Ainsi donc elle avait condamné sa propre existence à une lutte où elle aurait peu de chance d'en ressortir vivante. Comme je l'avais promis, je relâche mon entrave magique et déferle sur elle mon sort. En réponse à cette attaque elle invoqua un bouclier magique. Mon énergie vitale combinée dans cette attaque prit alors tout son rôle, rongeant petit à petit le dôme de protection, le tordant, le griffant. Cette humaine était habile, elle utilisait sa magie pour retarder l'érosion de son mur, le bâton servant à dresser de multiple mur. Ma cruauté vint à jouer avec la faiblesse de cette cardinale, j'aurais espéré avoir affaire à une créature qui puisse ne dresse qu'un mur magique. Ce fut par de très léger mouvement de mes doigts que le flux magique se courbait. Je ne voulais pas le concentrer davantage. Il était hors de question de la ménager. Mon flux était constant et minutieusement calculée. J'allais l'épuiser jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus rien faire et lui apprendre toute la cruauté que je pouvais offrir à une humaine si accroché à des croyances.
Tout était joué d'avance. Au vue de sa piètre prestation elle allait perdre face à moi. Sa réserve magique descendait trop rapidement pour contenir éternellement la vague magique. Elle n'utilisait pas son énergie vitale, ce qui aurait été d'une plus grande aide. Voilà la faiblesse de nombreux magiciens, ils n'utilisent que la magie. Sa trop grande confiances aux arcanes sacrée allait la condamner. Je ne désirais pas lire dans son esprit et souhaitait qu'elle est conscience de sa faiblesse, sinon sa chute ne sera que plus douloureuse. Chaques seconde devait être un calvaire pour cette humaine. La magie allait l'affaiblir et l'approcher de plus en plus vers le stade où elle devra choisir entre céder son âme pour protéger cette cité ou la laisser se faire emporter par mon attaque. Dans le second choix je prendrais un malin plaisir à la laisser vivante. Il n'y a rien de plus affreux que d'être le survivant d'un massacre, j'eus la joie de voir cela pendant plusieurs de mes raids contre de petite forteresse du temps de mon ancien maître. Elle peinait à réciter une phrase. Au moins savait-elle que le moindre mots avait sa propre puissance, mais savait-elle que la récitation de sa phrase ne faisait que l'aider à se concentrer et mieux maîtriser sa magie sacrée.
Cependant ... cependant, je n'allais pas abaisser ma puissance, cette prétentieuse n'avait que ce qu'elle méritait. Je me fis plus rusée, attaquant chaque point faible de ses boucliers, l'obligeant à être plus vigilante. Je la torturait mentalement. Elle n'était pas du genre à céder à la panique, aussi fallait-il inculquer la peur à cette humaine, la mettre sous une pression telle qu'un petit rien suffirait à la faire craquer. Hum ?
Je sentis à ce moment une légère douleur à mon épaule droite. Un carreau d'arbalète ? En levant le regard vers l'endroit tiré je vis Montfort et j'eus une mine réjouit. Je l'avais sous estimé et il m'avait donné une leçon. Cet humain était surprenant, nul doute qu'il fera un général d'armée compétent. Je relâche un peu ma magie pour user d'une magie de mouvement, retirant le carreau en la poussant, me faisant gémir de plaisir. Ha ... cette douleur était devenue si rare. La cardinale vint à lancer un ultime sortilège. Les hommes en hauteur armèrent leurs armes et tirèrent. J'eus un sourire et voulait goûter à cette douleur de se faire transpercer. Vint alors une présence bien familière.
Une forme sortie de mon ombre. Cette forme prit consistance. Il s'agissait à première vu d'une humaine, mais ses cornes sur le front et ses yeux dévoilaient une nature toute autre. Il s'agissait d'une
dragonne de l'Est, une dragonne sans aile. La dragonne dégaina et rengaina son arme à multiple reprise, créant une mur de lame d'ombre, dévastant le plafond,coupant les carreaux et tuant les arbalétriers. On pouvait l'entendre, par la suite, prononcer une prière pour les morts.
Je profite de son assistance pour me concentrer sur la cardinale. C'est alors que la dragonne vint à poser sa main sur mon épaule blessé, me faisant perdre ma concentration en enfonçant un de ses doigts dans la plaie, me faisant gémir de plaisir.
Mon roi. Je pense que vous avez suffisamment montré votre puissance. Laissons les reprendre des force et se préparer à la Grande Guerre. Assez d'âmes ont été arrachés aujourd'hui. La dragonne retire son doigt de ma plaie et porte son regard sur les deux généraux.
Mon roi pense que vous avez la capacité de lui ternir tête plus tard. Pour l'heure vous êtes encore des œufs. Il préfère avoir affaire à des dragons adulte et puissant. Mon roi ne peut tuer votre reine, étant soumis à un pacte conçu par votre ancienne reine, qui a été l'une des rare femelle à lire à travers mon roi et lui ... "Kullass, tais-toi. Ils ne sont pas supposé le savoir. "Je marmonne des truc contre cette dragonne vraiment trop bavarde et bienveillante. Je me demande encore pourquoi je l'ai soumise à mon autorité. Puis je regarde mes adversaires.
" Je vais m'en aller sur le champs. Je compte sur vous pour être prêt quand je déclarerais la guerre à Terra. "Je tourne le dos et m'avance vers les ténèbres, suivit de Kullass. Je vint à murmurer mentalement à Montfort et la cardinale.
~~Devenez fort~~Je doutais fortement qu'ils allaient tenter de me suivre, la cardinale devait avoir un minimum de jugeote que son corps avait atteint ses limites. Pour Montfort son état ne permettait aucun mouvement soutenu comme une filature. De toute manières la cavalerie était en route pour les secourir. Elle arriverait trop tard pour m’empêcher de fuir et suffisamment tôt pour éviter que des bandits viennent tuer les survivants.
Si la magicienne venait à vouloir lancer un autre sort contre moi, alors tant pis, je l’achèverais. Même si pour cela je dois subir les remontrances de Kullass. Elle avait beau être un de mes valets, j'avais des obligations en tant que maître.