Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Caelina Batiatus Aelia

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / Livrée en pâtûre (Baralthorn)
« le: mercredi 04 avril 2012, 18:01:00 »
Les contrées du chaos ne sont pas sûre pour une jeune fille seule. Surtout seule, blessée et fatiguée. Or, Caelina était fourbue à un point inimaginable. Elle avait mal partout. Mais surtout au mental. La pensée de ses compagnons se faisant tuer un à un hantait son esprit. De même que la vision des mercenaires usant et abusant des esclaves femmes libérées lors de la révolte. Et ce n'est pas parce que c'est une jeune patricienne que la jeune femme avait échappé à la règle. Elle aussi avait été victime de la brutalité des hommes envoyés pour mater la révolte.

C'est en titubant que la jeune romaine s'approche d'une caravane d'homme. Elle a le regard vague, embrumé de fatigue. Elle ne voit pas les chaînes qui entravent la majorité d'entre eux. Elle ne voit pas les sourires malsains de ceux qui n'en ont pas. Elle a juste la force d'émettre un faible :

- Aidez-moi.. S'il vous plaît...

Et Aelia s'effondra, telle une poupée de chiffon, aux pieds de l'un de ceux qui s'était avancée. Elle dormit d'un profond sommeil, sans sentir qu'on bandait sommairement ses plaies, ni qu'on lui entravait les membres avec des chaînes. Elle dormi deux jours durant. Lorsqu'elle se réveilla, elle se cru en plein cauchemar. L'un des hommes non-enchaîné venait de lui balancer un seau d'eau fraîche.


- Debout ! Faut qu'tu manges un peu avant d'être livrée aux lions. Ils n'auront rien à manger sinon.

Déboussolée, elle accepta de manger les quelques bouts de viandes séchées données par l'homme, comme un automatisme, et ne réagit qu'à peine lorsqu'on la prit par le bras pour l'emmener avec une file d'esclave.

- Ecoutez-moi vous tous. Vous allez distraire le bon peuple dans un spectacle au Colisée avec des lions. Tâchez d'vous faire aimer de la foule et de résister un maximum si vous voulez survivre. .. Oh et puis de toutes façon, au bout du compte, vous finirez par mourir. Alors débrouillez-vous. Nous, on a fait notre boulot, et vous nous rapportez un bon paquet d'or. Une fois que vous aurez passer ces portes, on en aura plus rien à carrer de vous.

Dans un mouvement de panique, Aelia se jeta aux pieds du marchand.

- Je ne suis pas une esclave ! Je suis une patricienne, de haute naissance ! Mon père tenait le Ludus...

L'esclavagiste s'esclaffa.

- Peu importe. Tout c'que j'vois, c'est une gamine débraillée qui ressemble plus à une vagabonde qu'à une patricienne. Et dans l'coin où on t'a pêchée, le seul Ludus qu'il y ait a connu une révolte. Aucuns survivants poulette. Même ceux qui se sont révoltés ont été butés. Alors j'doute sérieusement de tes dires.

Il l'empoigna par le bras et la remit dans la file, ignorant ses suppliques qui se transformèrent en jurons et malédiction.

- Puisse Mars vous foudroyer sur le champ de bataille ! Monstre sans coeur !

Mais, peu importait ses jurons. Irrémédiablement, les portes se rapprochaient. Elle entendait déjà les rugissements des lions qui tournaient en rond dans l'arène après avoir massacré le précédent arrivage.

Trop vite, ce fut son tour, avec un petit groupe d'esclave constitué de quatre personnes en plus d'elle. Ils furent propulsés dans l'arène. Le sable crissa sous ses pieds. Elle resta immobile, figée par la surprise, devant les trois bêtes affamées. D'abord, c'est la peur qui l'envahit, surtout quand les deux plus téméraires du petit groupe tentèrent de se jeter sur les fauves. Ils furent stoppés au vol, déchiquetés par les mâchoires puissantes des bestioles. Puis elle ressentit de la pitié, se rappelant de ce que disait son père sur le Colisée. Les pauvres bêtes étaient affamées pour être sans pitié dans l'arène.

Les deux autres, effrayés, tentèrent de s'enfuir par les grilles qui venaient de se refermer. Peine perdue. Aelia, elle, ramassa un glaive tâché de sang qui était à demi enfoui sous le sable. Les pauvres bêtes étaient exploitées pour le plaisir de la foule. Ce n'était pas de leur faute. Elle avait en tête de mettre fin à leur souffrances. Elle s'éloigna des portes, entraînant les lions au centre de la piste. Ou du moins, en ayant l'intention. Seul un la suivit. Elle se rappela les leçons de son ami, et fléchit les jambes. Alléché par le sang qui coulait encore de quelques blessures, le fauve bondit. Sautant sur le côté, la jeune femme abattit de toutes ses forces le lourd glaive sur la nuque de l'animal, la brisant d'un coup sec. Agenouillée près de la dépouille, elle passa une main dans la crinière en murmurant une prière aux dieux romains pour le salut de ce courageux animal.

C'est pas un coup de chance qu'elle esquiva l'attaque d'un autre fauve, s'écartant de la dépouille juste à temps pour ne pas se retrouver écrasée sous le poids de la bête. Elle récolta une sévère blessure à l'épaule, mais tendit le bras et le glaive perça le coeur du second lion. Quant au dernier, ce fut un gladiateur qui l'acheva, les deux autres esclaves étant morts. Aelia ne s'en était pas rendue compte, mais pendant qu'elle distrayait le premier fauve, trois gladiateurs étaient entrés.

La fatigue aidant, et ce n'est pas les trois bouts de viande avalés qui allaient aider, Caelina s'effondra au sol. Perte de connaissance, rideau. A la merci du bon vouloir de la foule, des gladiateurs.

2
Les bas fonds / Le manque, les souvenirs... (Sam Winchester)
« le: mardi 03 avril 2012, 13:16:51 »
Il y a quelques semaines, Caelina avait fait la connaissance d'un homme étrange, mystérieux, alors qu'elle était en pleine crise. Elle avait replongé dans le massacre des gladiateurs échappés, et cet homme s'était présenté lorsqu'elle avait eu besoin de soutien pour ne pas sombrer dans la folie. Elle n'avait pas bien perçu ce qu'il avait fait. Elle avait juste eu une sensation de piqûre. Et puis, quelques minutes après, elle avait sentit son esprit s'éclaircir. Elle avait alors pu penser clairement, et surtout, apercevoir le visage de cette âme bienveillante. Sans un mot, il l'avait conduite chez lui. Sans protester, elle l'avait suivi. Et depuis, il lui fournissait ce calmant et elle pouvait vivre normalement.

Mais aujourd'hui, alors qu'elle était sortie se promener en ville, elle avait vu son ange gardien se faire tuer. Encore un mort. Elle s'était enfuie, car les meurtriers l'avaient vue. Elle avait couru au travers du dédale de rue, cherchant refuge dans une ruelle des bas-fonds, cachée dans un petit creux d'une impasse. Prostrée depuis, elle sentait les souvenirs atroces revenir. Elle serra ses poings contre ses temps, espérant apaiser le torrent de douleur. Elle était là depuis plus de cinq heures, et commençait a avoir faim. Elle ferma les yeux en refoulant un souvenir particulièrement pénible, et se décida à bouger.

Sa tunique immaculée était... maculée. La crasse de ces ruelles l'avaient ruinée. Marchant d'un pas hésitant au hasard des rues, elle constata que la nuit tomberait bientôt. Il fallait qu'elle se trouve un abris. Elle pensa bien à ce refuge des derniers jours, mais les assassins de son ange gardien y seraient sûrement. Fébrile, elle commença à trembler. La drogue de ces derniers jours avaient créé un effet d'accoutumance, et elle en ressentait le manque. Et par-dessus le marché, la faim la tenaillait et les souvenirs l'assaillaient. Elle gémit et trébucha. Et elle resta roulée en boule au milieu de la rue.

3
Les dons, c'est pas toujours une bénédiction, contrairement à ce que l'on croit. Par exemple, quelqu'un qui maîtrise le feu court toujours le risque de perdre le contrôle de ses pouvoirs à un moment donné et peut tuer des innocents comme ça, d'un claquement de doigt. Pareil pour quelqu'un maîtrisant l'eau. Imaginez quelqu'un pouvant voyager dans le temps ? De grands dégâts pouvaient être fait. Mais pour quelqu'un qui a une mémoire comme un ordinateur, archivant tout, le moindre détail, c'est une vraie malédiction dès lors qu'une scène horrible se produit sous ses yeux. Pour les bons souvenirs, ça va, mais pour les meurtres, la torture ou autres... C'est gravé à jamais dans sa mémoire, comme marqué au fer rouge.

Caelina Batiatus Aelia essayait de faire son possible pour chasser ses démons, ses mauvais souvenirs, mais rien à faire. Les visages de chacun des gladiateurs et esclaves dansaient devant ses prunelles de jade. Elle n'en pouvait plus car les visages de ses tourmenteurs se rajoutaient à la ronde, tout comme les actes horribles perpétrés cette nuit-là. Elle ne regrettait pas que on père soit mort. Elle regrettait juste d'y avoir assisté. Mais plus encore, elle regrettait d'avoir survécut à la suite. D'avoir survécut aux mercenaires. Au lieu de s'enfuir, elle aurait dû se tuer, pour ne plus avoir à revoir tout ça. Pour ne plus être en proie à ces cauchemars qui hantaient ces nuit, tel celui qui vient de la faire se réveiller en sursaut.

Elle avait trouvé assez d'or pour se payer une semaine à l'auberge.  Elle se redressa sur le lit et écarta les draps trempés de sueur. Hier, elle avait acheté deux toges telles que celle qu'elle s'était faite en arrivant à Nexus. Elle alla prendre une douche froide, et revêtit l'une de ces toges. De couleur vert pâle, elle se mariait très bien avec sa chevelure d'or. Chevelure d'or qu'elle attacha d'ailleurs soigneusement, avant de laisser quelques mèches ondulées cascader dans son dos. Elle chaussa par la suite ses sandales type romaine trouvées la veille au marché, et elle quitta la chambre après l'avoir verrouillée. Elle avait besoin d'un remontant, de quelque chose qui l'empêcherait de revivre encore et encore ces horribles scènes encore fraîche dans sa mémoire. Un bonne distraction, un bon verre d'alcool. Ce serait parfait.

Lorsqu'elle descendit, l'auberge était encore animée. Nous étions au milieu de la nuit, autour de minuit et quelques. Elle s'installa au bar et posa deux pièces d'or sur le comptoir. Le barman fit glisser vers elle deux bouteilles de ce qu'il appelait Whisky. Elle les prit et alla se caler sur une petite banquette au fond de la salle. La seule table libre. Il valait en effet mieux qu'elle soit assise. Elle ne tenait pas l'alcool, et risquait de sombrer dans un sommeil profond après avoir vidé les deux bouteilles comme elle avait l'intention de le faire. Un sommeil assez profond pour écarter ses souvenirs.

Elle déboucha une première bouteille et but au goulot, deux longues gorgées de cet alcool ambré qui lui brûla la gorge. Puis deux autres, et la pièce commença à tourner alors que la chaleur prodiguée par l'alcool se répandait dans son corps frêle.

4
Le coin du chalant / Ave Caesar... (a 'pu)
« le: samedi 23 juillet 2011, 12:36:24 »
Bonjour, bonsoir.

Alors, j'ai Un Sujet Libre en cours. Alors, avis aux amateurs :) Je ne demande pas de lignes minimum, mais de répondre assez rapidement, même si je sais que des fois, ça pose problème à cause de désagréments extérieurs :P

Un sujet libre pour ceux que ça intéresse ♥

Sinon, maxi deux sujets en plus.

Sujets réservés :

~ Bleiz.

Sujets en cours :

~ Lost in the dark... (Black Cat & Thor)
~ When Memories Are Unsustainable... (Erwan Mc Laan)
~ Le manque, les souvenirs... (Sam Winchester)

Let's go :)

5
Place publique / Lost in the Dark... (Black Cat & Thor)
« le: samedi 23 juillet 2011, 12:32:11 »
Le trajet accomplie par une femme seule, lorsque sa vie et son honneur sont en jeu, est impressionnant. Un courage hors du commun se révèle, et une vélocité surprenante. A tel point que, du coin perdu où elle était, la jeune Caelina a réussit à atterrir à Nexus en une journée ininterrompue de marche. Elle arriva au milieu de la nuit, les pieds en sang à force d'avoir marché, la toge déchirée en de multiples endroits et tachée de sang. Du sien, de celui des gladiateurs, et de celui des invités de son père. Ainsi que celui des mercenaires qui sont venus achever la révolution des guerriers de l'arène. Elle était aussi tachée d'autres choses, mais préférait ne pas y penser. Elle se concentra sur un seul objectif : Se laver.

Elle traversa la place publique à pas de loup. La nuit semblait être calme. Pas un chat en vue. Elle crocheta une porte et trouva, par chance, la maison vide. Elle se fit couler un bain chaud, et brûla sa toge souillée. Elle s'immergea dans le bain et se frotta, encore et encore, afin de faire disparaître toute trace de cette tragédie. Physiquement du moins, car elle s'en souviendrait toute sa vie. Oh ça oui. Littéralement. Son esprit avait gravé cette épisode dans sa mémoire. Elle essaya d'ailleurs d'ignorer les souvenirs qui affluaient et se lava consciencieusement les cheveux. Une fois propre, la peau rouge d'avoir été frottée, elle vida l'eau et se sécha avec délicatesse grâce à une serviette éponge qui était posé sur un placard. Elle traversa la maison, et fouilla un peu. Après une dizaine de minute de recherche, elle trouva un drap de lit précieux, en soie, blanc écru, et s'en revêtit. Finissant de nouer le tout en une toge ajustée, elle glissa ses pieds dans de délicates sandales en cuir noir. Puis, elle laissa deux pièce d'or sur la table principale et sortit, refermant soigneusement la porte.

Elle se laissa porter par ses pas jusqu'au centre de la place publique, s'asseyant au bord de la fontaine et laissa ses doigts effleurer l'eau fraîche. Elle avait eu l'idée de s'éloigner un maximum du carnage, mais ne savait plus que faire à présent. Elle ferma les yeux brièvement, les rouvrant aussitôt que les images de la nuit passée revenait hanter ses pensées. Que faire maintenant ? C'était la question qu'elle se posait alors que son regard effleurait les toits des maisons, sans faire gaffe aux bruits de pas légers qui se firent entendre bientôt. Puisse les Dieux l'aider pour la suite !

6
Prélude / Jeune Romaine Perdue. (Valithée)
« le: vendredi 22 juillet 2011, 18:59:03 »
Nom et Prénom - Surnom : Caelina Batiatus, aussi appelée Aelia.

Age : 17 printemps.

Sexe : Femelle.

Race : ESPER.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Description physique :

Nul besoin d'un pavé pour décrire la beauté et la grâce de Caelina. Comme l'indique son nom, c'est une vision de paradis. Une véritable beauté blonde, bien que ne pensant pas rivaliser avec Venus, évidemment. Une cascade d'or fait office de chevelure, délicieusement ondulée, soyeuse et bien entretenue. Sous ce casque brillant se cache un ravissant minois, d'un parfait oval, abritant deux joyaux bleu-gris en son centre. Deux yeux, ourlés de longs cils, qui surmonte un nez droit, noble, aristocrate. Et pour finir ce visage, deux délicieux lèvres carmine, appelant au baiser. Pour porter cette ravissante tête, rien de moins qu'un cou parfait, qui apprécié beaucoup les baisers et les mordillements. Suivent ensuite une stature élancée et svelte, pourvue d'attributs féminins généreux, ainsi que deux jambes athlétiques mais délicieusement galbées. Pour son plus grand malheur, cependant, Caelina n'est pas des plus grande. Elle ne dépasse pas le mètre cinquante-huit. Mais proportionnellement, elle est parfaite. Même un peu frêle selon sa mère. Elle ne pourra pas enfanter, ses hanches sont trop étroites.

Caractère :

Quand on voit une perle telle qu'Aelia, on penserait qu'elle est fragile, docile, influençable et pure. Et bien presque pas non. Aelia est plutôt du genre farouche, à dire ce qu'elle pense sans mâcher ses mots, à ne pas se conformer aux règles. En général, elle est plutôt du genre casse-cou, impulsive, imprévisible et déterminée. Elle voue un culte aux animaux et se fout en rogne lorsqu'on leur fait du mal. Elle aime par contre la brutalité des rapports, pleins de passion, pleins de fougue. Pas la violence pour violence, non. Mais juste... La sauvagerie. Elle déteste l'injustice également. Et, enfin, elle est esthète et n'aime pas ce qui ne bouge pas comme musique.

Malgré tout, là où notre charmante demoiselle est vulnérable, c'est concernant sa famille. Elle ne put pas désobéir à un ordre de ses parents, tout comme elle ne les trahirais pour rien au monde. Mais ça ne l'empêche pas de discuter, sachant très bien qu'elle ne gagnera pas la partie.

Histoire :

Sur Terra, il y a un coin qui semble figé dans le temps. Aphrodite, dans sa grande bonté et diversité, a recréé la civilisation romaine dans un petit coin du monde qu'elle a créé. C'est dans l'une des villes accueillant les spectacles de gladiateurs que naquit Caelina. Son père avait un grand Ludus où il entraînait des gladiateurs très diversifiés. Sa mère recevait des amies dans un grand salon, et organisait des rendez-vous entre elles et des gladiateurs. Un peu comme une mère maquerelle. Caelina ne sut d'ailleurs rien de tout cela avant ses quinze ans.

Mais entre temps... Elle grandit protégée du monde alentours. Trop peut-être. Elle n'avait que les visites des amies de sa mère, certaines réceptions, et les entraînements des gladiateurs pour se distraire. Elle développa très vite son, caractère intrépide, adorant observer ceux-ci combattre, leurs muscles puissant roulant sous leur peau bronzée... Elle réussit même à s'entraîner avec eux lorsqu'elle n'avait pas de leçons d'un précepteur. Elle se lia d'amitié avec pas mal d'entre eux, pleura la disparition de ceux qui tombaient au combat, intercédant pour eux auprès de son père et rendant leur condition plus agréable, moins drastique et misérable. Le champion de la ville faisait parti du Ludus de son père, mais c'était également un très bon ami quoique de dix ans son aîné. Son père lui ne voyait pas cette amitié d'un très bon oeil. Mais il ne s'en faisait guère, ayant en tête l'avenir de sa fille tout tracé.

Oui, déjà. A quinze ans, son père la promit au légat qui venait en ville et dont l'importance n'était plus à démontrer. Le mariage fut célébré, sans le consentement de la jeune femme puisqu'elle fut droguée afin de ne montrer aucune résistance. Son père gagnait un appui pour sa carrière politique, et le légat gagnait une femme de toute beauté pour perpétuer sa lignée. Mais après la nuit des noces, il demanda au père de faire en sorte qu'elle soit mieux préparée aux devoirs conjugaux. Il l'aurait bien fait lui-même, mais il allait en campagne et préférait avec un bon coup dans son lit à son retour qu'une oie blanche maladroite. Quant à Caelina, elle n'avait que peu de souvenir de cette fameuse nuit de noce étant donné qu'elle était dans le brouillard. Elle se souvenait juste avoir eu très mal au bas du ventre.

Sa mission en tête, le père d'Aelia décida de la confier à sa femme pour une "rencontre" avec un de leur gladiateur afin de la former, de l'affranchir de sa retenue. Ce fut au champion qu'échut la tâche d'en faire une vraie femme. Il avait des consignes strictes, mais ignorait qui était la toute jeune femme dont il devait s'occuper. Le corps d'Aelia était déjà pas mal formé, et un masque d'or couvrait son visage. La première fois qu'il s'occupa de Caelina, le champion dû se montrer un peu brusque, fougueux, et la demoiselle avait les mains liées et un bâillon pour l'empêcher de protester. La seconde fois, le champion se montra plus doux. Alors que la mère de Caelina assistait aux ébats les deux premières fois, elle ne vint pas la troisième ni la quatrième, ni même aux trois suivantes. Curieux tout de même, ce fut seulement à la dixième nuit qu'il se décida à découvrir à qui appartenait cette chevelure blonde ravissante, au parfum qui éveillait des souvenirs en lui. Quel choc de voir Aelia, serrant les dents, sous ce masque d'or.

Il arrêta de suite, choqué, et s'en ouvrit au père de la jeune fille. Caelina était d'ailleurs non loin lorsque la conversation eu lieu, à lire un livre dans un recoin de la villa.

- Dominus ! Puis-je...
- Parle, Champion.
- Pourquoi me demander de... De m'occuper de votre fille Dominus ? C'est... Vous et Domina m'aviez assuré que c'était une cliente régulière qui aimait ça...
- Pour que le légat soit satisfait de son épouse évidemment ! Refuserais-tu de continuer ?
- Oui Dominus. Je ne peux pas.. C'est... C'est votre fille !
- Alors tu seras exécuté pour l'exemple, et un autre gladiateur moins scrupuleux ne fera qu'une bouchée de ce que tu as la chance d'avoir, champion.
- Dominus...


Aelia avait bien senti dans la voix de son ami toute la rage qu'il retenait. D'autant plus qu'il avait été humilié, obligé de s'agenouiller devant le légat qui avait tué sa femme et ses enfants, et qu'il devait maintenant s'occuper de la personne la plus généreuse qu'il lui ait été donné de voir afin que ce légat puisse en profiter, la pervertir, etc... Mais le père de la jeune femme n'en avait cure, et il n'hésiterais pas à pousser sa fille dans les bras, ou plutôt dans la couche, d'un autre gladiateur mieux disposé... De son ludus ou d'un autre.. Tout, pourvu que son ambition, sa cupidité soit satisfaite.

- Tu continues donc ?
- ...Oui Dominus... Comme il vous plaira...


Alors que le père le laissait là, prétextant des réunions et des affaires plus urgentes, Aelia n'entendit pas les pas du champion s'éloigner. Ce qu'elle entendit, en revanche, ce fut le bruit d'un coup de poing ébranlant le mur de pierre, et des os craquant sous le choc. Sortant de sa stupéfaction, elle bondit par-dessus le muret où elle était adossée et accourut près de son ami. Malgré tout ce qui se passait, il restait son ami. Quoiqu'il arrive. Elle prit sa main dans la sienne, évaluant les dégâts. Le Médicus guérirait ça mieux qu'elle, mais elle tenait à apporter des soins immédiatement, pour ne pas que ça traîne et ça s'aggrave. Des bouts de roche s'étaient logés dans le poing du champion, et elle les en délogea doucement avant de déchirer sa toge pour bander la chaire à vif de son ami. Ensuite seulement, elle emmena le gladiateur chez le Médicus.

La nuit suivant ce jour, c'est avec d'extrême précaution que le champion s'occupa de la blonde beauté, lui donnant le meilleur des orgasme qu'elle ait eu jusque là. Elle qui n'avait pas connu le plaisir durant sa nuit de noce, et qui avait résisté aux fois suivante, rendant la pénétration plus difficile et douloureuse, ce fut comme une explosion de bonheur. Le champion, sachant la vérité, mit tout en oeuvre pour rendre ce moment plus agréable pour la délicieux jeune fille.

Lorsqu'Aelia repartit avec son époux nouvellement rentré, elle était des plus performantes et le légat fut pleinement comblé. Si seulement il savait que pour le satisfaire elle avait imaginé que c'était son ami qu'elle imaginait caresser, combler...

Deux ans après cet épisode, Caelina revint chez son père avec son époux, pour une réception célébrant la naissance de son petit frère. Elle-même n'avait pas d'enfant. Stérile avait dit l'homme consulté pour cela. Et de plus, elle n'aurait pas supporter l'accouchement. C'est donc une des nombreuses amantes du légat qui avait porté l'enfant qu'ils emmenaient à la réception. Titus Claudius. Les gladiateurs donnèrent un excellent spectacle, mais au moment crucial, celui où le vainqueur allait tuer le vaincu, ou du moins le mimer, ce fut là que tous ensemble, d'un même mouvement, les gladiateurs se retournèrent contre les invités et les soldats, tuant tous ceux qui les avaient oppressés. Les esclaves se joignirent à eux et ce fut un massacre. Terrifiée, serrant la main du petit Titus dans la sienne et protégée par le buste puissant du légat, Caelina assista impuissante au désastre. Pour une fois, elle bénit son époux qui s'interposa lorsqu'une lame la menaça. Il fut par la suite écarté, submergé par les gladiateurs, et la main de Titus glissa de celle d'Aelia. Perdue au milieu de ceux qu'elle avait côtoyé pendant plus de quinze ans, elle eut la malchance d'être face à un nouveau gladiateur. Un peu plus loin gisait Titus Claudius, baignant dans le sang. Le regard de Caelina accrocha aussi son époux mourir de la main du champion, de son ami. Elle reporta son attention ensuite sur l'homme qui leva son glaive pour la frapper. Un Thrace. Elle reçu un coup d'épée dans le flanc, ne touchant aucun organe vitale mais faisant un mal de chien. Les dents serrées, elle resta droite, collée contre le mur et les yeux fixé sur le glaive qui allait maintenant lui trancher la tête. Elle ferma les yeux à l'ultime moment et entendit le fracas du glaive qui venait d'être dévié par un autre.

Elle n'ouvrit les yeux que lorsque deux bras rassurant l'enserrèrent. Son regard accrocha un glaive planté à deux centimètres de sa tête, et un gladiateur qui n'en revenait pas. Elle savait sans même le voir qui la tenait dans ses bras. Son ami, le champion.

- Pas elle Verus. Pas elle.
- Mais c'est la fille de Dominus, et du légat !
- C'est aussi celle qui a rendu nos conditions de vies plus acceptables. 'est grâce à elle que tu as pu avoir des putes pour te soulager... Donc on ne la touche pas. Compris ?


L'autre avait acquiescé alors que le champion éloignait Aelia des combats. Mais en chemin, il rencontra son ancien Dominus.

- C... Caelina ! Que fais-tu avec ce Gladiateur Rebelle ? Mais tues-le donc ! Et toi, maudit ! Je t'ai nourri, logé, entraîné, et c'est ainsi que tu me remercies ? Relâches ma fille ! Caelina, viens-là !

Alors qu'elle esquissais un pas, soumise à l'autorité paternelle, le gladiateur la retint contre lui, la faisant passer derrière lui, à l'abris derrière son dos puissant bien que tâché de sang.

- Aelia reste ici. Je ne vous dois rien, elle non plus. Vous m'avez gardé comme une docile bête de foire, vous avez tué ma famille pour que je n'ai pas l'envie d'acheter ma liberté, et vous avez vendu votre fille pour votre ambition. Vous allez mourir.

L'ancien maître des gladiateurs se jeta sur le champion avec un glaive à la main, et le gladiateur ne se gêna pas pour l'embrocher après avoir poussé Caelina plus loin derrière lui. Ainsi se termina sa vie d'esclave.

Malheureusement, bien que tous les invités présent aient été tués, ils furent à leur tour tué par une armée de mercenaires engagés pour retrouver la paix. Après quelques jours passé auprès des Gladiateurs, Aelia se retrouva prisonnière, couverte de sang, à la merci des mercenaires. Elle ne pu rien faire que subir, jusqu'à ce qu'ils s'endorment tous, ivre, après s'être amusé avec elle. Là, elle s'enfuit, après avoir égorgé quelques uns de ses tourmenteurs.

Au jour d'aujourd'hui, Aelia a gagné Nexus, mais est perdue en ville, sa toge souillée de sang et hagarde. Elle ignore même le pouvoir qu'elle a, à savoir celui d'assimiler toute sortes de données dans son esprit, à la manière d'un disque dur, rien qu'en observant quelques secondes, et d'analyser cela plus tard.

Situation de départ : Expérimenté, un peu contre son gré.

Autres : Mémorisation immédiate et précise. Grande capacité car elle peut stocker ceci dans son esprit et y revenir après, sans craindre d'oublier des détails... Mais également très dur lorsqu'il s'agit de mauvais souvenir, car elle ne peut rien oublier.
Elle vénère les dieux romains aussi. Une véritable adoration.

Comment avez vous connu le forum : Tour de Jeu :)

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : En en parlant.


J'espère que l'avatar que j'ai choisi ne dérange pas, j'ai pas trouvé ce que je voulais en dessins xD

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