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Sujets - Princesse Alice Korvander

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Dictature d'Ashnard / La Fête De L'Avènement [Guilgamesh Valhendyl]
« le: samedi 22 juillet 2017, 22:16:17 »
« Mais... Enfin... Je-Je ne peux pas porter ça !
 -  Mmmhmm... Et pourquoi ça ? »

Nouveau baiser. Alice ne pouvait pas y résister éternellement, et Mélinda était bien placée pour le savoir.

« Mais, enfin, c’est... C’est indécent !
 -  Pourtant, ça a plutôt bien plu à Ishtar...
 -  Ça n’a rien à voir !
 -  Ah oui ? C’était pourtant une entrevue diplomatique, officielle et tout... »

Énième baiser, destiné à la faire craquer. Allait-elle tenir ? Mélinda la sentait sur le point de rompre. Ses petites mains gantées tentèrent en vain de repousser ses avances, comme si, au fond d’elle-même, Alice avait conscience d’avoir déjà perdu.

« Et puis, bien sûr, tu pourras ton petit harnais, et ta petite culotte spéciale...
 -  HEIN ? Il... Il en est hors-de-question ! répliqua vertement Alice.
 -  Ah oui ? Vraiment ? Tu oserais refuser un ordre direct de ta Maîtresse ? »

Nouveau baiser, plus appuyé. Alice ne pouvait pas résister, et elle soupira encore, fermant les yeux, acculée contre le mur.

« N’oublie pas que j’ai conçu cette robe tout spécialement pour toi... Elle met tes formes en valeur, et c’est l’essentiel, dans ce genre de réceptions...
 -  Mais... Le harnais, la culotte, est-ce... Est-ce vraiment nécessaire, Maîtresse ? »

Bisou. Soupir. Caresses. Puis mouvement, le corps d’Alice étant délicatement plaqué contre le mur, ses seins s’enfonçant sur ce dernier, une main venant écarter sa robe, dévoilant l’accès à son postérieur. Elle soupira en sentant une bosse se glisser sur sa peau.

« Oh, mais évidemment que ça l’est, je ne conçois pas ma robe sans les instruments qui vont avec !
 -  Haaaa... »



La Fête de l’Avènement est une commémoration très importante à Sylvandell, célébrant le jour-anniversaire où, en des temps immémoriaux, Erwan Korvander avait scellé son alliance avec le Patriarche, le Roi des Dragons de Sylvandell. Depuis lors, chaque année, ce jour était un jour férié, et Sylvandell en profitait pour organiser une réception diplomatique, invitant de multiples dignitaires et personnalités importantes.

La réception avait lieu dans le Grand Hall du Château Royal, une grande pièce toute en pierre, abritant normalement la salle de banquet. On avait écarté le trône et les tables pour faire un buffet, et des chandelles avaient été allumées dans tous les coins, la fête se prolongeant également sur les quelques terrasses et balcons donnant une vue incroyable sur toute la région. Il y avait de multiples Ashnardiens, y compris Mélinda Warren, la « Maîtresse » d’Alice... Et la principale intéressée.

Cette dernière portait une tenue atypique, qui attirait quelques regards amusés, mais qui, somme toute, ne jurait pas tant que ça, quand on voyait les combinaisons moulantes des Tekhanes, ou leurs robes en latex. Alice, elle, portait une robe en latex rose et violette, avec une paire de longs gants roses, également en latex... Et, surtout, sous sa robe, elle portait un harnais rose avec une culotte rose, toujours en latex, comprenant deux vibromasseurs qui s’enfonçaient régulièrement dans ses trous. Mélinda la formait ainsi au sexe, et s’amusait de voir parfois la petite Princesse filer dans un endroit discret pour se soulager.

Mais, honnêtement, elle s’en sortait plutôt bien, et donnait le change à la perfection, tout en saluant les différents convives...

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Dictature d'Ashnard / Une offre qu'on ne peut pas refuser [Leke S. Conreen]
« le: samedi 22 juillet 2017, 22:12:19 »
La partie basse de la capitale de Sylvandell constituait l’unique ville de ce petit pays montagnard perdu à la frontière de l’Empire d’Ashnard. Il y avait certes d’autres communes, mais elle n’était que des villages, dispersés dans la vallée de Sylvandell. La capitale, elle, était située le long d’une montagne, et formait un bel ensemble abritant quantité de boutiques, comme des auberges, des forges, des armureries, des bijouteries... Le tout, bien évidemment, en lien avec les dragons, qui constituaient le cœur de Sylvandell. C’était un bel endroit, avec surtout de magnifiques panoramas, et Sylvandell attirait régulièrement des touristes.

Alice, qui était la Princesse héritière du royaume, aimait naturellement se promener ici, et, si elle était surtout habituée à cavaler avec son cheval dans les montagnes environnantes, il lui arrivait aussi, de temps en temps, de se promener dans la ville. C’était le cas ici, et, pour sa sécurité, elle était accompagnée par Cirillia, une belle femme rousse.

« Tu es sûre que tu ne veux rien ?
 -  Je ne fais pas la charité.
 -  Mais ce n’est pas la charité, je te fais un cadeau ! »

Sylvandell forgeait des armes et des armures d’excellente qualité, mais Cirillia, comme à son habitude, avait du mal avec le concept de libéralités. Alice, elle, se baladait surtout pour voir comment la ville allait, et pour montrer aux gens qu’elle existait, et qu’elle était proche d’eux. Elle refusait de se donner l’image d’une future souveraine déconnectée de son peuple, et, à chaque fois, les Sylvandins l’appréciaient. Fort heureusement, elle évitait le mouvement de foule derrière elle, effectuant ses visites à l’impromptu, et sans chercher un attroupement particulier.

Le duo se rapprochait d’une forge, située sur une place centrale, avec une grande statue de dragon en son milieu, et une fontaine... Quand Alice vit une silhouette rousse. Elle fronça les sourcils, la voyant uniquement de dos pour le moment.

« Mais...
 -  Un problème ? »

Alice ne répondit pas. Sur Terre, elle se rendait souvent à la bibliothèque du lycée, qui était commune avec celle de l’université, et, régulièrement, elle voyait cette femme arriver... Et là, Alice croyait la reconnaître. Elle se rapprocha encore. Si, sur Terre, on la voyait avec son uniforme scolaire, ici, elle portait une belle robe blanche avec de longs gants blancs fins, et des bottes à talon. On aurait presque dit une robe de mariée, à la réflexion, mais le blanc était une couleur qu’elle affectionnait tout particulièrement.

Elle vit finalement la femme se retourner, et reconnut ses lunettes. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, et elle la héla alors, en étant seulement à quelques mètres de la jeune femme :

« Saya ?! » s’exclama-t-elle.

Qu’est-ce que la surveillante pouvait bien faire ici, à Sylvandell ?

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One Shot / Vendredi 13 [PV]
« le: dimanche 16 juillet 2017, 14:18:31 »

Dans les années 1980’s, Crystal Lake Camp, un agréable camp de vacances dans les Rocheuses, avait fermé suite à un feu de forêt qui avait dévasté une bonne partie de la colonie, et provoqué la mort de plusieurs enfants. Il y avait eu, à l’époque, un procès, qui avait duré des années, plusieurs expertises. Le petit camp de vacances avait été fermé pendant des années suite à ce drame, mais, en définitive, après une longue saga judiciaire, l’incendie avait été décrété comme un évènement naturel, et le camp avait pu rouvrir. Après tout, il n’y avait plus aucun témoin datant de l’époque pour expliquer l’origine précise de cet incendie originel, mais il avait été à l’origine de beaucoup de racontars et de légendes, ce genre d’histoires qu’on se racontait au coin du feu pour se faire peur.

Suite à la réouverture, un lycée avait décidé d’y passer deux semaines. C’était un coin idéal, qui permettait autant de se reposer que de travailler. Une sorte de classe verte lycéenne s’organisant autour d’un chalet central. Une classe entière s’était rendue sur place, effectuant divers activités. Canyoning, escalade, tyrolienne, randonnée en forêt… L’idée était de mettre face à la nature de jeunes citadins, de leur montrer la beauté du monde naturelle, sa diversité, et aussi de parfaire leur éducation physique. Crystal Lake Camp ayant été l’objet d’un procès pendant des années, il était réellement coupé du monde. Il n’y avait aucune antenne satellite, aucune borne WiFi, de sorte que les téléphones portables ne passaient pas. Il n’existait qu’une seule ligne téléphonique, ancestrale, qui permettait de parler avec le monde extérieur depuis le hall du chalet central.

Plus personne n’avait entendu parler de l’histoire tragique de la famille Voorhees, et les responsables du camp s’étaient bien gardés d’en parler au procès, dissimulant toutes les preuves de ce drame, ce drame qui, en réalité, avait été à l’origine de l’incendie. À l’époque des faits, le camp avait embauché une nouvelle cuisinière, Pamela Voorhees. Elle était venue avec son fils, un jeune enfant qui souffrait d’une paralysie faciale, Jason Voorhees. Quand le père de Jason, Elias, était revenu du Vietnam, et avait vu son fils, il avait refusé de le reconnaître. Ils avaient divorcé, et Pamela avait dû, non seulement se nourrir, mais aussi s’occuper de son enfant, dont la paralysie faciale, située sur le côté droit, lui donnait un air continuel de malade mental, puisqu’elle étirait ses lèvres vers l’arrière, dans un rictus sinistre de sourire. Un visage à vous foutre les jetons, tout simplement.

Jason était le souffre-douleur des gamins de la colonie, d’autant plus que tout le monde savait que sa femme avait été abandonnée par son mari. On l’accusait d’avoir forniqué avec des communistes, car c’était ce qu’Elias avait avancé pour pouvoir divorcer de sa femme, en affirmant que ce « monstre », qui était supposé être son fils, ne pouvait être, au vu de son visage hideux, que le fruit adultère d’un communiste et de sa femme. À l’ère du reaganisme, et dans une petite communauté WASP, Pamela avait été contrainte de déménager, mais sa malédiction l’avait toujours poursuivi… Jusqu’à ce jour fatidique où Jason avait été chahuté par d’autres garçons, sur un pont en bois surplombant un rapide avec une cascade. Ils avaient fini par le pousser, et son corps n’avait jamais été retrouvé.

Quand Pamela avait appris ça, toute sa frustration était ressortie. Elle avait massacré les colons, et déclenché un incendie. Pamela avait été tuée, et, après ce drame, les organisateurs du camp avaient maquillé ces histoires, prétextant un feu de forêt lié à une sécheresse momentanée. Les experts avaient été en ce sens, et l’histoire avait été étouffée par les autorités locales, qui avaient besoin des revenus provenant de Crystal Lake Camp.

La réalité, c’est que Jason n’était pas mort. Il avait survécu à sa chute, et avait ensuite grandi dans la région comme un enfant-sauvage. N’étant pas bien cultivé à la base, mais très costaud, il n’avait jamais cherché à quitter la région, et s’était rendu dans le camp en feu. Il y avait eu de nombreux cadavres, que Jason avait récupéré, y compris le corps de sa mère. Elle avait été décapitée par l’une des colons, et Jason avait commis son premier meurtre sur cette femme. Elle était la seule survivante du massacre, une jeune femme répondant au nom d’Alice, que Jason avait neutralisé à l’aide d’un caillou, en l’attaquant dans le dos, alors qu’elle venait de tuer sa mère, la seule personne que Jason n’ait jamais aimé.

Le jeune homme avait amené le cadavre de sa mère dans une grotte, et avait créé une sorte d’autel, constitué de branches d’arbres, et d’ossements, avec la tête de sa mère dessus. Même aujourd’hui, il priait devant tous les jours. Jaosn avait ensuite récupéré les cadavres qui n’avaient pas été carbonisés, et, quand la police était venue, ainsi que les autres, il était prudemment resté à l’abri, encore trop jeune pour protéger son territoire. Pour se nourrir, il avait mangé les cadavres, et avait ensuite appris à chasser, et à vivre dans la forêt.

Et, aujourd’hui, bien des années après, il avait vu la colonie approcher. Mais, contrairement à jadis, Jason était maintenant entraîné. Il était prudent, sage, et avait vu ces étrangers entrer dans son territoire. La tête de sa mère, qui n’était maintenant plus qu’un crâne décrépi, ornait toujours sa grotte, et il avait commencé à chasser. Les premiers étaient tombés dans les pièges qu’il avait placé dans la forêt pour débusquer des lapins. Il avait dû les tuer rapidement, et avait à chaque fois ramené les cadavres chez lui. Jason aimait bien la viande de lapin, mais il aimait encore plus la viande d’humain.

« C’est bien, Jason, ne les laisse pas s’emparer de notre territoire. Ou ils te feront souffrir, comme ils l’ont fait jadis. »

Même morte, sa mère veillait toujours sur lui. C’était grâce à elle qu’il avait pu survivre, qu’il avait pu piéger les humains. Il lui arrivait parfois d’en capturer, des chasseurs isolés, des touristes ou des alpinistes à la recherche de sensations fortes. Mais là, c’était un véritable festin, aussi excitant que dangereux.

« Si tu les laisses faire, ils vont nous repérer, ils te traqueront, et ils te tueront, comme jadis. »

Jason écoutait soigneusement ce que sa mère lui disait. Elle était intelligente, elle savait ce qui était bon pour lui. Il savait qu’il ne devait jamais retirer son masque de hockey. Jamais, jamais. Même quand il était petit, il portait toujours un masque sur son visage, et c’était d’ailleurs les autres qui lui avaient forcé à le retirer, se moquant de lui en voyant sa paralysie musculaire.

« Tu ne dois jamais le retirer ! JAMAIS ! Ne les laisse pas voir ton visage, Jason, ne les laisse pas voir le MONSTRE que tu es ! Tu ne vois pas la merde dans laquelle tu me fous ? Je t'ai donné, sale merde, et c'est comme ça que tu remercies ta Mère ? Quand me montreras-tu donc le RESPECT auquel j'ai droit ? J'ai tout sacrifié pour toi, TOUT ! »

Sa mère l’avait battu jadis. Pour son bien. Parce qu’il était idiot, faible. Qu’il avait montré son visage une fois à la belle Candy, à la maternelle, et, alors qu’il voulait juste la faire rire en lui faisant une grimace, elle avait hurlé comme une folle, les yeux écarquillés par la peur. Même aujourd’hui, Jason se rappelait encore du visage de Candy quand elle l’avait vu, voyant en lui un monstre. Et sa mère l’avait sévèrement puni le soir. Elle le battait régulièrement, avec un bout de bois tranchant, ou en écrasant sur son dos ses mégots de cigarettes. Mais tout ça l’avait endurci, il avait compris que son visage était monstrueux, et qu’il devait donc porter ce masque de hockey, afin de le protéger.

Ce soir, c’était son grand soir. Il avait été prudent, comme sa mère le lui avait enseigné. Il avait saboté le moteur du bus, et coupé la ligne téléphonique, les isolant, et avait mis des pièges partout. Ses ennemis savaient qu’ils étaient attaqués, mais lui ne faisait que se défendre. Et ils n’étaient pas très malins. Il les avait piégés, usant des techniques de sa mère. Par exemple, il avait attaché à la porte du chalet l’un des cadavres, le pendant, avec la moitié de la tête en moins. Ils s’étaient regroupés dans le chalet juste avant ça, puis avaient finalement fui, se dispersant dans la forêt.

Implacablement, il les traquait, les tuant rapidement, récupérant ensuite les cadavres pour les conduire dans sa grotte. Et, maintenant, il n’en restait plus que deux. Un homme et une femme. Un couple. En les observant, en les étudiant, Jason avait vu des choses étonnantes.

Il avait vu ce couple faire des choses étranges dans leur lit, et, surtout, en tuant des adolescents dans une tente isolée, avait fouillé leurs affaires, à la recherche d’outils utiles, et avait vu un étrange magazine. Il l’avait emmené avec lui, et, à sa grande surprise, sa mère avait été silencieuse. Mais, en regardant les images, il avait senti une raideur à hauteur de son sexe, la même qu’il ressentait quand il traquait ses proies, mais plus forte encore… Et il avait aussi ressenti cette troublante raideur en voyant ce couple se faire l’amour, ce qui lui avait rappelé les réveils qu’il faisait, où, de plus en plus fréquemment, son sexe était dur, et douloureux. Il le calmait alors en le massant fortement avec sa main, provoquant en lui quantité de frissons agréables, jusqu’à ce qu’il crache un liquide blanc. Perturbé, Jason ne savait pas ce que ça voulait dire. Pour lui, le sexe était une grande inconnue.

Mais cette femme qu’il avait vu… Elle était particulière. Son physique lui rappelait celui de sa mère, tel qu’il se l’imaginait. Et, alors qu’il envisageait de tuer tous les autres, même les autres filles, elle… Quand il pensait à elle, son sexe lui faisait mal, plus mal que jamais, et, là, sous la pale clarté de la lune, alors qu’il traquait le duo, et qu’il savait qu’ils allaient tomber dans l’un de ses pièges, son sexe lui faisait plus mal que jamais.

Tout ça était mystérieux, mais, du coup, il ne pensait pas tuer cette femme… Car il avait envie de faire ce qu’il avait vu dans le livre, ou à travers la fenêtre.

Alors, il les pistait, excité, sa machette sanguinolente à la main, de multiples traces de sang sur le corps. Pas le sien, évidemment, mais, en une nuit, il avait dû tuer plus de quinze personnes, de sorte qu’il y avait quand même du sang un peu partout sur son corps…

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One Shot / A Lesbian Romance [PV]
« le: mercredi 12 juillet 2017, 22:15:16 »

Angela Ziegler, surnommée « Mercy », était la richissime héritière de la famille Ziegler. Implantée dans les Alpes, sa famille avait fait fortune en Suisse, notamment en se lançant dans la propriété foncière et l’immobilier. Elle disposait ainsi d’un grand nombre de propriétés dans de grandes stations de ski, mais aussi dans des villages. Tout cela constituait un immense empire immobilier qui avait permis à Mercy, quand ses parents étaient morts, d’hériter d’une fortune colossale, de sorte qu’elle était une rentière à vie, laissant son vaste patrimoine être géré par un administrateur de biens, un cabinet qui se chargeait de tenir ses comptes, d’organiser les différentes sociétés gérant ses biens, sans qu’elle ne soit jamais embêtée par ça. Elle aurait pu passer sa vie à se la couler douce, car Angela n’avait jamais connu les problèmes d’argent. Pour autant, la riche Suisse avait toujours été disciplinée, et très intelligente. Un véritable génie, en réalité.

Elle était titulaire d’un double doctorat dès ses 20 ans, les deux dans l’art de la médecine. Angela avait perdu ses deux parents lors d’une mission humanitaire en Afrique. Ils avaient été massacrés lors du génocide du Rwanda, et elle en avait, depuis lors, tiré le constat qu’elle abhorrait les conflits. Militante écologique active, elle œuvrait pour défendre toutes les vies, et avait, à ce titre, conçu une clinique très avancée en Suisse, avec des prix défiant toute concurrence, et qui avaient fait jaser dans le milieu. Elle avait développé des techniques très perfectionnées en matière de reconstruction cellulaire par le biais de la robotique et des nanomachines. Sa clinique s’était donc spécialisée dans la pose de prothèses robotiques très évoluées, et, peu à peu, cette dernière avait fini par accueillir une grande renommée... Jusqu’à ce que le S.H.I.E.L.D. ne vienne lui rendre visite.

Le fait est que la technologie qu’elle utilisait était très proche de celle de Tony Stark, ce magnat de l’armement américain. Mais, là où Stark développait des armes, elle, elle avait toujours développé des produits de soin. Le S.H.I.E.L.D. avait été impressionné par son profil, et lui avait proposé un poste. La jeune femme avait hésité, bien entendu, avant de finir par accepter, devant les grandes possibilités qui s’offraient à elle.

Et c’est comme ça qu’elle s’était retrouvée à voyager d’un bout à l’autre du globe. Le S.H.I.R.L.D. avait accès à des tehcnologies très évoluées, et c’était grâce à ça qu’Angela Ziegler avait pu concevoir son armure... La « Angel Armor », une magnifique armure blanche et dorée évoquant les ailes d’un Ange. Mercy s’était rapidement spécialisée dans les interventions de soutien, disposant de pouvoirs qui lui permettaient de soigner les autres. Elle avait appris à maîtriser la magie blanche, tant son âme était pure.

Mercy était devenue une icône du S.H.I.E.L.D., toujours prompte à secourir les opprimés et les autres agents... Dont une en particulier.

Elle l’avait rencontré lors d’une mission difficile en Égypte, où des terroristes cherchaient à réveiller d’anciens monstres dans des tombeaux égyptiens. Elles avaient affronté ensemble des momies, et empêché qu’une nuée de scarabées ne déferle sur Le Caire, sauvant ainsi l’Égypte d’un redoutable fléau. C’est comme ça que Mercy et Pharah étaient devenues proches, et, peu à peu, inséparables, formant un duo solide, qu’on envoyait tout le temps en mission ensemble.

Avec le temps, elles étaient mêmes devenues plus que ça... Et, dernièrement, Angela avait enfin avoué à Pharah qu’elle était amoureuse d’elle. Pharah revenait d’une mission difficile, où son Iron Suit, une armure de combat inspirée de l’armure d’Iron man, avait été mise à contribution. Elle avait reçu un obus très puissant qui avait fendillé l’armure, et blessé la jeune femme, au milieu d’une scène de combat nourrie avec des techno-terroristes. Pharah n’avait jamais été autant blessée, et avait été transportée d’urgence à une clinique du S.H.I.E.L.D. Mercy avait veillé sur elle jour et nuit, jusqu’à s’assurer que Pharah aille mieux...

...Et elles s’étaient embrassées pour la première fois.

Pharah avait reçu deux semaines de congés, et, à cette occasion, Mercy l’avait invité sur une île privée, qui lui appartenait, au large du Japon, où elle avait fait construire une grande villa de luxe. Elle était en ce moment allongée sur l’un des transats de sa terrasse, en attendant que Pharah arrive, probablement avec son armure...

...Et l’attendait dans une tenue très spéciale, qui annonçait la couleur.

*Aujourd’hui, tu vas prendre ma virginité, Pharah...*

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Centre-ville de Seikusu / Exposition médicale [Sophiana Caldo]
« le: lundi 10 juillet 2017, 01:02:09 »
La médecine était un domaine dans lequel les avancées technologiques étaient significatives. En quelques années seulement, on observait un accroissement considérable des techniques d’intervention et des instruments utilisés dans bon nombre de domaines. De fait, on avait souvent coutume de dire que, au bout de seulement quelques années de pratique, quantité de leçons reçues à l’université devenaient obsolètes, tant la technique avait pu évoluer entre-temps. Ce postulat en tête, on comprenait mieux pourquoi le lycée Mishima organisait des visites au Salon de la médecine moderne.

Ce salon était un superbe festival situé à Seikusu, dans le Seikusu Palace, grand hôtel de luxe qui organisait souvent des expositions de ce genre. Le Salon de la médecine abritait de multiples stands, ainsi que des lieux de discussion dans des pièces, où les intervenants exposaient leurs progrès en matière de médecine et de recherche médicale. Le salon abritait aussi bien des praticiens que des laborantins, ou des investisseurs de l’industrie pharmaceutique. Autant dire que la ville avait pris les choses au sérieux, et Alice se déplaçait le long des stands.

Portant son uniforme scolaire, elle se montrait relativement curieuse. La Terre était un monde qui la fascinait, et elle s’y rendait par, pure curiosité, afin d’en savoir davantage sur les Terriens, et pouvoir aussi s’aérer la tête. Ici, en effet, elle n’était pas la Princesse de Sylvandell, mais juste une fille parmi tant d’autres. Elle avait donc accepté cette sortie, et les élèves étaient, à l’intérieur du Salon, libres de faire ce qu’ils voulaient.

*Mais il y a tellement à voir, je ne vais jamais m’en sortir en un seul après-midi !*

D’un naturel curieux, Alice se déplaçait, et s’entretenait avec les différents intervenants. Pour elle qui venait d’un royaume médiéval, toute cette technologie futuriste relevait un peu du domaine de la science-fiction. Elle était totalement dépassée, mais aussi, en même temps, réellement enjouée par ce qu’elle voyait. Bien sûr, il y avait beaucoup de technologies expérimentales, qui n’étaient pas encore sorties, mais qui permettaient d’envisager l’avenir de la médecine sous un œil serein.

Et c’est ainsi qu’Alice se rapprocha du stand d’un établissement de santé considéré comme avant-gardiste, et situé à Kyoto...

111
One Shot / Chantage [PV]
« le: mercredi 05 juillet 2017, 22:43:27 »
Il était neuf heures à l’horloge. Kenji, son fils, était à l’école, mais elle savait que c’était l’heure. Nerveuse, Tsunade Nagazawa l’était à plus d’un titre. Cette fois, elle avait vraiment fait une connerie, une grosse connerie, et elle était nerveuse, car elle savait que ça pouvait lui coûter cher. Au Japon, contrairement aux pays occidentaux, les femmes divorcées étaient très mal vues, car, même si le pays était moderne sur de nombreux aspects, il faisait preuve, sur d’autres, d’un traditionalisme des plus exécrables. Et, dans l’esprit de beaucoup de Japonais, le rôle de la femme était encore uniquement de se marier, et d’être une parfaite épouse. Or, Tsunade était actuellement en instance de divorce. Ce dernier n’avait toujours pas été prononcé, car elle et son mari, Hiro, se battaient pour la garde de l’enfant. Irréprochable, Tsunade avait réussi à obtenir un emploi, et, surtout, évitait la moindre liaison extraconjugale, consciente que le moindre faux-pas risquerait d’être utilisé par Hiro pour influencer la décision du juge.

La procédure durait maintenant depuis plusieurs années. Elle avait été très compliquée, avec plusieurs enquêtes sociales, des procédures en appel, et ce genre de choses. Tsunade avait une bonne avocate, mais celle-ci lui avait indiqué que le juge s’occupant de son dossier n’aimait pas les femmes volages, et, comme il y en avait beaucoup à Seikusu, il avait tendance à se montrer ferme. Raison de plus pour amener Hiro à refuser le changement de lycée. En effet, Tsunade, connaissant la réputation du lycée Mishima, avait voulu le placer dans un autre établissement de la ville, mais, l’autorité parentale étant conjointe, Hiro avait refusé, prétextant que le moment n’était pas opportun, et que leur fils s’intégrait très bien à son environnement. Conscient du contentieux entre les parents, le juge les avait autorisé à vivre dans des résidences séparées, tout en leur rappelant que, tant qu’ils n’étaient pas divorcés, les obligations conjugales découlant du mariage continuaient à s’appliquer... Et notamment le devoir de fidélité.

*Et il a fallu que je m’inscrive sur ce site... Putain, mais tu es trop conne !*

Même maintenant, il lui était encore difficile de comprendre comment elle avait fait pour se retrouver nue sur Internet. Elle avait bu ce soir, et elle se sentait surtout en manque. Plutôt désirable, Tsunade avait des tentations au boulot, des garçons qui connaissaient sa situation, et la séduisaient, mais elle ne pouvait pas faire plus. Et puis, il y a quelques jours, elle avait fini par boire, tout en se rapprochant d’un réseau social où elle se trouvait. Elle avait alors discuté avec un internaute qu’elle connaissait depuis plusieurs semaines, et, sans trop savoir pourquoi, il avait réussi à la convaincre de... De danser devant sa webcam.

La voilà, sa connerie ! Un truc d’autant plus absurde que le jugement allait avoir lieu dans deux semaines ! Et pourtant, elle avait dansé... Sans savoir qu’elle dansait devant un élève du lycée, qui l’avant piégé, et avait filmé la scène. Et, pour son malheur, l’un il était actuellement stagiaire chez son avocate, et détenait donc les moyens de briser sa vie, en communiquant ce film à Hiro.

C’est ce qui avait forcé la femme à accepter qu’il vienne la voir ce matin à neuf heures, mais il avait exigé qu’elle porte une tenue spéciale, la plus précieuse de ses tenues... Sa robe de mariée.

Ce que Tsunade ne savait pas, en revanche, c’est que son maître-chanteur ne comptait pas venir seul...

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One Shot / L'Éclat Divin [PV]
« le: samedi 01 juillet 2017, 12:10:00 »
« Ils sont là…
 -  Alors, il faut se dépêcher ! »

Les chevaux hurlèrent, et les cavaliers se mirent à dévaler la pente montagneuse, se rapprochant du temple en contrebas, qui était en flammes. Le Maelström, le nom donné à l’épais nuage noir, était déjà là, flottant au-dessus de leurs têtes, vomissant des flopées d’éclairs et de perturbations magiques, faisant apparaître quantité de monstres hideux et redoutables. Parfois même, des météores enflammés jaillissaient du Maelström, sans parler des conditions climatiques perturbées, les orages surpuissants s’enchaînant à des tempêtes de neiges. Il était suicidaire de s’enfoncer dans le Maelström, mais, en ce moment, les paladins n’avaient pas le choix. Leur mission était tout simplement fondamentale, et, s’ils échouaient, c’était le sort du monde entier qui en serait impacté.

Personne ne pouvait dater précisément l’apparition du Maelström, ni son origine. Beaucoup retenaient néanmoins l’hypothèse d’un fléau divin, une punition des Dieux pour purifier le monde. En tout cas, les royaumes avaient tous sombré, et, désormais, le monde n’était plus gouverné que par l’autorité omnipotente de l’Église. Le Maelström était le nom donné à un immense nuage noir, qui, peu à peu, recouvrait le monde entier. Beaucoup de Rois différents avaient essayé quantité de sortilèges pour repousser le Maelström. Mais rien n’avait tenu, que ce soit les dômes magiques, les sphères, ou les sortilèges complexes. Le Maelström corrompait et détruisait tout ce qui passait sous lui, non seulement en vomissant des monstres par nuées, ou en perturbant les conditions atmosphériques, mais aussi en influant sur les morts. Ces derniers revenaient à la vie, leurs yeux devenant verdâtres, et uniquement animés par la volonté de tuer les autres humains, formant une redoutable horde qui avait déferlé sur le monde.

Le Maelström était là depuis plusieurs années, et les survivants avaient tous fini par se rallier à l’autorité de l’Église. Le monde affrontait sa plus grande menace. Le désespoir n’avait pour autant jamais étreint le cœur de Mirwën, qui avait toujours cru que, tôt ou tard, l’humanité trouverait un moyen de repousser le Maelström. Cette grande guerrière, vétéran de nombreuses batailles, était une légende au sein de son Ordre, et ce n’était pas pour rien si le Grand-Maître lui avait ordonné de mener cette mission périlleuse. Au sein de l’Ordre, elle était la Maître de Guerre, soit le titre le plus élevé à l’exception du Grand-Maître.

Mirwën avait traversé des territoires ravagés vers le Sanctuaire des Monts-Élos avec une compagnie composée des meilleurs paladins de son ordre. Leur mission était de récupérer dans ce temple un nouvel espoir, une femme qui, à en croire les Archivistes et les Cardinaux de la Cité de Lumière, disposait du pouvoir de repousser le Maelström : une femme qu’on surnommait l’Éclat Divin. Malheureusement, le Maelström, à supposer qu’il soit bien conscient, se dirigeait tout droit vers les Monts-Élos. Il y avait bien une caserne militaire affectée à ces monts frontaliers, mais ils étaient bien insuffisants pour repousser les hordes de monstres du Maelström.

Les paladins avaient voyagé sans relâche. Mirwën affrontait le Maelström depuis des années, et elle savait que, quand on était sous le Nuage Noir, les chances de survie étaient très faibles. Même à l’extérieur, le monde était dangereux. Depuis l’apparition de ce fléau, les monstres étaient plus nombreux, plus puissants, plus dangereux. Or, pour rejoindre les Monts-Élos, il avait fallu traverser une grande forêt, jadis magnifique et luxuriante, désormais ravagée par les monstres.

Le Sanctuaire des Monts-Élos, Amfisbena, était historiquement une magnifique forteresse frontalière, qui, depuis les Monts, surveillait toute une grande région montagneuse. Le père de Mirwën avait connu l’époque où le Maelström n’était pas là, et où Amfisbena était un lieu de villégiature par excellence. Maintenant, le fort était en flammes, et les soldats se battaient avec acharnement pour protéger l’Éclat. Des monstres ailés dansaient au-dessus du fort, ainsi que d’autres qui marchaient au sol, et fondaient sur eux.

« Si l’Éclat est perdu…
 -  C’est possibilité ne doit même pas être évoquée, coupa court Mirwën. Allez, mes Frères ! Chargez ! Par la Lumière d’Ilthwën ! »

Mirwën brandit son épée magique, et, malgré l’obscurité qui régnait du fait du Nuage Noir, celle-ci s’illumina, formant comme une puissante torche qui éclaira le groupe, puis les cavaliers fondirent vers Amfisbena, en sachant qu’ils étaient tous sacrifiables.

Seul comptait l’Éclat Divin.

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One Shot / La Récompense [PV]
« le: mercredi 14 juin 2017, 01:13:00 »
« On a gagné ! Putain, on a gagné ! »

Qui aurait pu croire qu’ils gagneraient ? La joie était aisément perceptible dans le cœur des joueurs. Ils venaient de remporter la finale ! Certes, c’était loin d’être la Coupe du Monde, mais remporter la Coupe junior du Japon, ce n’était tout de même pas rien non plus. L’équipe municipale de Seikusu avait réussi un véritable exploit, car c’était la première fois, depuis que le club de football existait, que l’équipe remportait la coupe. Ils avaient remporté le match au terme d’un combat dur et âpre, qui avait commencé par un penalty adverse, puis par un but sur une reprise de volée suite à un corner. 2 – 0 dans les dix premières minutes, et le score s’était aggravé jusqu’à la mi-temps.

3 – 0. Une défaite quasiment assurée, au grand désespoir du rude capitaine de l’équipe, un jeune homme fier et fort, qui était un attaquant terrible, mais qui avait été tellement marqué pendant la première mi-temps qu’il n’avait pu mener aucune action concrète. Leur coach avait donc choisi de leur rappeler comment les motiver. Une motivation très particulière, qui ne pouvait fonctionner qu’à Seikusu, et qui avait particulièrement séduit le capitaine de l’équipe, qui avait repris la mi-temps avec une forte érection.

Kojiro Hyuga avait redoublé d’ardeur, se montrant plus brutal. Ça avait toujours été son problème... Un joueur bon, offensif, mais très violent, qui avait surtout été suspendu pour avoir frappé ses adversaires. Il avait même écopé d’un carton jaune pendant la finale, mais avait su insuffler une dynamique, et avait enchaîné les buts.

3 – 2 à la 90ème minute, et il avait marqué dans les arrêts de jeu. Le match s’était ensuite poursuivi dans les prolongations, et Hyuga avait marqué le but de la victoire. Le but de la délivrance... Et, alors qu’il faisait son speech, et récupérait sa coupe, il réalisa qu’il était encore excité, et que son érection était revenue.

Le coach leur avait promis une récompense s’ils gagnaient, et, pour les motiver, l’homme avait usé du pouvoir sacré et fondamental du sexe. L’équipe, remplaçants compris, se composait de 20 joueurs, qui avaient tous travaillé dur pour remporter cette coupe. Ils remontaient donc vers leur vestiaire, où leur récompense les attendait. Et l’entraîneur avait même été jusqu’à faire des vidéos de leur récompense faisant des strip-teases pour les motiver.

Autant dire que les hommes étaient impatients. Si plusieurs venaient de Mishima, beaucoup étaient, en revanche, des lycéens normaux, qui fantasmaient sur toutes les rumeurs émanant du lycée, et qui envisageaient parfois de s’y rendre, avec la promesse de délicieuses orgies. Et la fille que l’entraîneur avait récupéré était, justement, une lycéenne de Mishima, qui faisait partie du club des pom-pom girls de ce lycée.

Hyuga entra le premier dans les vestiaires, et la vit...

Leur récompense, qui les attendait avec impatience ! Et eux se rapprochèrent. Ils avaient couru pendant 120 minutes, et étaient tous en sueur, avec leurs cheveux collants leurs visages, des plaques de sueur visibles sur leurs maillots, et des triques qui se formèrent progressivement.

Difficile de se méprendre sur leurs intentions, eux qui avaient passé toute une saison à voir leur entraîneur les stimuler en jouant avec leurs libidos, adolescents qui, pour la plupart, ne rêvaient que d’une chose : finir à Mishima.

« On a gagné, précisa-t-il. Alors... On va avoir notre récompense, hein ? »

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Complements de script / [Ashnard] Sylvandell
« le: mercredi 14 juin 2017, 00:44:17 »
SYLVANDELL

Now I see fire, inside the mountain
I see fire, burning the trees
And I see fire, hollowing souls
And I see fire, blood in the breeze

(Ed Sheeran)


État souverain, Sylvandell n’en constitue pas moins une province impériale. D’une taille modeste, et ne comptant guère que quelques dizaines de milliers d’âmes, Sylvandell est pourtant un royaume fortement réputé. Cette réputation, le royaume la doit à ses puissants dragons. Les Korvander, la dynastie royale, ont en effet formé une alliance ancestrale avec les dragons dorés, alliance qui leur permet de disposer de l’aide de puissants dragons. C’est donc un État important dans le dispositif militaire impérial, niché au cœur d’un vaste massif montagneux. Un endroit magnifique à voir.

*
*  *




GÉOPOLITIQUE SYLVANDINE

Sylvandell est un petit État ashnardien qui rêve parfois d’indépendance, tout en sachant qu’il est dans son intérêt de rester au sein de l’Empire. Ce petit royaume cherche avant tout à se protéger de ses menaces intérieures, à savoir les multiples dangers qui rôdent dans le massif montagneux. Si Sylvandell est alliée à l’Empire, le royaume n’a donc pas particulièrement de velléités à l’égard de Nexus, et soutient l’effort de guerre impérial uniquement parce qu’elle est alliée à l’Empire, et en fait partie.

SYSTÈME POLITIQUE

Sylvandell est une monarchie héréditaire, c’est-à-*dire que le Roi n’est pas élu par une quelconque assemblée, mais ne peut être qu’un Korvander. Cette hérédité se justifie par la particularité du sang des Korvander. Seul un Korvander peut en effet s’allier aux dragons qui vivent dans la région, et, sans cette alliance, Sylvandell n’existerait tout simplement pas.

Au titre de cette alliance, chaque Korvander, quand il atteint la majorité, suit un rituel ancestral, consistant à se rendre au Sanctuaire des Dragons. C’est là que le Korvander est investi, par le souffle de feu des dragons dorés. Au milieu des flammes, le Korvander aperçoit le Patriarche, un Avatar du Dieu des Dragons, Batrok, et qui le reconnaît comme un digne héritier d’Erwan Korvander, le Premier Roi de Sylvandell. Cette cérémonie est absolument fondamentale.

Pour le reste, Sylvandell est officiellement une province impériale ashnardienne, de sorte que, si le royaume bénéficie de sa souveraineté intérieure, ses relations extérieures sont liées à celles de l’Empire. De plus, Sylvandell se doit aussi de respecter les lois fondamentales impériales, de sorte que le royaume n’est pas indépendant.


HISTOIRE
   
I – La légende d’Erwan Korvander

L’histoire de Sylvandell commence avec celle de son fondateur, Erwan Korvander. Rien ne prédestinait pourtant Erwan à devenir la figure légendaire qu’il est actuellement. Erwan n’avait jamais connu ses parents, et était élevé par son oncle, le Docteur Théophylus Korvander, dans un phare le long d’un village côtier à Nexus, sous l’autorité du Baron Murdink. Murdink, toutefois, était loin de respecter ses obligations seigneuriales. À cette époque, la Couronne de Nexus commençait à s’intéresser aux multiples abus seigneuriaux qui avaient été relevés suite à ses enquêtes. Exécutions sommaires, taux d’impositions élevés, viols en répétition… Murdink faisait partie de ces barons peu scrupuleux, qui graissaient la patte des baillis, et avait instauré le droit de première noce, un droit qui permettait au seigneur de s’assurer de la virginité de la jeune mariée en lui faisant l’amour.

Erwan et Théophylus vivaient paisiblement, quand une femme vint les perturber. Le phare de Théophylus était connu. C’était un héritage familial, isolé de la ville, et ce fut là, alors que la nuit tombait, qu’on toqua à leur porte. Erwan et Théophylus recueillirent une jeune femme, Maureen, et apprirent rapidement que cette dernière était l’une des prisonnières du Baron. Elle était la fille d’honnêtes fermiers, qui avaient été tués par les hommes du Baron. Ce dernier n’aimait pas qu’on se refuse à lui, et, quand il était venu voir la famille, et avait voulu forcer Maureen, elle l’avait mal pris, et l’avait repoussé. Le Baron avait finalement assouvi sa vengeance, mais Maureen avait réussi à s’enfuir.

Une fuite qui fut de courte durée, car les hommes du Baron arrivèrent au phare, remontant la piste de Maureen. Le combat fut de courte durée. Erwan n’était alors pas un grand guerrier, et vit son oncle se faire tuer. Lui-même fut emmené par les hommes du Baron, ainsi que Maureen. Ils auraient normalement dû le tuer, mais, alors qu’Erwan se battait, il avait développé un pouvoir magique inattendu, hurlant dans une langue étrange, qui avait envoyé valdinguer un homme à travers une fenêtre.

Erwan se réveilla dans les geôles du Baron Murdink, et le mage de ce dernier vint le voir. Erwan avait été torturé, et le mage, en l’examinant, n’arriva pas à comprendre ce qui avait pu se passer. On recommença à torturer Erwan, mais, alors que la douleur se répandait en lui, et qu’il songeait à Maureen, le jeune homme sentit une force redoutable l’envahir, et entendit dans sa tête le hurlement d’un dragon. Une force inconnue s’empara de lui, et il se mit à parler dans une étrange langue, qu’Erwan identifierait après comme étant la langue des dragons. Les mots sortant de sa bouche formaient des sorts magiques redoutables, des Cris terribles. Il ébranla les adversaires, jusqu’à rejoindre Maureen, qui avait, entre-temps, été violée et battue par le Baron. Erwan parvint à tuer le Baron, et s’enfuit avec Maureen.

Évidemment, l’assassinat du Baron fit rapidement qu’Erwan fut recherché par les autorités de Nexus. Il partit donc avec Maureen, cherchant à s’éloigner le plus rapidement possible de Nexus, tout en essayant de comprendre l’origine de ses étranges pouvoirs magiques.

Le duo fut cependant retrouvé par des elfes en quittant Nexus. Ils attaquèrent la nuit, mais Erwan les surprit, et les repoussa. Il maîtrisait alors difficilement ses pouvoirs magiques, mais, avec l’aide de Maureen, avait appris à rentrer dans cet état second, ce moment où il parlait une langue inconnue, et où chacun de ses mots déclenchait des tempêtes magiques. Erwan combattit donc les elfes, avec une force surprenante, jusqu’à ce que les multiples flèches anesthésiantes qu’il reçut ne finissent par le vaincre.

L’homme se réveilla dans un sanctuaire elfique, face à un étrange elfe, très âgé, et borgne. L’elfe ne lui donna jamais son identité, aussi Erwan l’appela-t-il… L’Elfe. L’Elfe lui expliqua qu’Erwan était un individu très particulier, un Dovahkiin, c’est-à-dire un homme disposant de gènes dragoniques. Mais, chez lui, ces gènes étaient très fortes, de sorte qu’il était capable de maîtriser intuitivement la langue ancestrale des dragons, le Thu’um. Cette langue était particulièrement puissante, car le simple fait de la parler permettait de déclencher des pouvoirs magiques considérables. L’Elfe lui parla ensuite d’une prophétie, une prophétie impliquant le Dieu Batrok.

Batrok était une ancienne divinité à laquelle certains elfes croyaient encore, un puissant dragon doré, qui, en des temps immémoriaux, avait repoussé les forces du Chaos. Batrok s’était notamment illustré lors de son dernier combat, en parvenant à sceller un terrible dragon noir, dont la puissance lui aurait permis de détruire Terra sans hésitation… Le redoutable Alduin. Ce puissant dragon fut scellé lors d’un combat à mort contre Batrok, et, si Batrok parvint à le vaincre, il en perdit malheureusement la vie. Or, depuis ce jour, Alduin menace à chaque fois de revenir à la vie.

Erwan ignorait quel rapport il avait avec Alduin, jusqu’à ce que l’Elfe ne lui explique qu’Erwan était l’un des descendants de Batrok. Batrok avait en effet, au cours de sa longue vie, pris forme humaine, et en avait profité pour s’adonner aux joies de la chair. Erwan apprit donc qu’il était le descendant de Batrok, et que, à ce titre, il lui incombait d’aller là où Batrok avait scellé Alduin, afin de s’assurer que le dragon noir ne ressorte jamais de sa prison éternelle.

Le jeune homme médita les propos de l’Elfe, et en parla avec Maureen. Ils en arrivèrent rapidement à la conclusion qu’ils n’avaient aucun autre projet. L’Elfe avait expliqué à Erwan qu’Alduin avait encore des adeptes, et que ces derniers chercheraient sûrement à le libérer. Il était donc important de veiller sur sa prison. C’est en suivant cette idée que le duo partit avec l’Elfe et les autres elfes. La route fut longue, semée d’embûches, et, en chemin, Erwan apprit à maîtriser davantage ses pouvoirs, tout en se rapprochant de plus en plus de Maureen… Jusqu’à ce qu’elle ne vienne à porter son enfant.

Ils arrivèrent finalement à un ancestral sanctuaire elfique, dans les montagnes, près d’un vaste désert. Ce fut là qu’Erwan croisa de multiples dragons dorés. Au centre du sanctuaire, il participa à un rituel. Les dragons dorés volèrent autour de lui, et l’enflammèrent. Les flammes, cependant, ne tuèrent pas Erwan, mais l’amenèrent dans un état de transe, où il rencontra… Batrok. Le puissant Dieu des dragons le reconnut, et lui indiqua qu’il était temps qu’Erwan pose les premières pierres d’un royaume, dont le but serait de défendre ces terres, et, surtout, la prison d’Alduin. Car cette région abritait bien des menaces, et suscitait bien des convoitises.

Batrok lui parla notamment d’un ancien avant-poste infernal datant du Grand Conflit, Kor-Tarath, et qui servait actuellement de repaire pour une confrérie de mages noirs. Ces gens voulaient précisément réveiller Alduin, et les dragons ne pouvaient pas attaquer Kor-Toroth, qui était une forteresse enfouie sous terre. Une alliance se forma donc, et Erwan, avec l’aide des elfes, attaqua la forteresse infernale.

Il réussit à les vaincre, mais prit conscience que jamais cette région ne serait sûre. Il y aurait toujours des menaces, et, comme il n’avait plus aucun foyer où aller, Erwan décida de fonder un royaume, de vivre ici avec Maureen.

C’est ainsi que Sylvandell fut créée.


II – Le royaume de Sylvandell

Le siège de Kor-Toroth avait affaibli Erwan, mais ceci ne l’empêcha pas de régner, et de devoir faire face à quantité de menaces, tout en développant son royaume. La région étant dangereuse, Erwan n’eut que peu de difficultés à rallier à lui quelques colons et autres habitants venant de régions et de provinces désolées. Les dragons obéissaient à Erwan, et protégeaient efficacement la vallée de Sylvandell contre les monstres et autres bandits. C’est bien grâce à eux qu’Erwan réussit à construire Sylvandell, et entama la construction du Château royal.

Brillant guerrier, il fut aussi un très bon Roi, développant l’ordre de la Commanderie Noire, et apprit à ses meilleurs guerriers, d’anciens camarades de route, à chevaucher les dragons. Erwan finit par mourir, et son enfant lui succéda, puis ainsi de suite. De cette époque lointaine, il ne reste en réalité plus que l’Omniprêtre, le nom qu’on donna désormais à l’Elfe, et qui eut pour tâche de gérer la relation entre les dragons de Sylvandell et le royaume, ce que l’Omniprêtre fit à travers la religion de Sylvandell, un culte voué aux Dragons.

Pour éviter des conflits de succession, la loi imposa la nécessité d’avoir un seul héritier. La succession était fondamentale à Sylvandell, car, pour être intronisé, chaque nouveau dirigeant devait accomplir le rituel mené par Erwan Korvander jadis. Au gré des siècles, Sylvandell se développa, et prospéra, menant une politique isolationniste, attirant à lui quelques colons, mais sans véritablement chercher à faire la guerre.

Cette position changea le jour où l’Empire d’Ashnard attaqua Sylvandell. La guerre dura plusieurs années, mais même l’aide des dragons dorés ne permit pas aux Sylvandins de vaincre leurs ennemis. Des négociations eurent lieu, et les Sylvandins trouvèrent finalement plus intéressants de rejoindre l’Empire, que d’en être son ennemi. En effet, du fait de sa position, Sylvandell souffrait d’un problème d’alimentation, ses maigres fermes ne suffisant pas à nourrir toute sa population, et Ashnard leur offrit donc des voies de ravitaillement.

Suite à cette guerre, les Sylvandins devinrent un peuple plus offensif, plus belliqueux, leurs dragons constituant une excellente force de frappe, venant en soutien aux armées impériales. Depuis lors, Sylvandell existe toujours, et, si sa population n’a pas véritablement grandi, ce petit royaume perdu dans les montagnes, à la lisière de l’Empire, est désormais connue d’un bout à l’autre de Terra.

Pour autant, tous les secrets de la région sont encore loin d’être découverts…


GÉOGRAPHIE

Sylvandell est un royaume montagnard, perdu au milieu d’un vaste massif montagneux. Près du royaume, on trouve un vaste et grand désert, et, de l’autre côté de ce grand massif montagneux, de profondes forêts. Le climat y est plutôt tempéré, même s’il fait parfois assez chaud.

Ci-dessous une description sommaire des différents points d’intérêt listés sur la carte de Sylvandell, du bas vers le haut.

   
Fleuve de Sylvandell

Le fleuve constitue la frontière du royaume. Le fleuve tire sa source dans les montagnes entourant Sylvandell, et en fait le tour pour sortir en face des montagnes. C’est donc là, quand il en sort, qu’on quitte Sylvandell. Les courants sont plutôt rapides, vu les descentes profondes que le fleuve fait parfois.
   
Pont de Sylvandell

Le Pont de Sylvandell est l’entrée principale du royaume. Il s’agit d’un énorme pont surplombant le fleuve. Ce pont a été fait en pierre, et est donc très résistant. Au bout de ce dernier, du côté de Sylvandell, on trouve un corps de garde en pierre. Il existe également un fortin à l’entrée du pont, ces derniers servant de poste-frontière.

Il est possible de passer par d’autres endroits pour rejoindre Sylvandell, notamment les montagnes, mais ces endroits sont dangereux, et même mortels.

   
Vallée de Sylvandell

Cœur du royaume, la vallée de Sylvandell est une grande plaine verte entourée par les montagnes. Un spectacle tout à fait charmant. La vallée est loin d’être vide, et se compose de multiples hameaux, de petits lacs, d’étroites forêts, et de quelques villages plus ou moins grands. C’est un calme très champêtre, très apaisant… La campagne profonde, autrement dit. Notons enfin qu’il existe une multitude de grottes le long de la vallée, dont beaucoup sont déconseillées, car elles s’enfoncent profondément, et il est en conséquence très facile de s’y perdre.

Motte-la-Vallée

Motte-la-Vallée est la deuxième plus grande ville de Sylvandell… Mais reste un village comme les autres. Sa particularité est d’être située au fond du royaume, ou, plutôt, au fond de la vallée. Là, outre des auberges, on y trouve les miens de Sylvandell, rouvertes depuis peu, ainsi que les monte-charges et les sentiers permettant de rejoindre la capitale, située bien en hauteur. C’est un endroit plutôt sympathique, que les visiteurs finissent toujours par rejoindre, car sa position stratégique permet autant de rejoindre la capitale que de se promener dans la vallée.

Sylvandell (capitale)

Image d’illustration.

La capital de Sylvandell est située à flanc d’une grande montagne. On y accède depuis des sentiers, ou depuis les monte-charges situés à Motte-la-Vallée, qui permettent de la rejoindre. La capitale est une très belle ville, vivant à flanc d’une montagne, retenue à ce dernier par ses épais remparts. Face à elle, on voit la fin du Canyon situé en hauteur, avec la source du Fleuve de Sylvandell, qui s’enfonce ensuite sous terre pour ressortir de l’autre côté.

C’est le poumon économique du royaume, abritant quantité de forges, d’armureries, et autant d’échoppes et d’habitations en tout genre. Rien à voir avec Nexus ou avec d’autres grandes villes, mais l’endroit reste malgré tout très charmant, et on peut y trouver des spécialités sylvandines qu’on trouverait très difficilement ailleurs.


Hauts-plateaux de Sylvandell

Image d’illustration.

Les hauts-plateaux de Sylvandell constituent ce qu’on appelle, communément, la partie haute de la capitale. On y trouve essentiellement les lieux institutionnels, ainsi que de grands espaces qui servent pour les cérémonies, les fêtes, ou l’organisation de la grande foire de Sylvandell. Il existe également, sur ces lieux, divers maisons et manoirs, les casernes militaires, et le siège de la Commanderie Noire, entre autres choses.


Arène

L’Arène de Sylvandell est un endroit incontournable, une structure ancestrale.  De forme elliptique, la grande Arène accueillie régulièrement des compétitions, des matchs, ou des phénomènes artistiques. Les touristes apprécient beaucoup de s’y rendre, et c’est souvent là qu’on y trouve les futurs Commandeurs.

Cathédrale

Haut-lieu de culte, la Cathédrale de Sylvandell constitue le siège du culte de Sylvandell. On trouve par ailleurs quelques chapelles et églises dans la vallée. La Cathédrale, elle, est le siège du clergé de Sylvandell, qui se compose de divers prêtres. La Cathédrale est ouverte au public, et des messes y ont lieu une fois par semaine, en l’honneur des dragons dorés.

Château Royal

Image d’illustration.

Séparée de la ville par un long pont en pierre, le Château Royal est bâti au sommet d’une montagne. Il est à l’image du royaume : petit. On fait très rapidement le tour du Château Royal, de sorte qu’il a été décidé, il y a quelques siècles, de déplacer le siège administratif du pouvoir au sein de la capitale, dans l’Hôtel de Ville. Le Château est donc le siège du pouvoir, abritant la Couronne, les appartements royaux, et notamment, dans l’une des tours, ceux de la Princesse de Sylvandell.

C’est un château bien protégé, et surtout difficile d’accès, car la montagne sur laquelle il est juché se montre très abrupte, et très difficile d’accès.


Le Sentier

Le Sentier est le nom donné à un chemin qui serpente le long de la montagne, et mène jusqu’au Territoire des Dragons. C’est un chemin très agréable, avec une vue sur le canyon sur la gauche. Les touristes peuvent remonter le Sentier en temps normal, afin de rejoindre la Griffe. C’est une très belle promenade, et le seul chemin d’accès véritable entre Sylvandell et le Territoire des Dragons... À moins d’aimer beaucoup l’escalade.

La Griffe

Image d’illustration.

Petit fortin comprenant quelques pièces à peine, la Griffe est le poste-frontière entre Sylvandell et le Territoire des Dragons. La faible garnison qui y vit a pour mission d’empêcher les touristes de rejoindre le Territoire des Dragons. Les soldats de La Griffe n’ont donc pas une activité particulièrement trépidante.


Le Territoire des Dragons

Situé dans le cœur du massif montagneux, le Territoire est accessible, non seulement depuis Sylvandell, mais aussi depuis d’autres sentiers et d’autres chemins serpentant à travers le massif. Le Territoire est une grande vallée composée de forêts, de petits lacs, de rivières. Une vallée entourée par des rochers et des montagnes, avec de multiples grottes où des nids de dragon sont situés. Le Territoire est, comme son nom l’indique, peuplé de dragons, et ces derniers peuvent se montrer relativement hostiles à l’égard des humains qui se rendent chez eux.

Pour ces derniers, il est donc déconseillé fortement d’y entrer, les autorités sylvandines déclinant toute responsabilité en cas d’attaque des dragons.


Le Sanctuaire des Dragons

Image d’illustration.

Situé au milieu d’un magnifique lac chargé de magie, le Sanctuaire est une très ancienne structure elfique, et qui, de fait, existait même avant les elfes. C’est l’endroit le plus sacré de tout Sylvandell, car c’est ici que chaque Korvander est intronisé et reconnu par le Patriarche comme digne héritier d’Erwan Korvander. Le Sanctuaire est donc un endroit inviolable, et c’est ici qu’un Korvander peut rentrer en communion avec l’esprit du Patriarche, et rejoindre le monde onirique de ce dernier.


Le Canyon

Le canyon de Sylvandell est une très vaste tranchée qui découpe Sylvandell, et file le long des hauts-plateaux, avant de se terminer en plongeant dans le vide. C’est une vaste vallée rocailleuse, qui remonte dans les profondeurs du massif, et se découpe en plusieurs autres tranchées serpentant jusqu’au fond du massif. Autant dire qu’on peut y faire de magnifiques balades si on y a envie, même s’il ne doit pas être très facile de marcher par là, ou même d’y descendre.

Prison Oubliée

La « Prison Oubliée » est le nom donné à une structure rocheuse entourée de griffes massives. Il est très difficile d’y accéder, et c’est tant mieux, car c’est ici que, jadis, le Patriarche parvint à sceller Alduin. Depuis lors, on dit que le terrible dragon noir sommeille dans sa prison, qui est scellée à l’aide de puissants sorts magiques. Même si personne ne s’y rend, les Sylvandins continuent à surveiller attentivement la Prison Oubliée, afin de s’assurer qu’elle reste, justement, oubliée et inaccessible.

Kor-Tarath

Kor-Tarath est un ancien fort infernal qui fut utilisé comme avant-poste pendant le Grand Conflit pour permettre d’invoquer des hordes de démons. Le fort est situé dans un ancien volcan éteint, ce qui le rend difficile d’accès pour les dragons. Il est bâti au milieu du cratère, soutenu par de multiples ponts et des piliers, qui permettent aussi de le rejoindre. Structure atypique et sinistre, il a fait l’objet de plusieurs combats entre les Anges et les Démons à une époque ancestrale, avant que le Grand Conflit ne se termine. Depuis lors, Kor-Tarath est abandonné, mais il n’est pas rare que des mages noirs s’y réfugient, afin de récupérer d’anciens artefacts et d’anciennes reliques démoniaques, les utilisant ensuite à de vils dessins.

PERSONNAGES NOTABLES

Tywill Korvander

Tywill Korvander est l’actuel Roi de Sylvandell. C’est un homme massif et trapu, une véritable montagne de muscles. Force de la nature, Tywill est un digne héritier de la tradition politique de Sylvandell. Autrement dit, il est loin d’être un diplomate-né, et préfère généralement résoudre les problèmes en usant de la menace. C’est un guerrier terrible, qui se bat en manipulant le Marteau de Guerre de Sylvandell, une arme surpuissante que seul un Korvander peut manier, et qui fait de lui un véritable cauchemar au combat.

Très respecté des soldats, Tywill n’est pas très doué dans la gestion des affaires civiles, de sorte que c’est généralement sa fille, Alice Korvander, qui le supplante quand il faut recueillir les doléances du peuple.


L’Omniprêtre

Apparence.

L’Omniprêtre est un elfe au passé nimbé de mystères. Il dirigeait une communauté d’elfes quand sa route a croisé celle d’Erwan Korvander, et, depuis lors, l’Omniprêtre l’a suivi. Il a perdu son œil au combat il y a des éons de cela, et est un impressionnant érudit. Beaucoup d’elfes le connaissent, ou ont entendu parler de lui. On dit notamment que, dans sa jeunesse, l’Omniprêtre avait participé aux guerres dragoniques, conflits ancestraux qui opposèrent les premières sociétés elfiques aux dragons. Ses connaissances sont considérables, notamment en matière magique, et il a toujours été l’âme de Sylvandell, guidant et conseillant les descendants d’Erwan à maîtriser leurs pouvoirs et à veiller à une relation sereine avec les dragons.

Au-delà de ça, les motivations profondes de l’Omniprêtre sont inconnues, mais, s’il voulait vraiment du mal au royaume, il n’en serait pas le gardien depuis si longtemps, n’est-ce pas ? Il est fréquent que l’Omniprêtre disparaisse parfois pendant plusieurs semaines, sans que cela ne surprenne personne... Car, toujours, il revient.


Léviathan

Léviathan est l’un des dragons dorés de Sylvandell... Un puissant dragon, car il est le fils du Patriarche, et le dragon-Alpha de la meute. Ce grand dragon n’est chevauché que par le Roi, et est, de fait, le plus puissant des dragons d’or, puisque le Patriarche ne se bat pas. Léviathan est aussi rapide que meurtrier, et, comme tous les dragons dorés, peut cracher des rayons lumineux mortels depuis sa gueule.

Le Patriarche

Celui qu’on appelle le Patriarche est le Dieu de Sylvandell. Ce puissant dragon est un Avatar de Batrok, et, comme tous les Dieux, il ne vit pas dans ce monde. Le Patriarche commande le Territoire des Dragons par sa puissance mentale, ainsi que par les dragons dorés, qui constituent ses guerriers. Au-delà de ça, le Patriarche est en réalité un Avatar de Batrok, le légendaire Dieu elfique des dragons, qui combattit jadis les hordes démoniaques venant de Kor-Tarath, et qui mourut au combat en parvenant à sceller Alduin. Toutefois, en mourant, Batrok put acquérir une forme supérieure, et, depuis lors, veille sur Sylvandell. C’est lui qui a reconnu en Erwan Korvander son Avatar, et, depuis lors, c’est lui qui bénit chaque héritier d’Erwan, afin de perpétuer l’alliance sacrée et divine qui unit les dragons de Sylvandell et le royaume magique.

ARTEFACTS LÉGENDAIRES

Le Marteau de Sylvandell

Le Marteau de Sylvandell, aussi appelé « Marteau de Guerre », est un puissant marteau doré à deux mains, une arme magique qui ne fonctionne que quand un Korvander la soulève. Si quelqu’un d’autre tente de le faire, non seulement le Marteau sera particulièrement lourd, mais ses pouvoirs magiques seront inefficaces. Quand un Korvander le prend, le Marteau lui offre ses puissants pouvoirs magiques. Il est ainsi léger, tout en disposant d’une force de frappe terrible. Par exemple, le Marteau peut mettre en charpie un Troll d’un seul coup, et cracher des orbes d’éclairs tout autour de lui.

Il s’agit donc d’une arme redoutable.


La Croix de Sylvandell

Au demeurant bien moins impressionnante que le Marteau, la Croix de Sylvandell fait néanmoins partie des trésors du Royaume. C’est un bien d’État, qui est actuellement porté par Alice. La Croix ressemble à une croix chrétienne, mais ses bords sont légèrement incurvés, comme pour évoquer les ailes d’un dragon. C’est un puissant artefact forgé il y a des siècles, dont les capacités sont essentiellement curatives et protectrices.

ÉCONOMIE

L’économie sylvandine fonctionne énormément sur l’importation. Du fait de sa position enclavée et isolée, et même si le royaume dispose de fermes, Sylvandell a continuellement besoin de nourriture supplémentaire. Sur ce point, l’Empire lui offre des tarifs très avantageux, et, en retour, Sylvandell fournit le royaume en armes et en armures de très bonne facture, les armures étant faites grâce à des écailles dragoniques.

Récemment, Sylvandell a décidé de rouvrir ses mines, situées près de Motte-la-Vallée, et exploite des gemmes magiques, non seulement pour ses propres besoins, mais aussi pour les revendre. Autrement dit, même malgré les exonérations fiscales, Sylvandell est économiquement en difficulté, et le royaume est tout simplement dépendant de l’Empire sur les questions économiques.


L’ARMÉE DE SYLVANDELL

Tout en disposant de fantassins et de corps militaires réguliers, Sylvandell dispose aussi de quelques régiments spéciaux, qui méritent qu’on s’y attarde un peu.

La Commanderie Noire

Sylvandell dispose d’un groupe d’élite, un corps de guerriers légendaires, les Commandeurs. On les dit « noirs » car ils portent des armures intégrales noires. Ce sont des armures d’élite, faites à partir d’écailles de dragon nobles, et qui offrent aussi bien une protection physique que magique, tout en offrant une grande souplesse. Les Commandeurs sont des soldats d’exception, qui disposent d’une structure militaire qui leur est propre.

Pour devenir Commandeur, il faut prêter serment de respecter les valeurs de la Commanderie, qui s’apparente, finalement, à un ordre chevaleresque séculaire. Les Commandeurs ont une grande influence morale à Sylvandell, et disposaient même, historiquement, d’un pouvoir judiciaire, pouvoir qui ne subsiste maintenant plus qu’à travers les usages. Bien plus que de simples guerriers, ils avaient pour but, à l’origine, de guider le peuple, d’assurer le respect et l’exécution des lois.

Cet ordre est aussi vieux que Sylvandell elle-même. Personne ne candidate, c’est la Commanderie qui fait des offres aux candidats qu’elle estime être les plus intéressants. Rares sont ceux qui refusent, tant l’offre est précieuse.


Les dragonniers

Sylvandell ayant des dragons, le royaume dispose d’un corps d’élite, très particulier, dont le but est de chevaucher et de piloter les dragons. Les dragonniers de Sylvandell sont des chevaliers expérimentés, qui, pour commander les dragons, suivent une formation longue et difficile. Un dragonnier doit avant tout établir un lien de confiance avec son dragon, ce qui fait qu’il ne peut pas chevaucher n’importe quel dragon.

JUSTICE

Sylvandell est une monarchie, de sorte que la Couronne dispose de pouvoirs importants en la matière, que le Roi déléguait à ses Commandeurs. La justice était donc rendue en équité, sans avoir véritablement de règles juridiques. Cependant, avec les siècles, la pratique s’est professionnalisée, et Sylvandell a développé un système juridique par le biais de coutumiers, qui contiennent les usages et les précédents jurisprudentiels, et à partir de laquelle des Codes ont pu se former. La Couronne dispose toujours du pouvoir d’organiser des doléances, et du droit de grâce, mais les magistrats sylvandins sont désormais formés dans les académies juridiques impériales.

Le droit sylvandin est assujetti au droit ashnardien, de sorte que les justiciables sylvandins peuvent contester une décision sylvandine auprès de juridictions impériales de second degré, Cours d’appel dont le rôle est de centraliser et d’harmoniser le droit impérial.

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One Shot / Vae Victis [PV]
« le: dimanche 11 juin 2017, 20:47:11 »
La citadelle d’Hailstone Castle était aux abois. Les flammes brûlaient haut et fort, tandis que les multiples catapultes et trébuchets des envahisseurs avaient détruit le reste de la forteresse. La ville était tombée depuis des heures, mais, maintenant, l’ultime combat avait lieu. Le peuple s’était réfugié dans les halls de la citadelle, et les derniers soldats se tenaient devant l’ultime corps de garde, qui tremblait sur place.

« Il y en a encore tellement, c’est impossible !
 -  Tenez bon, les gars, ce ne sont que des animaux !
 -  Mais nous n’avons aucun moyen de fuite ! »

Le royaume d’Arman était un royaume guerrier par excellence. Depuis des années, les Armaniens repoussaient les hordes d’Orcs et de monstres qui jaillissaient des montagnes. Arman tenait bon depuis longtemps, mais il fallait bien reconnaître qu’Hailstone Castle, le fort principal du royaume, n’avait jamais connu une telle vague. Les éclaireurs avaient indiqué que les Orcs s’étaient dotés d’un nouveau Boss, qui se faisait d’ailleurs appeler « Roi », et avait réussi à fédérer les clans orcs sous sa bannière.

Anastasia IV d’Arman, la Reine du royaume, sentait la fébrilité de ses hommes. Il n’y avait effectivement plus aucun moyen de fuite, et elle savait ce qui arriverait aux prisonniers. Soit ils seraient tués, soit travailleraient comme des esclaves dans les mines orcs, jusqu’à mourir d’épuisement. Elle avait déjà attaqué des camps orcs, des forteresses d’Orcs, et savait donc comment les choses se passaient chez ces sauvages.

*Mais je n’aurais jamais cru qu’ils puissent s’allier, et, surtout, que cette alliance puisse tenir...*

La Reine avait reçu des informations contradictoires sur ce Roi orc. Qui était-il ? Un simple Orc ? Elle ne pouvait y croire. On le disait investi de pouvoirs magiques. Il était en tout cas stratège, suffisamment pour avoir leurré la principale armée du royaume, sa cavalerie. Celle-ci s’était déplacée à l’autre bout du royaume, en ayant appris que des hordes orcs approchaient. Cependant, il ne s’agissait que d’une armée séparée, uniquement destinée à éloigner sa cavalerie. Pendant ce temps, les forces orcs avaient massivement attaqué. Son armée devait revenir, mais elle n’arriverait pas à temps.

Du moins, c’est ce qu’Anastasia redoutait, mais ce n’était maintenant plus qu’une question d’heures. Il fallait tenir, et repousser les Orcs.

« Du nerf, soldats ! Vous êtes l’élite d’Arman ! Si vous tombez, vous savez ce qui arrivera à vos femmes ? Vos enfants ?! Les Orcs utilisent les enfants pour les amener dans des galeries minuscules afin qu’ils portent des bombes. Ils finissent ensevelis, déchiquetés, ou tombent dans des nids de nécrophages ou d’araignées géantes ! »

Anastasia avait une voix forte et puissante. Elle était Reine depuis des années, et était réputée pour ses talents guerriers. Elle ne s’était encore jamais mariée, car elle restait fidèle à cette tradition, voulant que seul un homme arrivant à la battre au combat puisse prendre sa main. Les portes commencèrent à se fissurer, et, lorsque les premiers Orcs apparurent, des carreaux d’arbalète et des flèches leur tombèrent dessus, les repoussant. Le combat final aurait lieu ici, dans le Grand Hall de la Citadelle, avec une immense statue en marbre en plein milieu, et une grande verrière au centre.

D’autres Orcs hurlèrent, et enfoncèrent un bélier, défonçant la porte... Et la nuée déferla alors en hurlant. Les magiciens encore en vie d’Anastasia crachèrent des boules de feu, et Anastasia s’élança au combat en hurlant, et évita une masse orc, avant de frapper avec son épée, égorgeant l’Orc, puis attaqua les autres ennemis.

Elle ne comptait pas se rendre sans se battre !

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One Shot / Bad Ending [Grëtta Frau Strasse]
« le: samedi 10 juin 2017, 18:53:49 »
Dans un futur qui n’est pas si éloigné

La guerre était terminée.

Partout, des morts. Partout, les flammes, les hurlements, les corps déchiquetés, les tours effondrées, les carcasses fumantes. Les hommes de métal ne leur avaient rien épargné, et, dans le ciel, les zeppelins flottaient, leurs silhouettes rougeâtres perçant l’obscurité mortifère de la nuit comme une nuée de gouttes de sang. Beaucoup de zeppelins avaient été détruits, mais il y en avait tout simplement trop. La bataille avait été particulièrement sauvage et sanglante. Sylvandell s’y était attendue, mais, même en regroupant toute son armée, et en se barricadant, les montagnes étaient devenus le tombeau des Sylvandins.

Les zeppelins avaient attaqué en balançant une nuée d’ogives qui avaient libéré un redoutable gaz vert. Même maintenant, depuis les hauts-plateaux de Sylvandell, on pouvait voir le nuage vert, qui avait recouvert toute la vallée. Et, émergeant des nuages, la capitale du royaume, la partie basse, avait été envahie par les hommes de métal. Leurs lance-flammes avaient fusé dans tous les recoins. Ils ne cherchaient même pas à faire de prisonniers, ni à faire dans le pillage. Ils étaient juste venus pour exterminer, et les rares prisonniers n’avaient que pour but d’être sacrifiés plus tard.

Le zeppelin principal s’était posé au milieu du haut-plateau, et la personne en charge de l’attaque en était descendue, s’avançant au milieu d’un rideau d’hommes en armure, portant des masques à gaz, froids et inhumains. On disait qu’ils avaient été drogués dans les laboratoires et les usines des Malterres de la Discorde, recevant des stimulants et des injectants qui en avaient fait davantage des machines que des hommes, ne leur conservant que la cruauté.

L’armée ennemie avait déferlé de partout à la fois. Le long des Landes Dévastées, de multiples milices rebelles avaient réussi à se regrouper, pendant qu’une insurrection avait gangréné toute une partie de l’Empire d’Ashanrd, de multiples seigneurs et autres clans plus ou moins influents (comme le clan Dowell) avaient rejoint les insurgés. Un putsch avait éclaté au Palais Impérial, dont le but n’avait été que de distraire les Conseillers Impériaux, pendant que les armées ennemies attaquaient.

Sortant des murs d’Herzeleid, une immense armée avait convergé vers la partie sud de l’Empire, pendant que, à l’est, une armée colossale avait émergé des profondeurs des Malterres de la Discorde, l’une des zones les plus dangereuses du globe. Sortant du sol, des nuées de zeppelins et de robots, de mutants et de tueurs, avaient émergé, et avaient déferlé sur l’Empire, comme une nuée infernale. L’armée d’Herzeleid avait embouti Ashnard, mais s’en était rapidement éloignée, le cœur de l’armée fondant vers Nexus, le reste, menée par Gretta Fraü Strasse, remontant le long des territoires extérieurs, rejoignant les insurgés.

La guerre avait duré plusieurs mois, mais avait été à sens unique. Tandis qu’Ashnard sombrait dans le chaos, et que les morts se comptaient par milliers, Liddell était partie vers Nexus, disposant de l’aide du Magicien. Randall Flagg avait usé de ses pouvoirs pour rallier à eux des hordes de monstres et de créatures sauvages, qui avaient servi à attaquer les Nexusiens. Les superforts s’étaient battus vaillamment, mais avaient également fini par tomber. Pendant ce temps, John Farson, le principal Commandant du Roi Cramoisi, posait la bannière du Roi Cramoisi. Et l’Œil flottait désormais au sommet du Palais Impérial, porté par John Farson.

Aux dernières nouvelles, le Jabberwocky de Liddell avait incendié Nexus, qui avait été attaqué aussi bien par la voie de la terre que par la voie des mers. Partout, le chaos.

Sylvandell avait vaillamment combattu, mais les bombardements avaient eu raison de l’ardeur des Sylvandins. Les dragons avaient également combattu avec rage, répandant le chaos parmi les zeppelins, mais la Monarchie avait déployé sur eux quantité de monstres volants, dont de multiples dragons noirs. Les dragons avaient alors commencé à tomber. Puis les envahisseurs avaient gazé le royaume, et avaient incendié les collines en jetant des bombes au napalm dessus. Des nuées d’araignées métalliques étaient remontés par les grottes et les mines de Sylvandell pour attaquer les nids des dragons. Alice n’avait jamais vu autant d’horreur de toute sa vie.

Une guerre…

*Un massacre, plutôt.*

Nexus et Ashnard, les deux sœurs ennemies, n’avaient pas réussi à s’entendre, et, maintenant, les deux avaient disparu. Et, devant elle, Alice vit la femme se rapprocher.

Grëtta Frau Strasse. Petite, elle avait l’abdomen libre, et s’avançait avec l’assurance de la conquérante. L’air empestait de soufre. Le haut-plateau de Sylvandell, si paisible, était recouvert de charniers et de bûchers où des corps flambaient. Le Château royal était en feu, toujours debout. Alice savait que son père était mort, et l’Omniprêtre, parti dans les montagnes, était sûrement mort, lui aussi. Quant à Melendil, son mari, il était resté se battre à l’intérieur du Château, en lui ordonnant de fuir.

Elle avait bien tenté de s’enfuir, mais un obus avait tué son cheval. Qu’Herzeleid dispose d’une technologie avancée, l’Empire le savait, mais jamais leurs industries n’auraient pu leur permettre de fabriquer autant d’armes, d’équipements… Alice sentit à nouveau les larmes s’emparer d’elle. Elle portait encore sa robe, partiellement déchirée, avec ses collants et ses gants, salis par la poussière traînant par terre. Des larmes séchées inondaient son visage, tandis que les deux Herzelois en armure blindée s’écartèrent d’elle, se mettant au garde-à-vous en voyant Grëtta approcher. Alice serra les dents en relevant la tête. Il n’y avait plus aucun espoir, elle le savait, alors, elle préféra laisser parler sa rage.

« Allez mourir !! »

On pouvait tout lui retirer… Mais certainement pas sa fierté !

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One Shot / Sugar Daddy [PV]
« le: dimanche 21 mai 2017, 17:04:40 »
Itomi Kowasaki était un homme riche et influent. C’était un redoutable banquier d’affaires, qui avait su gravir l’échelle sociale de son entreprise, et en était aujourd’hui un cadre influent, tant et si bien qu’il avait investi dans la construction d’une maison particulièrement moderne aux abords de Seikusu, le long des falaises, avec vue sur la mer. Un véritable paradis qu’il quittait rarement, Itomi étant un cadre travaillant pour son entreprise par le biais du télétravail. Il lui arrivait ainsi de travailler pendant toute la nuit par moments. C’était un banquier très doué qui travaillait sur la gestion de compte, la conception de contrats importants avec des grands groupes, la renégociation de prêts, les problèmes juridiques, et ce genre de choses. Un homme à tout faire, dont l’intelligence était reconnue par son entreprise. Pour autant, si Itomi était au télétravail, c’était aussi pour éviter un scandale. Il s’agissait en effet d’une sanction déguisée, car, ce qu’Itomi ne mettait pas sur son CV, c’est que sa secrétaire l’avait poursuivie pour harcèlement sexuel, et que la direction, pour éviter un procès, qui aurait pris des tournants médiatiques, avait réussi à transiger. Itomi travaillerait toujours au sein de l’entreprise, mais en étant désormais à distance. Un choix qui avait plu à tout le monde, sauf à Itomi.

Car, aussi fortuné soit-il, l’homme vivait seul dans son palace. Et, quand on vivait seul, on s’ennuyait. Il avait de l’argent à ne plus savoir quoi en faire, et avait même doté sa maison d’une intelligence artificielle moderne, qui s’occupait de son agenda, des tâches ménagères, et de tout un tas de choses. Elle lui indiquait quand dormir, quand planifier tel ou tel rendez-vous, mais ne pouvait guère se substituer à une présence humaine. Itomi avait bien pensé à la prostitution, mais il se savait sur la sellette au niveau de ses employeurs, et n’avait pas envie d’être surpris en pleine rue.

Fort heureusement, il avait fini par trouver une solution, et, ce soir, il était dans son grand salon. Itomi, non content d’être un brillant banquier, était aussi un véritable otaku, et, plutôt que de se contenter d’un simple écran, il avait fait installer un équipement informatique très onéreux, qui aurait fait pâlir d’envie n’importe qui. Il avait un écran géant immense, et, grâce à son IA, pouvait commencer et écrire en parlant, par le biais de la reconnaissance vocale. Ce soir, il se trouvait dans son salon, dans son costume, et inhabituellement excité.

Sa webcam était allumée, et il était en direct avec une jeune femme se trouvant de l’autre côté de l’écran. Et, tandis qu’il parlait, ce qu’il disait était retranscris sur l’écran, à la virgule près, sans aucune faute, ou très peu.

« Alors, c’est d’accord ? J’ai eu tes coordonnées bancaires, et je t’ai fait un premier acompte pour te montrer que je suis sérieux, Candy_Sugar. »

Candy_Sugar_<3, c’était le nom de la jeune femme en face de lui, qui avait été sélectionnée par le logiciel selon ses propres critères. Itomi avait créé un compte sur un réseau social très particulier, qui s’appelait « Sugar Network ». On pouvait rencontrer deux types de profils : les Daddies (qui pouvaient aussi être des Mummies) et les Babies. Ce concept, qui n’existait que depuis quelques années, connaissait un fort succès. Ses défendeurs parlaient d’une forme de mécénat moderne, ses détracteurs d’une variante de la prostitution. Le concept était en soi très simple.

Le Sugar Daddy choisissait un Sugar Baby, et se chargeait de l’entretenir, de lui fournir de l’argent pour ses occupations, en échange d’autres activités. Rien d’illégal là-dedans, somme toute. Et Itomi avait décidé de se connecter à cette application. Il avait renseigné ses coordonnées bancaires, et, après que les Administrateurs du réseau social se soient assurés qu’il n’était pas un troll, lui avaient donné accès au réseau. Il avait téléchargé une application, et n’avait eu ensuite plus qu’à attendre que des Babies le contactant, en indiquant ce qu’il voulait, par le biais de critères apparaissant sur l’application comme des tags. Il avait donc mis qu’il voulait une « adolescente », qui soit « libertine », et prête à satisfaire ses désirs.

C’est ainsi que Candy_Sugar_<3 était venue lui parler. Ils conversaient maintenant depuis une heure, et Itomi lui avait expliqué qu’il était prêt à la payer rubis sur l’ongle, mais, avant ça, voulait la soumettre à un test. Il avait mis sa propre webcam, permettant à la jeune femme de le voir, et attendait maintenant, non seulement qu’elle mette la sienne, mais aussi qu’elle fasse ce dont ils avaient convenu.

« Je veux que tu te déshabilles, ma chérie. Lentement, en prenant ton temps, que tu m’offres un strip-tease digne de ce nom. Si tu me plais, je te fournirai plein d’argent, et je pourrais envisager de devenir ton Papa. »

Pour elle, c’était une bonne opportunité, car, même malgré la volonté des Administrateurs, on tombait fréquemment sur des trolls, qui arrivaient à passer les mesures de sécurité. Mais là, elle était tombée sur un vrai et potentiel Daddy... Et lui n’avait que l’embarras du choix, car le réseau comprenait davantage de Babies que de Daddies.

À elle de montrer qu’elle était au-dessus de la concurrence !

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One Shot / Silicon Luxury [PV]
« le: dimanche 21 mai 2017, 13:38:54 »
San Fransisco, États-Unis
Silicon Valley


Eliona Hebert était, à elle seule, le symbole victorieux de l’Amérique moderne, celle née dans les années 2000, et qui annonçait le nouveau visage du 21ème siècle : nouveau, moderne, évolué, axé vers les hautes technologies et vers des modes de fonctionnement innovants. Elle était, du haut de ses 27 ans, la PDG d’une start-up lancée il y a deux ans dans l’une des régions les plus célèbres du monde entier, une région qui en avait inspiré bien d’autres, et qui, continuellement, attirait quantité d’intellectuels, de cerveaux, ou de grosses têtes. Une pépinière d’idées et d’activités, où on trouvait les savants fous modernes, qui rêvaient de lutter contre le vieillissement, de développer des intelligences artificielles afin de contrôler le monde... La Silicon Valley.

Eliona était née et avait grandi aux États-Unis. Elle venait du Kansas, plus précisément, et avait réussi à faire son trou. Car la jeune femme était très intelligente. Disons même qu’elle était un véritable génie, et, comme elle avait tout pour plaire, elle faisait parfois l’objet d’interviews. Elle avait lancé sa propre entreprise après avoir travaillé comme cadre à Facebook, et avait été façonnée par la Silicon Valley. Elle avait fait plusieurs stages à Microsoft et à Apple, et avait lancé, par la suite, une entreprise d’informatique dématérialisée, fonctionnant sur le Net, et proposant, en gros, d’installer des sites Internet des réseaux sociaux internes aux entreprises. Le concept était de favoriser l’intégration des employés au sein d’une entreprise, et permettre une meilleure communication. À ce titre, Eliona avait développé une sorte de logiciel fourre-tout, un véritable couteau suisse, qu’elle vendait aux entreprises, et dont sa boîte assurait ensuite l’installation et la maintenance. Son logiciel portait le nom de son entreprise : « E-connecting », qu’on abrégeait « E-Con », et qu’on appelait, finalement, par ressemblance, « Icone ». E-Con avait plutôt bien marché, et l’entreprise d’Eliona commençait à s’agrandir. Initialement, elle avait ciblé uniquement San Fransisco et la région, mais E-Con allait maintenant s’étendre à l’échelle du territoire national.

Parallèlement à cette success story, Eliona était aussi mariée à un homme qu’elle avait rencontré à la fac, Brad Hebert, vivait dans une immense villa futuriste, et était la mère de trois enfants. Autant dire qu’Eliona avait tout pour être heureuse, et heureuse, elle l’était. Elle avait réussi, accompli le rêve américain dans toute sa splendeur. Pourtant... Pourtant, il y avait quelque chose qui tentait la jeune blonde. Une sorte de fantasme qu’elle n’avait encore jamais eu l’occasion d’exprimer.

Jusqu’à ce soir.

Elle arrêta sa voiture, une Lamborghini Aventador, sur un parking, devant un élégant hôtel particulier situé à San Fransisco. Officiellement, ce soir, elle était occupée à une réunion au boulot. Son mari ne chercherait pas à se renseigner, et elle avait embrassé ses enfants avant de repartir, inhabituellement excitée.

*Je ne devrais pas être là...*

Non, elle ne devrait pas y être, en effet. Mais elle avait reçu cette invitation, et elle y avait réfléchi pendant des jours. Toutefois, la tentation avait été trop forte, et elle venait, après tout, juste pour voir. Il n’y avait aucune arrière-pensée en elle, tandis qu’elle sortait de sa voiture.

L’hôtel particulier abritait un club d’érotisme, ce soir, et, alors qu’Eliona s’y rendait, elle était encore loin de se douter que c’était un tout nouveau chapitre de son existence qui commençait.

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Dictature d'Ashnard / Tourisme [PV]
« le: mardi 02 mai 2017, 00:04:36 »
Après la pluie, vient le beau temps Ce dicton, Sylvandell venait d’en faire l’illustration, car, après une tempête qui avait duré plusieurs jours, le petit royaume montagnard, perdu à l’entrée d’un massif montagneux, retrouvait un beau ciel bleu avec un élégant soleil C’était donc l’occasion idéale, pour Alice, de s’adonner à sa passion préférée : l’équitation Assise sur Éclipse, un magnifique destrier de guerre, un étalon au pelage noir, elle galopait dans les hauteurs de Sylvandell, là où peu de gens allaient, longeant en effet le territoire des dragons, voire s’y aventurant parfois, sans que cela ne dérange personne, et surtout pas les dragons. Elle était l’héritière d’Erwan Korvander, après tout, reconnue comme telle par le Patriarche. Aucun des dragons de Sylvandell ne viendrait l’attaquer, et ce alors que le territoire des dragons était rigoureusement interdit aux humains, certains dragons n’hésitant pas à les chasser.

Sylvandell était un royaume isolé, situé dans les hauteurs. L’entrée principale se faisait par un grand pont surplombant un fleuve. On entrait par un canyon qui donnait sur une grande plaine centrale, cette plaine constituant le cœur de Sylvandell. On y trouvait, outre quelques forêts, une série de villages et de petits fortins, l’ensemble étant entouré par d’épaisses montagnes. C’était au fond de la vallée qu’il y avait la capitale de Sylvandell, s’appelant… Sylvandell. La capitale éponyme se découpait en deux parties : la « ville basse », qu’on pouvait apercevoir depuis la plaine, et la « ville haute », dans les hauteurs. Pour rejoindre la ville basse, il fallait atteindre le village situé au fond de la vallée, Motte-la-Vallée, où on trouvait, soit des sentiers escarpés, soit plusieurs plateformes qui montaient et descendaient le long de la paroi.

Le royaume n’était guère grand, puisqu’il s’étalait sur une vallée. C’était un petit royaume perdu, mais qui, pourtant, était connu d’un bout à l’autre de Terra. En effet, Sylvandell avait une impressionnante particularité, qui expliquait pourquoi ce royaume perdu était si connu… Il était bâti dans un massif montagneux appartenant à des dragons dorés ! De redoutables dragons qui, des siècles auparavant, avaient formé un pacte avec Erwan Korvander, un pacte qui se renouvelait à chaque fois qu’un Korvander naissait au monde. Ledit Korvander devait alors, à l’approche de sa majorité, passer un rituel antique au Sanctuaire des Dragons. Alice y avait été, et le Patriarche l’avait recouvert de ses ailes et de son souffle. Un rituel autant religieux que magique, car Alice avait été insufflée par l’énergie du Patriarche. Depuis lors, elle avait un certain pouvoir sur les dragons. Non seulement ceux de Sylvandell ne l’attaquaient pas, mais elle pouvait aussi apaiser les autres dragons… Jusqu’à une certaine mesure. Ce pouvoir ne marchait pas avec tous les dragons, et même avec peu, mais il permettait en tout cas aux dragons de repérer la nature particulière des Korvander.

Aujourd’hui, donc, Alice galopait. Elle ne chevauchait pas dans la plaine, mais dans les hauteurs, et traversa une forêt pour rejoindre une corniche surplombant le massif. C’était un spectacle vertigineux et magnifique, fait d’une série de pointes triangulaires s’étalant à perte de vue. Là, Alice sauta au sol, délaissant son cheval, puis se rapprocha du rebord, humant l’air frais. Le vent faisait remuer ses cheveux, et, parfois, elle voyait la silhouette massive d’un dragon, et le saluait de la main.

*C’est vraiment… Apaisant.*

La Princesse s’assit sur l’herbe. Elle comptait encore se reposer un peu, et ne pouvait pas se douter qu’un dragon très particulier allait bientôt la voir…

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One Shot / Candy Doll [PV]
« le: lundi 01 mai 2017, 16:23:42 »
Shooting Stars dans les oreilles, Koi Nobori empruntait la même route qu’elle prenait à chaque fois. Une route habituelle et bien connue, qui la menait du lycée Mishima à la maison de ses parents, située du côté du Quartier de la Toussaint. Ce n’était pas le quartier le plus sûr de la ville, loin de là, mais Koi ne se fiait pas à la réputation du quartier, et à toutes les campagnes sécuritaires, qui n’avaient que pour but de vendre de la peur aux gens et à les forcer à acheter des alarmes, et quantité d’autres dispositifs. Lycéenne dans la fleur de l’âge, Koi était empêtrée dans cette croyance adolescente que rien ne pourrait lui arriver, et que tout ne pouvait arriver qu’aux autres.

Qui était-elle ? Une simple lycéenne, tout simplement. Elle était née à Seikusu, y avait grandi, et était la fille unique de ses parents, qui, comme bien des Japonais, travaillaient activement. Ce faisant, elle restait souvent assez tard au lycée, surtout le Jeudi soir. Habituellement, sa mère était là à partir de 17h, mais, le Jeudi soir, le travail de caissière qu’elle faisait se terminait vers 19h, de sorte que Koi, le Jeudi soir, restait tard au lycée. Elle participait à des clubs extrascolaires en arts et en lettres. Koi était une jeune fille plutôt douée, intelligente. Elle était d’ailleurs la première fille de la classe, s’attirant ainsi les louanges de ses professeurs, qui vantaient ses connaissances, sa soif d’apprentissage, ou sa volonté de participer. Elle avait quelques amis, rien d’exceptionnel, mais suffisamment pour éviter d’être considérée comme une asociale. Discrète et réservée, on pouvait lui reprocher un excès de modestie ou de zèle, mais c’était, en réalité, à la hauteur de la philosophie japonaise.

Koi rentrait donc chez elle ce soir. Elle portait encore son uniforme scolaire, et marchait tranquillement, écoutant la musique défiler dans son iPod. Ses pas la guidèrent vers une série de ruelles assez discrètes et silencieuses, et elle sentit son portable vibrer. Koi cligna des yeux, et attrapa son téléphone. Elle venait de recevoir un SMS d’une amie, lui demandant son avis sur le cadeau qu’elles comptaient acheter à une de leurs amies. Koi sourit en voyant une photographie dudit cadeau, à savoir une tenue de cosplay. Elle pianota sur le clavier.

*Oui, ce sera super comme cadeau.*

La jeune lycéenne s’aventura ensuite. Elle aurait pu suivre la rue principale, mais cette ruelle était un petit raccourci. Un chemin sinueux qui serpentait au milieu de garages, à l’arrière d’immeubles. Il n’y avait pas âme qui vive ici, à part les insectes dans les poubelles, ou encore quelques chats errants. Koi s’avançait droit devant elle, le chemin éclairé par quelques discrets lampadaires. Bag Raiders approchait de la fin de son couplet, et elle embraya sur autre chose. Koi aimait aussi la musique, et faisait d’ailleurs également partie d’un club de musique.

L’esprit embrumé et plein d’insouciance, elle s’avançait, rejoignant un croisement avec une autre ruelle, sans savoir qu’elle n’arriverait jamais jusqu’au bout du chemin…

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