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Sujets - Princesse Alice Korvander

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One Shot / L'Ultime Vœu [PV]
« le: dimanche 18 septembre 2016, 17:39:27 »

Avertissement : cet OS s’appuie sur des éléments d’intrigues relevant du jeu vidéo « The Witcher 3 ». Si vous ne voulez pas obtenir ces éléments, lisez ce qui suivra avec parcimonie.

Corvo Bianco
Duché de Toussaint


Ablette chevauchait le long des sentiers escarpés et montagneux entourant les champs de vignobles, tandis que le soleil commençait paresseusement à se lever. Une aube nouvelle éclairait le duché de Toussaint, et, en s’arrêtant depuis la colline surplombant le domaine, on pouvait voir, au loin, les tours scintillantes du château de la Duchesse Henrietta, surplombant la ville de Beauclair. Toussaint, à n’en point douter, était vraiment un endroit à part dans le monde. Un endroit qui n’avait pas connu la guerre depuis des éons, un endroit calme et agréable, où les chevaliers locaux étaient plus adeptes de concours de poésie et de jeux de mots que de rapts et de viols envers les paysannes illettrées, comme Geralt avait pu le voir pendant toutes ces années. Humant l’air frais, l’homme observait les reflets du soleil dansant sur le vaste lac qui était planté au centre du duché, et qui en était le moteur économique.

Déjà, on pouvait voir, le long du port de Beauclair, de multiples bateaux s’appareillant, transportant les innombrables tonneaux de vin des vignerons et viticulteurs locaux, qui remontaient ensuite par caravanes tout le long de Nilfgaard, et même jusqu’aux lointaines colonies nordiques, héritages de ces anciens royaumes ayant sombré dans le chaos, le racisme, et la violence. Ablette émit un léger rabrouement, et Geralt, surpris, pencha la tête vers son fidèle destrier.

« Quoi ? Tu as faim, c’est ça ? »

Geralt s’était levé tôt aujourd’hui, et avait laissé Yennefer endormie dans leur chambre. Corvo Bianco, son vignoble, était un endroit paisible, à l’image de l’ensemble des terres du duché, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne s’y passait rien. Les vignerons continuaient régulièrement à se défier pour un oui ou pour un non, et, maintenant qu’il était, lui aussi, viticulteur, propriétaire du domaine de Corvo Bianco depuis que la Duchesse lui en avait fait cadeau, Geralt devait souvent participer aux interminables réunions entre viticulteurs. En réalité, c’était surtout Yennefer qui le pressait, Geralt n’ayant jamais aimé les soirées... Mais personne n’allait se plaindre, car, si les familles locales passaient leur temps à se disputer, chacune amenait aussi leurs bouteilles, et, à la fin de la soirée, quand tout le monde était ivre, plus personne ne se souvenait des motifs ayant justifié les querelles passées, ni même de leurs propres noms. Cependant, et même malgré l’alcool, les tensions étaient palpables, notamment entre les Vermentino et les Coronata.

Face à eux, Geralt n’était qu’un petit poucet, mais sa production lui suffisait volontiers à entretenir Corvo Bianco, et, pour arrondir ses fins de mois, il patrouillait fréquemment le long des vignobles, débusquant et chassant les monstres qui s’en approchaient. S’il était parti si tôt ce matin, c’était pour mener, comme d’habitude, sa ronde usuelle. La guerre entre Nilfgaard et les Royaumes Nordiques était finie. Les historiens parlaient d’une nouvelle ère historique, une hégémonie nilfgaardienne qui allait de Toussaint jusqu’à Kovir, et la Chasse Sauvage avait été éradiquée. La nouvelle Impératrice de Nilfgaard, Cirilla, était considérée comme une jeune femme dynamique et très inspirante, incapable de rester en place, et ayant juré de lutter contre le paupérisme et la misère. Geralt savait qu’elle avait passé de nombreux mois en compagnie de vauriens, quand il l’avait perdu la première fois. Elle s’était retrouvée en compagnie d’orphelins, les Rats, et savait donc que la pauvreté était le cancer de toute société. Geralt lui souhaitait bien du courage, et savait que Ciri’ avait très peu de temps libre. Pour autant, elle venait parfois le voir, et, que ce soit pour lui ou pour Yennefer, c’était toujours un ravissement de la voir, même si elle se plaisait ensuite à défier Geralt, et à se moquer de lui lors de leurs passes d’armes, en disant qu’il avait pris du poids, et qu’il n’était plus aussi rapide qu’avant. Le fait est que Ciri’ continuait à régulièrement s’entraîner à la capitale, où ses conseillers devaient rivaliser d’ingéniosité pour trouver un maître d’armes qui ne se fasse pas étaler en quelques secondes par la fougueuse Impératrice. Geralt avait même reçu une missive impériale lui demandant de devenir le formateur de Ciri’ ! Une offre tentante, mais Geralt ne se voyait pas retourner près des politiques. Yennefer, elle, n’était pas dupe, et, malgré sa retraite, continuait à suivre très étroitement l’actualité politique. Elle savait ainsi que beaucoup de nobles nilfgaardiens voyaient Cirilla comme une parvenue, indigne du trône, remettant en cause son lien d’hérédité avec Emhyr. Ainsi allait le jeu des trônes à Nilfgaard, mais Geralt ne s’en faisait pas pour sa fille. Après avoir vaincu Eredin, quelques nobles nilfgaardiens, ce n’était même pas digne d’un dessert.

Du Nord, Geralt recevait fréquemment des nouvelles de son plus vieil ami, devenu désormais l’un des principaux clients de Corvo Bianco : Jaskier. En compagnie de Zoltan et de Priscillia, l’homme menait une jolie vie à Novigrad. Après le passage de Radovid et des fanatiques, qui avaient ensanglanté la ville, la cité reprenait peu à peu des couleurs, et commerçait intensivement avec Nilfgaard, qui en avait fait l’un de ses bastions économiques pour relancer l’économie dans les anciens Royaumes Nordiques. L’Empire s’était plutôt bien installé à Novigrad, mais les rumeurs allaient bon train sur une nouvelle guerre. Le Nord n’avait pas oublié, et, dans les régions dévastées par la guerre, les révoltes s’ourdissaient. La Scoia’tael, notamment, dupée par Nilfgaard, était toujours aussi active, et avait même déployé des commandos dans Novigrad.

Le monde continuait à tourner, mais, quoi qu’il se passe, Geralt n’en serait plus un acteur. Il avait déjà envisagé de partir, notamment pour retrouver Regis, son vieil ami vampirique, qui l’avait bien aidé à Beauclair lors de l’attaque des vampires, mais qui était depuis traqué par ces derniers. Le sorceleur avait hésité, avant de renoncer. Ce n’était plus ses histoires.

Néanmoins, tout n’était pas encore totalement terminé pour lui. Il lui restait encore une dernière quête à accomplir, et probablement l’une des plus dangereuses de toutes. Une quête à laquelle il réfléchissait depuis quelques mois déjà, et il s’apprêtait maintenant à franchir le pas.

Ce qui avait relancé le sorceleur était un ultime message de Cirilla, qui prenait toujours le temps de lui écrire. Elle lui avait expliqué que, suite à la guerre, le Nord était dévasté par les monstres. L’Impératrice traquait notamment la dernière des Moires, mais ses soldats avaient bien du mal à la débusquer, dans les régions profondes et encore très sauvages du Nord. Pour cela, Cirilla avait demandé à Geralt sa bénédiction pour restaurer Kaer Morhen. Les sorceleurs avaient été décimés par l’ignorance et par la folie et la haine, et elle voulait les réintroduire, qu’ils soient à nouveau les protecteurs qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être. Geralt lui avait dit de contacter Lambert ou Eskel, et il avait finalement reçu les deux chez lui. D’un commun accord, et après en avoir longuement discuté, les trois avaient signé un document qui faisait de Cirilla la légataire universelle de Kaer Morhen. Ciri’ avait donc commencé à reconstruire Kaer Morhen, et avait engagé les mages et les alchimistes les plus compétents. Et, dans son dernier courrier, elle lui avait annoncé que ces derniers travaillaient sur les fameux mutagènes des sorceleurs. Remettre aux politiciens les secrets des sorceleurs avait été une décision lourde de conséquence, et qui avait longuement fait réfléchir les trois frères d’armes. Lambert, comme à son habitude, avait été le plus difficile à convaincre, mais il fallait se rendre à l’évidence. Après la guerre, la mort de Vesemir, les sorceleurs n’étaient plus que des fantômes. Alors, peut-être était-il temps que ces derniers sortent enfin de l’ombre, et qu’une nouvelle génération voit le jour. Les élixirs et les mutagènes avaient donc été soumis aux Nilfgaardiens, et ces derniers étaient apparemment en train de trouver un moyen de lutter contre la stérilisation des sorceleurs.

C’était cette information qui avait fait réfléchir Geralt, au point que Yen’ lui avait souvent demandé ce qu’il lui arrivait, et pourquoi il se montrait parfois si taciturne.

Aujourd’hui, tout allait se jouer.

« Ma dernière aventure... Il fallait bien que ça arrive. Même pour moi... »

Dire qu’il n’était pas nerveux, ce serait mentir. Retournant à Corvo Bianco, devant son manoir, il sauta au sol, laissant le palefrenier s’occuper de son cheval, tenant dans sa main gantée une petite bourse, abritant l’objet de sa quête. Son ultime vœu envers Yennefer.

Un anneau de mariage.

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One Shot / A Monster At Night [PV]
« le: jeudi 08 septembre 2016, 01:20:41 »

Endoriël

« Fuyez, Majesté ! Ils sont après nous ! »

Le temps qu’Anthraïn, son plus fidèle capitaine, prononce ces mots, une flèche fusa vers lui, et lui transperça la gorge, l’envoyant dévaler l’escalier, et la douce Niriëm écarquilla les yeux, blême de terreur, plus effrayée qu’elle ne l’avait jamais été auparavant, en voyant le corps sans vie de l’invincible capitaine, celui-là même qui l’avait protégé contre les loups, une fois où elle se promenait dans les jardins royaux en hiver, rouler jusqu’à elle, les yeux révulsés, du sang s’échappant de sa trachée.

Puis elle entendit les hurlements, et vit ses gardes, en-haut des marches, repousser l’archer qui avait réussi à tuer Anthraïn, mais d’autres hommes se pressaient, leurs ombres déformées par les reflets des flammes.

« Le Roi est mort ! Le Roi est mort !
 -  Protégez la Princesse à tout prix ! »

Figée sur place, Niriëm finit par sentir le sang revenir dans ses jambes, et se retourna précipitamment, dévalant les escaliers, et courut rapidement dans le couloir, ce petit tunnel qui filait le long de la montagne, une poterne discrète pour rejoindre la forêt. Elle n’avait jamais couru assez vite, refusant de croire que Père et Mère étaient morts. Au moins, son petit-frère, encore un bébé, était parti dans le chariot, et, tout ce qu’elle pouvait espérer, c’était que le convoi avait réussi à sortir de la région sans tomber sur des insurgés. Retenant ses larmes, Niriëm courait donc.

Ce soir, elle aurait dû perdre sa virginité. Un mariage avec le fils du royaume voisin avait été célébré hier, et la nuit de noces avait eu lieu aujourd’hui. Mithrandil était un amant parfait, poète, un bon guerrier, diplomate connaisseur des coutumes, ayant fait des études de droit. Le meilleur parti dont on puisse rêver, et elle lui avait offert sa virginité ce soir. Tout aurait dû être parfait, il y avait eu un second banquet magnifique, après celui organisé hier au sein de la famille de Mithrandil. Et puis, la révolte avait été éclaté. Mithrandil avait été tué sous ses yeux, tandis que la ville toute entière, aux pieds du château d’Endoriël, sombrait dans le chaos.

Une crise économique ravageait le royaume, suite à un hiver particulièrement rude et long. Beaucoup de récoltes avaient été perdues, et, pour ne rien arranger, Endoriël avait dû sensiblement hausser les impôts, afin de financer une guerre lointaine contre des peuplades orcs. Tous ces éléments avaient profondément appauvri le Trésor, mais Niriëm n’aurait jamais imaginé qu’une révolte si virulente puisse éclater. La ville était composée majoritairement d’humains, qui accusaient les elfes de les voler, de vivre grassement à leurs dépens. La foule était en fureur, et le château était assiégé de toutes parts, tous les nobles se faisant occire et dépouiller dans les parties hautes de la ville.

Niriëm courait rapidement, entendant des hurlements derrière elle. Elle courait avec la peur au ventre, cette peur qui vous donnait des ailes, sa fine robe bleue transparente suivant son corps gracieux et délicieux.

« Elle est partie par là !
 -  Ne la laissez pas se barrer, il nous la faut ! »

Elle avait peur, bien entendu, car elle savait ce que ces gens la traqueraient, et la massacreraient... Probablement après l’avoir violé. Niriëm arriva donc au bout du tunnel, et grimpa un escalier pour rejoindre une porte, qu’elle ouvrit, débarquant ainsi dans une grotte reculée, et s’élança dans la forêt.

De l’autre côté d’Endoriël, on pouvait voir, par-delà les arbres et la cime des montagnes, des reflets dorés s’élevant haut dans le ciel, signe de la ville en train de disparaître sous les flammes.

*C’est horrible...*

Elle s’aventura à travers les bois. On lui avait dit de les traverser pour rejoindre le fort elfique d’Eveniur, mais elle doutait d’y arriver. Perdue, la jeune femme avançait lentement, retenant difficilement ses sanglots, en entendant des bruits de pas dans son dos.

*Oh non !*

La jeune femme courut davantage, sans voir où elle allait, e qui l’amena à heurter une branche d’arbre, et à tomber sur une petite pente.

« Hîîîîîî !! »

Guère débrouillarde, la jeune elfe poussa des petits cris, ce qui amena ses poursuivants à l’entendre.

« Elle est par là ! »

Les bruits de pas se rapprochèrent, tandis que la belle elfe se redressait en vain, tentant à nouveau de courir. Un homme glissa sur la pente qu’elle avait dévalée, tenant sa hache. Ils n’avaient en réalité pas envie de la violer. Non, leurs intentions étaient bien plus simples.

Ils voulaient juste la tuer.

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One Shot / Sexe transgénérationnel [PV]
« le: mardi 30 août 2016, 21:14:34 »
Anna Lovegood savait qu’elle était, parmi la plupart des parents d’élève du lycée Mishima, une bombe sexuelle. Elle savait aussi, vivant à Seikusu depuis des années, que Mishima était un haut lieu de formation sexuelle, et n’avait eu aucune difficulté à se rendre sur les réseaux sociaux, afin de voir que les élèves fantasmaient beaucoup sur certains parents d’élève, et que « Lovegood-san » faisait partie des gros fantasmes. Ceci ne manquait pas de l’émoustiller à chaque fois, l’amenant à se masturber dans son bureau. Son mari n’était pas revenu depuis plus de trois semaines, en voyage d’affaires au Proche-Orient. C’était un riche trader, un homme d’affaires qui officiait dans une grosse entreprise japonaise, et qui, en tant que tel, voyageait dans les quatre coins du monde, et revenait rarement. Il avait tellement d’argent qu’Anna n’avait jamais eu besoin de travailler, et avait ainsi décidé de se consacrer au rôle de la parfaite petite Japonaise, en éduquant son enfant. De fait, Lovegood n’était pas le nom qu’elle devait porter, car c’était son nom de naissance, et non son nom marital, mais elle préférait ce nom, qui faisait… Plus sexy.

Elle vivait aux États-Unis et était étudiante quand Kenji était venu la voir. Elle vivait en Californie, à Los Angeles, et était tombée enceinte de lui. La jeune femme avait toujours rêvé de venir au Japon, mais, peu à peu, elle avait compris que son mari ne l’avait épousé que pour éviter un scandale avec sa famille, et par souci de l’honneur, et non par amour. Anna savait qu’il la trompait avec sa secrétaire. Elle le comprenait, car elle-même ne l’aimait pas, mais avait progressivement réalisé, probablement à cause du fait d’être bénévole à Mishima pour le nettoyage, qu’elle était sexuellement en manque. À Mishima, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait vu des caleçons usagés sur le sol, des soutiens-gorges, des traces de sperme, ou clairement vu des lycéens en train de se faire l’amour. Tout ça lui trottinait dans la tête, et, aujourd’hui, elle comptait enfin passer aux choses sérieuses.

Son fils, Toshito, était là, cet après-midi, en train de jouer à la console avec son meilleur ami, depuis son enfance, Akihide, qui signifiait « brillant et talentueux », et qui lui allait à la perfection. Les deux se ressemblaient beaucoup, tant physiquement que mentalement, et Anna faisait de gros efforts pour s’assurer qu’aucun des deux ne couche avec des filles au lycée. Elle leur ordonnait ainsi de se tenir éloignés de certaines personnes, comme cette Mélinda Warren, et offrait à Toshito énormément de jeux vidéos, afin qu’il reste chez lui, et invite Akihide.

Le fait est qu’Anna n’avait jamais trompé son mari parce qu’elle ne rêvait que de le faire avec son fils et avec Akihide… Mais, pour ça, il fallait encore les convaincre, et, comme il était difficile de s’attaquer à Toshito, Anna avait décidé de s’attaquer à Akihide.

*Et, aujourd’hui, je vais passer aux choses sérieuses avec lui…*

Depuis des mois, elle avait créé un profil sur les réseaux sociaux, afin de tchatter avec lui. Ensemble, ils étaient devenus des petits-amis virtuels, et elle recueillait ses fantasmes, participant à du sexe virtuel, en écrivant la manière dont il la pénétrait, et dont elle jouissait, des scènes qui venaient ensuite ensemencer ses nuits, et mouillaient ses draps. Et puis, hier, quand Toshito avait demandé à ce qu’ils se rencontrent, elle lui avait finalement montré autre chose, comme images, que ses seins… Son corps. Elle lui avait dit qu’elle avait envie de lui, que ce n’était pas un piège, et qu’ils en parleraient demain, quand il viendrait jouer avec Toshito après les cours.

Quand les deux étaient venus, elle les avait salués, tout en portant son débardeur rouge sexy et moulant, avec une fine jupe blanche. Akihide avait fui rapidement, et elle leur avait annoncé qu’elle leur préparait des crêpes, puis les deux avaient filé. Anna les préparait donc, tout en sentant sa culotte à dentelles s’imbiber. En écrivant, elle avait exprimé des fantasmes particulièrement pervers avec Toshito : sodomie, bondage, SM… Elle se mordillait donc les lèvres, en attendant qu’il redescende, et, après quelques hésitations, finit par lui envoyer un SMS, pour le convaincre de venir :

Citer
Tu descends ? Je voudrais te parler...

Elle déglutit ensuite, espérant que savoir qu’il avait fantasmé pendant des mois sur la mère de son meilleur ami ne l’avait pas perturbé.

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One Shot / Cadeau d'anniversaire [PV]
« le: samedi 27 août 2016, 23:46:37 »
Sœur Jude épongeait consciencieusement le front de Carolyn, l’une des patientes de l’Hôtel-Dieu de Montauban, un hôpital religieux géré par un couvent qu’elle avait rejoint,  comme à son habitude, se faisant remarquer par sa grande modestie, et par son dévouement total envers les patients. Sœur Jude priait tous les jours, et se montrait charitable avec n’importe qui. Elle était l’une des nonnes les plus dévouées du couvent de Montauban, cette petite ville proche de Nexus, très pieuse, et très religieuse. Présente depuis quelques semaines, elle aidait les malades, les tuberculeux, en usant de sa piété et d’élixirs pour soigner les blessés. Sœur Jude assistait à tous les services de nuit, et, ce soir, elle venait d’administrer à Carolyn, la fille du meunier, un breuvage destiné à la guérir de sa maladie, mais qui allait aussi la plonger dans un profond coma pendant quelques heures. Sœur Jude le savait très bien, car, si jamais un alchimiste examinait le contenu de ce breuvage, il y trouverait de curieuses substances, qui avaient la capacité d’endormir profondément les personnes en buvant, et qui faisaient partie de ces drogues que les violeurs utilisaient dans les boîtes de nuit tekhan. Mais qui irait Sœur Jude de droguer ses patientes ?

Carolyn dormait paisiblement, et Sœur Jude, tout en ayant fermé la porte de sa chambre, entreprit de retirer sa nuisette, et retira la couverture, observant le corps nu de la fermière. C’était une belle rouquine, avec des couettes aux cheveux, des seins laiteux, des hanches souples, et de multiples tâches de rousseur sur son visage lui donnant un air terriblement mignon. Dès que Sœur Jude l’avait vu, elle avait su qu’elle serait la prochaine, et elle tremblait d’excitation. Elle avait recouvert ses mains de fins gants noirs en latex, et caressa méticuleusement les jambes de Carolyn, remontant jusqu’à ses cuisses, et se pencha vers son intimité, qu’elle avait proprement rasé. Elle constata alors que Carolyn était vierge, ce qui ne fit que l’exciter davantage, et elle se redressa, le rythme de sa respiration s’emballant nerveusement.

La nonne se déplaça alors, crispant et décrispant ses doigts, et glissa ses mains dans son nécessaire de santé, une délicate sacoche qu’elle était la seule à pouvoir ouvrir, et en sortit une boîte de comprimés qu’aucun médecin n’aurait admis dans son hôpital. Elle l’ouvrit rapidement, et sortit une pilule bleue, puis l’avala rapidement. Elle ferma ensuite les yeux, et sentit rapidement son corps changer. Ses muscles crurent légèrement, et elle poussa un long soupir, avant de s’appuyer sur un meuble, tandis que son intimité se déformait, et que, dans un cri, elle laissa s’échapper une belle verge. Une queue magnifiquement élancée, assoiffée et impatiente.

Sœur Jude défit alors sa robe de nonne, révélant, sous cette dernière, un ensemble noir en latex, avec des jarretelles, un bustier moulant, et une culotte avec une ouverture au centre, permettant de faire venir sa queue. Sur sa poitrine, elle s’était réalisée, en signe d’ultime provocation, un décolleté en forme de croix religieuse, dont les branches allaient de chaque sein, la partie supérieure remontant entre eux, et la partie inférieure descendant vers le milieu du ventre. Ainsi habillée, Sœur June se rapprocha du lit, et veilla à attacher tous les membres de Carolyn, avant de s’allonger sur elle. Un peu de sa salive, du fait de son excitation, tomba sur le corps de Carolyn, et elle pinça légèrement ses seins, jusqu’à ce que la drogue qu’elle lui ait ingéré ne réagisse, l’amenant à soupirer faiblement dans son sommeil, et à libérer un peu de mouille…

Puis Sœur Jude la pénétra en soupirant.




« Parfois, ses patientes se réveillent, et, plus rarement encore, elles ont des souvenirs. Alors, Sœur Jude change d’endroits, et choisit un autre nom. Il lui faut des semaines pour se faire intégrer dans une nouvelle congrégation, mais elle est très douée. Personne ne l’a encore soupçonné jusqu’à présent… Et elle continue ce petit manège depuis maintenant des années. »

Depuis une boule de cristal, on pouvait voir Sœur Jude, affairée à violer Carolyn, en soupirant profondément. Blazena, la puissante succube, expliquait ainsi à sa sœur jumelle la trouvaille qu’elle venait de faire pour célébrer leur premier millénaire d’existence.

« Elle était… Hmmm… Elle était une violeuse à Tekhos, avant. Une barmaid qui travaillait dans une boîte de nuit, et qui adorait droguer les jeunes adolescentes venant se déhancher. Elle a fini par s’attaquer à la fille d’une Sénatrice, et a été arrêtée. Hmmm… Au procès, elle avait le choix entre une peine de prison, ou une reconversion par la religion. »

Jude avait ainsi choisi la voie de Dieu, un excellent moyen, pour les Tekhanes, afin d’éviter d’avoir trop de femmes en prison, et ainsi de servir une doctrine étatique faisant des hommes les criminels presque exclusifs de la société. Cependant, la religion n’avait jamais permis à Jude de mettre fin à sa perversion. Elle aimait le sexe, mais elle adorait encore plus le viol. Et ça, pour les sœurs, ça en faisait une proie de taille.

Blazena et sa sœur avaient la particularité d’être nées ensemble, à quelques secondes d’intervalle. Des succubes jumelles, ce qui était extrêmement rare chez les démons, et qui avait été leur principale force. Ensemble, elles étaient liées, liées par les liens du sang, mais aussi par des liens magiques et sexuels extrêmement puissants. Des liens qui avaient été poussées au paroxysme dès leur plus tendre enfance, de telle sorte que, quand l’une se coupait et se faisait mal, l’autre le ressentait aussi… Elles avaient tout appris ensemble, et elles étaient devenues, ensemble, des succubes terriblement puissantes, qui avaient, pendant plus d’un siècle, mené une guerre contre un puissant démon de l’Orgueil, Astamor, qui dirigeait un immense fort infernal, Hildebrand. Pour le prendre, elles avaient simulé, entre elles, une certaine forme de jalousie, qui avait amené Blazena à se rapprocher de lui, en prétextant user les forces d’Astamor pour vaincre sa sœur, plus âgée qu’elle, et qui avait donc hérité des troupes familiales. Astamor était tombé dans le panneau, et elles l’avaient tué ensemble, de la même manière qu’elles avaient tué leur propre mère pour augmenter leur influence.

Hildebrand était depuis devenu un palais dédié à la luxure et au vice, où elles avaient transféré leur harem, et fondé leur propre clan. Blazena n’aimait que sa sœur, et vice-versa. Elles ressentaient chacune ce que l’autre ressentait, et savaient ainsi qu’elles ne pouvaient aimer qu’elles. Et, depuis qu’elles avaient pris Hildebrand, elles avaient eu l’influence nécessaire pour devenir leurs propres maîtresses. Elles avaient donné naissance à de multiples succubes et incubes, devenus autant d’amants et de membres de leur clan, mais sans jamais réussir à les renverser. En effet, comme elles partageaient tout, elles partageaient aussi leur puissance, ce qui décuplait leur force au combat.

Elles avaient maintenant mille ans d’existence, et, comme à chaque anniversaire, l’une des deux sœurs offrait un cadeau à l’autre, consistant en une proie à leur offrir, une personne, homme ou  femme, venant des Plans Intermédiaires, et qui était suffisamment pervers pour qu’elles puissent le corrompre, avaler son âme, et le ramener en Enfer, où cette personne servirait au sein de leur clan. C’était au tour de Blazena, et la femme avait longuement cherché une recrue idéale, avant de tomber sur cette nonne perverse. Elle avait tout ce que les deux démones aimaient, et Blazena avait longuement hésité entre deux profils-types : le pervers, ou l’innocent. L’innocent, c’était cette personne qui tentait de lutter contre ces pulsions, comme un homme marié ayant envie de se taper sa belle-sœur, ou sa jardinière, mais qui refusait par sentiment de loyauté envers sa grosse. Blazena avait opté pour une proie plus amusante, une nonne violeuse.

« Elle… Hummm… Elle est à ton goût ? »

Tout en lui parlant, Blazena était sur un lit, et, comme à son habitude, faisait l’amour. Le sexe était leur carburant, une énergie qui les galvanisait, et qui s’imprégnait en elles. Deux hommes étaient affairés contre elle. Elle était à califourchon sur l’un d’entre eux, s’empalant sur sa queue, et, dans son dos, un autre massait ses seins, sa verge s’enfouissant dans son postérieur. Une joyeuse double pénétration par deux esclaves, celui couché sur le sol ayant une cagoule en latex sur la tête, avec un gag-ball, l’empêchant de voir quoi que ce soit et de parler. Ses mains caressaient les hanches de sa Maîtresse, et elle se délectait de ces deux corps se pressant sensuellement et vigoureusement contre son corps.

Il ne restait maintenant plus qu’à espérer que sa sœur apprécie son cadeau à sa juste valeur…

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One Shot / Citoyen Impérial [PV]
« le: jeudi 18 août 2016, 18:49:08 »
Japon – 2097
Doomsday Clock : 23h59


En 1992, Francis Fukuyama annonça, dans un livre qui fit grand bruit, la fin de l’Histoire, dans le sens où, d’après lui, la chute de l’URSS signifiait l’émergence de la démocratie et des valeurs occidentales sur toutes les autres valeurs. Moins qu’une fin réelle de l’Histoire, Fukuyama envisageait une fin idéologique de l’Histoire. En 2092, il n’y eut plus personne pour célébrer la théorie de Fukuyama, et la fin de l’Histoire réelle, elle, est désormais envisagée.

En 2015, l’horloge de la fin du monde se positionna à 23h57, considérant la hausse du réchauffement climatique, la course aux armes nucléaires, et l’éclosion de multiples conflits territoriaux et continentaux. Cette horloge n’indique pas le temps, mais est un compte à rebours annonçant la fin du monde, instaurée en 1947 par des chercheurs américains de l’Université de Chicago. Quand elle fut créée, l’horloge était à 23h53. Elle descendit à 23h43 en 1991, et remonta à sa valeur la plus haute, 23h57, en 2015. Elle ne devait alors plus jamais en redescendre.

En 2014, la température globale de la planète était la plus chaude jamais enregistrée depuis plus d’un siècle, de 0.74°C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle.

Aux États-Unis et dans la plupart des pays occidentaux, les partis politiques traditionnels, ayant obtenu la défiance du peuple, disparurent progressivement, laissant à la place des populistes et des démagogues, vantant les gloires d’antan. La multiplication des attentats terroristes conduisit les États européens à construire des prisons spéciales, dans des territoires éloignés, généralement d’anciennes colonies, ou des plateformes abandonnées en plein océan, en-dehors de tout dispositif légal, et de toute forme de protection juridique. Ainsi, la principauté de Sealand, sur la Manche, fut récupérée par l’Angleterre, et transformée en une prison, dans le cadre d’accords de coopération entre la France et l’Angleterre.

Sous la gouvernance de Donald Trump, qui fut élue en 2016, les États-Unis sombrèrent dans la récession, et Trump fit voter une loi créant un impôt spécial pour les personnes de confession musulmane, qu’elles soient natives du sol américain ou immigrées, les obligeant à dédommager le pays pour les multiples pertes qu’il avait subi en Irak, en Afghanistan, puis en Syrie et en Libye. Fortement critiquée par la presse, la loi entra en vigueur, et donna lieu à des émeutes qui durèrent pendant de nombreux mois, et à une répression particulièrement violente. Le pays entra en état de guerre civile, et permit à Trump de bipasser l’autorité du Congrès pour s’administrer les pleins-pouvoirs, et appela l’armée dans les banlieues. La paix fut restaurée, et les vagues de violence accrurent sensiblement la popularité de Trump.

L’Union Européenne, elle, ne résista pas face aux vagues de migrants en hausse et d’attentats terroristes. Fragilisée par le départ de l’Angleterre, et par de multiples dissensions internes, elle disparut définitivement en 2020, à l’occasion de la réélection de Donald Trump à la tête des États-Unis, quand les différents États décidèrent de reconstruire leurs frontières, et se transforma en une organisation de coopération militaire renforcée pour répondre aux inquiétudes de la population. En effet, la réélection de Trump, donna lieu à des attentats terroristes terrifiants. Le jour du Nouvel An 2020, l’État Islamique organisa une série d’attentats coordonnés dans divers capitales européennes. La cathédrale de Westminster, Notre-Dame de Paris, la Basilique de Saint-Pierre... Un Nouvel An ensanglanté, qui provoqua des milliers de morts.

L’horloge passa à 23h58 quand les États occidentaux entrèrent massivement en guerre dans le Proche-Orient, après avoir eu vent de rumeurs faisant état que les terroristes étaient en train de fabriquer des armes nucléaires. Pour beaucoup, ce fut à ce moment que la Troisième Guerre Mondiale éclata. Elle dépassa rapidement le cadre des religions quand il s’avéra que les dérèglements du climat étaient devenus irréversibles. La Terre se mourait, les déserts s’étalaient. La neige ne tomba plus l’hiver, les records de température s’élevèrent années après années, et les conflits déchirèrent l’Afrique, puis toute une partie de l’Asie, remontant jusqu’en Chine, où la hausse de la pollution transforma la grande majorité du territoire chinois en de vastes zones toxiques et hautement polluées.

De 2020 à 2090, le monde ne connut plus que des conflits énergétiques, dissimulés derrière des oppositions idéologiques. Le monde sombra peu à peu dans le chaos le plus total. L’eau devint une valeur plus riche que l’or, tandis que la sécheresse dépassait l’Afrique pour se répandre en Espagne, en Italie. Les murs dressés par les Occidentaux pour repousser les migrants ne repoussèrent pas le désert. Le monde agonisait, et, en 2050, le Japon fut attaqué par les Chinois. La Deuxième Guerre sino-japonaise éclata, mais il y avait bien longtemps que les Japonais avaient abandonné leur politique pacifiste consistant à n’entretenir aucune armée. Pour certains, ce fut la Quatrième Guerre Mondiale. La Chine était désespérée, et s’en prenait à son voisin et éternel rival pour s’emparer de ses ressources, pour permettre à ses élites de fuir un pays asphyxié. On parlait d’immenses nuages de pollution, si vastes qu’ils étaient observables depuis les satellites. Ceci conduisit les Chinois à attaquer le Japon, et, pendant un temps, ils gagnèrent, s’emparant de l’Archipel, et rapatriant de multiples colons, en violant et en humiliant des milliers de Japonais.

Le Japon fut le seul pays, ou presque, à parvenir à maintenir son équilibre, mais, au fur et à mesure que le reste du monde s’effondrait dans les guerres et dans le désespoir, l’Archipel devint encore plus xénophobe qu’auparavant. L’occupation chinoise dura pendant de nombreuses années, jusqu’à ce qu’un nouvel espoir renaisse chez les Japonais : l’Empire fut réinstauré. La fille de l’Empereur décédé, Naruhito, mena une révolte spectaculaire, et parvint à renverser les Chinois. Pour cela, elle s’aida du savoir-faire japonais en matière de robotique, et utilisa une redoutable armée d’exosquelettes menées par des robots tueurs gigantesques et indestructibles, les Samouraïs d’Amaterasu. Aiko devint ainsi l’Impératrice du Nouveau-Japon, et se montra à la fois ouverte envers les femmes, mais extrêmement dures envers les étrangers. Les Japonais ayant accueilli des étrangers chez eux furent considérés comme des « Uragiri », des traîtres. Aiko vanta les mérites du Japon ancestral, et affirma que le Japon était une terre sacrée, protégée par Amaterasu, et que les étrangers ne devaient pas venir la polluer. La victoire du Japon sur la Chine, en 2075, sonna la suprématie totale du Japon, qui, avec quelques autres nations, resta l’une des rares où il était encore possible de vivre.

Aux États-Unis, les Grands Lacs n’étaient plus que de vastes bandes de sable, et la montée des eaux avait englouti de multiples villes. En France, la Bretagne, la Normandie, tout le littoral atlantique, avaient disparu. Les populations s’étaient amassées dans les terres, et le Japon, lui, avait réussi à endiguer ce phénomène en construisant d’immenses barrages, et, surtout, en bâtissant des villes au-dessus des villes. Aiko développa un culte politique et religieux exacerbé en s’inspirant des anciens mythes japonais. Elle décréta les religions monothéistes comme hérétiques, et annonça que, désormais, le peuple japonais devrait suivre la voie d’Amaterasu. Cependant, Amaterasu ne protégeait que les vrais Japonais, et, si les Japonais toléraient parmi eux des étrangers, alors la Grande Déesse du Soleil cesserait de les protéger, et le pays connaîtrait les mêmes déboires que dans le reste du globe. C’est ainsi qu’une politique ségrégationniste et discriminatoire se mit en place, dirigée par une nouvelle organisation ne répondant que de l’Impératrice : l’Inquisition. L’Empire mena énormément de recherches sur les descendances japonaises, et, quand l’Empire repérait, dans tel ou tel arbre généalogique, des Américains ou, plus généralement, des étrangers, lesdites familles subissaient un procès inquisitorial aux termes duquel on décidait de leur statut : soit des Japonais, soit des Urugari. Et, quand une famille était Urugari, son patrimoine était confisqué, et l’intégralité de ses membres envoyés dans les Tréfonds du Japon, les ghettos situés sous les villes, ce qu’on appelle encore l’Ancien Japon. Ils vivent alors au milieu de camps de rétention et de détention où les autorités impériales forment et éduquent les migrants, et travaillent dans les fermes, les usines, les mines, où ils sont des centaines à mourir par jour, car telle est la doctrine d’Aiko. Le Japon est un petit gâteau, et trop de gens veulent leur part. Plus il y a de mineurs morts, et plus le gouvernement est heureux. Les révoltes sont même encouragées à travers des conditions de vie exécrable, et, quand les révoltes viennent, l’Empire déploie alors les Samouraïs d’Amaterasu, de redoutables robots meurtriers qui ravagent des camps entiers sous les flammes de leurs massifs lance-flammes, enflammant des tranchées entières.

Néanmoins, il devint également rapidement urgent de s’occuper du problème de natalité. Les Japonais ne se mariaient quasiment plus, car chaque famille dissimulait au mieux ses antécédents familiaux. Cependant, tout mariage donnait automatiquement lieu à une enquête inquisitoriale, et le risque était trop grand que, à l’occasion de ce mariage, un Inquisiteur ne découvre un aïeul caché. Les mariages se raréfièrent donc, et le Japon connut donc une grave crise de natalité.

C’est pour pallier à ce problème que l’Empire décida d’utiliser les migrants...




École Impériale d’Amaterasu
Cérémonie de remise des diplômes de fin de deuxième cycle


« ...Et c’est pour ça que nous remercions Sa Sainte Majesté l’Impératrice Aiko d’avoir su obtenir de notre Déesse qu’Elle nous pardonne nos péchés passés, et nous protège des démons du monde extérieur ! »

Un vaste « GLOIRE À AMATERASU » traversa la vaste foule assemblée dans le grand auditorium semi-circulaire dressé autour de l’Esplanade des Valeureux. C’était là qu’on trouvait la quelque centaine d’élèves venant de finir glorieusement leur deuxième cycle de formation. Le Directeur Akatashi terminait son long discours de remise des diplômes, tandis que les élèves, dans de superbes uniformes bleus, arboraient fièrement leurs nombreuses méthodes. La promotion Tsukuyomi, en hommage au kamides tempêtes, était bien dressée. Les hommes portaient de longs pantalons, les femmes des minijupes avec des collants, et tous contenaient leur joie derrière un regard sérieux. Mais tous partageaient la même joie, car ils avaient enfin réussi.

Ils étaient menés par le Premier de la promotion, Tatsuo. Dans l’assemblée, il avait rapidement repéré, dans la Tribune d’Honneur, sa famille. Et, comme à chaque fois, son cœur s’était serré en reconnaissant sa sœur, Aerith, d’une année sa cadette. Comme à chaque fois, le désir perla en lui, avant d’être sévèrement réprimé, et ses poings gantés se crispèrent.

Sous l’Esplanade, il y avait deux couloirs latéraux, qui filaient à droite et à gauche de l’Esplanade, pour atterrir en-dessous, et des gardes se préparaient, amenant une procession de jeunes hommes qui passeraient par la droite, et de jeunes femmes qui passeraient par la gauche. Les gardes ne plaisantaient pas, et grondaient sévèrement toutes les personnes qui n’iraient pas assez vite, sans pour autant les frapper. Après tout, il aurait été très mal venu de blesser les cadeaux pour les futurs Citoyens.

Quand un Élève terminait son Deuxième Cycle, il avait droit à une cérémonie de remise des diplômes, un moment fondamental. On ne faisait pas que remettre un diplôme au jeune Japonais, on lui remettait aussi sa citoyenneté impériale, car, en réussissant le Deuxième Cycle, il avait prouvé qu’il était digne d’être un Citoyen. Tous ceux qui échouaient étaient envoyés dans les Tréfonds, et n’en revenaient qu’après plusieurs années d’exil.

Et Tatsuo, donc, était le meilleur d’entre eux.

« ...Ce sont de futurs Citoyens particulièrement exemplaires, en n’importe quel domaine. Je dois bien admettre que je suis particulièrement fier de cette promotion. »

Comme toujours, Akatashi parlait énormément, et Tatsuo attendait. Bien malgré lui, il commençait à sentir une érection naître. Depuis des années, il était secrètement amoureux de sa sœur. Il aimait la regarder dormir, il aimait voir ses fines culottes, et rêvait d’elle en secret. Un amour impossible, cependant, car incestueux. Alors, quand il avait appris qu’il aurait droit à trois esclaves, l’homme avait senti son plaisir croître. Depuis lors, depuis qu’il avait choisi les trois esclaves sur le catalogue qu’on lui avait offert, il pensait à elles, à ce qu’il allait leur faire subir...

Car, quand un Japonais devenait Citoyen, il devait s’acquitter de son devoir sacré, qui était d’avoir au moins un enfant par an, quitte à les donner ensuite à l’Empire. Et, pour cela, chaque Citoyen recevait un esclave, trié, éduqué, formé, entraîné, et vierge, dans les centres d’éducation des Taudis. Or, le Premier de la promotion avait le droit d’avoir trois esclaves. Tatsuo était arrivé premier partout. C’était un garçon brillant, qui faisait la fierté de sa famille.

Mais, avant de devenir Citoyen, il restait encore à Tatsuo une ultime épreuve, qui allait commencer avec les trois femmes qui allaient venir.0

« ...TATSUO !! »

La foule applaudit son prénom, et il s’avança. Comme tous les autres élèves, Tatsuo avait une belle érection sous son pantalon. Il rejoignit l’escalier latéral, pendant que, sous l’Esplanade, les gardes ordonnèrent aux trois esclaves n’ayant pas de noms (les nommer était un privilège du Citoyen qui en avait la  garde) de se mettre sur l’Esplanade, afin d’y attendre leur Maître...

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One Shot / Prise de guerre [PV]
« le: lundi 08 août 2016, 13:29:33 »

« Ils sont sur le départ. C’est un petit village isolé, avec des vaches, et quelques petits canaux pour la pêche. Rien d’exceptionnel. Pas de gardes, pas de miliciens, si ce n’est des fermiers équipés de fourches. »

L’éclaireur faisait son rapport à la petite troupe. Le petit village avait été repéré, et il était donc normal de se renseigner, mais il n’y avait aucun danger. Tout juste des paysans effrayés. Le messager était venu les prévenir trop tardivement, ou alors, ils avaient mis trop de temps à se décider à partir, convaincus que les Ashnardiens ne passeraient pas par là. Il est vrai que cette route était très isolée, et constituait un retard significatif pour rejoindre Altenberg, le superfort où toutes les forces ashnardiennes étaient en train de se concentrer pour tenter de le renverser. Cependant, le Maréchal avait estimé plus prudent d’envoyer une petite compagnie sur cette route isolée, afin d’installer une base de ravitaillement arrière, afin de servir de relais entre les colonies ashnardiennes avancées et la ligne de front.

Altenberg était un redoutable fort nexusien, et, pour le faire tomber, il fallait maintenir un siège de longue durée, ce qui, indiscutablement, nécessitait de s’implanter dans la région. Les erreurs des premiers assauts ashnardiens avaient été de miser sur leur nombre et sur la rapidité, mais les superforts étaient pensés pour résister à des assauts très impressionnants. C’était un impressionnant système défensif où chaque château venait en aide à ceux qui étaient assiégés, de telle sorte que, fréquemment, les troupes ashnardiennes se retrouvaient coincés entre le marteau et l’enclume, entre les défenseurs nexusiens et des raids de cavaliers et de paladins attaquant les camps ashnardiens pour coincer les troupes. C’était pour éviter que ce scénario ne se répète que le haut-commandement dispersait les soldats, afin d’attaquer les campagnes environnantes, et d’utiliser ainsi des bases de retrait dont le rôle était de reprendre les campements militaires.

Ce petit village était parfait, car, tout en étant isolé, il était relativement proche d’Altenberg. Le Maréchal Coehoorn var Emreis avait donc confié à l’une de ses lieutenantes, la redoutable démone Myrandra, le soin d’effectuer cette mission. Sa compagnie ne comprenait qu’une quinzaine de soldats, afin d’éviter de se faire repérer, mais, contre de simples loqueteux nexusiens, ce n’était pas bien grave. Dans les bois, les Ashnardiens se rapprochaient du village.

Il s’appelait Eaux-Plates, et les Platois, comme on appelait les autochtones locaux, étaient clairement sur le départ, assemblant leurs affaires sur des chariots, prêts à partir dans la journée. La prudence imposait donc d’attendre qu’ils partent, mais Myrandra sentait l’excitation fébrile de ses hommes. Ils formaient des proies faciles, et il y avait longtemps que ces guerriers n’avaient pas commis quelques tueries. On avait beau dire tout ce qu’on voulait sur les Ashnardiens, en matière de guerre, les gènes démoniaques qui sommeillaient dans la plupart des soldats se réveillaient, les rendant encore plus sauvages et agressifs... Ou peut-être était-ce juste une conséquence de la nature humaine, mais Myrandra savait qu’elle allait devoir leur autoriser ce petit plaisir.

« Très bien. Attaquez le village, mais ne faites pas trop de casse, nous en aurons besoin après. »

Elle-même comptait bien se faire plaisir, car elle avait vu quelques singulières beautés parmi les paysannes locales. Et, pour être honnête, Myrandra avait quitté le camp principal depuis quelques jours, ainsi que les esclaves qui y figuraient.

Il fallait bien rattraper le temps perdu.

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One Shot / Les Terres de Néréthil [PV]
« le: lundi 01 août 2016, 13:53:02 »

La pièce d’or tomba dans l’eau, et disparut dans les flots. Agenouillé sur le sol, Valaën se redressa, terminant la prière silencieuse qu’il venait d’adresser aux Esprits, et se redressa lentement, observant les lieux. Le Lac de l’Étoile était un endroit merveilleux et très apaisant, situé dans les collines verdoyantes du royaume elfique de Néthéril. Un élégant royaume, avec, comme dans bien d’autres royaumes, des cités qui filaient le long des arbres, présentant une architecture unique. Ce lac, par exemple, se situait au sommet d’un arbre gigantesque, dans une forêt colossale, comprenant des arbres qui vivaient depuis des dizaines de milliers d’années. Néthéril, de fait, ne vivait que dans ces arbres, dans les hauteurs, les villes étant reliées par une succession de ponts et de plateformes. Et, quand on grimpait au sommet des arbres, au-dessus des feuillages, il y avait parfois des plateaux, comme cet endroit-ci, qui était au centre de Néthéril.

Néthéril était l’un des plus puissants royaumes elfiques de ce vaste monde, composé d’immenses forêts. À l’extrémité de leur forêt, il y avait des montagnes gigantesques, si épaisses, si hautes, que même l’Himalaya, en comparaison, était minuscule. Les Monts-Éternels, ainsi qu’on les appelait, entouraient la forêt, et nul elfe n’avait jamais réussi à les grimper. Même leurs griffons ne pouvaient pas voler si haut, car ils manquaient alors d’oxygène. Néthéril était ainsi perdu au milieu d’une immense forêt, et malheur à ceux qui descendaient aux racines. En bas, il faisait si sombre que la lumière du jour peinait à venir, et tout était voilé perpétuellement, les racines abritant des créatures innommables. On y envoyait les exilés et les criminels condamnés à mort, en les faisant embarquer dans un long ascenseur ancestral, un monte-charge qui descendait jusqu’aux Racines, où les ancêtres des elfes, des créatures sauvages et cruelles, barbotaient au milieu de monstres terrifiants qui hantaient les cauchemars des elfes.

Toute la civilisation elfique était ainsi structurée le long des arbres. Plus on montait, et plus on atteignait les strates supérieures. Les branches étaient parfois si grosses, si épaisses, qu’on y avait bâti des châteaux. Grâce à de multiples miroirs solaires et autres murs réfléchissants, les ingénieurs elfes avaient pu illuminer toutes les couches du royaume.

Valaën était le fils-héritier du Roi de Néthéril, Numaën, et il était le frère-jumeau de sa petite-sœur, née quelques secondes après lui, Mireth. À Néthéril, c’était la règle de la primogéniture masculine qui s’appliquait, et qui faisait que Valaën était donc le Prince-Dauphin, tandis que Mireth, elle, serait cantonnée à un mariage politique avec un riche vassal, afin de raffermir l’influence de la famille royale sur les Arbres. Car, à Néthéril, chaque maison était reconnaissable en fonction de l’arbre où elle était installée. La famille royale était sur le plus grand arbre, et on pouvait voir, le long des troncs, des bannières qui permettaient de reconnaître tel ou tel maison.

*Et demain, je pars en guerre...* songea-t-il, avec une certaine étreinte venant alors se former dans sa poitrine.

Une guerre contre un ennemi redoutable, qui se trouvait dans les Monts-Éternels. Les Orcs. Ces monstres immenses étaient particulièrement puissants. Les flèches s’enfonçaient difficilement contre leurs poitrines, et ils chevauchaient de redoutables montures, des rapaces redoutables qu’ils utilisaient pour débarquer en hauteur, des mammouths, des tigres gigantesques... Les Orcs disposaient également d’armes de siège, comme des scies gigantesques qu’ils utilisaient pour tenter de scier les arbres. Autrement dit, ils étaient excessivement dangereux, et, il y a de cela quelques semaines, une Horde avait ravagé les avant-postes de Néthéril. Il était donc temps de partir en guerre, et c’était là le rôle de Valaën, qui était le fils du Roi, et le Commandeur des Légions néthériennes.

Valaën, de fait, était un guerrier très doué, un très grand stratège, doté de capacités martiales très impressionnantes. Courageux et brave, il avait participé à de multiples raids menés dans les Racines, où les Légions s’entraînaient parfois, menant de rudes quêtes. Valaën allait devoir les mener à la charge, et avait donc prié pour eux. Les Légions allaient devoir repousser les Orcs, et le combat serait rude, comme à chaque fois. Pour autant, ce n’était pas que pour l’issue favorable du combat que Valaën avait adressé ses prières.

Son regard vert se posa alors sur le pont en face du lac, où une procession de femmes en robe blanche, tenant des flammes, s’avançaient. Elles scandaient une prière rituelle, et, en retour, le lac se mit à s’illuminer. Néthéril était dans un monde magique, et, depuis la surface du lac, des sphères lumineuses s’envolèrent gracieusement. Des furolucioles, qui flottèrent dans les airs, s’envolant ensuite dans les cieux. Le soleil se couchant, on pouvait apercevoir la géante gazeuse autour de laquelle flottait leur planète. Une immense planète rouge qui scintillait dans le ciel, abritant les Esprits protecteurs, là où les furolucioles, hébergeant les âmes des morts, s’envolaient.

La procession annonçait la fin de la soirée, et il n’y aurait donc plus personne autour du lac, près de la statue de Dame-Nidriel, la grande magicienne qui avait sauvé Néthéril en des temps immémoriaux. Valaën se retourna alors. Des bruits de pas se rapprochaient, et il savait ce qu’ils annonçaient. Erynith, sa seconde, une redoutable guerrière-mage, approchait...

Et la gorge de Valaën se serra, et son cœur se mit à onduler, pendant qu’elle approchait, amenant avec elle sa sœur. Les joues de Valaën s’empourprèrent légèrement en la voyant approcher...

Mireth.

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One Shot / Sacrifice [PV]
« le: vendredi 29 juillet 2016, 00:52:59 »
« Il faut y aller, ma fille. C’est l’heure. »

Lunara soupira lentement, et se redressa. Elle portait une longue robe blanche, et se retourna vers sa mère. Omopée  avait beaucoup pleuré, et avait encore, sur son visage, les traces de ses larmes. Lunara n’osa rien dire, tant les pensées se mélangeaient dans son esprit. Les sœurs avaient mis sur son visage des peintures rouges et blanches, des signes qui, dans l’idéologie de Watan, signifiaient qu’elle était l’Élue. Omopée avait beaucoup pleuré, mais aucun homme n’était admis dans le Temple, alors Lunara ne savait pas si son père, Hitum, allait bien ou non. Pour autant qu’elle s’en souvienne, il avait toujours été un fier guerrier, mais, quand il avait proposé au Grand Conseil de lutter contre Elle, et de sortir de son influence, le Conseil avait refusé, en sachant très bien qu’Hitum n’était pas objectif. La Tribu de la Vague avait échoué à amener les autres clans de Watan à se révolter, et c’était désormais au tour du clan de la Vague d’accomplir son tribut.

Alors, Luna se releva, et quitta sa chambre, baissant les yeux. Ses pas la guidèrent vers les marches, et elle serra les poings, n’osant pas regarder sa mère. La main d’Omopée se posa alors sur son épaule, et les deux femmes se regardèrent... Puis elles pleurèrent alors, et Omopée serra Lunara contre ses bras, pour la dernière fois. Nul mot n’était nécessaire, car nul mot ne serait assez fort pour retranscrire leur colère, leur rage, et, au-delà de tout ça, leur souffrance. Alors, Lunara pleura, autant de colère que de tristesse, de frustration que de rage, mais aussi, et surtout, d’impuissance.

Peu de gens connaissaient Watan en-dehors des Watangs eux-mêmes. Il y avait parfois quelques navires marchands qui venaient, mais il fallait bien admettre que Watan était très éloignée. C’était une petite île isolée du continent, et il arrivait parfois que certains Watangs fuient, effectuant alors un pèlerinage dont ils ne revenaient jamais, si ce n’est quand la mer ramenait leurs cadavres. En effet, Watan était située près d’importants courants océaniques où de redoutables monstres marins et tempêtes sévissaient. Watan n’était néanmoins pas la seule île du coin, et il existait quelques autres îles, abritant, soit d’autres peuples, soit des monstres.

Ainsi, les Watangs ignoraient tout de Nexus, d’Ashnard, de Tekhos, et de toutes les histoires régnant sur Terra. C’était une île en-dehors du monde, mais qui avait ses propres problèmes. Et les monstres marins étaient le principal problème, notamment les redoutables Sahuagins, qui avaient ravagé des îles, donnant lieu à des guerres centenaires. Et, alors que tout espoir était perdu, il y a de cela un siècle, Elle arriva. La Déesse. Ilethei-la-Grande, Reine-De-L’Eau, qui avait interdit les pèlerinages.

Tout en y pensant, Lunara descendait les marches menant dans la salle principale du temple, où elle avait prié toute la nuit devant l’immense statue d’Ilethei. Pour la servir, les Watangs avaient tous abjuré leurs anciennes croyances, et les villages qui s’étaient révoltés contre elle avaient été détruits. Aujourd’hui, Watan vivait sous le règne de cette puissante femme, mais sa protection avait un prix, et ceux qui ne le payaient pas subissaient le courroux de leur protectrice.

Silencieusement, Lunara observa la statue, composée de multiples tentacules, massive, devant laquelle elle avait dû prier, et, malgré son abattement, une lueur de colère flamboya dans ses yeux.

*Ça n’aurait pas dû être moi...*

Hitum savait que c’était la tradition, mais il savait aussi que son clan s’était fait avoir. Tous les dix ans, outre les mets fréquents que les pêcheurs apportaient à Ilethei, il y avait aussi une cérémonie, un rituel à respecter. L’île devait apporter à la Déesse une femme, belle, jeune, et vierge. Ce critère était important, car, la dernière fois que les Watangs s’étaient trompés, et avaient apporté à Ilethei une femme qui ne soit pas vierge, sa rage avait déferlé sur l’île, provoquant quantité de morts.

Ainsi, le Conseil des Tribus se réunissait à cette occasion pour nommer une femme, l’Élue, dont le rôle était d’apaiser la rage de la Déesse. Chaque tribu proposait ses femmes, et le Conseil votait pour l’Élue, ainsi que pour d’autres femmes. Par la suite, les femmes portaient une ceinture de chasteté. Lunara avait été choisie en deuxième, et avait pleuré de joie à ce moment, se jetant dans les bras de sa mère, ravie de ne pas avoir été sélectionnée.

Une fête sans joie avait lieu, en ce moment, dans la grande place du village. Tous les villageois étaient là, et, alors que Lunara descendait les marches du temple, entourée par les prêtresses, elle entendit des coups de tambours. Pas un hurlement, pas un cri de joie. La procession avançait, filant vers le lieu où les autres clans s’étaient réunis, et Lunara portait un voile sur le visage, dissimulant sa tête.

*Ne pas pleurer, ne pas pleurer...*

On avait désigné comme élue une fille originaire du Clan des Dauphins. Hélas, il y a quelques jours, en retirant la ceinture de chasteté, les prêtresses avaient constaté qu’elle n’était plus vierge. Une réunion extraordinaire du Conseil avait eu lieu, et Hitum y avait participé, indiquant que tout cela était un complot des Dauphins, et qu’il fallait envoyer une autre fille du clan, car il avait violé les règles. Hélas, personne ne l’avait suivi, et, tout en imposant des sanctions au Clan, on avait choisi Lunara. C’était ainsi que, alors que cette dernière se reposait le long de la plage, profitant de sa liberté, elle avait entendu des bruits de pas, et vu Hitum arriver.

Depuis lors, et pour éviter le même problème, elle avait été enfermée dans le temple, ne voyant que sa mère. Là, sur le chemin du village, elle pouvait voir, à droite et à gauche, ses amis, qui n’osaient pas la regarder, peinant à retenir leurs larmes.

« Sois forte, ma fille, lui avait dit Omopée. C’est pour notre peuple tout entier que tu te sacrifies. »

La procession se dirigeait vers un endroit situé entre plusieurs falaises, une fine bande qui se découpait dans la paroi, menant à un côté de Watan entouré de récifs. Là, l’Élue devait suivre un sentier escarpé filant jusqu’à des marches, pour rejoindre une plateforme cylindrique surplombant l’eau, et où elle avait rendez-vous avec la Déesse. Le rituel avait toujours lieu à marée haute, une demi-heure avant que l’eau n’engloutisse le passage, et on savait si la Déesse acceptait le présent en voyant l’eau remonter le long du sentier, sans cadavre le transportant.

C’est ainsi que Lunara remontait le chemin dans la forêt, jusqu’à rejoindre, au bout de plusieurs heures, alors que le soleil se couchait, l’entrée, située entre deux épaisses falaises. Tous les chefs des clans étaient là, ainsi qu’Hitum, qui croisa le regard de sa fille une ultime fois, le même air de colère et de frustration brillant dans ses yeux.

Puis Lunara contempla le chemin, sinueux, et où de l’eau commençait déjà à venir, et s’y aventura finalement, furieuse...

...Et terrorisée en même temps.

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One Shot / Le siège d'Erdériel [PV]
« le: vendredi 22 juillet 2016, 23:24:19 »
Ce RP est la suite du RP « Tribut »



Illiwiën forme, avec Thorak, la Grande-Alliance, alliance qui, depuis des éons, règne sur les terres paisibles du Monde Libre. Illiwiën, royaume elfique, a mis fin à ces vieilles querelles avec les nains de Thorak pour repousser les hordes barbares et les monstres, des siècles de cela. La Grande Guerre ayant opposé les elfes et les nains aux autres espèces s’est conclue en leur brillante victoire. Au sud, les elfes rivalisent d’ingéniosité, de dextérité, de poésie et de talents. Leurs redoutables archers, couplés avec leurs puissants mages, font d’eux des guerriers terrifiants, tandis que, au nord, dans les montagnes et les régions rocailleuses, les nains de Thorak, avec leur intelligence, leur maîtrise de la métallurgie, disposent d’armures et d’épées très puissantes, et d’armes de siège qui ont pu vaincre les redoutables Trolls bleus des Montagnes Nordiques. Les Trolls furent vaincus, comme les Orcs furent défaits au sud, et, pendant des siècles, l’Alliance parvint à tenir ses frontières. Les Trolls bleus, acculés dans des montagnes gelées et des régions glacées, n’arrivaient pas à percer les murs et les forts des Nains.

Pour ces peuples martyrisés et opprimés, l’espoir émana, telle une faible lueur, du sud, de la province d’Erdériel. La ville d’Erdériel, magnifique et resplendissante, avait, comme tant d’autres cités, était fondée par les Orcs et les Trolls, transformés en esclaves. À Erdériel, ils vivaient dans les profondeurs de la ville, voyant depuis leurs cages et leurs rues boueuses les grandes allées verdoyantes des elfes. La guerre finit par éclater, menée par la puissante Mars, une Orc dont on ferait encore les légendes pendant les siècles et les siècles à venir.

Mars mena la révolte depuis les derniers clans orcs, parvenant à les assembler en une armée commune, et attaqua Erdériel. Soutenue par sa sœur, la belle et ravissante Chamane Shiva, Mars s’empara d’Erdériel, mais refusa de massacrer les elfes. Son plan était de faire d’Erdériel un royaume orc, et, pour ça, elle s’aida de l’ héritière de la province d’Erdériel, la magnifique elfe Alyndra. Mars l’engrossa, et se maria avec elle, le ventre d’Alyndra portant la promesse de la paix.

Après cette glorieuse victoire, la paix, néanmoins, ne vint pas, car la nouvelle de la chute d’Erdériel remonta dans tout Illiwiën. Dans les ghettos, des révoltes éclatèrent, mais furent réprimées sauvagement. Furieux, les elfes se rendirent à Erdériel, et, quand ils apprirent le mariage entre Alyndra et Mars, on hurla à l’hérésie. Il y eut des attaques, qui furent réprimées sauvagement, car l’accès à Erdériel se faisait par des canyons escarpés, des coupe-gorges que les Orcs maîtrisaient. Mars ne cessa d’envoyer des appels à la paix, et, en retour, les elfes répondaient par la fureur et la colère, se refusant à pactiser avec des sauvages.

La guerre s’enlisait, mais tout espoir n’était pas perdu, car, grâce à Alyndra, Shiva accéda à la bibliothèque des Orcs, et apprit notamment l’existence de Portails, des vortex qui permettaient de relier magiquement deux Portails. C’est en considération de cet élément qu’elle entreprit une périlleuse expédition, afin d’empêcher les elfes de détruire la révolte de Mars en parvenant à convaincre les Nains de participer à la guerre...




Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis la prise d’Erdériel, et, depuis la piste, Shiva observait, au loin, le spectacle enneigé. Les tours des immenses forteresses naines se dressaient au loin, servant à surveiller la région, et elle se retourna vers son discret étalage, comprenant quelques Orcs, et, surtout, un chariot abritant le précieux miroir.

« Nous sommes bientôt arrivés, Messieurs. Veillez à ce que ce miroir n’ait rien, il est la raison d’être de cette expédition. »

Il régnait un froid hivernal, mais Shiva, fort heureusement, comme toute Orc digne de ce nom, disposait d’une bonne constitution. Néanmoins, du fait de son apparence frêle, pour un Orc, elle usait aussi de magie pour protéger son corps, et s’avança. Le voyage avait été difficile, à travers tout un pays en guerre. Elle avait contourné les patrouilles elfiques, les multiples zones de guerre, jusqu’à rejoindre Thorak, où elle avait pu constater que les forges naines brûlaient jour et nuit. Pour elle, il était sûr que les Nains allaient entrer dans le conflit. Les Nains avaient également des esclaves, surtout des Orcs et des Trolls, et, depuis qu’Erdériel était tombée, et que Mars tenait, chaque ville connaissait son lot de révoltes et d’incivilités. Le vent de la liberté soufflait dans le monde entier, et Mars était devenu un mot honni, susceptible d’être condamné, pour l’avoir prononcé, à perdre l’usage de sa langue.

Shiva avançait dans ces contrées sauvages, se rendant vers le plus grand village des Trolls, afin d’y rencontrer une très vieille amie, qui avait fui le ghetto d’Erdériel il y a de nombreuses années. Une ancienne amante, qui, comme Shiva, était dotée de pouvoirs magiques, et qu’elle comptait retrouver ici pour lui faire une offre... La superbe Kih.

Et, tout en songeant à elle, Shiva remonta le long d’une colline, et  vit, derrière cette colline, un petit village, l’amenant à sourire.

« Nous y sommes... Enfin... »

La Chamane en sourit de plaisir, ravie d’être enfin arrivée à la fin de son long voyage.

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Dictature d'Ashnard / Montée comme une licorne [Firya]
« le: mardi 19 juillet 2016, 22:12:17 »
« J’ai chaud ! Toi aussi, tu as chaud, hein, mon pauvre petit Éclipse ? »

Un long soupir de frustration s’échappa des lèvres d’Alice, qui se mordilla les lèvres, en caressant la crinière d’Éclipe. Son cheval avait beau être un destrier de guerre, même lui n’appréciait pas la chaleur, et ce pas plus que la solitaire silhouette, qui s’aventurait le long des forêts de Sylvandell. Elle, qui était habituée à faire de l’équitation s’était risquée à sortir du château, qui était, de toute manière, étouffant. Une vague de chaleur s’était abattue sur Sylvandell, et la plupart des Sylvandins rôdaient près des lacs du petit royaume. Alice, elle, avait choisi de faire de l’équitation, en pensant que, en faisant des accélérations, elle pourrait avoir un peu de fraîcheur, mais l’air était tellement sec, tellement chaud, que rien d’autre ne venait que... Eh bien, de la chaleur.

Alice avait rejoint les hauteurs de Sylvandell, des endroits où il y avait peu de gens qui circulaient, en grande partie parce qu’on était dans le territoire des Dragons, et qu’il était donc interdit de se promener. Bien sûr, Alice aurait pu descendre, et, de, fait, depuis la hauteur, elle pouvait voir, en contrebas, le royaume. Sylvandell était comme un plateau de verdure, de villages et de forêts, situé autour d’épaisses montagnes. Alice était, justement, le long de l’une de ces montagnes, suivant un sentier, qui lui permettait d’avoir une vue spectaculaire. Sylvandell était vraiment un endroit magnifique, et, même si la jeune femme était habituée à ce paysage, elle ne s’en lassait toujours pas. Tranquillement, Alice avança au pas, afin de ne pas tomber, et rejoignit un trou dans la paroi, une ouverture dans la montagne donnant tout droit sur la forêt.

« On y est, Éclipse, ne t’en fais pas, tu pourras bientôt boire ! »

De l’eau, de l’eau... Quand il faisait une telle chaleur, l’eau devenait assurément le plus grand de tous vos amis. Alice avançait entre les arbres, entendant les gazouillis des oiseaux. Même à l’ombre des pins et des chênes, il faisait encore très chaud. Cependant, les oiseaux laissèrent bientôt place au ronflement d’une eau... Au milieu de cette petite bande d’arbres, il y avait, contre une paroi, une cascade d’eau, avec un petit lac naturel. Ce lac était petit, et Alice arrêta le cheval devant ce dernier, puis sauta sur le sol. Ce lac était assez méconnu des patrouilles, et, même si on pouvait le rejoindre depuis l’autre côté, la Princesse aimait se dire que c’était son endroit secret, un magnifique refuge.

Sans guère attendre, la jeune femme retira ses gants en cuir, ses bottes, sa robe, et ses sous-vêtements. Toute nue, elle s’étira, puis se laissa tomber dans l’eau, s’en immergeant totalement, avant de remonter à la surface, en soupirant de plaisir.

*Ohhhh !! Si ça fait du bien... !!*

L’eau ruisselait joyeusement sur son corps, et elle glissait ses mains dans ses cheveux, les rabattant en arrière,  savourant cette fraîcheur... Sans savoir qu’elle n’était pas aussi seule qu’elle ne le croyait.

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One Shot / La Salope et la Chienne [PV]
« le: mardi 28 juin 2016, 21:53:12 »

« Haaaan… W-White, hummm… Il… Il faut qu’on se prépare pour… Haaa… !! »

Ses mains nouées devant elle, prise en levrette, avec son buste qui était couché sur la table, Rose avait beau tenté de vouloir négocier avec White, comme à chaque fois, sa sœur n’en faisait qu’à sa tête. Elle ne portait pas un collier de salope autour du cou pour rien, tout comme Rose, elle, ne portait pas sans raison un collier de chienne. « Doggy » et « Bitch », ainsi qu’on les surnommait, étaient deux sœurs d’exception, deux perverses, mais où White avait toujours été… Plus salope que Rose, qui était plus chienne. Bien sûr, tout ça était à prendre avec des pincettes, car, dans les faits, Rose et White étaient toutes les deux de redoutables perverses. Elles avaient donc une place de choix dans le harem de leur Maîtresse, Mélinda Warren.

Avant ça, White et Rose avaient été deux orphelines, des filles qui venaient de Tekhos, et avaient perdu leurs parents dans les attaques de Formiens. L’orphelinat dans lequel elles avaient fini était financé par GeoWeapon Corp., la puissante mégacorporation tekhane, et elles avaient rejoint, à l’adolescence, le programme GeoSlave, une sous-composante du vaste département GeoSex, visant à créer des esclaves. Elles avaient ainsi subi un véritable lavage de cerveaux, mais, pour autant, certains liens, certains éléments de leur personnalité, étaient restés. On retrouvait ainsi le fait que, des deux, White avait toujours été la plus provocatrice, ce qui, en matière sexuelle, se traduisait par sa volonté à toujours vouloir faire l’amour de la manière la plus provocante possible. Elle couchait volontiers avec leurs gardes.

Rose & White avaient été appelées ainsi en raison de leurs couleurs de cheveux, et GeoSlave avait été une vraie réussite sur elles. De base, si elles avaient rejoint ce programme, c’était parce que, à la base, elles étaient déjà très coquines. Il avait donc été très facile d’en faire des esclaves sexuelles, et GWC avait décidé de les vendre. Lors de la mise aux enchères, elles avaient masturbé et sucé le commissaire-priseur, couchant volontiers avec les gardes cherchant à les repousser. Insatiables, tout simplement. À tel point qu’on avait pris l’habitude de les insulter pour les appeler. Pour elles, se faire traiter de « putes », c’était un compliment.

Et là, la Salope baisait la Chienne dans leur belle chambre, enfonçant sa verge tendue en elle.

Venant de Tekhos, elles étaient évidemment hermaphrodites, tout en étant très énergiques, très endurantes. Elles avaient été achetées par Mélinda Warren, et, sur le trajet du retour, il avait fallu leur faire l’amour. Des nymphomanes terrifiantes, tout simplement. Depuis qu’elles étaient au harem, elles passaient presque tous leurs jours à faire l’amour, soit ensemble, soit avec d’autres femmes, soit avec des clientes. Miranda Forge elle-même, disait-on, avait été épuisée par elles, et avait reconnu en elle des esclaves « de qualité ».

Elles avaient droit à une chambre rien que pour elles, et, à chaque fois que quelqu’un entrait, il ne repartait pas sans avoir fait l’amour aux deux femmes. Leur duo était leur force, car, quand GWC avait voulu les vendre en les séparant, Rose & White avaient dépéri. Elles étaient d’inséparables traînées, et, aujourd’hui, elles se préparaient pour une séance spéciale.

Une compagnie militaire rentrait de campagne, et elles allaient avoir droit à dix soldats ashnardiens, solides et bien membrés, rien que pour elle ! Ce faisant, « Bitch » en était tellement excitée qu’elle n’avait pu s’empêcher de coucher avec sa délicieuse petite chienne.

Et Rose, bien entendu, en mouillait furieusement de plaisir…

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One Shot / [FINI] The Last Of Us [PV]
« le: dimanche 26 juin 2016, 22:21:07 »

En 1992, le politologue Francis Fukuyama publia un essai, dont le titre devint mondialement connu, cité à maintes et maintes reprises par de multiples politiciens : « The End Of History and the Last Man », qu’on pourrait traduire par : « La Fin de l’Histoire et le Dernier Homme ». Fukuyama y  soutenait que, après la chute du communisme, le monde allait connaître une ère de prospérité idéologique, et que le libéralisme, la démocratie, se répandraient dans le monde. Une vision idéaliste... Mais la fin de l’Histoire, la vraie, survint en réalité vingt ans plus tard, lors de l’automne 2013.

C’est à cette période que les infections commencèrent. Beaucoup accusèrent, à l’origine, une expérience militaire ayant mal tourné, mais, peu à peu, alors que les villes sombraient dans le chaos, que les États se désagrégeaient, et que le phénomène se répandait dans tout le continent, puis dans le monde entier, les raisons du malheur disparurent, au profit de la simple survie. Quand tout ça arriva, Maria était une jeune fille vivant à Albuquerque, dans le sud des États-Unis. L’infection émana d’un champignon, le Cordyceps, un champignon qui, normalement, ne s’en prend qu’aux insectes et aux araignées. Ce champignon s’en prit alors aux humains, et l’infection se répandit. Les hôpitaux se remplirent, et les villes sombrèrent dans le chaos le plus complet.


Rien ne put stopper les infections, et, peu à peu, la civilisation moderne s’effondra, ne laissant plus que des villes en ruines où la végétation se mit à pousser. Maria perdit son frère et sa mère, et survécut avec son père jusqu’à rejoindre une zone de quarantaine, bien loin d’Albuquerque, à Seattle, dans l'État de Washington. C’est ici que Maria grandit, auprès de thérapeutes et de psychologues qui tentaient d’aider les réfugiés à oublier leurs traumatismes.


Avec le temps, la section militaire surveillant Seattle cessa de recevoir des ordres de l’état-major, et, depuis des années, la zone de quarantaine de Seattle est devenue une zone autonome, coupée du monde, accueillant très peu de visiteurs. Les tentatives d’instaurer un régime démocratique, néanmoins, échouèrent, car, légalement, Seattle était encore régie par l’état d’urgence, et par les ultimes mesures prises par le gouvernement américain, qui confiaient aux autorités militaires l’intégralité des pouvoirs, de telle sorte qu’ils disposaient d’un pouvoir absolu jusqu’à la fin de la crise. Ce faisant, la zone de quarantaine ne perdit jamais sa présence militaire accrue, une surveillance omniprésente, sous la surveillance du Gouverneur White, une femme au cœur de glace.

Plusieurs révoltes secouèrent la zone de quarantaine, donnant lieu à de multiples exécutions sommaires.

Depuis ce jour maudit où Maria avait été tirée de son sommeil par son père, à Albuquerque, plus de vingt ans s’étaient écoulés, et, aujourd’hui, elle avançait dans les rues de la zone, le long du marché, en compagnie de sa fille, Wheat. Une adolescente que Maria avait adopté, en un autre temps.

« L’essentiel, Wheat, c’est de ne pas faire de vagues.
 -  Mais je n’aime pas ça, ‘Man. Les ressources s’amenuisent, et les soldats sont de plus en plus intolérants et violents. »

Maria soupira lentement en fermant les yeux.

« Je sais, ma petite... Je sais. »

Les exactions étaient nombreuses, mais Maria savait que, aussi difficile que soit la vie ici, ce n’était rien par rapport à ce qu’il y avait dehors.

Rien.

Et c’était sur cette idée que les deux femmes retournaient dans leur maison.

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One Shot / Obéir au Mal [PV]
« le: dimanche 26 juin 2016, 22:20:01 »
« Tu peux faire mieux que ça ! »

La phrase était destinée à l’attention de la femme qui l’accompagnait, tandis que, du plat de la main, Wesker avait repoussé l’un des cobayes, envoyant le zombie, infecté par le virus Plagas, contre le mur, lui fracassant la cervelle. Sa main se tourna ensuite vers un autre zombie, le Samourai Edge crachant une balle perforante qui explosa l’un des yeux du monstre.

Pour autant qu’il s’en souvienne, Wesker avait toujours grandi avec Umbrella Corporation, une très importante entreprise pharmaceutique dont le siège social était basé à Paris, mais qui, concrètement, était une véritable transnationale. Une puissante firme, qui disposait de bases et de bureaux dans tous les continents. Umbrella était connue pour avoir fondé une ville aux États-Unis, Raccoon City. Cette ville était, à l’origine, une petite bourgade isolée, avant qu’Umbrella n’y installe l’un de ses plus importants centres de recherche, ce qui avait permis à la ville de grossir, d’avoir des dizaines de milliers d’habitants. Cependant, Umbrella était surtout connue pour être l’incarnation des dérives de l’ultracapitalisme, de ce libéralisme sauvage qui voyait les vies comme des marchandises, et qui n’avait plus aucun scrupule. En effet, la firme menait des recherches sur des armés bactériologiques, afin de vendre au plus offrant des virus capables de provoquer d’importantes maladies mortelles. Les virus d’Umbrella étaient variés : les Plagas, le virus-T, Uroboros... À la base de toutes ces recherches, il y avait, néanmoins, un virus spécifique, apparue n Afrique du Sud, le virus Progenitor. Les chercheurs d’Umbrella avaient découvert, en Afrique, une fleur très spéciale, qui avait permis de former le Progenitor, la « Stairway Of The Sun ».

Le virus-T, lui, avait représenté une première évolution, très importante, et qui avait changé la vie de Wesker. À cette époque, Wesker était une sorte de surhomme parfait, un Übermensch, selon Nietzsche. Wesker, en effet, était un scientifique terriblement doué, mais aussi un guerrier redoutable. Raccoon City avait été l’occasion de mettre au point le virus-T, et Wesker avait participé à sa conception, dans un laboratoire souterrain situé sous le manoir Arklay, dans la forêt et les montagnes entourant Raccoon. C’était à peu près vers cette époque que Wesker avait rejoint une force de police spéciale de Raccoon City, les S.T.A.R.S. Une manière pour lui de s’entraîner, de développer d’autres performances. C’était à cette occasion qu’il avait rencontré Barry Burton, Chris Redfield... Ou encore la femme avec laquelle il était en train de s’entraîner actuellement.

Jill Valentine.

À l’époque de la crise du manoir Spencer, Jill était une rookie, qui avait pour habitude de toujours arriver en retard, et qui avait fait partie des deux escouades envoyées dans le manoir Spencer, sans savoir qu’ils étaient manipulés par Wesker. Jill était insignifiante à ses yeux... Jusqu’au jour où elle se retrouva infectée par l’un des plus redoutables monstres d’Umbrella, le Nemesis. L’incident au manoir avait en effet dégénéré en une épidémie qui avait touché toute la ville, et Umbrella avait profité de ce moment pour déployer ses armes biochimiques, comme le Némésis, un tueur monstrueux et surpuissant, qui s’était heurté à Jill. La jeune femme avait été infectée par le virus-T en le combattant, et, même si elle avait pu trouver un vaccin, cette infection avait changé quelque chose en elle, ce qui avait amené Wesker à s’intéresser à elle. Lui aussi avait été infecté par un virus, dans le manoir Spencer, qui était à l’origine de ses capacités surhumaines. Ainsi, Wesker disposait d’une précision mortelle, et pouvait également se déplacer à une vitesse surhumaine, tout en disposant d’une force redoutable.

Une fois l’incident à Raccoon City terminé,, tous les efforts d’Umbrella n’avaient pas suffi à empêcher la population de comprendre qu’Umbrella Corporation était derrière un vaste programme d’expérimentations génétiques. Wesker, de son côté, avait réussi à reprendre en main de multiples activités d’Umbrella, et, surtout, à retrouver, dans un manoir perdu dans les montagnes, le fondateur d’Umbrella, Ozwell Spencer. Wesker y avait tué tous les gardes de l’homme, et était tombé sur un vieillard moribond, Spencer, qui lui avait expliqué ce qu’il était... À savoir que Wesker faisait partie du programme de Spencer visant à améliorer l’humanité, à la transformer, génétiquement, en parvenant à développer un mutagène parfait qui permettrait de créer des individus dotés de capacités surhumaines. Spencer avait expliqué à Wesker que, s’il était ce qu’il était, c’est parce qu’il faisait partie d’un vaste programme mené par Umbrella il y a des années : le « Projet Wesker ». Ce projet visait à récupérer de nombreux enfants bénéficiant de parents intelligents et athlétiques, par le biais de multiples manipulations. Tous ces enfants privés de leurs parents avaient été appelés « Wesker », et Albert était le seul enfant à avoir survécu... Du moins, c’est ce qu’il pensait.

Pendant son enfance, Wesker avait donc fait partie d’un programme visant à l’améliorer, et à faire de lui le guide de la nouvelle humanité voulue par Ozwell. Pour le remercier de ses révélations, Wesker avait tué Spencer, et, peu de temps après, avait eu l’agréable surprise de voir ses deux anciens amis des S.T.A.R.S. : Jill et Chris. Le combat avait éclaté entre les trois, et, face aux capacités surhumaines de Wesker, les deux s’étaient bien battus... Puis Wesker avait été défenestré avec Jill, et les deux étaient tombés dans une mer déchaînée.

Suite à cela, on crut Jill morte... Wesker, en réalité, comptait effectivement la laisser morte, mais c’est après cette chute qu’il réalisa que le patrimoine génétique de Jill avait évolué suite à son infection par le Némésis. Initialement, Wesker avait juste voulu l’épargner pour l’utiliser afin de se venger de Chris, mais, en menant des expériences sur elle, il avait vu cette particularité génétique. Une particularité qui avait permis à Wesker de stabiliser le dernier virus en date, fondé par une firme pharmaceutique bâtie sur les ruines d’Umbrella, TRICELL. Ce virus, Uroboros, était un virus particulièrement violent, qui tuait systématiquement tous les cobayes... Jusqu’à ce que Wesker et les chercheurs de TRICELL ne trouvent, dans le corps de Jill, des anticorps particulièrement efficaces.

Ces anticorps s’étaient développés par son organisme pour lutter contre le virus-T, et représentaient un moyen inespéré pour permettre à Wesker de stabiliser Uroboros. Les traitements menés sur son corps avaient néanmoins modifié ce dernier, la faisant blanchir, et la dotant d’une chevelure blonde.

La dirigeante de TRICELL, la superbe Excella Gionne avait, de son côté, développé un dispositif qui avait permis de contrôler Jill, tout en la dotant de capacités secondaires très appréciables : le P30. Ressemblant à une sorte de rubis, cet appareil était posé sur la poitrine de Jill, près de son cœur, et six espèces de liens étaient enfoncés dans son corps, répandant dans le corps de Jill des cellules qui permettaient de la rendre dociles, et d’améliorer sensiblement ses capacités physiques.

C’était au titre de ces capacités physiques que Wesker était en train de s’entraîner avec elle, dans la cave d’un grand manoir situé en Afrique, et qui lui servait de résidence le temps de planifier sa stratégie.

Wesker n’avait toujours vu Jill que comme un faire-valoir, un moyen de se venger de son vieil ennemi, Chris. Cependant, à chaque fois qu’il s’entraînait avec elle, il était surpris par ses talents, par ce potentiel inouï qui se dégageait d’elle. Bien sûr, il ne la considérait pas comme son égal, mais... Ses idées commençaient à se multiplier à son égard. Le P30 faisait de Jill une véritable esclave, totalement dévouée à son Maître, Wesker.

Et l’homme abattit un autre zombie, tandis que Jill se retrouva face à un chien infecté, la créature grondant devant elle, avant de s’élancer en avant, rugissant furieusement...

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One Shot / The Bestiality House [PV]
« le: lundi 30 mai 2016, 00:46:20 »

Rayla von Schröder était une singulière fortune à Seikusu. Vivant dans les beaux-quartiers de la ville, elle était l’héritière des Schröder, de riches propriétaires terriens allemands, dont l’origine généalogique remontait jusqu’au Saint-Empire romain germanique. Rayla était la riche héritière d’un empire patrimonial important, qui avait la mainmise sur de nombreuses usines dans la Rühr, ainsi que dans de nombreux autres pays, comme le Japon, mais aussi la France, la Russie... Femme discrète, elle laissait le soin à un cabinet juridique spécialisé dans la gestion de patrimoine le soin de gérer sa fortune. Ce manoir avait été conçu par ses ancêtres, et Rayla  vivait dedans.

C’était un grand manoir, très agréable, qui donnait sur la forêt, avec une écurie, et Rayla était connue pour être très proche des animaux. Elle avait plusieurs chevaux, des chats, et de nombreux chiens. Jadis, la puissante femme avait été mariée, mais le mariage n’avait pas tenu longtemps... Juste assez pour que Rayla obtienne un enfant, une délicieuse fille répondant au doux nom de Marie-Rose. Marie-Rose était une magnifique fille, une enfant gâtée qui avait bénéficié de l’attention de sa mère. Rayla, en effet, ne travaillait pas, car elle bénéficiait d’une dot formidable, venant de tous les propriétés familiales. Elle avait donc pu passer tout son temps à se consacrer à l’éducation de Marie-Rose.

La jeune fille travaillait ainsi dans un lycée privé de Seikusu, et aujourd’hui était un jour très particulier, que la mère et la fille attendaient avec hâte.

C’était son anniversaire ! Et pas n’importe quel anniversaire, c’était celui de ses seize ans. Un grand goûter était d’ailleurs prévu d’ici quelques jours... Pour l’heure, Rayla allait offrir à Marie-Rose la cérémonie traditionnelle des Schröder, celle qui avait lieu quand l’héritière atteignait les seize ans. Rayla avait envoyé un chauffeur venir la chercher, comme d’habitude. Une superbe Mercedes, qui devait la ramener.

Depuis de nombreuses années, Rayla préparait Marie-Rose.

*Et aujourd’hui, c’est le grand moment...*

Les dobermans étaient tout aussi impatients qu’elles.

Entre les Schröder, leur relation avait toujours été incestueuse, la preuve en étant que Marie-Rose avait toujours dormi dans la chambre de sa mère, d’abord dans un lit séparé, puis avec elle... Et elles avaient toujours dormi avec des animaux, les chiens et les chats de Rayla. Ainsi, les animaux étaient habitués à leur présence. Les dobermans, Karl et Herman, adoraient lécher le visage de Marie-Rose. Depuis des années, Rayla la formait progressivement, tranquillement. Tout avait commencé par des caresses, de simples baisers, puis, ensuite par du voyeurisme.

Car, chez les Schröder, et c’était d’ailleurs pour ça que le couple avait divorcé, il existait une paraphilie qui, de générations en générations, s’éduquaient chez eux : la zoophilie. Depuis plusieurs années, Rayla formait Marie-Rose, en amenant sa fille à la regarder se faire prendre par les dobermans, et à les embrasser. La relation incestueuse entre les deux femmes était donc très particulière, très intense, et, pour son anniversaire, Marie-Rose allait avoir droit à un cadeau très particulier.

Elle allait enfin pouvoir faire l’amour avec les dobermans.

Rayla était donc très impatiente de la voir revenir !

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One Shot / Le jardin secret [PV]
« le: mardi 24 mai 2016, 01:43:11 »
Les pas feutrés d’Ethariël de Longwën filaient doucement le long dessentiers forestiers entourant l’immense lac du Bosquet des Hauts-Elfes. Ce puissant royaume elfique, ancestral, était très impliqué dans la protection de la région, notamment contre les brigands et les Orcs qui se trouvaient dans l’immense forêt alentour. L’une des grandes et millénaires forêts de Terra, où le Bosquet disposait d’une influence ancestrale sur les peuplades s’y trouvant. Druides, naïades, fées, nymphes... Le Bosquet était un endroit enchanteur, en harmonie profonde avec la nature, reliée à Nexus par une série de villages et d’entrepôts situés sur le long du fleuve. Ce royaume, c’était la Sylvie, siège des Hauts-Elfes, et elle, Ethariël, qu’on surnommait la « Dame-Blanche », était l’une des Grandes prêtresses. Elle vivait ainsi dans les Branches, au sommet du Bosquet, et était la descendante d’une grande famille elfique du Bosquet, les Longwën.

Douce et aimante, la Dame-Blanche était une mage réputée, reconnue et admirée par tous. Experte en matière de magie blanche, elle était une grande diplomate, héritière d’une fortune considérable, qu’elle avait utilisé pour des programmes visant à reconstruire les régions sinistrées. La Sylvie, en effet, avait la mainmise sur de multiples clans et tribus locales, abritant des Terranides. Les elfes venaient les aider régulièrement contre les Orcs, mais, hélas, très souvent, les elfes intervenaient trop tard, et tombaient sur des zones ravagées, et de multiples Terranides capturés, et vendus comme esclaves à Nexus.

La jeune femme avançait lentement, pieds nus, sans que les feuilles et les branches ne semblent salir sa robe blanche étincelante. Une aura magique se dégageait de son corps, alors qu’elle s’enfonçait dans la forêt, un châle recouvrant ses cheveux. Guère inquiète, la belle elfe s’aventurait dans un endroit reculé de la région. Un endroit qui était, pour elle, comme son sanctuaire, et, tout en avançant, elle se mordillait doucement les lèvres, les joues rougissant de temps en temps. Sa démarche était soutenue, et une aura très agréable se dégageait d’elle.

Ses pas finirent par la guider près d’un épais buisson, qu’elle écarta de la maison. Les feuillages s’ouvrirent en deux, et elle sourit en voyant un petit louveteau s’approcher d’elle.

« Salut, toi... Tu as bien grandi, Vif-Poil. »

Le louveteau lécha les doigts d’Ethariël, et le buisson se referma derrière elle.

Elle était arrivée dans l’endroit qu’elle recherchait.

Le refuge d’une Furry qu’elle aimait beaucoup...

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