Sujets

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Le quartier de la Toussaint / Je te tue, Tu te tues... Il te tue. {PV}

« le: samedi 23 juillet 2011, 17:40:44 »

Le soleil venait disparaître derrière l'horizon, quand Daenerys quitta l'auberge. Elle ne voulait pas y passer la nuit, même si n'avait pas d'autre endroit où aller. Instinctivement, elle leva les yeux vers le ciel, mais aucune ombre ne les survolèrent, elle et la ville, aucun dragon ne la rassura de sa présence. Quelque peu déçue, et de mauvaise humeur, elle rabattit sa capuche sur sa tête, laissant ses cheveux nattés enroulés contre sa nuque, et prit la route. Ainsi vêtue, il aurait été facile de la prendre pour un homme, n'eut été significative la présence de ses monts de plaisir. Elle aurait pu les bander afin de les dissimuler tout à fait, mais Daenerys était fière d'être une femme, elle aimait cela, et n'en voyait donc pas l'utilité. Certes, cela lui aurait peut-être épargné d'être attaquée, mais elle s'estimait très capable de se défendre. Aussi, arborer pantalon de cuir serré et corset afin de voyager plus confortablement que si elle avait revêtu les habits de prêtresse présents dans son sac, ne lui apportait que satisfaction.

Prudente, elle s'efforçait de paraître normale, comme n'importe quel autre voyageur, afin de ne pas attirer l'attention. Rien ne tintait dans ses poches, car elle avait répartit ses pièces dans divers lanières de ses vêtements plutôt que toutes les mettre au même endroit et d'ainsi attirer la convoitise de certains. Pour les mêmes raisons, elle ne portait aucun bijou, ni collier, ni bracelet, ni boucles d'oreilles. Tout était rangé, en sureté. C'était, hélas, sans compter la lubricité d'autres, qu'elle pensait pourtant ne pas éveiller en ne laissant rien paraître, ni de ses formes, dissimulées sous sa cape, ni de ses cheveux.

Se sentant suivie, Daenerys bifurqua dans une ruelle et se cacha derrière un pan de mur, ne laissant voir qu'un oeil, discrètement, afin de prévenir, le cas échéant, et de se tenir prête à toute attaque. Ils perdirent sa trace, elle les vit passer sans tourner dans la ruelle. Poussant un bref et discret soupir de soulagement, l'apparente jeune femme sortit de sa cachette. Elle se baissa pour retirer la poussière accrochée à ses vêtements, hélas, quand elle se redressa, plus rien n'était pareil. Les hautes maisons de Terra s'étaient muée en immeubles froids et impressionnants, le sable de la rue s'était changé en goudron, et le pan de mur derrière lequel elle s'était cachée en benne à ordure. Reculant de dégoût, la prêtresse laissa échapper un soupir de surprise, avant de faire volte-face. Quelqu'un avait ri.

Troquant des assaillants contre d'autres, la reine se trouvait à présent face à trois individus dont le sourire était sans équivoque. Peu impressionnée, la jeune femme glissa sa main dans ses reins, écartant ainsi sa cape et donna de vraies raisons aux mauvais hommes de saliver, et plia légèrement les genoux, prête à en découdre. Le premier, le chef, se précipita sur elle, couteau à la main. De l'avant-bras gauche, Daenerys para son coup, enfonçant dans le même mouvement sa saï, dont s'était emparé sa main droite au creux de ses reins, dans le coeur de sa pauvre victime, qui tomba, agonisante, puis morte, à ses pieds. Avec lenteur, sous les yeux médusés des deux hommes restant, la jeune femme s'empara de sa deuxième saï. Cela fait, elle écarta légèrement les jambes et cambra la hanche, en attente de la suite. Vexés par son insolence, les deux derniers hommes coururent dans sa direction, criant leur rage et leur hargne.

Comme une danse, Daenerys esquivait les coups, les déviait, et blessait ses adversaires, leur faisant de petites entailles ici et là. Un petit sourire naquit sur ses lèvres. Ils n'avaient aucune technique, et elle se doutait qu'à l'habitude, ils usaient de leur nombre et de leur supériorité musculaire pour obtenir ce qu'ils voulaient de leur victime. Mais, lasse de jouer, et surtout inquiète à l'idée qu'ils finissent par abimer sa cape, la reine mit fin au combat en tranchant la gorge de l'un et en enfonçant l'un de ses poignards entre les yeux de l'autre. Laissant les cadavres s'affaisser, elle enjamba les morts avec dédain, voulant quitter cette ruelle au plus vite, mais une nouvelle silhouette se dressa sur son chemin. A peine essoufflée, Daenerys se mit à nouveau en position, prête à défaire toute autre tentative d'attaque. Dévisageant l'inconnu, dans l'obscurité, rien n'était visible de son visage à l'exception de la marque dorée en forme de soleil entre ses yeux, ainsi que l'anneau d'or encerclant ses iris.

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Olympe / On n'obient pas toujours ce que l'on veut... {PV}

« le: mercredi 20 juillet 2011, 02:39:36 »

Une dernière fois, Daenerys regarda dans son sac de toile afin d'être certaine de n'avoir rien oublié. Lorsque sa main disparut à l'intérieur, et se mit à en tâtonner les différents contenus, des bruits de verre, de bouteilles s'entre-choquant se firent entendre. Mentalement, elle dressa sa liste et chercha du bout des doigts chaque élément.

Le miroir, le pain, l'huile, le sel et le vin avaient été acheté au marché de Nexus. Il en allait de même pour les bougies, trois noires et trois blanches. Dans la campagne environnante, elle avait demandé à une femme taillant ses rosiers l'autorisation de lui subtiliser quelques fleurs de lavande, chose à laquelle la femme de la campagne répondit par l'affirmative. Un petit tour en forêt lui avait été indispensable, afin de trouver quelques fruits d'églantier, mais ça n'était pas tout. A l'aide d'un petit couteau rituel en argent, elle avait également dû recueillir sept rameaux de genièvre, ainsi qu'une petite branche de noisetier. Un soupir traversa ses lèvres. Chaque élément était dans le sac, elle disposait donc de tout ce dont elle avait besoin. Ce qu'elle voulait? Provoquer sa double-vue. C'était une entreprise osée, d'autant plus que les visions ne lui manquaient pas, mais elle avait besoin de savoir... Elle avait laissé son royaume aux mains de ses conseillers le temps de son absence, il fallait qu'elle sache ce qu'il en était, ce qu'ils faisaient, si ses terres n'étaient pas déjà morcelées et cédées à ses rivaux, si ses gens n'étaient pas en train de mourir de faim...

D'un pas décidé, elle gagna l'auberge et en ouvrit discrètement la porte, traversant en silence la salle pleine d'hommes et de femmes, les uns en train de boire, les autres en train de les faire boire et/ou de leur vendre leurs charmes. Il était difficile pour une femme de sa taille d'être discrète, d'autant plus lorsque vous ne sentiez que le frais, les épices et la forêt plutôt que l'alcool et le lard, comme la plupart des gens présents. Cela dit, Daenerys avait toujours eu le port altier qui témoignait de son rang et de ses manières, chose qui était suffisante et dissuadait qui que ce soit de l'importuner quand on avait mieux à faire. En l'occurrence, la plupart des clients étaient très aux prises avec les poitrines généreuses des serveuses. L'apparente jeune femme les laissa à leurs jeux indécents et se contenta de frapper, des phalanges, sur le comptoir. Le propriétaire fit son apparition, sortant manifestement des cuisines, un torchon à la main.

-Une chambre je vous prie. Avec un feu déjà allumé.

C'était beaucoup demander, mais elle avait de quoi payer. Elle le démontra en glissant une pièce d'or, discrètement cette fois-ci, dans la main du tavernier qui hocha la tête, ne pipa mot et se contenta de lui demander de la suivre. Gardant la capuche de sa cape de velours sur sa tête, Daenerys monta les marches à la suite de l'aubergiste en silence. Il lui ouvrit la porte d'une chambre, probablement sa meilleure, car le lit était de qualité supérieure, la température était maintenue à un niveau plus qu'agréable par un feu chaleureux, et, elle put le sentir tout de suite, la pièce et les draps étaient propres. De plus, une bassine d'eau propre et chaude, probablement destinée à un bain, l'attendait. Manifestement, cette chambre avait été préparée pour quelqu'un d'autre, mais Daenerys se réjouissait qu'elle lui revienne.

-Je vous remercie.

Lui remettant la clé de la pièce, petite malgré tout, l'aubergiste s'inclina légèrement avec respect, et se retira. Derrière lui, elle verrouilla volets et portes, à l'aide de la clé, de la poutre de bois prévue à cet effet, mais également, au cas où, à l'aide d'une chaise inclinée et se mit au travail. Ôtant sa cape de ses épaules, elle la lança sans soin sur le lit. Bottes, pantalon de cuir, chemise en lin ainsi que le reste de ses vêtements subirent le même sort. Une fois nue, Daenerys s'accorda quelques instants de calme, prenant le bain pour lequel la bassine avait été préparée, mais ne s'y attarda pas. Se servant d'un linge propre prévu à cet effet, elle se sécha rapidement, ainsi que sa lourde chevelure diaphane, et entreprit ce pourquoi elle était là. De son sac de toile, elle sortit tous les éléments, disposant les bougies autour de la cheminée en demi cercle, alternativement une noire, puis une blanche. Elle les alluma toutes, et à l'aide d'une craie bleue, dessina des symboles, des runes, à même le bois du plancher. Au centre du demi cercle formé par les bougies, devant l'âtre de la cheminée, Daenerys déposa le miroir. Elle disposa le pain, le vin, le sel les fruits et les fleurs en évidence, et alla prestement revêtir la robe de tissus blanc des prêtresses, ouverte en V des épaules jusque bas sous le nombril, mais également le long des jambes. Rien ne devait entraver leurs mouvements. Le tissus était simplement retenu par une ceinture d'or fin, à laquelle pendait des chaînes dans le même métal, ainsi qu'un lien difficile à dénouer dans sa nuque. Elle se démêla également les cheveux et, une fois prête, vint s'agenouiller devant le miroir près duquel elle prit le soin de mettre une jatte d'eau de pluie, pleine.

La branche de genièvre fut jetée aux flammes de la cheminée, tandis que la branche de noisetier venait ceindre son front. Les fruits et les fleurs furent bientôt à leur tour consumés, certains par les bougies, d'autres par la cheminée, et elle frotta sa poitrine d'un mélange d'huile parfumée et de sel. Elle avala ensuite un morceau de pain, ainsi qu'une gorgée de vin, et trempa ses doigts dans la jatte d'eau, afin d'en recouvrir le miroir, goutte à goutte, sur toute sa surface.

-Par l'ordinaire et l'extra-ordinaire, par l'eau et par le feu, le sel, l'huile et le vin, par les fleurs, par les fruits, Ô Dieux, je vous le demande. Que mon royaume m'apparaisse!

Alors, la surface du miroir, où dansaient les reflets déformés et confus de Daenarys et de la pièce se troublèrent d'avantage encore. Dans l'imprécision de ses visions, la jeune femme put cependant se rendre compte que le décor changeait. Elle interpréta ceci comme un bon signe, après tout, son royaume ne ressemblait pas à une chambre de taverne. Il se passa cependant une chose à laquelle elle ne s'attendait pas. Les contours se firent de plus en plus précis, jusqu'à être parfaitement reconnaissables. Une grande salle aux murs et sol de marbre blanc se dessina devant ses yeux. Les sourcils de la femme se froncèrent légèrement. C'était bien le matériaux dans lequel était sa salle du trône, mais l'agencement en était tellement différent! Absorbée par sa vision, Daenerys ne se rendit pas compte que, plus que lui offrir une image éthérée de son royaume, le miroir ne lui offrait que le reflet d'une pièce dans laquelle elle se trouvait, différente de celle où elle avait entamé le rituel. Quand elle se décida, l'espace d'un instant, à lever les yeux du miroir, la jeune femme sursauta violemment, et retomba sur son séant. Elle avait quitté sa chambre d'auberge, pour se retrouver dans un autre totalement méconnu.

Pourquoi? Comment? Où? Autant de questions meurtrissant son esprit, alors qu'elle était apparue, sans trop savoir comment, au milieu d'un endroit dont elle ignorait tout. Suspicieuse, elle se redressa lentement et remit ses vêtements en ordre, avant de traverser cette pièce immense, sans un regard pour son miroir. Il lui fallait trouver de quoi recommencer son rituel, pour retourner en arrière... Heureusement pour elle, son petit couteau d'argent pendait à sa ceinture. Sur les dalles de marbre de la pièce, ses pieds ne produisaient qu'un son léger, mais régulier, trahissant le rythme soutenu de la course de Daenerys. Elle ignorait où elle allait, mais une chose était certaine... Elle y allait belle et bien.

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Ville-Etat de Nexus / Parce que tous les moyens sont bons... {PV}

« le: mercredi 20 juillet 2011, 01:50:13 »

Quelle ville... Particulière. Oui, c'est bien ainsi que Daenerys l'aurait décrite si on le lui avait demandé. Les rues, effervescentes ou pas selon les quartiers, les gens qui la traversaient... Quelle curiosité cela avait été pour elle que de croiser la route d'humains comme elle, affublés d'appendices animaux! Comment était-elle sensée s'adresser à eux, le cas échéant? Comme à des bêtes ou comme à des humains? Ce monde était pour elle très étrange. Plusieurs fois, ses convictions avaient été ébranlées, sa retenue et sa pudeur choquées. Tantôt deux personnes copulant sans la moindre décence aux yeux de tous, quoiqu'à sa décharge, la femme n'avait pas l'air plus consentante que cela, tantôt un homme en tuant un autre de sang froid, au vu et au su de tous...

Manifestement, cette ville était troublée, et Daenerys ne se sentit aucune confiance en elle, encore moins en ses gens. C'est la raison pour laquelle elle snoba l'auberge lorsque les contours de cette dernière apparurent devant ses yeux. Elle était méfiante, et pour avoir beaucoup voyagé, elle n'était que trop au courant de ce qu'il pouvait advenir aux gens, ou à leurs richesse, dans des lieux pareils. Gorge tranchée, dépouillé, tout était possible, et l'apparente jeune femme ne voulait en aucun cas prendre ce risque. Elle aurait pu, aussi, sortir de la ville et appeler ses dragons, mais l'heure tardive l'en dissuada. Nyctalope, Daenerys aurait pu sans peine retrouver le chemin de la sortie, mais fréquenter les rues, seule, la nuit ne l'enchantait pas. Elle se savait capable de mettre à mal déjà un certain nombre d'adversaires, mais elle ne pouvait dire si elle serait assaillie, et encore moins par combien d'assaillants. Son don de double-vue ne fonctionnait malheureusement pas à volonté.

Parcourant les rues à vive allure, la lourde capuche de sa cape de velours émeraude rabattue sur son visage, les pas de la reine étaient vifs et graciles. N'importe qui, en la voyant, aurait tout de suite dit qu'elle savait où elle allait, ce qui n'était absolument pas le cas. En réalité, elle fuyait l'agitation de rues trop proches à son goût, au détours d'autres rues perpendiculaires, ou adjacentes. Quand les bruits ne furent plus que de lointain échos, Daenerys ralentit l'allure. Il était tard dorénavant, et beaucoup de fenêtres ne laissaient plus filtrer la moindre parcelle de lumière, leurs propriétaires étaient probablement assoupis. Constatant cela, la femme aux cheveux diaphanes n'eut d'autres choix que de hâter son choix. La première des maisonnées ayant encore une chandelle allumée fut suffisante au jet de son dévolu. Se baissant au moment de passer devant la fenêtre, Daenerys frappa à une lourde porte de bois, avant de rapidement s'adosser contre un mur, sortant de son fourreau un kriss en parfait état. Fondu dans une roche sombre, sa lame était noire comme la nuit, gravées de runes inconnues au peuple de Terra, mais tranchante comme une lame de rasoir.

Lorsque la porte s'ouvrit, vive et aisée de par son entraînement, Daenerys attrapa le col du malheureux et glissa sa lame sous sa gorge, prête à le saigner comme un animal. Relâchant ses vêtements, elle le dévisagea de ses yeux à l'éclat si particulier, avant de dresser son index devant sa bouche.

-Chuuuut...

Puis, sans douceur, elle le repoussa à l'intérieur de sa propre maison, s'y engouffra à sa suite, le tenant en joue de sa lame, avant de fermer derrière elle. Lorsqu'elle fit à nouveau face à Mach Bonin, sa capuche étaient tombée, dévoilant ses traits, ses cheveux, comme la marque légèrement lumineuse en forme de soleil entre ses deux yeux.

-Veuillez me pardonner d'abuser ainsi de votre hospitalité, mais je n'ai guère le choix.

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Le coin du chalant / Daenerys en terre inconnue...

« le: mardi 19 juillet 2011, 16:40:40 »

Comme chacun ici, je cherche des sujets.
Les trames que je propose peuvent dériver sur du hentaï.

Sur Terra:

Trame 1: Daenerys vient de poser le pied dans la capitale de Nexus. Elle toque chez vous et vous place une lame sous la gorge, afin que vous l'hébergiez, que vous le vouliez ou non. Mach

Trames 2: Daenerys survole le continent à dos de dragon, les deux autres derrière. Ils font du bruit, suffisamment pour être perçus par vous. Vous la voyez atterrir (enfin les dragons, parce que je doute qu'on puisse voir quelqu'un d'humain sur le dos d'un dragon) dans une forêt un peu plus loin et décidez d'aller voir ce qu'il en est. Hiro

Sur Seikusu:

Trame 1: Daenerys vient de franchir un portail, et arrive dans une ruelle de la ville. Manque de chance, elle tombe sur des gens peu recommandables qui cherchent à la voler, voire plus. Elle leur règle leur compte sans difficultés. Vous assistez au "spectacle", et décidez de lui demander d'où elle vient (ses vêtements sont peu conventionnels), elle voit en vous une menace et tente de vous tuer.
Cette trame-ci sera d'abord un combat, advienne que pourra par la suite. Je n'accepterai qu'un homme pour celle-ci. Bleiz

Trame 2: Libre aux idées proposées, le cas échéant.

PS: Pour ne pas flooder dans ce topic, je préviens que je ne répondrai que par mp

Merci de votre lecture!

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Prélude / Daenerys Targaryen [Valibreizh]

« le: mardi 19 juillet 2011, 07:33:25 »

Nom/Prenom/Surnom : Daenerys Targaryen // Votre Majesté, Votre Altesse, et tout ce qui peut ressortir de son statut royal

Age : Une quarantaine d'années pour une vingtaine seulement physiquement

Sexe : Femelle

Race : Terranide, je suppose

Orientation sexuelle: Bisexuelle, humains uniquement   

Description physique :

Chacun dira que "tous les goûts" sont dans la nature, aussi, il n'appartient à personne de dire si untel ou unetelle est beau ou belle, ou à contrario, laid ou laide. De ce fait, il faut essayer de se montrer objectif lorsqu'on décrit quelqu'un, et faire fi de ses goûts personnels.
Daenerys est donc ce que l'on peut qualifier de "grande femme", puisque mesurant un mètre quatre vingt. Soignée, il n'est pas donné à n'importe qui de la voir échevelée ou démise, puisqu'elle porte un soin particulier à son apparence. Devenue coquette par habitude plus que par plaisir véritable, elle s'efforce d'être toujours présentable et élégante, à défaut d'être discrète.
Même si elle le voulait, Daenerys ne pourrait passer inaperçue. Etant déjà plus grande que la moyenne des femmes, elle se fait d'autant plus remarquer que ses cheveux sont d'un blanc immaculé, et longs jusqu'aux cuisses. Il en va de même pour sa peau, laiteuse mais pas translucide. Il arrive qu'elle arbore de légère rougeurs si gênée. Fine et élancée, les seules formes notables de son anatomie sont celles communes à toutes les femmes: poitrines et fesses, suffisamment rebondies pour donner matière au plaisir. Nerveuse et toute en muscles, elle sait se mouvoir avec grâce et élégance.
Une couronne de lauriers dorée ceint le plus souvent son front, mais elle a tendance à omettre ce détail de plus en plus souvent. Entre ses deux yeux, une marque lumineuse en forme de soleil. Elle est née avec, et ce n'est rien de plus qu'un symbole attestant de sa lignée.

Son visage possède des contours doux et réguliers, finement dessinés, de ses lèvres, que l'ont peut qualifier de charnues, jusqu'à son nez, droit et délicat. Cependant, ce sont ses yeux qui attirent inévitablement ceux des autres. Bleus ou verts selon la lumière qui les éclaire, l'iris noire est cependant entourée d'un cercle formé de petits points dorés, également trait caractéristique de sa lignée. Sous sa lèvre inférieure, on peut noter la présence d'un diamant monté sur une tige d'or, et passée à travers sa chair, signe cette fois de son appartenance à l'ordre des prêtres guerriers.

Caractère :

Daenerys est la force incarnée. De loin, cette force de caractère la fait paraître austère, colérique, impulsive et capricieuse. C'est probablement qu'elle est également tout cela, au fond, soumise pour son excuse à son don de double-vue qui ne lui laisse que rarement de répit. Avec le temps, ses gens ont appris à accepter ses sautes d'humeur, et même à les respecter, tant les décisions de Daenerys leur ont été profitables, malgré quelques heures de stress de temps à autres. Stratège, elle a appris à anticiper et à patienter. Si on excepte les décisions qu'elle est parfois contrainte de prendre dans l'urgence, et qui lui vaillent cette réputation d'inconstante, Daenerys aime planifier sur le long terme, et voir venir. Elle aime que les situations filent et ne se figent jamais, car elle a conscience que dans un monde en constante évolution, ne pas évoluer de concert revient à stagner, et à décliner.
Plus douce dans l'intimité, elle peut être aussi bien romantique et délicate que violemment passionnelle. Elle n'a toujours pas réussi à dompter les élans de son coeur, qu'elle ne sait toujours pas interpréter correctement au bon moment. Il faut également ajouter à son trouble le fait qu'elle puisse se voir partager la couche d'un homme au moment de leur rencontre, ce qui la déstabilise toujours quelque peu.

Histoire :

Qui a besoin de savoir de quel peuple est née Daenarys quand ce peuple est éteint? Personne. Si cela peut vous aider cependant, considérez qu'il était proche de ce que vous appelez "elfes".
Deuxième née d'une lignée royale, après un frère, Daenarys n'a jamais eu à manquer de rien. Choyée autant qu'il le fallait, instruite dès son plus jeune âge, le but de ses parents était de la cultiver au maximum, d'exploiter toutes les infimes parties de son potentiel, que ce soit dans les arts ou autres. Ils éveillèrent son esprit, sa curiosité, pendant que son frère en faisait de même, dans l'objectif de devenir roi. Le destin de Daenerys serait différent, dans le sens où elle ne serait qu'un membre de son conseil, avec un poids certain, certes, mais dont les décisions finales ne lui appartiendrait pas. La jeune femme qu'elle était, tout comme la femme qu'elle est maintenant, avait beaucoup de défauts mais pas la jalousie. Elle aimait trop son indépendance et sa liberté pour les compromettre en aspirant à la place de son frère, chose qui aurait été possible du reste. Hélas, elle n'eut pas l'occasion de savoir si elle aurait songé ainsi toute sa vie. Quand elle eut environ une dizaine d'années, leur contrée fut envahie, ses parents tués, et sa lignée bannie. Contrainte de prendre la fuite avec son frère, ils arpentèrent comme ils purent les différents villages de leur continent, jusqu'à être recueillis par un ami de leur grand-père, un homme très âgé mais aussi très influent dans un royaume voisin. Il poursuivit le travail entreprit par les parents de Daenerys et de son frère, et ce pendant 3 ans. Au bout de ces trois ans, il donna la jeune fille en mariage à un homme faisant le double de son âge. Cette union lui semblait profitable, malgré le jeune âge de la mariée, dont il espéra se faire pardonner en lui donnant 3 oeufs de dragons. Cela suffit à peine à la consoler. Commençant par haïr son mari, qui la forçait à avoir des relations auxquelles elle n'était pas prête, elle finit cependant par l'aimer, à sa façon, lui et son côté brute, exempt de tout sentiment superflu. Elle finit par aimer sa franchise et sa droiture, et par éprouver du plaisir dans leurs étreintes, quand ça a cessé d'être une contrainte et de la faire souffrir physiquement.
Son mari étant un seigneur de guerre, Daenerys se fit vite aux privilèges qui découlaient de sa position. Hélas, piégé à son tour comme le furent ses parents, il mourut quelques années plus tard, laissant Daenarys veuve à moins de 20 ans. Pour ses funérailles, elle organisa un immense brasier, dont la chaleur fit éclore ses oeufs.
Prenant le temps d'amadouer ses dragons, de les comprendre et de gagner leur confiance, ce qui fut mutuel, la jeune femme disparut de la surface du monde connu pendant cinq longues années. Quand les dragons eurent atteint leur taille adulte, elle se mit en tête de reconquérir ce qui lui revenait de droit par la force, tentant de lever une armée. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle fut lassée des batailles. Pour un temps, du moins. Pour quinze ans, en réalité. Son désir de conquête s'étant ranimé il y a peu, mais ne désirant plus qu'à moitié faire couler le sang, elle a décidé de son propre chef de traverser l'océan pour voir ce que l'autre côté lui réservait. Elle n'a emporté avec elle que ses dragons, et quelques affaires.

Situation de départ : Son expérience s'arrête à celle d'une femme mariée.

Autres :

Daenerys possède trois dragons, considérés encore comme jeunes, mais ayant déjà leur taille adulte. Ils ne lui sont soumis que par leur volonté, et elle n'en abuse pas.
Elle possède le don de double-vue, ce qui lui est extrêmement pratique.
Sorcière (prêtresse), ce qu'elle ignore peut lui être révélé via différents rituels.
Elle sait comment manier toutes les armes légères (des différents types de poignards à l'épée en passant par l'arc et autres) et est excellente au corps à corps.
Sa race ne la préserve que de la vieillesse pour un temps plus longs que l'humanité ordinaire, mais ne la protège pas des maladies et blessures. Elle est seulement insensible à tout type de brûlures.

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