Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Saya Sakisaka

Pages: [1]
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Le quartier de la Toussaint / On récolte ce que l'on sème. [Vlad]
« le: mercredi 15 juin 2011, 02:37:44 »

Son unique œil gélatineux observa la plante, courageuse, pousser entre les dalles du trottoir, prête à tout pour se faire une place au milieu de ce paysage gris, moche et empreint d'humidité. Les quelques gouttes qui commençaient à tomber nettoyaient les feuilles souillées par du sang séché.

C'était un petit pissenlit, prêt à déployer ses graines, dans l'espoir que certaines seraient aussi folles que lui, pour déployer leurs maigres racines dans quelques millimètres de ciment. Il était jeune, il pensait y arriver.
Elle aussi, elle avait été jeune. Et même si l'espoir n'y était pas, elle y était arrivé. Quelqu'un, quelque part, l'avait accepté. Il l'avait aimé, et elle l'avait aimé en retour. Peut-être pas avec la même intensité, mais le cœur y était.

Le destin avait tellement bien fait les choses... c'était le genre d'absurdités qui ne pouvait arriver qu'une fois par siècle.

Une tentacule vint caresser, timidement, la petite herbe qui frétillait sous le vent et les gouttes de pluie qui se multipliaient à une vitesse folle. Caché entre deux bâtiments du quartier de la Toussaint, Saya les regardait hésiter à tomber depuis le début de la matinée. Son regard vit sa main blanche cueillir la fleur d'un geste délicat. En réalité, la tentacule arracha la plante jusqu'à la racine et au lieu de provoquer un vent doux en soufflant sur les graines, comme Saya se l'imaginait si bien, la motte de terre partit en l'air et s'éclata contre un mur, les graines prenant leur premier envol.

On récolte ce que l'on sème, disait le proverbe. Si cette plante avait vécu en plein champ, elle aurait vu ses graines grandir, fleurir, et se serait éteinte en sachant très bien que cent fleurs la suivrait.
Elle avait fait de mauvaises choses avec Fuminori. De très vilaines choses.  Fuminori était toujours très prudent et ne voulait pas que l'on découvre ce qui se passait. Il cachait les cadavres et ils les mangeaient. Ainsi, tout était résolu. Du moins, pour elle.
Ils avaient bien failli se faire punir, à la fin. Mais finalement, ni lui ni elle n'avait payé.

Elle n'avait pas récolté ce qu'elle avait semé.
Mais il n'était jamais trop tard.

2
Le coin du chalant / Les chansons de Saya. [Permanent]
« le: vendredi 10 juin 2011, 00:14:43 »
Résumé de ma fiche pour les fainéants ^^ :
Saya est une créature aux origines extraterrestres dont le but est de peupler la planète sur laquelle elle atterrit (que ce soit Terra ou Seikusu) avec sa propre race. En s'accouplant, elle libère de minuscules spores répandus dans l'atmosphère et puissants au point de pouvoir modifier l'écosystème ambiant. Pour cela, il lui faut analyser le génome de la race la plus présente sur la planète, c'est-à-dire l'homme dans le cas présent.
Sa réelle apparence est celle d'une créature tentaculaire repoussante, mais elle peut modifier la génétique d'un corps à volonté. Pour que les hommes s'intéressent à elle, elle trafique leurs cerveaux après les avoir assommé. Lorsqu'ils se réveillent, ils ont devant leurs yeux la jolie adolescente à la robe toute blanche. Mais pour la voir ainsi, il faut aussi voir le monde autrement. De la pire des façons.


Trames multiples :
- Vous n'êtes qu'une simple âme errante qui a la (mal)chance de tomber sur cette ignoble créature qu'est Saya. Elle parvient à vous attraper pour vous faire subir son "opération", et vous voilà à voir le monde sous une forme cauchemardesque... la créature a quant à elle, a disparu pour laisser place à une adorable jeune fille... (1 personne, social/hentai)

- Saya n'apprécie pas trop les femmes qu'elle a toujours considéré comme des obstacles sur sa route. Si vous la croisez, elle se fera discrète... mais pas éternellement. (1 personne, tentacle rape/social... éventuellement ?)

- Pour une raison ou une autre, vous êtes capable de voir Saya sous forme humaine sans qu'elle ne vous ait touché. Elle en sera la première étonnée. (1 personne, Social/hentai)

- Les médecins et autres scientifiques pourraient trouver intéressant le pouvoir que possède cette créature sur le corps humain. (Social)

3
Prélude / "Je chanterais pour toi." [Val.]
« le: jeudi 09 juin 2011, 00:02:03 »
Vous savez, je vous connais bien, vous humains. Vous ne m'avez jamais vue, puisque je reste dans l'ombre, mais j'ai eu tout le temps de vous observer dans les couloirs de l'hôpital. Ou plutôt, de vous analyser. Je sais que vous avez des coutumes, des tabous et des propriétés. Des choses que vous voulez à tout prix garder.
Comme le nom, par exemple, ou l'âge.


Mon âge ne vous dirais rien, puisque nous sommes génétiquement différents. Mais mon nom, c'est Saya. Sakisaka Saya. Quand Fuminori m'a dit que ça lui était bien égal de perdre son nom du moment que je le lui prenais, j'ai trouvé ça étrange. Mais mon Fuminori est très spécial. Il n'est pas comme vous.
Oh, il l'a été, un jour. Avant d'avoir cet accident qui lui a ôté tout sens de la réalité, il faisait partie de votre communauté. Mais voilà, il m'a rencontré. Et je l'ai sauvé. La mort l'a épargné grâce à moi, et nous avons commencé à vivre ensemble.
Je ne l'aurais jamais dit devant lui, mais j'ai toujours pensé que c'était bien mieux ainsi. Il ne m'aurait pas grondée si je le lui avais confié, mais je me suis toujours sentie coupable de me dire une chose pareille. Car, si Fuminori pouvait me voir autrement que vous, vous lui étiez à présent totalement étrangers. Vous étiez les monstres, et moi l'humaine. Vous étiez les difformités mouvantes, et moi la belle jeune femme.



Dans un miroir, le reflet de l'eau, je suis la même que dans vos yeux. Un monstre ignoble, constitué de chair, de nerfs et de tentacules. Vous voyez la réalité, mais Fuminori en a été épargné. Il m'a toujours trouvé belle. Si vos yeux sont terrifiés en me voyant, les siens ont toujours pétillé de bonheur. Quand il me décrivait, il parlait de moi comme de ces petites adolescentes sortant du collège. Fine, blanche, les cheveux jusqu'au fesses et emplis d'une odeur qu'il a toujours adoré. Une petite robe d'été immaculée, des sandalettes entourant de petits pieds. Un visage rayonnant de beauté, avec de grands yeux de la couleur des plantes, et un sourire tantôt enfantin, tantôt mystérieux.

J'avais fini par me considérer comme cette jeune humaine, cette chimère qu'avait crée son cerveau malade et qui représentait sûrement l'incarnation de son plus grand fantasme. J'avoue être tombé de haut en atterrissant au sein de ce monde et en redevenant l'ignoble cadavre ambulant que vous avez tous aperçu dans vos cauchemars quand vous étiez enfant. Sauf que je n'ai rien d'une terreur nocturne. Je sors la nuit tombée pour me nourrir, certes, mais je suis aussi réelle que vous. Et depuis que Fuminori a disparu, je ne suis plus qu'une menace pour les animaux errants.
Ce n'est pas que je n'ai plus le goût de manger de votre viande. Je me répugne simplement à tuer quelqu'un de semblable à celui qui m'a aidée à fleurir. A réaliser mon objectif.



Je devrais comprendre que tout ça, c'est du passé. Mais je m'y refuse. Je suis comme ça... j'ai toujours été très déterminée à réaliser mes rêves. Normalement, un monstre tel que moi n'a qu'un seul objectif : trouver l'espèce dominante sur la planète où il a accosté, et s'accoupler avec lui pour analyser son génome et pouvoir donner naissance à des enfants. Pas de charmants bambins comme vous les aimez tant, mais des spores capables de modifier votre flore, votre faune et même vos corps... pour faire de vous quelqu'un comme moi.
Mais je suis beaucoup plus évoluée que mes compatriotes. Et c'est de votre faute. Le petit monstre que j'étais a été contaminée par vos gênes : à votre contact, j'ai acquis un caractère. J'ai développé des sentiments. Mais je n'ai jamais compris ce que vous avez toujours nommé "Bien" et "Mal". C'était tellement simpliste, beaucoup trop pour être réel. Je me suis dit que ce n'était que deux idéologies censés vous réconforter, et bien sûr, je n'y ai pas adhéré.
Dés que j'ai appris à lire, j'ai dévoré des romans par centaines. Je pense que c'est en partie grâce à ça que je suis ce que je suis aujourd'hui. Oui, je suis naïve, malgré que je sache à quel point vous pouvez être cruels. Oui, je suis douce, malgré que vous ayez été nombreux à périr pour me nourrir. J'ai aussi les connaissances médicales d'un élève en médecine sur le point d'obtenir son diplôme, je connais votre organisme aussi bien que le mien, et j'en suis très fière. Et j'ai aussi acquis la jalousie avec Fuminori. Quand elle me prenait, j'étais capable d'être très cruelle. Mais comme ça lui plaisait, tout allait bien.



Dans mon autre vie, lorsque je suis arrivé sur votre terre, je ne suis restée seule que très peu de temps. J'ai été recueillie par Papa. C'était un homme intelligent, vous savez. Il m'a même donné mon nom. Je crois qu'il m'aimait bien, puisqu'il m'a appris tant de choses. C'est grâce à lui que j'ai pu comprendre comment vous "marchiez".
Mais il a fini par partir, en me laissant toute seule.

Je n'ai pas à le blâmer : moi aussi, j'ai laissé quelqu'un que j'aimais tout seul. Mais avant de partir, je lui ai fait un beau cadeau. Fuminori a pu voir grandir mes enfants. Pas moi. Je ne serais jamais si le monde que mes spores ont construit en valait vraiment la peine. J'ai perdu mes yeux avant. Je me suis envolée dans le noir, dans la douleur, et tout s'est vite arrêté.
Je n'avais aucun regret. Après tout, j'avais réalisé mon but originel, celui de repeupler cette étrange planète. Et en plus, j'avais trouvé quelqu'un qui m'aimait et que j'aimais en retour. Mais quelqu'un a décidé que ce n'était pas fini, car je me suis retrouvé ici.



Au début, j'ai eu très peur. Parce que votre monde ressemble en tout point à celui que j'ai quitté. Mis à part que mes spores n'étaient pas là, et Fuminori non plus. Et je ne possédais plus son génome. J'ai eu peur que tout soit à recommencer.
Les créatures comme nous étaient destinées à transformer un maximum de planètes, et un maximum de monde. J'avais juste oublié que mon aventure ne se terminait pas avec l'homme que j'aimais. Je n'étais pas faite pour ça : je ne pouvais pas perdre la vie comme une vulgaire humaine. J'étais censé continuer mon périple... en oubliant l'histoire que j'avais vécu.

Une chose difficile pour la petite créature romantique que j'étais, et que je suis encore aujourd'hui d'ailleurs. Mais tout en gardant en tête Fuminori, je continue ce pour quoi j'existe encore. J'ai déjà analysé un bon nombre de mâles de votre planète. Comment, me direz-vous ? Comment réussir à donner l'envie à un homme de vouloir de moi, pauvre tas de gelée ensanglanté ?



Eh bien, tout tient à la génétique. Et à quelque manipulations de ma part. Malgré mes grosses tentacules dégoulinantes, j'ai des doigts de fées !

Je suis capable de modifier n'importe quelle partie de votre corps. Ou même votre corps entier, si j'en ai envie. Votre cerveau est le plus souvent la proie de mon travail : celui de Fuminori était atteint d'un dysfonctionnement très technique, qui lui faisait voir le monde comme un cauchemar vivant. Sauf moi, qui lui apparaissait comme la seule chose d'agréable à voir. En modifiant le vôtre pour lui donner la même forme que celui de mon amant, vous serez obligés de voir ce cauchemar vivant... et de me voir moi, au milieu de tout ça, belle et désirable.

Je ne vous cache pas qu'il y aura des conséquences et que la folie risque de vous prendre, mais...



devrais-je vraiment m'en soucier ?

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