Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Princesse Alice Korvander

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One Shot / Bonne à fourrer [VI]
« le: samedi 03 février 2018, 15:27:57 »
La berline noire s’arrêta dans un léger crissement de pneus à la ruelle. À première vue, il n’y avait rien d’exceptionnel ici. C’était une simple ruelle de Seikusu, plongée dans la pénombre. Des poubelles ici et là, aucune enseigne, si ce n’est un escalier filant sur la droite, menant jusqu’à une porte métallique sans enseigne. Les phares de la berline s’éteignèrent, puis l'homme à l’intérieur ouvrit la porte, jetant quelques cendres de son cigare sur le sol, puis se releva lentement, s’extirpant des lieux. Un épais manteau gris élégant recouvrait son corps massif, et il éteignit le cigare sur le cendrier incorporé à la voiture, puis se rapprocha de l’avant de la voiture, donnant quelques instructions à son chauffeur.

« Gare-toi, et attends-moi, je t’enverrai un SMS quand je partirai d’ici... Mais j’en ai probablement pour la nuit.
 -  Sûr, Patron ! »

Le chauffeur remit le moteur en marche, et, pendant qu’il faisait marche arrière, l’homme sortit son téléphone portable, et observa les photographies, souriant légèrement en découvrant le visage de Victoria.

*Ma petite fleur a bien grandi...*

Un léger frisson remonta dans son corps, puis il descendit les marches menant à la porte, et toqua à cette dernière. Quelques secondes plus tard, une trappe s’ouvrit à hauteur des yeux, dévoilant une paire de yeux froids.

« Ouais ?! » demanda une voix grave et forte.

Nullement impressionné, l’individu brandit son téléphone portable, montrant sur l’écran l’invitation qu’il avait reçu. Le videur fronça les sourcils, puis hocha la tête, referma la visière. Discrètement, l’invité regarda la caméra de sécurité installée furtivement en hauteur, qui permettait de s’assurer que personne ne l’accompagnait, puis entendit le déclic de la porte. Celle-ci s’ouvrit sur Boris, qui lui sourit.

« Heureux de vous voir, Boss !
 -  Tout se passe bien ici ?
 -  Comme toujours, Chef. »

Retirant son manteau, Vasilisk sourit légèrement. Difficile de croire qu’il y a encore vingt ans, cet homme était un individu brisé. Il était alors un ouvrier dans une usine qui avait subi de plein fouet les affres de la crise économique sévissant au Japon. L’usine avait fermé, et il était devenu chômeur. Il s’était mis à boire, devenant aigri, violent, battant régulièrement sa femme, ainsi que leurs enfants, avant de trouver une reconversion tout à fait profitable.

Les années avaient passé depuis, et Vasilisk avait appris que sa fille, Victoria, travaillait désormais dans un club très populaire à Seikusu, l’Eclipse. Un club qui n’avait pas pignon sur rue, puisqu’il était tenu par la Mafia russe, et qu’on y faisait des activités relativement illégales. Vasilisk ne s’y rendait pas souvent, mais, là, c’était exceptionnel. Il avait demandé à ce qu’on préparé Victoria. Elle avait été droguée, bien sûr, mais pas assez pour perdre totalement conscience, et on l’avait proprement lavé, nettoyé, et même parfumé, tout en lui mettant une tenue qui plaisait fortement à Vasilisk, à savoir des collants en latex avec de longs gants noirs, également en latex. Pour le reste, Victoria, ou « VI », comme on l’appelait, était nue comme un ver, et attendait dans une chambre de luxe.

Vasilisk s’aventura donc à travers le club. Il y avait une salle centrale, faisant vaguement office de restaurant, mais surtout de club de strip-tease. Des femmes dansaient sur des estrades, et les clients n’hésitaient pas à culbuter les filles sur place. Vasilisk se rapprocha d’une chambre, croisant quelques filles avec des jolis seins qui lui sourirent, mais que Boris écarta rapidement, allant jusqu’à en gifler une, en la sermonnant.

« Pas tant de zèle, Boris, allons... Ces beautés sont fragiles...
 -  Ouais... Désolé, Chef ! »

Tout en disant ça, Vasilisk caressa le menton d’une belle blonde. Entièrement nue, elle portait un tatouage sur l’épaule, affichant un « IX » qui le fit doucement sourire.

« Plus tard, ma belle... »

Il rejoignit à nouveau Boris, qui lui désigna une porte. Vasilisk le remercia, puis ouvrit cette dernière, ressentant une légère pointe d’excitation.

VI était là, attachée contre le mur, avec un bandeau sur les yeux. Souriant lentement, Vasilisk ferma la porte, et se rapprocha alors. Oui, sa petite fille avait bien grandi... Des formes parfaites. Ne disant rien, il se rapprocha un peu, et caressa son visage, sa grosse main de bûcheron filant sur sa peau, puis descendit ensuite, massant le sein de la femme, et le pinça, la faisant couiner.

« Coucou, salope... »

Allait-elle reconnaître sa voix, après toutes ces années ?

En tout cas, il commençait, de son côté, à avoir une sacrée érection...

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Dictature d'Ashnard / [FINI] Le Guerrier Et La Princesse [Link]
« le: lundi 22 janvier 2018, 00:51:45 »
« Allez, Éclipse, allez ! »

Le beau cheval noir, destrier de guerre, s’élançait à toute allure entre les arbres, et Alice, se cramponnant à la salle, tapait encore avec ses jambes, l’encourageant à galoper encore plus vite ! Double, triple, quadruple galop s’il le fallait ! Alice avait toujours adoré la vitesse, et elle avait toujours adoré chevaucher son fier cheval. En fait, Alice avait longtemps été un cas désespéré pour son père. Aucun talent pour le maniement de l’épée, l’archerie, ou même la magie... Pour une nation guerrière comme pouvait l’être Sylvandell, tout ça n’était tout de même pas très glorieux ! Alice avait en revanche toujours aimé l’équitation. Elle avait initialement commencé avec un poney, et on avait fini par lui offrir Éclipse. Ce cheval avait connu la guerre, avait porté un courageux chevalier ashnardien le long des superforts nexusiens, avant d’être tué. Éclipse avait survécu, et avait fini par être acheté par un Commandeur de Sylvandell, qui l’avait offert à la jeune Princesse.

Portant aujourd’hui un pantalon en cuir, des gants en cuir, un manteau noir, et une tenue légère, une élégante chemise médiévale blanche, elle profitait de l’après-midi pour faire un tour en cheval, et était descendue dans la vallée de Sylvandell. Elle gambadait ainsi, apercevant ici et là des villages, des hameaux, saluant de la main quelques paysans en train de labourer leurs terres, ou de promener leurs bêtes. Elle passa aussi à côté d’un camp de bûcherons, et sourit à leur intention, tout en continuant à filer. Ici, à Sylvandell, les Sylvandins étaient habitués de la Princesse, la petite tornade qui filait à dos d’Éclipse.

Alice aimait beaucoup Sylvandell depuis la partie basse. La vallée de Sylvandell était une grande étendue de lande perdue au milieu de montagnes. À gauche, à droite, au fond de la vallée, des barrières rocailleuses et montagneuses. Le matin, quand le soleil se levait, le spectacle était vraiment magnifique. Le genre de choses dont la jeune tête blonde n’arrivait pas à se lasser, et qui l’amenait donc à continuer à se promener, rapidement, joyeusement, heureuse et enjouée.

« Woooow... !! »

Le cheval s’enfonça dans une nouvelle forêt, et Alice, qui gloussait joyeusement, entendit soudain des bruits rapides venant de la droite. Le temps qu’elle tourne la tête, elle poussa un cri en voyant un sanglier s’approcher. Éclipse se cabra immédiatement, et releva ses pattes avant en hennissant, soulevant son impressionnant corps. Déstabilisée, Alice sentit la gravité l’appeler, et remua nerveusement et inutilement des bras.

« HÎÎÎÎÎÎÎÎÎÎ... !! »

Alice tomba la tête à l’envers, droit sur les fesses, avant de cligner les yeux, pendant qu’Éclipse se déplaça légèrement.

Elle ne pouvait alors pas savoir qu’elle n’était pas seule...

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One Shot / The Thing [PV]
« le: samedi 20 janvier 2018, 01:44:58 »
La créature émergea dans la nuit, par une Faille qui apparut et disparut très rapidement. Une créature silencieuse, sans yeux, sans pattes... Elle tomba sur un sol confortable, une belle herbe, à côté d’une balançoire, et resta là, sans bouger, sans même pouvoir bouger. En effet, l’être n’était rien de plus qu’un œuf, suffisamment petit et suffisamment inerte pour que personne ne songe à lui. Qui, après tout, irait se préoccuper d’un œuf ? Curieux œuf que celui-ci, d’ailleurs, car il était légèrement gluant, étonnamment chaud... Et émettait une lueur violette tout aussi étrange. De lentes et faibles pulsations, qui l’amenèrent à briller pendant quelques instants, avant de s’éteindre.

Devant lui, devant cet œuf silencieux, il y avait une petite maison de banlieue. Une maison japonaise typique, située à l’entrée du quartier résidentiel de la ville, près des transports en commun permettant de rejoindre le lycée Mishima. Inerte, l’œuf n’en était pas pour autant vivant, et, à l’intérieur de sa carapace, une petite créature flottait dans un bassin génétique verdâtre. Une sorte de minuscule fœtus verdâtre, dont le poumon se mit à battre. La créature se recroquevilla lentement sur place, et attendit, patiemment, sagement.

Elle n’eut de fait pas trop longtemps à attendre. Au petit matin, l’honorable famille se réveilla. Comme à son habitude, le père, qui travaillait dans la zone industrielle, fut le premier à se lever. Et, comme d’habitude, le chien aboya, désireux de sortir, ce que l’homme fit donc. Le chien se déplaça alors. Du nom de Cujo, le chien était un très gros saint-bernard, inoffensif et particulièrement affectueux, qui adorait dormir, et recevoir des câlins, paradoxe d’autant plus impressionnant que Cujo pesait environ 120 kilos. Cujo avait un comportement si doux que même Skippy, le chat de la famille, s’entendait bien avec lui. Skippy, d’ailleurs, dormait avec la jeune fille du couple. Le petit chat avait pris l’habitude de se faufiler dans sa chambre la nuit, et de bondir sur elle, dormant ainsi paisiblement.

Cujo ne tarda pas à se rapprocher, reniflant le sol, et sentit rapidement la présence de l’intrus. Il gronda alors, ce qui était très inhabituel chez lui, mais, à ce moment, le brave père était en train de prendre sa douche. Cujo était très rarement sur la défensif, mais se rapprocha lentement de l’œuf, tout en continuant à gronder... Et l’œuf émit alors une pulsation violette. Le premier contact ne lui échappa pas, et, même si le fœtus à l’intérieur ne pouvait émettre de pensées intelligibles, il réagit intuitivement. L’œuf brilla plus fortement encore, et libéra un nuage de spores, heurtant les narines de Cujo, surprenant le chien. L’énorme saint-Bernard se rapprocha alors de l’œuf, grognant moins, et le lécha alors... Puis grogna encore, et se recula.

À l’intérieur de la maison, c’était l’heure à laquelle la fille du couple se réveillait, et attirait Cujo en sortant sa pâtée. Mais là, au lieu de réagir rapidement, Cujo restait au fond du jardin... Et se mit même à aboyer, comme si quelque chose le perturbait, le troublait...

« WOUUUF !! WOUUUFFF !! » aboya Cujo.

Il gronda encore, et l’œuf se mit encore à briller, multipliant les pulsations... Avant de s’éteindre quand la jeune fille approcha. Il ne restait alors plus que cet étrange œuf baveux à la lueur violette, qui se dressait devant la balançoire, et Cujo qui cessa d’aboyer, redevenant calme, mais en poussant quand même quelques glapissements... Puis se mit à se frotter contre les jambes de la jeune fille, réclamant des caresses...

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Les contrées du Chaos / L'art de la domination [Arillé]
« le: dimanche 07 janvier 2018, 12:33:03 »
« Tu es destinée à être la souveraine d’une puissante nation guerrière, Alice...
 -  Je sais...
 -  Et une grande Princesse ne peut pas se permettre d’être soumise envers tout le monde... Surtout aussi soumise devant une elfe rouge ! »

Alice sourit légèrement. Lyrinda avait beau être l’une des nombreuses épouses de Tinuviel, la Drow ressentait toujours envers elle une certaine forme de rivalité. Et Alice, après tout, était maintenant mariée, elle aussi, à Tinuviel*. Un mariage assez particulier, car il n’avait pas été publié sur les registres d’état civil impériaux. D’un commun accord, il avait été jugé plus prudent que ce mariage reste purement privé, et n’affecte que les relations entre Alice et Tinuviel. Tinuviel étant mariée à toutes les femmes habitant son harem, ce mariage était donc, par définition, très particulier. Il permettait juste à Alice d’entrer librement dans le harem, et de rejoindre une impressionnante communauté. Tinuviel, qui était, malgré sa beauté, une elfe assez âgée, avait eu le temps de réunir ici un nombre de femmes différentes, et les entretenait dans un paradis artificiel, un immeuble bâti dans le désert.

Lyrinda était une Drow aveugle, ce qui était d’autant plus frustrant qu’elle était très belle. Et, aujourd’hui, Tinuviel était absente. Alice n’était toutefois pas venue au harem pour la voir, mais pour s’entretenir avec les personnalités fortes du harem, les épouses dominatrices. Elle s’était rapprochée de Lyrinda, car Lyrinda, de manière très surprenante, connaissait l’Omniprêtre de Sylvandell. Ce vieil elfe borgne, qu’on disait aussi vieux que le monde lui-même, était depuis la fondation de Sylvandell le conseiller des Korvander, et le chef suprême de la religion sylvandine. Lyrinda en parlait avec respect.

« Je ne suis pas soumise, je...
 -  Mélinda Warren a tout à fait raison de vouloir t’endurcir un peu ! J’ai bien entendu comment tu hurlais quand Tinuviel te traitait et t’humiliait ! Tu aimes trop la soumission à mon goût... »

Elle continuait à habiller Alice, qui rougit encore, un peu gênée. Le fait est que la jeune tête blonde avait toujours manqué de confiance en elle. Alors, Alice suivait un entraînement spécial, consistant à enfiler la tenue offerte par Mélinda. Lyrinda aidait la femme à l’habiller. Curieusement, et alors même qu’elle était aveugle, Lyrinda savait très bien s’y prendre, attachant les boucles, glissant les gants. On avait peine à croire qu’elle était dénuée de vision, et pourtant... Alice la laissait faire, et la femme termina par les gants, une paire de longs gants noirs.

« Voilà... »

Alice s’observa brièvement dans le miroir. Sa robe noire en latex était très élégante, et elle rougit légèrement. Lyrinda se rapprocha encore, se glissant dans son dos, et glissa ses mains sur le corps d’Alice, caressant ses formes, et ses seins. La Princesse soupira, avant de sentir les lèvres de la femme mordiller son cou.

« Tinuviel veut que tu t’exerces sur une nouvelle épouse... Une petite elfe que tu n’as pas encore vu, Arillé. Je me serais bien occupée de lui latter le cul, mais Tinuviel a refusé.
 -  Haaa... »

Alice déglutit, et se retourna ensuite. Lyrinda l’embrassa sur les lèvres. Comme toujours, ses baisers étaient magnifiques. On disait que les prêtresses drows étaient formées au plaisir sexuel. Alice ignorait si c’était vrai ou une simple légende, mais Lyrinda, en tout cas, ne déméritait pas à leur réputation ! Le baiser se termina, et Lyrinda indiqua à Alice dans quelle chambre se rendre. Nerveuse, la Princesse acquiesça, et sortit, non sans recevoir une ultime tape sur les fesses.

Une fois dans le couloir, la Princesse marcha rapidement, jusqu’à rejoindre la bonne porte, et toqua à cette dernière, avant de l’ouvrir.

« A-Arillé... ? » demanda-t-elle, nerveuse.



* : Cf. RP « Heureuses retrouvailles ».

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Dictature d'Ashnard / Le siège d'Hyrule [Princesse Zelda]
« le: mercredi 03 janvier 2018, 02:36:27 »
C’était une histoire incroyable, invraisemblable, même. L’une de ces histoires qu’on imaginait venir de marins ivres au fin fond d’une taverne, et non d’un rapport impérial émanant d’un gouverneur local. Et le rapport était exact, et avait amené Ashnard à réagir en conséquence, déployant par mesure de précaution une impressionnante Légion. Plusieurs milliers de soldats ashnardiens étaient donc en marche, ayant pris garnison autour de l’impressionnante forteresse de Karag-Dur, château-fort frontalier ashnardien. C’était une impressionnante cohorte de troupes, comprenant, outre les soldats traditionnels, des bataillons de démons ailés, qui volaient dans les airs, de solides Trolls en armure, des bêtes de guerre redoutables comme des Wargs, sans parler des armes de siège que les Ashnardiens déployaient. Catapultes, trébuchets, béliers, tours de siège… Le déploiement de forces était particulièrement impressionnant, devant ce spectacle hors normes.

Il y a encore quelques semaines, depuis la muraille sud de Karag-Dur, on voyait une plaine sauvage s’étendant à perte de vue, avec, ici et là, d’antiques ruines. Un spectacle calme et apaisant, qui n’était troublé que par quelques invasions barbares, orcs, ou de monstres. Il n’y avait rien, permettant aux éclaireurs de pouvoir voir toute la région sans problème. Et puis, un beau matin, Karag-Dur avait tremblé. Une déflagration magique très importante avait été ressentie jusqu’à la capitale impériale, et, quand les éclaireurs s’étaient approchés des murailles, s’extirpant des casernes, au petit matin, ils avaient vu un spectacle renversant.

La plaine vide avait été remplacée par un royaume entier ! Sous les yeux ébahis des soldats, un château se dressait maintenant en plein milieu. Médusés, ils avaient sonné l’alarme, et la garnison avait envoyé de toute urgence une missive au Conseil Impérial, tout en mobilisant les vassaux pour qu’ils envoient des troupes. Une solide garnison s’était donc dressée. Des soldats étaient ensuite sortis des remparts de ce mystérieux château. Des diplomates, qui avaient expliqué venir d’Hyrule, et être les représentants de la Princesse Zelda. Bien qu’ils aient annoncé avoir des intentions pacifiques, l’Empire n’avait pris aucun risque, et avait chargé Samara, une Archimage ashnardienne, mais aussi une haut-fonctionnaire et une diplomate, de résoudre la crise.

Samara s’était donc déplacée rapidement, et avait analysé les rapports avec Sire Jonah d’Alenquin, le gouverneur local, et seigneur de Karag-Dur.

« Hyrule, Madame, c’est le nom de ce château ! Enfin, il n’y a pas qu’un château, il y a aussi quelques bourgs, une forêt qui a pondu… Nos mages détectent de fortes émanations magiques émanant d’Hyrule !
 -  Je les ressens aussi… C’est très perturbant. »

D’Alenquin put expliquer à Samara, ainsi qu’aux autres généraux mobilisés, qu’Hyrule venait d’une autre dimension, et avait été envoyée ici par un mystérieux mage noir originaire de leur monde, Ganondorf. C’était du reste un royaume magique, avec des créatures redoutables, notamment venant du bois situé au nord-est du royaume, le Bois Maudit. Samara, qui détenait entre ses mains la probable guerre à venir, avait déployé ses forces à l’entrée de la plaine, de manière à ce que les soldats d’Hyrule puissent avoir un aperçu de ce qui les attendait. Mais elle avait encore gardé son meilleur atout en manche, et comptait le présenter à l’occasion de la rencontre officielle prévue à Hyrule.

Cette rencontre avait lieu à Hyrule même, et Samara s’y rendait en personne, accompagnée de plusieurs gardes. Jonah d’Alenquin restait en arrière, pour gérer les troupes. La démone passa le corps de garde d’entrée, et vit une ville assez bien développée, avec des habitants très inquiets, ce qu’on pouvait comprendre. Samara, accompagnée par des gardes hyrulois, rejoignit ainsi l’impressionnant château-fort, et s’arrêta à l’entrée, sautant de son cheval. Elle se tenait sur une grande place, et aperçut la Princesse Zelda, digne, mais non moins magnifique et somptueuse à regarder.

« Mes hommages, Princesse Zelda d’Hyrule. Je suis l’Archimage Samara, missionnée par le Conseil Impérial de l’Empire d’Ashnard pour mener une négociation avec vous. »

Le ton était chaleureux et cordial, mais, avant de rentrer dans le fort, Samara tourna sa tête vers l’horizon. Rien ne se passait… Et puis, un grondement se fit entendre.

« Ah, la voici. »

Il était possible que les archers d’Hyrule paniquent, mais il n’y avait rien à craindre. Le fort ne disposait pas d’équipement contre les dragons. Et les simples flèches des arcs seraient encore moins dangereux pour lui que d’insignifiantes piqûres de moustiques. Un nouveau grondement se fit entendre, plus impressionnant encore, et les gardes hyrulois sur les murs tendirent leurs mains vers la silhouette qui s’approchait rapidement.

Le troisième grondement fit l’effet d’un coup de tonnerre. Impossible de se méprendre sur la créature qui pouvait le pousser.

« Ne vous en faites pas, Princesse Zelda, elle est avec nous. Son royaume étant plutôt éloigné, elle a pris la voie des airs pour arriver à temps… »

Les gardes virent la créature approcher… Puis le soleil se réfléchit sur ses écailles dorées, les éblouissant pendant quelques secondes. L’immense créature survola ensuite Hyrule, étirant ses immenses ailes, survolant la ville en rugissant une quatrième fois. Un immense dragon doré se tenait dans le ciel d’Hyrule, surplombant ses villageois, sans qu’il ne soit possible de voir la personne qui le chevauchait. Le dragon tournoya sur place, puis se rapprocha ensuite à nouveau du château, et se posa majestueusement sur le sol, soulevant des monceaux de poussière, avant d’exhiber ses épaisses dents triangulaires en soufflant bruyamment.

Puis une silhouette descendit du dragon, et se posa sur le sol, dissimulée de la vision de la Princesse Zelda par l’aide du dragon. La silhouette passa ensuite sous l’aile lorsqu’elle se releva, et des mains finement gantées de blancs, douces et soyeuses, caressèrent le museau de la bête.

« Allons, allons, Leviathan, du calme… »

Sous se contact, l’épais dragon, dont la gueule aurait pu engloutir d’un coup la moitié du corps de la jeune femme, poussa un nouveau grondement. La femme se tourna ensuite vers la Princesse Zelda, en lui souriant. Elle défit le manteau qu’elle avait enfilé pour se protéger du froid, et apparut dans une élégante robe blanche, avec des gants de la même couleur.

« Salutations, Princesse Zelda d’Hyrule. Je suis la Princesse Alice Korvander, de Sylvandell. Veuillez pardonner mon arrivée tardive, Sylvandell est éloignée d’ici… J’espère que mon dragon ne vous a pas effrayé. »

C’est ce qu’on appelait une entrée remarquée, et c’était précisément l’effet que Samara avait entendu vouloir donner à ça.

81
Archives / Pour le futur de LGJ
« le: mardi 02 janvier 2018, 20:56:02 »
Bonsoir à tous et à toutes,

Notre hébergeur, l'association du Hérisson Bleu, a partagé il y a quelques semaines différents graphiques très techniques qui montrent qu'il y a une corrélation certaine entre l'activité du forum et l'arrivée de nouveaux membres. Autrement dit, plus il y a de nouveaux membres, et plus le forum est actif.

La conséquence de ce postulat, c'est qu'il faut attirer de nouveaux membres.

Et, depuis quelques jours, un certain nombre de nouveaux membres tout frais sont arrivés dans nos terres. L'occasion est donc idéale pour placer ce topic, car il est assez difficile de savoir ce qui est le mieux pour promouvoir LGJ. Investir sur les réseaux sociaux, développer des partenariats sur d'autres forums, investir les topsites... Personnellement, je ne sais pas ce qui marche le mieux, si ça aurait une quelconque utilité de s'investir dedans, et c'est pour ça que ce topic voit le jour.

Pour être clair, et pour avoir des axes précis, j'invite chaque membre, autant les plus âgés que les jeunes pousses, à répondre à ces deux questions :

1°) Comment avez-vous découvert le forum ?

2°) Que proposeriez-vous pour sa promotion ? Qu'est-ce qui vous semble être le plus efficace ?

Merci pour vos réponses à ce topic :)

82
One Shot / La Légende de Salazar Serpentard et d'Helga Poufsouffle [PV]
« le: mercredi 27 décembre 2017, 21:56:34 »
Amanda Seyfried n’était pas n’importe qui. Elle était la fille unique des Seyfried, une très glorieuse famille germanique, qui avait eu la présence d’esprit d’immigrer en Angleterre lors de l’entre-deux-guerres, quand il avait été clairement démontré ce que, depuis des générations, les Seyfried ne cessaient de proclamer : on ne pouvait faire confiance aux Moldus. Les Seyfried avaient toujours eu une opinion politique très forte, ne comprenant pas pourquoi les Moldus dirigeaient le monde, et pourquoi les magiciens devaient se terrer. Les Seyfried militaient donc pour que le Ministère de la magie évolue, et que les magiciens prennent le contrôle sur l’Angleterre, ainsi que sur le reste du monde. Ils n’avaient jamais caché leurs opinions politiques, et étaient réputés pour être très proches des Mangemorts.

Quand le Seigneur des Ténèbres avait été vaincu, les Seyfried avaient fait l’objet d’un procès, poursuivis pour leurs opinions politiques. Mais on ne triomphait pas si facilement des Seyfried. Aaron Seyfried, son père, avait vaillamment su se défendre, en arguant qu’il n’existait aucune preuve, aucun élément, susceptible de rattacher sa famille aux Mangemorts. Aaron Seyfried confessait certes avoir une idéologie politique bien à lui, mais s’était déclaré horrifié par l’émergence d’une guerre civile entre magiciens. Les Seyfried avaient finalement été innocentés, mais, tout comme les Malefoy, ils étaient toujours considérés, par la plupart des autres magiciens, comme des Mangemorts ayant réussi à se glisser entre les mailles du filet. Et la vérité, c’était que Aaron Seyfried avait effectivement été un Mangemort.

Aaron voyait Voldemort comme un illuminé arrogant, mais, surtout, comme un mal nécessaire, car le seul ayant compris que les sorciers n’avaient pas à être inféodés aux Moldus. Les Seyfried, de fait, formaient une famille très pure, composée uniquement de sorciers depuis aussi longtemps que leurs arbres généalogiques remontaient. Germaniques de souche, ils avaient en eux cette mentalité aryenne qui avait été pervertie par les nationalistes-socialistes, et avaient adapté leur pangermanisme à la sorcellerie.

Amanda Seyfried, leur fille unique, avait donc grandi dans cet univers très conservateur. Elle avait bénéficié d’une haute éducation, marquée par un fort courant religieux. Les Seyfried étaient influents et puissants des deux côtés, tant du monde magique que du monde humain. Ils bénéficiaient en effet de multiples propriétés foncières, et avaient offert l’exploitation de leurs terres à des usines, à des compagnies, des coopératives agricoles... Ce riche patrimoine immobilier, historique, leur avait permis de s’enrichir considérablement, et aujourd’hui de vivre dans un grand manoir anglais datant de l’ère victorienne. Pour le dire simplement les Seyfried étaient immensément riches.

Partant de ce principe, Amanda était une jeune femme au caractère bien trempé. Entamant sa sixième année, elle avait rejoint les Serpentard sans aucune hésitation de la part du Choixpeau magique. Pendant toutes ses années, elle avait excellé, décrochant à chaque fois de très bonnes notes, y compris au redoutable cours des potions, où le Professeur Rogue vantait ses mérites. Mais, en ce début de sixième année, il manquait quelque chose à Amanda, quelque chose de très particulier.

Sa famille étant très religieuse, Amanda menait en réalité, lors des vacances, une vie très difficile, faite de frustrations, de moqueries, d’humiliations, et de brimades. Alors, à chaque début d’année, elle se montrait souvent violente, moqueuse, et très irritante. Le problème, c’était que, en couplant ces deux mois de frustration avec la puberté, Amanda était une boule de nerfs explosive. Cette situation avait précipité son choix de se trouver une servante, une femme sur qui elle épancherait toute sa frustration. Sexuellement parlant, Amanda était encore vierge, et elle trouvait ça d’autant plus insupportable que toutes ses amies avaient profité de leurs vacances pour s’envoyer en l’air. Elle, elle restait toujours avec sa chatte serrée, et était frustrée de cette situation.

Tout cela faisait un cocktail de raisons qui l’amenèrent, en cette fin de journée, à s’approcher d’une jeune femme qui révisait ses cours. Une gueuse qui insupportait Amanda, car cette pouilleuse, qui venait toujours avec des pulls trop grands, et des vêtements rapiécés, avait réussi à la battre l’an dernier à l’examen des Potions ! Le domaine de prédilection d’Amanda ! Et il avait fallu que cette petite pimbêche la coiffe au poteau ! Depuis lors, Amanda avait ruminé cela toutes les vacances, et avait décidé que ce serait elle, l’heureuse élue !

Maggie Keeney, de son petit nom, était une Poufsouffle. Une maison de soumis, de nuls, et de Sangs-de-Bourbe... Comme Keeney ! Cette insupportable petite pute avait osé la ridiculiser ! À cause d’elle, Serpentard avait perdu une dizaine de points, et, à cause de ça, ils s’étaient retrouvés derrière Gryffondor au classement final annuel ! Une ultime humiliation pour Amanda.

Aujourd’hui, toutefois, Amanda jubilait, car elle avait découvert que Maggie était dans la merde. L’une de ses amies de chambre, qui avait une Poufsouffle comme soumise, lui avait rapporté une lettre de la petite Maggie. Cette correspondance faisait état des graves problèmes de santé de sa mère. Celle-ci était atteinte d’une maladie très rare, et, pour la soigner, il fallait une intervention auprès d’une clinique ultra-spécialisée en Suisse, mais pour la somme mirobolante de 15 000 €.

Une broutille pour Amanda, mais, pour Maggie, un mur infranchissable ! Et ça, c’était le parfait prétexte dont Amanda avait besoin !

Elle s’approcha donc de la table de Maggie, plongée dans ses livres, et se mit à côté d’elle, avant de se racler la gorge :

« Hey, toi, là ! »

Elle se retint de l’appeler « La-Gueuse », mais ne put s’empêcher de regarder cette sale mendiante qui l’avait ridiculisé avec mépris.

« J’ai entendu dire que tu avais de gros problèmes financiers en ce moment... Je peux te passer l’argent dont tu as besoin. »

Amanda ne se donna même pas la peine de se présenter.

Il était impensable que cette souillonne ne la connaisse pas déjà !

83
Les contrées du Chaos / L'Alliance d'Ombreciel [Princesse Luna]
« le: lundi 25 décembre 2017, 16:08:26 »

« Ombreciel était un royaume plutôt isolationniste... »

Samara avait longuement expliqué la situation à la Princesse de Sylvandell. Alice l’avait silencieusement écouté, en compagnie d’autres personnes, comme le Maréchal Coehoorn var Emreis, ou, de manière plus amusante, Mélinda Warren. Depuis que Mélinda était devenue la Matriarche d’un clan vampirique, elle commençait à avoir des troupes, et avait mobilisé plusieurs régiments pour venir aider les Ashnardiens.

De ce qu’Alice avait compris, l’ancien Roi d’Ombreciel était mort empoisonné. L’enquête officielle n’avait jamais pu trouver le coupable, car les intermédiaires avaient tous été exécutés, ou portés disparus. Néanmoins, les rumeurs soupçonnaient l’actuel Roi d’Ombreciel, le redoutable Solas. Un homme inflexible, un carriériste qui avait augmenté les dépenses militaires, et s’en était pris aux vassaux d’Ombreciel, n’hésitant pas à les attaquer s’ils ne payaient pas les lourds impôts que Solas avait levé pour financer son armée. Il avait attaqué des terres voisines, mais ses pas avaient fini par conduire ses troupes à l’une des colonies militaires impériales. Les Ombreciens avaient attaqué Fort-Levant, une forteresse à l’entrée de la colonie. Il y avait eu des morts, une ville avait été pillée, des gens violés et asservis... L’affaire était remontée jusqu’au Conseil Impérial. Ombreciel était en train de se développer, et l’Empire ne voulait pas craindre le risque de voir un nouvel ennemi apparaître, avec la possibilité que les Ombreciens soient soutenus par les Nexusiens. Dans ces circonstances, le Conseil Impérial avait sonné le ban, et chargé le Maréchal Coehoorn, à la tête d’une Légion, de régler le sort d’Ombreciel.

Les espions ashnardiens leur avaient appris qu’il y avait deux personnes à la tête du royaume : le Roi Solas, et sa sœur, de dix ans plus jeune que lui, la doucereuse Princesse Mérédith Luna Cassandra Séraphina d’Ombreciel... Qu’on appelait plus simplement « Princesse Luna ». De ce que Coehoorn avait appris, Solas cherchait désespérément à marier la jeune Luna, mais cette dernière ne cessait de repousser ses prétendants, ce qui avait rappelé à Alice des souvenirs.

Coehoorn avait commencé par reprendre Fort-Levant, et avait fait comprendre à Solas que les Ashnardiens se montreraient intraitables. Il avait laissé un Ombrecien en vie, pour qu’il raconte aux autres ce qui s’était passé. Coehoorn avait exécuté tous les soldats d’Ombreciel, et avait ensuite attendu. Il s’était assuré que l’heureux survivant voit les dragons dorés de Sylvandell, qu’il relate les performances des soldats du Clan Warren, améliorés par des potions vampiriques, qu’il voit la hardiesse des guerriers ashnardiens, autant des humains que des démons. Tout cela faisait un tableau effrayant, surtout quand on y ajoutait la réputation des Ashnardiens.

Le Maréchal n’avait pas envie de se lancer dans un conflit armé durable contre Ombreciel, et avait donc envoyé un message, parallèlement au soldat qu’il avait libéré. Il avait proposé des pourparlers, en soupçonnant qu’Ombreciel ignorait que le fort attaqué était sous protection ashnardienne, mais avait exigé des garanties. En retour, le Roi Solas avait répondu, et n’avait pas manqué d’étonner les Ashnardiens, ce qui expliquait la tenue de ce conseil de guerre.

Alice cligna des yeux en regardant la missive, signée de la main de Solas, et tamponnée du sceau royal.

« Il... Il envoie sa sœur ?
 -  C’est sa garantie, expliqua Coehoorn. La Princesse Luna devra écrire d’ici une semaine pour assurer son frère que tout va bien. Je suppose qu’ils ont dû convenir entre eux que la lettre contiendra un message secret pour s’assurer qu’elle ne soit pas dictée par nous. »

C’était tout de même assez risqué... Mais c’était en tout cas la preuve que Solas voulait vraiment négocier.

« Nous avons pensé que tu serais la mieux placée pour veiller sur notre hôte, Alice.
 -  Ah bon ? s’étonna-t-elle.
 -  Il faut veiller à ce qu’il ne lui arrive rien, mais aussi s’assurer que ce ne soit pas une espionne, compléta Samara. Et puis, vous êtes deux Princesses...
 -  Mais cette femme pourrait me vouloir du mal ! rétorqua la tête blonde.
 -  Je te protègerai, l’assura alors Mélinda. Mes hommes savent se montrer discrets. »

Tout ça ne lui disait rien qui vaille, mais elle n’avait pas trop le choix. En attendant, il fallait entendre l’arrivée de la Princesse d’Ombreciel. Pour cela, Coehoorn avait dépêché l’un de ses bras droits, Menno, pour qu’il aille au point de rendez-vous afin de récupérer la Princesse.

Il n’y avait ensuite plus qu’à attendre son retour...

84
One Shot / Rapt royal [PV]
« le: jeudi 14 décembre 2017, 00:38:36 »
Le royaume de Nillan était tombé. Là, sur les hautes tours de Fort-Royal, les bannières et les drapeaux du royaume nillois avaient été abaissés, déchirés, brûlés, remplacés par les drapeaux du redoutable royaume d’Osbaf. Osbaf, un terrible royaume nordique, peuplé d’individus puissants, des Barbares assoiffés de sang divisés en clans et en meutes. Certains étaient connus pour chevaucher des mammouths et d’autres bêtes horribles, comme des Caragors ou des Wargs. Osbaf était juché dans les montagnes, un endroit sinistre et dangereux, d’où quantité d’horreurs remontaient, notamment sur certains clans adeptes de nécromancie et de cannibalisme.

Nillan, en comparaison, était un très beau royaume, s’étalant sur des plaines verdoyantes. Il était composé de solides guerriers, très bien entraînés, adeptes de la magie, combattant les Orcs et autres monstres qui sortaient des profondeurs du sol, des grottes et des lacs pour s’en prendre aux villageois. Osbaf avait toujours été, pour Nillan, une menace lointaine. Bien souvent, le royaume avait tenté de civiliser Osbaf, d’en faire une province du royaume, mais sans aucun succès. Les Barbares étaient trop sauvages, trop teigneux, et passaient leur temps à se faire la guerre, ne respectant que la violence et le chaos.

« J’ai échoué, Mère... »

Devant elle, Tara, la Princesse, pleurait. Capitaine de la Garde royale, elle avait été délestée de la majorité de son armure, et on ne lui avait laissé, pour l’heure, que les jambières et les épaulières. Nue, elle était humiliée, dans la chambre royale, en compagnie de sa mère, également en petite tenue, la Reine Myranda. Myranda avait fait de son mieux pour tenter de repousser les velléités d’Osbaf, mais elle avait échoué. Les Barbares croyaient en des idéologies et des cultes païens et ancestraux, et croyaient qu’un Dieu s’était réincarné... Osbaf-même. Cet homme avait réussi à lier les différents clans entre eux, et à envahir Nillan.

Il avait déjoué les plans de bataille des généraux de la Reine, prenant les forts les uns après les autres, jusqu’à assiéger Fort-Royal. Après des semaines de siège, le fort était tombé, et sa fille n’avait pas réussi à la protéger. Curieusement, les deux étaient encore en vie, et avaient été enfermées dans la chambre de la Reine, pendant que, dehors, les Barbares menaient un pogrom sanglant. Myranda savait ce que les Barbares faisaient aux vaincus, elle avait lu les rapports, entendu les témoignages. Viols, tueries, massacres...

« Sois forte, ma fille, nous surmonterons cette épreuve. »

Les Barbares étaient incapables de s’entendre entre eux sur le long terme. Chef de guerre ou pas, Myranda savait que la résistance allait s’organiser, et que, tôt ou tard, les chefs militaires et autres nobles s’étant enfuis en profiteraient pour reprendre le pouvoir. Ce qui surprenait Myranda, c’était le fait qu’elle et sa fille soient toujours en vie.

Qu’est-ce que ce chef de guerre avait prévu pour elles ?

85
Archives / Le Livre d'Or de LGJ
« le: dimanche 03 décembre 2017, 18:06:20 »
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86
Blabla / Putain, dix ans !
« le: dimanche 03 décembre 2017, 18:02:38 »

Oyez, oyez, braves membres !

En ce jour solennel (enfin, à un jour près, mais on ne va pas chipoter pour quelques heures), LGJ vient de franchir la barre fatidique et symbolique de sa dixième année d'existence. LGJ entre ainsi dans une nouvelle ère, une époque glorieuse et majestueuse...

Bref, LGJ a 10 ans !

Pour l'occasion, et pour marquer le coup, le Staff a décidé d'organiser 2 évènements :

- 1 - Un Livre d'Or

Que pensez-vous du forum après dix ans ? En quoi LGJ a changé votre vie ? Pourquoi toujours rester sur ce vieux forum rouillé ?

Lien : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=20457.0

- 2 - LGQ : Le Grand Quiz

Dix questions mettront à l'épreuve vos connaissances sur le forum. Saurez-vous montrer que vous connaissez bien LGJ ?

Lien : https://docs.google.com/forms/d/19JnS6NDPFvXJjFiA74LWSs3o6qvwCl7bb-JhytoKGqM.

(Les réponses au quiz seront diffusées... Un jour prochain.)

87
One Shot / Koopa Love [PV]
« le: lundi 13 novembre 2017, 21:46:47 »

Pour autant qu’on s’en rappelle, personne n’osait s’aventurer dans les terres infernales du Roi Bowser. Roi des Koopa, Bowser dirigeait son royaume depuis un puissant château-fort situé au milieu d’un volcan qui semblait perpétuellement en éruption. Un endroit particulièrement sinistre vu de l’extérieur, et où les deux seuls ennemis à s’y être aventurés étaient les récurrents Mario et Luigi. Des ennemis éternels, dont le passe-temps favori était de contrecarrer les projets de domination de Bowser, qui rêvait de s’emparer du riche et fertile royaume proche du sien, le Royaume Champignon. À ce titre, Bowser avait multiplié les stratégies pour obtenir de la Princesse du Royaume Champignon qu’elle se marie à lui, et lui offre ses terres. Concrètement, on ne comptait plus le nombre de fois où Bowser avait capturé la Princesse Peach, et où Mario l’avait systématiquement libéré, non sans mettre à chaque fois le puissant Bowser dans des situations critiques, généralement en le faisant tomber dans la lave.

Mais Bowser avait toujours réussi à renaître de ses cendres, et à reconstituer ses armées, majoritairement composées d’hommes-tortues (les Koopas) et de Goombas (les hommes-champignons). Et, cette fois, il avait développé un plan parfait, qui avait pu s’accomplir avec l’aide du vil Wario. Wario était un ami d’enfance de Mario, mais qui, contrairement au plombier rouge, avait suivi un cheminement très différent, et vendait ses services au plus offrant. De l’argent, Bowser en avait, suffisamment pour faire appel à un plan particulièrement ingénieux, qui avait prouvé son efficacité.

« À moi ! éructait-il. La Princesse sera à moi, niark niark niark !! »

Le puissant dragon avançait lentement dans le grand salon du château. Ses sentinelles avaient annoncé la venue du chariot royal. C’était bien la première fois qu’il ne kidnappait pas la Princesse ! Lui-même avait été surpris de l’ingéniosité de son plan, mais qui avait prouvé ses fruits ! Grâce à l’aide de Wario, Bowser avait développé un mutagène très particulier, qui lui avait permis de faire muter les dinosaures du Royaume Champignon. Il avait ainsi transformé le gentil Yoshi en un redoutable T-rex, et créé une nouvelle race, des espèces d’hommes-dinosaures qui lui étaient totalement fidèles, et avait attendu que Mario vienne le voir pour l’attaquer avec ses hommes-dinosaures. Le maudit plombier était tombé dans son piège, et Bower l’avait enfermé dans ses geôles, tout en soumettant à la Princesse Peach un ultimatum. Soit elle acceptait un mariage, soit, non seulement il tuerait Mario, mais envahirait aussi les terres du Royaume-Champignon.

Peach avait accepté toutes ses conditions, y compris celle de porter une tenue spéciale... Car il comptait vite se marier à elle, consommer ce mariage, et faire une portée de petits ! Bowser avait soif de pouvoir, mais la réalité était bien plus simple que ça. Au-delà de l’envie de contrôler le Royaume-Champignon, il était surtout extrêmement amoureux de Peach ! Mais ça, il ne l’avait jamais avoué ! Le fait est que l’argument politique n’avait toujours été qu’une excuse pour permettre à Bowser de mettre la main sur la séduisante Peach.

Et, rien qu’à l’imaginer dans sa fantastique robe de mariée, Bowser en était déjà surexcité...

88
One Shot / Little Pet [PV]
« le: mercredi 08 novembre 2017, 00:49:22 »
« Hmmm-hmmmm...
 -  Tous les tests sont positifs. Il sera vraiment parfait. »

La fille face à elle ne pouvait pas répondre, et ne devait d’ailleurs pas le faire. Sa tâche était toute autre, et elle y était entièrement dévouée. Nishizaki Monome, qui était l’une des assistantes des infirmières du lycée Mishima, était agenouillée devant elle, lui tournant le dos, magnifique dans sa robe d’infirmière rose moulante, et était très occupée à sucer une belle queue. Une activité centrale, car, depuis un chronomètre s’affichant sur l’un des écrans des ordinateurs à côté d’elles, on voyait le temps s’afficher. D’autres écrans montraient des courbes et des graphiques témoignant de l’activité sexuelle exceptionnelle du jeune homme.

Jambes croisées, la puissante et plantureuse Reina Morimoto observait son esclave aspirer cette queue. Le traitement était vraiment très efficace, et réagissait le mieux chez lui. Endormi sur un fauteuil, le cobaye ne risquait pas de se réveiller. Ses poignets étaient immobilisés par des sangles, laissant à Momone tout le temps nécessaire pour le sucer bien comme il faut, s’imprégnant de sa grosse queue tendue, léchant son membre, l’embrassant parfois, se retirant pour laisser au drone le soin de filmer au mieux ce sexe en érection.

« Hmmmmmmm... !! »

En voyant la main de Momone se rapprocher de ses cuisses, Reina se mit à secouer la tête.

« Tût-tût ! Tes mains sur ses cuisses, petite dévergondée !
 -  Mmmhmmm... ! »

Mais Momone, docile, obtempéra, et retourna à la charge. Reina avait devant elle, sur ses cuisses, le dossier scolaire du jeune homme désireux de les rejoindre. Anael Marley. Sans surprise, ses deux parents appartenaient à l’une des multiples entreprises gérées par le clan Morimoto, et donc par elle. Elle... Reina Morimoto, fille d’Hayabusa Morimoto, mais véritable gérante du clan et du conglomérat immobilier et industriel du clan. Au sein de Seikusu, les Morimoto étaient un clan légendaire, le principal reconstructeur de la ville après la guerre, et qui détenait la majeure partie des usines et des entreprises de la ville. C’était le clan qui avait massivement investi dans la construction du lycée Mishima, et qui s’était ensuite exporté à tout le Japon, puis largement au-delà.

Ceci dit, un jour spécial approchait : l’anniversaire de sa petite-sœur, Leona Morimoto. Des deux, elle était celle qui s’exposait le plus, car elle dirigeait le club social de Mishima, le premier club du lycée en terme d’adhérents et d’histoire, puisque ce club avait été le premier club du lycée après l’ouverture de Mishima. Un club dirigé par la redoutable Leona, et, à l’approche de son anniversaire, elle avait formulé un désir très spécial, que Reina avait accepté.

Avoir un petit chien.

Quelle sœur pourrait refuser cela ? Elle sentit alors les détecteurs s’enflammer, et le cobaye, qui ne se souviendrait bien évidemment jamais de ça (et se réveillerait tranquillement dans les bureaux du lycée Mishima, avec le sentiment d’avoir fait une bonne sieste imprévue), se mit à jouir joyeusement, achevant de convaincre Reina, qui autorisa son admission au lycée, tout en le mettant sur la liste de sa sœur.

Momone, surprise par cette avalanche de foutre, éternuait sur place.

« Kof ! Kof !!
 -  Alors? Comment est-il ?
 -  Euh... Euuurgh... Génial, Maîtresse !
 -  Leona des projets très spéciaux pour lui. Heureusement, la rentrée est d’ici quelques jours, je suis sûre qu’elle va vouloir le tester dès le premier jour... »

C’était typique de sa sœur ! Que ne ferait-on pas par amour familial ? Elle allait pouvoir lui dire que son petit chien se trouvait là, devant elle...

89
One Shot / Tutorat [PV]
« le: jeudi 26 octobre 2017, 19:35:44 »
Timmy Misori avait toutes les raisons du monde d’être nerveux. Aujourd’hui, dans l’amphithéâtre du lycée, il s’apprêtait à recevoir sa récompense spéciale. Une récompense particulière, qui avait été instaurée très spécialement pour ce lycée, afin d’encourager les élèves à mieux réussir leurs études. Le lycée affichait en effet un taux de réussite catastrophique au test Senta, ce fameux test préparatoire qui était une valeur cardinale pour permettre aux universités d’accepter tel ou tel candidature. C’était l’équivalent du Bac au Japon, un système rigoureux, fondé sur un principe de concours. Or, le lycée Kazuwa était l’un des plus mauvais établissements secondaires du Japon, à tel point que le rectorat envisageait sa fermeture.
 
Pour résoudre le problème, le conseil d’administration du lycée avait, il y a quelques années, décidé une mesure atypique, en organisant une concertation avec les associations de parents d’élèves, associations qui n’ont rien à voir avec leurs homologues occidentaux, puisqu’elles placent la réussite de leurs bambins au-dessus de toute autre prérogative. Elles ont donc approuvé l’initiative de ce lycée, très originale, illégale sous bien des aspects, mais de plus en plus encouragée. Après tout, le Japon était un pays en perte de vitesse, s’essoufflant face à la concurrence chinoise, et qui devait retrouver un nouvel élan, tant pour lutter contre l’abâtardissement de sa population, que contre le taux de procréation en forte baisse.
 
Ce système était officiellement une forme de tutorat visant à aider les élèves les plus mauvais, en les mettant sous le tutorat d’élèves plus talentueux. Concrètement, les dix élèves ayant les meilleurs résultats du lycée formaient les dix ayant eu les résultats les plus médiocres. Simple en apparence… Mais, dans les faits, cette formation était vraiment « totale », car elle allait au-delà de simples heures de formation. Le tuteur pouvait former son élève quand bon lui semblait, et notamment l’accueillir chez lui. L’élève à former devait en effet, selon le règlement, « se mettre à la disposition complète, sous peine d’exclusion, du tuteur ».
 
En réalité, ce système était bien plus qu’un simple tutorat, mais une véritable mise sous tutelle, car le tuteur pouvait faire tout ce qu’il voulait. L’idée n’était pas tant de former les dix rebuts que de les humilier, et ainsi de montrer aux autres élèves ce qui arrivait à ceux qui échouaient. Dans un pays comme le Japon, où l’honneur était une valeur très importante, c’était un système qui avait fait ses preuves, car les tuteurs n’hésitaient pas à humilier cruellement les élèves tombant sous leur coupe.
 
*Et c’est sur moi que ça tombe…*
 
Timmy était l’héritier d’une famille de riches propriétaires terriens qui disposaient d’une fortune considérable, grâce à de multiples résidences ici et là, leur procurant d’importants revenus. Le jeune Timmy était, de fait, un nanti, mais n’avait jamais été très arrogant. C’était même tout l’inverse ! Timmy était incroyablement timide, une timidité maladive dont il n’avait jamais pu se défaire.
 
Seulement, non content d’être riche, Timmy était aussi très intelligent, un génie, dévoué, qui misait dans ses études pour outrepasser sa peur maladive des filles, et ses frustrations sexuelles. Car frustré, Timmy l’était, au point d’avoir des magazines pornographiques dans son casier, et même de s’adonner à ce plaisir, typiquement japonais, de collectionner les petites culottes, et de les enfiler. Aujourd’hui, sous son uniforme, il portait d’ailleurs une belle culotte rose à pois.
 
Étant le premier élève au classement, c’est à lui qu’incombait le premier choix.
 
« Ces dix personnes sont la honte de notre communauté ! expliquait le Proviseur à l’ensemble des élèves, tous réunis ici. Des cancres qui participent à l’avilissement de la société, à l’effondrement de nos valeurs, de notre civilisation ! Des gens qui préfèrent s’amuser et dormir plutôt que travailler et étudier ! Des gens qui, en réalité, ne sont pas capables de s’assumer eux-mêmes. »
 
Le Proviseur sortait son habituelle rengaine devant les dix élèves, prostrés devant l’estrade. Nerveux, Timmy attendait encore. Parmi eux, il y avait notamment Koï, une camarade qu’il connaissait depuis l’enfance, et dont il ne s’expliquait pas la dégringolade, tant elle était talentueuse.
 
*Mais je ne peux pas y arriver, je ne pourrais jamais choisir…*
 
Il ne voulait vraiment pas de ça, mais il n’avait pas le choix ! Ce système expérimental rencontrait un tel succès qu’il était, peu à peu, en train de se développer.
 
« Misori-san ! C’est à vous !
 -  Ohlàlà… »
 
Le jeune home déglutit nerveusement, et s’avança ensuite, quittant le couloir pour atterrir à gauche de l’estrade, devant un petit escalier permettant de la rejoindre, et commença à grimper, observant les dix élèves agenouillés devant lui…

90
One Shot / Welcome To Pleasant Hill !
« le: mardi 17 octobre 2017, 22:46:30 »

I'm tickled pink,
That things are rosy,
And skies are blue once again.

La musique défilait agréablement depuis la radio, et la jeune femme, Dominique Palmetti, l’écoutait tout en enfilant son uniforme bleu. Elle venait de sortir de la douche, et jeta un bref regard vers le radio-réveil. 7h45. Encore un peu, et elle serait en retard pour sa ronde ! Dominique avait encore un peu traîné dans le lit, et elle ne voulait pas rater, et ce sous aucun prétexte, les bagels de Monsieur Cocker.

*Il va falloir que j’apprenne à ne plus traîner au lit, moi !*

Let the bygones go bye-bye !
No more will I sigh or cry.

Elle enfila, l’un après l’autre, les boutons de sa chemise bleue. Elle l’avait repassé hier, et elle lui allait très bien, comme à chaque fois. La femme noua le dernier bouton, puis attrapa sa cravate. C’était un bon moyen d’atténuer un peu la taille très agréable de sa poitrine. Dominique n’était pas née en Italie pour rien, après tout, et ses formes faisaient d’elle le fantasme typique des Américains sur les Européennes, sa peau bronzée renforçant cette impression.

Et la radio, elle, continuait à chanter :

I'm tickled pink,
The moon is yellow,
And I'm your fellow tonight.

Dominique hochait lentement la tête en finissant d’enfiler la cravate. Dugan, le shérif, était assez clair là-dessus. Ce n’était pas nécessaire pour les femmes, mais, étant le plus jeune membre de l’équipe du shérif, Dominique savait qu’elle devait faire ses preuves. Elle était la « cadette », celle à qui on ne refusait rien, parce que son sourire était magique, mais elle, elle ne voulait pas qu’on la prenne pour une gamine, justement. Elle était assermentée, elle avait eu tous les diplômes nécessaires. Dugan le savait, mais, comme il le disait lui-même avec philosophie, sa tasse de café chaud à la main, la beauté était un argument canonique imparable… Et Dominique était belle.

Si belle qu’elle avait gagné, il y a des années, le concours de Miss Pleasant, alors qu’elle était au lycée. On avait encore les photos d’elle, avec un grand sourire ravi, tandis qu’on l’applaudissait fiévreusement, et que les journalistes la photographiaient, dans le gymnase de l’école.

Soon we'll greet that red-letter day !
When I will pop the question,
And you say, "Ok !"
Say then we'll be married in the month of May !

Elle ajusta finalement son nœud de cravate, et s’inspecta dans le miroir, avant de sourire. Elle s’était mise juste une touche de maquillage, trois fois rien, car sa mère lui avait dit que ce genre de trucs, ça vous ruinait la peau. Elle se mettait surtout un léger rouge à lèvres, ainsi qu’un peu d’ombre à hauteur des paupières. S’estimant prête, elle enfila sa casquette, puis soupira lentement.

*Allez, Dom’, au boulot !*

Elle attrapa son téléphone portable, et avertit Dugan qu’elle commençait sa ronde.

Le temps qu’elle rejoigne sa voiture, Jack Shaindlin avait fini de chanter son I’m Tickled Pink, et elle démarra, quittant le quartier résidentiel, toutes vitres ouvertes en cette belle période estivale. Le ciel était d’un bleu magnifique, avec quelques légers nuages, et elle avança lentement, longeant les trottoirs, ses yeux disparaissant derrière des lunettes de soleil Ray-Ban, voyant les enfants marcher le long des trottoirs.

« Bonjour, Madame Palmetti !
 -  Bonjour, Madame-la-Policière !
 -  Salut, les enfants ! Le chien de Tom ne fait plus de bruit la nuit, j’espère ?
 -  Nan, c’est bon ! Merci, Madame Palmetti !
 -  Inutile de me remercier, les enfants, je ne fais que mon job ! Passez une bonne journée ! »

Elle accéléra un peu, afin de rejoindre le centre-ville.

Là où il y avait l’église. Le révérend, Thomas Goodwin, était en train de recevoir sa nouvelle cargaison de cierges. Elle s’approcha lentement, tandis que, depuis la radio, retransmise depuis les multiples hauts-parleurs, la radio locale se mettait à parler.

« Debout les campeurs et haut-les-cœurs, n’oubliez pas vos lunettes parce que ça chauffe aujourd’hui ! Ça chauffe fort, et on est pas à Miami ici, c’est moi qui vous le dis… Alors, autant vous dire que, après les cous et le boulot, j’vous attends tous à Lake Hill, parce que, et croyez-moi, on va suer aujourd’hui ! La météo et les grands astres sont formels ; aujourd’hui, c’est jour de canicule ! Canicule, vous avez dit canicule ? Ohlàlà, quelle horreur ! Mais, hey, de quoi vous plaignez-vous ? Vous êtes pas comme le vieux Murray, dans sa tour, à vous parler du temps qu’il fait ! »

Dominique se rapprocha du square central, où tout le monde souriait et se saluait.


Et, pendant ce temps, Murray poursuivait :

« Alors, les amis, laissez-moi vous dire que Stuart, notre boucher, reçoit aujourd’hui tout un arrivage de saucisses et de côtes de porc venant des frères Thawne. C’est l’heure des barbecues, c’est moi qui vous le dis, alors, p’tit message de prévention oblige, gare aux incendies de barbecue, allez pas vous ruiner la pelouse ! »

Dominique se rapprocha de la station-service Exxon, et salua de la main Lionel Thompson, le pompiste.

« Bonjour, M’dame. Voilà mon rayon-de-soleil qui débarque ! Vous voulez que je vous fasse le plein ?
 -  Ça aurait été avec plaisir, Monsieur Thompson, mais le ventre de la bête est plein !
 -  Vous me fendez le cœur ! »

Un sourire amusé traversa les lèvres de la femme, qui se gara ensuite devant le Rosie's Diner, allant sur le parking à côté. Elle en sortit, coupant le moteur de sa voiture, laissa les vitres ouvertes, puis ouvrit la porte.

« Si vous avez pas encore choisi vos costumes, Messieurs, pensez à y aller ! Madame Kingsley a reçu de nouveaux costumes, et vous propose une remise de 33% sur la plupart de ses articles ! Et, comme vous le savez, la Fête du Cerf est dans deux semaines. Alors, et je me répète encore, mais, vous savez comment on est à mon âge, on caquète et on répète beaucoup, mais l’école organise des cours de danse. Autant vous dire que, face à la gent féminine si agréable de Pleasant Hill, il est intolérable de ne pas savoir danser ! »

Dominique fila vers le comptoir.

« Je vous offre votre bagel, Madame Palmetti ? demanda Jarvis, le vendeur.
 -  Avec plaisir, Jarvis, mais n’allez pas moudre le grain de l’opposition municipale, je vous paierai.
 -  Allons, allons, un sourire de votre part me ravit amplement, ça vaut tous les dollars du monde ! »

Dominique ne put s’empêcher de rire.

« Et vous venez de rire ! Ah, j’vous offre même le café, tiens ! »

Dominique sourit encore, puis se tourna vers Dugan, qui était là, assis face au comptoir, buvant son café en lisant le journal, lissant sa moustache rousse, son chapeau melon posé à côté de lui.

« Oh, tu es ravissante aujourd’hui, Dominique… Tu as un rendez-vous galant ?
 -  Oh, pensez donc ! L’idée de rester la célibataire la plus séduisante de Pleasant Hill n’est pas pour me déplaire.
 -  Hum… C’est un bon argument. Honnêtement, si j’avais vingt ans de moins, et autant en kilos, je me serais bien laissé tenter.
 -  Oh, Shérif, voyons ! »

Murray poursuivit, de son côté, la radio défilant depuis des hauts-parleurs dans le diner :

« Mais, mais, je m’emballe, ah, excusez-moi, la vieillesse, vous savez ce que c’est ! Et puis, comme je suis d’humeur généreuse, et qu’il fait très beau, je pense qu’il est temps de laisser la parole à ce bon vieux Frank. Il a fait l’Amérique, après tout, et j’interdis quiconque de dire le contraire. Alors, sur ce, les enfants, rappelez-vous de ce que nous dit le Maire Hill… Pleasant Hill, une ville que vous n’avez jamais envie de quitter ! »

Sur ce, les accents de musique introduisirent Beyond The Sea, de Frank Sinatra.

Somewhere beyond the sea
Somewhere waitin' for me
My lover stands on golden sand
And watches the ships that go sailin'

Dugan reposa sa tasse, et tourna la tête vers Dominique.

« Nous avons un nouveau membre dans notre communauté, Dominique.
 -  Je sais.
 -  Elle sera paniquée, je compte sur vous pour la calmer. Au cas où, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
 -  Il n’y a pas de problème, Shérif, je connais la procédure. »

La jeune femme laissa planer quelques secondes, avant de reprendre :

« Tout se passera bien. Après tout, Pleasant Hill n’est-elle pas la plus belle et la plus paisible ville du monde ? »



Remarque : ce RP annule et remplace le précédent RP éponyme. C'est ce qu'on appelle, dans le milieu, un reboot.

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