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Sujets - Princesse Alice Korvander

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Vous nous quittez déjà ? / Informations sur l'absence d'Adelyn
« le: samedi 29 novembre 2014, 17:17:51 »
Bonjour à tous,

Bref petit message pour donner des nouvelles d'Adelyn Crawford, pour ceux et celles qui se rappellent d'elle.

La petite Adelyn ne vient plus sur le forum, car elle n'a pas réussi à avoir sa première année de vétérinaire, et, en conséquence, sa mère l'a privé d'ordinateur pour qu'elle se concentre davantage sur ses études. Elle est "désolée" d'avoir déserté le forum, et elle vous envoie plein de poutoux.

Voilà !

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One Shot / Forever Evil [PV]
« le: mercredi 12 novembre 2014, 23:03:31 »








Chronologie

  • Princesse héritière de Sylvandell décevant perpétuellement son père, Alice Korvander est restée perpétuellement une jeune femme humiliée et frustrée. Le jour où les Sylvandins capturèrent une femme cherchant à tuer un dragon doré, elle fut décapitée lors d’une séance publique, à laquelle Alice assista. Les dragons étaient ses seuls amis, lui parlant, chuchotant dans sa tête, là où les Commandeurs de son père ne cessaient de se moquer d’elle. Lors d’une foire aux esclaves, une humaine terramorphe venant de Terra. La Princesse de Sylvandell choisit cependant de rester agenouillée, priant dans la Grande Cathédrale, et ne connut jamais Sakura Konoe. Elle resta seule dans le Château royal, continuellement brimée par son père, jusqu’à ce qu’Ashnard n’entende parler des troubles provoqués par un royaume éloigné, Herzeleid. Les dragons de Sylvandell étaient mandés pour une guerre probable, et il choisit de venir avec sa fille ;

  • Reine démente et cruelle d’un royaume militarisé, Alice Liddell était dévorée par une ambition croissante, celle de devenir Reine du Monde, Impératrice suprême, gouvernant d’un bout à l’autre du Grand-Continent. Son armée ne cessait de se développer, profitant de l’affaiblissement de Nexus et d’Ashnard pour augmenter ses forces. Ses troupes mécaniques infernales filaient dans les champs environnants, et les rumeurs de sa cruauté se répandaient dans le monde entier, que ce soit ses expériences génétiques ou son cannibalisme cruel et sauvage. L’Empire d’Ashnard finit par déplacer un important contingent. La guerre semblait imminente, mais Liddell proposa alors des négociations, et invita un groupe de délégataires dans son fort, ce groupe incluant des Ashnardiens, mais aussi des Sylvandins, à savoir le Roi et sa fille, ce dernier voulant qu’Alice assistât à la réunion pour pouvoir en tirer des enseignements ;

  • Marquée par la beauté de cette femme, et décidée à remplir ses devoirs d’hôte, la Reine tua l’une de ses servantes, et elle fut servie à ses invités. Alice mangea cette viande avec appétit, et, le soir venu, la Princesse rencontra la Reine. Habile et douée de ses mots, la Reine lui expliqua que la Princesse n’était pas une personne médiocre, qu’elle avait un potentiel insoupçonné, et que Liddell rêvait d’un monde unifié. La Princesse avala ses paroles, car tant de dénigrement, tant d’années à souffrir auprès des Commandeurs et de son père, tant d’absence d’amour, avaient laissé en son cœur une rose noire, qui s’était mise à pousser. Elles firent l’amour, et la Princesse adora ça. Et, si la Reine avait en elle ce brin de folie qui l’empêchait de pouvoir élaborer des plans vicieux, il n’en était rien de la Princesse. Elle haïssait son père, qui avait tué sa mère, et qui n’était rien de plus qu’une brute épaisse. Il avait brisé ses idéaux, alors la Dame Blanche et la Dame Noire s’unirent ;

  • Les pourparlers aboutissant sur la paix, Sylvandins et Ashnardiens retournèrent chez eux, emportant dans leurs bagages ce qui, pensaient-ils, leur apporterait un soutien décisif sur Nexus : les plans techniques des redoutables armes de la Reine. Des plans factices, mais il leur faudrait des mois pour le réaliser, le temps pour la Dame Noire de s’armer, et de renforcer substantiellement son armée. Alice Korvander, de son côté, retourna à Sylvandell avec un autre bagage supplémentaire, un poison redoutablement efficace... Et autre chose. Elle l’utilisa pour tuer son père lors de l’Onction donnée par l’Omniprêtre de Sylvandell, à l’occasion d’une cérémonie religieuse propre à Sylvandell. Quand l’eau atteignit les lèvres du Roi, il mourut. Alice hurla alors que le coupable était l’Omniprêtre. La justice fut rendue rapidement et proprement : la tête de cet infâme serpent fut ôté de ses épaules ;

  • Devenant à son tour Reine, Alice entreprit de se rendre auprès du Patriarche. Le Roi des Dragons d’Or n’avait toujours confié aux Sylvandins qu’une partie de ses dragons, mais il sentit, en Alice, le souffle vibrant et fort d’Erwan Korvander, le Premier. Il s’approcha suffisamment d’elle pour qu’elle utilise le dispositif créé à Herzeleid, et qui avait permis d’obtenir le Jabberwocky : un appareil qui lui permit de contrôler le Patriarche, et ainsi de pouvoir contrôler d’un vénérable dragon. Le Vénérable usa de son influence pour assembler autour de lui une immense armée ;

  • Forte de cette armée, Alice Korvander entreprit alors de s’unir avec le Conseiller Impérial Emhyr Van Emreis, un homme dont l’influence était sensiblement en train de croître au sein de l’Empire. Ils se marièrent et s’unirent, mais jamais Alice ne connut le plaisir venant de cet homme. Trop souvent, les hommes l’avaient dégoûté, et elle ne pouvait le connaître qu’auprès de la Reine d’Herzeleid, dont le contact lui manquait. Une femme libre et indépendante, autonome et forte, était son modèle. Ils s’unirent, et, avec l’aide de l’armée dragonique de Sylvandell, les superforts de Nexus s’effondrèrent. La guerre se termina enfin, et Nexus brûla ;

  • Cette grande victoire en poche, l’influence d’Emhyr atteignit des sommets, si tant est qu’il parvint à se débarrasser de l’Empereur Mordret, Empereur vieillissant et qui avait été incapable de résoudre le cas nexusien. Suivant la tradition ashnardienne, Emhyr le décapita, mais prit légalement le pouvoir, confirmant ainsi son souhait d’institutionnaliser le titre d’Empereur, et de le stabiliser ;

  • La paix ne dura hélas que peu, car Herzeleid en profita pour attaquer, s’abattant sur le flanc de l’Empire. Une armée immense et colossale, qui amena les Ashnardiens à déployer leur principale armée. Une armée qui était cependant coupée en deux, les troupes se trouvant surtout à Nexus, afin d’écraser les dernières poches de résistance, et y instaurer l’autorité impériale. Les dragons de Sylvandell se ruèrent vers le champ de bataille. Ce dernier tournait en la faveur des Ashnardiens, plus nombreux, et utilisant de puissantes magies pour briser l’élan des troupes herzeliennes. Las, les dragons fondirent sur les Ashnardiens, les carbonisant sur place, abattant les flammes de l’Enfer. Alice et Emhyr assistaient alors tous deux aux combats, et Emhyr, en comprenant que sa femme l’avait trahi, ne put rien faire d’autre que sombrer. Il fut déclaré mort, mais un destin plus funeste l’attendait encore ;

  • Devenant l’Impératrice, Alice s’empressa de signer la paix avec Herzeleid, et estima que, pour la pérenniser, il fallait qu’elles se marient. Ce mariage eut lieu. Certains Conseillers Impériaux s’y opposèrent, mais la vérité fut masquée. Personne ne savait que les dragons avaient attaqué les Ashnardiens, car tous les Ashnardiens ayant survécu furent massacrés. De plus, d’un strict intérêt militaire, l’alliance avec Herzeleid renforçait la technologie de l’Empire, et, de manière générale, les citoyens étaient pour l’heure ravis. Comment auraient-ils pu ne pas l’être ? Leur Impératrice avait brisé Nexus, et Ashnard était devenue la première puissance mondiale, tant sur le plan militaire qu’économique ;

  • Voyant tout cela d’un œil éloigné, les Tekhanes choisirent de renforcer leur alliance avec Ashnard. La guerre entre Nexus et Ashnard n’existant plus, les Ashnardiens firent des Formiens le nouvel ennemi. La propagande impériale se mit en marche, et l’Empire se retrouva à fédérer des milliards d’âmes, devenant une machine monstrueuse avec des millions de soldats, et une armée de plus en plus grandissante, à même de pouvoir soutenir l’effort de guerre tekhan contre la Fourmillière.

  • Qui se soucierait des centaines et des centaines d’âmes disparaissant continuellement ?




ACCEPT CHANGE
DARK REIGN
Has Begun

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One Shot / Virtual Submission [Moemi]
« le: mardi 08 juillet 2014, 01:17:41 »
La première fois qu’il l’avait rencontré, ça avait été en 2012. Elle était alors une jeune femme esseulée, qui venait de ressortir d’une relation infructueuse avec un ami au lycée. Comme si Internet était le lit des cœurs brisés, comme si la détresse sentimentale constituait le fonds de commerce des réseaux sociaux. Il l’avait rencontré sur un réseau social, de manière tout à fait innocente : une photo de profil, un nom accrocheur, un clic, et quelques conversations rapides avec elle. C’était une jeune femme influençable, une adolescente en pleine puberté, et il savait comment faire... Du moins, c’est ce qu’il se disait, maintenant. La vérité était sans doute qu’il avait surtout eu de la chance, mais, quand on avait son rôle, on ne pouvait pas simplement dire qu’on avait eu de la chance. Il fallait que tout soit calculé, sciemment et minutieusement. Il s’était rapproché d’elle, lui parlant presque tous les jours, quand elle revenait des cours, puis lors des cours, quand elle lui avait dit son numéro de téléphone portable, la consolant, l’encourageant quand elle avait des examens, se montrant amical et généreux avec elle, tout en faisant preuve d’une fermeté et d’une rigidité relativement stricte.

Leurs jeux avaient été simples, montrant progressivement : simples discussions érotiques dans un premier temps. L’as-tu fait ? lui avait-il demandé en lui parlant de sa relation avec son ancien amant. Tout avait ensuite monté crescendo. Elle s’affichait à la webcam, d’abord pour lui, puis en diffusant les images sur Internet, dans des sites spéciaux. Aucun des membres de son établissement ne l’avait vu. Elle n’avait pas encore entendu sa voix, ni même vu. Il se faisait un point d’honneur à ne pas le faire. Il était devenu son maître virtuel, et il avait fini par l’abandonner... Pendant presque une année. Une année où elle ne l’avait plus revu sur aucun réseau social, une année où son numéro de téléphone portable était mort, un message automatique indiquant à quiconque appelait sur ce numéro qu’il n’était « plus attribué ». En avait-il souffert ? Y avait-il eu un imprévu ? Ou s’agissait-il tout simplement de tester sa dévotion ? Elle lui avait dit qu’elle l’aimait, que la distance ne signifiait rien pour elle, et n’ébranlerait nullement ce qu’elle ressentait dans son cœur. Des paroles d’adolescente qu’il avait mis, volontairement ou non, à l’épreuve.

Il était finalement revenu la voir il y a quelques semaines, en décidant de passer à une autre étape. Moemi avait maintenant l’âge d’aller au lycée, et il était fréquent que les Japonais déménagent à cette période de leur vie, surtout quand ils vivaient dans la campagne, où il n’y avait pas de lycées, ou des lycées ayant une faible réputation. Dans un pays aussi élitiste que le Japon, il était important de rejoindre des bons établissements scolaires. Il lui avait dit d’aller à Seikusu, et de s’inscrire au lycée Mishima. Il saurait si elle le ferait, car il avait ses entrées au lycée Mishima. Il avait donc patiemment attendu, jusqu’à ce que le nom de Moemi apparaisse dans les papiers administratifs du lycée, et qu’elle soit admise.

Il se tenait maintenant devant son ordinateur, observant l’écran. La machine ronronnait silencieusement sous ses pieds. Plusieurs logiciels de cryptage étaient lancés simultanément, mais, en cette fin de soirée, une seule chose l’intéressait : la fenêtre qu’il venait d’ouvrir. Il avait demandé à Moemi de choisir un pseudonyme humiliant, et il n’avait pas honte en disant que son corps commençait déjà à avoir un frisson d’érection. Ils se trouvaient sur un IRC. Auparavant, il lui avait demandé de chauffer certains des internautes présents, en faisant sa « petite salope », mais, ce soir, il voulait monter d’un cran les enjeux. C’était normal, c’est ainsi que les choses devaient se dérouler. Il avait tout préparé, étant, comme toujours, fasciné par tout ce qu’il était possible de faire dans ce monde, dès qu’on avait un téléphone, et une carte de crédit. Lui s’était appelé « Kingmaster », un pseudo’ pompeux, arrogant. Il cliqua sur le pseudo’ de sa petite perle, s’humectant brièvement les lèvres, et lança la conversation privée :

Citer
[23:35] <Kingmaster> Petite Salope ?
[23:36] <CandyBitch> Maitre!!!
[23:36] <CandyBitch> <3
[23:36] <CandyBitch> Je vous attendais ^^
[23:37] <Kingmaster> Tu te languissais de moi, Petite Salope ?
[23:37] <CandyBitch> ... oui éè
[23:37] <CandyBitch> J'ai suivi vos instructions, aucun homme ne m'a prise
[23:38] <CandyBitch> J'ai envie de vous obéir comme avant
[23:38] <CandyBitch> S'il vous plait éè
[23:38] <CandyBitch> Maitre ?
[23:39] <Kingmaster> "S'il-vous-plaît", MAÎTRE !
[23:39] <CandyBitch> S'il vous plait Maitre !
[23:39] <Kingmaster> Tu es donc arrivée à Seikusu ?
[23:39] <CandyBitch> Oui
[23:39] <Kingmaster> "Oui", Maître
[23:39] <CandyBitch> Oui maitre
[23:40] <CandyBitch> Veuillez m'excuser maitre, ça fait tellement longtemps...
[23:40] <Kingmaster> Ton insolence est la raison pour laquelle je t'ai abandonné autrefois
[23:40] <Kingmaster> Les jeunes femmes comme toi ont trop tendance à n'en faire qu'à leur tête

Il fallait toujours la reprendre, toujours être vigilant. La tâche n’était pas aisée, mais c’était un défi excitant. Il fallait l’humilier, mais pas trop. Il fallait l’encourager, l’encenser, mais pas trop. Tout était une question de degrés, de mesures, et, ma foi, ce n’était pas vraiment simple, quand on avait le sexe qui vous démangeait, et qu’on avait ouvert, en parallèle de la conversation, les photographies de Moemi prises par webcam, ou qu’elle s’était elle-même faite. De fait, avant de la voir, il avait regardé la vidéo qu’elle avait faite pour lui, où elle était nue sur son lit, et se lançait dans un strip-tease intense.

Il était important qu’il conserve la tête froide. Il avait ouvert la conversation en la rabrouant, en la dénigrant, mais il savait changer de ton.

Citer
[23:43] <CandyBitch> Je serais comme vous le désirez maitre
[23:43] <CandyBitch> J'ai toujours voulu vous satisfaire
[23:44] <CandyBitch> Je vous en supplie, j'ai fait tout ce que vous vouliez, j'ai besoin de vous éè
[23:45] <Kingmaster> Vraiment ? Jusqu'à quel point ?
[23:45] <CandyBitch> Jusqu'au point où vous le désirez
[23:46] <CandyBitch> Je sais que ce qui vous plait me plaira :)
[23:47] <Kingmaster> Tu me plais beaucoup, ma chérie... Tu manques encore d'expérience, mais ta passion à mon égard rattrape tes faiblesses
[23:47] <Kingmaster> J'ai toujours aimé les femmes passionnées. En es-tu une ?
[23:47] <CandyBitch> ^^
[23:47] <CandyBitch> Merci maitre <3
[23:47] <CandyBitch> Je ne crois pas... mais vous savez faire naitre la passion en moi :)
[23:48] <CandyBitch> Je vous ai tellement attendu
[23:48] <Kingmaster> As-tu commencé à visiter Seikusu ?
[23:48] <CandyBitch> Oui
[23:48] <CandyBitch> maitre
[23:49] <CandyBitch> C'est une très jolie ville
[23:49] <Kingmaster> Tu sais où est le lycée Mishima ?
[23:49] <CandyBitch> Oui maitre
[23:49] <Kingmaster> Alors, je vais te donner ta première épreuve pour me montrer ta dévotion

La première épreuve... Il en frémissait sur place. Ça n’avait plus rien à voir avec tout ce qu’il lui avait demandé jusqu’à présent : les photographies sur des sites de cul tellement sinistres et pouilleux que seul le plus affamé des pervers finirait par trouver. Elle avait pris goût à l’exhibitionnisme, et il voulait continuer dans cette voie.

Il avait tout organisé pour cette première épreuve, et il dut serrer les poings, afin d’écrire sur son clavier sans trembler :

Citer
[23:49] <CandyBitch> Ouiii <3
[23:50] <Kingmaster> À partir de l'arrêt de bus de Mishima, tu vas remonter la rue vers le centre-ville, et tu trouveras un sex-shop
[23:50] <CandyBitch> Si vous saviez comme je suis contente !!
[23:50] <CandyBitch> Oui ?
[23:50] <Kingmaster> Tu y rentreras. Sache que j'ai tout arrangé. Tu iras voir la caissière, et tu lui diras que tu t'appelles Rose, et que tu viens demander une commande
[23:51] <CandyBitch> Oui maitre
[23:51] <CandyBitch> Quel jour ?
[23:51] <CandyBitch> Je crois que je vais m'évanouir <3
[23:51] <Kingmaster> Ensuite, tu enfileras ce qu'on te donnera dans le magasin, entre deux allées (pas dans une cabine, et je suis formel là-dessus !), et tu reviendras dans ton appartement avec tes nouveaux vêtements
[23:51] <Kingmaster> quel jour ?! Ma chérie, si tu veux me voir, il va falloir te dévouer à 200% pour moi !
[23:51] <CandyBitch> Vous voir ?
[23:51] <Kingmaster> Ta vie TOUTE ENTIERE se résume désormais à me servir
[23:52] <Kingmaster> Tu iras dès ce soir au sex shop
[23:52] <CandyBitch> Oui
[23:52] <Kingmaster> Je veux te voir avant de me coucher, belle et flamboyante dans tes nouveaux vêtements
[23:52] <Kingmaster> Ils t'iront à ravir
[23:52] <CandyBitch> Je vous aime tellement
[23:52] <CandyBitch> Oui maitre
[23:53] <Kingmaster> Tu seras ma belle et fantastique poupée, et je veux que tous les gens de ce magasin, tous ces minables frustrés, fantasment sur tes fesses moulées
[23:53] <CandyBitch> Oui maitre, je me montrerais à eux comme une petite pute
[23:53] <Kingmaster> Oh, ma belle, rien qu'à t'imaginer dans cette tenue, j'en bande déjà !
[23:53] <CandyBitch> <3
[23:54] <Kingmaster> D'ailleurs, plus j'y réfléchis, plus je me dis que te changer dans l'allée, comme une voleuse, ne t'irait pas... Non, ta beauté mérite d'être exhibée aux yeux de tous
[23:54] <CandyBitch> Je ne sais pas quoi vous dire tellement je suis excitée x)
[23:54] <Kingmaster> Tu te changeras devant la caisse
[23:54] <Kingmaster> Est-ce que tu mouilles ?
[23:55] <CandyBitch> Oui
[23:55] <CandyBitch> maitre
[23:55] <Kingmaster> Bien. Tu te toucheras en te changeant au magasin.
[23:55] <Kingmaster> Tu t'es bien épilée la chatte ?
[23:56] <CandyBitch> Mon coeur bat tellement fort... je ne me sens plus vraiment moi même...
[23:56] <CandyBitch> Oui maitre
[23:56] <CandyBitch> Je me toucherais devant eux
[23:56] <Kingmaster> Très bien, très bien. Je vois que j'ai bien fait de te reprendre.

Il s’emballait parfois. Difficile de tout maîtriser, quand on invitait une fille à aller enfiler une tenue des plus provocantes dans un sex shop, sous les yeux de tout le monde, en se touchant... Non, sérieusement, il bandait grave, et, le temps qu’elle aille au sex shop, il en profiterait sûrement pour se branler un peu. Pour autant, il savait qu’il fallait qu’il se calme devant elle. Ne pas pousser la barre trop haut. Les adolescents sont par nature imprévisibles, et tout pouvait arriver. Elle pouvait se rétracter, se refuser à lui, et... Et bien, ce serait bien dommage, car il fallait bien admettre qu’elle avait du potentiel.

Citer
[23:56] <CandyBitch> Je vous aime tellement mon maitre
[23:56] <Kingmaster> Tu te toucheras devant eux, mais aussi devant moi ; j'ai accès au système de sécurité du magasin
[23:57] <Kingmaster> Je te verrais, et je saurais si tu as réussi ou non. Si tu me déçois, nous ne nous verrons plus jamais.
[23:57] <CandyBitch> Pourquoi direça maitre ? éè
[23:57] <CandyBitch> J'ai toujours été votre petite chatte obéissante
[23:57] <Kingmaster> Si tu me fais plaisir, et si tu exauces mes ordres, alors je continuerais ta formation, et, quand tu seras prête, je te prendrais, et tu ne me quitteras plus jamais.
[23:57] <CandyBitch> Ouiiii
[23:57] <Kingmaster> Je tiens à ce que tu aies bien conscience des enjeux, ma chérie.
[23:58] <CandyBitch> Je crois qe c'est trop pour mon petit coeur, maitre ^^
[23:58] <Kingmaster> C'est pour ça que nous y irons progressivement
[23:59] <CandyBitch> VOus avez parler de nous voir ?
[23:59] <CandyBitch> Je ne pensais pas que ça arriverait... 
[23:59] <CandyBitch> Je vous avoue que je ... je ne sais pas trop quoi penser éè
[23:59] <Kingmaster> Pourquoi donc crois-tu que je t'ai amené à Seikusu ?
[23:59] <CandyBitch> J'ai un peu peur, maitre
[00:00] <Kingmaster> Je t'ai ordonné de venir, car tu me plais de plus en plus
[00:00] <Kingmaster> Il est donc logique que nous finissions par nous rencontrer, si tu continues à te montrer aussi talentueuse et dévouée à me servir
[00:00] <CandyBitch> Je... ne sais pas trop quoi dire ^^'
[00:00] <CandyBitch> Merci maitre
[00:01] <Kingmaster> Contente-toi de faire ce que je t'ai ordonné, et ne traîne pas en route

La conversation s’interrompit là. Il lui faudrait bien une demi-heure pour aller au sex-shop, et, à cette heure avancée, il n’y avait pas grand-monde dans les rues. Il bascula lentement sa tête en arrière, l’appuyant sur le dossier de son fauteuil, fermant brièvement les yeux, et préféra contempler la tenue qu’il avait commandé. Il l’avait commandé sur Internet, en la customisant, et avait ensuite eu à appeler le magasin pour confirmer le paiement, et dire qu’il enverrait quelqu’un la chercher.

C’était une belle tenue sanglée, faite en suivant les mesures de Moemi. Il lança l’un de ses programmes, lui permettant de voir à travers les yeux de la caméra de sécurité du sex shop.

Il n’avait maintenant plus qu’à attendre pour voir jusqu’où sa petite Moemi était prête à aller pour le servir.

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One Shot / The Hard Law [PV]
« le: mercredi 02 juillet 2014, 21:30:11 »
REMARQUE

Maria Gonzales et Aeris Shepard est un couple qui a vu le jour sur un autre forum, maintenant mort. Ceci explique pourquoi leur relation peut paraître assez bien développé pour un premier venu, car elles ont déjà un long BG derrière elle, BG qui sera évidemment résumé dans le post d’ouverture.

Par ailleurs, Maria porte une robe d’avocate dans ce RP, ce qui est une dérogation par rapport au monde réel, les avocats japonais ne plaidant pas en robe.





Maria Gonzales

« ...Et c’est pour ça, Votre Honneur, que je sollicite que mon client soit relaxé des faits de violence qui lui sont reprochés. »

Maria s’avança dans la salle d’audience, quittant la barre, et remit son dossier sur le bureau du magistrat, qui hocha lentement la tête, la remerciant d’un air las. Il était 16h30, et Maria sentit que la journée allait encore être longue. L’avocat avait passé toute sa journée au tribunal correctionnel, couvrant une grosse partie des dossiers qui avaient lieu aujourd’hui. Pendant vingt minutes, elle avait plaidé pour défendre la cause de son client, un père qui était accusé d’avoir battu son enfant, majeur. Une affaire difficile, où chacune des deux parties avait des choses à se reprocher, et où la défense de Maria reposait essentiellement sur l’existence de deux certificats médicaux réalisés sur la prétendue victime, et qui étaient contradictoires. Avait-elle convaincu le juge ? La question aurait lieu dans une demie-heure.

Hochant lentement la tête, le président ordonna une suspension d’audience, le temps de libérer, et se releva, accompagné par ses deux assesseurs. Les journalistes, qui étaient là, notaient frénétiquement depuis ce matin, buvant de l’eau fraîche pour continuer leurs notes. Maria s’était débrouillée auprès du greffe du tribunal pour essayer de concentrer tous ses dossiers sur une seule journée, et s’était attendue à passer bien du temps au tribunal correctionnel de Seikusu.

La jeune avocate était à son propre compte depuis moins d’un an, et s’en sortait bien. Elle avait récupéré plein d’argent grâce à un dossier complexe d’accident du travail, où l’employeur avait été déclaré coupable, payant de lourdes indemnités. Maria avait gagné une part des dommages-intérêts, et s’en était servi pour acheter un vaste loft dans un gratte-ciel ultrachic, s’en servant à la fois comme immense duplex d’habitation, allant jusqu’à comprendre une piscine intérieure, et comme cabinet d’avocat. Elle était seule, sans aucune collaboratrice, ni même une secrétaire, parvenant à gérer très bien son affaire, oscillant entre les rendez-vous, le traitement des dossiers, et les audiences. En regardant le long des bancs, Maria ne cilla pas en voyant, au milieu des accusés et de leurs familles, ainsi que des victimes, le corps aisément reconnaissable d’Aeris. Elle s’adressa à des collègues, leur annonçant qu’elle allait aux toilettes, et fila rapidement, sans regarder Aeris. Elle ne voulait pas jeter l’opprobre entre elles, car, officiellement, Aeris était sa cliente.

Les deux femmes s’étaient rencontrées quand Aeris avait eu la police aux fesses. Elle les avait d’ailleurs toujours, et Maria avait été une avocate désignée d’office pour protéger Aeris. Elle avait été l’assister en garde-à-vue, et, par la suite, avait demandé un rendez-vous avec elle. Aeris avait accepté, et leur relation avait commencé ainsi, dans son bureau. Aeris s’était avérée être une hermaphrodite, et elle avait violé Maria. Par la suite, les problèmes judiciaires d’Aeris s’étaient poursuivies, ainsi que la relation avec Maria, consistant surtout en du sexe forcé. Aeris avait été accusée d’avoir commis des agressions sexuelles, et Maria était convaincue que c’était vrai. La jeune femme se prostituait pour toucher de l’argent, et elle avait fait chanter Maria, menaçant de diffuser sur Internet une vidéo où on voyait Aeris lui faire l’amour... Le genre de trucs qui pouvaient ruiner sa carrière. Cependant, le ministère public avait requis une procédure d’expulsion, afin de renvoyer Aeris chez elle, en l’assortissant d’une interdiction de revenir sur le territoire. Aeris n’ayant aucun domicile stable, et étant aussi grossière que mal placée, il y avait eu de fortes chances pour que l’accusation aboutisse... C’est ce qui avait conduit Aeris à venir vivre chez Maria, pouvant ainsi justifier d’un logement stable, et éviter l’expulsion.

La relation entre les deux femmes était maintenant clairement une relation de dominée et de dominante, les deux femmes se connaissant depuis de longs mois. Aeris lui faisait l’amour tous les jours, en usant d’une pilule spéciale qui la rendait terriblement endurante. Elles avaient fait l’amour ce matin, avant son audience, et Aeris s’était chargée de l’habiller. Tandis que Maria filait vers des toilettes isolées du grand palais, elle gémissait, en serrant les lèvres.

Sous sa robe, la femme, Hispanique d’origine, portait d’indécents sous-vêtements. Elle était pratiquement nue, portant des épingles sur ses tétons, des jarretelles sombres, et, surtout, une culotte noire en latex avec deux godes plantés en elle. Elle avait eu un orgasme lors des réquisitions du Procureur, et se rendait maintenant dans les toilettes.

Le délibéré prendrait bien une bonne demie-heure, au bas mot, car l’affaire était complexe. Maria ouvrit la porte des toilettes pour dames. Comme elle s’y attendaient, elles étaient désertes, et elle s’avança vers le lavabo, faisant couler l’eau, en buvant un coup, puis rentra dans la cabine pour handicapées, la plus grande pièce. Aeris la rejoindrait rapidement, et Maria choisit de s’asseoir sur le pot, en attendant qu’elle vienne...

Et qu’elle s’exécute.

185
One Shot / School Temptation [PV]
« le: lundi 26 mai 2014, 22:26:35 »

Eiki Tagashira

« Je vous remercie pour votre attention, jeunes gens. Pour la prochaine séance, vous préparerez les exercices à la page 44 de votre manuel. »

Les élèves sortirent rapidement de la classe, notant sur leurs agendas les instructions donnés par leur nouveau professeur, et sortirent, certaines élèves lui offrant des sourires suggestifs, mais auxquels Eiki Tagashira, fraîchement nommé au lycée Mishima, resta insensible, ne les voyant pas. À son corps défendant, le cœur d’Eiki était déjà rempli, appartenant à Mashi. Tandis que les élèves sortaient, et qu’il s’était assis sur son fauteuil en cuir, il attrapa son téléphone portable, le regardant brièvement, pour voir qu’il avait justement reçu un SMS de cette dernière. Le cinquième en deux heures... Elle était amoureuse, tout simplement. Et inquiète. On ne pouvait pas totalement le lui reprocher. Eiki n’avait guère été enchanté quand on lui avait dit qu’il commencerait sa carrière, non pas à Tokyo, où il avait grandi et suivi ses études, mais à Seikusu, au lycée Mishima ! Eiki avait demandé à être muté, mais l’académie avait été implacable, malgré tous ses efforts. Il avait été triste, désolé d’être séparé de Mashi, mais également triste pour d’autres raisons.

Eiki était un gentil garçon. Il avait déjà bu, mais il n’avait jamais touché à la drogue, ne fumait pas, et avait un casier judiciaire vierge. Il travaillait bien, de manière régulière, et avait obtenu de très bonnes notes à l’université. C’était là-bas qu’il avait rencontré Mashi. Une Japonaise pure souche, qui venait de la région de Yamagata : la Japon profonde. Elle était une militante écologiste à l’université, militant pour l’abandon du nucléaire. Ils s’étaient rencontrés, et avaient sorti ensemble, Eiki l’invitant à sortir. Peu à peu, ils étaient tombés amoureux. Mashi suivait des études de droit pour devenir avocate, et venait d’une famille très conservatrice. Eiki avait déchanté quand Mashi lui avait dit que, pour elle, le sexe ne pouvait s’envisager qu’entre époux. Par amour, il avait décidé de tenir en laisse sa libido, et ne l’avait jamais trompé. Il avait essayé, à plusieurs reprises, de lui forcer le pas, mais il était trop honnête et trop calme pour y aller franchement, pour donner libre cours à ses fantasmes. À 26 ans, notre homme était donc toujours un puceau, ce qui était assez troublant, dans une classe où des gamines de 17/18 ans pouvaient être enceintes. Ses parents ne voulaient pas que Mashi épouse un minable, et avaient donc insisté pour qu’il ait un travail avant d’envisager des fiançailles. Maintenant qu’il était professeur, il avait espéré pouvoir enfin passer aux choses sérieuses.

S’il était vierge, notre homme avait une longue expérience théorique. Depuis la fac’, il lisait des dōjinshi à connotation hentaï. Il n’avait jamais osé y aller sur le Net, depuis chez lui, car il avait peur que Mashi tombe dessus par hasard, et il se rendait donc une boutique d’Akihabara, ce quartier geek et branché de Tokyo où il traînait depuis ses 13 ans. Quand Mashi était en cours, et qu’il avait fini plus tôt, il sortait ses revues, s’installait dans leur lit conjugal, et les lisait en se masturbant. Ce faisant, autant dire qu’il était plutôt énervé d’être séparé de Mashi. À Tokyo, ses parents lui avaient offerts un superbe loft avec de grandes baies vitrées. D’après Mashi, c’était dans cet appartement qu’ils auraient leur premier enfant. Ils avaient une vue imprenable sur la tour de Tokyo, et Eiki s’était déjà imaginé prendre sa femme en levrette en observant la tour, de nuit... Dans ses rêves, il était un amant infatigable, véritable étalon fougueux qui la faisait hurler toute la nuit. Dans la réalité, il n’osait rien dire, timide et nerveux. Mashi était une battante, une femme de bonne valeur. Il était chanceux de l’avoir avec elle, elle était tellement mieux que toutes ces gyaru et autres. Oui, elle était la femme parfaite pour un bon Japonais.

Mashi, pour autant, s’inquiétait. Elle suivait un stage à Tokyo, où elle voyait un certain nombre de pervers, et elle était au courant de la réputation sulfureuse de Mishima. Le lycée avait été poursuivi plusieurs fois par des associations de parents d’élèves pour corruption de mineurs, en les incitant à la débauche. Les procès avaient tous échoué, mais, comme le disait si bien Mashi, il n’y avait pas de fumée sans feu. Elle craignait que son amoureux ne finisse par succomber sous les charmes des femmes s’y trouvant.

Dans la classe, il ne restait plus qu’une élève. Eiki lui avait demandé en début de cours de rester là. Elle ne venait pas du Japon, mais d’Australie, où elle avait suivi un programme de coopération scolaire entre le Japon et l’Australie, consistant à échanger, pour un semestre ou pour une année scolaire, un enfant avec un autre. Il voulait savoir si elle arrivait à suivre son cours.

« Ah, Jessica ! Tu arrives, à suivre, ça va ? Tu sais, s’il y a un truc qui ne va pas, n’hésite pas à me le dire... Je sais que le japonais n’est pas une langue facile pour les étrangères... Donc, euh, si tu as un quelconque problème de compréhension, il ne faut surtout pas hésiter à m'en parler. Je suis là pour ça. »

Eiki voulait faire le gentil prof’, afin d’avoir un dossier scolaire excellent, et ainsi pouvoir, dès la fin du trimestre, obtenir sa mutation. Il regardait Jessica dans les yeux, et seulement dans les yeux.

Pour le moment.

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Dictature d'Ashnard / [FINI] Illusion d'optique ? [Vehk]
« le: mercredi 30 avril 2014, 02:14:44 »
« C’est stupéfiant...
 -  Et inquiétant...
 -  Mais les rapports étaient exacts. »

Les deux Commandeurs étaient sur leurs chevaux, et venaient de passer une épaisse dune, pour voir, juste derrière eux, une espèce d’immense oasis qui s’étalait à perte de vue. Un homme et une femme. L’homme s’appelait Oberyn, et la femme, elle, était un Commandeur répondant au nom élégant de Sivir. Sivir portait, pour l’occasion, non pas la traditionnelle armure noire intégrale des Commandeurs, mais une armure plus traditionnelle, originaire du pays où elle avait grandi, avant de rejoindre la Commanderie Noire. Elle était la dernière recrue depuis quelques mois, et, quand les éclaireurs sylvandins avaient rapporté la singulière nouvelle, Oberyn avait décidé d’aller voir en personne si les rumeurs étaient vraies, et, si oui, ce qui avait bien pu se passer. Il était accompagné d’un autre Commandeur, Sivir, qui s’était portée volontaire.

En réalité, les rumeurs étaient effectivement vraies, ce que les dragonniers de Sylvandell avaient pu rapidement confirmer, mais Tywill Korvander avait préféré envoyer deux Commandeurs, soit des personnes hauts-placées, afin d’en savoir plus. Presque du jour au lendemain, dans un désert particulièrement aride, si aride qu’on le surnommait « la Fournaise », un oasis entier avait peuplé ! La Fournaise ne portait pas ce nom pour rien. La température la plus basse jamais enregistrée dans cette région était de 19° Celsius, et la plus haute se rapprochait des 60° Celsius, ce qui en faisait presque la température la plus haute jamais observée sur le globe... Une température où rien ne pouvait survivre, mis à part quelques rares espèces. Les plantes étaient immédiatement desséchées, l’eau s’évaporait trop vite. Les Sylvandins peinaient donc à comprendre comment un oasis avait pu fleurir, d’autant plus que les dragons le disaient habités. En l’état, la prudence était donc de rigueur, car Tywill soupçonnait une activité magique, voire même divine. Or, dans la région de Sylvandell, les activités divines impliquaient généralement des Dieux Noirs, comme Mälrunn avait pu le prouver*. Oberyn, qui était un Commandeur émérite, et plutôt diplomate, avait donc décidé d’aller voir en personne ce qui se passait. Il avait fait route avec Sivir, et leurs chevaux commençaient à fatiguer. Impossible de les promener plus de quelques heures dans la Fournaise, et même lui avait chaud. Ils étaient venus en milieu d’après-midi, lorsque le soleil commençait à baisser, car il était tout simplement impensable de vouloir se promener sous un tel soleil.

C’est ainsi que le duo, en grimpant une dune, avait fini aperçu ce singulier spectacle... Des arbres et de la prairie, de la verdure. D’après les dragons, la verdure s’étalait autour d’une cité-État plus ou moins grande, formant une tâche verte improbable en plein milieu de ce désert. Si Oberyn était impressionné, Sivir ne pouvait s’empêcher de se dire qu’un pouvoir magique suffisamment fort pour oser défier la Nature devait représenter un solide danger.

Et s’ils n’étaient pas les bienvenus ici ?

Le meilleur moyen restait d’avancer, et Oberyn fit descendre son cheval, rejoignant ainsi les alentours de cette curieuse plaine, en espérant qu’il ne tarderait pas à tomber sur les autochtones... Ce dont il ne doutait nullement.



* : Cf. RP « L’envoyé du desert ».

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Archives / [Discussion] De l'avenir de LGJ
« le: dimanche 06 avril 2014, 11:10:12 »
Le 28 Juin 2011, Aprodite/Don, fondateur du forum, annonçait à ce dernier la fin programmée de sa création. Le 30 Juin 2011, "par pétition démocratique", Don fut chassé par les membres de ses forums. Si j'introduis ce topic par ces deux dates, c'est parce, environ trois ans après ces événements, il me semble que le forum n'a toujours pas pleinement remarqué quelles sont les conséquences (fondamentales) que ce départ a provoqué... Ce départ, ou, plutôt, ce bannissement, avait en effet été l'expression du peuple, des membres, une "pétition démocratique", ainsi qu'il a été dit. Les conséquences à en tirer sont importantes, et il me semble que, pour évoquer les problèmes actuels qui risquent de fracturer en profondeur le forum, il est nécessaire de les évoquer.

L'équipe d'administration tire généralement sa légitimité et son autorité du créateur du forum, le Fondateur. C'est en ce sens qu'un forum se présente traditionnellement comme une dictature, puisque le forum est dirigé par une personne qui propose ses choses, et fait ce qu'il veut de ses membres. Cette logique, simpliste, a été battue en brèche sur LGJ : Don a voulu imposer aux membres quelque chose que ces derniers ne voulaient pas. En conséquence, il a été exclu. Autrement dit, les membres, sur LGJ, ont exprimé leur supériorité par rapport au Fondateur. Suite à cette date, celle à laquelle Don a été viré à grands coups de pieds dans le derrière, la légitimité des membres du nouveau Staff à venir ne pouvait venir que de la base... De la part de ceux qui ont viré Don. Or, j'ai pu observer, depuis des mois, que les choses n'étaient pas aussi simples.

D'où le présent topic. Parce que je crois qu'un forum n'est rien sans ses membres (enfin, j'en suis même sûr : on a beau faire le forum le plus réussi du monde, s'il n'y a personne dessus, le forum n'est qu'une vitrine vide), et parce que je crois que les membres devraient avoir le droit de s'exprimer. Parce que je crois que la situation actuelle, telle qu'elle est, est susceptible de conduire à des fractures et à des divisions. Depuis des jours, je reçois ainsi des messages émanant de diverses personnes, et j'en envoie aussi. On arrive au constat que quelque chose ne va pas, qu'il y a un rouage dans la mécanique qui empêche la roue de tourner convenablement.

Je n'ai pas créé ce topic pour qu'il soit un règlement de comptes entre les gens qui ne s'aiment pas. Je l'ai créé pour pouvoir, calmement, se poser, et discuter. La plupart des gens ici ont la vingtaine passée. Nous ne sommes plus des collégiens qui se regardent en chiens de faïence parce que Machin a piqué la sucette de Bidule. Nous avons tous nos qualités et nos défauts : moi, Theorem, Lucrecia, Law, SP, votre facteur, votre boulanger, le clochard au fond de la cour, etc... Mon inimitié avec Law étant connu de longue date, je le dis donc, pour éviter qu'on croie que je ne cherche, par ce topic, qu'à régler mes comptes : Law a prouvé qu'il s'intéressait au forum, qu'il avait d'indéniables qualités (n'est-ce pas lui qui a milité pour ramener la CB, après tout ?), qu'il faisait preuve d'une certaine régularité qui fait défaut à d'autres membres du forum. Cela, je le reconnais, et je l'admets, tout autant que j'admets qu'il n'est pas parfait : lui-même m'indiqua qu'il avait des tendances paranoïaques. Moi-même ait aussi mes propres défauts  : ma susceptibilité, ma fierté, et sans doute d'autres. Se les reprocher éternellement de notre côté ne fait pas avancer les choses : c'est le serpent qui se mord la queue. Vivre ensemble de manière adulte, ce n'est donc pas se reprocher éternellement nos torts ou nos qualités, c'est analyser, ensemble, ce qui ne va pas, et trouver des solutions.

Étant sur ce forum depuis plus de deux ans, j'ai pu constater l'existence de deux profonds problèmes, qui existent depuis des années, et qui ne font que s'amplifier :

  • Un grave problème de communication entre le Staff et le forum. Que le Staff puisse communiquer en toute discrétion des problèmes du forum est, en soi, une chose compréhensible, et même logique. Sans avoir la pression du peuple, les langues ont tendance à se délier, et les problèmes à s'exprimer. En ce sens, je conçois bien qu'il ne faille pas tout dire au forum. Cependant, il est aussi un autre écueil à éviter : celui de la "sectarisation" du Staff. Il y a récemment eu des fuites au sein de la zone Staff. Condamnables en tant que telles, ces fuites sont aussi une aubaine, en ce qu'elles permettent d'illustrer ce problème de communication... Et, de fait, des fuites, il y en a depuis des mois : il y en a eu lors de l'adoption du nouveau règlement, et il y en a aussi eu lors de ma demande pour reprendre le compte de la Reine de Nexus. Ces fuites ne font qu'illustrer, pour moi, le fait qu'une équipe d'administration ne saurait diriger un forum sans jamais devoir en référer à la base ;

  • L'absence de réelle légitimité du Staff. Que ce soit les Modos m'appréciant, comme Lucrecia, ou ceux ne m'appréciant pas, comme Law, il est manifeste qu'aucun de nos Modérateurs n'a été "élu" par le peuple. Les "élections" ne sont que des mesures de nomination où le seul droit de regard du forum est de pouvoir proposer des candidats, qui sont nommés de manière totalement arbitraire, puisque les nominations ne sont jamais motivées. Loin de moi l'idée de dire à ce Staff qu'il est incompétent, ou ne se soucie pas de LGJ : ce serait un mensonge éhonté. Il n'en est cependant pas moins vrai que les "élections" organisées annuellement devraient être de véritables élections, en laissant aux membres le soin de choisir leurs propres dirigeants. Il me semble que c'est là l'une des leçons à tirer de l'éviction de Don. Pour moi, c'est un problème, mais d'autres membres, qui n'appartiennent pas forcément au Staff, pensent également que c'est un système qui a ses vertus, en ce qu'il permet d'éviter la dissension, le favoritisme, et la discorde. Chacun en pensera ce qu'il veut : pour moi, la discorde est déjà là.



Pour moi, donc, ces deux problèmes, qui sont liés entre eux, minent le forum depuis des années, et, sur le long terme, sont susceptibles de provoquer des dissensions... Elles en provoquent d'ailleurs, déjà. Voilà pourquoi j'ai décidé de créer le forum : pour mettre les problèmes à plat, et trouver des solutions. Tous ensemble, comme un forum adulte, existant depuis plus de six ans, se devrait de le faire, et non chacun de notre côté, en se plantant des couteaux dans le dos, comme on le fait actuellement, membres du forum et membres du Staff inclus, car, dans le fond, nous appartenons tous au même groupe.

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« J’ai l’impression que c’est moi qu’on va marier, dans une telle robe... » nota Alice en s’observant dans le miroir du navire.

Officiellement, Sylvandell venait d’accepter de célébrer le traité de paix entre Inferis et Ashnard, qui avait enfin été ratifié par le Conseil Impérial, et qui entérinait donc la fin du conflit entre les deux puissances. Sylvandell ayant été partie prenante à ce conflit, les Sylvandins avaient donc encouragé la ratification du traité de paix, et, en choisissant de le ratifier, le Conseil Impérial avait admis que, pour l’heure, faire d’Inferis un partenaire commercial privilégié était le meilleur moyen de pacifier les choses, et d’éviter que les Infernois ne soient tentés de devenir une base avancée des Nexusiens. Officiellement, Alice se rendait donc à une fête organisé dans les eaux internationales pour célébrer ce traité, une fête organisée par Ishtar, exclusivement entre les Infernois et les Sylvandins. Elle était accompagnée de quelques servantes, toutes originaires de Sylvandell, de Commandeurs, qui resteraient sur le navire sylvandin, et d’Hodor, le demi-géant.

En réalité, la missive qu’Alice avait reçue était bien différente. Elle avait été apportée par un huissier en personne, sous scellés, ce qui suffisait à en garantir le caractère officiel, et donc confidentiel. Dans cette dernière, Ishtar commençait par remercier Alice pour sa participation à la fête qu’elle avait organisé lors de son achat de Theorem, une fête dont Alice se souvenait plutôt bien*, ayant mis plusieurs jours ensuite à pouvoir s’asseoir sans avoir l’impression que son cul était en chou-fleur. Par la suite, Ishtar lui proposait de venir à une fête spéciale, puisqu’il s’agissait, tout simplement, d’un mariage. Alice avait tiqué à cette invitation. Ishtar comptait se marier avec Theorem, et, dans la mesure où Alice s’était déjà mariée à une esclave, elle avait envie que ce soit cette dernière qui préside le mariage en question. En analysant le droit infernois et sylvandin, il apparaissait qu’un mariage pouvait être prononcé, aussi bien par une autorité spirituelle, que temporelle. Or, avec la ratification du traité de paix, Infernis reconnaissait officiellement la souveraineté de l’Empire, et inversement, avec tous les effets qui en découlaient. Concrètement, Alice était compétente pour prononcer un mariage, mais Ishtar avait demandé à ce que ce dernier soit « secret ». La dragonne craignait en effet que ses ennemis, notamment les Ashnardiens soutenant une ligne politique plus dur, ne cherchent à s’en prendre à Theorem, si jamais ils apprenaient son mariage. Après quelques hésitations, Alice avait répondu à Ishtar, en soulignant qu’elle était prête à accepter ce rôle.

Plusieurs jours après, une Infernoise était venue en personne, sous le prétexte d’une délégation officielle en vue d’obtenir des tractations commerciales, afin de lui indiquer plus en détail le déroulement de la cérémonie. Elle aurait lieu dans le Czarina Tiamat, le même navire que celui où Mélinda avait vendu Theorem, et Alice avait du signer un acte dans lequel elle reconnaissait solennellement conserver le caractère confidentiel du mariage.  Cependant, elle avait tenu à rappeler que, pour que le mariage soit valide, il fallait qu’il y ait des bans. Un ban était un acte officiel attestant du mariage, et qui avait pour but d’opposer ce mariage aux tiers, et, ce faisant, de constituer un mode de preuve de l’existence du mariage. Puisqu’elle résidait la séance, Alice aurait évidemment un original du ban, et s’engageait à ne pas le publier, le maintenant dans les archives royales de Sylvandell, où personne ne pourrait le consulter sans une autorisation.

L’Infernoise lui avait dit d’éviter d’en parler, ce qui faisait que même les Commandeurs la surveillaient pensaient vraiment à une tractation commerciale. Elle lui avait recommandé de ne pas hésiter à porter quelque chose de réussi, car l’idée de ce mariage était avant tout d’unir un soumis à sa Maîtresse. Une conception curieuse du mariage, car, théoriquement, en se mariant, Theorem ne devenait plus esclave. Néanmoins, Alice n’avait pas posé de questions. Pour elle, ce serait l’occasion de revoir son ancien serviteur, et de continuer à renforcer les liens amicaux entre l’Empire et Infernis, ce qui allait dans le sens de la ligne politique qu’Alice entendait mener quand elle serait enfin la souveraine de Sylvandell.

Le navire était maintenant proche du Tiamat, et les navigateurs avaient déployé le pavillon sylvandin, s’avançant lentement. Dans sa cabine, Alice s’observait dans sa tenue.

« Elle vous va très bien, Princesse... De toute façon, vous savez bien que les Infernois ne jurent que par le latex. Il fallait bien vous démarquer un peu. »

Pour l’occasion... Alice portait en effet une élégante robe de mariée, le blanc était censé symboliser la pureté de la femme qui présiderait la séance... Le tout étant bien sûr empreint d’ironie, ce qui n’échappait nullement à Alice.

Elle sortit de la cabine, rejoignant le pont, voyant l’épais navire infernois se rapprocher de plus en plus. Le Tiomat ne remuait pas, les voiles basses, et Alice se demandait bien qui l’Infernoise avait invité pour ce mariage.



* : « Vente de biens et de services ».

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One Shot / La Fondation de Sylvandell
« le: lundi 10 mars 2014, 15:47:35 »

Bonjour à tous !

Après avoir hésité pendant des semaines, je me décide finalement à faire une proposition de One-Shot un peu particulière.

Ce One-Shot serait étroitement lié à l’histoire de mon compte principal, Alice Korvander, dont vous pouvez lire la fiche ici. Pour vous expliquer davantage de quoi ce OS retourne, il faut savoir qu’Alice est la princesse héritière d’un royaume proche d’Ashnard, Sylvandell. Je me tâte depuis longtemps pour développer un peu Sylvandell et son fonctionnement, et j’avais caressé l’idée de faire un complément de script sur ce royaume, avant de rejeter l’idée, ce format ne me paraissant pas adapté pour ce que j’envisageais. Il me paraît plus intéressant de faire un OS là-dessus. En somme, et pour résumer, je propose à un partenaire (au moins, mais un, ce sera déjà pas mal) de faire une quête qui aboutirait à la création de Sylvandell.

Sylvandell est un royaume qui a été formé par Erwan Korvander, et cette fondation constitue une importante légende au sein de Sylvandell, qu’on appelle, tout simplement, la Légende d’Erwan Korvander. Cette fondation a été faite il y a un millier d’années, et j’aimerais donc avoir quelqu’un avec moi qui ait envie de la raconter. Bien que la fin du OS soit plus ou moins inscrite (le RP se terminera par la fondation d’un royaume), il y a suffisamment d’éléments encore flous autour de cette légende pour offrir à chacun les frissons auxquels on peut légitimement prétendre en faisant un RP.




Cette présentation introductive faite, venons-en au cœur du sujet. Je dirigerais donc Erwan Korvander, et vous, vous dirigerez l’un des membres qui l’ont accompagné durant sa longue quête, les amis d’Erwan étant les ancêtres de la Commanderie Noire, un corps d’élite de l’armée sylvandine. Le mieux me semblerait que vous jouiez Inézia, la femme d’Erwan, car elle est censée l’accompagner depuis le début de sa quête, mais, dans l’absolu, vous pouvez aussi jouer quelqu’un d’autre.

Avant de présenter davantage ces deux personnages, le RP étant censé se dérouler mille ans en arrière, voici quelques éléments à prendre en compte, afin de respecter le Contexte :

  • Nexus est un royaume très influent, qui est encore marqué par une forte possession elfique, et qui est en guerre contre Tekhos, l’État tekhan n’ayant alors pas le niveau technologique auquel il prétend actuellement. L’actuel Roi de Nexus s’appelle Sébastian Ivory ;
  • L’Ordre Immaculé commence à s’étendre un peu partout, envoyant des missionnaires pour civiliser certaines contrées sauvages, notamment en s'attaquant aux cultes et aux croyances qu'il estime païens, et refuse de prendre part au conflit entre Nexusiens et Tekhans. Des ordres chevaleresques émergent un peu partout, proposant leur aide aux villageois contre les monstres et les bandits, aidant à la construction d'églises, à l'éducation des masses, et font preuve de leur savoir-faire médicinale, accroissant ainsi la popularité de l'Ordre ;
  • Ashnard est alors une tyrannie éloignée, qui préoccupe fort peu les Nexusiens, et le reste du monde, sauf leurs proches voisins. Elle est en train de s’armer et de s’étendre, mais est encore perçue comme une menace éloignée, secondaire, et sans grande importance. Il circule surtout des rumeurs sur elle, mais l'Empire est en train de se militariser à grands pas.



Dans la mesure où nos personnages voyageront un peu partout, ces quelques éléments pourront trouver leur utilité au cours du RP.

Ceci fait, voici maintenant une présentation (succincte) des deux personnages principaux. Si ce RP vous intéresse, vous pourrez recevoir de plus amples informations sur ces derniers par MP, si vous en avez envie :

  • Erwan Korvander. Erwan vit dans un petit royaume minier et montagnard, Gilead. Ce royaume est divisé entre les habitants de la capitale, qui sont des mineurs, et ceux vivant dans les plaines, comme Erwan. C’est un adolescent, qui n’a jamais connu ses parents, et qui aide son grand-père, un pêcheur, le long du fleuve de Gilead. Amateur de musique, il rêve de dragons, ainsi que de la mystérieuse Inézia, plus âgée que lui, et qui vit dans le village où lui se trouve. Leurs destins sont appelés à se rencontrer de la plus sanglante des manières quand le village est attaqué par des hommes voulant trouver Inézia, alors que, au même moment, Gilead est envahi par un terrible dragon noir qui ravage le royaume ;

  • Inézia. Inézia est une femme assez déterminée, qui manipule éventuellement la magie, et sait probablement se battre, et qui se retrouve dans le village d’Erwan, en étant sous bonne garde. Des hommes veulent la tuer, pour des raisons que je préfère ne pas dévoiler (sauf à la personne intéressée, bien sûr), et elle finira par se retrouver avec Erwan, et, bien plus tard, par porter son enfant.



Bien sûr, vous pouvez jouer un autre personnage qu’Inézia, ou même modifier son apparence, si le cœur vous en dit.

Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à vous proposer ^_^ Contrairement à ce que certains seraient susceptibles de croire, et comme c’est un terme à la mode, je ne me revendique pas d’un quelconque courant élitiste, j’accepte de RP avec tout le monde, dès lors que l’idée vous intéresse, que ça vous motive, et que vous aimez bien RP avec moi. Le reste est accessoire. En gros, n'ayez pas peur de venir si ça vous tente, je ne vous mangerais pas :)

Donc, n’hésitez pas, soit à poster à la suite, soit à m’envoyer un MP :D

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Les contrées du Chaos / Heureuses retrouvailles [Tinuviel Lastrim]
« le: jeudi 30 janvier 2014, 02:04:13 »
« Nous y voilà, Princesse. »

La silhouette sombre du Commandeur arrêta la course de son cheval devant la construction qui se dressait devant les deux cavaliers. Ils portaient des turbans et de longs vêtements les protégeant des tempêtes de sable, ainsi que de la chaleur accablante du soleil. Ils avaient fait route depuis maintenant plusieurs jours, traversant le désert, formant une petite compagnie de plusieurs gardes et de plusieurs Commandeurs, qui faisaient halte dans les auberges et les petits villages. Le harem de Tinuviel Lastrim était enfin en vue, et tous les autres membres de la suite de la Princesse se tenaient dans le plus proche village. Seulement Oberyn, un Commandeur, avait accompagné Alice jusqu’au harem. Il était un peu contre l’idée de laisser Alice seule en territoire inconnu, mais la Princesse lui avait assuré que l’elfe rouge ne lui ferait pas de mal. De plus, elle détenait toujours avec elle un pendentif en dimeritium, qui lui permettrait, non seulement de se défendre contre d’éventuelles attaques magiques, mais aussi d’alerter les Commandeurs à proximité, qui arriveraient en moins d’une heure.

Oberyn comptait de plus venir chaque jour vers Midi pour s’assurer que tout se passerait bien. Utilisant ses runes, il n’avait senti aucune émanation magique sombre émanant du harem, et estimait donc l’endroit fiable.

« Je vous remercie, Commandeur Oberyn.
 -  Je vous encourage à bien profiter de vos vacances, Princesse Alice. N’oubliez pas que nous patrouillerons, et que je tiens à avoir des nouvelles de vous.
 -  C’est entendu. »

Bien malgré elle, Alice ressentit une bouffée d’excitation, et éperonna Éclipse, qui dévala lentement la dune menant vers le bâtiment de pierre. Planté en plein milieu du désert, il ruisselait de la magie de Tinuviel Lastrim. Tinuviel était une femme qu’Alice connaissait personnellement, et même intimement, car elle l’avait rencontré, il y a de cela plusieurs mois, à Sylvandell*. L’elfe rouge lui avait fait forte impression, mais elle n’avait jamais vraiment eu le temps, non seulement de la revoir, mais aussi de la remercier. La remercier, en effet, car elle avait aidé sa femme, Sakura, et provisoirement hébergé la sœur de sa femme, soit la belle-sœur d’Alice, Ayano. Alice avait finalement réussi à obtenir un créneau d’une semaine pour aller la voir, et avait envoyé des corbeaux pour signaler à Tinuviel qu’elle comptait « personnellement » la voir pour l’entretenir de la situation de sa femme et de sa belle-sœur, pensant que Tinuviel voudrait se renseigner.

Naturellement, il s’agissait là d’un prétexte, dissimulant les véritables raisons de la Princesse. Elle savait que Tinuviel était une esclavagiste, qui entretenait des esclaves particulières, puisqu’elles étaient toutes mariées à elle. Or, Alice venait d’un pays où le mariage n’était pas une institution solide à Sylvandell en ce qui concernait la royauté. Il était fréquent qu’il n’y ait pas de Reine, ou, inversement, de Roi, durant une génération. Alice ne savait pas trop ce qui allait se passer, elle savait juste qu’elle avait envie d’être entre les bras de Tinuviel.

Oberyn n’était naturellement pas dupe, et connaissait plutôt bien la Princesse.

L’intéressée rejoignit les murs du harem, et délesta son cheval, puis entra. Tinuviel lui avait remis les clefs, et elle ouvrit la porte d’entrée, un élégant portail. Dès qu’elle entra, elle sentit immédiatement une belle différence de température, entre la température régnant à l’extérieur, élevée, et celle du harem, rafraîchie par la magie. Elle s’avança, Éclipse derrière elle, pénétrant dans une sorte de confortable hall avec des plantes, une fontaine. Il n’y avait visiblement personne, et elle en profita pour se dévêtir, ôtant sa longue robe du désert. Sous cette dernière, elle avait déjà affiché la couleur, puisqu’elle était en sous-vêtements. Elle portait en effet de longs gants blancs fins, une nuisette blanche découvrant l’ourlet de ses seins, et des collants blancs, ainsi que de longues bottes blanches en cuir. Elle s’avança un peu, et s’éclaircit la gorge.

« Ti... Tinuviel ?! C’est... Euh... C’est Alice ! Je suis arrivée ! »

La trahissant, son cœur battait lentement la chamade.

Depuis tout ce temps, elle se souvenait encore de la redoutable beauté elfique de Tinuviel !



* : Cf. RP « La belle elfe et le dragon ».

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Dictature d'Ashnard / Un paladin des temps modernes [Astolfo]
« le: mercredi 25 décembre 2013, 17:25:47 »

Hidolis

La caravane militaire et marchande s’enfonçait à travers le bois d’Hidolis, ayant quitté la ville pour rejoindre une caserne militaire à proximité, afin de soutenir la garnison contre les rebelles se dissimulant dans la forêt. Alice se trouvait à bord de la caravane, dans un chariot solidement protégé. Deux Commandeurs étaient là pour veiller sur elle : Tala, une femme excessivement méfiante, à la limite de la paranoïa, mais qui faisait très bien son métier, et Tidor, un Commandeur qui manipulait essentiellement les arcs. La caravane abritait également une troisième personne, qui, sans être Commandeur, en avait toutefois les capacités : Cirillia, une belle jeune femme qui avait profité d’une expédition militaire de soutien à Hidolis pour s’y rendre.

Depuis quelques mois, maintenant, Hidolis, une importante cité portuaire ashnardienne commerçant avec une bonne partie du monde, subissait des troubles importants. Plusieurs navires avaient été coulés par des pirates, et des caravanes avaient été attaquées, ainsi que des coursiers tués. L’enquête d’Hidolis avait conduit à la présence d’une cellule de la Scoia’tael en faction dans la région. La Scoia’tael, ou les Écureuils, désignait des terroristes militant pour la reconnaissance de droits importants aux races anciennes, notamment les elfes et les nains. Les Écureuils étaient décriés par la plupart des nations elfiques et naines du monde, qui les classaient comme de simples terroristes, des bandes désorganisées. Les Écureuils n’étaient toutefois pas totalement illégitimes, car, dans la plupart des royaumes humains, il était fréquent que les espèces non-humaines soient traitées différemment que les espèces humaines. Cette discrimination pouvait parfois avoir des conséquences dramatiques, et la Scoia’tael avait progressivement émergé. Hidolis était une cité portuaire dirigée par un gouverneur raciste, qui allait probablement être destitué. Des agents impériaux menaient une enquête sur son compte à ce sujet, mais ce n’était pas pour autant que les Impériaux toléraient la présence des Écureuils.

Sylvandell avait décidé de venir soutenir Hidolis, car les dragons dorés pouvaient être d’une précieuse aide contre les pirates et les caches de la Scoia’tael, dans la région. Hidolis était une magnifique ville, plantée sur une série d’arches et de falaises s’étalant au-dessus de la mer. C’était un endroit magnifique, et Alice était assez heureuse de s’y rendre, car la Princesse pouvait ainsi voyager, et découvrir du pays. La région était toutefois assez dangereuse, mais ce n’était pas pour l’inquiéter. Non contente d’être protégée par deux Commandeurs et Ciri’, Alice avait aussi, avec elle, suivant la caravane, le massif Hodor, un demi-géant assez sauvage, qui ne savait dire qu’une chose : « hodor ».

« Il faut se méfier, lâcha Tala. Je n’ai pas confiance. Ce gouverneur est une crapule qui usurpe son peuple, je le sens.
 -  Y-a-t-il seulement des gens qui méritent grâce à vos yeux, Tala ? » s’enquit Tidor, légèrement amusé.

Tala observa la fenêtre, sans répondre. Alice baissa la tête, en esquissant un léger sourire. Elle portait une veste recouvrant sa belle robe blanche, et portait aussi ses habituels gants blancs, recouvrant élégamment ses doigts.

« Cette forêt est profonde, je sens le piège. »

Pour le coup, Tala avait raison. Dans les profondeurs de la forêt, des elfes, silencieusement, s’avançaient, le long des branches, des nains portant de lourdes haches marchant également au niveau des buissons. Des cordes elfiques, solides et nouées par les nains, retenaient un arbre qui manquait tomber sur le sol. Alors que la caravane s’approchait, les elfes se tinrent prêts, brandissant leurs arcs. Ils savaient que cette caravane amenait des vivres et des armes au fort des « dh’oines ». Il y avait trois caravanes, et un monstre colossal faisant presque trois mètres de hauteur, avec des muscles colossaux. Les elfes n’avaient toutefois p   as peur.

Les cordes s erelâchèrent, et l’arbre s’écrasa juste devant la caravane, bloquant les cavaliers se trouvant devant, et les flèches jaillirent depuis les arbres.

« Alerte ! Alerte ! hurla l’un des gardes. Les Écureuils nous attaquent ! Alerte ! »

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Dictature d'Ashnard / Un nouveau garde du corps [Lorenzo]
« le: lundi 09 décembre 2013, 02:58:24 »
« Et c’est pourquoi je sollicite, de la part de Sa Majesté, la résiliation du bail commercial. »

Tywill Korvander, le massif Roi de Sylvandell, véritable colosse de deux mètres, assis dans son fauteuil royal, soupira silencieusement, comme pour marquer son acquiescement. Il avait la tête penchée sur le côté.

« Fort bien. Est-ce que nous avons le défendeur dans la salle ? A-t-il pointé le bout de son cul ? »

Les gardes secouèrent négativement la tête, et Tywill soupira.

« Bon... Alors, nous allons délibérer sur la seule base des éléments apportés par le plaignant. »

Tywill se retourna alors, et le fauteuil pivota, l’amenant à observer, non pas le public, mais la table de banquet, qui faisait aussi office de table de réunion. C’était l’après-midi, et, comme beaucoup d’après-midis, la séance de doléances avait lieu. Tous ceux qui avaient une requête particulière à former à la Couronne allaient voir le Roi, et exposaient leur affaire. Les requêtes étaient autant judiciaires qu’extrajudiciaires, patrimoniales autant qu’extrapatrimoniales. L’homme qui venait de parler pendant une heure était un bailleur de la partie basse de Sylvandell, Norbert Grotchyp. Grotchyp avait conclu un bail commercial avec un entrepreneur venu du cœur d’Ashnard, qui avait ouvert une boutique, mais cette dernière ne marchait pas très bien, et l’homme n’était plus en mesure de payer le loyer. En conséquence de quoi, le bailleur avait assigné son contractant en justice pour obtenir la résiliation du bail. Les juges avaient fait droit à sa demande, et, avec le jugement en main, Grotchyp s’était rendu dès le lendemain auprès de la Cour, afin que le Roi signe et approuve le jugement à l’aide d’un cachet royal. Par le biais de ce cachet, Grotchyp pourrait faire valoir les effets de ce jugement.

Les délibérations furent par conséquent très courtes. Le Roi et ses conseillers consultèrent le jugement. Ce dernier étant en bonne et due forme, et le défendeur n’ayant pas comparu aux différentes audiences, le Roi le signa, et l’approuva. Il se retourna ensuite, et Grotchyp le remercia poliment, avant de s’écarter, un sourire sur les lèvres. Il descendit les différentes marches des estrades inférieures, et sortit par la grande porte, qui menait au pont royal menant au Château de Sylvandell. Se drapant dans son long manteau, l’homme s’avança rapidement. Dans le ciel, des dragons rugissaient et se promenaient de temps en temps, mais lui s’en moquait. Il avait eu droit à son jugement, et c’était là le plus essentiel.

Alice, elle, siégeait au Conseil du Roi, pour sa formation. Elle était à côté de son père, le Roi, et écoutait les différentes affaires. Il n’y avait pas que des Sylvandins qui venaient, et elle savait que c’était très important. Les séances de doléances n’étaient pas à négliger, et il arrivait parfois que ce soit Alice elle-même qui les préside, quand son père était occupé à une quelconque guerre, ou à une quelconque négociation avec l’Empire. La Princesse se mordilla brièvement les lèvres, pensive.

Le chambellan frappa avec le bout de son bâton de cérémonie, appelant le prochain requérant.

Alice cligna des yeux en le voyant. C’était une sorte de Terranide poilu ressemblant à un massif lion.

« Ça, c’est de la belle bête. Qu’est-ce que tu veux, mon p’tit gros ? » demanda le Roi.

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« T’es sûre que c’est par là ?
 -  As-tu seulement eu un jour une seule bonne raison de douter de moi ?
 -  Tu veux vraiment que je réponde à cette question ?
 -  Arrêtez de vous chamailler, les filles ! »

Elles étaient quatre. Quatre petites beautés à s’aventurer dans une ruelle assez sinistre de la Toussaint, quelque part entre l’Allée de la Drogue et le Carrefour des Viols. Quatre belles filles dans la Toussaint, des lycéennes, il y avait de quoi attiser bien des envies. N’importe quel habitant de Seikusu savait que la Toussaint n’était pas un endroit où il faisait bon vivre. Un quartier pauvre, ruiné par les crises économiques qui avaient secoué le Japon ces vingt dernières années. Ce n’était pas un endroit pour de jeunes filles, mais c’était pourtant là qu’elles allaient. Quatre belles perles :

  • Gia était celle qui se chargeait de les guider. Elle était la plus mâture du lot, et était à la fac’. Ayant 21 ans, elle était même légalement en âge de conduire, et avait d’ailleurs un permis de conduire. C’était elle qui avaient conduit la voiture les ayant déposés sur le parking public près duquel elles s’étaient glissées dans les ruelles étroites de la Toussaint ;
  • Myriam était, elle aussi, une étudiante, mais seulement en première année. Elle avait redoublé une année au lycée, uniquement pour avoir le plaisir de continuer à se faire prendre par des lycéens contre les vestiaires ;
  • Asuri était la cadette du groupe. Elle était encore au lycée, et était une élève aussi énergique que motivée. Grande admiratrice de Noël, elle adorait cette période :
  • Alice Korvander accompagnait les trois jeunes femmes, car Gia lui avait assuré que ce serait un endroit qu’elle aimerait bien.



Le lien commun entre ces quatre femmes ? Elles étaient toutes les trois hébergées chez une femme, Mélinda Warren, qui avait son manoir dans les hauteurs de la ville. Asuri, Myriam, et Gia, étaient trois des esclaves de Mélinda, tandis qu’Alice était simplement une invitée. Elle était venue sur Terre aujourd’hui, et avait surpris une conversation entre Gia, Myriam, et Asuri. Myriam, qui était aussi une belle hermaphrodite, pénétrait langoureusement Asuri, et Gia leur avait parlé d’une petite boutique indépendante située dans la Toussaint, un endroit dont elle avait déjà été à plusieurs reprises, et qui était très agréable. Elles avaient proposé à Alice de venir, et la Princesse avait accepté.

« C’est là », glissa Gia.

C’était une porte sans aucune particularité. Il n’y aucune annonce, aucun écriteau. Alice se sentait légèrement intimidée, et, en d’autres circonstances, elle aurait cru à un piège... Mais elle faisait confiance à Gia. Les deux femmes avaient fait l’amour il y a plusieurs semaines, et elle avait toute confiance dans les protégées de Mélinda.

Gia tapa à la porte, et l’ouvrit lentement. Derrière, il y avait une sorte de salle de réception honnête et tranquille. Gia s’avança légèrement. Alice vit un panonceau dans un coin, annonçant une série de tarifs, et rougit en le voyant :

Citer
KAMON PLEASURE
Tarifs

  • Voyeurisme : 円100
  • Attouchements : 円100
  • Massage sexuel : 円300
  • Fellation/cunnilingus : 円500
  • Pénétration : 円1000
  • Sodomie : 円1500
  • Bondage/humiliation : 円800
  • Soumission (du client) : 円500
  • Groupes : Prix de base +円500 par personne supplémentaire sur une même employée.
  • Extension : 円100 par heure supplémentaire.

Elle rougit confusément, et Gia s’adressa à la standardiste qui vint vers elle :

« Nous voudrions réserver la chambre 2 pour nous quatre. Prix de groupe, donc. Pénétration, sodomie, bondage, soumission... En fait, je crois qu’on va réserver la totale. »

Tandis que Gia comptait les billets, Alice continuait à se renseigner. Sur un petit cahier, elle vit des photos différentes chambres, et rougit en voyant la chambre 2, qui appartenait à Mako & Nadako. Tandis qu’elle observait le cahier, Gia se pencha vers la standardiste :

« C’est elle, la fille dont je te parlais... »

Alice ne pouvait évidemment pas le savoir, mais les trois filles n’avaient pas invité la Princesse ici par hasard. Gia était une habituée, et un certain nombre des filles de Mélinda étaient les clientes des sœurs. Il était même probable que Mélinda cherchait un moyen d’obtenir des parts dans cette affaire, mais ce n’était pas pour ça que Gia avait conduit Alice. En réalité, Mélinda voulait dévergonder un peu Alice, car elle savait que la jeune femme avait un potentiel de perversion qui était à exploiter... Et les sœurs Kamori et leur amour du latex lui semblaient être une excellente occasion de le faire. Concrètement, Mélinda voulait qu’Alice fasse un stage chez elle, mais Alice l’ignorait.

Gia, de son côté, posa sur le comptoir la somme élevée de 30 000 円. Elle sourit silencieusement.

« Je pense que ça devrait être assez, non ? »

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Archives / Le graphique de LGJ
« le: dimanche 01 décembre 2013, 21:04:44 »
Bonjour à tous :)

J'écris ce petit topic pour vous faire partager un graphique que j'ai réalisé sur Excel, et qui m'est venu à l'esprit après une conversation avec Sandji sur la CB, qui portait sur l'évolution globale du forum. Comme vous le savez peut-être (ou pas), LGJ contient une page de statistiques assez détaillée, et qui retrace l'évolution du forum mois par mois, par le biais de plusieurs critères. J'ai donc choisi, pour mon graphique, le critère qui me paraissait être le plus utile : celui de l'évolution du nombre de posts sur le forum.

Je ne garantis pas une fiabilité à 100% du graphique, j'ai pu inverser certains chiffres, mais je pense qu'il est quand même globalement bon.

Voici donc le graphique (cliquez dessus pour l'avoir en taille réelle) :


Je pense que je le mettrais à jour, soit en corrigeant les éventuelles erreurs que j'ai pu faire en retranscrivant les chiffres sur mon tableur, soit en l'actualisant à chaque nouveau mois. Pour l'heure, le graphique s'arrête à Décembre 2017.

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Les terres de glace / Négociations glaciales [O'kaya Nyala]
« le: mercredi 13 novembre 2013, 01:51:52 »
« Ce chocolat chaud n’est vraiment pas de trop... N’est-il pas, Princesse ? »

Esquissant un léger sourire, Alice avala un peu du contenu de la tasse, un chocolat chaud bouillonnant, qui eut pour effet de la réchauffer.Elle leva sa tête vers l’homme qui venait de lui parler, reconnaissant l’élégant Conseiller Impérial ashnardien, Emhyr var Emreis.Celui qu’on surnommait « La Flamme Blanche », probablement en raison de ses quelques mèches de cheveux blanches, portait un manteau laissant apercevoir, ici et là, les pans de sa toge impériale, alors qu’il se rapprochait d’Alice. Assise sur un gros caillou lisse, la jeune femme buvait du chocolat chaud en se détendant. Elle observa Emhyr s’approcher devant elle, ses gants en cuir marrons attrapant lui aussi une tasse de café, qu’il buvait légèrement.

« En effet... Même pour moi, il fait plutôt froid ici... »

Emhyr se fendit d’un léger sourire complice, hochant la tête.

« Les rares fois où j’ai été à Sylvandell m’ont effectivement donné le sentiment que ce royaume n’était pas des plus chauds qui soit. »

Alice tourna brièvement la tête vers les trois chariots noirs qui étaient à l’entrée de la grande caverne. Ils portaient des blasons impériaux, témoignant d’une caravane ashnardienne diplomatique. Des gardes noirs d’élite, des démons ashnardiens particulièrement redoutables, recouverts d’armures noires d’ébonite, surveillaient silencieusement la grotte. Faire route avec eux était un peu déprimant. Non contents d’être assez effrayants à regarder, ils ne parlaient quasiment jamais, se concentrant exclusivement sur leur mission : protéger les ambassadeurs, ce qui incluait, outre Emhyr et Alice, une magicienne spécialisée dans la pyromancie, Loria, surnommée « La Reine des Glaces ». Alice avait surtout sympathisé avec les quelques courtisanes présentes dans la délégation, à savoir une Ôkami s’appelant Kaori, une jeune guerrière ayant des gènes de lapin, Azurath, et une neko répondant au doux de nom de Tomi.

Emhyr s’assit en face d’elle, observant silencieusement la grotte, se malaxant les doigts pour se les réchauffer.

« Quel endroit charmant... »

Alice ne dit rien, se replongeant dans ses souvenirs.

Le cortège se trouvait dans une profonde grotte, à l’entrée d’une vaste région glaciaire. Pendant des années, cette région n’avait jamais attiré l’attention des Ashnardiens. L’endroit était isolé, fermé de tout, coupé du monde, et était progressivement entré en ligne de compte, au fur et à mesure que les agents ashnardiens obtenaient des informations mentionnant l’existence d’un « paradis de glace ». Les informations émanaient généralement d’esclaves en fuite qui avaient été arrêtés par les agents ashnardiens dans les colonies. Des Terranides qui affirmaient chercher à se rendre dans un paradis isolé du monde, un endroit où l’esclavage n’existait pas, et où les Terranides vivaient en paix. Un eldorado qui faisait, depuis des années, l’objet de rumeurs. Depuis quelques mois, cependant, ces rumeurs s’étaient intensifié. Il y avait toujours eu des mythes et des légendes circulant sur une sorte de territoire où chacun pouvait vivre en paix. Généralement, il s’agissait de profondes jungles équatoriales, et les autorités ashnardiennes n’y avaient jamais véritablement accordé une quelconque importance.

Cet endroit, manifestement, était différent. Alice ignorait le contenu de toute l’affaire, mais, de ce qu’elle avait cru comprendre, le Conseil Impérial avait de bonnes raisons de penser qu’il existait, dans cette région, une ville, entourée d’épais murs, la protégeant des vents frais. Zon’Da. Le nom était ressorti de différents rapports, et, il y a environ une semaine, une petite patrouille ashnardienne s’était approchée de la région. La patrouille traquait un dangereux monstre qui avait attaqué des marchands, et cette traque les avait conduite dans la montagne, où ils étaient tombés, à leur surprise, sur une tribu de « Terranides armés d’arcs et d’épées », selon le rapport rendu par le sergent de la patrouille. Rien n’attestait cependant de la présence d’une tribu par ici. Qui étaient ces gens ? Les Ashnardiens, méfiants, avaient appris que ces créatures appartenaient à une tribu, la tribu du Soleil, et s’identifiaient comme des Miqo’te : « on dirait de curieux nekos, bien qu’ils s’énervent quand on les appelle ainsi [...] Nous voyons en eux de vulgaires Terranides, qui prétendent relever de l’autorité de Zon’Da, du peu que nous avons compris [...] Je pense que, si notre troupe aurait été moins nombreuse, ils auraient essayé de nous attaquer ; manifestement, les étrangers qui n’ont pas de longues oreilles velues les inquiètent un peu ». Le rapport avait remonté la hiérarchie jusqu’à figurer dans les sessions du Conseil Impérial. Emhyr var Emreis avait décidé de se rendre en personne sur place, afin de discuter avec les locaux, et un rendez-vous avait été prévu dans une grotte, à la lisière de ce territoire désolé et gelé.

Alice s’y était rendue pour plusieurs raisons. Pour commencer, elle représentait un État qui, tout en étant autonome, s’était soumis à l’autorité d’Ashnard. Ensuite, Alice aspirait à avoir une gouvernance différente de celle de son père, axée, non pas sur la guerre, mais sur la diplomatie, et caressait l’idée de faire de Sylvandell une sorte de passerelle entre l’Empire ashnardien et d’autres États terrans. La première question qu’elle s’était posée était de savoir s’il fallait considérer Zon’Da et les tribus autour comme un État autonome, ou comme autre chose. Politiquement parlant, un État n’existait que s’il était reconnu comme tel par d’autres États. D’un point de vue juridique, l’apparition d’un État nécessitait la réunion de différents critères : l’existence d’un territoire libre et suffisant, l’existence d’un peuple autonome ayant la conviction d’appartenir à une entité politique globale, la « Nation », et la présence d’un corps politique qui gouvernait l’ensemble.

Ce qui tracassait surtout Alice était la possibilité de tomber sur des individus hostiles à Ashnard, qui les attaquerait. C’était pour ça qu’elle était accompagnée par son propre garde du corps, un redoutable demi-géant s’appelant Hodor. Trop gros pour rentrer dans les chariots, il avait suivi la caravane à pied, et était assis dans un coin de la caverne. Hodor avait été récupéré par des patrouilles sylvandines, et était un individu répétant inlassablement le même mot : « hodor ». Personne ne savait à quoi ce mot correspondait, et on avait donc décidé de l’appeler ainsi : Hodor. Tout aussi curieusement, la seule personne à laquelle Hodor s’était attachée était Alice, qui la surveillait depuis qu’elle était toute petite. Tout en étant un peu simplet, Hodor comprenait les ordres. Bien souvent, sa corpulence faisait qu’Alice ne pouvait pas l’emmener avec elle, mais, ici, dans des espaces aussi vastes, Hodor n’était pas de trop.

Le groupe était à l’entrée d’une immense caverne, et les Miqo’te, en théorie, devaient venir de l’autre côté. Les Ashnardiens étaient arrivés les premiers, et avaient commencé à s’installer, sortant des caisses pour sortir de quoi préparer du chocolat chaud, afin de se réchauffer. Dans un coin, Loria s’amusait à observer les murs de glace.

Il ne restait plus qu’à attendre la venue des autres.

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