Sujets

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Les terres sauvages / Le terranide: la victime idéale.

« le: samedi 18 septembre 2010, 17:53:46 »

      Aïe !

       Selene ressentie une vive douleur à la cheville qui la fit sauter sur place. Elle s’était sans doute encore fait mordre par un serpent venimeux. Il faut dire aussi qu’il n’y a que les imbéciles pour marcher dans les hauteurs herbes les jambes à l’air. L’immortelle dégaina alors son katana et se mit à taillader la végétation qui dissimulait son ennemi. Elle s’escrima pendant trois bonnes minutes avant de convenir que le reptile avait dû fuir la vengeance de l’immortelle à vitesse grand V, la laissant frustrée et essoufflée. Heureusement pour elle, « l’imbécile » n’avait rien à craindre du poison qui avait dû être neutralisé en quelques secondes par son merveilleux don.

       Ça faisait trois jours que Selene errait dans les terres sauvages. Son sens de l’orientation pourtant très approximatif lui avait permis de trouver la tribu terranide qu’elle cherchait. Son commanditaire lui avait demandé de tuer leur chef qui refusait de lui vendre quelques esclaves en échange de babioles. Tuer des terranides ne lui posait pas vraiment de problèmes et elle avait accepté le boulot sans se poser de question. Elle avait donc réussi à trouver le village des humanoïdes au bout de quelques semaines alors qu’il ne fallait que quelques jours pour y aller. Puis, l’immortelle avait rempli sa mission sans trop de problèmes. Il faut dire aussi qu’il ne fallait pas être un grand maitre de la discrétion pour s’introduire dans un village de paille et trucider un chef endormi dans sa hutte.

       Mission accomplie ! Il n’y avait plus qu’à aller chercher la récompense, mais voilà… Elle était encore perdue. Elle n’avait absolument aucune idée d’où elle allait, et errait un peu au hasard dans des terres envahis par des sauvages en espérant dénicher une quelconque civilisation. Son employeur devait surement croire qu’elle était morte maintenant. Si seulement ça pouvait être vrai…

       Selene écarta rageusement une branche de bois mort qui lui barrait le passage et continua d’avancer dans les landes arides. L’herbe sèche et cassante qui crissait sous la semelle de ses chaussures et le vent qui se glissait entre les buissons d’un gris étain, était le seul bruit audible. La jeune fille remonta la pente d’une colline qui surplombait le plateau dans l’espoir d’apercevoir quelque chose à l’horizon. Une fois au sommet, elle mit sa main en visière et observa les alentours. Il n’y avait rien à part une vue figée d’un paysage hétérogène. Des forêts, des marais, des prairies, mais pas le moindre signe de civilisation.
       Selene découragée trouva une vieille souche dure comme le fer, décolorée par le soleil et polie par le vent. Elle s’y assit en essayant d’éviter les petits cactus en forme de boutons de rose qui poussaient dessus et poussa un soupir. Il faisait chaud et son débardeur rouge lui collait à la peau. Avec sa jupe courte, il était le seul à protéger sa nudité. Mais bon, en pleine nature, Selene se fichait bien de la pudeur. La seule chose qui l’empêchait de se promener nue est qu’elle avait besoin d’un minimum de vêtement pour fixer ses armes et les dissimuler. Rien de bien méchant ; seulement son katana et ses couteaux de lancer.

       Soudain, alors que l’immortelle allait s’endormir contre le bois chaud, des clameurs lui parvinrent. En bas de la colline, des terranides agitaient leurs lances et leurs arcs dans sa direction. La jeune fille leur lança un regard curieux alors qu’ils commençaient à monter la colline. Qu’est-ce que lui voulait cette bande de ploucs ? La réponse à cette question, Selene crut la deviner lorsqu’elle reconnue la race des terranides. Ce devait être les guerriers de la tribu dont Selene avait supprimé le chef. Ils venaient sans doute se venger. Cette hypothèse fit bien rire l’immortelle. Que pouvait faire des bestioles armées de silex contre elle ? Pas grand-chose. Elle se mit même à s’esclaffer lorsqu’un terranide mit une flèche à son arc, le banda et visa. Tsssss… Comme si un arc fait avec une branche et une ficelle pouvait l’atteindre à cette distan….

       Aaaaaah, hurla l’immortelle alors qu’une flèche venait de lui transpercer la cuisse.

       Elle s’écroula sur le sol sous l’effet de la douleur mais eut la présence d’esprit d’arracher le projectile avant que la blessure ne se referme autour – un des très nombreux inconvénients de son pouvoir - . La flèche ôtée, la blessure se referma aussitôt et ne laissa que le sang qui avait eu le temps de s’échapper sur la peau intacte de sa cuisse.

       Finalement, Selene dut admettre qu’elle avait peut-être légèrement sous-estimée ses adversaire. Elle opta donc pour le plan B et se mit à dévaler la pente opposée à toute vitesse pour mettre le plus d’écart entre ses poursuivants et elle. Selene n’avait aucune chance de leur échapper mais elle pouvait peut-être les disperser pour rendre les combats plus équitables.

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Le coin du chalant / De la place pour une fois

« le: samedi 18 septembre 2010, 15:59:01 »

Vu que je ne suis plus submergé par les RPs sur mon autre compte (William Dolan) je fais une demande pour ce personnage poussiéreux. Advienne que pourra.

Participant: Un homme de préférence. Une femme s'il y a possibilité de faire quelque chose d'original.

Trame: Objectif Hentaï, mais pas au bout de trois posts. Ça peut être une rencontre, un combat, des négociations... etc. Les trames s'imposeront d'elles-mêmes en fonction du participant.

Qualité du RP: Un style un peu plus construit qu'une carte postale et plus de lignes que dans un SMS devrait suffire.

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Vous nous quittez déjà ? / Baisse de régime

« le: mardi 04 mai 2010, 13:04:32 »

Bonjour à tous,

J'ai des examens de fin d'année donc mon temps de réponse est devenu un peu plus long et je m'en excuse. Je ne serai pas absente à partir de maintenant mais je passerai un peu moins de temps sur le forum.

Ceci concerne ce compte et mon doublet: William Dolan

Voilivoilou

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Tekhos Metropolis / Technologie quand tu nous tiens

« le: dimanche 21 mars 2010, 14:50:32 »

Tekhos... C'est grand. Bien moins que l'égo de Selene, cela va de soi, mais il y a quelque chose d'oppressant dans cette ville qui défit les lois de la gravité. Ici, il faut toujours lever les yeux car la vie suit son cours à la verticale. Les gens vivent les uns sur les autres au lieu de vivre les uns à côté des autres. Les agglomérations s'élèvent mais ne s'étendent pas. Même la philosophie de ces gens est verticale ; ils ont une très haute considération d'eux-mêmes en s'autoproclamant police de terra mais ne souhaite en aucun cas étendre leur territoire. Cette façon de penser est amusante.

Ce qui fascinait le plus Selene dans cette ville était l'intelligence artificielle des robots. Sur terre, l'I.A. était à un stade très primitif. Il ne s'agissait que d'un catalogue de réactions que les machines devaient reproduire lorsqu'ils étaient face à une situation donnée. Ce système ne permettait aucune initiative et aucune improvisation. Mais ici, les robots pouvaient suivre et entretenir une conversation. C'est ce phénomène que Selene expérimentait en ce moment même.

Bonjour. Comment vous appelez-vous? Demanda Selene avec une déférence et un sourire qui n'était absolument pas nécessaire.

Droïde de maintenance BH version 4.2, répondit le robot ménagé d'une voix électronique. Vous êtes sur le chemin de votre ami le droïde de maintenance. Veuillez-vous écarter, s'il vous plait.

Selene aimait bien parler aux robots du service public. Ils étaient programmés pour être polis et avaient peu de sujets de conversation. Et puis, il suffisait de les bloquer pour qu'ils commencent à parler. L'immortelle avait jeté son dévolu sur son nouveau camarade de jeu : Le bien nommé droïde de maintenance BH version 4.2 qui contrairement à la version 4.1 pouvait éconduire plus facilement les gens qui entravent leur mission.

Enchantée, continua-t-elle d'un air ravi. Vous êtes très impressionnant.

Merci, fit le droïde. Vous êtes sur le chemin de votre ami le droïde de maintenance. Veuillez-vous écarter, s'il vous plait.

Selene lui décocha un nouveau sourire amical et s'écarta du robot qui s'éloigna d'elle en aspirant tous les détritus sur son chemin. L'immortelle aurait adorée travailler dans la construction de droïde mais bien que son bagage scientifique soit excellent sur terre, il ne valait rien à Tekhos. D'ailleurs, aucunes de ses connaissances n'avait de la valeur. Seul son pouvoir lui permettra d'avoir une place dans la métropole, car high-tech ou pas, Tekhos n'avait toujours pas inventée les immortelles et elle sera parfaitement à sa place dans l'armée.

Le robot avait disparu de son champ de vision et Selene le soupçonnait de vouloir l'éviter. Elle entra donc dans ce qui ressemblait à un bar et, en esquivant les regards surpris et moqueur, elle s'assit à une place dans un coin. En effet, une femme habillée à la mode de Nexus qui parle à un robot ménagé n'inspire pas le respect. Ses yeux améthystes glissèrent sur les gens qui occupaient les tables, analysant, scrutant et identifiant chacune des personnes qui discutaillaient dans un bourdonnement incompréhensible. Puis elle finit par fermer les yeux et s'immergea dans les conversations, retenant quelques bribes par-ci par-là, les décryptant puis les relâchant dans le brouhaha ambiant. Elle ne mettrait pas longtemps avant de s'habituer à Tekhos. Il fallait simplement qu'elle continue à étudier cette environnement.

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Place publique / Immortelle sur le stand

« le: samedi 20 mars 2010, 21:25:23 »

La place publique de Nexus. C'est une masse de sable, de pierre et de bois. Un bourgeon effervescent en plein milieu de la ville-état. En tant que grande puissance commerciale, il va de soi que la place du marché de Nexus est à la hauteur de sa réputation. On y vend de tout. Ou du moins tout ce qui a un prix ; nourriture, art, armes, magie et, bien sûr, des humains ou ce qui s'en approche. A Nexus l'esclavage est autorisé et une grande partie des taxes viennent du commerce humain. Et pour cause, les esclaves ont toutes sortes d'utilités, comme le gardiennage, le travail manuel, le combat, les corvées et le sexe. C'est notamment l'industrie du sexe qui fonctionne le mieux. Et dans ce domaine, le plus grand esclavagiste de tout Nexus est sans doute Don ; le Don. Un prince marchand dont l'anonymat, la cruauté et la qualité de son stock l'ont rendu célèbre et richissime. C'est d'ailleurs dans un de ses stands en plein milieu de l'après-midi que commence ce RP.


Bouge-toi. T'es la suivante, beugla un homme ventripotent, qui tapait sur la cage avec une barre en fer.

Selene ouvrit les yeux, réveillée par le tintamarre que faisait l'homme surexcité. Elle l'observa à travers les barreaux de sa cage. Il était gras et ses cheveux avaient totalement désertés son crâne luisant. Son regard lubrique et sa méchanceté innée faisait de lui le parfait esclavagiste. L'immortelle se leva, tandis que son maitre déverrouilla le cadenas de la porte qui s'ouvrit en poussant une plainte. Elle n'était pas attachée. Elle pouvait très bien sauter sur son tortionnaire, lui briser la nuque et s'enfuir. Mais elle ne le fera pas. Don l'a maté. A force de tortures, de sévices et de discipline son esprit s'est brisé. Sa volonté n'existe plus et son libre arbitre a été anéanti.

Selene fut poussée sur une estrade. Le soleil de l'après-midi lui fit cligner des yeux. Le bois chaud sous ses pieds nus était une sensation exquise. Dans un univers de souffrance et d'humiliation, Selene avait appris à profiter de la plus petite once de plaisir. Elle savait qu'elle allait être vendu. Elle fit donc glisser son regard sur la foule qui la regardait. Son maintient était parfait; la tête haute, les épaules en arrière. Selene n'avait rien perdu de ses airs hautains et de sa noblesse. Même si sa fierté était dorénavant inexistante, elle avait toujours l'air de l'immortelle orgueilleuse et lunatique qu'elle était jadis.

Mesdames et messieurs, je vais maintenant vous présenter un article de choix, présenta l'esclavagiste de sa voix tonitruante qui couvrait le brouhaha de la foule. Cette esclave parfaitement dressée peut remplir les fonctions d'esclave sexuelle et garde du corps. En effet, cette esclave à la particularité d'être immortelle.

Le gros bonhomme grimpa tant bien que mal sur l'estrade et, sans crier gare, planta une dague dans le flan de la jeune fille. Selene se plia en deux et cria de douleur. Aussitôt, l'esclavagiste impitoyable la releva par les cheveux et essuya le sang, là où aurait dû se trouver la blessure. Celle-ci s'était refermée en quelques secondes et la peau était de nouveau lisse et douce. La foule poussa une exclamation puis applaudit poliment tandis que Selene, chancelante, reprenait ses esprits. La douleur l'avait un peu étourdit mais elle ne souffrait plus.

Cette esclave polyvalente vous suivra toute votre vie et vous survivra. Il s'agit donc d'une affaire à ne pas manquer. Elle présente aussi des compétences dans le domaines des sciences, excelle dans la maniement des armes, et sait aussi lire et écrire. Nous ouvrons les enchères à 20.000 pièces d'or.

C'était une somme assez élevée mais Selene n'avait pas vraiment pensée au prix qu'on allait lui attribuer. D'ailleurs comment juger la valeur d'un être humain? L'immortelle baissa les yeux sur la bande de tissu blanche enroulée autour de ses seins et de sa taille. Il n'y avait pas grand chose d'humain en elle, et il n'y en avait jamais eu de toute façon. Elle rejeta sa tête en arrière et ses cheveux noirs suivirent docilement le mouvement et vinrent se placer le long de sa nuque. Certaines mèches rebelles venaient lui chatouiller le visage mais elle n'y prêta pas attention. Les iris couleurs améthystes se posèrent sur la foule qui avait déjà commencé à discuter son prix.

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Les terres sauvages / Le dieu et l'immortelle

« le: mercredi 24 février 2010, 21:02:06 »

Les terres sauvages. Elles n’avaient pas volées leur nom. De la végétation envahissante, des animaux féroces et des tribus humanoïdes. Des peuplades pour qui le mot qui signifie « étranger » est le même que celui qui signifie « ennemi ». Et pour couronner le tout, la région était infestée de charmants insectes volants.

Selene écrasa pour la nième fois un moustique sur sa nuque. Mais qu’est ce qu’ils bouffent quand ils n’ont pas d’immortelle sous la main ? Selene était habillée de son habituel gilet bleu et de son short noir. Elle avait, toutefois, troquée ses chaussures de ville pour des bottines mieux adaptées à la marche. Cependant, la vie sauvage avait fait perdre de sa prestance à l’immortelle. Ses habits déchirés par endroit et sa coiffure avait connus des jours meilleurs. Ce qui n’empêchait pas notre immortelle d’avoir une démarche altière et une expression impassible comme il sied à une grande dame.

La jeune fille aux allures de princesse sauvageonne n’avait aucune idée de sa position. Elle grimpa sur un rocher qui surplombait les hautes herbes et mit sa main en visière pour observer les environs. Des hautes herbes, encore des hautes herbes et, oh, toujours des hautes herbes. Dépitée Selene s’assit sur le rocher et poussa un profond soupir. Elle était perdue. Cette région est un vrai labyrinthe végétal. Impossible d’en sortir.

Le moral dans les chaussettes, elle décida de faire une halte. Après s’être débarrassée de son sac de voyage, elle enleva ses bottes de marches pour laisser reposer ses pieds endoloris. Selene farfouilla dans son barda et sortit un sabre. De toute façon il n’y avait pas grand chose d’autre dans son sac. Pas de provisions, pas d’ustensiles de cuisine. Seulement de l’amadou, un briquet, une boussole, des vêtements et des armes. Ca faisait plusieurs semaines qui Selene n’avait pas mangée. Son estomac la faisait souffrir le martyr mais elle n’avait aucuns problèmes d’inanition. Son pouvoir lui permettait de voyager sans avoir besoin de se restaurer même si la sensation d’avoir toujours faim était extrêmement désagréable.

Avec précaution, elle prit de l’huile de girofle et commença à entretenir sa lame. Une activité totalement inutile puisqu’elle le faisait presque tous les jours, mais ce rituel lui permettait de se calmer et de réfléchir. Il n’y avait rien d’intéressant dans ces contrées. Son voyage avait donc été inutile. Il s’agissait maintenant de retrouver la civilisation. Au point où elle en était, elle pleurerait de joie si elle tombait sur Ashnard au hasard de son errance. C’est dire, si elle était désespérée

L’huile coulait sur la lame, diffusant son doux parfum dans l’air. Elle jeta un coup d’œil aux alentours. Le champ de hautes herbes ondulaient comme une immense harpe manipulée par le vent. Les ondes se propageaient sur le paysage semblable à un océan de verdure. Puis, vint une discordance dans cette symphonie muette.

Quelque chose faisait bouger les herbes et ce n’était pas le vent. Une pierre siffla et une vive douleur explosa sur le front de l’immortelle. Elle dégringola du rocher et tomba lourdement sur le sol. Une fronde… Désorientée, elle n’entendait pas les cris de guerre qui se rapprochaient d’elle. Puis le rideau d’herbe s’ouvrit pour laisser passer un terranide loup armé d’une lance. La créature s’élança… et mourut.

Selene secoua son sabre pour en enlever l’excédent de sang. Elle jeta un coup d’œil méprisant au terranide éventré qui gémissait sur le sol et reporta son attention sur les clameurs qui se rapprochaient. Des sauvages surgies de nulle part foncèrent têtes baissés sur l’immortelle. Une parade, une riposte et une autre âme avait rejoint ses ancêtres.

Les terranides s’étaient arrêtés net devant la femelle étrange qui portait une arme inconnue et qui donnait la mort en un éclair. La femelle ne bougeait pas. Elle les regardait, telle une statue, attendant le prochain candidat pour les limbes. Elle devait être prise vivante. La fronde l’avait pourtant touchée au front et elle n’avait pas une égratignure. Le terranide portant un collier en os qui montrait son rang, s’humecta les lèvres. S’il parvenait à ramener cette femelle au village, sa réputation de guerrier serait incontestable. A force de sifflements codés, il donna des instructions à ses guerriers qui encerclèrent la femelle. Elle ne bougeait toujours pas. Son regard améthyste était fixé sur lui et ça le rendait mal à l’aise. La colère fit revenir son courage et il se lança sur sa proie avec un cri de guerre.

Selene cueillit celui qui semblait être le chef alors qu’il tentait une estocade maladroite. La lame s’enfonça dans la fourrure du terranide et trouva son cœur. Aussitôt, Selene sentit une douleur qui lui déchira le flanc. Une lance s’était enfoncée dans son flanc puis était ressortie, laissant échapper le sang qui sortait de la plaie à gros bouillon. Aussitôt son pouvoir se réveilla, circulant librement dans les veines de sa protégée. Les artères sectionnées furent raccordées et l’hémorragie s’arrêta. Les organes blessés furent revitalisés et l’épiderme reconstitué. L’immortelle hurla de douleur. Un terranide qui n’avait pas vu le prodige et qui n’était donc pas abasourdi asséna un violent coup de hampe à la jeune fille qui s’écroula, assommée pour le compte.

Le terranide se pencha prudemment sur le corps inanimé pour s’assurer que la femme n’allait pas leur sauter à la gorge. Puis elle fut ficelée et un guerrier la jeta négligemment sur son épaule alors que la troupe délestée de trois de ses membres se dirigea vers le village.

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Les alentours de la ville / Tout au vainqueur, rien au donneur ! (pv)

« le: jeudi 11 février 2010, 13:12:32 »

« Gagnant, gagnant, buffet géant »

Voila un brouhaha des plus satisfaisants. Selene s’avançait dans le hall de l’hôtel casino en tenu de soirée ; une robe noir uni dont la monotonie était brisée par des fils d’argents entrelacés dans les coutures de son corsage. Nul besoin de bijoux puisqu’elle avait déjà ses yeux améthystes mis en valeur par un léger maquillage. Selene était venu pour se détendre. Elle s’était faite renvoyé du lycée où elle exerçait en tant que professeur de mathématiques. Un parent d’élève avait porté plainte pour coups et blessures ; il avait obtenu gain de cause puisque l’institutrice avait en effet brisée le nez d’un de ses élèves à la suite d’une remarque salace. Ce qui entrainait évidemment un renvoie immédiat mais ses contacts dans la justice avaient fait en sorte que l’affaire s’arrête là. En effet, ce métier n’était qu’un sacerdoce qui lui permettait de justifier ses rentes extraites du marché noir. Et celles-ci étaient assez conséquentes. Ce qui permettait à l’immortelle de bénéficier d’un certain réseau « d’amis ».

Madame, puis-je vous débarrasser ? S’enquit un réceptionniste.

Sans un mot ni un regard pour l’homme, l’institutrice destituée fit mine d’enlever sa veste et fut aussitôt aidée par l’employé qui la lui retira avec la dextérité née de l’habitude. Celui-ci s’inclina brièvement et disparut dans le vestiaire. Selene échangea  6.000.000 de yens en jetons, soit environ 50.000 euros, et embrassa le casino du regard. Machines à sous, roulette, blackjack, table de poker. Le choix était large. Selene ne venait pas pour gagner de l’argent ; elle connaissait quelques techniques mais les appliquer n’étaient en rien distrayant et son esprit n’était pas assez vif pour compter les cartes, aussi elle n’avait jamais pris la peine d’essayer. Son attention se porta aussitôt sur le 21. Avec ses 47,6% de chances de gagnés, c’était le jeu le plus intéressant pour ceux qui savaient y jouer. Il y avait aussi la roulette avec ses 48,6% de chances de gagner lorsqu’on joue en couleur, mais ce n’était que de la chance à l’état pur. Bien sûr, ce n’est que de la probabilité qui ne prend pas du tout en compte le facteur humain. Non, le plus intéressant reste le poker où l’immortelle avait un avantage non négligeable ; son masque d’impassibilité infranchissable. Ce qui n’était pas le cas de son jeu qui était assez médiocre. Cependant, elle était là pour s’amuser et pas pour s'enrichir.

Selene s’approcha donc d’une table de poker occupée uniquement par des homme et où une place était vacante. Elle sourit à l’assemblée et prit un air chaleureux.

Gentlemen, puis-je me permettre de me joindre à vous ?

Elle fut accueillit avec des sourires polis et des exclamations de bienvenu. Un bonhomme d’une soixantaine d’année  avec un léger embonpoint et un regard lubrique lui adressa un sourire charmeur, tout en lui tirant sa chaise. Selene lui rendit son rictus en cachant à la perfection la nausée qui lui tordait l’estomac. Les plus civilisés de ces messieurs se levèrent lorsque la dame prit place sur le siège recouvert de velours rouge.

La blind est à 1000, ma dame, lui informa le croupier.

Avec un sourire, Selene lui tendit une plaque de 1.000.000 que le croupier échangea avec des jetons adaptés au jeu. Lorsqu’elle fut enfin prête, celui-ci distribua les cartes et elle profita de cette pause pour observer ses adversaires.

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Les landes dévastées / Un désert accueillant

« le: samedi 09 janvier 2010, 13:47:15 »

Selene donna un coup de poing rageur sur la tête de son cheval qui émit un hennissement de protestation. Bon sang ! Tout ce chemin pour rien. Elle n’avait rien trouvée dans ce fichu bouquin, pas le moindre indice. L’immortelle avait traversée les landes dévastées, s’était aventurée dans le palais du roi d’Ashnard pour subtiliser un livre dans sa bibliothèque.
Elle sortit le livre d’une poche de la selle où elle était juchée et le balança par-dessus son épaule. Tout ça pour rien et maintenant il fallait retourner à Nexus. Traverser ce charmant désert dont les habitants avaient une notion bien particulière de l’hospitalité.
Avec un soupir, elle appliqua une légère pression avec ses talons sur le flanc de l’animal et celui-ci s’engagea dans les landes.

Au bout de quelques heures, la chaleur torride du désert commençait à se faire sentir. Selene avait l’impression d’être dans une cocotte minute. Son Hongre aussi avait du mal à supporter la chaleur ; sa croupe était luisante de sueur et il soufflait bruyamment. Selene tapota l’encolure de l’animal et l’encouragea d’une voix douce.

Aller mon beau, on va bientôt se reposer.

En effet, à une centaine de mètres, Selene apercevait un amas de rochers faisant deux fois la taille d’un homme. Ils pourraient s’y reposer et trouver un coin d’ombre. L’hongre, comme s’il avait compris sa maitresse avança d’un pas un peu plus rapide. Puis soudain il s’arrêta net…

Selene regarda le cheval, prête à lui lancer de nouveaux encouragement mais ses oreilles baissées et les regards inquiets qu’il lançait, l’interrompit. La bête avait sans doute flairée un danger.
Selene dégaina lentement son sabre attaché à sa selle ; le nodachi, un immense sabre, parfait pour le combat à cheval. L’hongre de Selene renâcla et émit un hennissement de terreur lorsque trois créatures sortirent de derrière un rocher.
On aurait dit un mélange entre un chien et un varan. Les créatures regardaient Selene avec leurs petits yeux malfaisants. Leurs petits crocs pointus n’étaient rien par rapport aux serres semblables à des faucilles qu’ils portaient en guise de griffe. L’immortelle, imperturbable, attendit l’attaque qui ne se fit pas attendre. La premier créature lui sauta dessus… et mourut.

Tranquillement, Selene secoua son sabre pour retirer l’excédent de sang et attendit de nouveau que les deux créatures qui restaient passent à l’attaque. Celles-ci émirent un crachotement similaire à celui du serpent et attaquèrent en même temps. Le sabre vint cueillir la première créature en plein vol puis dans le même geste, Selene leva la lame pour parer un coup de griffe de la deuxième qui se dirigeait vers sa gorge. Malheureusement, le cheval paniqua et rua ; l’immortelle perdit l’équilibre et les griffes acérées passèrent sous la lame et l’égorgèrent. Selene tomba sur le sol dans un flot de sang et le cheval paniqué prit la fuite.
La créature laissa échapper un sifflement de triomphe et commença à renifler sa victime. Soudain la femme dégaina le katana à sa ceinture et trancha la tête de la bestiole. Elle se releva comme si de rien était et passa une main dans ses cheveux pour en enlever toute la poussière. Il n’y avait aucune trace de la blessure mortelle sur son cou et elle ne semblait pas plus choquée que cela de s’être fait égorgée.

Elle mit sa main en visière pour voir où était partit son satané canasson mais il était difficile de voir très loin. La chaleur qui s’élevait du sol faisait onduler l’air comme des flammes invisibles déformant l’horizon. Elle crut voir une forme, non loin, qui semblait être vivant puisqu’elle bougeait. Ca devait être son cheval. Aussitôt, elle entendit un petit hennissement venant de son dos. Son hongre approchait timidement et Selene fut aussitôt rassurer de le voir. Pourtant, si son cheval était là, qu’est-ce qu’elle venait de voir à l’instant ?

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Le parc et son sous-bois / Une proie qui ne peut pas mourir [Pv]

« le: vendredi 01 janvier 2010, 14:51:42 »

Selene suivait le jeune homme depuis un bon moment déjà et elle commençait à être fatigué de cette filature qui n’en finissait pas. Enfin, filature n’était pas vraiment le mot adéquat pour qualifier ce qu’elle faisait. En effet, elle ne se cachait même pas, elle se contentait juste de le suivre en gardant une dizaine de mètres de distance. L’homme avait une immense épée sur le côté et il finirait bien par se faire arrêter par les forces de l’ordre. D’ailleurs, tous les passants qui le croisaient, s’écartaient précipitamment sur son passage et on les comprenait ; de longs cheveux blancs laissaient deviner des yeux de la même couleur et ses vêtements noirs lui donnaient un air sinistre. Sans parler de sa claymore qui était aussi impressionnante mais difficile à manier pour quelqu’un de son gabarit.

Selene marchait tranquillement derrière le garçon. Elle se fondait parfaitement dans la masse contrairement à lui si ce n’est ses yeux couleur améthyste et ses traits délicats qui provoquaient parfois des regards appuyés de la part des passants. Des mèches de cheveux noirs se balançaient nonchalamment devant les yeux de la jeune fille qui étaient tous deux braqués sur le dos de sa proie. Elle attendrait le moment où il sera seul pour le tuer et vérifier les rumeurs très intéressantes qui étaient parvenues à ses oreilles. Dans son milieu, elle entendait souvent des histoires d’immortels. Des assassins, des voleurs ou des bagarreurs tellement doués qu’on les qualifiait d’immortels mais c’était surtout une façon de parler afin de mystifier ces talents. Pourtant ce cas était différent, certaines choses n’étaient pas claires. De plus, ça ne coutait rien de clarifier les choses et si elle s’était trompée, ça ne pèserait pas sur sa conscience d’avoir tuer un humain innocent.

A force de marcher, les chemins du parc devinrent moins fréquentés. Selene jeta un regard circulaire autour d’elle et ne vit pas âmes qui vivent. Elle glissa délicatement sa main sous la multitude de rubans de soie noire qui était attachés à son bras droit et chercha à tâtons. Ses doigts rencontrèrent enfin l’acier dissimulé sous le tissu. Une lame de jet en forme de losange. Longues de près de dix centimètres ; elle était dépourvu de poignée mais des sillons y étaient creusés pour améliorer la prise. Elle eut un moment d’hésitation ; s’il s’agissait d’un immortel, il risquait de ne pas être content du tout. Puis elle haussa les épaules, elle n’aurait qu’à s’excuser…

Montre-moi, murmura-t-elle, alors qu’elle lançait la dague qui filait en sifflant vers la nuque du jeune homme.

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Les bas fonds / Une rencontre nécessaire [Pv]

« le: mardi 29 décembre 2009, 14:14:24 »

Dans une petite chambre d’auberge, une jeune femme était assit sur une chaise en osier, les coudes posés sur une table en chêne. Elle faisait face à une chaise vide.
Ca faisait une heure que Selene regardait la flamme de la bougie danser devant ses yeux. Totalement hypnotisé par elle. On cogna à la porte de sa petite chambre et un homme entra. Elle dû cligner des yeux plusieurs fois pour le reconnaître car l’image de la flammèche était imprégné sur sa rétine. Tomass, sa… brute personnelle ; une montagne de muscles doublé d’un imbécile.
-Miss, est-ce que je le fouille avant qu’il vienne ici ? demanda l’homme en fixant un point au-dessus de la tête de sa maitresse ; une stratégie très judicieuse qu’il avait développé pour s’empêcher de lui reluquer les seins.
-Non. Reste près de la porte d’entrée et indique lui où est ma chambre lorsqu’il arrivera. Ensuite tu t’en iras, répondit-elle.
Il ouvrit la bouche comme pour discuter ce dernier point mais un regard noir l’incita à n’en rien faire.  Sans un mot, l’homme quitta la pièce en claquant la porte derrière lui, si bien que celle-ci resta entrouverte.

En attendant son invité, l’immortelle nettoyait sa lame tout en espérant qu’elle n’en aurait pas besoin.  Sur le katana recouvert d’une fine couche d’huile de girofle, elle appliqua de la poudre de pierre à polir sur toute la lame par le biais d’un uchiko puis, délicatement, elle essuya le tout avec une feuille de nugui gami. Elle fit tourner le sabre dans sa main et vit son reflet sur la lame, ses grands yeux couleur améthyste et son visage fin qui transmettait une candeur qui pouvait faire fondre n’importe quel homme. Elle sourit ; c’était son arme la plus puissante.
Elle posa la lame sur la table devant elle et se remémora son parcours. Elle avait trouvée un portail vers ce monde étrange et était tombé amoureuse de cette ville où l’épée était reine. Depuis, elle avait commencée à se faire un nom dans le milieu du banditisme et son influence grandissait. Selene savait comment s’y prendre dans un monde d’homme. Elle couchait pour s’infiltrer dans le milieu puis tuait pour en prendre le contrôle. Un jeu d’enfant…

Selene avait envoyée une invitation à cette esclavagiste dont elle avait entendu parlée. Bien que l’esclavage soit légal, elle se doutait bien que cet homme n’était pas un honnête marchand de fruits et légumes. Dans son invitation, elle le priait de la retrouver à l’auberge du cerf dans le but de faire plus ample connaissance. Elle ne savait pas s’il avait entendu parler d’elle car son renom était balbutiant mais il viendra par curiosité de toute façon.
Il y avait trois options en ce qui le concernait. Elle le tuerait s’il s’avérait être une menace, elle lui offrirait son corps si cela lui était profitable ou bien elle le renverrait s’il était insignifiant.

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L'auberge du Coucher de Lune / Le contrat

« le: mercredi 09 décembre 2009, 19:44:16 »

La taverne était à moitié remplie cet après-midi. Les quelques badauds, sans doute des habitués, étaient tous accoudés au comptoir conversant bruyamment en tapant le zinc avec leur chope pour ponctuer chaque blagues salaces ou pour saluer les commentaires de leurs camarades sur des sujets tel que le postérieur des dames  ou la météorologie.

Selene détestait les tavernes. Ces cloaques soi-disant conviviaux étaient plutôt, d’après elle, des repères à cas sociaux. Ce qui était sur, c’est que ce n’était pas un haut lieu de culture voué à l’élévation de l’âme.

Elle s’était placée à une table le plus loin possible des gens, près de la fenêtre. Elle regarda son reflet dans le verre immaculé et même celui-ci ne parvint pas à la faire sourire comme de coutume. Elle détestait la proximité des gens du peuple. A un moment elle avait même cru entendre un ivrogne demander à son compère si les singes se mariaient. Quelqu’un comme elle n’avait rien à faire ici et elle le faisait savoir à toutes personnes qui l’approchait.

Le crépuscule arrivait et commençait à obscurcir la rue que Selene regardait depuis des heures. Non pas par intérêt mais plutôt par ennui justement. Elle commandait de temps en temps une consommation et un badaud l’avait presque dragué. Le « presque » étant l’œuvre de Selene qui lui avait balancé son verre dans la face avant que le pauvre homme ne fasse une demande qu’il regrette par la suite.

Selene jeta un coup d’œil à sa montre ; c’était bientôt l’heure du rendez-vous avec son contact et elle commençait à regretter sa fâcheuse habitude d’arriver toujours en avance aux rendez-vous. Mais pour ce genre d’affaire c’était préférable, cela lui permettait de se détendre ; ce qui était mission accomplie grâce aux deux verres de scotch qu’elle s’était envoyée derrière le gosier.
Ici, Il valait mieux commander des alcools fort pour désinfecter les verres…

Elle attendait une certaine Melinda, fille de célèbres voleurs qui avaient sévis dans son monde. Elle s’était renseigné un minimum sur elle mais rien qui n’aille plus loin que ses faits d’armes. Sa vie privée ne l’intéressait pas et elle n’était pas du genre à se régaler de commérage. Elle n’appréciait pas forcement les voleurs mais leur présence ne la dérangeait pas non plus.
De toute façon elle ne devait pas se lier d’amitié avec celle-là car elle avait peu de chance de survivre…

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Les bas fonds / Promenade dangereuse [Privé]

« le: dimanche 06 décembre 2009, 17:30:17 »

Quelle ville étrange ! On dirait une sorte de reconstitution médiévale du style héroic fantasy. Elle avait l’impression de marcher sur les traces de ses héros de romans. Elle avait même volée, pour l’occasion, une épée et une houppelande. Cette dernière avait été façonnée en grossier tissu qui la démangeait et l’épée était vraiment trop lourde pour elle. Pour se donner un air impressionnant, elle avait attaché l’épée bien en évidence dans son dos et avait rabattue sa capuche sur sa tête. Malgré cela on voyait bien que cette petite silhouette ne pouvait pas être un grand guerrier ténébreux.

A force de se balader dans la ville elle s’était engagée dans une petite ruelle qui l’avait conduit dans un quartier lugubre et sale. Les gens circulaient d’une démarche agressive et elle failli se faire bousculer par l’un d’eux. Elle entendait des ivrognes qui entonnaient des chants grivois et des prostitués qui racolaient les passants. Elle se demandait vraiment ce qu’elle faisait ici.

Salut, jolie hirondelle, tu veux jouer ?

La voix venait de derrière elle. Lorsqu’elle se retourna elle ne fut pas surprise de voir une bande de six hommes vêtues de loques et dont les visages émaciés étaient laids à faire peur. Aussitôt, elle prit une de ses dagues de son carquois fixée à son bras. Une lame de jet en forme de losange. Longues de près de dix centimètres ; elle était dépourvu de poignée mais des sillons y étaient creusés pour améliorer la prise. Elle coupa vivement l’attache de sa houppelande qui tomba lourdement sur le sol entrainé par le poids de l’épée qu’elle ne pouvait manier. Elle lança la dague et s’enfuit en courant. Elle n’avait pas besoin de se retourner pour savoir si elle avait fait mouche ; deux milles ans d’entrainement lui assurait que la dague avait pénétrée dans l’œil de l’homme le plus proche embrochant son cerveau au passage.

Soudain, elle arrêta sa course effrénée et eut un rire nerveux ; un cul de sac. Elle se retourna vers les cinq hommes qui bloquaient désormais toutes issues, des sourires triomphant s’étalaient sur leur visage. « Au moins ils ne m’en veulent pas pour leur camarade » pensa-t-elle.

Je vais faire en sorte que ça soit long et douloureux, sale petite pute, dis celui qui semblait être leur chef. C’était forcement leur chef puisqu’il était le plus fort et le plus bête.

Aussitôt que ces mots furent sortit de sa bouche, une dague y entra et le tua sur le coup. « Plus qu’une seul dague ». Alors qu’elle réfléchissait à la stratégie à adopter, un carreau vient lui perforer l’épaule gauche. Sans son bras gauche impossible de s’emparer de sa dernière dague. Déjà les bandits se précipitaient sur elle, salissant sa bouche de leur caricatures de baisés et souillant son corps de leurs mains sales.

Elle se permit de faire ce qu’elle s’était refuse jusqu’alors. Elle hurla...

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Salles de cours et bibliothèque / Une enseignante un peu sévère [Privé: Millya]

« le: jeudi 03 décembre 2009, 22:11:31 »

Selene avait enfin trouvée un travail. Ce qui n’était pas facile pour elle étant donné qu’elle avait l’apparence d’une toute jeune fille sans expérience. D’habitude elle se contentait de se trouver un époux riche et de vivre oisivement jusqu'à ce que celui-ci meurt accidentellement. Cette fois ci elle essayera de vivre honorablement en étant « utile à la société ».

Elle avait réussi à être embauchée dans le lycée de la ville et enseignait les mathématiques aux 2 e années. Un travail qui lui permettait de tyranniser les pauvres élèves qui devaient la supporter pendant 2 heures.


Selene cogna  sur la table d’un élève en interrompant son sommeil réparateur. L’élève lui sourit d’un air insolent et lança un regard appuyé sur sa poitrine.

Répète ce que je viens dire, dit-elle d’un ton neutre.

Aucune idée mademoiselle, lui répondit-il avec un sourire goguenard, en tout cas dans mon rêve vous ne pouviez pas dire grand-chose.

Il mit sa main à quelques centimètres de son bassin comme s’il agrippait une chevelure invisible et effectua un petit mouvement de va et vient. Les élèves n’eurent pas le temps de rire car le jeune homme partit aussitôt à la renverse lorsque la paume tendue de Selene lui écrasa le visage emportant son nez dans une gerbe de sang.

Bon dez, se plaignit l’élève qui  courrait déjà vers l’infirmerie.

Selene s’assit à son bureau sous les regards médusés des autres élèves. Elle avait tenue 2 jours en tant qu’enseignante ce qui n’était pas mal du tout. Cependant, avant que le cancre ne porte plainte et qu’elle perde son poste, elle voulait s’amuser une dernière fois.

Foutez moi le camp tous... tous sauf toi, dit-elle en désignant Millya une jeune fille ravissante qui ne souriait pas beaucoup.

Comme un seul homme tout les élèves rangèrent leurs affaires et commencèrent à quitter la salle de cours plus vite que d’accoutumé en lançant des regards peinés à Millya

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Le coin du chalant / Partenaire particulière cherche partenaire particulier

« le: jeudi 03 décembre 2009, 12:34:06 »

Sujet: Hentai

Participant: Un homme de préférence

Trame: A discuter. Si cela vous convient j'ai un topic en attente http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=2610.0

Merci

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Le parc et son sous-bois / Crème glacée [libre]

« le: dimanche 29 novembre 2009, 17:30:01 »

Selene venait tout juste d’arriver à Seikusu. C’était la première fois qu’elle venait au Japon mais elle maitrisait bien la langue. Elle ne connaissait personne et se sentait un peu seule dans cette grande ville où il y avait pourtant beaucoup de monde. A vrai dire, il y avait trop de monde à son gout. Elle avait réussi à trouver un appartement proche du parc. C’est pourquoi elle profitait de cette aubaine pour y aller aussi souvent que faire se peut.
Elle poussa un soupir de contentement. Assise sur un banc, une crème glacée dans une main et un livre du marquis Sade dans l’autre. Elle posa le livre à moitié entamé à côté d’elle. Elle ferma les yeux et pencha sa tête pour apprécier les rayons du soleil qui venait caresser son visage. Elle entendait le bruissement des feuilles qui se balançaient nonchalamment au rythme du vent et les rires des enfants qui jouaient au ballon à quelques mètres d’elle. Des rires moqueurs se surprit elle à penser. Elle porta la crème glacée à ses lèvres et soudain… SPLAASH !!
Elle ne comprit pas tout de suite ce qui venait de se passer et réalisa aussitôt qu’un ballon avait frappé son cornet en maculant son visage de crème glacée.

En plein dans le mille !! ,s’exclama le gamin qui avait lancé le ballon.

Cette bravade fut aussitôt suivit de l’hilarité de ses compères qui se tordaient de rire dans l’herbe.

Bande… de… sale petits MONSTRES !! Bafouilla-t-elle provoquant de nouveaux éclats de rires

Selene encore choqué essuya le plus gros des dégâts avec sa main puis se leva et jeta ce qui restait de son cornet vers le garnement. Un jet qui le rata d’un bon mètre. Les gamins s’enfuirent à toutes jambes en riant comme des possédés.
Selene se rassit, la rage faisait battre ses tempes et elle gémit de frustration. Sa bonne humeur d’il y a cinq minutes avait totalement disparue.