Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Princesse Alice Korvander

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One Shot / Funeral Of A Young Wife [PV]
« le: lundi 09 avril 2018, 00:55:55 »
« Tu dois te détendre un peu, Onee-chan ! Si tu continues comme ça, tu vas faire une dépression à la trentaine ! Alors, tu viens, c’est comme ça, et je ne veux aucune discussion là-dessus ! »

Kenja Saeti pouvait se montrer très exigeante quand elle le voulait, surtout envers Onee-chan, sa grande sœur, si stricte, si sérieuse, si... Si coincée ! Difficile de croire que les deux femmes pouvaient être du même sang, tant elles étaient différentes. Elle, Kenja, passait ses nuits dans des boîtes de nuits, à faire des rencontres louches, tandis que Miho, elle, était très sérieuse, ne buvant jamais, et menant à fond sa vie de jeune ménagère. Mais, cette fois, Kenja serait intransigeante ! Elle était soutenue par une dizaine d’amies de Miho, des femmes qui étaient bien décidées à ce que, ce week-end, Miho fasse son enterrement de jeune fille ! L’occasion était d’autant plus belle que le Lundi suivant était le 3 Mai, soit le premier jour férié d’une série de trois jours allant jusqu’au Mercredi 5 Mai.

Pour l’occasion, les filles s’étaient cotisées pour louer un chalet dans les montagnes. C’était une maison traditionnelle, avec un jardin traditionnel situé à l’intérieur. L’endroit était très agréable, et c’était parfait pour ce que les femmes avaient prévu. Plusieurs hommes comptaient également venir, et, malgré toutes les bonnes excuses du monde, Miho n’avait pas pu refuser ! Son mari, Oguro, avait également choisi de profiter des jours fériés, et serait donc de la fête, ce qui ne dérangeait nullement Kenja.

« Ne t’inquiète pas, tout se passera bien ! » avait poursuivi Kenja.

Ensemble, elles avaient ensuite roulé vers le chalet. Oguro les rejoindrait plus tard, car il terminait tard ce soir. Au boulot, il travaillait sur un gros dossier impliquant des schémas d’optimisation fiscale internationales pour des compagnies d’import-export cherchant à s’implanter sur d’autres marchés, ou à trouver un moyen de maximiser leurs bénéfices en profitant de pays avec de faibles taux d’imposition. Une activité très intense. Autant dire que tout cela lassait beaucoup Kenja, mais, au moins, Oguro rapportait beaucoup d’argent grâce à ça.

Tout en laissant sa sœur conduire, Kenja attendait lentement. Elle portait une minijupe très courte, un débardeur moulant, et des lunettes de soleil. Quand la voiture s’arrêta à hauteur d’un feu rouge, elle se retourna vers elle.

« Bon, alors, Onee-chan... Et si tu me disais comment ça se passe... Au lit avec lui ? Je suis curieuse, moi ! »

Ce n’était pas la première fois que Kenja lançait sa sœur là-dessus... Mais, à chaque fois, elle ne mordait pas à l’hameçon ! Les choses seraient-elles les mêmes maintenant ?

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Dictature d'Ashnard / L'école de magie rose de Mélinda Warren [PV]
« le: dimanche 01 avril 2018, 11:39:36 »
« Je ne sais pas si je suis bien à ma place ici…
 -  Évidemment, tu ne crois pas que je t’emmènerai dans un endroit dangereux pour toi, non ? »

Alice regarda Mélinda sans rien dire, les joues légèrement empourprées. Elle avait sa main serrée dans la sienne, tandis que les deux amies et amantes vagabondaient dans la nouvelle acquisition du clan Warren. Alice était surprise de voir comment son amie était en train d’étaler, et très rapidement, son « empire ». Même son propre père, Tywill Korvander, lui en avait parlé. Mélinda avait fondé il y a quelques temps un clan après son mariage avec Vanillia Warren, et, depuis, son clan prospérait, avec une très forte croissance. Outre son harem séculaire à Ashnard, Mélinda avait aussi réussi à fonder une puissante alliance avec Inferis, et avait des parts importantes dans la colonie inferno-ashnardienne de Nachtheim. Elle avait aussi réussi à obtenir au sein de son clan le puissant Duc Richard de Castlevania, et le château subséquent, une redoutable place-forte, ce qui, concrètement, lui permettait de disposer d’une armée en plus de sa guilde.

Et puis, maintenant, Mélinda avait inauguré une école de magie. C’était une école privée, fondée sur une colline d’Ashnard, où elle avait racheté une vieille ruine. Alice avait entendu parler de cet ancien manoir, qui appartenait à un riche haut-officier ashnardien. Las, l’homme était mort lors d’une campagne contre Nexus, et il avait fallu des années pour que la succession se règle, le haut-officier ayant beaucoup d’enfants. Le manoir avait tombé en désuétude, tandis que les co-indivisaires se battaient régulièrement entre eux pour savoir quoi faire du bien, et, plus globalement, se partager le patrimoine du défunt. Mélinda avait réussi à récupérer le manoir, et l’avait reconstruit pour en faire une école de magie, avec plusieurs départements, ou maisons. Mais la particularité de cette école, c’est que Mélinda avait fait un département entièrement consacré à la magie rose. Alice savait que Mélinda s’était rapprochée du temple de Lust d’Ashnard, et que c’était certainement suite à ça qu’elle avait décidé de fonder l’école. Les prêtresses avaient accepté de la soutenir.

« L’idée, à terme, est d’avoir des experts en matière de magie rose… Des courtisans, mais aussi des mages. La magie rose est très puissante sur Terra, mais l’école vise aussi à développer d’autres disciplines. »

Le Conseil Impérial avait validé la création de cette école privée, mais, même avec sa fortune, Mélinda avait besoin de fonds, et d’aides financières. Elle aurait pu se retourner auprès d’Ishtar, mais Mélinda s’était dit que le Conseil Impérial aurait mal vu qu’une école soit financée par des fonds étrangers. Certes, Infernis et Ashnard étaient maintenant des États alliés, mais elle préférait avoir des fonds locaux… Surtout que, d’un point de vue fiscal, les financements extérieurs faisaient l’objet d’une taxe à l’importation. Mélinda s’était donc tournée vers le royaume de Sylvandell, et avait formulé une requête. Tywill avait répondu, en expliquant qu’il était intrigué, mais voulait se renseigner en procédant à une étude des lieux. Mélinda avait été assez surprise de voir qu’il avait envoyé la Princesse de Sylvandell, alors qu’elle s’était attendue à la visite d’un Commandeur.

Quoi qu’il en soit, elle procédait avec elle à la visite des lieux. Mélinda avait veillé à ce que tout soit bien préparé, car l’aide sylvandine permettrait de pérenniser le site pour les années à venir. Pour l’heure, l’école n’apportait que très peu d’argent, il fallait attendre qu’elle se développe. Elle avait donc besoin de cette aide. Alice était toutefois un peu nerveuse, car elles se rapprochaient du temple de Lust, et l’air, chargée de magie rose, commençait déjà à la faire rougir.

« Il faut que tu vois des élèves, alors… J’ai organisé un petit concours au sein des élèves pour déterminer qui sera digne de te recevoir.
 -  Oh… »

Mélinda en avait parlé avec Futaba Lily Ramses, la prêtresse de Lust attachée au fonctionnement de l’école, et elle avait organisé les modalités du tournoi. Mélinda se rapprocha ainsi d’une porte, et l’ouvrit, avant de laisser Alice rentrer seule. La jeune Princesse portait une simple robe blanche, vu qu’il faisait un peu chaud, en ce moment, au sein de la capitale.

« Je ne voudrais pas influencer notre élève par ma présence… C’est elle qui saura mieux te présenter l’école que moi.
 -  Mais je… Euh… D’accord ! »

Et Alice rentra, tandis que Mélinda fermait la porte derrière elle…

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One Shot / La Fête de Mariage des Henderson [PV]
« le: vendredi 30 mars 2018, 08:37:38 »
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Susan & Henry Henderson étaient, à bien des égards, un couple très respectable, et respecté. Ils étaient un couple aisé, au-dessus de la classe moyenne, et, comme tout riche au cœur généreux, des individus qui n’hésitaient pas à donner une partie de leurs revenus pour des associations caritatives. Institutrice dans une école privée, Susan avait pu se doter d’un généreux cercle d’amis, tout comme son mari, un banquier d’affaires qui avait récemment gagné une promotion, et avait obtenu un statut important au sein de la banque. Et elle, dans son école, recevait un salaire bien plus généreux que ce qu’elle aurait touché dans un lycée public. Les Henderson étaient donc souvent invités à des soirées, à des réceptions...

Leur relation avait continué à se renforcer quand ils avaient eu un enfant. Ce soir, toutefois, leur fils, John, n’était pas là. Il était chez la nourrice, car, ce soir, ce n’était pas n’importe quel soir. Ce soir, en effet, Susan & Henry célébraient leur dixième anniversaire de mariage. Une occasion très particulière ! Chaque année, l’un des deux se chargeait de cette fête pour organiser un cadeau très particulier. L’année dernière, Henry avait organisé une excursion sur un yacht le long du Nil. Cette année, ça avait donc été à Susan de le faire, et, pour une fois, elle avait choisi de célébrer leur mariage... À domicile. Le concept était osé, puisque c’était la première fois qu’ils ne voyageaient pas pour leur mariage.

« Je suis sûre qu’il te plaira... » lui avait-il assuré.

Susan prenait de gros risques, en réalité, mais elle était sûre de son coup. Pour cet anniversaire, elle avait fait appel aux services d’un jeune homme, qui était l’un de ses élèves : Billy. Un beau blondinet qu’elle appréciait beaucoup. Il y a une ou deux semaines, Susan avait surtout appris que Billy, parallèlement à ses activités de lycéen, couchait aussi régulièrement avec des élèves... Contre de l’argent. Cette nouvelle avait perturbé Susan, qui avait convoqué Billy. Elle avait alors appris que le jeune homme assumait pleinement cette situation. Il avait un corps très androgyne, une très agréable silhouette, et couchait même avec des parents  d’élève ! Susan avait été très surprise, mais, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, elle n’avait pas sanctionné Billy.

Car Susan avait beau être une prof’ talentueuse, elle n’en était pas moins une femme très perverse. Avec Henry, elle avait de quoi se faire plaisir, car son mari était comme un gros nounours qui suivait généralement les fantasmes de Susan. Et, pour leur anniversaire, elle avait donc vu en Billy l’occasion d’accomplir un nouveau fantasme. Elle en avait naturellement préalablement parlé à Henry, et il avait accepté qu’elle invite Billy chez eux. Le jeune homme était arrivé en milieu de soirée, et avait dîné avec le couple, s’avérant être très à l’aise... Jusqu’à ce que l’heure fatidique ne s’approche.

Billy avait besoin de se changer, et Susan et Henry attendaient donc dans le salon. Susan avait conservé ses collants, et portait sur elle une nuisette violette. Quand Billy entra, la jeune femme était adossée contre la solide épaule de son mari, et une lueur malicieuse perla dans ses yeux en voyant le jeune homme entrer.

*Miam !* songea-t-elle.

Elle fut alors convaincue, en le voyant, qu’ils allaient tous passer une bonne soirée !


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One Shot / Kidnapping policier [PV]
« le: dimanche 25 mars 2018, 22:29:01 »
Layla Kavannagh était une jeune officière de police. Elle avait brillamment obtenu son diplôme à l’école de police de Tekhos, et avait été affectée à la capitale. Comme toute jeune recrue, Layla avait été affectée à un service pue important, le temps de pouvoir se faire la main, et, ensuite, avoir des postes plus importants. En l’occurrence, elle avait été affectée à une unité de patrouille individuelle. Un poste peu difficile, qui consistait à circuler dans les quartiers huppés de Tekhos, et vérifier avec sons canner portable les véhicules. Mine de rien, la technologie tekhane était très évoluée, et sa principale tâche était surtout de lutter contre les stationnements illégaux, c’est-à-dire les usagers n’ayant pas payé leur place de stationnement. Pour ça, elle disposait, dans son véhicule, d’une sorte de radar émettant des ondes, scannant ainsi les véhicules. Chaque utilisateur, pour payer sa place, pouvait, soit utiliser un ordinateur de bord intégré à la voiture, soit un parcmètre, disposant alors d’une carte magnétique abritant une puce qu’il posait bien en évidence dans la voiture. Le scanner la repérait alors, et, quand il ne la repérait pas, Layla s’arrêtait, et vérifiait le véhicule.

C’était une activité routinière, assez harassante, mais que Layla menait avec fierté. C’était un moyen pour elle de se faire à la ville, de commencer à rédiger des procès-verbaux, à procéder à des vérifications techniques et à se familiariser avec la technologie policière. Layla, du reste, était une experte du contrôle au faciès. Chaque fois qu’elle voyait des mâles, elle s’arrêtait pour leur faire une fouille intégrale, les insultait, et n’hésitait pas à les électrifier avec son taser. Layla était une Tekhane pure souche, une femme lesbienne qui méprisait les hommes au plus haut point. Elle était toujours ulcérée quand elle voyait des masculinistes se battre pour les droits des hommes, n’hésitant pas à les enfermer pour trouble à l’ordre public.

*Je ne comprends pas ce que ces salopes hétérosexuelles ont dans le crâne...*

Layla avait obtenu son poste en couchant avec sa formatrice. Celle-ci l’avait prise en levrette dans son bureau, et Layla avait adoré ça. La seule idée de coucher avec un mâle avait de quoi lui donner envie de vomir ! Tout en continuant à circuler, elle s’arrêta brusquement quand son scanner tiqua en approchant d’une belle voiture de sport. Ce n’était pas une place de stationnement impayé, mais un signalement différent. La femme arrêta sa voiture de patrouille, et consulta son fichier. Il y a quelques jours, on avait signalé le vol d’une voiture de sport correspondant à celle qui se trouvait là. Le voleur avait changé la couleur de la voiture et les places d’immatriculation, mais, contrairement à ce que les voleurs pensaient, il y avait bien d’autres moyens d’identifier une voiture, comme le numéro de série du moteur, l’identifiant de la carrosserie... Ce qui était d’autant plus vrai pour une voiture de luxe comme celle-ci.

*Hum... Layla, c’est la première grosse affaire de ta vie !*

Toute emballée, elle sortit de sa voiture, et s’approcha de la voiture de sport. Difficile de savoir à qui celle-ci appartenait, mais elle tenait avec elle une sorte de tableur électronique, qu’elle comptait utiliser pour signaler la véhicule au central, et obtenir que celle-ci soit mise sous scellés, et qu’on puisse retrouver le voleur. Portant un uniforme bleu très léger, avec une minijupe mettant en valeur ses longues jambes,    Layla tourna autour de la voiture, sans savoir que son véritable propriétaire n’était pas très éloigné d’elle...

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Le coin du chalant / [OS] La Fête de Mariage des Henderson
« le: dimanche 25 mars 2018, 21:31:40 »
Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
(Cette image d'illustration comprenant des sexes visibles, je préfère la mettre sous spoiler).

Bonjour à tous :)

Je recherche actuellement un ou deux partenaires pour un OS inspiré d'un comic d'Incase !

Voici la trame, très simple :

L'anniversaire de mariage des Henderson, un couple aisé et fortuné, est toujours un grand événement. L'année dernière, Henry, riche banquier, avait organisé une croisière touristique avec sa femme le long du Nil. Cette année, Susan a eu une idée tout à fait différente, puisqu'elle compte organiser l'anniversaire de mariage à domicile... Avec un prostitué pour égayer leur nuit !

L'OS amènera donc à jouer trois personnages :

  • Henry, le mari. C'est un riche banquier en surpoids, qui suit Susan dans ses idées les plus perverses qui soit,
  • Susan, sa femme. Susan est une institutrice très peu pudique, officiant dans un lycée privé, et qui a eu l'idée d'organiser ce cadeau d'anniversaire très particulier avec l'un de ses élèves,
  • Billy, leur partenaire spécial pour la soirée. Lycéen âgé de seize ans, Billy est un magnifique hermaphrodite qui n'hésite pas à vendre ses services sexuels aux plus offrants. Il a donc sauté sur l'occasion de servir d'amant au riche couple Henderson.



Il faudra donc, soit un joueur pour incarner le couple Henderson et un autre pour incarner Billy, soit un joueur pour chacun des protagonistes.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez, soit m'envoyer un MP, soit répondre à la suite sur ce topic !

Merci de l'intérêt que vous manifesterez pour ce OS :D !

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One Shot / Witch's Family [PV]
« le: mardi 20 mars 2018, 00:22:59 »
Anita Blake attendait patiemment dans sa somptueuse maison japonaise que son invitée arrive. En l’état, ce n’était pas n’importe qui, et, en ce début de vacances de printemps, la professeur attendait l’arrivée de son élève. Il y avait entre elles une relation très particulière, qui allait bien au-delà d’une simple relation d’enseignement. Anita était en réalité une sorcière. La famille des Blake était à l’origine une famille européenne spécialisée dans la sorcellerie, mais qui avait été contrainte de fuir, de s’exiler, avec l’accroissement du fanatisme religieux, et avec la chasse aux sorcières. Une chasse qui n’était d’ailleurs toujours pas terminée, et qui avait provoqué la mort de la sœur d’Anita, une sorcière talentueuse comme elle, mais qui avait été attaquée par des chasseurs fanatiques, et avait été tuée suite à une rude altercation. Anita avait juré de veiller sur la fille de sa sœur, sa nièce... Sarah Blake. Pour elle, Anita avait rejoint le Japon.

Sarah avait grandi sans connaître ses vrais parents, dans une famille d’accueil qui ne l’aimait pas beaucoup, après avoir passé plusieurs années dans un foyer. C’était une jeune adolescente assez rebelle, qui n’avait que peu d’amis, voire pas du tout. Le comportement solitaire typique d’une sorcière. Anita avait rejoint le lycée où elle se trouvait, et, sans difficulté, avait dispensé des cours. Sans intérêt pour elle, car elle n’avait de yeux que pour Sarah. Très rapidement, Anita avait senti la magie pulser chez elle, et avait décidé de la former. Elle avait mis des années à la retrouver, et, assez rapidement, Anita était devenue sa professeur référente. Elle avait juste eu à attendre que Sarah ne se batte avec d’autres filles pour la mettre en retenue, et en avait profité pour lui expliquer qu’elle était une sorcière.

*À la réflexion, ça a plutôt bien fonctionné...*

Sarah avait été sceptique au début, mais elle avait grandi à Seikusu, une ville où quantité de folles rumeurs circulaient... Et elle-même avait toujours eu une affinité avec la magie. Anita ne lui avait pas fait la morale, elle lui avait au contraire dit qu’elle était bien plus précieuse que la grande majorité des élèves ici. Elle lui avait parlé de la glorieuse histoire de sa famille. Les Black avaient jadis été de puissants aristocrates européens, et Anita comptait désormais veiller sur elle. Elle avait entrepris différentes démarches en vue d’obtenir l’autorité parentale sur sa nièce, et, à l’approche des vacances de printemps, avait indiqué à Sarah que ses démarches allaient bientôt aboutir. Autrement dit, Sarah allait vivre continuellement avec elle, et Anita envisageait déjà de déménager, de faire le tour du monde avec elle, afin d’initier les pouvoirs de Sarah.

Longuement, Anita lui avait parlé des sorcières, de ce monde occulte dont elle n’avait jamais entendu parler. Elle lui avait indiqué que les Blake servaient la Déesse Sha, et que c’était d’ailleurs Sha qui avait aidé Anita à retrouver Sarah. Sarah s’avéra être une élève plutôt douée, manipulant la magie avec l’aisance naturelle de sa mère, et peut-être même plus encore. Ensemble, les deux femmes avaient largement sympathisé... Et il était désormais temps pour Sarah de passer pleinement aux choses sérieuses.

La veille des vacances, Anita avait organisé une nouvelle séance avec Sarah, mais elles avaient peu pratiqué. Anita avait en effet enfin obtenu le jugement reconnaissant qu’elle était bel et bien la tante de Sarah Blake, et lui attribuant l’autorité parentale. Autrement dit, Sarah allait pouvoir vivre chez Anita.

Anita attendait donc sa nièce, dans une tenue très particulière. Elle s’habillait toujours de manière outrageusement sexy, et avait rempli son bureau de plantes aphrodisiaques, déclenchent des érections à répétition à chaque individu qui venait, surtout qu’elle avait pris l’habitude de recouvrir ses lèvres d’un léger gloss aphrodisiaque, et également de se parfumer ainsi. Et, à force, elle avait vu que même Sarah n’y était pas insensible. Or, elle savait que sa nièce était vierge, et comptait bien célébrer leurs retrouvailles dans la plus pure tradition des sorcières.

C’est ce qui expliquait pourquoi elle ne portait qu’une très légère nuisette violette, largement ouverte à hauteur de son ventre parfait, avec des motifs noirs ici et là, formant des bijoux précieux. Anita s’était fait très belle. Elle était avant tout une spécialiste en potions, et avait donc usé d’un parfum très élégant, et très aphrodisiaque. C’était aussi une manière de tester Sarah, car, dernièrement, elles avaient justement travaillé sur le désir. Anita s’était amusée à lui montrer ce que la magie rose pouvait faire, séduisant deux garçons qui embêtaient généralement sa nièce, et les avaient forcés à s’embrasser entre eux. Elle avait ensuite essayé ses techniques d’envoûtement sur Sarah, et entraînait la jeune fille à se défendre... Mais c’était précisément en se livrant à ce genre d’exercices qu’elle avait senti que le désir de Sarah pour elle n’était pas totalement magique. Tout ça l’avait fait réfléchir, et elle avait donc décidé de s’unir totalement à elle.

Autrement dit, elle allait ce soir lui prendre sa virginité. Pour l’heure, elle avait emménagé la chambre de Sarah, utilisant ses effets personnels, récupérés dans son ancienne maison, et avait laissé Sarah faire ses adieux à son ancienne famille.

*Allez, ma belle, viens, je t’attends avec impatience...*

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One Shot / Liens familiaux [PV]
« le: mercredi 14 mars 2018, 00:49:32 »
Linda Trasky était la définition-type de la mère-courage. On pouvait dire que la vie n’avait pas été facile avec elle, mais elle n’aurait jamais adhéré à cette théorie. Linda était originaire d’une famille métisse. Son père était un Américain, dont le propre père avait été un GI tombé amoureux du Japon. Son père avait choisi de s’y installer, s’était marié avec une Japonaise, et Linda était née. Elle avait néanmoins grandi dans une famille stricte, très catholique, de sorte que, quand Linda était tombée enceinte à quatorze ans, sa vie avait connu un changement radical. Non seulement son courageux petit-ami l’avait quitté, mais ses parents en avaient toujours voulu à Linda. Pour eux, elle avait commis un péché inacceptable. Une ambiance de famille détestable, en réalité, mais Linda s’était toujours accrochée. Elle avait quitté ses parents le plus tôt possible, et avait éduqué sa fille seule, tout en devant enchaîner avec les études et le travail. Linda avait donc eu des journées difficiles, laborieuses et pénibles, et ne s’était jamais remise avec quelqu’un. Qui se serait intéressé à une adolescente ayant un enfant, après tout ? Elle avait éduqué sa fille sans relâche, avec tout l’amour du monde, et entretenait avec elle une relation très fusionnelle.

Asami Trasky avait aujourd’hui 15 ans, et était, pour son âge, très bien développée. Tout cela n’avait pas échappé à Linda, et, tandis que la femme rentrait chez elle, elle repensait encore à sa romance avec Kenji. Kenji était un garçon du lycée, et Asami était amoureuse de lui. Un premier amour, et Linda espérait vraiment qu’Asami ne ferait pas les mêmes erreurs qu’elle. C’était pour éviter ses erreurs qu’elle avait assuré l’éducation sexuelle d’Asami. L’intimité des deux femmes était quelque chose de très fort, à tel point que Linda n’hésitait pas à lui parler de masturbation, et de choses gênantes, mais nécessaire. Linda avait souffert de cette absence d’éducation sexuelle.

Linda s’en était plutôt bien sortie. Elle était cadre dans une société japonaise assez influente. Un boulot qu’elle avait réussi à obtenir, et où elle était plutôt douée. Bénéficiant d’un contrat particulier, elle faisait surtout du télétravail, remplissant ses carnets et ses documents sur son ordinateur, et venant parfois au boulot. Aujourd’hui, d’ailleurs, elle avait travaillé au bureau, et revenait rapidement chez elle. La jeune mère de famille portait un séduisant tailleur orange, tellement court qu’il était permis de se demander, en la voyant, si elle n’était pas frustrée. En tout cas, elle avait hâte de retrouver sa fille, très hâte, même... Habituellement, sa fille répondait toujours aux SMS que sa mère lui envoyait, mais, cette fois, il n’y avait rien.

*Et ça, ce n’est pas normal, Asami me répond toujours...*

Linda savait qu’elle avait longuement attendu ce jour. Une promenade romantique au parc avec Kenji, où elle voulait lui dire combien elle l’aimait. Linda l’avait encouragé en ce sens, mais elle n’avait eu aucun retour... Ce qui était très alarmant. Le plus inquiétant, c’est surtout qu’Asami ne répondait pas au téléphone, même quand sa mère l’appelait ! Encore une fois, dans la voiture, alors qu’elle approchait de leur maison, Linda l’appela encore.

« Allez, ma poupée, tu sais que je n’aime pas ça... Réponds-moi ! »

Elle entendit la tonalité, mais tomba à nouveau sur le répondeur d’Asami. Se pinçant les lèvres, elle rejoignit enfin sa maison, et s’arrêta en faisant crisser les pneus, puis se dépêcha de rejoindre la maison, tout simplement morte d’inquiétude.

« Asami ? ASAMI, mon bébé, tu es où ? C’est Maman ! Asami !! »

Que se passait-il donc ?

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One Shot / L'Initiation [Keira Metz]
« le: mardi 27 février 2018, 19:55:52 »

Boston, Massassuchetts
 
Alan Crooker était particulièrement impatient ce soir. Inhabituellement nerveux, il observait depuis la fenêtre de son studio le soleil qui se couchait lentement, prêt à passer à un nouveau cap dans sa relation amoureuse avec Lisbeth Parker. Un couple atypique, une romance digne d’un conte de fées moderne. Lui était un simple étudiant en photographie, un genre de flagorneur qui n’était pas destiné à une grande carrière professionnelle. Il se voyait bien finir dans un journal de mode, car, en réalité, la beauté féminine avait toujours intéressé Alan. Il avait toujours été passionné par les corps, et, surtout, par l’alchimie entre la beauté naturelle et la beauté artificielle, celle découlant des vêtements. Une attirance troublante, qui avait toujours rebuté ses anciennes partenaires, quand il en venait à évoquer sa passion pour les cordes, les combinaisons moulantes et brillantes, le latex… Une passion difficilement avouable en public, mais qu’il avait pu exprimer sur les réseaux sociaux.
 
C’est de cette manière qu’il avait rencontré Lisbeth Parker. Un profil totalement différent du marginal rouquin. Blonde talentueuse, Lisbeth était une étudiante en droit, qui tirait l’université de Boston par le haut, et était destinée à devenir avocate, ou magistrate. Une rencontre totalement fortuite, sur l’un des réseaux Discord de l’université. Alan tenait un blog « public », comprenant des photographies de Boston, de quelques femmes. Rien de trop osé, tout était « Safe For Work », selon l’expression usuelle en la matière. Il l’avait appâté comme ça, puis ils avaient pris un verre le soir, dans l’un des bars branchés de Boston, et elle avait fini dans son lit. Suite à ça, ils avaient continué à être ensemble, à sortir tous les deux, à se familiariser davantage. Il lui avait expliqué qu’il était un urbain, qu’il avait né et grandi à Boston, et n’était pas plus attiré que ça par le travail. Un poète dans l’âme, un artiste, guère militant, mais qui votait plutôt du côté des démocrates. Opposé à la NRA, il s’était trouvé des terrains d’entente avec Lisbeth. Et la flamme avait continué à fleurir. Simple amourette qui ne résisterait pas aux grandes vacances d’été ? Il n’en avait rien été, ils avaient continué à se voir pendant l’été, et Alan avait même utilisé le peu d’argent qu’il avait pour rejoindre Lisbeth lors de ses vacances à New York.
 
Et, à la rentrée, ils avaient pris la décision de quitter leurs studios respectifs pour emménager ensemble dans un appartement un peu plus grand. Il fallait dire qu’à New York, Alan avait sorti le grand jeu, invitant la jeune femme le long d’un des restaurants huppés à Central Park. Pour autant, il avait franchi un cap, et avait finalement décidé de se risquer à lui présenter son jardin secret.
 
Là, elle revenait de son stage, et il était nerveux. Leur relation était tendue depuis quelques semaines.
 
*Et j’espère qu’elle ne me traitera pas de cinglé, comme Mélanie…*
 
Intelligente, Lisbeth avait su qu’Alan lui cachait quelque chose. Elle avait même cru à une maîtresse, alors il lui avait confié sa passion pour le latex, le bondage… Plus généralement pour le BDSM. Il lui avait expliqué que, en parallèle de son blog public, il tenait un autre blog, plus osé, avec des photographies de corps en latex, de cordes… Et lui avait transmis le lien du blog ce matin. Il n’avait pas encore eu l’occasion de la revoir depuis, et redoutait le pire. Qu’elle le prenne pour un cinglé, qu’elle le plaque… Certes, il l’avait initié progressivement à des actes sexuels plus osés que la simple position du missionnaire, comme la fellation, ou encore la sodomie… Mais là, il prenait des risques.
 
Alan en était donc nerveux, car, pour le dire honnêtement… Il était vraiment amoureux de Lis’. Bien plus qu’un simple crush passager, c’était du sérieux, et il n’avait pas envie que tout foute le camp. Mais, d’un autre côté…
 
*On ne pourra pas avoir une relation saine et durable si elle ne partage pas mes goûts là-dessus…*
 
C’était inévitable, et c’était bien pour ça qu’il s’était confié à elle… Assis sur la chaise du salon, il attendait maintenant son retour…

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One Shot / Le Supplice de Triss Merigold [PV]
« le: mardi 27 février 2018, 01:23:29 »

Tretogor

Il y a plus de dix ans, l’infâme Empire de Nilfgaard échoua à conquérir les Royaumes Nordiques. Ces derniers mirent de côté leurs afflictions pour former une grande alliance, qui réussit à repousser l’impérial empire sudiste. Vaincus, les Nilfgaardiens retournèrent chez eux, mais n’oublièrent jamais l’humiliation qu’ils avaient subi. Parallèlement à cela, un sorceleur, Geralt de Riv, rencontra la mort, lors des festivités d’après-guerre, lors d’une émeute dans un village, où la fourche d’un paysan le transperça. Une mort qui chagrina ses plus proches amis et alliés, comme la sensuelle Triss Merigold, magicienne de son état, et qui avait toujours été amoureuse de Geralt. Mais le monde ne s’arrêta pas pour autant de tourner.

Les années passèrent, et Nilfgaard entama sa revanche, en commanditant une série d’assassinats. Les grands Rois du Nord furent tués les uns après les autres, déstabilisant les régimes monarchiques, et facilitant l’invasion nilfgaardienne. Demavend, roi d’Aedirn, Foltest, roi de Témérie, et même le redoutable Roi de Kaedwen, Henselt... Mais les tueurs de l’Empereur de Nilfgaard échouèrent dans leur dernière tâche : supprimer le Roi de Rédanie, le plus dangereux de tous les rois, le redoutable Radovid V, dit « Radovid le Sévère ». Radovid n’avait jamais aimé les magiciens, qui n’avaient pas hésité à trahir en grande partie les Rois nordiques pendant la deuxième guerre, et s’était lancé dans une chasse aux sorcières après avoir appris l’existence de la Loge, une congrégation magicienne occulte. Alors que son hostilité envers les mages aurait pu lui être fatal, elle constitua au contraire le terreau nécessaire pour affermir son emprise. Avec le soutien de puissants ordres et groupuscules religieux, Radovid profita du vide politique laissé par la mort de ses principaux rivaux pour annexer à son territoire Kaedwen, et déploya de vastes armées croisées contre les Nilfgaardiens.

Et, aussi improbable que cela soit, Radovid remporta la guerre. Les Nilfgaardiens furent vaincus, et la Rédanie continua à s’étaler, s’emparant également de la Témérie, et lançant ensuite ses forces sur Skellige, occupée par les Nilfgaardiens. Le monde entier tremblait sous le règne de Radovid Le Sévère, tandis que les bûchers et les autodafés se multipliaient, la magie disparaissant au profit de technologies futuristes, d’armes de siège améliorées.

C’est dans ces circonstances que Radovid mit la main sur l’une des dernières représentantes de l’ancien monde...




Massif et impressionnant, le Palais royal de Tretogor, capitale de la Rédanie, était à l’allure du reste du pays. Un bâtiment très austère, mais en même temps composé de vastes halls. Des armées entières s’y rendaient pour écouter les discours enflammés de Radovid, qu’on appelait maintenant « Radovid le Pieux ». Converti à la Foi de Flamme, une nouvelle religion, Radovid était auréolé par les bardes et par les contes, faisant de lui un héros qui avait su sauver les Nordiques des vils Nilfgaardiens en déjouant les complots de la Loge, et en mettant fin à l’emprise légendaire des magiciennes sur les monarques. D’ores et déjà, les historiens s’efforçaient de réinterpréter l’Histoire, expliquant les impossibles ententes et querelles du passé entre Royaumes nordiques par les manigances des magiciennes, ces pècheresses usant de leurs formes langoureuses pour duper les gens, et rester éternellement jeunes.

Ce soir, dans la plus grande discrétion, Radovid attendait l’arrivée de chasseurs de sorcières. Au cœur de Tretogor, ses espions avaient su déjouer une tentative de putsch menée par des sorcières, dont la légendaire Triss Merigold en personne. La Treizième ! Depuis des années, elle lui glissait entre les doigts. Radovid avait ensanglanté Novigrad pour elle, enflammé l’université d’Oxenfurt pour la retrouver, et c’était finalement sous on nez qu’il lui avait mis la main dessus. Elle s’était battue comme une diablesse, bien sûr, mais, après avoir passé des années à chasser les magiciennes et leur sortilège, ses hommes savaient déjouer leurs tours. Ils utilisaient du dimeritium, un cristal rare qui permettait d’annuler la magie en l’absorbant. Radovid avait dépensé une fortune colossale pour doter ses corps d’élite de cristaux de dimeritium, qu’ils portaient sur eux, et avait lancé une production massive. À terme, le Roi voulait éradiquer la magie, non seulement pour repousser les magiciens, mais aussi les monstres, qui étaient bien plus faciles à tuer sans magie. Sa politique implacable produisait des résultats, et c’était tout ce qu’on lui demandait.

Ses hommes avaient combattu Triss et les insurgés, et, si plusieurs pertes avaient été déplorées, ils ramenaient Triss en vie. Enchaînée, la sorcière était traînée dans les couloirs par des fanatiques religieux qui la traînaient sans ménagement, la frappant à plusieurs reprises quand elle faisait mine de les ralentir.

Puis ils rejoignirent finalement le bureau du Roi, et entrèrent.

« Majesté ! Voici Triss Merigold ! »

Ils jetèrent la femme au sol, et Radovid, qui avait le dos tourné, mains joins en arrière, observant la ville par la fenêtre, se retourna lentement. Il observait une grande place où un énième bûcher avait été organisé.

« On entend parfois les cris, d’ici, quand on ouvre les fenêtres. Tends bien l’oreille, Merigold. »

Radovid lui en fit la démonstration, ouvrant la fenêtre de son bureau.

« Ce sont tes camarades et tes élèves, celles que nous avons capturé sur place. Officiellement, tu es morte... À nouveau. Il n’a pas été difficile de trouver une prostituée, de lui mettre une perruque, et de l’attacher au bûcher. »

Le Roi se retourna ensuite vers elle. Triss avait encore du mal à se relever, d’autant qu’elle portait un cristal en dimeritium sur son collier, et avait de lourdes chaînes.

« C’est fini, Merigold. Tu étais la dernière représentante de la Loge. Toutes les autres salopes comme toi sont mortes. »

Restait dans ce cas une question essentielle : pourquoi l’avait-il épargné ? Le pire était à craindre, car il était connu que Radovid aimait torturer en personne les magiciennes de prestige, et qu’il était particulièrement doué en la matière. On se souvenait encore des longues semaines d’agonie de Francesca Findabair quand ses balistes incendiaires, nouvelle invention redoutable de ses ingénieurs, avaient ravagé Dol Blathanna, incendiant la légendaire forêt sans la moindre pitié.

Triss avait donc tout à craindre, car Radovid avait maintes fois su prouver que le bûcher était une douce punition par rapport à tout ce dont il était vraiment capable...

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Le coin du chalant / [Clos] Couple BDSM
« le: dimanche 25 février 2018, 11:52:35 »

Bonjour à tous,

Je poste ce topic, car je suis actuellement en recherche d'un partenaire pour un OS assez simple, dont l'idée m'est venue en voyant l'image ci-dessus. L'idée serait d'incarner un couple hétérosexuel (mais ils peuvent être bisexuels) d'étudiants  qui s'aiment, et vouent une passion pour le BDSM... Tout en étant très pervers (ce qui est loin d'être incompatibles). Si l'idée vous tente, n'hésitez pas à répondre à ce topic, ou à m'envoyer un MP sur mon compte.

Merci de votre attention ^^

EDIT .- Partenaire trouvé !

Lien du RP, pour les curieux ==> http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=20872.0.

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Archives publiques / Sondage sur le statut des Terranides
« le: dimanche 18 février 2018, 12:26:15 »
Bonjour à tous,

Depuis quelques années, il existe une discussion qui, de temps en temps, revient sur le devant de l'actualité, et qui porte sur le statut applicable aux Terranides. Comme quelques membres souhaitent remettre en cause ce statut, il apparaît nécessaire d'ouvrir le sujet à la discussion publique, et de recueillir le sort que les membres veulent donner aux boules de poils.

Le statut actuel :

Actuellement, le statut des Terranides est des plus simples qui soit, et tient en deux mots : "Terranide = Esclave". C'est-à-dire que les hommes considèrent les Terranides comme des esclaves. C'est le statut qui leur est applicable depuis la création du forum, et qui n'a jamais subi de variations. Cela n'a jamais été écrit noir sur blanc, tant ça ressort de l'évidence même (comme de dire que Tekhos est sexiste, en fait).

Exemples de topics "officiels" en faisant état (c'est-à-dire des topics qui ne sont pas des RPs ou des fiches de présentation) :




Concrètement, ce statut a pour conséquence que :

  • Les Terranides "libres" sont continuellement susceptibles de finir asservis,
  • Les Terranides "libres" sont continuellement susceptibles de voir leurs biens être appropriés par l'État, puisque, étant esclaves, ils n'ont aucun patrimoine propre.



Le statut n'empêche pas non plus les membres voulant s'amuser de faire des Terranides rebelles, vagabonds, ou même de faire des nekos sur Terre, pour peu que ces derniers respectent un tant soit peu ce statut, et en tiennent compte. L'exemple typique est celui du neko se rendant au lycée Mishima, et qui doit nécessairement dissimuler ses attributs. Les exemples de ce type sont pléthores sur LGJ, même si je ne sais plus précisément qui ça concerne.

En quoi consisterait une réforme du statut ?

En soi, je laisserai les abolitionnistes s'exprimer là-dessus, car tout ça n'est pas clair. Entre ceux qui veulent limiter ça à Tekhos, ceux qui veulent élargir ça à tous les États humains (y compris sur Seikusu), et ceux qui se contentent de dire qu'ils font ce qu'ils veulent parce que le BG n'a aucune importance et qu'ils ne le connaissent même pas, l'ensemble est un peu confus.

Pour conclure, ce qu'il faut aussi retenir, c'est que, si le Staff a fait un Royaume terranide, c'est précisément parce que les Terranides sont traqués et opprimés ailleurs. Si les Terranides étaient libres à Tekhos, ce Royaume terranide n'aurait aucun intérêt. Autrement dit, si vous voulez qu'une réforme du statut soit faite, il faudra aussi supprimer le Royaume terranide, car je ne vois pas à quoi servirait ce royaume.

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Archives publiques / [LGC] Le Grand Chantier
« le: lundi 12 février 2018, 20:47:02 »

Bonjour/soir à tous,

Un vent de modernité souffle sur le navire LGJ, qui se dirige vers de nouvelles eaux. Néanmoins, soucieux de ne vouloir laisser personne à la mer et d'éviter l'iceberg, l'équipage tient à vous faire part des grands projets envisagés, afin de recueillir vos observations, vos envies, et savoir si ces grands chantiers vous motivent.

Trois axes sont pour le moment envisagés :

I - POURSUITE DE LA REFONTE DU BG

C'est, à mon sens, un très gros chantier, puisqu'il consistera à poursuivre l'effort entamé l'an dernier en modernisant le BG, et en poussant la refonte plus loin encore. La refonte de 2017 n'a en effet visé qu'à harmoniser le BG, et à rendre explicite ce qui était connu de la plupart des anciens membres. Rien de révolutionnaire, donc, car le Staff avait choisi de ne pas s'attaquer aux fondamentaux du BG. Désormais, nous sommes à un moment décisif, où nous envisageons une refonte en profondeur du BG.

J'attire immédiatement votre attention sur le fait que cette refonte ne brimera pas la liberté créatrice des joueurs. C'est même tout l'inverse qui se produira, si les projets de refonte peuvent aboutir. Il est donc inutile de paniquer sur place en imaginant que nous supprimerions ou chercherions à détruire le BG et le lore amené par chacun des joueurs. C'est en fait tout l'inverse, car l'un des axes de la réforme vise justement à mettre en avant les créations personnelles.

Alors, sur quoi portera cette réforme ? Voici quelques lignes directrices :

  • Les incohérences de l'ancien BG seront supprimées. J'entends par là que nous reviendrons sur la position d'Aphrodite en tant que grande créatrice de l'Univers, pour quelque chose de plus riche et de plus intéressant.
  • Les éléments obscurs seront précisés. L'apparition des Portails, leur développement, sont autant d'éléments qu'il nous semble utile de développer.
  • Surtout, nous allons revenir sur ce que j'appelle l'immutabilité du BG, notamment par le biais d'events. Par "immutabilité", j'entends le fait que le BG soit figé, puisque, depuis la création du forum, la guerre entre Ashnard et Nexus, par exemple, n'a pas évolué d'un iota, et de même pour tout le reste du BG. Si nous modernisons et enrichissons le BG, les events en seront la finalité logique, et permettront de faire des RPs scénarisés et de faire évoluer le BG.



Encore une fois, je précise, en tant que de besoin, que l'idée n'est pas de restreindre la liberté des uns et des autres, mais, au contraire, de développer votre imagination en offrant un BG plus cohérent, et d'encourager les créations personnelles en offrant plus de lisibilité aux apports des uns et des autres. Pour le dire plus clairement, la refonte du BG n'apportera aucune restriction supplémentaire, mais offrira bien plus de libertés pour les membres.

Mais, comme ça fait dix ans que le BG est figé, il semblait important d'en parler préalablement aux membres pour être sûr que nous ne ferons pas ça pour rien, et pour ne pas donner l'impression de vous prendre par surprise.

Je vous invite donc à vous prononcer sur cette question, et, bien sûr, à faire part de vos idées pour la refonte du BG.

Dernière précision : si un sondage a été fait, ce n'est pas un vote. Ce sondage nous permettra juste de mesurer l'engouement général, et de voir combien de personnes sont intéressées par l'idée d'une refonte en profondeur du BG.

II - LE JOURNAL

Second ajout important, nous allons mettre en place la création d'un "Journal". Je laisserai Lanrea et Koya en parler davantage, puisque c'est davantage leur projet que le mien, mais il s'agit, en gros (Lanrea précisera ou me corrigera) de développer une sorte de gazette qui vise à présenter l'activité du forum, avec des interviews, des potins, des RPs notables, etc... Là encore, n'hésitez pas à proposer les idées qui vous semblent intéressantes, voire à vous proposer pour faire la rédaction (si jamais Lanrea a besoin de petites mains). Rien n'est encore décidé, donc c'est le temps de faire parler votre inspiration !

III - LA PROMOTION DU FORUM

Autre grand chantier, le Staff recherche activement un Community Manager, abrégé "CM". Il s'agit, en gros, d'un membre qui aura pour but d'assurer la promotion du forum auprès des étrangers. Topsites et partenariats avec d'autres forums sont en tête de liste. Donc, si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à postuler ^^

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Complements de script / [Saga De La Tour Sombre] Présentation générale
« le: mercredi 07 février 2018, 20:57:20 »
    LA SAGA DE LA TOUR SOMBRE


    AUTRES COMPLÉMENTS DE SCRIPT LIÉS




    PRÉSENTATION GÉNÉRALE

    Il existe d'autres mondes que ceux-ci.
    (Livre des Manni).


    Bonjour à tous,

    Voici un complément de script long et fastidieux ayant pour but de présenter, auprès de mes partenaires, les différents éléments scénaristiques qui se trouvent entre mes RPs, et constituent une toile de fond. Ceux qui font du RP avec moi savent que je fais parfois allusion au « Roi Cramoisi », aux « Grands Anciens », à la « Tour Sombre ». Il s’agit de concepts et/ou de personnages qui viennent d’autres œuvres, et qui sont regroupées dans ce melting pot ambiant qu’est LGJ. Comme tout cela commence à devenir compliqué, je vais réaliser un (ou plusieurs) complément(s) de script ayant pour but de présenter tout cela.

    Je tiens donc à préciser, sans ambiguïté, que le complément qui va suivre vise à présenter mon lore. S’il n’est pas en contradiction avec le BG officiel du forum, sauf en ce que mon BG ne fait pas référence à Aphrodite, il en est un approfondissement et un complément considérable. Je tiens donc à confirmer que ce BG n’implique que ceux qui ont envie de s’y impliquer.
     
    Pour l’heure, le BG est découpé en trois grandes sous-parties, chacune faisant l’objet d’un post :
     
    • Contexte général,
    • Glossaire.


     
    Je complèterai l’ensemble de ces parties au fur et à mesure.
     
    L’intérêt de ce complément est donc, vous l’aurez compris, double :
     
    1°) Permettre à mes partenaires d’avoir une base stable à laquelle se référer pour comprendre un peu ce qui se passe dans mes RPs, vu ma manière à regrouper mes RPs, et à essayer de les relier, pour la plupart, dans un ensemble se voulant cohérent ;
    2°) Motiver d’autres membres, susciter leur imagination, et leur donner envie d’écrire et de partager une histoire commune, vu que c’est un peu à cela que sert, selon mon humble avis, le RP.
     


    PREMIÈRE PARTIE
    CONTEXTE GÉNÉRAL

    I/ LA TOUR SOMBRE
     
    Comme l’indique fort à propos le titre de ce complément de script, la Tour Sombre est un élément central. Pour définir ce qu’est la Tour Sombre, ou, plutôt, pour tenter de la définir, on peut s’en référer à un vieux calembour des baronnies de Gilead, qui nous dit que, pour savoir si l’Univers a vraiment été créé par quelqu’un, s’il existe bien un Grand Horloger qui a agencé tout ce qui est, et tout ce qui sera, il faut se rendre au sommet de la Tour, et voir si quelqu’un est présent.
     
    La Tour a toujours existé, et, le jour où elle cessera d’exister, c’est toute la Création elle-même qui s’effondrera. La Tour est le support de toutes les réalités, pivot du continuum spatio-temporel, le socle permettant au Multivers de fonctionner. Inviolable, immuable, elle apparaît indestructible. Les voyageurs qui la trouvent ne peuvent pas se tromper, car elle est entourée d’un champ de roses rouges, Can’-Ka No Rey, champ légendaire source de bien des miracles. Can-Ka No Rey est évoquée dans certaines vieilles légendes elfiques, accréditant le fait que les elfes aient jadis été les premiers défenseurs de la Tour Sombre.
     
    La Tour est en réalité un être vivant, le corps central du Premier-Né, aussi appelé « Dei ».
     
    II/ LES PARFAITS ET LE PREMIER-NÉ
     
    À l’origine de tout, il n’y a rien.
     
    De ce rien, quelque chose a émergé. Une étincelle, un soupçon, un souffle, un conduit, une énergie : le Prim. Le « Prim », c’est un courant universel, fondamental, qui a été maîtrisé pour la première fois par une race très ancienne, la première race à avoir jamais existé, et dont la dénomination a fini par disparaître. Ils s’appelèrent eux-mêmes « les Parfaits », et entreprirent rapidement de mener à bien une noble quête : diffuser le Prim à travers le Cosmos, éduquer, construire, améliorer, et perfectionner ce qui est.
     
    Les Parfaits étaient des êtres d’une bonté immense. La peur ne les motivait pas à agir, simplement la volonté de lutter contre les injustices, et de procéder à l’élévation des uns et des autres. Peu importe qui ils étaient jadis, les Parfaits s’étaient transcendés eux-mêmes, abandonnant leur enveloppe physique, devenant des êtres omniscients. Nul besoin de manger, ni de respirer, ou encore de boire, les Parfaits s’étaient scindés avec le Prim.
     
    Peu à peu, les Parfaits réalisèrent les imperfections de la Création. Les animaux dévorant d’autres animaux, l’éternel cycle de la vie et de la mort… Ils réfléchirent, et prirent conscience que nul individu n’était parfait dès lors qu’il existait des différences. Favorables à la biodiversité, ils rêvaient d’un univers où la vie se suffirait à elle-même, où les êtres vivants, tous confondus, n’auraient pas besoin de devoir s’entretuer, s’entredévorer, pour exister. De telles pratiques barbares leur étaient incompréhensibles, et ignobles.
     
    Toutefois, des dissensions s’observèrent au sein des Parfaits. Était-il vraiment juste de changer à ce point la réalité ? D’utiliser le Prim pour tout bouleverser ? Et cela résoudrait-il vraiment les problèmes ? Comment mettre fin au Mal ? La réponse finit par venir d’elle-même : l’ego était le problème. L’individualité, le fait de penser à soi avant de penser au Tout. Le Prim enseignait aux gens à vivre ensemble, à tout partager, à mettre fin aux différences, à s’unir dans la même perfection. Les Parfaits prirent conscience qu’ils étaient faibles, qu’ils n’avaient pas encore atteint le stade de la perfection suprême. Ils avaient pu se débarrasser des restrictions imposées par leurs corps physiques, mais pas des restrictions imposées par leur esprit et par leur modalité de pensée.
     
    Plus que tout, les Parfaits virent dans le fonctionnement binaire du Cosmos une source éternelle de frustration, d’incompréhension mutuelle, et d’inégalité éternelle. Hommes, femmes, vivants, morts… Ils prirent conscience que la Perfection résidait dans l’Unité, et entreprirent d’user le Prim pour tout reconstruire, tout refaire à zéro. Les Parfaits s’unirent donc dans un même élan, et fusionnèrent ensemble, puisant dans les ressources infinies du Prim pour ne former plus qu’un.
     
    C’est ainsi que le Premier-Né devait naître, l’individu qui s’identifierait avec le Prim, et reconstruirait le Multivers.
     
    Las, le projet unificateur des Parfaits avorta. Pourquoi ? Peut-être leur ambition était-elle trop grande, peut-être n’étaient-ils pas aussi parfaits qu’ils le crurent, aussi prompts à renoncer à toute forme d’individualité… Ou peut-être que le Prim est par nature ambivalent. L’échec des Parfaits sonna la fin du Premier Multivers, dans une explosion cataclysmique qui résonne encore aujourd’hui.
     
    Le rituel des Parfaits résorba en effet le premier Multivers, scindant toutes les énergies possibles jusqu’à la taille d’un ballon de football. Ce ballon éclata ensuite. Cette explosion est connue sous le nom de « Big Bang », détruisant les Parfaits, ou presque. Un nouveau Multivers émergea progressivement.
     
    Des Parfaits, il ne reste plus aujourd’hui, à l’exception de quelques résidus comme Aesir, que quatre êtres : Dei, Maturin, le Roi Cramoisi, et la Reine Cramoisie.
     
    III/ LES QUATRE (IM)PARFAITS
     
    • 1°) Dei. Dei est le plus puissant des quatre. Il est le seul à se rappeler de l’ancien Multivers, et abrite en lui la conscience collective de bien des Parfaits. Ni bon ni mauvais, Dei s’est constitué sous la forme d’une tour, abritant l’ensemble de sa conscience, et se sert de la Tour pour redistribuer le Prim à travers l’ensemble du Multivers. Garant de l’équilibre cosmique, Dei est le visage positif du Prim, soucieux de garantir l’ordre, la stabilité, la sécurité, et l’harmonie.
       
    • 2°) La Reine Cramoisie. La Reine est enfermée dans la Tour. Est-elle la fille de Dei ? Ou une autre facette de Dei lui-même ? Ce qui est sûr, c’est que la Reine, avant de se retrouver dans Dei, s’est séparée d’une partie de son âme, formant son fils, le Roi Cramoisi. La Reine Cramoisie a fusionné avec Dei, tout en conservant son individualité, et ne souhaite qu’une chose : reprendre le rituel, et mettre fin aux inégalités. Les roses de Can-‘Ka No Rey sont les siennes, l’expression de sa volonté. Les sexes sont une chose dont elle a horreur, l’incarnation fondamentale, selon elle, du binarisme que les Parfaits ont combattu avec acharnement. À travers sa magie, elle cherche à influer les règles naturelles fondamentales de la Nature en parvenant à l’élaboration d’un sexe unique. Mais, surtout, ce que la Reine cherche par-dessus tout, c’est à mettre fin à sa condition d’inférieure, en fusionnant de nouveau avec son homologue, le Roi Cramoisi.
       
    • 3°) Le Roi Cramoisi. Le Roi Cramoisi est la moitié de la Reine Cramoisie. Rejeté de Dei, coupé des siens, il est devenu obsédé par la Tour Sombre, et a voué son entière existence à une seule chose : la détruire. Cette immonde tour la prive de ce qu’il a quitté, et il n’aspire à rien de plus qu’à retrouver sa moitié, sa mère. Chaque heure, chaque minute, la Reine lui demande de revenir en son sein. Le Roi Cramoisi est un être abominable, dévoré par, la haine, la rage, la démence. Il n’a pas hésité à créer des êtres de cauchemar, se nourrissant de la peur et des faiblesses des individus, les Grands Anciens, pour ravager la Création, et retrouver la Tour Sombre. Son œuvre accompli, le Roi vit désormais à côté de la Tour, impuissant à briser les sortilèges pour la détruire, et œuvrant continuellement à sa destruction. Il est fort possible, en réalité, que le Roi soit la cause de l’échec des Parfaits… Pour rejoindre Dei, la Reine a peut-être dû, en effet, se séparer de la malveillance qui était en elle.
       
    • 4°) Maturin. Maturin est une tortue géante, celle sur laquelle repose le monde. Quand le Big Bang éclata, ce fut Maturin qui parvint à permettre sa reconstruction, construisant sur sa carapace la Tour Sombre. Il créa le Monde Ultime, plus communément appelé « Terra ». La Tortue est le grand ennemi du Roi Cramoisi, et le protecteur de Dei. Son influence s’est toutefois considérablement réduite suite à la Première Guerre du Multivers, mais, même aujourd’hui, la Tortue continue encore à lutter contre le Roi Cramoisi.


     
    IV/ LA PREMIÈRE GUERRE DU MULTIVERS, LES DOUZE MONDE-PIVOTS ET LES SIX RAYONS
     
    Séparé de sa moitié, d’un fragment de son essence, et soucieux de se reconstituer, le Roi Cramoisi s’immergea dans le Prim, et prit conscience que le Multivers résultant du Big Bang était tout aussi binaire que le précédent, et même plus encore. Ici et là, des civilisations avaient émergé, et, partout, le binarisme de la réalité avait entraîné son lot de souffrances et d’afflictions. Difficile de dire jusqu’à quel point cette relation avec le mal ambiant influa le Roi Cramoisi, mais, dans tous les cas, il mit en œuvre son plan suprême : effacer cette réalité, qui n’était rien de plus qu’une erreur, et recommencer le rituel d’unification, et créer une véritable utopie.
     
    Le Roi Cramoisi usa du Prim pour concevoir des êtres cosmiques redoutables, dont la seule vue suffisait à plonger de terreur quiconque aurait le malheur de les regarder. Le Roi Cramoisi s’incarna dans le plus puissant d’entre eux, l’immense Cthulhu, et les Grands Anciens déferlèrent sur le Multivers. Rien ne pouvait les arrêter, rien ne pouvait les stopper, et, plus le temps passait, plus le Roi Cramoisi dominait des mondes. Étendant son influence dans le Prim, le Roi cherchait la Reine, et Dei. Mais, en chemin, le Roi rencontra une opposition. Les Anges se dressaient contre lui, lui rappelant étrangement les Parfaits. Et, alors que la guerre s’éternisait, le Roi vit les Anges et les Dieux s’unir, et comprit alors que, derrière les Anges, il y avait la Tortue. Maturin se dressait contre lui, et unit les Dieux dans un même élan contre le Roi Cramoisi. Les Dieux, qui étaient issus du Prim, oublièrent leurs différences, et se rendirent au Monde Ultime, où, grâce au pouvoir de la Tour, ils regroupèrent leurs énergies, fondant le plus puissant artefact qui eût jamais existé, la Pierre-Monde.
     
    Un homme gardait la Tour Sombre, un mage répondant au nom de Maerlyn. Ce fut lui qui assembla la Pierre-Monde, tandis que le Roi Cramoisi déployait ses forces sur le Monde Ultime. Cthulhu mena la bataille suprême, la Bataille de la Tour Sombre. La Pierre-Monde déclencha tout son pouvoir, et refaçonna le Multivers. Il ne fut pas détruit, mais changé, bouleversé, modifié. Les séides du Roi Cramoisi furent vaincues, les Grands Anciens enfermés dans d’éternelles prisons.
     
    Suite à ce conflit meurtrier, Maerlyn prit la décision de consolider la Tour Sombre, et d’empêcher quiconque de reformer la Pierre-Monde, afin d’éviter que quiconque ne puisse l’utiliser pour ramener au sein du Multivers les Grands Anciens.
     
    • Pour améliorer la résistance de la Tour, Maerlyn améliora les six Rayons qui la soutenaient, en faisant en sorte que chacun de ces Rayons soit soutenu par une planète dimensionnelle voisine de Terra. À chacun des six Rayons fut donc rattaché deux planètes, existant chacune dans deux dimensions parallèles différentes, reliées entre elles par le Rayon, et par la Tour Sombre en son centre, soit un total de treize planètes ;
    • Maerlyn scinda la Tour Sombre en douze artefacts, douze Sphères, chacune formant ce qu’il appelait « L’Arc-En-Ciel ». Les Douze Sphères furent disséminées à travers les douze mondes-pivots, et confiées à ses disciples, qu’il appela « Immortels » ;
    • Pour assurer la défense des Rayons, Maerlyn affecta à chacun des mondes-pivots un Gardien, être à la puissance phénoménale chargé de défendre sa planète. Maturin choisit de se rendre sur la Terre, et on assigna à la planète-jumelle de la Terre, Terreaufair, la présence de Shardik, dit l’Ours.



    Maerlyn savait aussi qu’il fallait protéger Terra de la menace du Roi Cramoisi, car il savait que ce dernier n’était toujours pas vaincu, et confia donc à un homme qui l’avait aidé à combattre l’ennemi, Arthur Eld, de fonder un royaume, au centre du Monde Ultime, et dont le but serait de repousser les innombrables monstres qui émaneraient des Rayons, comme les résidus des traces magiques serpentant le long de Terra.

    C’est ainsi que Gilead fut créée.
     
    V/ L’HÉRITAGE DE MAERLYN ET LA MONARCHIE DE LA ROSE
     
    Le Roi Cramoisi ne fut effectivement pas vaincu après le bannissement des Grands Anciens. Affaibli, il prit le temps de se reconstituer, pendant que le monde de Terra se construisait et se développait. Les elfes se développèrent, puis les nains, et finalement les humains. Gilead fut toujours là, au centre de la planète, ultime bastion de la civilisation, et assista à l’émergence de la civilisation humaine, à travers deux puissants royaumes : Nexus et Tekhos. Parallèlement, dans des régions reculées de Terra, et proches de la Tour Sombre, l’Empire d’Ashnard vit le jour.

    Pour protéger les Sphères et la Tour Sombre, Maerlyn avait confié à différentes personnes le soin de former une grande alliance secrète, dont le but était de garantir l’intégrité de Terra contre les hordes de monstres et les risques de résurgence des Grands Anciens. L’Héritage de Maerlyn fut ainsi créée, et, à travers l’émergence d’Ashnard, elle se heurta à son ennemi : la Monarchie de la Rose. La Monarchie est une redoutable orDeiisation sévissant sur Terra, et en réalité l’orDeiisation du Roi Cramoisi. À travers la Monarchie, le Roi provoqua une guerre redoutable entre Ashnard et Nexus, qui fragilisa les Héritiers. La Monarchie de la Rose, dont le nom est un hommage à la Reine Cramoisie, continua à se développer, à s’étendre, répandant son influence bien au-delà du Monde Ultime, pour s’en prendre aux mondes-pivots.

    La guerre entre ces deux orDeiisations occultes dure depuis des siècles, et était sur le point d’être remporté par l’Héritage quand, à l’occasion de la Guerre Civile du Roi Cramoisi, le Roi, qui avait réussi à devenir l’Empereur d’Ashnard, fut chassé. À partir de ce moment, Ashnard s’évinça de l’influence néfaste du Roi, et les Héritiers parvinrent à acculer la Monarchie. Finalement, une paix entre Ashnard et Nexus fut envisagée, sous l’égide de Gilead. La peau de l’ours fut vendue trop vite, et ce qui devait sonner la victoire définitive des Héritiers, et la survivance de Terra, sonna le glas de cette orDeiisation.

    À leur corps défendant, les Héritiers sous-estimèrent le Roi. Réputé mort après avoir été destitué, le Roi était condamné à rester à Can-‘Ka No Rey. Plus il s’éloignait, et plus le manque de la Reine Cramoisie le rendait fou, instable, à tel point qu’il apparaissait comme une menace moribonde. Les Héritiers avaient négligé l’influence et les pouvoirs d’un homme qu’ils prirent, à tort, pour un vulgaire sous-fifre, un exécutant, se faisant connaître sous bien des noms : « l’Étranger-Sans-Âge », « Marten Largecape », « Walter o’Dim », « Randall Flagg », « L’Homme-En-Noir »... Ou tout simplement « le Magicien ». Maturin lui-même ignore qui est le Magicien, d’où il vient, mais, bien plus qu’un bras droit, il est un véritable allié du Roi.

    Le Magicien orDeiisa la vengeance du Roi, et celle-ci fut à l’image de sa fureur : implacable. En plein milieu des négociations, alors que les corbeaux nexusiens avaient annoncé que les diplomates nexusiens et ashnardiens allaient signer un accord, les forces de la Monarchie fondirent en masse du Gilead, coupant les communications. Le siège de Gilead fut particulièrement sanglant. Un véritable génocide eut lieu, les forces du Roi Cramoisi massacrant l’intégralité des personnes présentes. Quelques habitants de Gilead réussirent à fuir, mais furent impitoyablement traqués, et massacrés. Ils livrèrent leur dernière bataille à Jericho Hill, où le cor de guerre de Gilead résonna une dernière fois, avant que les hordes ne les achèvent. La Monarchie n’eut ensuite aucune difficulté à accuser Ashnard d’être responsable de ce génocide, ce qui relança le conflit entre Nexus et Ashnard, tout en encourageant Tekhos à se couper davantage du reste de Terra.

    Sans la présence de Gilead, l’ordre instauré depuis des décennies s’effrita, et le cœur de Terra fut renommé dans le langage commun « Contrées du Chaos ».

    Affaiblis, les Gardiens succombent les uns après les autres, et le Roi Cramoisi récupère les Sphères de l’Arc-En-Ciel, bien décidé à mener à bien son ultime dessein : détruire la Tour Sombre.

    INSPIRATIONS

    De manière globale, citons les principaux courants :

    • « La Tour Sombre », de Stephen King, saga littéraire phénoménal en sept tomes (et un huitième), dont plusieurs concepts ont été repris ici : Tour Sombre, Roi Cramoisi, Maturin, Gilead, les Rayons... D’autres sont plus personnels, mais il est impossible de nier l’influence du Maître en la matière dans ce lore ;
    • « La Saga Du Sorceleur », d’Andrzej Sapkowski. Son influence n’est pas visible dans la première partie de ce complément, qui n’est qu’un résumé très grossier, mais le Glossaire qui sera ci-dessous permettra de voir aux familiers de cet univers quelques références ;
    • « Le Mythe De Cthulhu », de Phillips Lovecraft. Plutôt évoquant, quand on évoque les Grands Anciens ;
    • Inspirations diverses et variées : Marvel, DC, etc... Citons néanmoins « Clive Barker’s Jericho », petit FPS horrifique sorti il y a quelques années, tombé dans l’oubli, mais qui avait pour lui d’introduire le concept du Premier-Né, qui m’a, là aussi, inspiré, et que j’ai adapté à ma sauce.

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    One Shot / L'Héritage [PV]
    « le: dimanche 04 février 2018, 15:45:02 »
    Les Loving étaient une famille aristocratique nexusienne qui avaient toujours eu un goût immodéré pour l’archéologie. Le manoir familial, de fait, fourmillait de malles, de coffres, et d’anciens artefacts, tous plus poussiéreux les uns que les autres. Une passion qu’on devait surtout au grand-père de la famille, William I, que son fils, William II, avait repris, mais pas le dernier descendant cette famille, William III. Lui avait choisi de devenir docteur, et, entre-temps, les trésors archéologiques contenus dans le grenier des Loving avaient commencé à prendre la poussière. Parmi ces artefacts, il y avait quand même bon nombre de breloques et d’antiquités poussiéreuses et rutilantes, sans grand intérêt. Il y avait en effet beaucoup d’arnaques, ou des talismans déchargés, de sorte que tout cela apparaissait comme étant fait de bric et de broc.

    Aujourd’hui, William III devait retourner au manoir familial. Il avait récemment été prévenu par l’étude Codringher & Fenn, juristes de Nexus, du décès de ses parents. Une mort naturelle, accidentelle, alors que les deux prenaient des vacances sur un bateau. Une tempête avait brisé la coque du bateau, et leurs cadavres avaient été retrouvés. Codringher & Fenn, étude regroupant à la fois des avocats, des huissiers, et des notaires, avait donc invité William III, en tant qu’unique héritier, à se rendre sur place, afin de procéder à l’inventaire, aux fins d’établir la succession par la suite.

    Toutefois, parallèlement à cette invitation, le notaire remit à William III un testament olographe, rédigé par sa mère, enregistré aux minutes de l’étude il y a plusieurs années :

    Citer
    « Mon Cher William,

    Si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis malheureusement plus de ce monde. Je sais que cette nouvelle devra t’attrister, mais sache que je n’ai rien à regretter, car j’ai mis au monde le plus brillant des enfants, toi. À l’heure où j’écris ces lignes, tu angoisses à l’idée de passer le concours pour devenir médecin, mais je sais que tu y arriveras. Tu as hérité de toute l’intelligence de son père, et, même si ce dernier aurait aimé que tu reprennes la marche de son entreprise, je suis heureuse que tu aies choisi de mener ta propre voie. J’espère sincèrement que, quand tu écriras ces lignes, tu seras toujours avec Annie. Je sais que j’ai eu quelques mots avec elle, mais, à la sagesse de la nuit, je réalise que j’étais juste jalouse de voir que mon fils allait me quitter...

    Outre te souhaiter tous mes vœux de bonheur, je souhaite aussi que tu fasses attention à mes vieilles breloques, comme tu les appelles si bien. Je sais que tu n’as jamais autant cru que moi à la magie, et que tu as toujours préféré croire en la science. Étant morte quand tes yeux se poseront sur cette lettre, je veux que tu saches que j’ai toujours voulu ce qu’il y avait de mieux pour toi, et que je ne désespère pas que, un jour, tu croiras, toi aussi, à la puissance des arts mystiques. Je suis une sorcière, Willie. Je n’ai jamais cessé de suivre le culte de Sha, et je te demande de ne pas l’ébruiter, car tu sais comme moi combien ces cultes et ces rites sont mal perçus auprès de l’intelligentsia locale, notamment ces fanatiques de l’Ordre Immaculé...
    »

    La mère de William, qui était, au demeurant, et à l’exception d’Annie, la seule personne au monde à l’avoir appelé « Willie », avait toujours été accusée d’être une sorcière. Sa redoutable beauté, son appétit sexuel... Elle était une devineresse, ce qui avait toujours été source de conflit avec son fils, lui qui était bien plus cartésien.

    Citer
    « Ne me pleure pas, car, si je meurs, ce n’est que pour revenir sous une autre forme.

    Je te demande juste, quand tu vendras mes biens, de conserver auprès de toi l’un de mes artefacts. Il est très puissant, mais je l’ai gardé pour toi. S’il ne réagit pas à ta présence, c’est que je m’étais trompée sur ton compte, mais, dans tous les cas, TU DEVRAS LE CONSERVER AVDC TOI ! Quoi qu’il arrive, ne laisse pas Maître Fenn l’inclure dans la succession, car, si l’Ordre Immaculé venait à avoir connaissance de son existence, tu serais, je le crains, soumis à la question.

    Tu trouveras dans ma chambre ma boîte à musique. Il y a un double fond comprenant une clef. Prends cette clef, et rends-toi au grenier. Derrière le tableau familial, celui près du vieux fauteuil à bascule, tu verras un petit coffret rouge. L’artefact se trouve à l’intérieur. Prends-le avec toi, et dors avec lui une nuit. S’il ne se passe rien, alors tu pourras te dire que tu avais raison, et que je me suis trompée sur ton compte. Dans tous les cas, tu mèneras une vie qui ne sera pas dénuée d’amour.

    Je t’aime, Willie. Je te souhaite le meilleur pour toi, que ce soit avec Annie, ou avec n’importe qui d’autre. Tu es mon fils, et rien ne changera jamais cet état de faits, pas même la mort.

    Je t’aime, William.
    »

    La boîte à musique était bien là. Cette vieille boîte avec laquelle Amara, la mère de William, endormait régulièrement son fils, une boîte qu’elle avait indiqué tenir de sa mère, et de sa mère avant elle... Et, dans un coin de la boîte, il y avait un petit crochet qui permettait de l’ouvrir, révélant ainsi un pendentif en forme de cœur, avec la clef à l’intérieur. Une délicate clef en argent, finement taillée.

    Dans le grenier, un capharnaüm poussiéreux et moisi, il y avait le vieux fauteuil à bascule, sur lequel la grand-mère de William aimait coudre, et accueillait son fils sur les genoux. À côté, un vieux tableau, une « infâme croûte », selon les termes de William II... Et, derrière, sous plusieurs cartons abritant des papiers jaunis, le délicat coffret. Un coffret rouge, qui scintilla légèrement quand William le toucha, les sceaux autour de lui se retirant...

    ...Et à l’intérieur, un étonnant cristal rougeâtre à la forme profilée :


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    One Shot / Amour interracial [PV]
    « le: dimanche 04 février 2018, 15:21:13 »

    Depuis maintenant plus d’un siècle, le royaume elfique d’Ellonwë était en paix avec les peuplades orcs. La guerre était encore dans toutes les mémoires, car elle avait été longue et fratricide. Elle avait duré des siècles, avant que les elfes ne parviennent finalement à un accord avec les Orcs. Un accord laborieux, mais qui avait été conclu, et prévoyait l’annexion des clans orcs au royaume d’Ellonwë. En échange de cette annexion, les Orcs avaient accès régulièrement à de la nourriture elfique, et s’engageaient, en contrepartie, à cesser les raids, et à aider la défense du royaume contre les monstres, et les autres nations rivales. Les Orcs étaient de redoutables ouvriers, avec leurs épais muscles. Les factions naines d’Ellonwë n’hésitaient pas à les utiliser pour construire leurs mines, édifier des forteresses, des carrières... Une sainte harmonie qui avait permis à Ellonwë de se reconstruire, et de prospérer considérablement. Le royaume était depuis l’un des plus puissants du continent, suscitant bien des convoitises, et les Orcs gagnaient peu à peu en reconnaissance. Plutôt que de les affronter inutilement, les elfes tentaient de les éduquer, instaurant des écoles, des missions, et permettant surtout aux Orcs de venir travailler et étudier dans leurs écoles. Évidemment, il y avait toujours du racisme, des hostilités, des conservatismes, mais, de manière générale, la civilisation orc était également en train d’émerger.

    C’est dans ce contexte que la jeune Princesse héritière du royaume, une magnifique elfe rouquine répondant au doux nom d’Evelyn, avait obtenu le droit de bénéficier d’une garde du corps très particulière, une puissante Orc guerrière qui était célèbre chez elle. Pour renforcer les liens entre les elfes et les Orcs, il avait été décidé d’affecter à la protection de la famille royale un Orc. Les Orcs prenaient cela très au sérieux, et organisaient une compétition entre clans, consistant en un tournoi violent, le gagnant ayant le droit d’être le garde du corps de la future Reine. Evelyn était très heureuse de voir que celle qui avait gagné était sa favorite, Abzug. Une puissante Orc femelle, que la jeune elfe connaissait très bien.

    Quand Evelyn était petite, elle s’était rendue dans les peuplades orcs, pour inaugurer l’ouverture d’une école, et y avait passé quelques temps. Elle était alors une jeune fille chétive, et y avait fait la connaissance d’Abzug. Même petite, l’Orc était déjà très impressionnante, et avait surtout protégé Evelyn, cassant la figure d’autres Orcs qui voulaient l’embêter. Depuis lors, les deux femmes avaient toujours été proches, bien plus proches que ce que les parents d’Evelyn savaient. Et, d’ailleurs, s’ils apprenaient à quel point Evelyn se confiait à Abzug, ils en auraient été profondément énervés. Certes, il fallait un rapprochement entre les deux peuples, mais avec, tout de même, quelques réserves. Evelyn avait appris à Abzug à lire et à écrire, et lui avait souvent confié être amoureuse d’elle. Ses lettres étaient soigneusement cachetées, et elle se débrouillait toujours pour les envoyer en s’assurant que personne ne puisse les lire. Le plus grand rêve d’Evelyn était d’attendre son couronnement pour pouvoir épouser Abzug. De quoi donner des sueurs à ses parents, qui essayaient désespérément, mais sans succès, de la caser.

    Evelyn avait donc insisté pour qu’Abzug réussisse les épreuves, et, maintenant, la belle Orc arrivait dans la capitale ! Dans la salle du trône, Evelyn, accompagnée de son père et de sa mère, l’attendait impatiemment. Et, quand l’intéressée arriva facilement, le Roi se leva pour la saluer.

    « Guerrière Abzug, la Couronne vous félicite sincèrement pour vos victoires dans les Fosses ! J’ai cru comprendre que les combats avaient été redoutables ! Vous avez durablement impressionné la famille royale, et ce fut un régal de vous voir vous battre ! »

    Evelyn et ses parents avaient assisté aux matchs, bien sûr, et Evelyn s’était débrouillée pour voir Abzug aux vestiaires, entre plusieurs combats, lui volant quelques baisers, et lui intimant de gagner Elle en avait d’ailleurs profité pour voir d’elle-même les résultats des mutations qu’Abzug avait subi pour être en mesure d’engrosser proprement Evelyn, et en avait mouillé sa culotte pendant toute la durée du match...

    « Nous vous souhaitons la bienvenue à la capitale ! J’espère que vous avez fait bonne route, et que vous êtes prête à mener avec brio la tâche qui vous incombe... Veiller sur la santé et sur les intérêts de ma chère fille ! »

    Evelyn sourit légèrement en entendant son nom, ne se faisant guère de soucis là-dessus.

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