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Messages - Nagi Oak

Pages: [1]
1
Le coin du chalant / Re : Jeune pousse à rempoter
« le: samedi 24 août 2013, 14:29:06 »
Permets-moi de t'envoyer un MP, dans ce cas :)

2
Le coin du chalant / Re : Jeune pousse à rempoter
« le: dimanche 18 août 2013, 22:41:41 »
Bouh, j'suis désolé, j'avais pas vu ta réponse é___è ! C'est toujours d'actualité ?

3
Salles de cours et bibliothèque / Classe verte [Melody]
« le: dimanche 21 juillet 2013, 01:39:42 »
L'arrivée d'une nouvelle élève dans une classe était toujours un évènement intéressant. Les anciens jaugeaient toujours le nouveau, essayant d'évaluer ses compétences par son simple discours de présentation. Et Nagisa le savait, pour avoir subi ce qu'elle considérait comme une corvée quatre fois de suite, l'année dernière. Les déménagements d'elle et de son père étant fréquents, pour conserver une couverture aussi parfaite que possible. Ils restaient au Japon, mais changeaient régulièrement de région et de ville. La jeune pousse avait vu Tokyo, Hôkkaido, Fukushima et même Okinawa. Mais pour ce début d'année, Seikusu avait été leur destination. Une ville plutôt tranquille, selon les dires de son géniteur. Ils avaient installé leur maison et laboratoire en banlieue, dans une lisière de la forêt qui bordait le parc municipal.

Nagisa était donc tranquille pour quelques temps... du moins, après qu'elle ait enfin terminé de se présenter à toute la classe. Pour l'instant, celle-ci semblait la dévorer des yeux, alors qu'elle était accoudé contre le bureau de la professeur, sans siège pour s'installer. Quand celle-ci arriva enfin, Nagi souffla. Elle en avait ras le bol des regards appuyés et des conversations à voix basse.


"Asseyez-vous, tous," ordonna la jeune femme en tailleur qui leur servait de préceptrice. "Pour ce début de mois de juin, nous avons une nouvelle parmi nous. Comment t'appelles-tu ?"
"Nagisa... Nagisa Oak."
"Bien, Nagisa, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur toi ?"

Les yeux masqués par la frange émeraude observèrent toute la classe d'un air gêné.

"Heu... je ne sais pas si c'est une excellente idée, Senseii."

Et voilà, elle allait encore se faire étiqueter comme une fille bizarre et asociale. Alors qu'elle se souciait avant tout du bien-être de ses camarades... si elle parlait trop, ils allaient en effet réagir de façon assez suspecte... personne ne saurait que c'était de sa faute, mais son père lui avait bien précisé de ne pas attirer l'attention sur sa personne.
La prof lui adressa un sourire encourageant, l'incitant à continuer. Nagi n'avait pas vraiment le choix, pour ainsi dire.


"Hem... eh bien, je viens de-"
"Si tu pouvais parler plus fort ? Je suis sûre qu'ils n'entendent rien, au fond."

Les yeux rubis se fermèrent d'exaspération. Cette femme lui tapait déjà sur le système... mais elle parla plus fort, vaille que vaille.
Elle précisa son lieu d'origine, sa nationalité, mentionna un passé totalement fictif mais parfaitement banal à en pleurer. Et comme elle le craignait, les effets de sa voix sur la condition humaine commencèrent à se faire ressentir dans la classe. Au premier rang, une fille se tenait la tête. Au troisième siège derrière elle, un lycéen devenait de plus en plus pâle.
Il lui fallait conclure, avant que quelque chose de plus grave n'arrive. Heureusement, elle fut brève.
 

"Parfait, Nagisa. Tu peux aller t'asseoir prés de la jeune fille blonde, avec ses écouteurs... D'ailleurs, Melody, je t'ai déjà dit de ranger ton casque quand tu es en classe," annonça sèchement la prof.

Nagisa s'empressa d'aller s'asseoir et de sortir ses affaires, saluant d'un hochement de tête sa voisine de table. Lorsque ce fut fait, la prof commença son cours...

4
Dictature d'Ashnard / Herbe à chat [Jumelles Karistal]
« le: samedi 20 juillet 2013, 19:02:38 »
L'esclavagiste était d'excellente humeur, ce soir-là.

Pour une fois, lui et ses collègues n'avaient en effet pas foiré leur coup, pour ainsi dire.
Ce n'était pas une troupe d'esclavagistes assez réputé pour mentionner leur noms respectifs, mais nul doute qu'avec la prochaine vente qu'ils allaient faire, cette situation changerait. Leur petite proie allait leur permettre de se faire enfin une place, dans le dur monde qu'était le leur depuis peu.
Ils étaient en effet jeunes, inexpérimentés. Le fait qu'ils aient réussi à attraper un tel bijou, relevait donc du miracle.


"Dis-moi, Phineas... qu'est-ce que c'est, le prix fixé pour la petite, déjà ?"

Le jeune homme fut coupé dans ses pensées par son camarade, officiellement le scripte et le trésorier de leur compagnie. Il était assis dans la charrette que tirait les cheveux, rempli de quatre ou cinq esclaves dans leurs cages, et prenait des notes sur un calepin, prés de leur prochaine vente, encore évanouie et sans cage faute de place disponibles, mais bien ligotée.

"On sait pas encore, 'faudra la faire évaluer en rentrant," répondit Phineas distraitement.
"Comment tu sais qu'elle a tant de valeur, alors ?" demanda son ami, plein de bon sens.

Pour toute réponse, Phineas lâcha une des brides du cheval qu'il montait, pour pointer un doigt sur le fond de la charrette. Il s'y tenait effectivement leur troisième compère, étalé par terre, qui ne bougeait plus. C'était celui qui avait attrapé la petite, et qui s'était évanoui dans le processus, avant qu'ils ne réussissent à la bâillonner. Enfin... il était mort, en vérité. Mais les lumières qu'ils étaient n'ayant pas pensé à vérifier son pouls ou son cœur... c'était quand même une sacré chance qu'ils aient pu attraper quoique ce soit, quand on y repensait. Mais ils avaient quand même été assez malins pour se dire qu'une créature capable d'assommer autant quelqu'un rien qu'en un hurlement, c'était assez rare pour valoir les coups de poings et de tête qu'elle leur avait administrés.

Les deux camarades poussèrent un soupir de soulagement, en remarquant la silhouette d'une gigantesque demeure se dessiner dans l'horizon. Le manoir des Karistal... leur destination. Cette riche famille organisait de temps en temps des marchés dans la cour de sa demeure, et ils comptaient bien y participer pour vendre les quelques trouvailles qu'ils avaient réussi à obtenir.

Ce fut alors que Phineas entendit un cri assourdissant dans son dos.

Pas le cri de la gamine, heureusement pour eux. Elle n'aurait de toutes façons pas été capable d'en pousser un, puisque sa bouche était déjà occupée à mordre sauvagement le bras de leur scripte. C'était d'ailleurs lui qui avait poussé ce beuglement.
En secouant son membre avec vivacité, il réussit à la dégager de sa chair bien entamé, et à la faire passer par-dessus bord, où son corps fragile tomba contre le sol poussiéreux. Après quoi, elle se tortilla par terre, comme un petit ver de terre en assez mauvaise posture.


"RATTRAPE-LA !" hurla le conducteur à son collègue. "ALLEZ, GROUILLE, AVANT QU'ELLE N-"

Mais ce qui devait arriver - et ce qu'il pressentait - arriva : dés qu'elle eut assez de souffle, la petite poussa un cri assourdissant, un effroyable hurlement, qui leur glaça le sang et sembla paralyser tous leur membres, y comprit leur cœurs. Le cri dura une bonne dizaine de secondes, et quand il fut terminé, on l'entendit encore résonner dans le lointain.
Puis finalement, l'esclavagiste tomba de son cheval et s'écroula par terre. Tout comme son ami, qui ne finit jamais d'enjamber la charrette et s'effondra prés de la captive. Les quelques esclaves n'échappèrent pas non plus à leur triste sort, malgré qu'ils n'aient rien demandés. Ils s'affalèrent au fond de leur cage, les yeux révulsés.


---

Les petits pieds bruns de Nagisa criaient leur protestation, au fur et à mesure qu'elle avançait vers l'imposant bâtiment qui surplombait le paysage désert. Leur propriétaire n'en menait pas large, et elle avait ses raisons : elle ne comprenait pas comment elle avait pu se retrouver ici. Alors qu'à la base, elle ne faisait que revenir du lycée. Quelqu'un l'avait alors saisi en arrière, et elle avait hurlé de surprise, avant de se faire bâillonner et ligoter. On lui avait administré un coup sur le crâne, tellement fort qu'elle avait été sonné pendant un moment, avant de se réveiller dans cet enfer, et de faire semblant de dormir jusqu'à trouver le bon moment pour s'échapper.

Oui, elle avait finalement réussi à réduire à néant ses agresseurs... mais la petite pousse ne savait ni où elle était, ni quelle heure il était. Et surtout, elle n'avait aucune idée d'où était son père, qui devait d'ailleurs se faire un sang d'encre pour elle. Comme il ne pouvait pas appeler les autorités sous le risque de griller leur couverture, il avait dû sortir pour aller la chercher lui-même... mais elle doutait d'être encore à Seikusu. Elle doutait même de sa présence au Japon, en ce moment même.
Le Japon n'avait pas un ciel si noir, bardé d'énormes nuages et d'éclairs méprisants. Il n'avait pas non plus de ces horribles monstres, que Nagi avait heureusement réussi à tuer à l'aide de sa capacité - mais à force de hurler, ses cordes vocales avaient été abîmées par la poussière en suspension dans l'air. Quand la plante arriva devant les portes du château, sa voix s'était transformée en un souffle rauque. Le fait d'être privée de sa plus puissante capacité acheva de la terrifier pour de bon.

Le fait qu'en enjambant les grilles de cet étrange habitation, le ciel devienne plus clair et le sol moins aride ne réussit pas à la réjouir. Elle était seule, épuisée par sa marche, et terrorisée. Elle tituba jusque dans les jardins environnants, un peu étonnée de voir autant de végétation dans un lieu à l'apparence si peu fertile. Peut-être hallucinait-elle, finalement ?..

Avant d'avoir obtenu la réponse à cette question, Nagi finit par se glisser entre les épaisses branches d'un énorme buisson de rose, et s'endormir à même le sol, dans ses habits tâchées et déchirées
.

5
Le coin du chalant / Re : Jeune pousse à rempoter
« le: samedi 20 juillet 2013, 13:15:53 »
J'en suis honorée :D

Je vous envoie un MP, mesdames :)


6
Le coin du chalant / Re : Jeune pousse à rempoter
« le: samedi 20 juillet 2013, 12:33:54 »
UP !

7
Le coin du chalant / Jeune pousse à rempoter
« le: dimanche 02 juin 2013, 01:11:58 »
• Une nouvelle est arrivée dans votre classe, aujourd'hui. Alors qu'on lui demande de faire son discours de présentation, de curieux phénomènes apparaissent parmi vous et vos camarades, au fur et à mesure qu'elle parle... cela vous intrigue et vous cherchez à en savoir plus.

• Cette petite nouvelle en question peut aussi vouloir la bagarre. Elle la trouvera, au bout d'un moment, inutile de résister.

• Scientifiques de toute nature, vous parvenez par divers moyens à découvrir la vraie nature de Nagi. Vous vous dites qu'il y aurait beaucoup à découvrir... du moins, si vous parvenez à mettre la main dessus.

• Marchands d'esclaves ou droguistes : vous savez sûrement qu'une pousse de mandragore peut rapporter beaucoup de pièces d'or.

Toute autre idée est la bienvenue, bien entendu :)

8
Prélude / Re : Le cas Nagi Oak [Validée]
« le: samedi 01 juin 2013, 14:53:19 »
Merci beaucoup ! :)

9
Prélude / Le cas Nagi Oak [Validée]
« le: vendredi 31 mai 2013, 03:02:10 »
Nom : Oak
Prénom : Nagi(sa)
Age : 16 ans
Sexe : Femelle
Race : Créature hybride (Mi-humaine, mi-mandragore)
Orientation sexuelle : Pansexuelle

Physique : Nagi est petite... pas plus d'un mètre quarante. Et en vérité, ça tiendrait plus du mètre trente-neuf, mais elle est la première à vous ordonner de ne pas chipoter. Cette petite taille vient vraisemblablement du fait que la constitution de cette jeune plante est très fragile - elle est une première dans le monde de la génétique, après tout. De carrure frêle, avec de fines formes, on aurait souvent envie de la protéger et de la serrer dans nos bras si elle n'était pas aussi effrontée avec tout le monde. Sa peau brune trahit ses origines tropicales, et il n'y a pas un seul centimètre carré de sa peau qui n'ait jamais été marquée par des aiguilles ou des transfusions. On y retrouve aussi régulièrement des écorchures, des bleus ou des bosses à cause de ses bagarres quotidiennes.

Pour parler de son visage, la plupart des gens notent en tout premier l'épaisse frange qui voile le regard de la lycéenne dans son intégralité. Si vous arrivez cependant à la soulever, vous remarquerez une fascinante paire d'iris de la couleur d'un rubis, qui ne tardera pas à flamboyer d'un air menaçant : leur propriétaire a en effet horreur que l'on la regarde directement dans les yeux. Son visage varie de fin à creusé selon les jours, tout comme son teint qui peut devenir plus ou moins pâle. Mais ses traits poupins restent toujours en place, lui donnant un air innocent qui peut s’avérer très utile en cas de justification devant les autorités.

On notera aussi le carré plongeant qui lui sert de coiffure, de la couleur de la verdure. Autant vous dire que ça inspire pas mal de surnoms depuis le début de sa scolarité, un prétexte comme un autre pour tendre les poings. Petit détail amusant, les longues mèches au sommet de sa tête qui peuvent vaguement faire penser à des tiges végétales, quand on connait la vraie nature de l'adolescente. Il y a aussi ce serre-tête parsemé de fleurs blanches, et qui sont par ailleurs réelles : ce sont de vraies fleurs de mandragores dont les racines sont directement implantées dans le crâne de Nagisa, et qui peuvent être utilisées comme les fleurs de la plante classique lors de leur floraison.

Caractère : Nagi ne tient pas en place. Jamais. On lui répète constamment de ne pas se brusquer dans ces gestes, de faire attention, de ne pas trop s'infliger de pressions émotionnelles... on le lui répète dans l'espoir qu'un jour, elle parvienne à comprendre que son corps n'est qu'une construction de la science dont les fondations ne sont pas des plus solides. Mais c'est bien mal la connaître que d'espérer qu'elle écoute sagement. Son tempérament est donc sanguin, et en mixant cela à sa personnalité plutôt soupe-au-lait, on obtient une jeune fille qui s'enflamme rapidement.

Pas naïve pour un sou, la demoiselle se méfie de tout et de rien, et particulièrement des personnes qui cherchent à se rapprocher d'elle. On lui a enseigné dés le plus jeune âge que les gens ne se liaient à vous que parce qu'ils cherchaient à vous faire avoir besoin d'eux. Dans sa tête, c'est en tout cas le concept de l'amitié ou de l'amour dans toute sa splendeur et au fil des années, il n'y a jamais eu que peu de personnes dans sa vie pour cette raison.
Nagi n'est pas non plus timide. Elle se fait entendre lorsqu'il le faut, même si elle sait très bien que monter le ton provoque des effets secondaires sur la santé de son entourage.

La plante est donc franche... mais pas très honnête. Elle est odieuse, en vérité, et ment très facilement, sauf à celui qu'elle considère comme son père. Chaparder est sa spécialité, et même un de ses passe-temps préférés. Se plaindre aussi, elle le fait très bien, surtout quand il faut trouver des excuses pour son comportement lorsqu'elle se fait attraper.

Même si ce caractère n'est pas réellement excusable, il faut tout de même savoir que cette façon d'agir est en réalité une sorte de protection. Nagisa déteste l'humiliation : elle a sa fierté et ne laissera jamais écraser par les brimades ou attraper par ceux qui voudraient utiliser ses pouvoirs, entre autres. Après tout, sa débrouillardise est légendaire. Et elle est plus maligne que son tempérament un peu enfantin ne pourrait laisser le croire.

Histoire : Nagi est un produit de la science, une création sortie d'une serre humide située en plein centre de la Malaisie. En étroite collaboration avec plusieurs laboratoires japonais, le résultat de l'expérience était censé être cloné et pouvoir aider des tas de gens dans le monde entier.
La mandragore est une plante puissante, aux vertus thérapeutiques lorsqu'elle est bien utilisée. Dans cette expérience, ses capacités furent décuplées et greffées dans de l'ADN humain, créant ainsi par de multiples et complexes modifications génétiques, une enfant hybride dont le sang et les fluides pourraient aider le monde entier.

On espérait beaucoup du résultat de cette session : guérison du cancer, du SIDA, de multiples maux en un claquement de doigts. On espérait avoir enfin mis la main sur le remède universel. Mais la pousse ainsi crée ne pouvant être utilisée qu'à un âge plus avancée, on la confia à un scientifique japonais partenaire de l'expérience. C'est ainsi que Nagisa fut baptisée et officiellement née au Japon. Enfant fragile et surveillée 24h/24, elle éprouvait déjà des soucis de santé graves dés son enfance et ne quittait presque jamais le laboratoire de celui qu'elle considéra rapidement comme son père.

Quand les bourgeons sur sa tête devinrent fleurs, cela signifiait qu'elle était assez mature pour procéder à la suite de l'expérience. Mais les résultats des prochains tests - heureusement d'abord vérifiée par son "père" - démontrèrent plusieurs choses.
Les fluides et le sang de Nagi était effectivement de puissants agents thérapeutiques qui pourraient rapporter des milliards à l'industrie médicale. Mais ils étaient également - comme certaines légendes pouvaient le conter - de puissants aphrodisiaques, hallucinogènes, somnifères et mortels quand mal utilisés. En plus de cela, ses agents actifs pouvaient traverser la peau, ce qui rendait la manipulation extrêmement dangereuse.

Le pire était que les scientifiques n'avaient pas réussi à amputer le pire pouvoir qui demeurait dans une mandragore. Ce point demeurait dans la voix de la petite pousse, et plus particulièrement son cri. Les légendes mentionnaient que les mandragores étaient capables de tuer quelqu'un rien qu'au son de leur hurlements. Étant encore petite, Nagi n'avait jamais fait que se faire évanouir ceux qui l'écoutaient trop longtemps, mais il était évident que dans quelques années, cette effroyable capacité serait à son paroxysme.
Si jamais les supérieurs venaient à apprendre tout cela, nul doute que la petite plante serait au mieux supprimée, au pire confinée et constamment vidée de sa substance dans la plus grande sécurité. Elle apportait bien plus d'ennuis que de bénéfices et son père le savait.

Mais il ne parvenait pas à se faire à l'idée que celle qu'il considérait comme sa fille puisse être livrée en pâture de cette façon. C'est pourquoi il rédigea un rapport falsifié, indiquant que l'expérience était un échec et que Nagisa ne valait pas grand-chose, mettant en valeur la partie humaine de sa fille adoptive pour éviter que l'on ne l'évince tout de même. Ce qui lui permit de conserver la garde de l'expérience et de s'attribuer un mérite qu'il pourrait regretter un jour.

Ils vivent depuis à deux comme la famille qu'ils ont toujours été. Mais l'instabilité de Nagisa augmentant de jour en jour, un accident pourrait être vite arrivé...

Expérience sexuelle : De rapides flirts avec ceux qui voulaient bien, comme toutes les adolescentes de cet âge-là. Rien de très sérieux, Néanmoins.

Autres (+ Parties pouvoirs et capacités physiques) :

• Depuis toute petite, Nagi a une phobie incontrôlable envers les chiens et tout être de la race canine. Car eux-mêmes sont extrêmement agressifs lorsqu'ils la voient et il est déjà arrivé plusieurs accidents (dont un qui a failli lui coûter la jambe).
Dans les temps anciens, la mandragore ne pouvait être déraciné de trop prés à cause du cri mortel qu'elle poussait. On avait donc l'habitude de déraciner la plante à l'aide d'une laisse qu'on attachait à la racine d'un côté et au cou d'un chien de l'autre, laissant l'animal mourir dans le processus...
• Inversement, les démons ne peuvent supporter d'être dans le même endroit qu'une mandragore. Toute créature démoniaque aura donc une certaine répulsion à l'égard de la jeune pousse, et ses pouvoirs envers elle seront pour la plupart d'une très faible intensité.

• Le sang et les fluides de Nagi sont, comme déjà mentionnées, des agents thérapeutiques, narcotiques et aphrodisiaques très puissants. Mais encore faut-il savoir les préparer ! Utilisés tels quels, ils auront des effets imprévisibles et pourront très bien vous apporter le meilleur... comme le pire.

• Comme toute personne possédant une voix, Nagisa peut bien sûr en changer l'intensité. Il existe plusieurs niveaux reliés à ces différents tons et qu'il faut connaître pour savoir à quoi s'attendre :
Niveau 0 (chuchotements, baîllements et souffles) ► Avec cette voix, vous ne craigniez rien. Mais il est rare que la pousse parle de cette façon.
Niveau 1 (voix normale sans animosité quelconque) ► Cette voix non plus n'est pas nuisible, sauf si Nagi parle durant un long moment et sans s'arrêter : cela peut alors déclencher des tournoiements de tête légers et une impossibilité à se concentrer.
Niveau 2 (voix plus forte, pendant une contrariété ou au contraire un enthousiasme) ► Début des effets secondaires plus désagréables tels que les migraines, les nausées ou la réelle perte d'équilibre.
Niveau 3 (voix sonore, pendant une crise de colère ou une explosion de joie) ► Migraines insupportables, vomissements, pertes de repères et évanouissements. Comme Nagisa est une personne démonstrative, on peut facilement deviner quand elle va s'apprêter à utiliser cette intensité, et donc se boucher les oreilles au moment voulu. Mais encore faut-il le savoir.
Niveau 4 (hurlements purs) ► Mort subite... folie plus ou moins grave et symptômes relatifs à l'empoisonnement sévère pour les plus puissants qu'un humain standard. Ou les plus chanceux.

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