Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Shun

Pages: [1] 2 3 ... 8
1
One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: vendredi 31 mai 2024, 12:41:16 »
L'argent ... ce domaine là, Thibault savait le gérer. Même si son père le tenait à l'écart des affaires qui avaient rendu la famille riche, il ouvrait quand même les cordons de sa bourse pour que son fils puisse y puiser. Thibault était intelligent et sous prétexte de faire don régulièrement auprès des Ordres de l’Église, il percevait des espèces bien dorées avec la bénédiction paternelle. Bien entendu, cet argent ne quittait pas la chambre du garçon. Il avait trouvé une cachette idéale et accumulait là un magot digne d'un trésor pirate ... ou presque. Pour son escapade à La Clairière des Muses, il avait sélectionné ses plus belles pièces, les mieux frappées, les plus scintillantes, les plus pures aussi, en bel or nexusien. Ne sachant pas le montant qu'il aurait à dépenser, il en avait pris bien plus que nécessaire, de quoi s'offrir une robe de reine en vérité ...

Aussi il était sûr de lui quand il répondit à La Charmante, sans s'offusquer qu'elle lui ai rappelé ce petit point d'importance, ce qu'un grand seigneur n'aurait surement pas accepté.

"Oui ma Dame, tout est là, dans ma bourse, je m'acquitterai du montant exigé."

Bien innocemment, il ajouta.

"J'ai la chance de ne manquer de rien et comme je suis fils unique, mon avenir est assuré."

Les de Limolles père et mère comptaient leur argent et le stockaient consciencieusement. Chaque opération financière était prévue, calculée, étudiée, et le marchand expert ne se trompait jamais. Il flairait les bons filons et repoussait les mauvais, assurant ainsi une constante expansion de la fortune familiale. Aussi, les petites magouilles du fiston ne représentaient que peu de choses auprès des sommes détenues par la famille. D'ailleurs, le jour d'avant, une goélette chargée d'épices exotiques aussi chères que du minerai précieux était arrivée au port de la capitale après un long voyage. La marchandise stockée à bord avait été vendue directement à quai, à des prix exorbitants... Avec un tel succès, le sire de Limolles père envisageait même d'ouvrir une banque pour concurrencer les grandes du royaumes.

La courtisane pouvait être rassurée quant aux capacités de paiement du jeune homme. Nul doute qu'après leur rencontre, si elle se renseignait un peu sur le nom du garçon, elle se rendrait compte de tout l'intérêt qu'il pouvait lui apporter. Elle avait néanmoins pris les devants, devineresse émérite qu'elle était. Son demi-tour suivi d'un déshabillage en règle du garçon fut aussi gracieux que rapide. Thibault n'avait pas eu le temps d'exprimer tout ce qu'il ressentait. La Charmante dégageait une aura magnétique imprégnée d'érotisme. Alors qu'il la serrait, le garçon s'était enivré de son odeur, de ses formes et de la douceur de sa peau. Et à présent, il tremblait sous la précision de son toucher. Elle avait promis la sagesse mais si ce qu'elle faisait était sage, que serait la suite? Dur sous les doigts qui le manipulait, Thibault peinait à contenir ses émotions. C'était la première fois que quelqu'un d'autre que lui le touchait à cet endroit. Elle l'avait subtilement préparé mais il ne s'était pas attendu à un tel ressenti. Son sexe palpitait, gonflé et fièrement dressé, prêt à libérer des flots de plaisir.

La Charmante ne lui laissait aucun répit. Associée à lui, elle réagissait au plus infime des mouvements du garçon. Pour compenser son évidente inexpérience, Thibault lui prit un sein qu'il pétrit sans grande maitrise. Il fallait qu'il se concentre pour ne pas venir trop vite et passer pour un éjaculateur précoce. Lui, seul dans son lit, pouvait s'activer de très très longues minutes avant de jouir. Là, entre les mains de la Muse, c'était radicalement différent. En plus, il fondait face à ce regard aussi azuré qu'intense et passionné.

Ce qu'il voulait d'elle? Tout! L'inavouable! Le péché charnel! Une plongée dans un chaos sexuel débridé! Qu'elle soit son tout mais aussi son rien dont il pourrait presque trop abuser pour se répandre sur elle, en elle, la voir baigner dans ses plaisirs ... En effet, l'inavouable ... et il était bien trop poli pour cela. Bien éduqué et sachant que la prose n'aimait pas la répétition, il préféra ne pas réitérer ses demandes préalables. Au lieu de cela, Thibaut posa ses mains sur les belles épaules de La Charmante et pesa légèrement pour qu'elle s'agenouille face à lui.

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One Shot / Le cocktail de la vie [PV. Luxury]
« le: mardi 28 mai 2024, 18:01:54 »
Los Angeles, aussi connue sous le surnom de La Cité des Anges...
Le monde entier associait cette mégalopole à l'idéal de vie californien: soleil, plage, joie de vivre, liberté, american dream girls ... En revanche, peu savaient que le véritable nom de la ville avait été El Pueblo de Nuestra Senora la Reina de Los Angeles de Porciuncula. Successivement, elle avait été  capitale d'un gouvernorat espagnol, avait brièvement intégré le Mexique pour finalement terminer dans le giron d'un Uncle Sam en pleine expansion. Donc autant dire qu'il y avait là un mélange cosmopolite exceptionnel qui n'avait gardé que le meilleur de ces cultures. En tout cas, c'est ce qu'il se disait lors des campagnes électorales et se relatait dans les canards humanistes. La vérité était tout autre. La criminalité de son turbulent voisin du Sud gangrénait les rues de Los Angeles sous toutes ses formes. Les pouvoirs publics des États-Unis tentaient bien de réagir mais la corruption frappait tous les niveaux de pouvoirs et les dissensions politiques ravivaient sans cesse les braises d'un foyer déjà bien chaud. Pour cacher la misère, l'État de Californie jetait des milliards de dollars annuellement dans l’embellissement de la ville afin de cacher la réalité et ce qui ne devait pas être vu.

Donc, le crime prospérait et toute bonne mafia ou entreprise criminelle se devait d'y avoir une représentation, que ce soit pour le trafic de stupéfiants principalement, mais aussi la prostitution et tout un tas d'autres domaines aux titres évocateurs. Le Mal avait déjà rongé les racines de la ville et était tellement intégré à son fonctionnement que curieusement, certaines unions normalement impossibles voyaient le jour. Par exemple, le quartier de Skid Row, connu pour ses activités nocturnes portées sur le domaine du sexe contre rétribution abritait aussi la plus grande population estudiantine de la ville. En effet, les loyers y étaient assez modérés, conséquences des incessants vas et vient de prostituées, proxénètes et autres travailleurs nocturnes dès que le crépuscule couvrait la ville. La présence de ses jeunes tenait aussi du fait que le Central L.A. Campus ( le CLAC, nom aussi donné à un comprimé d'ecstasy produit dans les caves de Skid Row) bordait ce quartier de mauvaise réputation. En journée, Skid Row apparaissait comme un quartier populaire avec des immeubles assez bas à l'architecture sans âme, de l'ordre de quelques étages. Les rez de chaussée de ces immeubles accueillaient une foultitude d'échoppes, de fast food, de bar, de restaurants et de petits commerces. A toute heure du jour et de la nuit, on pouvait y manger tex-mex, chinois, italien, indien, thaï ou encore créole. Bien entendu, la circulation y était dense et le bruit permanent. On y parlait toutes les langues et à un croisement de rues vers 18h00, on pouvait aussi bien trouver un groupe d'étudiants révisant un sujet d'anglais, qu'une pute faisant le trottoir ou un groupe de jeunes afros fumant un joint avant d'aller disputer un match de basket sur le terrain voisin. Le business local tournait autour de la consommation de ses populations et le mélange passait donc plutôt bien. Évidemment, de temps en temps, la police déployait les grands moyens quand on retrouvait un jeune blanc crevé sur le trottoir , qu'il trempasse ou non dans une quelconque magouille. De toute manière, les flics du coin étaient blasés et attendaient soit leur retraite soit une mutation à Santa Monica ou West Hollywood. En bref, on vivait bien (ou presque) à Skid Row tant qu'on n'y faisait pas de vagues.

C'était le cas de Matthew et Joachim.

Les deux colocs par nécessité étaient devenus potes. Vivre ensemble pour dépenser moins était une règle quand on était jeune et issu d'un milieu populaire. Matthew, dont les ancêtres étaient irlandais, commençait sa vie professionnelle et était fier d'avoir pu intégrer le Los Angeles Fire Department (LAFD). Sa caserne d'affectation n'était qu'à deux rues de son domicile et il ne mettait que 15 minutes à pieds pour s'y rendre. Joachim, lui, avait des origines ...assez indéterminées. Il racontait parfois que ses ancêtres étaient arrivés aux États-Unis à bord d'un négrier mais parfois il s'entendait dire aussi que son grand-père était un diplomate africain en poste à Washington, et qui n'était jamais retourné chez lui. C'était un beau conteur Joachim. Il étudiait le théâtre au CLAC, lui aussi tout proche de l'appartement que les deux compères partageaient.

Cet appartement était un petit trois pièces situé au premier étage d'un immeuble qui en comportait quatre. Là, pas d’ascenseur, juste des escaliers dont on avait volé les dalles, il ne restait que des marches grises en béton coulé. Les murs des communs avaient autrefois été blancs, aujourd'hui, ils étaient d'un maladif jaune pisse mais heureusement n'en sentait pas l'odeur. En bas les boites aux lettres étaient rouillées et l'accès à la cave était condamné depuis longtemps. Les tableaux électriques, accessibles à chaque étage alimentaient les deux appartements de chaque palier et représentaient des dangers mortels si on y mettait les doigts. Il n'y avait pas de fenêtre dans la cage d'escalier et tout était exigu et passablement mal entretenu. Une fois par semaine, une gardienne d'origine latino ne parlant pas un mot d'anglais et qui s'occupait de tout un bloc d'immeubles similaires à celui-ci passait pour verser quelques seaux de flotte dans l'escalier à partir du dernier étage. Après, elle raclettait ce qu'elle pouvait ... Bref, on n'y mangeait pas par terre. En revanche, les appartements reflétaient la personnalité de leurs occupants et celui de Matthew et Joachim respirait le neuf et la fraicheur. Depuis un an qu'ils l'occupaient les deux garçons de 22 ans l'avait repeint et meublé convenablement. Les fenêtres de la pièce de vie et de la cuisine donnaient sur la rue principale et celles des chambres sur la misérable cour intérieure qui faisait office de fourre tout.

Les garçons se plaisaient ici. Le quartier était animé et vivant, relativement sûr le jour et la nuit, ils ne sortaient que pour trainer dans les environs immédiates. Matthew avait un service de jour uniquement et Joachim avait des horaires d'étudiant normal. Ah si !! Ils avaient aussi la chance d'avoir au rez de chaussée, mais sous l'appartement en face du leur, un bar extra tenu par un ancien taulard devenu très sympa. L'immeuble y bénéficiait d'une très bonne réduc sur la bouffe et les consos. C'était à savoir!

Le turn-over des locataires était permanent. Normal ... les étudiants ont pour vocation de ne pas s'éterniser au même endroit... Et d'ailleurs, l'appartement d'en face, celui qui bénéficiait de l'animation du bar d'en dessous mais qui était loué presque moitié prix par rapport au leur était à présent vide. L'ancien locataire était parti la veille au soir et un vieux panneau "A LOUER" décorait une des fenêtres donnant sur rue.


OoOoOoOoO

Samedi matin! Le meilleur moment de la semaine! Celui où on se demande en s'étirant au réveil si on ne va pas rester un peu plus au lit! Matthew ne bossait pas ce weekend. Accoudé à la fenêtre avec un énorme mug plein de café brûlant à la main, il regardait la rue s'animer. Joachim, lui, pionçait encore. La journée promettait d'être belle mais les garçons n'avaient rien vraiment prévu. Parfois c'était bien aussi de glander à la maison ...


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One Shot / Re : Le plaisir au fond de l'impasse [Pv.]
« le: lundi 27 mai 2024, 17:43:09 »
L'étiquette voulait que certaines questions ne soient jamais posées. En effet, un homme galant ne demandait pas ses origines à la femme qui lui plaisait, en tout cas pas la première fois qu'il la rencontrait. Pourtant des questions brulaient les lèvres de Thibault. La Charmante avait tout d'une belle et noble Dame. Il était impensable, qu'issue du peuple, sans que cela soit un préjugé, elle puisse être aussi capable de si belles manières et douée d'une telle facilité d'élocution. Quelle avait été sa vie avant de venir dans cet ... endroit. Peut être la détenait-on contre son gré? Non, impossible! Ou alors était-elle une noble issue d'une autre contrée, capturée, prise en otage, exhibée comme trophée? Non, encore moins probable.

Le tout était qu'elle jouait parfaitement son rôle et que le garçon était subjugué. Elle savait quels leviers activés, quels sujets abordés, afin que sa proie ne pense qu'à une chose: s'emmêler encore plus dans ses filets. Aussi quand elle aborda le sujet sensible de la popularité, Thibault s'inquiéta. En effet, et si on le reconnaissait? Il en douta mais elle avait raison de souligner ce problème. Mais cela indiquait aussi se déplacer ailleurs et donc, abandonner le haut de cette cuisse chaude qu'elle lui avait ouverte un peu plus. Thibault pouvait sentir à quelques centimètres du bout de ses doigts une moiteur accueillante à laquelle il était difficile de résister.

"Appelez moi Thibaut." souffla t'il, exhalant en même temps un demi soupir voilé d'envie.

Mais quand elle évoqua la possibilité que d'autres les rejoigne et profitent aussi de SA beauté, il n'hésita plus.

"Vous avez raison, retirons nous et ..." Et quoi?

"... et ..."

Et heureusement, elle prit les devants pour l'entrainer dans les entrailles de ce lieu réputé de perdition. Il ne croisèrent qu'une personne dans les couloirs feutrés, en l'état un homme fort charmant et discret auquel Thibault adressa un geste de salut poli et distingué. Il s'agissait surement d'un gentilhomme venant de terminer sa rencontre. Ils s'arrêtèrent devant une porte, dernier obstacle avant la libération des pulsions contenues du garçon, et encore une fois, Thibault manqua défaillir quand la Charmante tira de son corsage la clé de la chambre. Son balconnet s'était ouvert et le noble avait plongé son regard bien plus profondément qu'il ne l'aurait voulu.

Libre de faire ce qu'on voulait ... La chambre y incitait. On ne pouvait faire mieux en termes de confort et de perfection. Il y avait là de quoi rendre jalouse n'importe quelle marquise de la Cour. Le lit à lui seul devait valoir une fortune. Et en parlant de fortune, quelle était la norme dans cette maison? Il fallait payer les Muses mais quand? Avant ou après? Avant chaque ... exercice? N'osant demander, Thibault préféra attendre que le sujet soit amené par sa dulcinée. Et comme elle n'avait pas l'air de s'en soucier, la bourse resta en place alors qu'elle lui ouvrait ses bras. Panique!

C'était à lui de réagir et il n'avait pas la moindre d'idée de ce qu'il devait faire. La seule femme à lui avoir ouvert les bras était sa mère aussi il fit comme avec elle: un câlin. Il se pressa contre la Charmante et l’enlaça en un geste tendre et affectif. Sauf que sa mère n'avait pas des seins aussi doux et irrésistible que ceux-là. L'érection du garçon revint au galop, grandissant entre leurs corps  et prête à déchirer ses braies si un remède n'était pas très vite trouvé. Thibault bafouilla mais se reprit et trouva le salut dans la proposition de la Charmante. En effet, en une savante rotation, il se glissa derrière elle pour accéder aux accroches de sa robe. Attendre plus aurait été inconvenant et décevant. Il était là pour cela et de ne pas avoir à la regarder dans les yeux facilitait la tâche. Il batailla avec le système ingénieux mais compliqué qui permettait au vêtement d'adhérer à sa propriétaire. Diantre! C'était coriace! Un dernier coup de doigt et la robe tombait aux chevilles de la Charmante. Thibault avait chaud. Il trembla quand il posa ses mains sur les hanches de la jeune femme et s'y accrocha quand ce fut fait. Sa peau sentait bon, elle était douce. Les courbes de son dos étaient aussi gracieuses que pouvaient l'être celles d'un Caprice des Dames, cette fleur si rare. Tout naturellement, la suite fut évidente. A se serrer contre elle, il imprima la marque de sa tension entre les fesses exposées et dans un effort surhumain, il décida de lui prendre les seins non pas à pleines mains mais d'en soupeser le volume. Ils étaient parfaits! Thibault commençait à être homme.

"Et vous madame? Allez-vous ... m'explorer?"

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Un retour !!
« le: samedi 25 mai 2024, 18:56:00 »
Hello !
Je te souhaite un bon rétablissement! Ne va pas trop vite en besogne et préserve-toi! :-*

5
Évidemment, le petit commentaire n'échappa pas au garçon qui le prit plus pour une blague que pour une insinuation ou pire, une invitation. A leurs âges ils pouvaient bien se permettre d'éviter d'être trop sérieux et coincés, et bien que lui n'aurait jamais osé sortir quelque chose de semblable, il y répondit par un nouveau sourire discret presqu'encourageant. Et oui, il n'allait pas s'aliéner le premier jour une personne qui semblait jouir d'un certain prestige dans l'établissement. Et en plus, s'il pouvait se lier (façon de parler) avec quelqu'un d'ici, ça pouvait toujours être utile!

L'heure suivante passa entre coup de balais et produit à vitres. Brittany était charmante en vérité, contrairement à ce qu'il s'était imaginé. Bien sûr, Shun savait aussi qu'elle assouvissait un certain besoin de curiosité, c'était normal, la nouveauté attirait toujours. Mais elle ne commit aucun faux-pas ni ne le mit mal à l'aise à aucun moment. Forcément, ils se regardaient et Shun convint que la jolie rouquine avait vraiment été gâtée par la nature. Deux fois, alors qu'elle se penchait, il vit le haut de ses cuisses et il eut toutes les peines du monde à ne pas entrer en ébullition. Brittany était très expressive et son visage était un livre ouvert sur sa personnalité. Donc encore une fois charmante mais aussi, vive, loquace, pétillante et rayonnante. Il y avait aussi quelque chose de plus profond, de plus indéfinissable mais Shun ne parvint pas à mettre un adjectif dessus. Elle parlait beaucoup et lui peu. Elle posait des questions mais lui, surfait sur les réponses dès que l'on s'approchait trop du domaine privé. Il savait y faire depuis le temps qu'il évitait de parler de lui. Seulement, il ne pouvait pas non plus ne pas trop répondre, Brittany méritait du respect, elle l'avait gentiment accueilli.

"Oui j'en suis sûr. Encore une fois merci pour ton accueil."

S'ils avaient commencé à nettoyer chacun dans leur coin, le hasard les avait rapproché pour qu'ils finissent quasiment épaule contre épaule les dernières minutes. Brittany avait une mèche rebelle qui balayait son visage et très innocemment, bien qu'encore une fois il n'aurait jamais fait ça en temps normal, il la remit en place du bout du doigt. Il s'empourpra aussitôt, cela ne lui ressemblait pas, et en plus, elle venait de lui poser une question.

"Pardon?"

Oh oui, l'échappatoire parfait! Aborder un sujet qu'il maitrisait!

"J'adore l'électro-funk! Ça me fait plaisir que tu le dises comme ça. Les gens mélangent un peu tout dans l'électro justement, alors que c'est quelque chose de précis. J'en écoute quasiment toujours quand je file en ride de nuit avec ma planche. J'oublie tout ce qui m'entoure dans ces moments là c'est génial."

Peut être la phrase la plus longue qu'il ai dite en une semaine ... et il ne s'arrêta pas qu'à ça.

"Tiens écoute!"

Il se hissa sur une table double et s'y assit en tailleur en retirant son casque de son cou. Il le tendit à Brittany et sélectionna un morceau d'une playlist sur son smartphone. En effet, le rythme était enivrant et permettait de s'échapper ... presque spirituellement.

"Si tu veux ..."

Il la regarda. Elle n'avait pas le profil pour se qu'il s'apprêtait à dire et puis d'ailleurs, il ne se connaissait pas en fait.

"Non rien."

Il ne la voyait pas en baggy et mini top, ni sur des rollers ou une planche à rider après minuit dans les spots sympas de la ville. A cette heure là elle devait dormir en enlaçant des nounours hors de prix dans un lit grand comme une pièce ...

6
Centre-ville de Seikusu / Re : Protection rapprochée ~ Shun
« le: lundi 20 mai 2024, 13:51:11 »
Jiro - "C'est tout?"

Jiro feuillette le dossier que lui a donné son chef de service en s'étonnant du manque total d'informations dont il pourrait avoir besoin. Le commissaire Tanaka, responsable du service de protection des témoins pour la préfecture de police locale lui répond sans même le regarder.

Tanaka - "Oui c'est tout. La judiciaire s'est saisie de cette affaire aujourd'hui et requiert une protection de témoins à domicile. Je n'ai aucun élément supplémentaire au sujet de cette affaire si ce n'est que la mafia est impliquée. Pour toi, ça ne change rien, tu appliques le protocole de sécurité  habituel. Tu poses les bases, tu évalues et on voit ce qu'il en est. Le service étant en manque d'effectif cette semaine, tu t'adapteras seul; après, on verra."

Cette mission sentait mauvais. Généralement quand le service ne recevait aucune information utile au sujet d'une mission, c'est qu'une enquête hypersensible démarrait ou était en cours, ou alors il s'agissait d'une mission de complaisance pour une célébrité... Là, la mafia était mentionnée donc il s'agissait de faire autre chose que de rassurer une star effrayée par un fan trop insistant. Maintenant, nul doute que fatalement, des éléments allaient filtrer. Jiro se promit d'appeler un ami de la Criminelle pour voir s'il savait quelque chose...

En attendant et comme les délais étaient courts, il se chargea de rassembler du matériel et pris les dispositions pour rapidement se rendre à l'adresse indiquée sur le dossier. Les témoins? Quatre femmes. Il en avait juste l'identité, rien d'autre. L'une d'elle résidait dans un coin huppé de la ville et c'est là qu'elles s'étaient regroupées. Pour connaitre un peu l'endroit, Jiro savait que la zone était couverte de caméra de surveillance et que la police y patrouillait fréquemment, un bon point.

Le policier récupéra aussi son sac personnel qu'il tenait toujours prêt pour ce genre d'occasions. A trente ans, il prenait soin de lui et de son apparence et il aurait été hors de question qu'il débarque chez ... cette Hazel ... tout débraillé et le teint crayeux. Non, définitivement, Jiro présentait bien. Il savait bien se vêtir et entretenir son corps tonique. Aussi, moins d'une heure plus tard et après s'être présenté au gardien, il garait sa voiture de service dans le parking souterrain de la résidence. Une fois dans l'ascenseur menant au fameux penthouse mentionné par son collègue de la Judiciaire, il s'observa une dernière fois dans la glace. Beau gosse! Mais ce n'était pas tout. S'il était là, c'est bien parce qu'il était compétent dans son domaine. Il pratiquait les arts martiaux à haut niveau et gardait sous son aisselle gauche, caché par sa veste décontractée, un pistolet qu'il espérait n'avoir jamais à utiliser. Ça y est, il y était. Palier privé sécurisé, une voix charmante à l'interphone lui avait annoncé qu'on lui ouvrait. L'endroit était idéal car hautement protégé contre les effractions et les intrusions, ce qui facilitait grandement son boulot. Il lui faudrait néanmoins ratisser les lieux pour trouver d'éventuelles failles et préparer des itinéraires de fuite si nécessaire.

C'est un début de soirée, il sonne alors qu'il se tient devant une double porte capitonnée. On lui ouvre et il n'a même pas le temps de se présenter qu'une adorable sangsue blonde manque le kidnapper. Elle sent bon, pétille de vie, n'a pas l'air inquiète pour deux sous et ... devrait vraiment se couvrir un peu plus. Jiro n'est ni un prêtre ni un eunnuque et il apprécie les belles rencontres seulement là, il travaille.

Jiro - "Et bien ..."

Aïe ... ça risque d'être compliqué puisque quand les trois autres témoins à protéger rappliquent, son état d'homme viril lui rappelle toute la faiblesse de la masculinité face à l'autre genre qui pour le coup, est drôlement bien foutu. C'est une blague? Il doit protéger un girl's band? Difficile de rester de marbre quand on s'apprête à passer un moment avec quatre bombes qui feraient rougir de jalousie n'importe quelle bimbo californienne.

Jiro - "Et bien bonsoir mesdemoiselles, je suis l'officier Jiro Taka, chargé d'assurer votre protection. Je ne sais pas encore combien de temps ce programme va durer mais je vous assure que tout est mis en œuvre par les services de police pour que vous retrouviez une vie normale le plus vite possible."

Bon sang! Où regarder quand chacune de ses filles possède des mensurations de rêve?

Jiro - "Avant que je fasse une reconnaissance des lieux, je crois que vous avez une chambre pour moi c'est ça? J'ai du matériel et des affaires à déposer."



7
La classe était bien plus ordonnée dans cet établissement de renom que dans le lycée précédent de Shun. Même si d'une façon générale les étudiants japonais étaient assez studieux et disciplinés, il fallait reconnaître qu'ici, la concentration et l'excellence étaient de mises. Enfin … c'est ce qu'avait cru Shun les dix premières minutes de cours tant le silence avait été assourdissant alors que la professeure s'exprimait. Mais très vite, des petits riens étaient venus perturbés cette mécanique scolaire. Shun était observateur, c'était une habitude. Un type au deuxième rang n'arrêtait pas de se gratter le bas du dos, au point d'irriter la fille qui était derrière lui. Ailleurs, un stylo plume avait fui et tâché le chemisier d'une blonde qui faisait des efforts faramineux pour ne pas hurler de rage. Miss Fumiko semblait avoir chaud et sa poitrine imposante semblait prête à faire craquer les boutons de son haut à chaque inspiration. Et puis surtout, ce maudit soleil dardait ses rayons à travers les fenêtres et se réfléchissait sur les mocassins en cuir lustrés de sa voisine au point de l'aveugler, lui.  Il avait ce point réfléchissant dans les yeux et quelle que soit la position qu'il prenne, ce désagrément le suivait.

Ne voulant pas le premier jour se prendre la tête avec quelqu'un, il se tut, d'autant plus que la star de la classe avait été courtoise et agréable pour le peu qu'elle ait parlé. Polie la nénette … Il avait été surpris de son accueil et s'était même mentalement flagellé pour s'être dit qu'elle devait être une chieuse de première. Après tout, il était bien placé pour savoir que l'apparence ne faisait pas tout. Elle avait parlé de ménage ? Il avait dû raté l'info mais la chose était assez commune dans les établissements scolaires. Bon … il repousserait sa ballade au parc d'un petit moment, rien de grave …

L'heure passa, seulement troublée par des crissements discrets, des regards fiévreux et des odeurs parfois étranges. Heureusement pour Shun, être assis dans le fond de la classe permettait d'être un peu plus détendu qu'au premier rang. Et puis on entama la deuxième heure sans qu'il y est de pause. Quoi ? Et personne ne bronche ? Le gros type du troisième rang semble transpirer comme un cochon. Il doit avoir une furieuse envie de pisser et se trémousse sur sa chaise. Shun le plaint.

Et puis, l'esprit du garçon s'évade, il perd un peu le fil du temps et quand il revient à la réalité, il s'aperçoit qu'il fixe Brittany d'une manière un peu trop cavalière. Uuuuuhh … Depuis quand ça dure ? Il revient à un e attitude plus adéquate mais repense à ce joli profil et à cette mèche rousse délicatement tenu derrière une petite oreille toute jolie. Arrgghh arrête ça !

Oui elle est canon mais elle plane à des années lumières de son monde à lui. Elle a une peau tellement parfaite que tout doit lui être servi, à la maison comme à l'extérieur. D'ailleurs, Shun est presque sûr qu'un chauffeur vient la chercher à la fin des cours.

Ah ! Une parade est trouvée pour faire cesser la réverbération solaire … à l'aide d'une trousse placée pour faire écran. Mais comme s'il voulait se venger, l'astre coquin redouble d'ardeur et frappe directement Brittany. Quel spectacle ! Son chemisier semble disparaître, quasiment transparent pour dévoiler une merveille esthétique. Bien malgré lui, Shun ne peut que s'imaginer certaines scènes qui forcement déraillent.

Et puis enfin, la sonnerie libère tout ce petit monde transpirant et irrité, Miss Fumiko filant en premier comme si elle avait le feu aux fesses. Le ménage … C'est pour maintenant ou plus tard ? En tout cas, Shun traîne un peu et range ses affaires, le temps que les autres filent et le laisse seul.

Seulement, la fille qui lui a fait un clin d’œil semble aussi traîner, curieusement, et ça, juste avant que les deux sbires de Brittany ne l'encadrent et lui murmure un truc qui la fait filer. D'ailleurs, Brittany aussi n'a pas l'air pressée et Shun se sent comme obligé de dire quelque chose.

"Merci pour ton accueil. C'est … très gentil."


Le sourire du garçon est quasiment vibrant de sincérité, ce qui étonne Shun car il a l'impression de perdre le contrôle de son faciès un court instant. Bizarre comme sensation …

Que dire d'autre pour éviter de passer pour un débile reclus ?

"Tu accepterais de me faire visiter le lycée, si ça ne te dérange pas ?"

Aaaargh !! Idiot ! Tu sautes à pied-joints dans un plat que tu détestes !!

8
Le destin ... Quelle que soit la définition qu'on lui donna, il était quand même curieux et imprévisible. Shun n'avait pas vu venir le sien tel qu'il était ce matin-là.

En effet, trois mois plus tôt, il avait postulé pour une confortable bourse d'état sans trop y croire. La démarche avait été plébiscitée par le service de l'éducation de la ville de Seikusu pour encourager les étudiants à travailler plus. Cette bourse pouvait permettre à l'élu de s'inscrire dans un établissement prestigieux de la ville et par là, promouvoir le travail du conseil municipal en vue des élections prochaines. Le maire et ses adjoints n'agissaient pas par charité mais la population était réceptive à ce genre de "coup de chance" et c'était un moyen efficace de gagner des voix.

Miracle? Erreur? Chance? Shun avait remporté la bourse. Bien sûr il avait travaillé dur en vue des examens mais de là à réussir, parmi des milliers de candidats? Bizarre ...

En tout cas, il avait choisi d'incorporer le lycée Yūgen et l'établissement l'avait accepté. Il avait entretenu une correspondance pointilleuse avec le secrétariat jusqu'à aujourd'hui, premier jour pour lui. Sa mère avait insisté pour qu'il s'habille comme un étudiant modèle mais l'idée de porter un uniforme l'avait révulsé. En plus, il était précisé sur le site du lycée que rien n'obligeait les étudiants à l'austérité vestimentaire. on privilégiait l'excellence scolaire avant tout! Donc Shun portait un pantalon large de type cargo avec un sweat à capuche. Il avait accepté de laissé son éternel bonnet à la maison et avait attaché ses longs cheveux en queue de cheval. Des mèches tombaient sur son visage, par habitude, pour cacher ses cicatrices. Seul accessoire de mode, ses lunettes à demi teinte roses cachaient partiellement ses yeux.

Shun observa l'établissement devant lequel il se tenait, rien à voir avec son ancien bahut. Ici, ça sentait le luxe et la modernité. Il s'avança donc, entra dans l'immense hall principal et s'adressa à l'un des surveillants pour se présenter. Il arrivait en cours d'année et ce n'était pas simple. On lui indiqua une classe et il y arriva en premier. Il avait pris de l'avance pour ne pas être pris de court. La professeure était là préparant l'heure à venir. Mademoiselle Fumiko ... un sacré canon, jeune et fagotée comme une bombe. Elle pria Shun de s'asseoir, au fond évidemment, à une table libre. Peu à peu, les étudiants arrivèrent. Ils lorgnaient sur le nouveau venu. Shun plaisait aux filles depuis toujours avec son beau visage et sa silhouette fine mais tonique. Les garçons eux, se méfiaient de ce type dont on ne devinait pas les réactions. L'un d'eux en particulier, Takeshi, nommé ainsi par la prof, lui lança un regard indiquant là un concurrent sur la thématique de la beauté. Ça, Shun s'en fichait totalement. Il était là pour bosser et à la fin de la journée, il irait se défouler au skate park.
Et puis, ELLE arriva. La rouquine de service, la bimbo qui attirait l'attention, la star, celle qu'il fallait complimenter. Brittany, saluée part tous, et qui vint s'asseoir à côté de Shun, évidemment ... Le garçon fit comme tout le monde et la salua d'un bonjour simple et poli.

Cette Brittany était la dernière à s'asseoir et la prof tapa dans ses mains en demandant le silence. Elle invita Shun à venir se présenter, exercice que le garçon détestait. Il se leva et vint sur l'estrade surélevée devant la classe.

"Bonjour, je m'appelle Shun Kimura. Je viens du lycée municipal de Seikusu."

Que dire d'autre? Vous ne m'intéressez pas alors cessez de me mater? Non, il ne pouvait pas le dire ... Aussi ce fut tout, il s'inclina puis rejoignit sa place. Une nénette se retourna et lui adressa un clin d'œil et il grimaça un sourire.


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Prélude / Re : Mirena [Vanéalidées !]
« le: mercredi 24 avril 2024, 16:26:15 »
Hello !
Chouette le concept  :)

Bienvenue!

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One Shot / Re : 6+1 - Le combo parfait [Pv.EH]
« le: lundi 08 avril 2024, 18:07:04 »
Le bâtard! Pour une première balle, il y va vicieux. Le service est parfait et la courbe du ballon complètement ahurissante. Pas facile à reprendre! Heureusement, Lucina semble avoir une bonne lecture de l'action et elle réagit parfaitement. un pas en arrière, pas d'hésitation et elle réceptionne le ballon en le renvoyant haut sur sa partie de terrain, ce qui laisse le temps à ses équipiers de se placer. Jun enchaine avec une passe haute près du filet et Kenichi vient terminer sur un smash claqué sur la trogne du serveur d'en face. prends ça dans ta tronche! 1-0.

Le service tourne et Kei fait des miracles. Les trouducs ont beaux être des blaireaux mais il ne sont pas non plus en demi-finale pour rien. Les types envoient sévères et le match est serré. Leur bourrin claque des services monstrueux et il s'avère difficile de les renvoyer. Très vite, le score passe d'un côté à l'autre. Les corps sont mis à rude épreuve et chacun consent à de très gros efforts. 14-13 pour l'équipe, c'est serré. Shugo s'est fait mal au coude sur un plongeon mais il tient le coup. Encore 10 minutes de plus et on est à 21-20 pour eux. Atteindre les 25 points finaux, c'est le but. Tous sont à bout de souffle. L'équipe d'en face demande un temps mort, ce qui fait siffler la foule. Ils craquent les premiers c'est bien!

Au bord du terrain, Toma tend une bouteille d'eau à Lucina.

Toma: "Tu m'épates! Un paquet de gars auraient déjà rendu l'âme à ta place! En deux minutes, tu es complètement rentrée dans le jeu et ces abrutis ne servent plus sur toi. On te recrute avec mention "pépite d'or"."

Ils rigolent à part Shugo qui tirent un peu la gueule. D'habitude, c'est lui la star car il a une détente exceptionnelle et ses smashs terrifient ses adversaires. Là, il s'est fait mal dès le début du match et il n'a pas pu exprimer son plein potentiel. Et comme ses potes n'ont d'yeux que pour la bombe qui les a rejoint, il la regarde un peu avec défiance. Pas top Shugo mais bon, en général c'est pas un mauvais mec. Faut l'ignorer quand il devient con.

Kei: "Ils sont forts et ils ont analysés toutes nos techniques. Faut innover. Je propose qu'on fasse monter Lucina au filet en 2 pour smasher. Je ne pense pas qu'ils s'y attendront. Jusque là elle réceptionne et passe super bien mais elle n'a pas attaqué plus que ça. Lucina? Tu te sens de le faire?"

Kenichi: "On a 1 point à rattraper et 4 de plus pour la victoire. Si on enchaine bien, ils n'auront pas le temps de se réorganiser. Et s'il le font Lucina, tu passes à l'autre bout pour que l'un de nous cogne. Tu te sens comment?"

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One Shot / Re : 6+1 - Le combo parfait [Pv.EH]
« le: lundi 08 avril 2024, 11:02:58 »
Ah ... un volontaire! Enfin ... UNE volontaire. Kei parcours les rangs des spectateurs des yeux mais ne voit pas la personne concernée. Cependant, la foule s'écarte pour la laisser passer et elle apparait.

Comment dire? La nénette qui fait irruption et qui prend possession du terrain est  tout sauf ce que l'équipe pourrait attendre d'UN volontaire. Comment la qualifier? En tout premier: petite, parce qu'au milieu de ces cinq gaillards qui font tous plus d' 1m85, c'est bien ce qui sautait aux yeux. Mais aussi, tonique, affûtée, mignonne, spéciale avec ses cheveux clairs et ses beaux yeux aux pupilles de couleur atypique, bien foutue selon l'avis de tous, excessivement attirante pour la plupart, déterminée et sûre d'elle.

Misogynes? Bien sûr que non mais ... il fallait avouer qu'avoir un doute sur les compétences de la fille sur ce terrain était légitime. Shugo, d'ailleurs, afficha un rictus coincé avant que Toma ne lui envoie un coup de coude de rappel dans les côtes. Ils avaient le choix? Non! Kei alla poliment demander cinq minutes supplémentaires pour l'échauffement et cela lui fut accordé. Jun fut le premier à parler à la fille.

Jun: "Salut! Moi c'est Jun. Bienvenue! Merci de venir nous aider. On frisait la disqualification. Je te présente l'équipe: voici Toma, Kenichi, Kei et Shugo. On a pas de capitaine, ce n'est pas une ligue officielle. Nous avons tous la même responsabilité face au résultat du match."

Un véritable plaisir pour les yeux, voilà ce qu'elle était. Quel mec normalement constitué n'aurait pas jeter un coup d'œil discret sur ses formes? Espérons qu'elle jouait aussi bien qu'elle était jolie. Globalement, à part Shugo, qui se tint à part, tous vinrent la saluer et la remercier. Elle avait le courage de s'investir pour eux, au risque aussi de se blesser, dont il fallait l'accueillir comme une véritable équipière. Bien évidemment, les trouducs du quartier de Shinoyama, de l'autre côté du filet, ne se firent pas prier pour les vanner.

Les trouducs: "Hey! Vous faites dans le cirque? Depuis quand vous recrutez des naines?" ... "Vous croyez qu'elle va réussir à décoller avec des loches pareilles?"

Ils reçurent en retour un tir groupé de doigts d'honneur et un flot d'insultes bien grasses et l'arbitre vint mettre le holà avant que les spectateurs s'en mêle.

Okay, l'échauffement fut simple mais intense. Il fallait que le corps soit réactif dès le premier service et après quelques exercices musculaires, l'équipe s'appliqua à faire quelques passes et réception. La fille s'en sortait bien. Les garçons lui donnèrent quelques conseils, surtout pour la rectification de sa position en réception mais globalement, elle semblait savoir jouer. Ensuite, ils frappèrent un à un au service et encore une fois, elle les surprit. Elle confirma que malgré ses loches, elle pouvait sauter.

Il était temps de jouer et le premier service fut donner à l'équipe des trouducs. Le type qui allait servir n'était pas le plus bourrin de tous mais il était vicelard. Bien entendu, il servit sur Lucina (un très joli prénom d'ailleurs) qui occupait un poste sur la ligne arrière. le ballon arriva sur elle en liftant, légèrement trop haut pour qu'elle rende une réception parfaite.

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One Shot / 6+1 - Le combo parfait [Pv.EH]
« le: dimanche 07 avril 2024, 17:23:17 »

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Le printemps de cette année était exceptionnel. Il offrait aux habitants de Seikusu de belles journées ensoleillées aux températures agréables et des nuits à la fraicheur relaxante. Même si la mer était encore un peu froide à cette période, nombreux étaient ceux qui profitaient des plages artificielles publiques financées exclusivement par la mairie. La population du Japon était vieillissante et l'un des challenges des autorités locales était de maintenir les jeunes dans leur ville, ou même d'en attirer,  pour garantir le bon fonctionnement des services et des industries de la région. Le maire de Seikusu l'avait bien compris et sa ville concurrençant économiquement Kyoto ou d'autres grandes mégapoles nippones, il savait que le succès résidait dans la vitalité et le bien être de ses administrés.

C'est pour cela que fleurissaient à Seikusu nombre de parcs, jardins, complexes sportifs à accès libre et quantité d'autres animations pour les jeunes en quête de divertissements. L'un de ces complexes les plus prisés était celui du bord de mer nord. Il offrait tout un panel de possibilités allant du terrain de football au roller-park. On y jouait aussi bien en intérieur qu'en extérieur sur plusieurs hectares et il était aussi possible de s'y restaurer à l'une des innombrables buvettes.

Ce jour-là, il y avait foule. Les samedis, les jeunes envahissaient le complexe et s'affrontaient dans la bonne humeur, enfin ... pour presque tout le monde ...

Shugo: "Mais où est ce blaireau???"

Toma: "Attends ... il vient de m'envoyer un message ....... Il ne viendra pas, sa tante est tombée et s'est fait mal, il l'emmène à l'hôpital."

Shugo: "Fais chier..."

Jun: "Tu ne trouves que ça à dire? Je crois qu'il faudrait plutôt souhaiter que tout aille bien pour sa tante non?"

Shugo crispa ses mâchoires et ne répondit pas. Le match que son équipe s'apprêtait à jouer était important. Ses amis et lui ne faisaient pas partie de la fédération nationale de volley-ball mais les jeunes des différents quartiers de Seikusu avaient monté en off leur propre équipe qui s'affrontaient annuellement pour définir quel quartier était le meilleur. C'était aussi valable pour d'autres sports mais le volley masculin attirait les foules.

Aujourd'hui, c'était la demi-finale de cette ligue officieuse et Yuto, un des joueurs de l'équipe, venait d'annoncer qu'il ne pouvait pas venir. C'était la merde. Pour les cinq amis restants, si aucune solution n'était trouvée, ils devaient déclarer forfait et ça, c'était hors de question. Le match allait se jouer en extérieur sur un beau terrain entouré de verdure, au centre du complexe sportif. Les cinq équipiers étaient en bord de terrain, vêtus de leur tenue rouge et noir, couleur de leur quartier. De l'autre côté du filet, l'équipe adverse, les bouseux du quartier de Shinoyama, au sud de Seikusu, s'entrainaient déjà entre eux.

Les spectateurs étaient déjà en place, s'agitant et brandissant des drapeaux aux couleurs de leur quartier. Des filles? il y en avait beaucoup, et elles ne venaient pas que pour le sport. Mater ces beaux mecs en action, c'est ce qu'elles kiffaient et certains joueurs avaient déjà des fan-clubs ...

Toma, Jun, Kenichi, Kei et Shugo ne laissaient pas indifférents mais au moment présent, les nénettes étaient le dernier de leur problème. Toma parcourut l'assemblée des yeux. Il leur fallait un remplaçant en urgence et aucun des types présents n'avaient l'air compétent pour compléter l'équipe. il fallait être grand, musclé, réactif et endurant. Ce n'était pas donné à tout le monde.

L'arbitre s'approcha des cinq garçons pour leur demander ce qu'il y avait.

Jun: "Il nous manque un joueur ..."

Arbitre: "Je vous donne cinq minutes pour trouver quelqu'un."

La poisse! L'arbitre alla en informer le staff organisant le tournoi et en quelques secondes, tout le monde savait quel problème il y avait. Ces bouseux de Shinoyama jubilaient déjà.

Kei: "Je vais trouver quelqu'un ..."

Avec son visage d'ange et son sourire de jeune premier, il en faisait craquer plus d'une. Il s'approcha des rangs des spectateurs.

Kei: "Je cherche un ..."

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Adieu
« le: dimanche 10 décembre 2023, 16:08:03 »
Bon vent à toi :)

... et je vais te suivre de près ...

Nous aurons passé de bons moments ici en RP, comme ailleurs en HRP.
Je te remercie pour tous ces instants qui souvent m'auront arraché des sourires; toujours le bon mot au bon moment.

Porte toi bien !

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Centre-ville de Seikusu / Re : Et soudain, un ange passa ... [PV.]
« le: vendredi 24 novembre 2023, 18:06:25 »
Keiko est une parfaite représentation de ce que peut être l'hypocrisie japonaise. Cette vipère est retors et sait parfaitement exprimer en sous-entendus des insultes à peine voilées. Son sens de l'observation est pointu et rarement son visage n'exprime autre chose qu'une fausse expression sous laquelle pullulent les vilenies. Elle est totalement maîtresse de ses émotions, pour peu qu'elle en ait, et est connue dans son milieu pour être une formidable actrice. C'est bien pour cela que Kenichi eut un sourire horripilant et satisfait quand il vit sa sœur pâlir légèrement et tressaillir.

"Quelque chose ne va pas? Tu as l'air troublée?"

La petite pique gratuite accompagnait la subtilité de Martha qui, plutôt qu'un assaut frontal contre Keiko, préféra jouer la carte de l'intelligence.

La sœur "adorée" haussa les épaules et pinça les lèvres, prête à répliquer,  mais Kenichi entraîna Martha pour quitter le hall et rejoindre la grande salle à manger en empruntant un corridor qui aurait bien eu sa place dans  le palais d'un roi. Les parents Kawamura étaient déjà là. Le paternel impressionnait par sa présence et son air constamment fermé tandis que son épouse était presque transparente à ses côtés. Le doyen ne laissait de place à personne et sa tyrannie naturelle exsudait de chaque pore de sa  peau. Avec un regard noir,  enfoncé sous des sourcils  épais,  il observa son fils avant de porter son attention sur sa belle compagne. Mécontent et irrité ? Il l'était assurément ! Même le plus benêt des idiots  l'aurait compris … L'homme ne pipa mot, assis sur son trône alors que madame restait debout.

Tandis que Martha saluait madame Kawamura, Keiko vint tirer la chaise à droite de son père.

"Venez ici Martha. Asseyez-vous aux côtés de mon père. Je suis sûre qu'il a hâte de découvrir qui vous êtes. Je vais m'asseoir à côté de vous aussi pour traduire si vous ne comprenez pas tout ce qu'il vous dira."

Salope ! Kenichi eut envie d’exécuter sa sœur sur le champ mais il était en territoire hostile et il fallait s'y adapter. Aussi, il s'assit  à gauche de sa mère et but une gorgée d'eau. L'ambiance était glaciale mais fut subitement brisée par l'irruption de son oncle. Comme toujours, son intervention fut affligeante, grasse et totalement inopportune. L'homme était ainsi, aux antipodes du comportement de son frère aîné.

"Mon oncle …"

"ASSIEDS-TOI !"

La voix sèche et brute d'Hiro Kawamura fracassa la jovialité stupide du nouveau venu qui prit place à droite de Keiko, laissant aussi Martha s'asseoir.

"Ne ridiculise pas la famille, Ato. Je ne partage pas ton humour grossier."

Le maître des lieux fit un geste discret et des domestiques vinrent remplir de saké le petit récipient traditionnel que chacun avait devant soi.

"Il est de coutume dans cette demeure de boire en mémoire de nos anciens et de les remercier de toujours veiller sur nous. C'est une tradition japonaise, ancestrale et familiale. J'entendais la partager avec ma famille, Kenichi."

Oui, mais avec l'ancien, tout était toujours une tradition japonaise, ancestrale et familiale  donc quoique le jeune homme aurait pu faire à part s'écraser, cela ne serait pas passer. Cette première remontrance destinée à terrasser toutes velléités de rébellion agaça le jeune homme qui voyait bien que Martha n'allait pas trouver un allié en la personne du vieux, tout du moins pour l'instant.

"Père, c'est parce que j'ai écouté les conseils de nos ancêtres que j'ai décidé de venir vous présenter Martha, mon amie, que j'aime, et qui m'aime."

"Ah ? Nos ancêtres t'ont conseillé de souiller la lignée familiale  plutôt que de garantir sa pureté ?"

La mère de Kenichi posa sa main sur l'avant-bras de son mari. Il était allé trop loin aussi il se retourna vers Martha pour la dévisager. Le feu couvait sous ces lourdes paupières, le dragon avait faim.

"Mon fils  est, me semble t-il, encore promis à une jeune femme que j'apprécie énormément. Pourquoi devrais-je vous faire bon accueil  dans ces conditions ?"

Keiko donne un léger coup de coude à Martha.

"Il demande quelle est ta plus-value pour nous. Je me le demande bien aussi …"

Kenichi ouvrit la bouche pour répondre mais son père lui intima le silence d'un geste ferme de la main.

"C'est cette étrangère que j'écoute."

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: jeudi 26 octobre 2023, 18:27:37 »
Belphy!
La chauve-souris, c'est pas moi, c'est Barbie !!  ;D

Du coup, je pense pouvoir prétendre à un cadeau chauve-souris pour mon attention très particulière pour cette très jolie blonde  :-*
Et j'espère du même coup que cette très jolie blonde se souviendra de moi  :P

Sinon, je coche H6 pour la prochaine !

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