Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Princesse Alice Korvander

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Les contrées du Chaos / Révolte au Royaume-Champignon [Peach]
« le: lundi 10 avril 2017, 13:12:35 »
« Nous devrions être plus nombreux, non ?
 -  Plus nombreux, nous risquerions d’attirer l’attention des gardes. Le point de rendez-vous n’est pas loin. »

Les montagnes... Un terrain habituel pour la jeune Princesse, même si elle était davantage habituée à les voir en compagnie de dragons. Ici, il n’y avait pas les hurlements si caractéristiques de ces grandes bêtes, simplement le frémissement du vent, et les bruits de sabots de leurs chevaux. En compagnie de Samara, et de plusieurs gardes, Alice, portant sa tenue de diplomate, suivait le groupe.

Ils remontaient le flanc d’une montagne menant à un petit fortin isolé, reculé, abritant les troupes rebelles du Royaume-Champignon. Un sacré nom pour ces terres enclavées. Le royaume était cerné par d’épaisses montagnes, permettant à ce dernier de bénéficier d’une paroi naturelle. Depuis quelques années, les rapports des agents et espions ashnardiens indiquaient que ce dernier était sous la férule d’un redoutable dictateur, un tyran qui n’aurait rien à envier aux heures les plus sombres et les plus funestes de l’Empire d’Ashnard. Mais le Royaume-Champignon disposait d’un important intérêt stratégique. Il disposait en effet de plusieurs accès à la mer permettant de rejoindre rapidement les côtes nexusiennes. Sa position géologique particulière le rendait également très utile, car il serait aisé de fortifier cette position, et de l’utiliser comme avant-poste dans le cadre de la longue guerre se jouant contre Nexus.

C’était donc un voyage plus important qu’il n’y paraissait. Alice ne savait pas grand-chose de la situation politique de ce pays, mais avait cru comprendre qu’une rébellion était en cours, avec, comme figure importante, la Princesse Peach. Les Ashnardiens avaient réussi à se rapprocher des rebelles, et à leur promettre de l’aide. Armes, vivres, soldats... C’était une habitude pour l’Empire, qui soutenait déjà des mouvements révolutionnaires au sein de Nexus, comme la Scoia’tael, organisation non-humaine militant contre le racisme des humains à l’égard des autres races, telles les elfes, ou les nains. Ici, il s’agissait de soutenir Peach, car l’actuel tyran était bien trop imbu de sa personne pour qu’Ashnard puisse arriver à une alliance utile avec lui.

Les Ashnardiens se rendaient donc à une réunion avec les chefs de la rébellion pour envisager, concrètement, une alliance. Ce rendez-vous pouvait tout à fait être un piège, ce qui expliquait un peu la nervosité d’Alice devant le faible nombre de gardes qui les accompagnaient. Dans la forêt, il y avait bien d’autres hommes, bien sûr, mais Samara tenait à éviter un trop grand déplacement, qui serait repéré par les Goombas, le nom donné aux soldats royaux.

« Voilà le fort ! »

C’était une petite fortification, et le cortège entreprit de s’y rapprocher. En signe de bonne amitié, ils amenaient avec eux une caravane comprenant un stock d’armes. Épées, arbalètes, haches, boucliers, armures... C’était toujours un bon moyen pour se faire bien voir auprès de potentiels futurs alliés.

Samara s’approcha donc du fortin, et se racla la gorge, avant de répéter le début du mot de passe qui avait été convenu, usant de la magie pour amplifier ses ondes sonores :

« La fleur meurt à l’hiver blanc... »

La fin du mot de passe était : « ...Et renaît au vert printemps ».

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One Shot / Robinson [PV]
« le: lundi 10 avril 2017, 00:23:28 »
La tempête fut impressionnante. Mère-l’Océan avait des colères terribles, impitoyables, et, quand ce genre de phénomènes arrivaient, ses filles savaient qu’il fallait se réfugier dans les tréfonds, et attendre que la tempête passe. Mère-l’Océan, ce soir, avait été particulièrement violente, faisant se déchaîner les flots. Et, même si les sirènes avaient pour habitude de s’éloigner lors des tempêtes, Myrissa, elle, avait toujours été une petite sirène curieuse. Intriguée par les hommes du dessus, par ces gens étonnants qu’elle ne comprenait pas, elle avait souvent l’habitude de se rendre près des côtes. Ses consœurs ne cessaient de la mettre en garde, en lui expliquant combien le monde d’en haut était dangereux, que les humains voudraient la capturer. De fait, Myrissa avait déjà eu affaire à des pirates ou à des esclavagistes cherchant à l’attraper dans ses filets, mais la sirène était talentueuse, et savait comment se défaire de leurs liens. Pour l’heure, personne n’avait encore réussi à la capturer, et elle avait déjà eu droit à bien des scènes qui avaient marqué son petit cœur.

Myrissa aimait beaucoup les jeunes enfants, et l’une de ses grandes passions était de venir les voir au bord de la plage. Il y avait aussi les romantiques, qui la berçaient de poèmes et de chansons. Contrairement à ce que ses congénères pensaient, Myrissa, elle, avait vu que les humains n’étaient pas tous mauvais. C’est ce qui expliquait pourquoi elle ressentait envers eux un certain élan, une certaine empathie, qui l’amenait à se rapprocher, ce soir, de la tempête.

Certes, il y avait des risques qu’elle soit elle-même emportée, car les courants océaniques étaient puissants. Un navire marchand, venant tout droit de Nexus, avait cependant eu la malheureuse idée de se retrouver au milieu de la tempête. Il naviguait au milieu de grandes vagues, submergé par les flots. La pluie, le vent, les vagues, étaient également accompagnés de tornades aquatiques, véritables maelströms.

*Par l’Océan, ils n’ont aucune chance…*

On aurait pu s’interroger longtemps sur la folie qui avait pu pousser le capitaine à faire cap ainsi. À son corps défendant, la tempête avait été aussi subite que violente, et fracassait tout sur son passage. Flottant sous le bateau, Myrissa sentit un courant la repousser, et elle poussa un hurlement en atteignant les profondeurs, atterrissant près de bancs de corail et d’épaisses formations pierreuses. Des débris tombaient du navire.

La petite sirène se débattit encore, mais sa queue s’était embourbée dans de multiples algues.

Myrissa avait toujours eu le cœur sur la main, et voulait chercher à les secourir, mais les éléments étaient déchaînés ce soir… Que pouvait-elle bien faire ? Elle ne pouvait guère que prier pour que Mère-l’Océan daigne épargner ce navire et les âmes à bord.

Mais elle était malheureusement bien placée pour savoir que Mère-l’Océan pouvait se montrer impitoyable !

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One Shot / Dark Seduction [PV]
« le: mercredi 29 mars 2017, 21:00:35 »
Le plus important était d’avoir une érection qui se maintienne pendant la durée du rituel. Mine de rien, la difficulté n’était pas tant de conserver son érection, que de réussir à bien prononcer la formule. Taki Minase était nu dans sa chambre d’étudiant, dans une posture qui, en d’autres circonstances, aurait pu prêter à sourire. Il était en effet positionné devant un livre placé sur un pupitre, au centre d’un glyphe magique, uniquement éclairé par des bougies de cire posées sur le sol. Tous les objets électroniques avaient été débranchés, pour éviter que l’électricité statique ne vienne perturber cet important rituel.

Devant lui, Taki observait le livre magique, le Bible Sex Book. C’était un livre très particulier, aux couvertures roses, et qui était totalement vierge, à l’exception de la première page, qui était un avertissement :

Citer
Ô Visiteur,
Ce livre recèle la puissante magie de sa créatrice.
Livre hérétique, pourchassé par les zélotes et les fanatiques.
Le pouvoir qu’il détient ne s’ouvre qu’à ceux qui l’accepteront.
Le sexe est une force fondamentale, commune à toute forme de vie.
Méfie-toi de ce pouvoir, Visiteur.

Taki Minase était le descendant d’une sorcière qui avait fui l’Europe et l’Inquisition. Son ancêtre avait remonté la route de la soie jusqu’en Chine, et avait ensuite fini au Japon, en emmenant avec elle ce puissant livre. Minase savait donc comment il fonctionnait, car sa mère lui avait expliqué. Le fait est que Minase disposait de pouvoirs magiques latents, comme sa mère, et ce livre se transmettait au sein de la famille.

Il y avait plusieurs conditions à respecter pour que le livre offre ses pouvoirs. La priorité était de jouir sur le livre en étant vierge, une fois le rituel en place. Et ça, Minase venait de le faire. Maintenant, il lui fallait procéder à la suite. Son sperme avait disparu dans les pages du livre, et il posa ensuite un cheveu, appartenant à la femme qui était la cible de ce rituel. Ses doigts tremblèrent en pensant de nouveau à elle...

Shiraki Risa. C’était une camarade de sa classe, et Minase était amoureux d’elle. Toutefois, au lieu de la séduire, il voulait... Une forme différente de séduction. Minase n’était pas vraiment un garçon très romantique, comme sa mère. Cette dernière avait volontiers usé de ses charmes et de ses pouvoirs pour se hisser dans la société.

*Et je vais commencer avec toi...*

Il attrapa sa plume, et écrivit le nom de la femme sur le livre. C’était maintenant que les choses sérieuses allaient commencer. Si le rituel marchait, alors les mots brilleraient, et disparaîtraient dans le livre. Sinon, ils resteraient là, et s’effaceraient lentement. Et, surtout, le cheveu tomberait au sol. Déglutissant sur place, Minase observa donc le livre.

*Allez, allez, marche, marche !*

Le livre se mit à briller... Puis les mots disparurent, tout comme le cheveu. Minase soupira encore, et s’empressa de rallumer son téléphone portable.

Il avait réussi à se mettre avec Risa dans un projet commun, et avait obtenu son numéro de téléphone portable. Les doigts fébriles, il alla la chercher dans ses contacts, et appuya sur le bouton.

*Allez, décroche, décroche !*

Sa queue l’élançait à nouveau douloureusement, et, finalement, il entendit la douce et chaleureuse voix de la femme.

« Risa... Je veux que tu viennes me voir immédiatement. »

Si le sortilège avait marché, Risa serait dans l’impossibilité totale de lui désobéir, et viendrait le voir, peu importe ce qu’elle faisait.

Il espérait donc bien que tout ça marcherait, et, tout en lui parlant, il avait son autre main sur son chibre, se masturbant lentement...

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One Shot / La Quête de la Lamia Blanche [PV]
« le: samedi 14 janvier 2017, 11:15:07 »
Bleak Falls Barrow était un ancien refuge dominant toute cette région sauvage.  Il avait été fondé par les anciens habitants de la région pour les protéger des attaques de bandits, de Barbares, ou des vagues de froid. Bleak Falls avait été construit dans la montagne, et, tout autour de la montagne, de grandes forêts s’étalaient, avec de multiples villages. Toutefois, peu à peu, le refuge montagnard était tombé en décrépitude, et était maintenant abandonné, fui comme la peste... Car il était le refuge du monstre qui, chaque année, terrorisait la région.

Chaque année, en effet, une Lamia sortait du refuge, et venait opprimer les populations locales, demandant à chaque fois qu’on lui sacrifie de belles femmes vierges pour éviter son courroux. Régulièrement, les villageois locaux, à l’approche de la date d’anniversaire, envoyaient l’une des leurs, espérant ainsi apaiser le courroux de la bête. Souvent, ça marchait, mais, parfois, elle descendait quand même.

Le monstre était une puissante Lamia blanche, aussi belle que cruelle, et, quand elle était venue enquêter, on lui avait raconté ses charges. Les flèches se brisaient contre ses écailles, et sa force surhumaine lui permettait de briser les corps sans souci. Elle s’amusait à frapper les gens avec sa queue, à les broyer dedans, son corps se recouvrant peu à peu de leur sang. Un homme, notamment, avait vu son frère de près être tué par elle. C’était alors un jeune garçon, et son grand-frère l’avait protégé en le balançant entre des tonneaux, puis la Lamia était venue, l’avait attrapé au menton, et avait tiré si fort qu’elle avait séparé sa tête du reste de son corps, emmenant aussi sa colonne vertébrale. Tous se rappelaient de son rire cruel quand elle tuait, brûlait, massacrait, éviscérait, plantant ses ongles aux griffes rouges dans les thorax.

Pour tenter de la vaincre, le seigneur local, le Baron Richard, avait mené un ost. Les soldats avaient attaqué Bleak Falls, mais la Lamia, non contente d’être surpuissante, disposait d’une armada de monstres pour la défendre. L’armée avait été brisée, et la Lamia avait attaqué le manoir du seigneur. Elle aurait pu le tuer, mais faire cela n’aurait pas été sans conséquences, et aurait amené d’autres nobles à venir. Elle l’avait donc épargné, en lui montrant qu’il avait beaucoup plus à gagner en étant avec elle que l’inverse. Non seulement parce que la Lamia disposait d’un trésor infini, mais aussi parce qu’elle savait que le seigneur avait des problèmes avec sa femme, qui était inféconde. Elle lui avait offert une mère-porteuse parmi ses esclaves, et, depuis lors, à chaque fois qu’un villageois venait se plaindre de la Lamia blanche, le seigneur l’envoyait directement à Bleak Falls.

« Pour tout vous avouer, nous avons eu bien du mal à vous contacter pour vous demander votre aide, mais cette situation ne peut plus durer... Ce monstre a ensorcelé notre seigneur, et nous ne sommes que des serfs, nous ne pouvons même pas fuir ! »

Plusieurs avaient essayé, mais les troupes seigneuriales les avaient rattrapés, et avaient torturé plusieurs d’entre eux, convainquant ainsi les autres de retourner dans leur village. Notant tout cela, la femme avait donc acquiescé. Elle s’était rendue secrètement dans une auberge, où tous les chefs des villages locaux, vassaux du Baron Richard, s’étaient réunis, pour lui proposer de leur apporter la tête de la Lamia.

Thornwell avait accepté. La jeune femme aux cheveux de feu n’était pas n’importe qui. Elle était une Amazone, dont la mère était, fort logiquement, une Amazone, et le père, un Barbare. Thornwell était donc une guerrière redoutable, qui se battait généralement nue, afin d’être très rapide, ne subissant guère les affres du froid, et disposant d’une peau à la constitution exceptionnelle. La jeune femme menait des quêtes, et tuer une Lamia faisait tout à fait partie de ce qu’elle aimait faire.

Elle se trouvait donc devant Bleak Falls Barrow, et commença à gravir les marches, délaissant son cheval, portant, autour de son corps nu et musclé, une cape blanchâtre. Assez rapidement, elle vit des créatures hideuses sur les ruines entourant le perron, marchant lentement.

*Des goules...*

Elle s’avança encore, et finit par s’arrêter en arrivant sous l’une des arches. Y voyant là sa chance, une goule bondit brusquement. Au dernier moment, Thornwell bondit sur le côté, tout en levant son pied, et l’envoya heurter la tête de la goule, qui avait tenté de lui sauter dessus. La créature grisâtre tomba au sol, et Thornwell se saisit d’une dague. Pendant que le manteau s’ouvrait, elle bondit sur la créature, et planta l’arme dans sa gorge.

Dans son dos, une autre goule s’approchait, et la seconde main de Thornwell se saisit d’une nouvelle dague, et elle fit une pirouette sur le côté, évitant la charge du monstre, et le planta sèchement dans le dos, ouvrant sa peau sur plusieurs centimètres.

La guerrière venait de s’annoncer, et continua à grimper, tenant une dague dans chaque main.

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One Shot / La Fête du Lotus Noir [PV]
« le: mardi 03 janvier 2017, 00:51:35 »
La « Perle de Sakura » était connue à Edoras comme étant l’une des maisons closes les plus puissantes de la ville. C’était un endroit relativement charmant, plutôt cossu, visible grâce au lierre qui coulait abondamment sur sa surface, et aux lanternes rouges qui éclairaient sa surface. La « Perle » était officiellement un ochaya, c’est-à-dire un salon de thé où les clients étaient distraits par des geishas, mais c’était un secret de polichinelle que ce dernier servait, en réalité, de plaque tournante pour la prostitution, l’esclavage, et le trafic d’opium et de fisstech. Ainsi, outre le salon de thé, faisant office de couverte officielle, les clients pouvaient se rendre au salon d’opium, où ils fumaient, avachis sur des canapés, en compagnie de magnifiques hôtesses, ou s’aventurer dans les souterrains du site, afin de rejoindre, non pas des caves sinistres, mais une série de couloirs rouges aux couleurs vives, abritant des chambres de plaisir.

Edoras était un État situé au sud de Tekhos, fondée par les Kaguya comme une nation plus respectueuse des traditions ancestrales, de la Nature, et plus respectueuse de l’égalité avec les hommes. La nation disposait ainsi d’éléments technologiques issus de Tekhos, mais nuancés par le fort respect que les Edorassiens vouaient aux forces naturelles. C’est ainsi que les gratte-ciel n’existaient pas, au profit de cités plus ancestrales, dont il se dégageait un charme atypique certain et classieux. Mais, dans cette nation comme dans tant d’autres, le crime organisé s’était constitué, et ce malgré tous les efforts des différentes Reines successives d’éradiquer définitivement ce fléau.

Le crime organisé avait refleuri depuis la tentative de putsch raté du frère de l’actuelle Reine, Hinata Kaguya. Shun, son frère, avait en effet mené une révolte au Temple de la Lune, mais avait échoué, non sans marquer dans le sang l’histoire d’Edoras, en massacrant la famille royale, et en tuant quantité de personnes innocentes. Sa révolte, en ce qu’elle comprenait surtout des soldats masculins, avait entraîné un durcissement redoutable de la législation contre les hommes, et ce dans tous les domaines. Matraqués par les banques, incapables de faire quoi que ce soit sans leurs femmes, déshonorés et humiliés en permanence, ils étaient des proies faciles pour le monde de la pègre, car elle leur offrait des salaires décents, nettement plus avantageux que les salaires surtaxés que les hommes reçoivent en travaillant légalement. Pour autant, le crime organisé edorassien trouvait surtout à sa tête de puissantes femmes.

L’une de ces femmes était connue sous le surnom du « Lotus Noir ». Le Lotus était une figure majeure du crime organisé, presque légendaire, qui avait mis la main sur une redoutable organisation criminelle, Shadaloo. Shadaloo était à l’origine une milice promasculine formée par un homme ayant voulu suivre l’exemple de Shun en se révoltant contre le pouvoir en place, M. Bison. Le « Général » Bison s’était en réalité avéré être un Ashnardien voulant déstabiliser Edoras de l’intérieur en profitant du sentiment de paranoïa généralisée faisant suite au putsch pour déclencher une guerre civile. Bison et ses miliciens avaient attaqué des fermes, et avaient notamment tué le père du Lotus Noir. Cette dernière s’était vengée, en apprenant à maîtriser les arts martiaux, et en devenant une tueuse redoutable. Elle avait même travaillé pendant un temps au sein des services spéciaux d’Eodras, et avait déserté de l’armée en simulant sa propre mort. Cette femme avait tué Bison, et pris sa place, transformant Shandaloo en usant de son influence pour en faire une organisation criminelle.

Elle s’appelait Chun-Li, et, ce soir, elle célébrait dignement son anniversaire dans la chambre royale du « Perle ». Aussi belle que fatale, cruelle que perverse, elle buvait tranquillement des tasses de thé, entourée par des servantes qui léchaient ses pieds et massaient ses épaules.

« Tu es vraiment magnifique, ma chérie... » glissa-t-elle alors.

Devant elle, Laura était en train de sodomiser une femme, depuis maintenant une bonne heure. Laura n’était pas n’importe qui. Responsable de toute l’activité de prostitution de Shandaloo, elle avait eu un passé troublé. Laura subi des expérimentations génétiques ayant fait d’elle une Shemale, mais déformant également ses hormones. Tout ceci lui avait donné une endurance sexuelle phénoménale, mais aussi une soif tout autant impressionnante. Elle était devenue une violeuse multirécidiviste, et avait fini en prison. Et, pour qu’une Tekhane soit écrouée pour viol, il fallait que ce soit impressionnant ! Chun-Li avait réussi à la libérer lors d’un transfert de prison, et, depuis lors, la puissante Laura était devenue l’une de ses plus insatiables et ardentes amantes.

Ce soir, donc, Chun-Li célébrait son anniversaire, et, pour ça, Laura lui avait fait une surprise de taille. Shandaloo n’était pas sans avoir de rudes ennemis, et il y en avait notamment une qui, depuis quelques mois, irritait profondément le Lotus Noir : Juri. Laura avait finalement réussi à la capturer, et lui infligeait maintenant cette torture qu’elle adorait infliger devant sa supérieure... Une sodomie furieuse à sec !

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One Shot / Birth Day [PV]
« le: lundi 26 décembre 2016, 00:35:28 »
« …Nous interrompons tous nos programmes pour annoncer la tenue imminente du ‘‘Birth Day’’, le jour béni voté le 5 septembre 2025 par le gouvernement, et qui, depuis lors, a permis de redresser le pays de la catastrophe dans laquelle il s’enlisait progressivement… »

Dans les années 2010, le Japon avait été à l’aube de l’une des plus importantes crises ayant touché l’Occident depuis la Seconde Guerre Mondiale : une chute redoutable du taux de natalité. Cette chute était liée à de multiples paramètres : stagnation économique, défiance dans les politiques, perte de confiance en l’avenir, morosité ambiante… Le Japon avait été le premier pays touché par la baisse importante du taux de natalité, mais d’autres pays occidentaux suivaient la même voie, comme l’Allemagne, plus tardivement la France, l’Angleterre, l’Espagne, les États-Unis… Accentuée au Japon, la crise avait débouché, en 2020, à une grave situation, où le taux d’augmentation de la population était devenu négatif, c’est-à-dire que, en une année, le Japon avait enregistré plus de morts que de naissances.

Une grave crise démographique avait donc éclaté, et les Japonais avaient donc cherché un moyen de lutter contre ce phénomène. C’est ainsi que le gouvernement avait fini par développer un concept atypique, maintenant en vigueur depuis une dizaine d’années, lourdement critiquée à l’époque, mais qui était maintenant en train de s’exporter, puisque l’Allemagne était sur le point de lancer sa deuxième édition du « Birth Day ».

Le concept était très simple, et attirait maintenant quantité de touristes. Il s’agissait d’un « effort de solidarité nationale », que les promoteurs du « Birth Day » avaient associé aux réquisitions nationales, à l’obligation faite, pour les citoyens, de fournir assistance et soutien aux soldats en cas de crise ou de situation de guerre. L’idée était, non seulement d’autoriser, mais aussi d’encourager, pendant toute une nuit, l’acte sexuel. Ainsi, toutes les normes réduisant, de quelque façon que ce soit, l’acte de procréation, étaient déclarées comme inapplicables, les individus poursuivis pour des faits de viol et d’agression sexuelle bénéficiaient d’une irresponsabilité pénale totale. Par ailleurs, les femmes tombant enceinte à l’occasion du « Birth Day » n’avaient pas le droit d’avorter par la suite, mais pouvaient, une fois leur grossesse terminée, accoucher sous X…

Chaque année, le « Birth Day » connait un succès de plus en plus conséquent…

Cette édition-ci ne fera pas exception à la règle.



L’HISTOIRE DE KASUMI ASAKURA
Panne de voiture


« Oh merde, putain… ! »

Le juron s’échappa des lèvres parfaits de la jeune cadre de Wani Corporation, grosse entreprise installée à Tokyo, Kasami Asakura, quand elle constata que de la fumée s’échappait du moteur de sa voiture, et que plusieurs voyants rouges s’étaient allumés sur son tableau de bord. Elle soupira, se pinçant les lèvres, retenant un mouvement de panique qui s’insinua en elle, et secoua la tête.

*Allez, allez, Kasami, pas de panique, ce n’est rien…*

Rien ? Vraiment ?! Elle s’était faite entuber, elle en était sûre ! Sa voiture avait eu un problème d’allumeur, et elle avait été voir un garagiste, il y a de cela quelques jours, en lui spécifiant clairement qu’elle voulait que sa voiture serait parfaite pour qu’elle puisse quitter le travail sans problème, et ainsi rejoindre au plus vite la maison de ses parents, située à l’autre bout de la ville. Le soir du Birth Day, les femmes comme elles avaient tout intérêt à vite s’éloigner du centre-ville. Malheureusement, elle avait eu des soupçons dès le début envers le garagiste, et ce dernier n’avait pas bien réparé sa voiture. Il n’avait pas réparé le réservoir du liquide de refroidissement, et la voiture ne pouvait plus démarrer.

Kasami se tenait sur un tronçon d’autoroute, et se pinça les lèvres. Elle avait roulé vite, car elle savait qu’un jeune stagiaire de Wani Corporation avait des vues sur elle, et, aujourd’hui, il avait été particulièrement insistant, allant même jusqu’à lui mettre une main aux fesses, ou à laisser un mot anonyme dans son bureau au retour de la pause-repas, en lui promettant une « soirée inoubliable ». Et, quand elle avait filé dans le parking, elle l’avait vu en compagnie de toute une bande de motards ressemblant à des psychopathes, avec l’intime conviction qu’ils la pistaient.

Or, le soir du Birth Day, il n’y avait personne pour vous aider. Aucune dépanneuse, et les numéros d’urgence s’éteignaient. Elle soupira donc en se pinçant les lèvres, ses talons claquant sur le sol. Le pire, c’était aussi qu’elle avait emmené, dans son coffre, des affaires très particulières. Kasami, sous ses allures de cadre austère et très stricte, avait une passion secrète pour le cosplay, mais, comme elle avait peur que le stagiaire-harceleur aille chez elle, et trouve ses affaires, elle les avait pris avec elle. Elle savait qu’elle était peu aimée chez Wani Corporation, car, pour contrebalancer sa redoutable beauté, elle était extrêmement rigide, très sévère, ne pardonnant rien, surtout envers le stagiaire, qui était un peu son souffre-douleur, et qui voyait sûrement le Birth Day comme le moyen parfait de se venger de cette « salope inbaisable »…

…Et là, il n’y avait personne. Elle ne vit guère qu’une seule voiture, qui fila au quart de tour en l’évitant copieusement. Kasami soupira encore, posant sa main sur sa tête, commençant à désespérer.

Le pire était que sa paranoïa était justifiée…

…Car elle était effectivement suivie.

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One Shot / Merry Christmas [PV]
« le: dimanche 25 décembre 2016, 21:24:21 »

« …La session extraordinaire de l’Assemblée Générale des Nations-Unies vient, en cette soirée du 23 Décembre, de se terminer par la proclamation d’une résolution universelle prévoyant l’envoi d’ambassadeurs en Laponie, afin de solliciter du Père Noël qu’il reprenne la tournée de distribution annuelle de cadeaux…
 -  …Manifestations monstres dans la plupart des grandes villes du monde entier. New York, Paris, Londres, Berlin, Tokyo, même Moscou, Pékin, Rio de Janeiro… La décision du Père Noël de refuser cette année de distribuer ses cadeaux a plongé le monde dans le chaos le plus complet, et des millions de gens descendent dans les rues pour exprimer leur colère… »

Assis sur son épais fauteuil en cuir, l’homme émit un rot sonore, en reposant sa root beer, et essuya du revers de sa manche sa longue barbe blanche, qui dégoulinait de bière, puis s’extirpa du fauteuil en bougonnant.

« Foutus connards… »

Il éteignit sa télé, et se dirige avers sa chaîne HI-FI, allumant, non pas Toni Rossi chantant son Petit Papa Noël, mais une playlist nettement plus orientée rock. « Fox On The Run » déferla ainsi, pendant que l’homme remplaça sa root beer par de la vodka, et se déplaça, quittant son salon pour observer, par la fenêtre, les paysages enneigés de la Laponie.

Son traîneau l’attendait fièrement, chargé de sa besace magique, par lequel, chaque année, le Père Noël apportait la joie aux enfants du monde entier. Il enfilait son traîneau, et parcourait le monde entier pendant de nombreuses heures, glissant les cadeaux depuis les cheminées, ou rentrant dans les maisons n’en ayant pas pour les déposer au pied du sapin. Cependant… Cependant, cette année, le Père Noël avait envoyé ses lutins faire un communiqué.

Chaque année, le Père Noël observait l’intolérance croître au sein de la population, et, cette année, il avait décidé de ne plus honorer sa récompense annuelle, estimant que l’humanité ne s’était plus montrée digne de lui. C’était un constat qu’il faisait depuis longtemps, maintenant. Historiquement, Noël symbolisait l’union entre les gens, l’harmonie, la générosité, l’amour et la confraternité… Maintenant, c’était devenu l’étalage d’un consumérisme affligeant, la satisfaction de l’ego. Eux qui aimaient tant entendre Toni Rossi avaient oublié la règle fondamentale : le Père Noël ne donnait des cadeaux qu’aux enfants gentils ! Mais, cette année, tous ces sales marmots étaient aussi imbuvables que leurs parents ! Alors, cette fois-ci, le Père Noël avait décidé de se reposer, et, surtout, de penser à lui.

Fabriquer tous ces jouets lui demandait énormément de temps, quasiment toute une année, en fait… Et, à chaque fois, le vieil homme s’exécutait parce qu’il savait qu’il aurait la reconnaissance de sourires enfantins ravis le matin, de familles unies… Mais Noël était devenu tout, sauf ça. On forçait les gens à travailler comme des forçats dans les supermarchés, les réunions familiales étaient devenues des conglomérats hypocrites où on se balançait au visage tous ses griefs. Noël était devenu une fête insupportable, viciée et empoisonnée, et le bon vieux Père Noël n’avait plus envie de participer à cette sinistre plaisanterie.

*Non, la nuit de Noël, moi, j’ai autre chose en tête…*

Le vieil homme grimpa dans son traîneau, et fouetta ses rênes magiques, puis s’envola dans le firmament, et vint à surplomber une ville. Dans toutes les églises, on priait pour son retour, mais lui se désintéressa, et chercha rapidement une proie… Qu’il trouva au bout de quelques instants. Son traîneau amorça une courbe, et rejoignit la surface de la planète, surplombant les toits d’une ville, et se rapprocha d’une maison où une jeune mère de famille était prête à tout pour que le Père Noël revienne…

Et lui comptait lui offrir une magnifique tenue de Noël, car, en réalité, Père Noël n’avait pas annulé Noël… Il l’avait pris en otage !

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Dictature d'Ashnard / Des forces ancestrales [Dehilahy Tandroka]
« le: mercredi 14 décembre 2016, 00:27:42 »
Ugundan était une impressionnante cité ashnardienne bâtie à la lisière d’une forêt particulièrement épaisse, la vaste forêt d’Eriendor. Eriendor faisait partie de ces forêts ancestrales qui s’étalaient sur des milliers d’hectares, et Ugundan était l’une des colonies ashnardiennes les plus avancées dans cette forêt. Ugundan se situait ainsi à l’emplacement des arbres millénaires, gigantesques arbres, s’élevant si haut qu’ils en masquaient le soleil. Cette forêt ancestrale ruisselait d’une magie si puissante qu’il y avait bon nombre de communautés druidiques, de sanctuaires elfiques... Et également des monstres redoutables. C’était un endroit sauvage, mais Ashnard y tenait, vu que, justement, on y trouvait quantité de produits magiques d’exception. Pétales de mandragore, herbes magiques, racines puissantes... La colonie était à l’origine de tout un important commerce, et respectait, dans la mesure du possible, la Nature. Auparavant, les Ashnardiens avaient essayé de s’imposer en force, mais Eriendor, au moins dans les profondeurs, faisait encore partie de ces endroits imprenables. Des nuées de dryades, d’elfes, d’Alraunes, défendaient les lieux, commandant aux animaux et à la Nature. Les Ashnardiens ayant tenté de déloger par la force ces créatures sylvestres en avaient payé le prix, et, depuis lors, l’Empire était parvenu à un accord avec le Hiérophante de la région, soit le chef des communautés druidiques, porte-parole de la Nature. Suite à cela, des accords avaient été passés.

Sylvandell était l’un des pays qui recevaient le plus d’artefacts de la part d’Ugundan, en ayant besoin pour leurs élixirs et leurs fioles. C’est à ce titre qu’une délégation militaire était venue. Ugundan se militarisait, car le Commandant de la colonie craignait que le nouveau Hiérophante, plus belliqueux que l’ancien, ne cherche à les chasser de là. Pour désamorcer la situation, qui était remontée jusqu’au Conseil Impérial, une délégation diplomatique avait été envoyée, et Alice en faisait partie. Elle avait, pour l’occasion, enfilé une tenue diplomatique plutôt courte, vu qu’il faisait chaud et humide, se composant de bottes militaires bleues avec des jarretelles, une minijupe bleue, un plastron bleu sombre, et un couvre-épaule.

Aujourd’hui, elle s’aventurait avec son cheval, car elle avait... Une curieuse chose.

*Comme... Comme un pressentiment, un appel...*

Elle s’était très légèrement éloignée de la zone de sécurité, mais, si jamais des endriagues se rapprochaient, ou des wyverns, son cheval, Éclipse, le sentirait, et elle s’enfuirait. Depuis qu’elle était arrivée ici, elle avait ce curieux sentiment, comme si... Comme si quelque chose se tramait dans l’ombre. Alice n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer le Hiérophante, et avait assimilé, pendant un temps, ce pressentiment à l’aura magique qui régnait par ici. Mais, cette nuit, Alice avait fait un étrange rêve, où elle s’aventurait dans la forêt, suivant un sentier menant jusqu’à des buissons qui s’écartaient sur son passage... Et, en se levant ce matin, elle avait eu le pressentiment de devoir se rendre là-bas, car, dans son rêve, elle partait depuis le camp, et ce songe avait été tellement réaliste qu’elle avait fini par se laisser tenter.

D’aucuns pouvaient trouver cette expérience mystique délirante, mais Alice, elle, croyait aux forces supérieures, divines... Et elle suivait donc cette idée, partant sans garde, ce qui déclencha l’ire de plusieurs. Mais la petite blonde était butée, et avait juste expliqué vouloir faire sa promenade matinale, fuyant ainsi la garde encombrante et collante de son père. Elle vit alors un signe de son rêve : une souche d’arbre à un carrefour, avec de l’eau sur le sol, émanant d’un proche ruisseau.

*Oh...*

Elle se pencha vers son cheval, et caressa sa crinière, avant de lui parler, comme si elle pensait que le cheval allait lui répondre :

« Tu vois ? C’est la souche dont j’ai rêvé ! »

Alice sourit, ravie de voir qu’elle ne devenait pas complètement folle. Oh, bien sûr, tout ça pouvait juste être un piège, mais elle ne le pensait pas. Samara, une puissante Archimage démoniaque, faisait également partie de la délégation, et avait inspecté les environs, établissant, avec certitude, qu’il n’y avait aucun mage noir. Il devait donc s’agir d’une force surnaturelle qu’elle avait perçu... Ou d’une Alraune qui l’appelait.

Se pinçant les lèvres, elle sauta de son cheval, et lui fit signe de l’attendre près de la souche, puis s’aventura dans la forêt, la main sur le pommeau de sa dague. Elle s’avança droit devant elle, voyant des racines remonter le long du sol, et poursuivit son chemin, jusqu’à apercevoir...

*Les buissons !*

Alice soupira encore, rougissant légèrement, un peu nerveuse, et regarda autour d’elle, s’attendant presque à voir des endriagues redescendre le long des troncs d’arbre. Du fait de l’épaisseur des feuillages, il faisait très sombre, mais son instinct lui soufflait de s’approcher, et de ne pas avoir peur. Et elle ne se pensait pas particulièrement envoûtée, alors... L’idée de rebrousser chemin la traversa, mais elle la chassa tout aussi vite, et marcha encore.

Elle s’approcha des buissons, posa ses mains dessus, et sentit ces derniers s’écarter... Puis vit de fins rayons de soleil, et de multiples papillons.

*Oh...*

Et elle passa de l’autre côté du miroir...

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One Shot / Embauche tekhane [PV]
« le: samedi 03 décembre 2016, 19:01:39 »
Tekhos Metropolis
Locaux de Sweetness


Dans son impeccable tailleur, Laura Amin, dont ses deux mères n’avaient jamais cessé de la couvrir de baisers en lui disant combien elle ressemblait à cette Princesse de Sylvandell, souffla légèrement, sur le parvis de Sweetness. Elle était au milieu du quartier des affaires de Tekhos Metropolis, et c’était le soir. Il n’y avait, ici, que d’épais gratte-ciel, abritant les plus puissantes firmes de Tekhos. Les sièges sociaux des mégacorporations, la GeoTower... Et les locaux de Sweetness. La société était spécialisée dans la lingerie tekhane, et, à ce titre, Sweetness proposait une grande variété de modèles et de collections, toutes plus belles et plus sensuelles les unes que les autres. La firme disposait d’un chiffre d’affaires impressionnant, et Laura ne pouvait s’empêcher d’être nerveuse à l’idée qu’elle allait peut-être enfin décrocher ce job.

Il y a quelques mois, Laura avait fini ses études universitaires. Cependant, trouver un boulot stable à Tekhos n’était pas si facile que ça, et Laura avait envie de stabilité. Après avoir enchaîné divers boulots dans des administrations, elle avait découvert que la puissante PDG de Sweetness, Elizabeth Shawn, recherchait une secrétaire personnelle. L’offre était très tentante, et Laura y avait candidaté, en sachant très bien que, parmi les multiples critères de sélection, il y avait la beauté. Deux fois sur trois, quand elle allait à un entretien d’embauche, elle savait qu’elle aurait une aventure avec sa patronne. À Tekhos, les relations sexuelles n’étaient pas du tout incompatibles avec le monde du travail, et, dans les faits, c’était plutôt l’inverse qui se passait, certaines boîtes richissimes allant jusqu’à embaucher des esclaves ou des prostituées pour satisfaire les pulsions des employées.

Comme il y avait eu beaucoup de candidats, Laura avait passé différents entretiens. Elle n’avait pas encore rencontré la PDG, simplement ses collaboratrices, qui se chargeaient de trier sur le volet. Le dernier test avait été le plus marquant, car elle avait été déshabillée, et, intégralement nue, avait été attachée sur un lit, un bâillon sur les yeux, et devait répondre à différentes questions pendant que plusieurs esclaves parcouraient leurs mains en latex sur son corps. Laura, néanmoins, avait, par rapport à toutes les autres candidates, un argument de poids. Si elle avait déjà fait l’amour à plusieurs reprises, elle avait toujours préservé son hymen impact. Un pur choix tactique, car elle savait combien le sexe était important, et combien le fait de conserver sa virginité intime lui permettrait de remplir ce type de concours. De fait, elle était sûre qu’elle se tenait là, prête à rencontrer pour la première fois Elizabeth Shawn en personne, parce qu’elle était vierge.

*Et je ne peux pas prétendre ne pas être excitée...*

C’était même tout le contraire ! Surexcitée, Laura se mordillait les lèvres. Elle avait rejoint l’accueil, où on lui avait dit de passer par un ascenseur, qui l’amènerait directement chez sa patronne.

*Si elle me reçoit, c’est que je vais être prise...*

Le cœur de Laura en battait follement la chamade. Elle avait toujours précisé sa virginité, pour ce moment, et, tandis que l’ascenseur montait, Laura sentait ses cuisses s’humidifier. Elle avait lu des magazines concernant Elizabeth Shawn. Sa fortune, sa beauté... Elle était une Tekhane parfaitement accomplie, mariée, et qui avait de nombreuses Maîtresses. Laura savait très bien ce que son poste impliquait, et, en réalité, c’était surtout ça qui l’excitait. La perspective d’être l’amante de cette puissante femme... Elle en rougissait encore, tandis que l’ascenseur, lentement, rejoignait le dernier étage du gratte-ciel, abritant le luxueux penthouse de sa future patronne.

C’était l’ultime entretien, et Laura allait faire tout ce qui était en son possible pour qu’Elizabeth la prenne... Dans tous les sens du terme.

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One Shot / Trésor aquatique [PV]
« le: vendredi 25 novembre 2016, 20:40:04 »
Colonies maritimes nexusiennes

Annabella Thornwood approchait de son refuge, et esquissa, sur ses lèvres placides, un léger sourire, sourire que, fort heureusement, personne, au sein de l’équipage du « Riviera », ne perçut. La femme froide et fatale dirigeant cet équipage ne devait guère renier sa réputation. La « Femme-De-Fer », ainsi qu’on l’appelait, avait eu l’occasion de voir que sa tête était mise à prix par les autorités nexusiennes lors de son séjour à Town’s Bay, l’une des grandes colonies marchandes locales, abritant un fort militaire maritime. Elle avait été traquée par des corsaires depuis son dernier raid, et avait réussi à leur échapper en s’aventurant dans une tempête, se livrant à une bataille rude. Thornwood avait survécu, dirigeant son navire avec talent, emmenant avec elle les précieuses provisions qu’elle avait prise, tout en parvenant à couler deux navires ennemis, le troisième étant détruit par les flots.

Depuis ce combat, le « Riviera » approchait de son point de chute, une base secrète où Annabelle entreposait tout son stock, et s’y rendait pour réparer son navire, qui avait été endommagé apr la tempête : l’Isla Magna. L’Isla Magna était une grande île sauvage, et Annabella avait, pour refuge, une petite crique, difficilement accessible par la mer. Il n’y avait qu’un petit défilé possible, qu’on ne pouvait prendre qu’à marée haute, l’eau surplombant alors les récifs, et Annabella s’y rendit donc, usant, encore, de ses capacités légendaires pour passer dans l’étroit passage, et arrima le navire au sable, tout en déchargeant son stock.

« Allez, tas de mollasses ! Dépêchez-vous de tout décharger avant que l’eau ne monte ! »

Avec Annabella, personne ne pipait mot, et, depuis deux jours, elle était encore plus intransigeante, poussant ses marins et ses esclaves jusqu’à l’épuisement pour rejoindre au plus vite leur refuge, alors même que les Nexusiens avaient perdu leurs traces. L’un de ses lieutenants avait osé remettre en question cette marche forcée, et Annabella l’avait cruellement fouetté, l’attachant au pont, et lui avait lacéré le dos, le fouettant une quinzaine de fois avec une arme particulièrement tranchante.

C’était là une chose dont il ne fallait pas douter. Annabella était aussi belle que cruelle, une pure fleur du Mal, sans foi ni loi. Elle avait attaqué un convoi nexusien transportant des marchandises et des esclaves. Elle avait coulé les deux navires escortant le navire marchand, et avait arraisonné ce dernier. Elle avait récupéré tout l’or, les vêtements, les bijoux, les pierres précieuses, puis avait tué tous les membres de l’équipage, en personne, puis avait inspecté les esclaves, et en avait récupéré un certain nombre, tuant les autres.

Annabella avait encore gagné en cruauté, ce qui ne surprenait guère ses membres les plus aguerris. Ils savaient que leur capitaine, en approchant d’Isla Magna, était très irritée, et que, après son séjour, elle était beaucoup plus apaisée. Aucun marin ne connaissait son secret. Comment la capitaine faisait pour connaître aussi bien les vents des marées, les tempêtes, et pour se diriger dans l’immensité de la mer, sans boussole, et sans carte de navigation ? Annabella était une pirate légendaire, insaisissable, qui, outre attaquer des navires, avait même mené des razzias sur certaines colonies, se livrant à des pogroms. Ses hommes avaient le droit de violer qui ils voulaient, mais elle, curieusement, n’avait jamais eu de concubines. En revanche, quand elle arrivait à leur refuge, un village dans la jungle d’Isla Magna, elle partait toujours avec une demi-douzaine d’esclaves vers une baie isolée, et revenait seule. Pour beaucoup, leur chef faisait des offrandes aux Dieux de la mer, et, en ce sens, ils n’étaient pas si éloignés que ça de la vérité.

*J’arrive, mon amour...*

Tandis que ses hommes festoyaient et copulaient avec les esclaves, Annabella s’éloigna du village au soleil couchant, emmenant avec elle six esclaves nus, quatre superbes hommes, et deux femmes. Elle s’avançait rapidement, tout en se remémorant le passé, cette nuit où sa vie avait changé. Elle était alors une jeune adolescente, orpheline, qui avait fui l’orphelinat où elle était battue en rejoignant un navire marchand. Une tempête avait malheureusement frappé le navire, et Annabella était tombée à l’eau. Elle aurait dû mourir, mais elle, ainsi que plusieurs autres marins, avaient été récupérés par une puissante sirène, et, pendant une année, Annabella était restée à son service. Cette sirène l’avait dépucelée, tout en tuant progressivement ses autres amants. La jeune femme n’avait jamais vraiment compris pourquoi la sirène avait choisi de l’épargner, mais elle était sûre d’une chose : elle et Cassiopée s’aimaient profondément.

Comme preuve de son amour, Annabella portait maintenant, à chaque fois qu’elle quittait les bras de Cassiopée, une ceinture de chasteté tekhane, Cassiopée ayant la clef. Annabella pouvait uriner dedans, car la ceinture de chasteté stockait son urine dans des petiotes fioles qu’elle pouvait ensuite jeter. Si sa sirène était une amante terrible, qui faisait fréquemment l’amour, curieusement, elle ne supportait pas que sa « Bella » couche avec d’autres personnes qu’elle hors sa présence. Aussi cruelle et autoritaire que soit Annabella, elle n’aimait qu’une seule véritable personne en ce bas monde, sa belle Cassiopée.

Et, alors qu’Annabella se rapprochait, ses nuits avaient été troublées par la voix mélodieuse de Cassiopée, qu’elle seule pouvait ressentir. Elle se réveillait en sueur, moite, en imaginant Cassiopée l’embrasser, mordillant sa peau, en lui soufflant combien elle se languissait d’elle.

Annabella descendait le chemin menant vers la discrète plage, et attacha les esclaves près de cette dernière, puis rejoignit seule la plage, le cœur battant follement la chamade.

Le soleil commençait à se coucher et Cassiopée était là, au milieu de cette belle plage vide, sur un rocher, avec de l’eau tour d’elle. Couchée sur le flanc, sa magnifique sirène laissait sa longue queue caudale s’étaler langoureusement le long du rocher, le bout de la queue frappant dans l’eau.

« Cassiopée... Cassiopée, mon amour ! »

Rougissant sur place, Annabella se précipita rapidement vers elle, pour l’embrasser goulûment...

...Car elle venait enfin de retrouver sa belle Cassiopée !

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One Shot / L'Ushi et Le Fermier [PV]
« le: jeudi 17 novembre 2016, 18:52:06 »
Jonah Wyngrave venait de finir de boire son café, et se relevait quand on sonna à la porte de la vieille maison familiale. Une sympathique demeure qui avait été bâtie au milieu de ces champs, et qui semblait bien vide, depuis qu’il en était le dernier occupant. Ses parents étaient morts tous les deux. Son père avait été tué il y a plusieurs années en effectuant son service militaire, trépassant sur les remparts d’un superfort en protégeant la nation des invasions ashnardiennes, et sa mère avait fini par mourir d’une leucémie, après avoir passé sa vie à traire leurs vaches. Jonah avait donc hérité de cette ferme, qui existait depuis maintenant plusieurs siècles, et qui était spécialisée dans l’élevage. Le long de la cour, on voyait ainsi des poules qui se baladaient rapidement, et qui fuirent quand le petit cortège approcha. Néanmoins, outre les œufs du poulailler et la volaille, la ferme tirait sa principale source de revenus de son lait. À ce titre, Jonah disposait d’une cinquantaine de vaches laitières, et, pour les entretenir, disposait de plusieurs employés, des commis qui venaient depuis le plus proche village, Hocquebourt.

Situé dans la campagne nexusienne, Hocquebourt n’était néanmoins pas si éloigné que ça de Nexus, car, depuis la ferme de Jonah, on pouvait, à dos de cheval, rejoindre un grand lac proche, et, depuis ce lac, on voyait, de l’autre côté, les remparts de la muraille entourant la cité-État. Pour autant, Jonah n’avait jamais envisagé de quitter ses terres. Il était l’héritier de la ferme, une ferme qu’on se transmettait de père en fils depuis une quinzaine de générations, au moins, et, plus que tout, Jonah aimait sa terre. Nexus l’effrayait, par son gigantisme, par l’insécurité chronique qui y régnait. Pour autant, beaucoup de ses amis étaient partis, lassés de la vie à la ferme, une vie exigeante, et peu gratifiante. S’il existait des agriculteurs riches, ce n’était pas le cas de Jonah, qui dirigeait une petite exploitation agricole familiale, et qui avait de nombreuses dettes. Lui et les autres fermiers d’Hocquebourt vivaient continuellement dans la crainte que les établissements bancaires viennent réclamer leur dû, et n’envoient des huissiers pour les saisir, et vendre ensuite les biens à de grosses guildes agricoles, qui pratiquaient une agriculture massive et intensive, sur la base de pesticides et d’engrais conçus par les alchimistes nexusiens.

*C’est une vie dure, mais c’est la mienne...*

Voilà souvent ce que ce bel homme se plaisait à répéter. Pour autant, au-delà même du fait de devoir se lever tout le temps à cinq heures du matin, et de devoir entretenir son bien et toutes ses vaches, à les laver, les traire, récolter le lait, nettoyer les champs, il y avait une chose qui pesait par-dessus tout sur Jonah. C’était cette ferme vide, ces couloirs silencieux, cette grande maison qui ressemblait de plus en plus à une maison hantée. Le fait est que Jonah approchait de la trentaine, était vierge, et désespérément seul. Il n’avait jamais rencontré une femme qui puisse vraiment lui plaire, et Jonah savait que, si bien de ses amis avaient choisi de s’installer dans la capitale, c’était aussi pour ça. Il n’y avait plus personne dans la campagne, car toutes les filles potables partaient.

Jonah, de plus, subissait le contrecoup du fait d’avoir enterré sa mère, et avait déprimé pendant une ou deux semaines, avant de reprendre du poil de la bête. Mais, chaque nuit, les cauchemars venaient l’étreindre. Allait-il mourir seul, dans son lit, dans cette ferme mal isolée, où le vent sifflait dangereusement l’hiver ? La simple idée le déprimait considérablement.

Ce midi, donc, il s’apprêtait à aller faire un tour de surveillance quand on sonna à sa porte.

*Qui’est-ce que c’est ?*

Troublé, il s’approcha, et entrouvrit la porte, fronçant les sourcils... Pour croiser le regard d’un homme en impeccable costume médiéval.

« Que... Qui êtes-vous ?
 -  Enchanté, Monsieur. Je suis Maître Prizjweckä, clerc de Maître Lesmond, Notaire de Nexus. Êtes-vous bien Monsieur Jonah Wyngrave ?
 -  Je... Euh... Enchanté, Monsieur Pi... Pris... Euh... Maître. Je... Oui, oui, c’est bien moi...
 -  Ah ! Fort bien, fort bien. Auriez-vous une pièce d’identité susceptible d’en justifier ?
 -  Oui, mais... Vous venez pour quoi, au juste ?!
 -  Mais... Pour la succession ! »

Surpris, Jonah cligna des yeux à plusieurs reprises.

« La... La succession ? Mais... Cette dernière a déjà été réglée, je... »

Semblant s’agacer, Maître Prizjweckä secoua la main, lui coupant la parole :

« La question de l’assurance-vie est traitée à part. Bon ! Pouvons-nous rentrer, pendant que vous cherchez une pièce d’identité ? Nous serons plus à l’aise pour discuter... »

L’assurance-vie ? Jonah n’y comprenait plus rien, et l’homme lui présenta sa carte, comme pour attester qu’il était bien un Notaire. Eberlué, Jonah ouvrit la porte, et, tout en s’écartant, vit, non seulement l’homme rentrer, mais aussi deux gaillards, transportant une épaisse caisse noire métallique, sur laquelle Jonah vit un étrange logo, gravé dessus : « GWC ». Sur le toit de la boîte, il y avait des espèces d’appareils qui bipaient et clignotaient, ainsi qu’une petite trappe, qui servait à aérer l’intérieur de la boîte.

« C’est quoi ce truc ?!
 -  Procédons par étapes ! Allez chercher une pièce, pendant que je prépare les documents ! »

Silencieux quelques secondes, Jonah hocha la tête, et leur indiqua de se rendre au salon, tout en allant chercher dans une commode le papier attestant de son identité, signé et tamponné par le bailli d’Hocquebourt. Le temps qu’il revienne, le Notaire avait sorti une liasse de documents, et lui expliqua rapidement le contenu :

« Il y a des années, quand votre père a appris qu’il allait partir à la guerre, vos parents ont fait le choix de souscrire une assurance-vie. C’est une procédure très courante, à la différence que le bénéficiaire n’a pas été votre mère, mais vous-même. Quand votre père est mort, votre mère a reçu une importante prime de la part de l’État, qu’elle a néanmoins choisi d’ajouter à la prime de l’assurance. Et, il y a de cela quelques semaines, la de cujus s’est rendue auprès de notre étude, afin de procéder à une modification de la prime. Elle ne souhaitait plus un versement de capital, mais que la prime se présente sous la forme de la fourniture du bien ci-présent. Il nous a fallu l’acheminer depuis Tekhos, ce qui explique notre arrivée si tardive, ce sur quoi je tiens à préciser qu’il ne peut nous être imputé aucune négligence dans le traitement du dossier, car nous avons agi dans les plus brefs délais, mais ne pouvons être tenus pour responsable des délais d’acheminement du...
 -  Euh... Temps mort ! C’est quoi, cette histoire ? »

De nouveau agacé, le Notaire émit un grommellement. Parler avec un fermier devait être très désagréable pour lui, ce que Jonah pouvait aisément comprendre, et il récapitula donc.

« Vos parents ont souscrit une assurance-vie très précise, et ont tenu à modifier ce que vous pouvez gagner en cas de réalisation de l’évènement ayant été couvert, à savoir leur mort accidentelle. Le montant de la prime étant particulièrement élevé, les différents émoluments et frais d’honoraires ont d’ores et déjà été prélevés sur la prime. Ce qui compte, c’est que vos parents vous ont légué ceci, fit-il en désignant la boîte.
 -  Mais... Y a quoi dedans ?!
 -  Eh bien, ouvrez, et vous serez fixés ! »

Jonah hocha lentement la tête, puis s’approcha de cette machine infernale, un peu mécaniquement. Lui qui s’attendait à inspecter ses vaches, se retrouvait dans une situation des plus cocasses, avec une espèce d’olibrius mal dégrossi qui le prenait pour un péquenaud. Il s’approcha de l’appareil, et appuya sur un bouton. La boîte émit alors un sifflement, puis le haut s’ouvrit de lui-même.

Dedans, il y avait un gros coussin rose qui s’étalait sur le fond de la caisse, des tubes sur les côtés permettant de diffuser un gaz de nettoyage, ainsi que du parfum, et, surtout, à l’intérieur, couchée sur le coussin, avec plusieurs vibromasseurs roses posés autour d’elle...

« C’EST UNE BLAGUE ?!! »

...Une Ushi !

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One Shot / Mountain Nightmare [PV]
« le: lundi 31 octobre 2016, 09:07:22 »

Eastern Mountain Lodge

Liste des personnages :

  • Jessica Riley. Pom-pom girl au Midtown High School, Jessica, dit « Jess’ » pour les intimes, est une jeune femme assez écervelée, très friande de nouvelles technologies, et qui sort depuis quelques mois avec Mike, quaterback du lycée. C’est une relation qu’elle prend très au sérieux, ainsi que sa grande popularité au lycée. Jessica assiste à bon nombre de soirées, de fêtes parfois arrosées, où se sinhibitions sautent, et aime bien le maquillage, et espère pouvoir sauter le pas avec Mike à l’occasion de leurs vacances au Eastern Mountain Lodge. Par ailleurs, Jess’, si elle aime bien être une coqueluche, n’aime pas qu’on s’en prenne aux plus faibles, et rabroue souvent Mike quand ce dernier s’en prend, avec ses potes, aux souffre-douleurs du lycée, car son petit-frère a été victime de harcèlement scolaire au collège ;

  • Emily Davis. Asiatique, Emily a eu comme grands-parents des Japonais ayant fui le Japon avant la Seconde Guerre Mondiale. Ces derniers ont fait l’ »objet d’incarcérations progressives dans des camps militaires pendant la guerre, dans les fameux « War Relocation Camps ». Marquée par cette histoire, Emily a, en conséquence, vu se développer un fort penchant pour la révélation de la vérité. Au Midtown High School, elle est la rédactrice-en-chef du journal local, et tient surtout un petit blog politique, où elle délivre des articles et des billets sur la politique américaine, mais essentiellement sur l’Asie du Sud-Est, où elle s’est souvent rendue en vacances ;

  • Michael Munroe. Michael, dit « Mike », est le quaterback de  l’équipe de football du Midtown High School. Jeune homme musclé et costaud, il est en couple avec Jessica, quelque chose de sérieux. Jessica assiste à tous ses matchs, et est la muse de leur équipe. Ayant l’esprit sportif, Mike adore le sport, où il brille bien plus qu’en cours. Avec son père, il s’entraîne régulièrement à la chasse les Dimanches. Se sachant peu doué avec les études, Michael souffre néanmoins d’un complexe d’infériorité qui l’amène à être brutal envers les autres, voire à tricher, ce qu’il fait néanmoins de moins en moins, par signe de maturité, ou parce que sa petite-copine, Jessica, ne supporte pas ça. Michael a une capacité de leader-né, car il n’est pas homme à se dégonfler face à l’adversité ;

  • Ashley Brown. Benjamine de la bande, Ashley est la petite sœur de Chris, et est secrètement amoureuse de Matt. Ash’ est une grande passionnée de chatons et de chevaux, et, de manière plus générale, est très inspirée par sa mère, une fervente écologiste, qui milite activement pour la protection de la Nature. Ashley aime tout simplement la Nature, mais, en ce moment, passe aussi beaucoup de temps sur son Smartphone. Intrépide, Ash’ se voit comme une petite journaliste de protection de la flore, et, chez elle, adore filmer la forêt, à la recherche de daims, d’écureuils, de castors, ou de belettes. L’inviter à la fête a déplu à beaucoup de membres, mais les parents de Chris ont été formels : Ashley devait venir avec eux. Chris a donc fait le voyage avec elle ;

  • Chris Brown. Grand-frère d’Ashley, Chris est le grand ami de Matt, et aussi un membre de l’équipe de football, même s’il n’aime pas trop ce sport. Avant toute autre chose, Chris est un individu féru d’informatiques, qui a fait bon nombre de séances de jeux de rôles avec Matt, parfois Mike, et d’autres, dans le garage de sa maison. C’est un geek moderne, plutôt branché, qui a une relation de longue date avec Sam’. S’il aime bien passer son temps sur son ordinateur, il partage aussi son temps avec Sam’. Les deux ne l’ont pas dit aux autres, mais ils ont déjà couché ensemble ;

  • Samantha Giddings. Samantha Giddings, alias « Sam’ », est la petite-amie de Chris depuis le collège. Très mignonne, avec un sourire craquant qui en a fait fondre plus d’un, elle adore le rock’n’roll, et est la grande amie de Jessica. Plutôt enjouée et dynamique, Sam’ est souvent l’élément qui motive les autres, et qui adore cuisiner. Elle semble n’avoir aucun défaut, si ce n’est celui d’être un peu frivole, d’être un peu immature, et d’avoir des fantasmes assez osés avec Chris ;

  • Matthew Taylor. Surnommé « Matt », il est l’élément central de la bande, puisque le chalet où la compagnie doit se retrouver, l’Eastern Mountain Lodge, appartient à ses parents. Matt est donc le propriétaire de ce chalet, qu’il connaît très bien. Au Midtown High School, c’est un élève connu pour être désespérément sérieux, avec un intérêt limité pour le sport, et plutôt avéré pour les sciences. Plus ou moins ami avec tout le monde, Mike le soupçonne souvent d’être homosexuel, vu qu’il est difficile de lui parler de filles, le sujet semblant relativement peu l’intéresser...





Ils devaient tous se retrouver là-bas. Ce chalet, ils le connaissaient, car Matt leur en avait beaucoup parlé, et ils y avaient déjà été, l’an dernier. Pour tous, ça avait été de superbes vacances, et ils avaient donc hâte de recommencer. Ils habitaient à Corvallis, dans l’Oregon, l’un des endroits paumés des États-Unis, le genre d’État qu’on ne faisait que traverser pour rejoindre la Californie depuis Seattle ou Portland, et inversement. Ils avaient à peine deux heures de route, et encore, pour rejoindre le chalet, qui se trouvait au Siuslaw National Forest, un impressionnant parc national composé de vastes forêts et de montagnes. Ils y allaient tous pour rejoindre le chalet.

L’Eastern Mountain Lodge était un impressionnant chalet en bois bâti dans les hauteurs, accessible depuis un téléphérique, loin de tout. Un véritable décor de film d’horreur, surtout que, aujourd’hui, une tempête de neige était annoncée pour la nuit. Il en faudrait néanmoins plus pour décourager la bande. Ils s’apprêtaient à passer de superbes vacances.

Elles seraient même inoubliables...

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One Shot / Mishima's Bitch [PV]
« le: mardi 11 octobre 2016, 10:54:31 »
« Maria Sucker » ne s’appelait pas ainsi. C’était son nom d’artiste, comme Marilyn Monroe. Son véritable nom de naissance était insignifiant depuis que Maria vivait de ses propres ailes. Sa famille n’était d’ailleurs pas une chose dont elle voulait se rappeler tout particulièrement. Sa mère soumise, et son père, un pédophile qui alternait entre des séances de douceur où il la violait, et des séances de forte irritation où, se reprochant probablement lui-même d’être un salaud, il la battait. Et sa mère, elle, était surtout sourcilleuse de ne pas briser cette image de petit couple parfait que sa famille faisait. À ce titre, elle reprochait volontiers à Maria de vouloir séduire son père. Pendant des années, de six à treize ans, Maria avait ainsi subi régulièrement les attouchements de son père, jusqu’à tomber enceinte de lui. L’affaire avait été rendue publique, son père avait été condamné, mais il était un homme respectable, investi au sein de la communauté, un avocat qui aidait les pauvres, qui était actif dans des associations, et qui avait beaucoup d’amis. Quant à la mère de Maria, quand son mari fut condamné, elle en vint à détester sa fille, jalousant la beauté de cette dernière, jalousant le fait que c’était elle que son époux désirait, et l’accusa d’être la source de tous ses maux. Quant à Maria, elle délaissa le cauchemar de son père pour un autre, celui d’une société figée, sclérosée, et refusant de la voir en victime. Les parents d’élèves ordonnaient à leurs bambins de s’éloigner d’elle, la traitant comme une pestiférée, une fille impudique, qui avait forcément été consentante.

Maria avait grandi dans l’un de ces petits villages japonais où tout le monde se connaissait, et où le communautarisme était une règle d’or, sacrée, et inébranlable. La jeune femme avait donc choisi de fuguer, et avait pris un train l’ayant emmené pour Seikusu. Elle s’était mise à errer dans la ville, avant d’être recueillie par une femme, qui travaillait au lycée Mishima : Myumi Ichtora. Myumi l’avait hébergé, et avait fait d’elle la femme qu’elle était maintenant, la soignant de son traumatisme...  En finissant par faire d’elle une ganguro très spéciale.

De son passé, Maria avait retenu un refus catégorique d’avoir des relations amoureuses, et était donc devenue une ganguro officiant pour Myumi dans le lycée. Elle avait même un uniforme scolaire, destiné à la fondre dans la masse, mais n’avait aucun dossier scolaire. Myumi avait reconstruit Maria à travers la seule chose qu’elle connaissait, le sexe. L’issue pouvait paraître injuste, mais elle avait aidé Maria à grandir, en lui permettant d’exorciser son démon : le sexe. Elle avait donc décidé de dominer ses peurs, et de les retourner, d’en faire ses points forts. Elle n’avait reçu qu’une très faible éducation chez elle. Maria suivait des cours spécialisés avec Myumi pour rattraper son retard, mais ne se voyait tout simplement pas faire autre chose que ce qu’elle faisait actuellement.

Maria était devenue l’escort girl de Mishima, ou, pour le dire de manière plus crue, la prostituée locale. Quand elle ne portait pas son uniforme scolaire, elle portait des vêtements très voyants, notamment un court débardeur rose avec le mot « BITCH » écrit dessus. Pour se faire connaître, elle avait glissé dans tous les casiers des élèves des flyers très spéciaux. Sa petite campagne de publicité avait connu un retentissant succès, et elle avait énormément d’argent, dont elle se servait pour payer son loyer, refusant que Myu’ continue à la payer. C’était aussi une marque d’indépendance, et, même si son appartement était un studio assez petit, elle y vivait heureuse. Désormais, plus personne n’abusait d’elle sexuellement, c’était elle qui fixait les règles.

Aujourd’hui, Maria avait troqué son uniforme, et attendait dans l’une des cours du lycée. Les cours étaient finis, il n’y avait plus grand-monde, et elle attendait son client, un habitué qui payait bien, mais qui commençait à figurer dans sa liste rouge, car elle avait le sentiment qu’il commençait à ressentir pour elle une attirance autre que purement sexuelle.

*Et ça, ce n’est pas possible, je veux rester libre et indépendante...*

Maintenant qu’elle avait su dompter sa plus grande peur, son plus redoutable ennemi, le sexe, Maria comptait en profiter.

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One Shot / Magical Girl vs. Monster Girl [PV]
« le: jeudi 29 septembre 2016, 23:19:40 »
Au Japon, il existait un rituel particulier, propre à ce pays : le sōji En pratique, la journée d’un lycéen japonais se terminait souvent en milieu d’après-midi, mais ce n’était pas pour autant qu’on retournait chez soi Le Japon avait une pratique très importante des activités périscolaires, comme un moyen de développer l’esprit de groupe, et d’éveiller la culture des jeunes Japonais Le sōji exprimait l’esprit japonais, et consistait à organiser le ménage du lycée, non pas par un personnel choisi pour, mais par les élèves en personne. Ainsi, sur roulement, une partie des élèves de la classe nettoyait cette dernière après la fin des cours, ce qui permettait de leur inculquer le respect, et le savoir-vivre ensemble.

Aujourd’hui, le ménage de la salle de cours avait été réalisé par deux filles, deux sœurs : Kyoko, la benjamine d’un an, et Ayano. Malgré leur année d’écart, elles étaient toutes les deux dans la même classe, car Kyoko était très intelligente, suffisamment pour avoir sauté une classe, et pour avoir rejoint le lycée. Très jeune, elle était cependant très timide, préférant passer son temps dans les livres, et était souvent vue, par sa grande sœur, comme un boulet. Oh, les deux filles s’aimaient beaucoup, mais Ayano avait des fréquentations plus mâtures, et parlait surtout de sujets qui ne convenaient pas à Kyoko, encore un peu trop jeune pour ça : le sexe.

« Ayano ? Ayano ? Ayano ?! »

Le lycée Mishima était vide, et Kyoko venait de ranger tout le matériel de nettoyage dans le local technique. Il était encore trop tôt pour rentrer chez elles, car leurs parents n’étaient pas encore rentrés. Ayano était aux toilettes, et Kyoko, comme d’habitude, lui expliqua qu’elle allait à la librairie.

« J’ai fini de ranger, Ayano, je file à la librairie Shouzen ! »

La librairie se situait au centre commercial, un endroit très privilégié de la jeunesse, car il y avait une grande salle d’arcade, mais Kyoko, elle, préférait largement l’univers des livres. Elle partit donc, laissant sa sœur dans les toilettes... Où Ayano, effectivement, se masturbait.

Et, alors qu’elle terminait, quelque chose d’inattendu se passa.  L’eau dans la cuvette des toilettes se mit à remuer, et, soudain, une étrange créature jaunâtre bondit des toilettes, ressemblant à une sorte d’étrange lapin.

« Yo, Ayano ! Je suis le kami Mewgi !! Et j’ai besoin de toi ! »

Mewgi flottait dans les airs, n’ayant curieusement plus aucune trace d’eau sur le corps, et enchaîna rapidement :

« La ville court un grave danger, un yōkai a été libéré de ses chaînes, et il faut le stopper ! »

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One Shot / La Sirène Et La Princesse [PV]
« le: mercredi 28 septembre 2016, 13:46:43 »
Sakura était toute excitée aujourd’hui en retournant vers le Bassin Royal du Palais d’Argent, siège du royaume de Thranduin III, Roi de Thriwail. Thranduin III, dont on louait la sagacité, avait étendu les frontières de son royaume, accordant prospérité économique et protection à ses sujets. Il avait réussi à concocter une superbe alliance avec les nains, dont les cités libres avaient désormais rejoint son royaume, forgeant les forteresses qui protégeaient le mine, et extrayant les gisements précieux qui permettaient aux forgerons et aux armuriers de fabriquer de puissantes armures et épées. Thriwail dominait le monde, une immense terre peuplée de forêts gigantesques et de multiples mers. Il y avait bien longtemps que le peuple des Sirènes avait rejoint ce grand royaume, conglomérat issu de multiples alliances ancestrales. Thranduin III était un Roi à la longévité exemplaire, puisqu’il régnait sur le royaume depuis plus de trois siècles, mais commençait à se faire vieux. C’est dans ce contexte que sa fille intervenait, pour lui succéder.

Sakura, elle, n’était pas n’importe quelle sirène. Elle appartenait à la famille royale, et, à ce titre, était une sirène très particulière, proche du pouvoir, et, surtout, de la fille du Roi. Tandis que la paix régnait en ce monde, Sakura, elle, était une sirène très curieuse, et aussi très espiègle. Elle n’avait pas grandi dans son royaume, mais ici, car sa mère était, elle aussi, la sirène du royaume. Sakura avait donc voyagé dans le monde, et avait peu à peu découvert les plaisirs du monde. Entendre des chants le long de la plage, par exemple... Elle se rappelait encore de cette fois où, longeant une falaise au coucher du soleil, elle avait entendu une fantastique mélopée, qui l’avait laissé rêveuse. Capable de nager très vite, et sur des distances impressionnantes, Sakura avait été jusqu’aux archipels paradisiaques, où elle avait pu se reposer le long des palmiers, et avait même nagé jusqu’aux régions polaires. Elle savait que, depuis l’aube des temps, les sirènes protégeaient ce monde des créatures abyssales, les monstres des temps anciens, qui existaient quand le monde n’était que fusion et feu, comme les dragons, les Balrogs, et d’autres monstres terrifiants. Quand le monde avait fini par se construire, ils avaient été enfermés dans les tréfonds de ce dernier, sous l’océan, mais, parfois, sous l’effet de failles sismiques, ces monstres ressortaient. Les sirènes avaient toujours été là pour les combattre, et c’était à ce titre que les elfes avaient toujours veillé à maintenir leur alliance avec ces nymphes aquatiques, connues pour attirer les marins, et pour aimer la chanson.

Et ça, c’était quelque chose de particulièrement vrai pour Sakura, qui aimait beaucoup l’art, mais, surtout, la musique. Quand des concerts s’organisaient aux îles paradisiaques, que des saltimbanques chantaient, et que de magnifiques voix se faisaient entendre, elle était toujours là.

*Et c’est d’ailleurs comme ça que je me suis approchée d’elle...*

La Dauphine était une très grande chanteuse, avec une merveilleuse voix de velours, et c’était en l’entendant chanter que Sakura, il y a de cela des années, était sortie de l’eau pour l’écouter. La Dauphine était alors jeune, et avait naturellement pris peur, mais Sakura l’avait rapidement rassuré, et, depuis lors, il était fréquent que la Dauphine chante, juste pour elle. En conséquence, les sirènes adoraient les chants... Mais pas que ça.

Sakura, en effet, avait grandi, et avait vu bien des choses. Son passe-temps favori était de voir des couples faire l’amour le long de la plage, et il lui arrivait parfois de faire comme ses congénères, de chanter pour attirer des marins, et coucher avec le plus beau d’entre eux... Ou les plus belles. Mais, aujourd’hui, elle comptait s’occuper de quelqu’un d’autre.

Aujourd’hui, oui, alors qu’elle attendait l’arrivée de la Dauphine dans cette grande cour, il fallait qu’elle s’occupe d’autre chose.

*La virginité de la Princesse...*

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