. Commençons le récit de ma vie. Cette fois-là, ça se passait alors que j'avais vingt-trois ans. J'étais à la bibliothèque municipale de Seikusu. Je cherchais un bouquin en particulier...

La jeune femme aux longs cheveux d'or parcourait les rayonnage d'un air concentré, les doigts errant sur les reliures des livres parfois épais et ancien. Plus elle s'enfonçait dans la bibliothèque, plus elle s'aventurait vers des rayons que les gens ne consultaient plus trop. Les bibliothécaires eux-même n'y allaient que très rarement. Curieuse comme elle était, Amata voulait savoir de quoi traitaient les bouquins de ce qui était appelé le cercle  interdit, par-delà les rayonnages communs, au fin fond de la bibliothèque.

Son chemisier de soie pourpre se fondait dans l'obscurité, même si sa peau pâle ressortait sur les tons sombres du fond de la pièce. Son jean, moulant, d'un noir assez délavé, se confondait aussi avec les ténèbres. Elle quitta soudain les rayons ouvert au public et se trouva face à une porte en bois massif, scellée, et comportant un panneau " Keep Out ". Elle resta un instant, immobile, guettant le moindre signe d'une tentative d'interruption de son aventure, avant d'oser pousser la porte. A sa grande surprise, elle n'eut pas à forcer. La porte s'ouvrit immédiatement, sans grincer. Les gonds étaient bien huilés, étrangement. Elle s'arrêta un instant sur le pas de la porte, avant de s'avancer plus avant dans la pièce obscure qui venait de se révéler...

Ce que je ne savais pas encore, à ce moment, c'est que la pièce dans laquelle je venais de pénétrer n'était pas... Normale. C'était une pièce rajoutée par une sorcière exilée de Terra -que je ne connaissais pas encore- qui avait besoin d'un endroit pour entreposer ses possessions. Grimoires et artéfacts magiques. Mais je n'allais pas tarder à le découvrir...

Après quatre pas dans la pièce d'un noir d'encre, Amata entendit la porte se refermer doucement. Les lumières des lampes à huile s'allumèrent comme par magie. Elle sursauta, cherchant un interrupteur ou une personne déjà là, mais rien. Elle avisa ensuite comme une seconde bibliothèque, dans la bibliothèque. Et des étagères couvertes de fioles emplie de formol et de babioles dont elle ignorait l'utilité. Mais ce qui attira son attention, c'était un livre posé sur un petit bureau en chêne. Ouvert à la première page, il rayonnait littéralement. La reliure semblait faite d'or et d'argent, et les pages semblaient être de l'émail liquide. Sans s'en rendre compte, la demoiselle Sinclair s'avança vers cet étrange livre. Elle tourna quelques pages, mais constata que le livre était vierge. A côté, il y avait une plume d'aigle, posée à côté d'un encrier.

Et au moment où Amata allait se saisir de la plume, un craquement l'avertit qu'elle n'était pas seule.

Et cet individu, mes amis, je ne le connaissais pas encore. Je ne savais même pas s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.

3
Je m'appelle Amata Sinclair, je vais sur ma cent troisième année. Et ceci, c'est mon histoire.

Au commencement, il y avait Caroline DelaBruyère et Aristote Sinclair. Deux personnes, différentes en tout point, qui ne pouvaient s'entendre. Et pourtant, le hasard du destin les a réunis, unis, et leur a offert un enfant. Une jeune femme à l'air angélique. Elle grandit seule. Car ce que le destin offrait était unique. Jamais le couple ne pu avoir d'autres enfants après elle. Alors ils se contentèrent de l'élever du mieux qu'il le pouvait.

Très tôt, elle a été prise en charge par des enseignants particuliers. Car les Sinclair étaient aisés. Très aisés. Et la fortune qu'avait apporté Caroline DelaBruyère au couple était assez conséquente. Très vite emportée par le tourbillon d'érudition, cette jeune enfant développa un talent certain pour écrire, dès qu'elle sut lire et écrire, bien sûr. Curieuse et fantaisiste, elle imaginait des tas d'histoires qu'elle contait à ses parents, aux rares amis qu'elle entretenait lors de ses sorties de la maison. Les cinq premières années de sa vie, la jeune miss n'eut pas de noms. Ses parents l'appelaient "ma chérie", "mon poussin", ou autre surnoms. Ses professeurs l'appelaient "Miss Sinclair". Ce ne fut que lorsqu'elle sorti pour la première fois du jardin, qu'elle rencontra ses premiers amis, qu'elle se posa la question. En rentrant, le soir, la jeune femme avait posé cette question à ses parents : "Comment je m'appelle ?". Et la réponse fut : "Amata." Et ce fut tout. Mais jamais ce nom ne fut utilisé par ses parents ou ses professeurs particuliers. Elle le mentionna seulement devant ses amis, qu'elle revit pendant quelques temps encore avant qu'ils ne déménagent.

Pourquoi n'était-elle jamais nommée par son prénom à la maison ? La réponse est fort simple. Ce n'est pas ses parents qui ont choisi. C'est la sage femme. Une espèce de folle qui a kidnappé la jeune fille pour trois heures avant d'être arrêtée. Mais le nom avait déjà été enregistré lorsqu'ils ont récupéré l'enfant, aussi, ils n'ont pu le changer.

Les Sinclair ont beaucoup déménagé. L'esprit curieux d'Amata se développait, son talent littéraire aussi. Mais elle n'était pas sans défaut, malgré sa générosité, son optimisme et son amabilité. Elle a un fort potentiel rancunier, et bien qu'elle ne soit pas jalouse, elle est très possessive envers ses rares amis. Elle ne le montre pas ouvertement, bien sûr, mais elle déteste lorsqu'ils sortent sans elle ou qu'ils ne la préviennent pas d'un grand évènement. Elle est très ouverte, sa curiosité aidant beaucoup, et se fiche que la personne à qui elle parle soit noir, blanche ou bleue, qu'elle soit handicapée ou non. Elle n'aime pas la violence gratuite (sauf dans ses livres), et aimerait bien faire détective ou inspecteur à la Criminelle lorsqu'elle aura fini ses études. En plus d'être écrivain, car elle adore écrire. Elle a beau être intelligente, elle devient complètement gaga lorsqu'il s'agit des animaux, au contraire des bébés. Elle vénère les premiers, et méprise les seconds. Elle n'a pas cet instinct maternel que possèdent toutes les petites filles. Âgée de sept ans, lorsqu'elle a eu sa première poupée en porcelaine, elle s'est amusée à découper ses cheveux et ses vêtements avant de la jeter violemment du haut du troisième étage de leur demeure à Tokyo.

Comme cette poupée avait atterri sur le crâne d'une passante, les Sinclair ont encore déménagé, pour s'éviter les ragots. Ils ont fini par se poser à Seikusu. Amata avait bien grandit. Elle avait quinze ans. Quinze ans, des histoires plein la tête, et un début de rébellion adolescente. Du haut de ses quinze ans, elle avait bien changé la petite. Elle ressemblait déjà à la femme qu'elle sera adulte. Grande, tapant environ dans le mètre soixante-dix, avec des atouts féminins de taille raisonnable. Pas plus qu'un bonnet C. Sur elle, c'est parfaitement harmonieux. Sa taille fine la met en valeur et ses longues jambes la porteraient jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Elle s'habillait de jean moulant et de chemises cintrées et décolletées, parfois elle mettait des robes longues, mais elle a toujours été assez pudique malgré tout, et même si elle n'hésitait pas à mettre des décolletés, elle refusait de porter short, jupe ou robe courte. C'est parfois une véritable excentricité qui la prend lorsqu'elle s'habille. Elle peut porter du orange flashy sans en avoir honte, mais en général, c'est un jean délavé et une petite chemise noire et cintrée qu'elle préfère porter, avec les trois premiers boutons détachés, laissant parfois apercevoir le soutien-gorge.

Jusqu'à ses dix-huit ans, Amata se disputait souvent avec ses parents. Elle continua cependant ses études pour leur faire plaisir. Des études de criminologie. Mais entre temps, elle continuait à écrire, pour son plaisir personnel. Une de ses amies tomba un jour sur un de ses manuscrits, et l'envoya à un éditeur sans rien lui dire. Elle eut donc la surprise de recevoir une lettre de celui-ci, quelques jours après, lui expliquant qu'il y aurait quelques corrections à faire, mais que son manuscrit était une tuerie et qu'il allait faire un carton une fois publié.

C'est ainsi qu'à vingt-trois ans, Amata se retrouva jeune écrivain, avec un livre publié et en train de faire des études de criminologie.


Le reste, vous le saurez en suivant le fil de ma mémoire...

* Anecdote : Elle ne l'a pas encore découvert, mais si elle a envie, vraiment envie, ce qu'elle écrit peut devenir réel, pour une durée déterminée par la force de sa volonté. Mais elle ne le découvrira que plus tard... *

Sujets, ordre chronologique dans ma vie à Seikusu :

- La Bibliothèque recèle bien des mystères, PV Gabriel Valmy.
- Titre du sujet, PV.

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