Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Princesse Alice Korvander

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Sujets - Princesse Alice Korvander

Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9 ... 16
91
One Shot / Le Rituel des Cabbia [Clad Oyio]
« le: lundi 16 octobre 2017, 00:38:29 »
Rita Cabbia n’était pas n’importe qui. Elle était la Matriarche des Cabbia, une puissante famille ashnardienne. Et, malgré sa beauté légendaire, Rita avait plus de soixante ans. Fort heureusement, comme tous les Cabbia, elle était instinctivement douée en magie. Rita Cabbia était en effet autant une puissante noble qu’une redoutable sorcière, maîtrisant à ce titre bien des sortilèges, l’art des potions, et avait usé de magie pour ralentir considérablement le vieillissement de ses cellules. Très belle, son statut de célibataire avait toujours attiré quantité de nobles désireux de lui proposer un mariage solide, mais Rita avait toujours refusé. Les Cabbia n’étaient pas une grande famille ashnardienne, mais Rita disposait malgré tout d’un grand château, de plusieurs villes sous son autorité, et d’un grand trésor. Pour bien d’autres familles, Rita représentait donc un parti idéal, mais elle était fidèle à la vision traditionnelle des Cabbia. Servant la Déesse Sha, la Déesse des sorcières, Rita s’était toujours opposée au mariage. Elle avait eu une fille, Alyandra Cabbia, certes, mais d’un père inconnu, un simple géniteur qui n’avait eu aucun droit à la succession.

Et, maintenant, c’était une soirée très particulière. Sa fille avait terminé sa formation magique, et il était maintenant temps de prolonger la tradition des Cabbia jusqu’au bout.

« Comme moi avec ma mère, ma chérie, il est temps pour toi de devenir pour de bon ma fille. Après ce rituel, tu seras mon héritière légitime, et plus personne ne te contestera ce droit. »

Rita n’était pas, en soi, une mauvaise dirigeante. Le peuple avait plutôt tendance à bien l’apprécier, car elle usait de sa magie pour améliorer le bien-être des gens, et avait toujours ouvert ses portes pour les protéger. Cependant, les Cabbia pouvaient aussi se montrer particulièrement cruels. Rita servait Sha, et, sur ce point, elle ressemblait presque à une fanatique. Quand l’Ordre Immaculé avait dépêché des missionnaires pour tenter de convertir ces gens, la réaction de Rita avait été très sévère. Elle avait attaché les missionnaires à des gibets, et avait laissé ses corbeaux les dévorer lentement.

« Maintenant que la Déesse s’est réincarnée, expliquait-elle régulièrement à sa fille, il est du devoir des Cabbia de la soutenir. Louée sois-tu, Alyandra, car tu seras la première Cabbia à être intronisée en sachant que celles que nous servons est enfin réincarnée sur ce monde. »

Avec les années, le culte de Sha s’était effiloché. Les Cabbia faisaient partie des derniers grands noms ayant toujours cru dans le retour de Sha. Maintenant que Sha était revenue, et avait su se doter d’un vaste temple, Rita avait eu la chance de la voir revenir. Ensemble, elles avaient fait l’amour, et, ce soir... Ce soir, Alyandra aurait bien des surprises. Car il y avait, au sein du culte de Sha, une valeur cardinale à laquelle Rita n’avait jamais dérogé : l’appétit naturel pour la luxure.

Parmi les Sept Péchés Capitaux, la Luxure avait toujours été, avec l’Orgueil, ceux qu’on attachait aux sorcières. À ce titre, les Cabbia organisaient régulièrement des orgies dont le but était d’invoquer des incubes et des succubes. Rita n’avait nullement dérogé à cette tradition, et la rumeur disait qu’elle avait déjà couché avec l’intégralité des gardes et des serviteurs de son château. Elle avait su préserver la virginité d’Alyandra jusqu’au rituel, mais, maintenant que sa fille était prête... C’était à elle, sa mère, qu’il revenait de lui prendre cette dernière, d’en faire enfin une femme.

Le rituel allait avoir lieu dans la grande chambre royale de Rita, une immense pièce avec un lit énorme, qui pouvait accueillir jusqu’à vingt personnes. Pour l’accompagner, Alyandra était en compagnie de son amie d’enfance, mais aussi sa servante la plus dévouée, Asuka. Asuka et Alyandra avaient toutes les deux appris la magie, mais on avait aussi appris à Asuka à savoir se battre, faisant d’elle une mage-guerrière, dont le but était de protéger Alyandra. À force, les deux avaient fini par se témoigner des traces d’affection. La vie d’Asuka était indéfectiblement liée à celle d’Alyandra, et il était donc normal que Rita l’invite également pour ce rituel.

Asuka et Alyandra étaient toutes les deux seules, ce soir, observant, dans la chambre d’Alyandra, le soleil se coucher depuis leur balcon. Sous peu, un garde allait venir les voir pour dire aux deux filles de monter. Asuka, qui savait que son amie devait être nerveuse, lui sourit tendrement.

« Je suis sûre que tout va bien se passer, Alyandra. Tu es une sorcière terriblement douée ! Quelles que puissent être les épreuves de ce rituel, tu les accompliras haut la main ! »

Pour Asuka, ça ne faisait l’ombre d’aucun doute...

92
One Shot / Living Trap [PV]
« le: jeudi 12 octobre 2017, 07:50:40 »
Ember Hizumi avait toujours été un « garçon «  particulier. Il était indéniablement né garçon, mais avec un corps féminin, et une mentalité de penser féminine. En fait, Ember s’était toujours davantage sentie femme que homme. Les vêtements de femmes lui allaient d’ailleurs mieux que ceux des garçons. Ses parents avaient toujours eu du mal avec ça, mais, plus ils cherchaient à le ramener dans la normalité, et plus Ember se dérobait à eux. Ce prénom mixte lui allait à merveille, et était le fruit de la volonté de ses parents, car son père voulait une seconde fille, et sa mère un garçon. Ils avaient donc choisi d’emblée un prénom qui conviendrait à toute situation, mais, quand Ember était né, ils avaient vite compris qu’il serait différent.

Ember avait donc toujours vécu avec une identité sexuelle difficile à comprendre, et les choses auraient été très différentes si sa grande-sœur, Asuka Hizumi, n’avait pas, elle, désiré ardemment une petite-sœur. Elle avait donc tout fait pour qu’Ember développe sa polarité féminine, jouant à la poupée avec lui, et lui faisant enfiler ses anciens vêtements.

Le jeune « homme » avait donc grandi ainsi, et, à l’époque du lycée, avait quitté son village, pour rejoindre Asuka, qui suivait des études à l’université de Mishima. Elle l’avait accueilli dans son appartement, et il avait rapidement compris qu’Asuka avait... Beaucoup changé. Elle était devenue très coquine après ses années au lycée Mishima, mais n’avait jamais oublié Ember. Elle lui avait expliqué qu’elle avait fait une rencontre formidable au lycée, qui avait changé sa vie... Une riche aristocrate du nom de Mélinda Warren. Asuka avait expliqué à Ember qu’il était temps que sa vie change. Si ses parents l’avaient inscrit comme garçon, Ember lui avait fait un faux-dossier scolaire, et l’avait inscrit, parallèlement, comme fille.

Toute émue, Ember était donc, d’un point de vue administratif, devenue une fille. Elle avait été nerveuse, au début, mais s’en était plutôt bien sortie. Elle était tout simplement méconnaissable, mais les premiers jours avaient vraiment été durs, car, en pleine puberté, Ember était très excitée, et avait fréquemment des érections. Fort heureusement, Asuka, qui assurait le rôle de surveillante, avait veillé sur elle. Elle l’avait surpris en train de se masturber dans une cabine, et lui avait interdit de se caresser... Car c’était à elle de le faire.

Pendant les premières semaines, Ember allait parfois jusqu’à se faire masturber six à sept fois entre les doigts experts d’Asuka. C’est comme ça que leur relation incestueuse avait commencé, et que, peu à peu, elles avaient sombré dans le vice et la luxure.

« J’ai hâte de commencer... »

Aujourd’hui, Ember et Asuka tournaient une nouvelle prestation. Asuka finissait les dernières préparations dans leur chambre, et, dans la salle de bains, Asuka se dandinait sur place, finissant les préparatifs. Elle avait enfilé de longs gants noirs brillants, coiffé ses longs cheveux en une magnifique frange, et terminait de mettre du gloss vert sur ses lèvres, se mariant à merveille avec ses yeux. Elle portait des fausses lunettes, qui avaient permis d’achever sa transformation en fille, et lui donnaient un air craquant. Elle observa encore les patchs roses sur ses tétons, se pinça les lèvres, avant de caresser la grille recouvrant son ventre et de soupirer en sentant sa queue ressortir de sa culotte noire, se dressant fièrement en hauteur.

*Qu’est-ce que je suis belle, quand même...*

Ember avait connu des déboires au lycée. Car, si elle se complaisait très bien dans sa vie de fille, elle était inscrite deux fois au lycée. Et, sous son identité masculine, Ember était inactif, un absentéisme fort qui avait amené l’administration à se pencher sur son cas. Ses parents avaient appris qu’Ember ne venait jamais en cours, et, alarmés par la réputation qui courait autour du lycée Mishima, avaient ordonné à Ember de reprendre sérieusement ses études. Ember ne leur avait jamais fit qu’il se travestissait en fille, et l’administration de Mishima avait décidé de renvoyer Ember, sous son identité féminine, par crainte que ce double dossier n’attire l’attention du rectorat.

Alors, Ember avait tenté de porter un pantalon, une chemise et une cravate, mais... Elle n’aimait vraiment pas ça. Elle ne se sentait bien que dans une petite culotte, le sexe à moitié l’air, frottant contre une minijupe, avec des collants, du parfum, du rouge sur ses ongles, du léger maquillage... Même sa voix était très fluette, n’ayant rien à voir avec une voix virile. Au lycée, Ember adorait que des garçons la pelotent et l’embrassent. Elle confessait avoir une petite poitrine, mais compensait ça par des baisers délicieux. Elle se rappelait encore de cette fois où un garçon l’avait serré dans son dos, et qu’elle avait senti sa grosse queue taper contre ses fesses.

Enfin, Asuka avait aidé Ember à se reconvertir, en développant une petite activité lucrative de films pornographiques amateurs. Grâce à Mélinda, elle pouvait les diffuser, et avoir une petite campagne qui leur permettait d’avoir un studio où elles filmaient leurs ébats, et invitaient régulièrement des « clients ». C’était leur love room à elles, et, régulièrement, Ember couchait avec d’autres personnes. De fait, elle était très populaire dans le réseau de Mélinda.

Ce soir, elle se préparait donc, impatiente qu’Asuka l’appelle pour voir ce qu’elle lui avait concocté...

93
One Shot / The Trail [PV]
« le: lundi 02 octobre 2017, 01:13:31 »




Prologue
Un village dans les colonies d’Ashnard


« Fuyez ! Fuyez, pauvres fous !
 -  Pitié, aidez-moi !!
 -  Aidez-moi ! »

Le village était en feu, chose d’autant plus invraisemblable qu’un hiver polaire s’était abattu sur ce dernier... Ce qui était encore plus invraisemblable, en sachant qu’on était sur la fin de l’été. Mais cette tempête n’était pas normale. Les chiens avaient été les premières à les sentir. Les bêtes étaient inhabituellement nerveuses cette nuit, mais rien, rien n’aurait pu les préparer à ça. Partout, c’était le chaos, la mort, des corps qui volaient dans les airs pour se fracasser sur le sol, des maisons qui s’enflammaient instantanément. Jonas Dorbruik n’avait tout simplement jamais vu ça. Il courait à toute allure, sans tenir compte des appels à l’aide. Ce soir-ci, il n’allait pas faire le mur, et, s’il avait été tenté d’aller voir comment Kate Mishang, la belle fille du meunier dont les gros seins le faisaient rêver, s’en sortait, voir les ailes du moulin tournoyer en flammes l’avait convaincu de fuir vers la forêt, de s’élancer vers les écuries.

De fait, Jonas n’avait jamais couru aussi vite de sa vie. Simple écuyer, il était un homme sans histoire, et clairement pas préparé pour ça. Il dévalait une ruelle, avançant vers une rue, et s’arrêta brusquement en voyant un groupe fuir. Il reconnut notamment Tom Brandebourg, solide maçon, qui avait réussi à retaper la porte principale du village ce printemps, après qu’elle se soit effondrée pendant l’hiver. Tom et sa glorieuse famille, comprenant cinq mouflards et sa femme. Ils se retournèrent brusquement en entendant un hurlement... Puis Jonas vit un vent glacial les frapper de plein fouet, les transformant instantanément en glaçons. Il s’arrêta sur place, se mettant à déglutir, et trébucha alors sur une flaque. Il tomba les fesses sur le sol, sans réaliser qu’il s’agissait de sa propre urine. Ses dents claquaient nerveusement entre elles, et il se retourna en entendant un grondement.

Du haut de cette ruelle descendante, une paire d’yeux rouges l’observaient, rouges comme le sang, une rangée de dents pointues apparaissant alors. Dieu seul sait ce qui a incité Jonas à filer sur la gauche, un ultime réflexe de survie. En tout cas, il fila dans une maison, dont la porte était entrouverte, et courut vers la fenêtre. Celle-ci donnait sur la grand-place du village, et son intention première était de filer par la fenêtre... Mais il s’arrêta en voyant les monceaux de cadavres au sol. Les gardes du village, principalement. Un lancier, notamment, se tenait encore debout, mais un vent de froid fusa vers lui, et le souleva, l’envoyant voltiger comme un mannequin de chiffon sur plusieurs mètres.

« Bordel, bordel, bordel, bordel... !! »

Comme beaucoup de gens, Jonas avait toujours écouté d’une oreille distraite les sermons de Père Callahan. Il disposait bien d’une petite chapelle, mais l’Ordre Immaculé n’avait jamais vraiment été très influent ici, à Ashnard. Pourtant, il leur avait dit que ce jour arriverait, que le courroux du Ciel s’abattrait sur les incroyants. Des propos qui, chaque jour, amenaient le Père Callahan à s’exposer à des poursuites de la part du gouverneur, mais... En ce moment, Jonas ne pouvait que songer à ça. Étaient-ils en train de payer le fruit de leurs péchés ? D’un bout à l’autre de Terra, tous les paysans connaissaient cette menace, ce souffle froid et mortel, et tous l’associaient à une punition divine... Mais qu’avaient-ils bien pu faire de si horrible pour que la Chasse Sauvage vienne s’abattre sur eux ?

Jonas, en tout cas, ne pouvait pas s’enfuir par la grand-place, mais il savait que cette maison disposait d’une cave. Il se retourna alors... Mais vit soudain le décor changer autour de lui. Une chaleur infernale se mit à grimper, et les rideaux s’enflammèrent brusquement, le bois venant également s’enflammer.

« Oh non, non, non, non ! »

Il déglutit sur place, et se mit à courir, tandis que des craquements sinistres se faisaient entendre, depuis la charpente. L’escalier était là, juste dans la pièce attenante, et il s’y précipita, mais une poutre tomba alors du plafond, et il se mit à dégringoler le long des marches... Et, tout en tombant au sol, Jonas en vint à se demander si la cause du courroux divin n’était pas lié à cette jeune fille aux cheveux argentés qu’il avait recueillis il y a quelques jours, en allant abreuver à la rivière le cheval de son seigneur...

...Car, somme toute, il ne voyait aucune autre raison justifiant leur présence.







Velen
Province impériale ashnardienne limitrophe


« Faisons une halte ici, Geralt. »

C’était une petite colline, avec une vue dégagée. L’endroit idéal pour permettre aux chevaux de se reposer. Vesemir s’y posa donc, et sauta à terre, avant de laisser son cheval brouter. Inutile de l’attacher à l’un des arbres surplombant cette colline, Cornouailles ne s’enfuirait pas. Après tout, Vesemir le chevauchait depuis maintenant une dizaine d’années, soit un laps de temps suffisamment long pour pouvoir lui faire confiance. Ouvrant l’une des sacoches du cheval, Vesemir en sortit une gourde, et en prit une bonne rasade, avant d’observer le panorama qui se dégageait depuis la colline.

« Velen, donc... On ne m’en disait pas du bien, je constate que la région n’a pas changé depuis la dernière fois... »

Velen, une région sauvage, reculée, peuplée de petits villages moribonds, entourée par des forêts, des lacs sinistres et puants. Vesemir s’y était déjà rendu, il y a des années, pour mener à bien un contrat impliquant des invasions de kikimorrhes dans une carrière. Il avait déjà rencontré des régions dures et reculées, mais Velen tenait clairement la dragée haute. Seulement, la ville la plus proche de Velen était Novigrad, une cité-État libre qui attirait les convoitises de son grand voisin du Nord, l’Empire d’Ashnard. Et Novigrad, par ses liens étroits avec Nexus, était devenu un enjeu majeur. Les Nexusiens ne comptaient pas laisser tomber si facilement leur allié, et toute une flotte nexusienne était venue, libérant des nuées de troupes. Velen était devenu le terrain de jeu idéal entre les Ashnardiens et les Nexusiens.

En clair, Velen, qui était déjà, il y a quelques années, une région délicate, et peu recommandée, était maintenant devenue une région où plus personne n’allait, si ce n’est les compagnies de soldats que les deux sorceleurs avaient croisé en chemin. Ils avaient vu énormément de réfugiés sur les routes, mais Velen comprenait beaucoup de petits villages avec des gens ne pouvant pas partir, car n’ayant nulle part où aller. L’Empire avait pris le contrôle de la plus grosse ville locale, Perchefreux. Ce petit village bâti sur une colline, au milieu de la rivière de Velen, avait été la propriété du Comte Vserad depuis de nombreuses années, un bourgeois venant de Novigrad, et chargé d’aider le développement économique de la région. Autant dire que, quand les garnisons impériales avaient débarqué, Vserad avait laissé la gestion de la ville à son second, et avait fui quelque part sur Velen. Les Ashnardiens avaient pris la ville en une nuit, et avaient installé le drapeau impérial. Ils avaient ensuite marché à bride abattue vers Novigrad, mais, en chemin, s’étaient heurtés aux troupes nexusiennes.

La guerre de Novigrad avait ainsi commencé.

« Tu es sûr qu’elle sera au rendez-vous, Geralt ? Non pas que je ne doute pas d’elle en particulier, mais je n’ai jamais eu une grande confiance chez les magiciennes... »

Elle... C’était la raison de leur présence ici, en vérité. Geralt était revenu il y a plusieurs semaines à Kaer Morhen, après un long périple qui l’avait emmené du côté du royaume de la Témérie, un allié ancestral de Nexus, où il s’était retrouvé garde du corps du Roi Foltest. Il recherchait quelqu’un, une jeune femme que les sorceleurs de la moribonde Kaer Morhen, dont Vesemir, ne connaissaient que trop bien... Quand ils avaient reçu un corbeau, un message parfumé de lilas et de groseille, si caractéristique... Et qui avait invité Geralt à venir ici, à Velen, et, plus précisément, de la retrouver à Hautbreuil. C’était sa meilleure piste. Geralt était parti en Téméria, mais était revenu bredouille, et les investigations de Vesemir n’avaient pas abouti ici. Mais, dans ce courrier, elle leur disait avoir une trace pour retrouver « leur » fille.

Elle...

Yennefer de Vengerberg !

94
One Shot / Dévouement maternel [Momoko Hanna]
« le: lundi 02 octobre 2017, 01:06:10 »
Masao Hanna se réveilla pour une nouvelle journée ordinaire, après une nuit particulièrement agréable. Après tout, sa mère lui avait enfin acheté un nouveau sommier, bien plus confortable que l’ancien, plus ferme, plus moelleux, et plus grand aussi. Il se réveilla seul, et sourit légèrement, avant de regarder autour de lui. La porte était entrouverte, et une délicieuse odeur s’échappait de la cuisine de leur petite maison. Sa mère était en train de travailler, comme chaque jour. Elle savait que son fils avait faim le matin, et se dévouait corps et âme à son bonheur. De quoi lui faire oublier la mort de son petit-frère... Et le nouveau lit l’aidait beaucoup, en tout cas.

Alors qu’il émergeait, Masao attrapa son téléphone portable, et vit qu’il avait reçu plusieurs messages. Il sourit alors, en organisant, comme à chaque matin, le planning de la journée de sa mère. Celle-ci n’était bonne qu’à faire plaisir à son fils, qu’à le satisfaire, qu’à vivre pour lui. Elle était incapable de se trouver un travail. Avant le divorce, elle avait un emploi, bien sûr, mais, pendant le divorce, et suite au décès de son fils, sa mère avait été licenciée. Depuis lors, trouver un emploi, pour une mère de famille quadragénaire, divorcée au Japon, n’était vraiment pas facile. Alors, forcément, au bout d’un moment, l’argent commençait à manquer, et ce surtout que sa mère, malgré tout l’amour que Masao lui portait, n’était guère une lumière. Mais Masao avait veillé à lui trouver un emploi durable, en rapport avec la seule qualité dans laquelle elle excellait : forniquer.

On aurait pu dire que c’était, pour Masao, une manière de se venger de cette mère faible, qui avait laissé son frère mourir... Mais il y avait autre chose aussi. Une sorte de complexe œdipien très fort. Masao n’avait jamais aimé son père, un autre bon-à-rien, qui avait maintenant sombré dans l’alcool, ne versait aucune pension alimentaire. Il avait toujours estimé qu’il était indigne de sa mère, indigne de son corps de rêve, ce corps qui faisait fantasmer tous ses amis. Masao avait donc trouvé un moyen de gérer le corps de la femme, et, depuis lors, sa vie allait nettement mieux. Sa mère était littéralement son esclave, se soumettant au moindre de ses désirs, et il prenait un plaisir terrible à l’humilier. En réalité, c’était même sa principale passion : trouver chaque jour des activités plus perverses les unes que les autres pour sa salope de mère.

Cette dernière finit par revenir, portant un plateau-repas contenant son petit-déjeuner, un chocolat chaud avec du pain chaud et du beurre, ainsi que deux croissants au beurre... Le tout dans un séduisant tablier de cuisine rose pastel, l’une des nombreuses tenues que Masao lui avait acheté.

« Ah, enfin ! soupira Masao. Je commençais à avoir faim, salope ! »

Comme toujours, Masao s’adressait à sa mère en l’insultant, en la rabaissant, en ne cessant de l’humilier.

« Je regardais les vidéos de ta performance hier, ce gang-bang dans le gymnase avec l’équipe de football... Tu t’es surpassée, ma chienne ! Tu as de plus en plus de fans sur ta page Instagram, et tellement de clients potentiels que je devrais presque embaucher une secrétaire pour gérer tout ça ! »

Masao la regarda alors.

« Mais, avant ça... Ton Maître veut te dire bonjour ! »

Le rituel était toujours le même : elle posait le plateau-repas à côté, et filait ensuite sous la couverture, afin de s’occuper de l’érection matinale de son fils. Ils baisaient toujours le matin. Pour être honnête, Masao était un amant redoutable, infatigable, qui couchait régulièrement avec sa mère. Il suffisait de la voir, si bonne, si belle, pour ne pas pouvoir se retenir longtemps. Alors, chaque matin, elle se devait au moins de le sucer.

Son « Maître », ce n’était ni plus, ni moins, que sa queue en érection, qui attendait les lèvres de sa chienne...

95
One Shot / Les Péchés du père [PV]
« le: dimanche 01 octobre 2017, 21:59:18 »
Akira Guramu faisait claquer ses talons en sortant de la voiture, accompagnée par plusieurs hommes élégants et massifs, portant, sous leurs longs manteaux, des costumes impeccables, et des lunettes sombres. Tenant entre ses doigts parfaitement manucurés une cigarette, Akira tira une bouffée en se rapprochant de la jeune femme qui attendait devant la porte de son immeuble. Elle portait la tenue courte et rose qu’on lui avait ordonné de porter, et Akira esquissa un très léger sourire. Hitomi Tanaka était une jeune fille pleine de beautés, qui avait conscience du sort qui l’attendait.

À Seikusu, tout le monde connaissait les Guramu. Ils dirigeaient la ville depuis le château historique de Seikusu, Muramasa-jo, un château-fort historique qui était tombé entre les mains des Guramu après la Seconde Guerre Mondiale. Le clan Guramu était, pour le dire simplement, le clan yakuza le plus puissant de la ville. Si Seikusu était son siège historique, le clan s’étalait d’un bout à l’autre du Japon, et même au-delà. L’Oyabun du clan, Akihiro Guramu, était l’un des hommes les plus influents du Japon, dînant avec des Ministres, des députés, des juges... Le clan avait la mainmise sur quantité de trafics, allant des jeux à la prostitution, la drogue, et même des trafics plus internationaux, comme le trafic d’armes et de technologies transdimensionnelles venant de Terra, ou d’esclaves. Autrement dit, il n’était jamais bon d’être l’ennemi du clan, et, quand on avait une dette envers les Guramu, tout le monde savait qu’il fallait la rembourser.

Cette leçon, le beau-père d’Hitomi, Takeshi Tanaka, l’avait oublié. Cet homme était un joueur invétéré, véritable addict qui dépensait son misérable salaire dans les tripots illégaux. Et il avait une dette particulièrement longue, sans aucune capacité de remboursement. Il y a quelques jours, deux Guramu étaient donc venus chez lui, et lui avaient fait comprendre qu’il n’était jamais bon d’être en retard. Le clan, ce n’était pas une banque. Quand on avait une échéance impayée non régularisée, les Guramu ne se contentaient pas d’envoyer un simple recommandé valant déchéance du terme, ils envoyaient les gros bras. Les deux Guramu avaient tabassé Takeshi, et s’étaient ensuite intéressés à sa fille. Elle avait paniqué, bien sûr, mais ils avaient veillé à ne pas l’abîmer, en la frappant au ventre. Les hommes qui battaient leurs femmes visaient toujours cette zone, car les coups à l’estomac, une zone très molle, ne laissaient aucune trace, tout en faisant très mal.

« Vous avez plusieurs options pour rembourser vos dettes, Tanaka-san. Mais sachez que le clan ne croit pas en de vaines promesses, et n’offre pas de délais de paiement. Votre dette est due, et doit être remboursée. Mais le clan croit en la solidarité familiale des dettes. »

Akira sourit en se rapprochant. Elle portait une élégante robe de soirée sous une légère veste en cuir, et jeta sa cigarette au sol.

« Bonsoir, Hitomi. Tu es vraiment très mignonne comme ça. Je suis Akira Guramu, fille d’Akihiro Guramu... Et, si tu veux conserver ta liberté, tu vas devoir la mériter. »

Le meilleur moyen de la rembourser était tout simplement de vendre Hitomi. C’était une menace claire, que les deux gorilles avaient lancé, tout en offrant une porte de sortie. Ils avaient les notes scolaires d’Hitomi, savaient qu’elle était plutôt une bonne élève... Pas le genre de filles qui méritaient de figurer dans la cave d’un riche pervers millionnaire occidental, ou dans le harem d’un riche émir à Dubaï. Hitomi avait en effet l’âge, elle avait eu ses premières floraisons, et même un petit-ami au lycée.

Pour éponger les dettes du père, c’était à la fille de se dévouer... Et, même s’il n’était que beau-père, légalement, il était la famille d’Hitomi. Akira tendit sa main gantée, présentant des ongles interminables, et caressa doucement le visage d’Hitomi.

« Officiellement, je suis une étudiante à l’université, donc, toi qui es lycéenne, nous partageons les mêmes locaux... Mais, en réalité, je dirige surtout toute l’activité familiale liée à la prostitution. Et c’est là que tu interviens, Hitomi... Avec ton physique d’Occidentale et ta chevelure blonde, beaucoup de clients vont t’aimer, et paieront très cher pour toi. Une soirée par semaine à servir des clients, ce n’est pas cher payé pour conserver ta liberté, tu ne trouves pas ? »

Autrement dit, pendant toute une nuit, Hitomi allait être la prostituée des Guramu. Akira, elle, serait sa maquerelle, et avait déjà un carnet de commandes bien rempli... Suffisamment pour les occuper jusqu’à l’aube !

96
One Shot / La Nourrice [PV]
« le: lundi 25 septembre 2017, 22:18:16 »

Manoir Harper

Naomi Ichigami était terrorisée ce maintenant. Son cœur remuait furieusement dans sa poitrine en traversant la grande et massive cour d’entrée en marbre de l’immense manoir Harper. C’était une bâtisse immense, colossale, à la hauteur de la fortune terrifiante de la famille Harper. C’était l’une des plus riches familles mondiales, disposant d’un immense empire immobilier, qui remontait à l’ère victorienne. L’origine de la fortune des Harper venait de la compagnie qu’ils avaient dirigé à l’époque de la colonisation, et qui leur avait permis d’acquérir une fortune considérable en se lançant dans des activités bancaires avec des colons. Une pratique peu recommandable, moralement parlant, car elle leur avait permis, par des taux d’intérêts élevés et des hypothèques prises en sûreté des prêts, d’obtenir des titres de propriété.

Plusieurs siècles après, la famille Harper était un riche conglomérat international, dont le siège était situé au Japon, précisément au manoir Harper. Face à l’immensité de cet empire, présent sur tous les continents, et qui tirait des revenus locatifs immenses des multiples sociétés et particuliers louant leurs terrains et leurs immeubles de construction, Naomie, elle, n’était qu’un petit pion. Elle était la mère de famille de deux enfants, Ben et Robbie, et avait un mari, Kenji, qui travaillait précisément pour l’empire Harper. Autrement dit, leur vie dépendait entièrement du bon vouloir de la femme qui, actuellement, était très largement majoritaire dans la société, pour avoir hérité des parts sociales de ses parents, décédés il y a plusieurs années.

Helena Harper était la richissime héritière de l’Empire Harper. Elle était née avec une cuiller en argent dans la bouche, et, même, une cuiller en platine. Elle avait eu une grande éducation, dans de glorieuses écoles privées. En fait, elle était même une surdouée, mais avait toujours manqué d’amour. Une souffrance terrible, que Naomi avait essayé de combler à sa manière. Ses deux parents avaient été tués lors d’un grave accident à Courchevel, lors d’une avalanche, alors qu’Helena était encore adolescente. Et, dès cette époque, Naomi était déjà la servante personnelle d’Helena, faisant son lit, la coiffant, entretenant ses vêtements... Avec la mort de ses parents, elle s’était rapprochée de la jeune Helena, essayant de la consoler... Sans se douter qu’Helena était en réalité bien plus perverse que ce que Naomi pensait.

Elle en avait eu la démonstration la semaine dernière, quand Helena l’avait convoqué à un entretien très important. Nerveuse, Naomi, qui avait peur de perdre son emploi, puisque Miss Harper était grande... Alors qu’elle s’attendait à la voir dans la grande salle de réunion, entourée de ses conseillers, Helena l’avait accueilli dans un salon plus intimiste, et lui avait expliqué qu’elle tenait sa vie entre ses doigts. De nos jours, il n’était pas facile d’éduquer deux enfants, et le salaire de leur mari était la seule chose permettant à sa famille de tenir, d’éduquer leurs enfants, tout en remboursant leurs dettes. Helena lui avait expliqué qu’elle comptait restructurer une partie de l’activité de l’entreprise, et que, à ce titre, il lui appartenait de décider du sort de son mari ou non. À la perspective qu’il devienne chômeur, dans un pays où trouver un emploi stable et durable était de plus en plus difficile, Naomi avait paniqué.

« Ne faites pas ça ! avait-elle supplié. Je vous ai toujours loyalement servi, Harper-sama, et mon mari aussi ! »

Mais Helena était disposée à les épargner... Si Naomi acceptait ses caprices. Elle lui avait laissé une semaine de réflexion, en lui offrant des sous-vêtements, et en lui disant de faire sa chambre, la semaine prochaine, en enfilant lesdits sous-vêtements. Autrement, elle supprimerait l’agence où travaillait son mari, en lui faisant une proposition de reclassement dans une filiale à l’autre bout du pays. La mort dans l’âme, Naomi avait réfléchi toute la semaine, et n’en avait évidemment pas parlé à son mari.

Et, aujourd’hui donc, une semaine s’était écoulée. Elle était là, dans la chambre d’Helena, une immense pièce, avec un lit colossal. Helena n’était pas encore là, mais, quand la femme arriverait, elle aurait la surprise de voir que Naomi avait cédé à son petit jeu, et qu’elle portait sur elle la tenue offerte par Helena : des jarretelles sombres, des gants s’arrêtant au début des mains, et des sous-vêtements de même couleur, avec un string.

*Je n’ai jamais été aussi humiliée de ma vie... Pourquoi Harper-sama voudrait-elle me voir ainsi ?*

Elle était encore bien loin de se douter de ce qu’Helena avait prévu pour elle...

97
One Shot / Pacta Sunt Servanda [PV]
« le: lundi 18 septembre 2017, 23:29:33 »
Qu’est-ce qui était la source du pouvoir ? L’autorité ? La légitimité naturelle ? Qu’est-ce que les gens respectaient ? Dans quelles circonstances évitait-on les rébellions ? N’en déplaisent à tous les idéalistes, les grandes vagues de soulèvement populaire avaient toutes un point commun : l’or. Quand il y avait une crise économique ou alimentaire, quand l’État n’était plus en mesure d’offrir à ses sujets nourriture, protection, et fortune, alors les privilèges des uns devenaient abusifs. Les défauts normalement acceptés ne le devenaient plus, et, peu à peu, le royaume s’enlisait dans une situation redoutable, un cercle vicieux dont les conséquences pouvaient être très fâcheuses, et même dramatiques.

Bazzheï Bazhal avait beau porter des vêtements modestes, sans bijoux ostentatoires, il n’en était pas moins un homme extrêmement influent, sans aucun doute l’homme le plus redoutable du monde. Bazzheï Bazhal était en effet le Grand-Commerçant de la redoutable Compagnie Dorée, un conglomérat commercial regroupant l’ensemble des cités-nations de la Côte d’Or. Des cités indépendantes, libres, et extrêmement riches, grâce à leurs multiples mines d’or. La Compagnie Dorée disposait de bandes de mercenaires, des milliers de guerriers entraînés et bien armés, que la Compagnie monnayait, et était surtout utilisée par son bras armé, la Banque Dorée. La Banque Dorée était un redoutable organisme bancaire, qui, d’une manière ou d’une autre, se faisait toujours payer ses dettes. Et les principaux débiteurs de la Banque étaient des États.

Quand un État refusait de payer, ou était en état de cessation des paiements, la Banque avait une solution. Soit elle cessait d’emprunter, soit elle envoyait ses troupes. Pour l’heure, tous les États ayant tenté le bras de fer avec la Compagnie avaient échoué. La famille royale en place était déchue de ses titres, et tous ses biens saisis pour honorer les dettes de l’État, et la nouvelle dynastie royale augmentait ensuite considérablement les taux d’impositions pour tenter de rembourser la Compagnie... Sinon, la Compagnie se servait sur place, en acquérant des propriétés, ou généralement en prenant des esclaves.

Aujourd’hui, Bazzheï Bazal faisait route vers le château royal d’un royaume qui venait de perdre son Roi. Le Dauphin étant trop jeune pour gouverner, c’était sa mère, la Reine Célène, qui assurait la régence... Et, quand elle avait pu poser ses fesses sur le trône, elle avait constaté que feu son mari avait laissé le royaume dans un état catastrophique. En fait, « catastrophique » était un euphémisme, vu l’état dramatique des finances publiques. Le trésor royal était tout simplement asséché, vide comme un puits sans fond. Dans ces conditions dramatiques, la Reine anticipait très certainement l’arrivée de Bazzheï Bazal, qui venait pour s’assurer que la Reine offre de solides garanties à la Compagnie Dorée.

*Car, d’une manière ou d’une autre, la Compagnie récupère toujours son investissement... Mais ça, la Reine le sait bien...*

On la disait aussi belle qu’intelligente, et c’était une qualité que Bazzheï Bazal appréciait. La Compagnie était rigide, mais savait aussi faire des concessions, et faire preuve de souplesse, surtout quand elle savait que l’interlocuteur qu’elle avait en face d’elle était un individu ayant la tête sur les épaules. Autrement dit, Bazzheï était prêt à faire preuve de compréhension avec la Reine... Si, en retour, elle savait susciter son intérêt.

D’où la nécessité d’une rencontre, et c’était pour ça que son bateau s’amarrait dans le port de la capitale...

98
One Shot / Matriarcat [PV]
« le: dimanche 03 septembre 2017, 22:08:24 »
Le royaume de Normenïa était le plus vieux royaume elfique du monde, et le plus puissant royaume tout court. Un royaume légendaire, qui disposait d’immenses palais et villes, dispersées dans de très grandes forêts. Le royaume de Normenïa comprenait aussi bien de vastes forêts que des grandes plaines et des montagnes, où les elfes de Normenïa avaient jadis annexé les cités-libres naines, leur offrant protection en échange de leur fidélité, et de leur allégeance. Normenïa était un très grand royaume, entièrement elfique, qui reposait encore sur un très profond matriarcat. Ceci signifiait que les femmes avaient un très grand pouvoir, ce qu’on retrouvait sous bien des aspects. Ainsi, en matière de filiation ou d’établissement du lien familial, l’état civil ne tenait compte que de la mère. Le père était indifférent, tout simplement. Sous d’autres aspects, les hommes n’avaient pas le droit d’accéder à certains postes-clefs, comme la gouvernance. Normenïa n’avait jamais connu aucun Roi, et le mariage n’existait pas dans ce royaume. Il n’y avait pas de fidélité à respecter, ni de morale stricte à respecter. La sexualité se voulait libre, dès lors que les mères arrivaient à éduquer leurs enfants. Néanmoins, les elfes n’étaient pas connus pour avoir une très grande fécondité. Les familles se composaient généralement d’un seul enfant, ce qui s’expliquait par le fait que les elfes disposaient d’une très grande longévité.

Normenïa était actuellement gouvernée par une Reine depuis un millénaire, Nariel. Nariel était une elfe sage et talentueuse, experte en magie, qu’on disait avoir eu plus de dix mille amants au cours de son existence. Elle avait plusieurs concubines officielles, des dames de cour, et se faisait fort d’avoir constitué la garde de son palais de soldats d’élite, qui étaient autant des gardes du corps que des amants redoutables, triés sur le volet, et entraînés pendant des années pour accomplir la glorieuse tâche de protéger et servir leur Reine.

Nariel était, du reste, une excellente Reine. Sous son règne, elle avait définitivement su mettre fin aux velléités des grandes familles naines rêvant encore d’indépendance, et, il y a quelques années, avait eu une fille, la redoutable Tauriel. Sa fille avait rapidement manifesté un intérêt profond pour les armes plutôt que pour la culture, la politique, ou le droit. Nariel lui avait donc permis de faire ses classes, et, maintenant, Tauriel approchait de son premier siècle. De fait, son centenaire avait même lieu ce soir, et elle revenait d’une glorieuse campagne militaire aux confins du vaste royaume de Normenïa, où elle avait démantelé une secte de mages noirs s’étant réfugiée dans une nécropole pour invoquer des morts-vivants. Quand Nariel avait eu vent du succès de Tauriel, elle avait su que le temps était venu... Le temps pour sa fille de devenir une adulte.

Généralement, un elfe devenait adulte en approchant du premier siècle d’existence. Pour Tauriel, ce serait ce soir. C’était la mère qui décidait du moment où sa fille devenait majeure dans la tradition elfique. Il n’y avait pas un âge fixe. Pour devenir majeure, l’elfe devait accomplir un grand exploit, et, depuis des années, Tauriel ne cessait d’en accomplir. De plus, elle avait peu à peu pris d’excellentes formes, et Nariel savait que son corps devait commencer à l’élancer.

*Mais les traditions sont les traditions...*

Le sexe était quelque chose que les elfes faisaient très librement... À condition d’être majeurs. Qu’un elfe mineur soit surpris à forniquer était très grave, et pouvait donner lieu à de lourdes sanctions. Mais, pour Tauriel, l’heure était venue. Ce soir, elle avait fêté son retour lors d’un joli banquet au château, et, quand Nariel avait enfin revu sa fille, elle l’avait embrassé sur les lèvres, et lui avait glissé, au début du banquet, quelques mots dans le creux des oreilles :

« Ce soir, ma chérie, tu deviendras une adulte. »

Autant dire que sa fille devait avoir très hâte... Car, pour qu’une elfe devienne majeure, il fallait, concrètement, qu’on lui retire son innocence...

Son hymen.

99
One Shot / Le Labyrinthe du Minotaure [PV]
« le: jeudi 31 août 2017, 01:18:34 »
C’était la décision la plus difficile à prendre pour le souverain de l’île de Santorin, le légendaire Roi Minos. Tout le monde connaissait Minos, bien entendu. Un Roi réformateur, juste, qui avait accompli de grandes réformes sociétales pour pacifier l’île, et unir les différents villages, ainsi que les autres îles, et qui avait réussi à pacifier un vaste archipel, et à établir de saines relations commerciales, parvenant à résoudre les litiges entre insulaires de manière pacifique. Nul ne tarissait donc d’éloges sur le Roi Minos, mais, chaque année, il était nécessaire d’accomplir un acte qui le répugnait plus que tout autre, mais qui était, hélas, nécessaire.

Chaque année, il fallait honorer une bête effroyable et cauchemardesque. Minos avait déjà tout tenté pour la tuer. Jadis, elle  régnait sur une île entière, et, quand les marchands avaient appris son existence, ils avaient réussi à en rapporter la preuve à Santorin. Alors, Minos avait envoyé une expédition militaire, afin de libérer les villages opprimés par le monstre, mais les expéditions avaient échoués. Il en avait envoyé d’autres, avec des guerriers plus aguerris, et avait même été, quand son règne commençait à devenir assurer, par y déployer une armée entière. Il avait encerclé l’île, fait plusieurs camps, mais, à chaque fois, la bête, le Minotaure, tuait ses patrouilles. Elle se terrait dans de profondes grottes, en réalité, si profondes qu’elles s’enfonçaient sous la mer, tout en étant bardées de pièges. Et le Minotaure, qui connaissait ces grottes mieux que personne, s’en servait bien évidemment pour les piéger.

Faute de pouvoir le vaincre, Minos avait fini par trouver une autre solution, en scellant en une nuit toutes les grottes, enfermant le Minotaure à l’intérieur. Hélas, pendant qu’il perdait son temps à affronter le Minotaure, des ennemis en avaient profité pour l’attaquer, et il avait dû repartir, en laissant une garnison assez faible pour surveiller toutes les grottes. Évidemment, le Minotaure avait réussi à s’échapper, et, quand Minos avait reçu des nouvelles de l’île, après avoir pacifié son royaume, il était revenu. Le Minotaure avait étrangement choisi d’épargner ses hommes. Minos avait depuis longtemps compris, au vu des pièges du monstre, qu’il était redoutablement intelligent. Le Minotaure, en réalité, avait compris que, si Minos l’enfermait dans la grotte, il mourrait. Mais, d’un autre côté, Minos devait lourdement surveiller chaque entrée du réseau souterrain, de sorte qu’il devait laisser bien trop d’hommes en garnison. Autrement dit, le Roi et le monstre étaient tous les deux bloqués dans un sacré dilemme.

Le Minotaure lui avait alors fait sa proposition. Il laisserait les habitants tranquille, tant qu’on lui offrirait à manger, et accepterait même de sceller toutes les accès de sa tanière, sauf une... Car il avait surtout une ultime exigence que Minos refusa dans un premier temps, tant elle lui faisait horreur... Puis, après en avoir discuté avec ses conseillers, il finit par accepter. Cette ultime exigence portait sur un sacrifice. Chaque année, le Minotaure voulait qu’on lui envoie une amante, à la condition qu’elle soit belle, et vierge. Il était très pointilleux sur ce point, et, la fois où Minos avait essayé de l’entourlouper, le Minotaure avait ravagé l’un de ses camps, massacrant tout le monde, et ne laissant que la tête décapitée de la fille, au milieu du camp.

Cette année, le choix s’était porté sur la jeune Coria, une vulgaire esclave. Elle avait été nettoyée, parfumée, sélectionnée sur une liste de choix potentiels, et avait longuement pleuré, avant de se retrouver embarquée sur l’île. Orpheline, Coria n’avait jamais connu ses parents, ayant seulement grandi avec sa grande-sœur, Myrion, une redoutable guerrière, mercenaire au service du Roi Minos, qui était toutefois loin en mission quand la garde avait décidé de la saisir.

« Je... J’ai peur... sanglota-t-elle en débarquant sur l’île.
 -  Allez, avance ! » s’agaça l’un des gardes en la poussant.

Ils approchèrent de l’entrée du Labyrinthe, ainsi qu’on l’appelait maintenant, une énorme porte en acier, que des hommes ouvrirent  lentement. Elle déglutit en voyant l’entrée du Labyrinthe, une grotte ressemblant à une bouche de l’enfer. En voyant cela, ses yeux s’embuèrent encore de larmes, et elle se retourna.

« Pitié, je ne veux pas y aller !
 -  Allez, dégage, on t’a dit ! »

Nerveux, le garde dut la traîner par les cheveux, et la balança à l’intérieur de l’enceinte, puis ordonna qu’on referme les portes. Coria, dans un réflexe de survie, se précipita alors vers ces dernières, et tambourina dessus, hurlant, suppliant pour qu’on la laisse sortir. Qu’avait-elle fait ? Qu’avait-elle fait, par les Dieux, pour mériter un tel sort ?! C’était... C’était profondément injuste !

« Casse-toi, putain !
 -  Mais j’veux pas !
 -  Rentre là-dedans, sale conne !
 -  Laissez-moi sortir !! »

Elle tambourina encore sur la porte, en pleurant et en hurlant... Quand une flèche la loupa de près, se fichant dans le sol, lui coupant légèrement l’oreille, et la fit couiner.

« Tu rentres là-dedans, maintenant. Ou je t’assomme moi-même, et je t’y balance la tête la première ! »

Coria les regarda, paniquée, commençant à comprendre que rien ne viendrait la tirer de ce cauchemar... Et que les gardes étaient sans doute encore plus effrayés qu’elle de ce qu’il y avait là-dedans... En d’autres circonstances, elle aurait sans doute su que jamais un soldat n’oserait lui faire du mal, mais, comme d’autres flèches se mirent à tomber, et que les archers la huèrent, l’insultèrent, elle se mit à courir, paniquée, désorientée, sans même réfléchir, et fila dans la grotte, espérant se briser le crâne sur un gros rocher pour en finir avec la vie... Tout, plutôt que de vivre avec le Minotaure, tant les histoires qu’on racontait sur lui étaient affreuses !

100
One Shot / A Star Wars Story - The Lusted One
« le: mercredi 30 août 2017, 23:03:24 »

Nal Hutta. Solide planète tellurique de la Bordure Intérieure, Nal Hutta était connue pour son satellite naturel, la lune de Nar Shaddaa, paradis des contrebandiers et du marché noir. De fait, on connaissait même davantage Nar Shaddaa que Nal Hutta, planète marquée par d’anciennes guerres civiles qui en avaient ravagé une bonne partie de la surface, et qui était la planète-mère des puissants Hutts. De la luxuriante Nal Hutta de jadis, il ne restait plus que d’immenses bourbiers sinistres, dominés par les palais des Hutts. Bargos le Hutt était l’un de ces puissants Hutts. Un prince du crime, régnant d’une main de fer sur un très vaste réseau de contrebandes impliquant de l’esclavage massif dans de nombreuses planètes de la Bordure, et même jusqu’aux planètes du Noyau, comme Kuat, ou encore Coruscant, où Bargos était propriétaire de plusieurs lupanars de luxe et autres établissements, au nez et à la barbe des Jedi et de la République. Puissant et influent, Bargos avait su se faire des amis avec les organisations criminelles qui comptaient, comme le Soleil Noir, ou de multiples réseaux bothans, connus pour faire partie des meilleurs espions de la Galaxie. C’est d’ailleurs comme ça que Bargos avait appris qu’une invitée très particulière allait venir ici.

Les Hutts bénéficiaient d’une sorte de régime de tolérance de la part des Jedis, se justifiant par plusieurs raisons. Tout d’abord, ils étaient suffisamment malins pour savoir qu’il était dans leur intérêt, parfois, d’écouter la République, ce qui pouvait parfois en faire quelques alliés utiles. Ensuite, et surtout, les Hutts bénéficiaient de résistances incroyables aux pouvoirs des Jedis. Pour d’inexplicables raisons, la Force agissait instinctivement sur eux comme une sorte de bouclier, de carapace très solide. Impossible de les persuader, par exemple, ce tour horripilant que les Jedis adoraient tant. Rares étaient donc les Jedis à venir ici. Pourtant, récemment, les oisillons de Bargos avaient appris à ce dernier qu’une Jedi se renseignait sur lui, et notamment sur la pièce rare de sa collection... Un Holocron Jedi ! Une pièce extrêmement précieuse, que Bargos avait obtenu très difficilement.

Car Bargos, par-dessus tout, était un collectionneur. C’était en fait l’un des plus grands esclavagistes de la Galaxie, et il aimait dire qu’il possédait dans son palais toutes les femmes les plus exquises de la Galaxie, sa collection reposant sur la beauté et sur la diversité. Bargos était un Hutt assez curieux, car, contrairement à bien d’autres Hutts, il n’était pas insensible au sexe, et se montrait même très pervers... Mais peut-être était-ce aussi quelque chose qui s’était déclenché à force de se prélasser chez lui. Bargos passait son temps à boire, à baiser, et à tuer. C’était un être sadique et cruel, qui avait dévoré vivant des prisonniers ou des ennemis.

Et apprendre qu’une Jedi était là l’excitait comme jamais auparavant... Ce que ses esclaves twi’lek (indéniablement ses préférées) ressentaient bien.

« Vous êtes si excité, Maître... »

Dans son grand salon, elles se pressaient contre lui, et il ricana grassement, sa grosse main palpant des fesses, pendant qu’une esclave se frottait sur sa longue queue, se masturbant dessus.

« Elle ne devrait plus tarder, maintenant... Une Jedi à ma collection ! Ce serait une première dans tout Nal Hutta, haha... Je vais tellement m’occuper d’elle, huéhué... »

Il en bavait même, ce qui, comme toujours, amenait ses esclaves à nettoyer ses grosses lèvres immondes en avalant sa bave.

Bargos était riche, tellement riche qu’il avait réalisé sur son corps, au cours des siècles, de petites modifications génétiques, ce qui réserverait sans aucun doute quelques surprises à cette Jedi... La première des surprises allant arriver quand elle trouverait l’Holocron, et tomberait dans son piège...

Qu'elle entre dans son palais, elle y sera bien reçue !

101
One Shot / Le Jeune Élève [PV]
« le: mercredi 23 août 2017, 00:11:01 »
Kasuo Itochi n’avait rien d’exceptionnel. Un physique de métronome, sans particularité quelconque. Pas de muscles, ni de graisse, ni une maigreur excessive. Discret en cours, du genre à s’asseoir au fond de la classe. Il n’était pas spécialement sportif, était plutôt nul dans tout ce qui relevait du domaine artistique, mais aimait beaucoup lire. Sa famille avait récemment déménagé, délaissant Kyoto pour Seikusu, car son père avait eu une promotion à son travail. Kauso s’était donc inscrit en cours d’année, et ne connaissait personne. Et, comme il était de coutume, après les cours, il s’était inscrit au club de littérature. C’est là qu’il y avait rencontré une camarade de classe, la belle Atsumi, et rougissait benoîtement devant elle. Il fallait bien admettre que Kasuo n’avait pas beaucoup de talents avec les filles. Il était très timide, en réalité, et Atsumi était terriblement belle. Seulement, il n’e lui avait que très peu parlé depuis les quelques semaines où il était inscrit. Atsumi avait plusieurs copines, mais lui adressait souvent la parole… Ce qui, pour le jeune homme timide qu’était Kasuo, était à chaque fois intense. Seulement, il était tellement intimidé qu’il bafouillait à chaque fois, incapable d’aligner des mots.

Kasuo n’avait que quinze ans, et connaissait ses premières grosses de puberté. Des amourettes au collège, il en avait souvent eu, mais sans grande conséquence. Mais, là, depuis qu’il était arrivé à Seikusu, Kasuo se réveillait de plus en plus la sueur en plein milieu de la nuit, avec son sexe lui faisant mal… Et des songes très érotiques en tête, où il imaginait Atsumi en train de l’embrasser, de susurrer son nom, et de l’embrasser, encore et encore. Kasuo était indéniablement très naïf, et avait récemment regardé un magazine sur certaines pratiques érotiques. Il avait écarquillé les yeux de gêne en découvrant l’existence du mot « fellation ». Autrement dit, Kasuo découvrait peu à peu le sexe.

Aujourd’hui était toutefois un jour particulier. Comme dans tout lycée japonais ou presque, Mishima organisait le shoji, cette pratique qui visait à ce que, à tour de rôle, les lycéens japonais nettoient eux-mêmes leur salle de cours. Et, cet après-midi, c’était au tour de Kasuo et… D’Atsumi ! Quand Kasuo avait vu ça au planning ce matin, il avait rougi furieusement, et Atsumi, près de lui, lui avait souri, en lui glissant qu’ils allaient nettoyer la salle de classe ensemble. Très nerveux, il souffrait pendant la dernière heure de cours de la journée.

En effet, c’était le cours de mathématiques, et le cours était assuré par Ichtora-senseï. Elle n’avait tellement rien à voir avec ses professeurs à son ancien lycée… Quand Kasuo l’avait vu pour la première fois, il avait été surpris de voir un costume si court. Ichtora-senseï était sa prof’ principale, et l’avait présenté à toute la classe, en lui caressant les cheveux, un geste très tactile qui n’avait pas manqué de le perturber, lui qui venait d’un milieu où les contacts physiques étaient proscrits en-dehors du cercle intime de la famille. Kasuo s’était donc assis, et, aujourd’hui, la situation était d’autant plus tendue qu’Atsumi s’était assise à côté de lui.

*Elle sent si bon, je n’ai jamais senti une telle odeur…*

Pendant qu’Ichtora-senseï leur avait donné des exercices à faire sur un livre, et que Kasuo se concentrait dessus, il jetait parfois de discrets coups d’œil vers sa partenaire… Et sembla commencer à noter à quel point elle avait une poitrine…

*Non, je ne devrais pas penser ça, c’est irrespectueux !*

Il ferma les yeux, tout en remuant les jambes d’avant en arrière, et se concentra davantage sur les équations à résoudre. Ichotra-senseï se rapprocha alors d’eux, et leur sourit tendrement, en posant sa main sur le dossier de la chaise d’Atsumi-san, ses seins énormes (Kasuo n’avait jamais vu des seins aussi gros !) se rapprochant de la tête d’Atsumi-san.

« Vous vous en sortez bien ?
 -  Euh… O-Oui, Ichtora-senseï…
 -  N’oublie pas que tu es chargé du shoji tout à l’heure, Kasuo-san. Atsumi-san te montrera tout ce qu’il y a à savoir, sois gentil avec elle. »

Qu’est-ce que ça voulait dire ? Confus, Kasuo rougit, regarda un peu Atsumi-san, puis répondit rapidement, les joues cramoisies :
« Oh… B-Bien sûr, Ichtora-senseï ! »

Ohlàlà, il avait horriblement chaud d’un coup… Cette fin de cours allait vraiment être difficile !

102
One Shot / Soirée au Paradisium [PV]
« le: mardi 15 août 2017, 02:23:03 »
« Bien sûr qu’on y va avec nos tenues militaires ! Elles nous vont bien, et, crois-moi, les civiles en raffolent ! »

Répondant aux inquiétudes de sa subordonnée, la Capitaine Asuka Langley s’observa devant son miroir. Elle avait redressé plusieurs des plaques de son armure rouge intégrale, dévoilant ainsi ses cuisses, et lui offrant un décolleté magnifique. Asuka se redressa ensuite, et, rapidement, une image holographique réfléchissante du miroir apparut devant elle, permettant de voir son dos. L’armure découvrait les extrémités de ses fesses, et elle sourit, s’estimant enfin prête.

Évidemment, si elle était ravie de sortir ainsi à Tekhos Metropolis, ce n’était pas le cas de sa cadette, la jeune Caporale Flare. Elle était la rookie de l’unité spéciale qu’Asuka commandait, l’escouade de robots mechas Omega-2, ou juste O-2. Au sein de l’armée tekhane, les unités de méchas constituaient le fer de lance de l’infanterie, car capables de se déplacer dans toutes les surfaces, et rapidement. Mais contrôler un mecha n’était pas facile, surtout que les nouveaux modèles de l’armée, développés par GeoWeapon Corp., disposaient d’une IA très sophistiquée qui permettait de rendre les mouvements plus intuitifs, mais nécessitait, non seulement d’importantes connaissances en ingénierie mécanique, mais aussi de se synchroniser avec la machine. Plus un pilote était plus proche de son Omega, et plus il le contrôlait bien, ce qui lui permettait de recharger plus rapidement, de se déplacer plus vite… En clair, d’améliorer toutes ses performances. Les Omegas constituaient donc d’importantes unités d’élite, et les membres étaient triés sur le volet.

Asuka dirigeait donc cette équipe, et avait récemment accueilli la jeune Flare. Une jeune fille introvertie, très impressionnable, mais aussi une véritable nerd, qui avait obtenu les scores les plus élevés à l’académie dans ce domaine. Elle s’était synchronisée très rapidement avec son Omega, et avait pu déjà tenir la dragée haute à d’autres membres de l’équipe. Mais, au-delà de ça, Flare était surtout une victime de la guerre. Elle avait perdu ses parents lors d’une attaque formienne, et était devenue pupille de l’État. Elle n’avait connu que les études et l’armée toute sa vie. Asuka avait rapidement pu noter que Flare était extrêmement sérieuse… Et même trop sérieuse… Ce qui, à Tekhos, cachait toujours des choses. Et, surtout, Flare était toujours au garde-à-vous devant Asuka. Elle s’était renseignée sur elle, et lui avait récité tous ses faits d’armes, que ce soit lorsqu’elle avait participé au siège du fort de Los Costellos dans les Badlands, détenu par un seigneur de guerre tekhan, ou ses multiples combats contre les Formiens. Asuka avait été très impressionnée, mais aussi… Un peu attristée.

C’était pour ça qu’elle avait insisté pour que Flare prenne un week-end de congés cette semaine… C’était en effet son anniversaire, et, même si ça ne voulait pas dire grand-chose pour Flare, Asuka comptait bien lui prouver le contraire. Car, tout en lui annonçant que c’était son week end de congés, Asuka avait aussi indiqué à Flare qu’elle le prendrait… Avec elle. La surprise avait assurément été grande pour la jeune Flare, mais Asuka avait été sérieuse.

« Si je ne m’occupe pas de toi, ma petite Flare, lui avait-elle dit dans leur base, tu vas passer le week end à faire des simulations informatiques sur ton Omega… Alors que, en tant que membre d’un corps d’infanterie d’élite, tu disposes d’avantages civils dont tu n’as sûrement même pas idée ! »

Et l’un de ses avantages, c’était justement de pouvoir résider gratuitement, aux frais de l’armée, dans un salon VIP de l’un des night clubs les plus branchés de Tekhos Metropolis : le Paradisium. Un club de luxe qui avait la particularité d’abriter un hôtel, une discothèque, et même un club de strip-tease. Un magnifique cocktail.

« Tu es prête à faire la fête, Flare ? » lui demanda finalement Asuka.

La petite était visiblement bien loin de se douter du programme intense et chargé qu’Asuka avait prévu pour elles ce week-end…

103
One Shot / Trahison [PV]
« le: vendredi 04 août 2017, 23:27:23 »
Situé au milieu du vaste royaume de Millyanthir, Castamere était une belle demeure traditionnelle appartenant à la famille des Fray, actuellement dirigé par Sire Fray. Un beau manoir situé devant une grande cascade, et qui offrait à Castamere un spectacle saisissant, et magnifique. De fait, le château se dressait dans les branches d’une sorte d’immense arbre, formant un paysage absolument unique, car Castamere se situait près de hautes-terres dangereuses, où circulaient des dragons, des courants glaçants... Ainsi que des Orcs.

Millyanthir n’était pas surnommée « Royaume du Milieu » pour rien, car il se trouvait au centre de multiples montagnes et hauts-plateaux sauvages et austères. Pourtant, c’était un royaume très fertile, en raison de ses arbres gigantesques, qui abritaient, le long de leurs branches et de leurs troncs, de grandes cités elfiques millénaires, qui, depuis des siècles, avaient repoussé les Orcs, après les avoir chassés de leurs terres, eux qui, auparavant, vivaient au niveau des racines. Les raisons du conflit étaient méconnues, tant ce dernier était vieux. Les uns soulignaient la brutalité des Orcs, et les Orcs accusaient les autres de racisme. Toujours est-il qu’une guerre avait jadis éclaté, et que les elfes avaient gagné.

Pour autant, la situation était loin d’être pérenne, car, suite à cette guerre, les elfes et les Orcs avaient rompu un équilibre précaire. Si les Orcs vivaient jadis en contrebas, c’était bien parce que leur puissance leur permettait d’y vivre, et de repousser les multiples monstres qui sortaient des profondeurs, notamment les araignées géantes, les monstres nécrophages, et quantité d’autres monstres sordides. Depuis qu’ils n’étaient plus là, les grottes qu’ils avaient auparavant condamné s’étaient rouvertes, et les monstres déferlaient à nouveau.

« Longue vie à la Reine !
 -  Longue vie à la Reine ! »

Les exclamations autour de la table sortirent brusquement la douce Alwën de ses pensées. Très jeune, c’était un moment important pour elle, car elle était intronisée Reine. Elle portait de ce fait sa couronne, et sourit en se levant, observant sa cour, en espérant naïvement que les tensions de ces dernières semaines s’étaient enfin calmées.

« Mes amis ! Camarades, frères et sœurs, je vous remercie chaleureusement pour cette soirée ! Et je remercie tout particulièrement le seigneur de Castamere, Sire Fray, d’avoir proposé que la célébration se fasse ici. Castamere est le manoir le plus ancien du royaume, bâti par les Orcs et les elfes, et est la preuve que nous devons laisser derrière nous des siècles de querelles fondées sur la peur, et non sur la raison, qui a toujours su guider notre peuple. »

Jadis, de tels propos auraient été qualifiés de trahison. Les aïeuls d’Alwën avaient été particulièrement cruels envers les Orcs, ce qui n’avait fait qu’engendrer davantage de haine et de colère. Régulièrement, les Orcs tentaient de revenir, car les conditions de vie dans les montagnes étaient insoutenables. Les parents d’Alwën avaient conscience de cela, et avaient lutté toute leur vie pour que les nobles acceptent la présence des Orcs. Millyanthir avait beau être un royaume, le pouvoir était partagé entre la Couronne et une assemblée de nobles, le Parlement. Et, en la matière, c’était au Parlement de se prononcer. Un premier vote, du temps de père d’Alwën, avait été négatif, mais la jeune Dauphine avait manifesté son intention de soumettre le retour des Orcs à un autre vote.

Pendant des années, elle avait traversé le royaume, et, surtout, s’était rendue dans les clans orcs des montagnes. Ce qu’elle avait vu lui avait déchiré le cœur, elle qui était connue pour sa noblesse d’âme, son altruisme, et sa générosité. Il existait effectivement des clans orcs sauvages, mais beaucoup avaient de la famille à nourrir, et en voulaient énormément aux elfes de les avoir condamnés à mourir dans ces maudites montagnes. Elle avait vu des bébés mourir de froid ou de faim, et en avait eu les larmes aux yeux. Depuis lors, Alwën avait tout misé sur le retour des Orcs, et avait réussi à obtenir que quelques clans orcs s’installent dans la lisière du royaume, ce qui avait déclenché l’ire furieuse de bien des familles d’elfes hostiles... Notamment les Fray. Sire Fray avait perdu ses fils à cause de combats contre les Orcs, et en avait lui-même été défiguré. Quand Sire Fray avait proposé de célébrer le couronnement d’Alwën chez lui, la jeune Reine y avait vu l’occasion de parvenir à ce qu’elle voulait.

« Les Orcs qui se sont installés ont permis de reboucher les mines d’Angdür, et de rouvrir les scieries locales, qui étaient fermées depuis cinquante ans. C’est bien la preuve que, malgré nos différences, nous avons besoin l’un de l’autre. »

Des musiciens dansaient et chantaient dans les mezzanines en hauteur.

« N’êtes-vous pas d’accord, Sire Fray ?
 -  Ce que j’en dis, Majesté, c’est qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions hâtives... Et que j’ai moi aussi ma théorie sur la manière dont les mines ont pu se rouvrir d’un jour à l’autre... Mais buvons à votre couronnement, Majesté ! »

Les mains se levèrent. Alwën resta silencieuse pendant quelques secondes, interloquée par cette réflexion, faisant écho aux théories affirmant que des commandos orcs avaient, pour forcer la main d’une jeune Reine influençable, eux-mêmes fait sauter les murs en pierre. Quoi qu’il en soit, Alwën but de son verre, comme bien des autres convives, tandis que les musiciens cessèrent leurs accords de musique.

Et, rapidement, Alwën se sentit troublée.

« Je... Ce vin est...
 -  Passe encore, Jeune Majesté, que vous ayez accepté, malgré mes plus fermes contestations, l’arrivée de ces gros monstres verts qui souillent notre terre... Passe encore, même, que vous ayez accepté qu’ils patrouillent en étant armés...
 -  Mais que... »

Elle n’allait vraiment pas très bien, et eut des vertiges, lâchant le verre de vin, qui se fracassa sur le sol, tandis qu’elle-même chancelait, tout comme la plupart de ses hommes.

« Mais que vous ayez l’outrecuidance d’inviter chez moi ces sales monstres, eux qui ont tué mon fils, ça... Ça... !! »

Les musiciens n’avaient plus de violons entre les mains, mais des arcs et des arbalètes, tandis que des hommes en armure avaient fermé la porte d’entrée, et brandissaient les épées. Pour fêter son couronnement, Alwën avait en effet invité une délégation d’Orcs... Et prit conscience, alors que l’air commençait à lui manquer, que la colère de Sire Fray avait évolué à un point tel qu’il venait de commettre...

...Une trahison !

104
One Shot / Hiérarchie sociale [PV]
« le: dimanche 30 juillet 2017, 20:08:36 »
Manoir des Mitoshi

« C’est donc elle, la tricheuse ?
 -  Oui, Mère... Cette salope m’a détrôné !
 -  Je sais... Et, compte tenu de ses origines sociales, c’est tout simplement impossible. Elle a forcément trouvé un moyen de fausser les tests d’entrée dans l’école, ainsi que les examens. »

Jumin Jr. Mitoshi était le fils héritier d’une très grande famille japonaise, dont les origines remontaient à l’ère Asuka, soit l’une des premières périodes historiques du Japon. Pour autant, il avait une allure très occidentale, car, depuis l’ère Menji, le clan des Mitoshi s’était rapproché des Occidentaux. Sa mère était ainsi une Occidentale, une femme sans scrupules, qui avait empoisonné son propre mari afin de mettre la main sur l’héritage des Mitoshi. Répondant au doux nom d’Ophélia, elle était extrêmement ambitieuse, arriviste, narcissique, et utilisait l’influence des Mitoshi pour commettre quantité d’exactions, allant de simples meurtres à des attaques financières massives aboutissant à la fermeture d’usines. Ophélia Mitoshi était l’une des femmes les plus riches du Japon, mais n’en avait jamais assez. Par l’intermédiaire du clan, elle dirigeait un immense empire financier et immobilier, disposant de la propriété de quantité de gratte-ciels, de villas de luxe, et de manoirs au Japon, mais aussi dans le reste du monde.

Ophélia n’aimait que deux personnes dans la vie : elle-même... Et Jumin Jr., son fils. Ce dernier était un garçon particulièrement brillant, qui avait suivi une scolarité exemplaire parmi les plus grandes écoles privées du monde. Pour le lycée, elle l’avait inscrit à une école privée très prisée du Japon, une école où personne ne déposait son dossier. C’était l’école qui venait prendre le vôtre. Jumin en était à sa dernière année, et son arrogance n’était pas infondée, car il avait toujours été le premier. Ophélia voulait qu’il soit le meilleur, et, pendant son enfance, Jumin avait été privé de bien des choses. Là où les enfants de son âge jouaient au ballon, sortaient entre eux, perdaient leur temps, lui suivait déjà des programmes d’éducation très développés, tant sur le plan intellectuel que physique.

Les deux vivaient reclus dans le manoir familial, une villa high-tech construite sur l’ancien château traditionnel des Mitoshi, et dominant toute une vallée. On y accédait, soit par un téléphérique, soit par un hélicoptère. La villa était sécurisée de partout : détecteurs lasers, caméras de sécurité, sas, portes blindées... Sans parler d’une cohorte de gardes très particuliers, puisqu’il s’agissait de cyborgs. Il y avait, dans les soubassements du manoir, un laboratoire futuriste high-tech, dont le seul but était de briser les individus qui y figuraient... Afin d’en faire des esclaves sexuels. Pour l’heure, Ophélia avait été la seule à utiliser de ce programme, mais son fils avait enfin trouvé une proie intéressante.

Elle était là, attachée sur une table médicale, au centre d’une grande pièce aseptisée aux murs blancs. Kisaki Mio, portant encore son uniforme scolaire. Alors qu’elle retournait dans la chambre de son école, deux des hommes d’Ophélia l’avaient attaqué, et rapidement neutralisé à l’aide d’un chloroforme, puis l’avaient ensuite emmené dans le manoir.

« Elle est plutôt belle, cette salope...
 -  Elle est une vulgaire paysanne ! Une telle femme ne peut pas me dépasser ! »

Jumin était furieux. Il avait grandi dans le culte de l’excellence, et Ophélia y avait veillé. Et il n’avait encore jamais rencontré ça ! Une fille était plus intelligente que lui ! Que ce soit pour Jumin ou pour sa mère, c’était tout simplement impossible ! Ils avaient donc décidé de prendre des mesures. Les résultats du premier trimestre étaient tombés, et Jumin n’était que second. Sa mère, en voyant le résultat définitif, avait été furieuse, et avait décidé de prendre les mesures qui s’imposaient.

Voilà donc pourquoi Mio se trouvait sur une table, sans se douter du calvaire qu’elle allait endurer. Ophélia avait dépensé des milliards de dollars pour construire ce « laboratoire sexuel ».

« N’oublie pas, je te laisse diriger, mon chéri...
 -  Oui, Maman. »

Les deux s’embrassèrent, et Ophélia caressa son sexe, en souriant. Là-aussi, Ophélia avait travaillé. Voulant que son fils soit le meilleur partout, il avait suivi des traitements hormonaux et sexuels. Il avait déjà été au laboratoire à plusieurs reprises, casque de réalité virtuelle sur la tête, des films pornos diffusant devant ses yeux, afin de faire de lui un amant d’exception. Et là, à l’idée de ce qu’il allait faire subir à cette femme, sa queue était terriblement dure, déformant son pantalon.

Il se rapprocha donc de la table médicale, et appuya sur un bouton, la relevant, mettant ainsi Mio à la verticale, les poignets et les chevilles retenus par des sangles... Puis il appuya sur un bouton, et diffusa alors des électrodes le long de la table, réveillant ainsi la petite Mio.

« Coucou, sale tricheuse... Tu as bien dormi ? »

105
One Shot / The Wonderful Bride [PV]
« le: lundi 24 juillet 2017, 19:40:50 »
Malyath avait mal entre les cuisses. Fort heureusement, le smoking qu’il portait permettait de dissimuler à la perfection son érection, mais là, tandis qu’il attendait la venue de sa future femme, planté bien droit devant l’autel, au sein des jardins du Château-Neptune, le palais royal du royaume des Elfes d’Illÿath, il se devait de faire le constat que son érection ne diminuait pas.

*Putain, j’aurais jamais cru ça possible...*

Il s’était attendu à ce que sa future femme, Aerin, soit aussi belle. En la voyant, il y a à peine une demi-heure, et avant d’être vertement repoussé par les servantes qui la préparaient, Malyath était tombé... Instantanément amoureux. Il avait croisé le regard de saphir de cette beauté, vu son corps parfait... Puis les servantes lui avaient rappelé que l’époux n’avait pas le droit de voir la femme avant la cérémonie, et on lui avait claqué la porte au nez, le laissant pantois dans le couloir. Lui qui s’était attendu à ce que son père le punisse en le mariant à un vieux boudin moche et gras, il avait vu...

*La perfection même !*

Et son corps avait réagi en conséquence, puisque, depuis lors, il avait eu une érection qui ne voulait pas diminuer. Malyath avait mis sa demi-heure à profit pour se masturber dans les toilettes, mais, en repensant encore à ce corps magique, et à tout ce qu’il allait lui faire subir, sa queue était revenue à la charge, comme dans les grands jours.

Malyath était le Dauphin du glorieux royaume guerrier de Nomendör. C’était l’un des plus puissants royaumes elfiques du continent. Et Malyath, en tant que tel, était un guerrier d’exception. Beau et musclé, il était même le plus puissant Prince guerrier qui avait vu le jour depuis des générations. Sous son règne, Nomendör avait réalisé de multiples campagnes militaires couronnées de succès. Orcs, démons, propagations de monstres, Barbares... Malyath était fougueux et tactique, un stratège d’exception. Le peuple l’adorait, car il était très charismatique... Mais aussi, et surtout, affreusement coureur de jupons. À un point tel que son père, le Roi, en était irrité.

Bisexuel, Malyath ne se refusait rien, et sûrement pas les plaisirs du vin et de la chair. Chaque fois qu’il partait en campagne, il emmenait avec lui ses maîtresses et ses courtisanes, et adorait coucher avec des paysannes. Combien de fois le Roi l’avait-il surpris au petit matin à dormir dans la chambre d’une noble ? Malyath avait un talent naturel de séduction avec les femmes, car il bénéficiait, non seulement de sa redoutable beauté, de sa verve affutée, mais aussi de son charisme. Et le Roi en avait tout simplement assez des frivolités de son trublion de fils. Lors du dernier incident en date, Nomendör avait reçu une délégation venant d’un autre royaume, et il avait surpris son fils au lit dans la chambre du Prince héritier... En compagnie de la Princesse héritière, et de la Reine de cette famille, dissimulée sous le lit, occupée à le sucer.

Nomendör avait une réputation à défendre, et les ardeurs de son fils commençaient à porter atteinte à cette réputation. Le fait est que la mère de Malyath était une succube, l’un des secrets les mieux gardés du royaume. La Reine de Nomendör était malheureusement inféconde, et, pour obtenir un enfant, le couple avait dû faire appel aux services d’une succube. Pour le Roi, l’appétit sexuel insatiable de Malyath venait de ses gênes, mais, si ce secret finissait par s’apprendre, c’était l’intégrité du royaume tout entier qui était menacée. Or, à force de coucher à droite et à gauche, son libertin de fils finissait par attirer l’attention, et par amener les nobles à poser des questions indiscrètes.

« Elle arrive, Maître... »

La voix suave du page de Malyath, Edgar, un humain androgyne, l’arracha à ses pensées. Edgar était son fidèle page, l’assistant aussi bien sur le champ de bataille que dans le lit. De fait, tout à l’heure, quand il s’était « masturbé » après avoir vu son épouse, c’était en réalité Edgar qui l’avait masturbé.

« Tu aurais vu à quel point elle est belle, je n’ai jamais vu ça...
 -  Moi, je n’ai jamais vu une femme vous mettre dans une telle situation, Maître... Les gens ne tarissent pas d’éloges sur la Princesse Aerin. C’est un grand honneur que le Roi d’Illÿath vous fait, sa fille est extrêmement courtisée. »

Récemment, le royaume d’Illÿath avait été envahi par de multiples Orcs. Nomendör était venu à la rescousse, et Malyath avait fait preuve de prouesses exceptionnelles. Nomendör avait tout simplement sauvé le royaume, et des tractations politiques avaient été engagées, aux termes desquels les deux royaumes avaient juré de se rapprocher... En mariant leurs enfants respectifs. Pour le Roi, c’était, espérait-il, l’occasion de canaliser les ardeurs de son fils. Il avait volontairement dissimulé à ce dernier la beauté de son épouse. Et le résultat était à la hauteur de ses espérances.

Tout en l’attendant, Malyath ne débandait pas...

Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9 ... 16