Sujets

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Les landes dévastées / La magie des elfes. [Pv Tinuviel Lastrim]

« le: mercredi 11 janvier 2012, 05:13:59 »

Les rumeurs, vous savez, ces quelques mots enchaînaient dans la même phrase, ces "on dit" qui peuvent transformer un montre en héros ou même l'inverse. Ces phrases qui peuvent détruire une réputation comme en forger une plus résistante que l'acier. Ah... les rumeurs, pour moi l'une des choses les plus intéressantes au monde car sous chaque rumeur, comme chaque légende d’ailleurs, il se cache toujours un fond de vérité pour qui sait bien chercher. Ors moi, j'étais une experte dans la recherche de vérité dans une rumeur. Je m'en vais d'ailleurs vous expliquer comment on fait pour avoir le maximum de vérité parmi toutes les rumeurs. D’abord vous rassemblez toutes les rumeurs parlent du même sujet, ensuite, vous repérez les choses qui sont identiques dans chaque rumeur. Tout le reste, vous le mettez dans la partie des suppositions, en prenant les choses les moins répétés comme plus possible que ce qui revient souvent. Je m'explique, imaginé que l'on vous parle d'une magicienne elfe qui commande à la foudre, au tonnerre et même aux dieux et qui se trouve dans les landes dévastés. Voici la rumeur primaire, celle que vous allez entendre tout le temps dès que vous posez une question à ce sujet. Imaginé maintenant que de temps en temps, le récit change, évoquant la possibilité que cet elfe vivent seule dans un harem au milieu des landes dévastées et qu'elle pratique une magie particulière, une magie dite rouge. 

Eh bien les choses à retenir sont qu'une elfe pratiquante de la magie se trouve dans les landes. Vous me direz que cela ne déclenche pas un intérêt vraiment immense. Mais rajoutez à cela la possibilité qu'elle vive seule et qu'elle pratique la magie rouge et vous aurez une Vivianne qui parcourt en large et en travers les landes. Voilà pourquoi je me trouvais en ces lieux vraiment très inhospitalier, déterminer à trouver cet elfe. Pourquoi une telle recherche, si je vous dis magie élémentaire, ça vous évoque obligatoirement quelque chose, comme nécromancie ou même magie de guérison. Par contre si je vous dis magie rouge, ça vous évoque quoi ? Je vous le dis de suite, ce n'est pas un autre nom pour la magie du feu. Non, la magie rouge, d'après ce que j'avais compris grâce aux quelques livres que j'avais lu quand j'étais encore parmi les miens, était la magie de l'amour et de la séduction. Le seul truc, c'est qu'elle avait était bannie chez mon peuple et déjà à l'époque où j'étais encore une élève, je n'avais pas pu m’empêcher de demander pourquoi et la réponse que l'on m'avait donné ne m'avait pas convaincu. D'après mes professeurs, c'était une magie qui pervertissait notre race et qui l'affaiblissait. Quant j'étais devenu une chef mage de l'assemblée dirigeante, j'avais demandé à ce que l'on fasse des recherches sur cette dernière mais le vote qui avait suivi n'avait pas été favorable à ma demande.

Mais bon, même si cela avait pris plusieurs années, j'allais peut-être enfin pouvoir trouver des réponses à mes questions et peut-être même m'initier à cette magie qui m'était totalement inconnu. Enfin bon, pour le moment, je devais déjà trouver cet elfe, un harem seul au milieu des landes, ça ne devrait quand même pas être si dur à trouver, j'arrive bien à trouver des temples en pleine forêt alors un harem, ça ne devait pas être vraiment plus dur. D'ailleurs, il était temps pour moi de relancer mon petit sortilège de détection, je tissais donc un joli sort qui me permit de détecter tout ce qui se trouvait en contact avec le sol sur une centaine de kilomètres et cette fois-ci, j’eus la surprise de détecter un bâtiment isolé, ce qui se trouvait à l’intérieur était un mystère mais bon. Je tissais donc un sortilège de téléportation pour ne pas avoir à faire les quelques kilomètres qui me restaient, me téléportant donc à un demi-kilomètre de la demeure, ne voulant pas inquiéter les possibles habitants. Il faut dire que certaines personnes des landes réagissent très mal devant la magie. Je faisais donc le reste du chemin à pied, me rapprochant de la demeure pendant que le soleil se couchait, distinguant dans la pénombre une ou des silhouettes qui évoluaient devant l'entrée. Ces silhouettes s’avérèrent être des terranides, terranides qui me regardèrent bizarrement d’ailleurs mais bon, passons, il me fallait quand même leur parler, peut-être savait-il où se trouver cet elfe.

-Excusez-moi, je voyage dans ces terres hostiles car je suis à la recherche d'une confrère elfe. Elle vit dans un harem et pratique la magie, peut-être en avez-vous entendu parler ?

Peut-être un peu direct non ? Mais bon, je voulais une réponse rapide et je n'avais pas toute la journée, le soleil se couchait et je comptais trouver cet elfe le plus vite possible. Avant la tombé de la nuit même si c'était possible.

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Les terres sauvages / Exploration Divine [ Pv: Ares]

« le: dimanche 08 janvier 2012, 20:46:49 »

- Encore merci de m'avoir guidé jusque là, c'est très aimable de votre part.

Je remerciais avec ferveur le jeune homme qui m'avait guidé vers cette vielle ruine. Comme quoi, être gentil et serviable avait parfois du bon. Je m'explique, alors que je venais me reposer dans un joli petit village des terres sauvages, un groupe de loups-garous venant des landes dévastés l'avait attaqué et bien sûr, je n'avais pas pu m’empêcher d'aider et autant le dire de suite, sans mon intervention, le village aurait été condamné. Comme quoi, le hasard faisait bien les choses, et il faisait tellement bien les choses qu'après la fête qu'il y avait eu en mon honneur, j'avais appris d'une façon assez marrante, (en fait on me demandait ce qui me ferait plaisir et j'avais répondu une vielle ruine), qu'il y avait un temple dédié à un dieu de la guerre. Après quelles questions supplémentaires, j’appris même que le dieu de ce temple s'appelait Ares et qu'il était un dieu belliqueux et particulièrement violent. J’appris aussi que ce n'était que récemment que ce temple était abandonné, une dizaine d’année pour tout vous dire. Apparemment, les serviteurs du temple avait déçu leur dieu et ce dernier les avait tous tué de ses mains d'après la légende.

Autant dire que j'avais plus ou moins harcelé les gens du village pour qu'ils me conduisent aux portes de ce temple et finalement, mes efforts furent récompensés car un des jeunes du village me guida à travers les terres sauvages et après une journée de marche, nous avions pu voir le temple. Je regardais donc mon guide partir et commençais mon exploration par une notation des inscriptions qui se trouvaient sur les portes d'entrées, déjà ces dernières étaient écrites dans la langue actuelle des humains, ce qui facilitait grandement leurs compréhensions. Pour faire simple, ces dernières n'étaient qu'une information sur le temple, à savoir qu'il était l'une des demeures du seigneur Ares et qu'il était dédié aux arts guerriers, ce qui était en soit normal pour un temple dédié à un dieu de la guerre. Mais reprenons, toutes les inscriptions n'étaient pas que des simples informations, en effet parmi elles se trouvait un sceau de pouvoir scellant les lieux et empêchant quiconque d'ouvrir les portes et autres accès du temple. Qui l'avait placé, cela m'était un mystère mais après quelques analyses, je pus déterminer qu'il n'était pas particulièrement puissant ni complexe.

C'est donc après quelques minutes de concentration que j'ouvrais les portes et rentrais dans un véritable musée dédié aux armes et en général à la guerre, des tapisseries représentant des combats titanesques, des statues de guerriers colossales, des râteliers d'armes partout, tel était le décor du temple. Mais rien de tout cela n'attira mon attention, ce qui m'interpella fut le nombre ahurissant de cadavres, en effet, n'importe où se posait mon regard, je pouvais voir un mort. Mais même cela ne me fit rien comparée à la formidable aura de puissance que je sentais en ces lieux, une puissance telle que j'avais du mal à la comprendre. Il m'arrivait de sentir la puissance d'une divinité quant un prêtre faisait appel à cette dernière, mais cette dernière était toujours une sorte d'écot, là, je sentais en direct la puissance d'un dieu déchainé et même si les années avaient atténué les choses, c'était vraiment incomparable à tout ce que j'avais sentie à ce jour. Si je devais comparer cette puissance à la mienne, il aurait fallu que je compare un dragon à une mouche, et encore, à une grosse mouche. 

Faisant abstraction de tout cela, je posais mon bâton au sol et commençais à prendre des notes sur ce que je voyais, cependant, même si je passais outre l'aura, cette dernière me poussait à faire tout cela sans bruit, me déplaçant en silence, ne perturbant le silence des lieux que par le crissement d'un crayon sur le papier. Il faut dire que je n'avais qu'une envie, partir le plus vite d'ici, jamais encore je n'avais eu cette sensation de naitre vraiment pas à ma place et si il n'y avait pas eu ma curiosité maladive, j'aurais surement détalé en quatrième vitesse. Mais revenons à nos moutons, je parlais de ma curiosité qui me poussait à rester, eh bien c'est cette dernière qui me poussa à analyser et à activer un objet magique servant à convoquer une chose. Chose que je n'avais malheureusement pas réussi à déterminer et donc, poussé par la curiosité, je n'avais pas pu m’empêcher justement de l'activer.     

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Vous nous quittez déjà ? / Moi aussi.^^

« le: lundi 26 décembre 2011, 00:22:37 »

Et voilà, c'est mon tour d’annoncer le fait que je ne serais pas là pour une certaine durée, durée qui s’étant du 27 décembre au 3 janvier. Je prie donc tout le monde de bien vouloir m'excuser. 

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Place publique / Le mal n'est pas toujours là où l'on l'attend. [Pv Larme]

« le: samedi 24 décembre 2011, 05:45:13 »

Je rêvais, c'était obligé, je devais être en train de rêver. Comment des gens faisaient-ils pour être aussi idiots, aussi bêtes, aussi diminuer intellectuellement. Je n'étais pas un monstre bordel, ni même une envoyée du diable, alors oui, j'étais une sorcière et alors. Je ne méritais pas le bucher rien que pour cela, la magie n'est ni bonne ni mauvaise, c'est l'utilisateur qui peut être mauvais ou non. Quoique, la notion de bien et de mal est illusoire, tout dépend du point de vue de la personne. Mais bon là quand-même, il fallait vraiment être tordue pour dire que mon action relevée de l’œuvre du "diable". Je n'avais fait que soigner une gamine bordel, cette dernière s'était blessée en tombant par terre et la prenant en pitié, j'avais délaissé une ancienne statue magique pour aller la soigner et maintenant, tout le monde criait au diable et des paladins de l’ordre immaculé en patrouille me lançaient d'une voie impérieuse : "Halte créature du démon, tu vas payer pour tes péchés, rend toi et nous permettrons que ton âme puisse aller au seigneur après que nous t'ayons purifiée."

Vous comprenez qu'après un tel discours, je n'avais pas pu m’empêcher de rire ce qu'ils avaient mal pris et avant même que je puisse leur parler, ils m'avaient attaquée sans plus de sommation, m’empêchant ainsi de trouver une solution pacifique à ce qui devenait un conflit. Pendant la charge de mes ennemis et la dépendante des civils, je tissais un sortilège de défense d'une main tandis que de l'autre, je lâchais mon cher bâton et tissais un sortilège tout simple mais au combien efficace, une simple transformation de la pierre en boue. Vous me direz que je tisse bien vite mes sorts et je vous dirais que c'est bien le cas. Il faut dire que c'est ma spécialité et puis dans ma vie, je n'avais pas trop le choix, la rapidité faisait ma survie. Et puis mes deux sorts étaient mineurs, mais reprenons, vous avez déjà essayé de courir dans plus d'un mètre de boue et sur une distance de vingts mètres. Et bien je peux vous assurer que ce n'est pas facile, surtout avec une armure.

Je pensais donc pouvoir m'enfuir sans trop de problèmes mais c'était sans compter le fait que je me trouvais en pleine place publique et donc, en plus des paladins, plusieurs mercenaires et des gardes de la cité convergeaient vers moi, me ploquant ainsi toutes les issues. J'allais donc devoir combattre et cela m’embêtait car il y avait malheureusement des gens qui n'y avaient rien à voir dans tout cela et je ne voulais pas les blesser. Donc des gros sortilèges de zones qui m’auraient permis de clore ce combat sans difficulté étaient à proscrire. D'ailleurs, les premiers tirs de flèches tombaient sur moi et je pus sentir la fatigue me frapper tandis que mon bouclier d'énergie détournait la première salve. Le pire c'était que mes adversaires ne semblaient pas avoir d'état d’âme car il n'avait pas peur de toucher d'autres personnes que moi, ce qui fut d'ailleurs le cas car je ne pus qu’assister à la mort d'un homme tué par une flèche lui perforant le cœur. 

Il fallait donc, pour mon bien et pour le bien des autres que je trouve une solution, alors certes, j'aurais pu me rendre mais disons que passer sur le bucher ou le reste de ma vie enfermée n'était pas pour me plaire. J’optais donc pour une autre solution plus laborieuse, éliminer un par un mes adversaires. J’envoyais donc deux éclairs dans la figure des paladins, en foudroyant ainsi deux avant qu'ils ne comprennent ce qu'ils leurs arrivent. Ensuite, je continuais de bombarder les paladins d'éclairs d'une main, tandis qu'avec l'autre je tissais un sortilège plus complexe visant à me faire disparaitre du regard de mes adversaires.

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Les bas fonds / Recherche dans Nexus. [Pv Reiss].

« le: mardi 20 décembre 2011, 22:02:17 »

Nexus, voilà une ville qui cache plus de choses que ses habitants ne pourraient sans douter, je suis même sûre que si les dirigeants étaient au courant de la moitié des choses qui se trouvent dans leur ville, ils lanceraient une campagne de nettoyage de grande ampleur. Il faut dire que l'ordre immaculé ferait une grise cardiaque. Entre les vampires, les loups-garous et plein d'autres créatures plus ou moins terrifiantes, certains lieux n'étaient pas trop fréquentables. Pour ma part, ce qui m’intéressait particulièrement était un vieux temple se trouvant dans les bas-fonds de la ville. Et oui, en plein Nexus se trouve un temple vieux, oublié et d'après ce que j'ai pu en comprendre maudit. Vous me direz qu'un temple en plein Nexus, cela aurait dû être découvert et bien justement non et pour cause, l'entrée de ce dit temple se trouvait être sous une vielle église aujourd'hui abandonné. Seul quelques mendiants, voleurs et autres exclus de la société si trouvaient.

J'avais découvert l’existence de ce temple tout à fait par hasard, lors de ma précédente exploration, j'étais tombée sur une immense bibliothèque contenant un nombre impressionnant de livres qui se trouvèrent malheureusement dans leurs totalités détruits par le temps. De tous ces livres, un seul s'avéra intact, c'est ce dernier, après une traduction complexe et laborieuse, qui me donna l'emplacement de ce temple ainsi qu'un fragment de son histoire. Si j'avais bien compris, ce temple avait était construit par un peuple elfique vénèrent des dieux oubliés et l’inquisition avec leur zèle habituel, avait massacré tout le monde. Les elfes tuaient dans leurs temples sacrées, seraient devenus des monstres et l'inquisition affaiblit par leur précédent combat, n'aurait trouvé la force que de sceller le temple. Mes recherches complémentaires, effectuaient pour la plus part chez l'inquisition et l'église elle-même ne m'avaient appris qu'une chose. Les troupes envoyaient finir le travail n'étaient jamais revenues et les grandes autorités avaient donc décidé de construire une église sur le temple pour que son accès reste à jamais interdit. 

Voilà pourquoi je me trouvais maintenant dans les bas-fonds, cherchant un voir deux mercenaires pour me protéger lors de l'exploration du temple. Habituellement, j'explore les temples seule mais je doit avouer que l'histoire du précédant temple m'incitait pour une fois à la prudence. Vous me direz que pour un temple comme je viens de le décrire, un ou deux mercenaires, ce n'est pas beaucoup mais disons que mon argent ne me permettait pas de recruter plus de personnes. De plus, tant que la personne me permettait d'avoir les mains libres pour tisser mes sorts, je ne pensais pas que quelques choses puissent me faire de véritables problèmes. Le recrutement d'un garde du corps n'était juste que pour pure sécurité.

Pour le moment, je faisais plutôt choux-blanc, j'avais visité presque toutes les tavernes et auberges de la ville et aucune des rares personnes qui s'étaient proposées ne m'avait convenue. Il faut dire que la majorité n'était intéressée que par mon argent ou moi-même, ce qui était compréhensible mais surtout aucun ne me paraissait capable de survivre s'il y avait un problème, aucun ne maniait suffisamment bien l'épée à mon gout et le seul qui s'était montré capable était hors de mes prix. C'est pour cela que j’espérais que la chance me sourit enfin quand je pénétrais dans une nouvelle auberge. Cette dernière était étonnamment calme pour une auberge des bas fonds, les quelques personnes qui si trouvaient jouaient calmement aux cartes ou aux dés et à mon entrée, aucuns sifflements ni autres démonstrations ne fut faites à mon égard contrairement aux dix derniers établissement que j'avais visité précédemment. Seuls plusieurs regards se posèrent sur moi avant de retourner à leurs positions premières.

Me rapprochant de l'aubergiste, je lui demandais une bière avant de lancer à la salle :

-Excusez-moi de vous déranger, mais y aurait-il un homme d'arme offrant ses services parmi-vous ? 

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Le quartier de la Toussaint / Un monde bien étrange. [ Pv Takako]

« le: vendredi 16 décembre 2011, 19:33:54 »

-Alors si je ne me trompe pas, c’est derrière cette rue et …

Je restais littéralement sans voie, il faut dire que le portail que je recherchais depuis maintenant plus de quatre mois n’avait pas du tout la forme que je pensais être la sienne. Ce dernier était subtil, délicat et presque impossible à détecter pour quelqu’un ne maîtrisent pas la magie et pour cause, visuellement, il n’y avait aucune indication, aucune imperfection montrant que si l’on faisait un pas de plus, on se retrouvait dans un autre monde, en effet, de mon côté il y avait une ruelle et de l’autre, une ruelle aussi. Les quelques indices visuels qui auraient pu donner une indication étaient gommées par une magie subtile et puissante, un grand art qui n’était pas à ma portée je dois le reconnaitre, surement l’œuvre d’un dieu. Il faut dire que même au niveau magique, le portail était dur à détecter, personnellement je ne l’avais ressentie que depuis quelques mètres, une vingtaine pour être précise alors oui, je pensais et je pense toujours que ce portail est l’œuvre d’un dieu. Mais reprenons, ce portail, je l’avais trouvé grâce à une rumeur qui disait que plusieurs personnes disparaissaient dans cette rue et que d’autres au contraire, annonçaient arriver ici sans aucune explication, autant dire que j’avais foncé vers cette rue en courant et maintenant, il ne me restait plus qu’à le traverser, cependant, curieuse, je restais un long moment à le regarder, l’étudier. Ceci ne m’appris qu’une chose, que le portail n’était pas permanent mais périodique, apparaissant et disparaissant selon une certaine fréquence qui me parut aléatoire.

C’est donc après cette conclusion que je me précipitais de l’autre côté, en effet, je ne voulais pas que ce dit portail se ferme devant mes yeux et que je dusse attendre une prochaine apparition. Ma traversée se fut donc sans aucun problème et je me retrouvais donc dans une ruelle d’un autre monde. La première chose qui me certifiât que j’étais bien dans un autre lieu fut une odeur bizarre, un peu désagréable mais pas gênante, ensuite l’architecture des bâtiments, bien différente de ce que j’avais déjà vu, et pour finir ce fut le bruit, beaucoup plus important que sur Terra, en effet des vrombissements et des conversations dans une langue que je comprenais arrivaient jusqu’à mes oreilles. Je pus voir au détour de la rue que ces conversations venaient d’une multitude de personnes habillées d’une multitude de façon et que les vrombissements venaient de taules de métal roulant à toutes vitesses sur une route faite d’un type des pierres qui m’était inconnues.

C’est donc un peu déboussolé que je commençais à arpenter les rues émerveillé par le nombre de choses que j’avais à apprendre ici. En premier comment se faisait-il que j’arrivais à comprendre, lire et parler, (j’avais dit bonjour à une personne) cette langue qui m’était jusque-là inconnu. Ensuite comment ces taules de métal faisaient-elles pour avancer, il n’y avait de magie en elles et je ne voyais pas d’animaux pour les tracter. Enfin bon, je ne vais pas vous énoncer le nombre de questions que j’avais en tête, il y avait de quoi à remplir un livre de deux-cent pages. Je commençais donc à interpeller des gens pour leur poser diverses questions, déjà il y avait peu de personnes qui s’arrêtaient, était-ce mon apparence qui les répugnaient ? Pourtant j’étais assez bien habillés, une simple robe rousse, une fourrure d’ours sur les épaules, deux trois feuilles d’arbres dans les cheveux que j’avais en queue de cheval. Ça ne pouvait pas être mon odeur, je m’étais lavée il y avait à peine trois jours, à moins que ce soit le fait que je sois une elfe, il faut dire qu’à part des humains, je n’avais pas vu d’autres races dites évoluées.

Enfin bon, il y avait quand même quelques personnes qui prenaient le temps de m’accorder leurs attentions et c’est à ces derniers que je posais mes questions et là encore, je fus surpris par leurs réactions. La plupart partait sans même me répondre ou s’excuser, faisant preuve d’une impolitesse énorme, d’autres me conseillaient de me faire soigner et là je ne comprenais pas, je n’étais pas malade. Enfin bon, je ne perdais pas espoir et continuais d'interpellais des gens, cherchant une âme assez patiente et polie pour me répondre. Je restais donc là en pleine rue, répétant sans cesse les mêmes mots.

-Excusez-moi, vous pouvez me renseigner s’il vous plaît ?

-Bonjour, pourriez-vous répondre à quelques-unes de mes questions s’il vous plaît ?

Les quelques personnes qui s’arrêtaient avez toujours les mêmes réactions que j’ai énoncé plus haut. Un cependant me dit carrément que j’étais folle, cela, on me le disait souvent mais pas simplement quand je posais des questions. Décidément, les choses n’étaient pas faciles ici.

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Le coin du chalant / L'exploration, c'est le bien.

« le: vendredi 16 décembre 2011, 06:02:50 »

Bonjour, bonjour, je me permets d’attirer votre attention pour quelques minutes, c'est que j'aimerais reprendre mon exploration, mais que pour cela j'ai besoin de compagnons.


-Alors ma première idée d'exploration serait tout simplement une rencontre fortuite dans un vieux temple oublié même par les dieux. Pour une raison X ou Y vous vous trouvez dans le temple (pour le piller ou autre chose) et vous tombez sur Vivianne. (Rencontre, combat, hentai, tout est possible dans un vieux temple).

-Deuxième idée, Vivianne cherche un ou une mercenaire pour l'escorter dans un temple maudit connu par le fait que toute personne y étant rentré n'est jamais ressorti. (rencontre + combat vs monstre avec possibilité hentai).

-Troisième idée, Vivianne vient enfin de trouver un passage vers la terre et vous apostrophe en pleine rue pour vous poser une ribambelle de questions pour la plupart idiotes, comment allez-vous réagir face à cette fille bizarre et visiblement dérangé. (Rencontre).

-Quatrième idée, ça y est, il fallait sans douter, Vivianne s'est faite repérée par l'ordre immaculé et un combat commence, allez-vous aider l'ordre ou bien l'elfe. Dans les deux cas, une récompense est surement à la clef. (Combat + social avec possibilité hentai).

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Prélude / Vivianne, Elfe exploratrice. [Valiplantée!]

« le: jeudi 15 décembre 2011, 01:21:02 »

*Fait un grand sourire à tout le monde*

Hum, hum, je me présente, je me nomme Vivianne. Et oui, pas de nom de famille, les bannis n’en non pas. Enfin bref, j’arpente le monde depuis plus de deux siècles, sinon comme vous l’avez déjà dû le remarquer, je suis une elfe. Et pour répondre à la question indiscrète que j’entends là-bas, je n’aime que les hommes, quelques sois leurs races, quoique les orques, c’est pas trop mon truc, je les trouve beaucoup trop laid, ça n’a rien de méchant, c’est juste qu’ils ne correspondent pas à mes goûts

***

Alors physiquement, je suis d’après beaucoup de races une belle elfe, non non, je ne me vante pas, ce sont les chiffres qui parlent, quatre-vingt-dix pourcent des races que je rencontre disent que je suis une ravissante créature. En parlant de chiffres, je mesure un mètre soixante et mon poids, que je donne sans complexe est de quarante-cinq kilos, mes  mensurations quant à elles resteront secrètes, il y a des choses qui ne se disent pas. Pour le reste, nous allons commencer par mes yeux si vous le voulez bien, ces derniers sont d’une couleur qui ne peut que plaire aux gens, en effet, ils sont comme le célèbre matériau que beaucoup de personnes recherchent, l'Or. J’ai donc des yeux dorés captivant et selon certains envoutants. Mes cheveux eux sont comme une feuille de platane en automne, ils sont roux, parsemé quand même de quelques mèches brunes que l’on ne remarque presque jamais. Le reste, il n’est pas nécessaires de m'y attarder, comme toutes les elfes, j’ai des oreilles pointus, des très fins et délicats et pour finir, une peau blanche et douce. Que dire d’autres, à oui mes vêtements, et bien je porte de tout, même si la majorité du temps, il s’agit de robes toutes simples.

***

Ah ma personnalité maintenant, voilà qui est bien plus intéressant que mon physique, en tout cas c’est moins point de vue, il faut dire que l’étude des caractères respectifs de chaque espèce et même de chaque individu est bien plus intéressante que l’étude de leurs capacités physiques. Mais je m’égare, on parle de ma personnalité et je vais donc vous la dévoiler. Alors le maître mot chez moi est Curiosité, avec une grande majuscule, je suis curieuse à un point qui semble inimaginable, je veux tout savoir ou presque et mon but inavoué, en fait si avoué, et de créer la plus grande bibliothèque de tous les temps, rassemblant des connaissances appartenant à tous les domaines, de la cuisine à l’origine des mondes en passant par l’étude des fourmis, toutes connaissances est bonnes à prendre pour moi. Mais reprenons, ma curiosité est donc ma plus grande qualité et mon plus grand défaut, et oui, je dis bien un défaut car à cause de cette dernière, j’oublie toute notion de prudence et me jette littéralement dans la gueule du loup la majorité du temps. Alors attention, cela ne veut pas dire que je suis idiote, au contraire même, je suis assez intelligente sans un être un génie non plus, disons simplement qu’à force d’engranger des connaissances, j’ai fini pas avoir une certaine culture. Ah oui, même si c’est vrai, je ne permets à personne de dire que je suis naïve, j’accorde un peu trop vite ma confiance aux gens c’est tout, mais que voulez-vous je suis gentille. Ah encore une petite chose, je suis particulièrement expressive au contraire de mon clan. Quand quelque chose me plait ou ne me plait pas, cela se vois, soit je plisse les sourcils et vous foudroies du regard, soit je souris comme une gamine. 
 

***

Alors maintenant vous voulez connaitre mon vécu, eh bien soit je vais vous faire le plaisir de vous le raconter. Il était une fois un petit clan elfique qui …. Ah pardon, c’est vrai, il faut que je fasse un récit un peu plus adulte. Je vous prie de m’excuser mais à ce jour, seul un petit groupe d’enfants m’a demandé mon histoire. Alors bon, comment commencer, ah oui je sais. Je suis née il y a un presque trois siècles, le premier qui dit que je suis vielle je lui en colle une, trois siècles, c’est rien pour une elfe. Allez cette fois si, je me concentre et va jusqu’au bout de mon récit sans m’arrêter. Je suis donc née dans une forêt des terres sauvages au sein d’un très vieux clan elfique vénérant la magie et considérant toutes les autres races comme inférieures. Eh oui, je suis née parmi des elfes mégalomanes, orgueilleux et particulièrement malfaisant, comme quoi, on ne choisit pas ses parents. En parlant de parents, il me faut vous dire que les miens étaient des nobles alors autant dire qu’ils pétaient plus haut que leurs postérieurs encore mieux que les autres (J’adore cette expression humaine, elle me fait rire). Vous me demanderez donc comment cela se fait-il que je ne sois pas comme eux, eh bien c’est grâce à ma curiosité maladive donc j’ai été dotée dès ma naissance. Et oui car en plus d’étudier la magie et d’apprendre une étiquette complexe et profondément inutile, j’apprenais la langue de nos esclaves pour pouvoir leur poser des questions sur leurs origines, leurs civilisations, leurs envies, leurs plaisirs, etc. Si bien qu’à force de leurs parler, je me fis mon propre avis sur eux et c’est là que les choses commencèrent à ce gâter. Comprenant que nos esclaves n’étaient pas le moins du monde inférieur à nous, je commençais à prendre plus ou moins parti pour eux et cela ne plut pas aux membres de ma  famille. Il faut dire que ces derniers étaient particulièrement bornés, je me souviens encore du jour où j’avais essayé d’expliquer à mon père que nous devrions plutôt traiter avec les autres peuples aux lieux de les affronter, que si nous les accueillions avec une main ouverte plutôt qu’avec des boules de feu nous aurions plus à y gagner. Il m’avait répondu que nous n’avions rien à apprendre des races inférieures et que leurs ressources, nous leurs prenions pas la force. Cela était vrai, mais que faisait-il du talent des forgerons Nains, de la culture technologique des Gnomes, eh bien pour lui tout cela ne valait rien ce qui n’était pas du tout mon avis.

La véritable scission entre mon peuple et moi survenue alors que j’avais deux-cent quatre ans exactement. Mon peuple, voulant toujours plus de conquêtes, attaqua un village d’humains dont le nom ne me revient plus, ces humains travaillaient le marbre et faisait avec ce dernier des représentations tout à fait magnifiques, si proche de la réalité que l’on aurait pue si trompé si la couleur avait été présente. Mon peuple, ignorant toute forme d’art qui n’était pas magique, commença à détruire ces œuvres mais ce n’ait pas réellement cela qui me poussa à la rébellion. Ce qui me poussa à utiliser la magie contre les miens fut quand ils commencèrent à tuer les gens sans aucune raison, pris dans leurs démences et ivres de leurs victoires. Autant l’esclavage me répugnait, autant l’élimination gratuite de ces êtres capable de faire de si belles choses me fut insupportable. Prenant donc partie pour les humains, j'attaquais les miens avec une férocité sans bornes, criant aux humains de prendre la fuite pendant que je retenais ces dégénérés. Oh, j’ai oublié de vous préciser une chose sur laquelle je reviendrais plus tard, mais pour faire simple, parmi mon peuple, j’étais la plus puissante mage, une Maître de grade deux. Alors quand je vous dis que je retins pendant plus d’un quart d’heure tous les autres mages et nos guerriers, ce n’est pas une plaisanterie. Bon il faut dire qu’ils étaient tous plus ou moins affaiblis et qu’il n’y avait bien sûr pas toute notre armée. Enfin bon, même si je permis aux humains de s’enfuir, je fus pour ma part capturée et jugée. Je ne vous raconterais pas toute l’historique du jugement qui dura près d’une année mais pour faire simple, je fus destituée de mon nom et bannis à vis.
 
C’est donc sans aucune autre possession qu’un sac à dos contenant mes affaires personnelles, les vêtements que je portais et  un bâton que je commençais à arpenter Terra. Je ne vous raconterais pas toutes les péripéties qui me sont arrivés, sachez juste que toutes ces dernières donnèrent naissance à Vivianne l’exploratrice, la savante, l’historienne, la folle, la sorcière. Enfin bon, à la fille que je suis aujourd’hui. Il faut quand même que je vous dise que je suis connue ou recherchée un peu partout car le monde de Terra, en presque un siècle, je l’ai parcouru en large et en travers, j’ai donc échappé aux formiens, je voulais étudier leur civilisation, malheureusement, le contact n’a pas pu se faire amicalement et j’ai dû prendre la fuite. Ce fut pareil avec Tekhos, quoique la fuite fût beaucoup plus compliquée, en effet les femmes de cet empire voulaient elles aussi m’étudiaient donc aucun soucis sur ce point-là, j’étudie leur civilisation, elles m’étudient, aucun problème. Le souci est venu de leurs manières d’expérimentations, il semblerait qu'elles n'ont pas de véritable considération envers leurs sujets d’études, de plus, elles ne me révélaient rien sur leur empire, donc l’accord fut caduque. Quoi dire de plus, j’ai eu quelques soucis avec l’ordre immaculé, il n’aime pas les sorcières. Oh oui, il y a un truc très important à rajouter, récemment, je suis tombée sur un homme qui disait venir d’un autre monde nommé Terre. Canular, je ne pense pas, cet homme disait la vérité, de cela j’en suis sûre. Je cherche donc un passage vers ce lieu avec une ardeur somme toute assez impressionnante, surtout que d’après ses dires, ce monde n’est pas du tout comme le nôtre.

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Pour répondre à la question du jeune homme qui s’ennuie dans le fond, oui j’ai déjà couché avec des hommes, plus d’une vingtaine en tout et pas tous forcément humains ou elfes.

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Alors alors, voyons  ce que je pourrais rajouter. Ah oui, je vous ai promis de vous faire une explication rapide sur la magie que j’emploie. Alors voilà : les miens considèrent qu’ils existent quatre grands grades dans l’utilisation de la magie, chacun se découpant en trois niveaux. Explications :

 Le grade 1 est le meilleur que l’on peut atteindre, il s’agit de la magie de la pensée, les miens pensent que les seuls qui peuvent l’employer sont les dieux ou des êtres a la puissance équivalente. Ce grade se répartit comme les autres en trois parties : D’abord les maîtres, un maitre grade 1 peut créer un monde, stoppé le temps sur toute la création, etc. En d’autres termes, il peut tout faire. Un mage grade 1 peut faire tomber la lune sur la terre, faire exploser le soleil, etc. Le novice grade 1 peut quand en lui faire tomber une petite météorite sur un pays ou téléporter une montagne.
Voilà pour le grade 1, ça fait rêver n’est-ce pas.

 Bon je ne vais pas vous faire une liste des possibilités de chaque grade ça serait trop long, je vais donc résumer.

Un grade 4 à besoin de paroles et de geste pour sa magie qui est somme toute mineure, cela va de la petite flammèche à la guérison d’une fracture. Un grade 3 n’a besoin que de la parole pour sa magie qui va de la  boule de feu à la reconstruction d’un membre. Le grade 2 quant à lui n’a besoin que de gestes pour faire usage de magie et ses sorts vont de la création d’une tempête à la transformation en grand dragon rouge.

Il existe bien sûr d’autre adjectif de qualification mais bon je ne vais pas vous les donner. Sachez que d’après mon peuple, je suis une Maître de Grade 2 à rapidité élevé mais à réserve d’énergie faible. Pour faire simple, je lance mes sorts rapidement mais je m’épuise vite.

Voilà voilà, ma présentation est terminée. Ce fut un plaisir de vous parler de moi.