Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Améthyste

Pages: [1] 2
1
Un moment de silence, il avait l'air aussi convaincu qu'elle qu'il était chez lui. Que ce soit par son regard éberlué lorsqu'elle parlait que par ses paroles quand il se mit à parler. Lorsqu'il tapota son fauteuil, elle se demanda ce qu'il voulait dire par là. Des roulettes comme pour une charrette, un gamin assis dessus sans en bouger... Il était coincé dedans ? Possible après tout. Tekhos était impitoyable avec les hommes après tout et une altercation avec une femme lui aurait fait passer un mauvais moment plus tard. Elle tourna alors la tête vers la douche et en revint à ce Drake Noventa.

- Je n'ai pas peur de la sécurité ni des flics comme tu dis, je pourrais avoir disparu avant même qu'ils ne soient entrés ici. Par contre, j'en ai fini, tu peux y aller.

Dans ce qu'elle venait de raconter, il y avait une part de mensonge et une part de vérité. Son entraînement lui aurait probablement permis de s'en sortir mais elle n'en était pas totalement certaine. La peur, par contre, elle ne la connaissait plus depuis longtemps. Plus important, elle ne pouvait pas le croire sur paroles, elle devait vérifier ce qu'il disait et le terrain serait libre une fois qu'il serait sous les jets d'eau. Ce qui l'intriguait, c'était comme il allait faire en restant dans son siège sans qu'il ne rouille sous l'eau.

Elle le laissa donc y aller à son tour et pendant qu'elle se rhabillait, elle songeait à ce qu'il lui avait dit. Son père, c'était qui ? Elle ne se souvenait pas avoir parlé à un homme ayant Noventa pour nom de famille. Ça devait être un employé de l'hôtel donc quelqu'un d'ici mais qui n'avait pas le droit. Dans quel but ? Un contrat sur sa tête ? Non, elle n'était pas connue aux yeux du monde. Ce n'était qu'une danseuse parmi tant d'autres. Ou alors si, pour demander une rançon... Mais à qui ? Elle n'avait personne. Certainement pas à son employeur, ils sont beaucoup trop discrets pour ça.

Laissant ces questions de coté un moment, elle termina de se vêtir et se dirigea vers la porte. Derrière cette planche de bois se trouvait des réponses, la preuve qu'elle était dans sa chambre et non chez ce gamin. Elle se sourit, sachant qu'une fois que ce serait ouvert elle lui clouerait le bec et pourrait l'envoyer balader. Sa main se posa sur la poignée, la tourna et ouvrit. Son sourire s'effaça vite, le décor n'était pas le même que celui de sa chambre. Le jeune homme pourrait donc avoir raison mais ce n'était pas important pour le moment. Elle ne savait pas où elle était ni ce qu'elle y faisait. Elle referma la porte, s'y adossa et prit un instant pour réfléchir.

Une minute, j'étais dans ma chambre. Je suis entrée dans la salle de bain et un gamin me trouve sous la douche. Je ne suis plus dans ma chambre mais chez lui, il est aussi surpris que moi et se demande qui je suis. Au moins, si je suis vraiment chez lui, il pourra m'indiquer la sortie et me dire où je suis.

Elle sortit alors de ses pensées, n'entendant pas que l'eau avait cessé de couler et observa la pièce. Tout avait l'air étudié pour laisser la place au fauteuil et elle ne l'avait pas remarqué avant.

- Je suis où ?

Cette question n'avait pas pour but d'avoir une réponse, c'était la seule qu'elle se posait actuellement. Elle devait juste la prononcer à voix haute... Même si elle ne s'en rendit pas compte tout de suite.

2
- Je ne sers nul autre maître que ma propre cause. Mon service à l'Ordre Immaculé n'est que la façade que je leur sers pour arriver à atteindre le pontife. Croyez-moi, je ne vous veux aucun mal.

Comme pour prouver ce qu'elle avançait, elle jeta ses armes à l'autre bout de la ruelle, dans l'angle formé par le mur qui obstruait toute tentative d'échappatoire. Désormais, elle se retrouvait désarmée. Dans son regard noisette une première émotion passa. Un mélange de dégoût et de haine, de tristesse et de colère. Cette colère qui lui donnait la force de continuer, qui la persuadait de continuer à essayer de convaincre celui qu'elle avait face à elle. Elle sortit ensuite une bourse de son sac, la lança à Armand, refusant de l'approcher. Elle savait maintenant qu'il ne se laisserait plus approcher et préférait garder ses distances. Elle posa ensuite son sac contre un mur et s'en éloigna, au cas où il penserait qu'elle y cache une autre arme.

- Ça, c'est pour votre chemise, vous aurez largement de quoi rembourser votre vêtement. Allez-y, vous pouvez l'ouvrir pour vérifier qu'il n'y a aucun piège si vous voulez.

Tout en parlant, elle s'éloigna, laissant le passage libre pour qu'il puisse partir s'il le désirait réellement.

- Allez-y, je ne vous retiens pas. Si vous ne me croyez pas et que vous ne voulez pas m'écouter, je ne vais pas vous retenir plus longtemps.

Elle ne le connaissait pas mais après avoir pu juger de son attitude, de sa tenue et de son sens de l'observation, elle savait qu'elle n'aurait plus aucune chance de le rattraper une fois qu'il serait parti. Le temps qu'elle aille reprendre ses affaires, il serait loin et probablement non repérable. D'un geste de la main, elle l'invita à partir, qu'il reprenne sa route. Elle en savait peu sur lui, très peu même mais d'après ce qu'elle savait, il ne craindrait pas grand-chose. Les paroles de ce type concernant son estomac permettait à la danseuse de penser qu'il n'était pas plus ESPer qu'humain. Ainsi, l'obsidienne qu'elle avait pris en cas de problèmes ne lui servirait pas, elle n'aurait même pas à la sortir.

- Vous n'êtes pas un ESPer, n'est-ce pas ? Eh bien soit, je n'aurai qu'à dire que vous êtes un ange ainsi vous pourrez vivre serein sans avoir à fuir les soldats de l'Ordre.

Pour la première fois, elle se résignait à abandonner son but. Dire un tel mensonge aux supérieurs ne serait certainement pas sa meilleure idée, ni même un pas en avant vers le sommet de la pyramide mais elle sentait qu'après cette rencontre elle devrait changer. Mentir ? Elle avait l'habitude, elle ne vivait que dans le mensonge. Le plus dur serait de s'échapper après et de se faire oublier au mieux... Sinon, vivre en ermite, voyager de villes en villes, ne s'attacher à personne et effacer toute trace de son passage. Elle ne voyait pas ça comme perdre sa vie, elle le voyait plutôt comme un changement d'habitudes. Tout ces mensonges n'étaient déjà plus une vie pour elle mais une survie.

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 10 mai 2013, 09:25:59 »
09 :25

Pas réussi à écrire hier finalement, à peine un début de réponse...

*Hésite à supprimer son adresse mail et tout ce qu'elle contient pour oublier et passer à autre chose.*

4
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 09 mai 2013, 10:55:33 »
10 : 55

*Croise les doigts pour ses prochains tests*

Bonjour le grand jeu.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 08 mai 2013, 19:54:25 »
19 : 54

Demain je réponds aux rp, même si une bombe atomique devait s'abattre à coté de ma maison.

Drake, Armand, apprêtez-vous à recevoir un courrier ;)

6
Le coin du chalant / Re : Le rythme en toute circonstance.
« le: mercredi 08 mai 2013, 13:08:15 »
Up, ajout de Karasu. N'hésitez pas à proposer vos idées, je cherche surtout avec la hiéromancienne actuellement.

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 01 mai 2013, 19:31:21 »
Mais laissez donc Drake tranquille, il ne vous a rien fait le bonhomme...

*Se demande ce qu'ils vont trouver pour son prochain perso.*

19h32

8
Alors qu'elle ne pensait plus à rien, la porte de la douche s'ouvrit. Elle tourna vivement la tête, attrapant une de ses deux armes au passage et aperçut un jeune homme assis tout aussi surpris qu'elle. Elle n'eut pas beaucoup de temps pour l'observer, tout ce qu'elle avait retenu, c'était qu'il était assis, sur une drôle de chaise, qu'il avait des cheveux foncés et des yeux bleus. La porte se referma et Améthyste arrêta le flux d'eau qui tombait sur elle. Qui était ce type ? Un ennemi ? Si c'était le cas, il ne lui aurait pas laissé le temps de réagir et aurait pu trouver une autre façon de l'atteindre. De plus, il n'aurait pas eu l'air si surpris. Et puis, sa question atteignit ses oreilles... Enfin, plutôt ses questions. Elle attrapa la serviette, l'enroula autour de sa poitrine et sortit, gardant ses deux lames dans la main.

- Avant de demander à une femme qui elle est, on se présente d'abord. Surtout lorsqu'on entre dans sa chambre sans permission. Quand à ce que je faisais, si ce n'était pas assez clair, je prenais une douche.

Alors qu'elle parlait, elle continuait de l'observer. Plutôt musclé pour un gars qui, apparemment, restait assis. Il n'était pas là lors de son moment de danse, ni même après. Elle l'aurait repéré, ce n'est pas le genre de gars à passer inaperçu, surtout pour elle qui était habituée à chercher les gens.

- Je te retourne donc ta question, qui es-tu et que fais tu ici ?

Elle était pourtant certaine d'avoir regagné sa chambre après sa discussion avec la jeune fille.

- Je ne t'ai pas vu dans la salle plus tôt, comment es-tu arrivé ici et que me veux-tu ? Si c'est pour un autographe, tu aurais pu attendre dehors bien sagement. Quoique... Attends... Tu ne sais vraiment pas qui je suis ?

Cette fois, elle tiqua violemment sur la question de l'identité et remit ses broches sous ses vêtements, attendant que ses cheveux encore humides sèchent. Ce garçon ne semblait pas agressif, ni même dangereux en réalité. Peut-être juste un gamin jouant les voyeurs dans les hôtels de Tekhos. C'était risqué, surtout que les hommes n'étaient pas forcément bien vus dans les environs.

- Mon nom à moi, c'est Améthyste. Maintenant, dis moi ce que tu fous là si tu ne viens pas pour me voir.

Savoir comment il était entré ne lui importait pas vraiment, elle en avait déjà l'idée. Elle n'avait pas fermé la porte a clé, c'était assez clair comme explication actuellement mais ça ne lui disait pas pourquoi il en était arrivé là et pourquoi il semblait si surpris de la voir.

9
Diable, qu'il avait raison. Les paroles sur les fanatiques lui était un coup porté en plein cœur. Elle le pensait, c'était sa façon de penser depuis qu'elle les avait rejoint et ça lui donnait une impression étrange de voir que quelqu'un de l'extérieur lui dise ça en face.

- Vous avez raison, je ne sert pas l'Ordre, pas officieusement en tout cas. Si ç'avait été le cas, je ne vous aurais pas parlé. Par contre, on ne m'avait pas dit que vous pouviez sentir les odeurs. Tout au plus, vous auriez le pouvoir de vous régénérer. Quand à mon odeur, mélangé aux autres parfums dans la rue, je ne pense pas qu'un flair normal l'aurait repéré. Au mieux, j'avais pensé à une troupe vous ayant dit que quelqu'un vous suivait d'une quelconque manière mais certainement pas l'odeur.

Pour les endroits de sûreté, à vrai dire, elle n'en connaissait aucun et il devait le savoir. L'Ordre était partout, voyait tout, savait tout sauf si on était discret. Assez pour se faire oublier. En cherchant une solution pour le faire disparaître de leurs dossiers, elle ne voyait plus qu'une seule chose possible, supprimer son dossier et tous ceux qui l'avaient lu. D'un autre coté, c'était donner une raison au pontife de lancer une chasse à l'homme énorme sur tout Terra. Chose qu'elle ne pouvait se permettre. Elle était coincée, juste cette question lui donnait matière à réfléchir. Elle devait se la jouer discrète mais sauver les autres en les faisant oublier. Jusqu'à présent, elle avait juste ramené une preuve, un seul objet de la cible. C'est un peu abattue qu'elle reprit la parole.

- Non, aucun endroit hormis dans la nature elle-même. Seulement, comme vous l'avez soulevé, ce n'est pas une vie. Normalement, je ramène une preuve du travail effectué, je mets en scène et l'affaire est bouclée. Seulement, j'ai l'impression que ça ne va pas être facile avec vous. D'une part parce que vous vous régénérez, d'autre part parce que vous ne semblez pas vouloir vivre discrètement.

Une minute... Régénération, voilà qui pourrait lui être utile, voilà la pièce maîtresse de la mise en scène. Ramener son corps serait la preuve irréfutable du travail effectué mais il ne risquerait rien et pourrait repartir à la suite. Il lui fallait maintenant savoir à quel point il était invincible. Bon, pour la proposition de la mise en scène, ça n'allait pas être évident, il semblait fermé, il ne semblait même pas vouloir la croire juste un peu. Exception faite de sa conviction à ne pas suivre les ordres qu'elle recevait.

- J'ai une idée qui pourrait fonctionner et vous offrir la liberté que vous voulez mais pour ça, vous devez me faire confiance et j'ai besoin de savoir quelque chose. A quelle vitesse vous régénérez-vous ? Comme vous l'avez noté, je ne crois pas à ce qu'ils disent mais j'ai besoin de votre coopération pour ce coup.

Elle passa une main dans ses cheveux et ôta ses deux broches faisant office de lames. Elle en prit une dans chaque main et observa son interlocuteur dans les yeux, ne montrant aucune agressivité. Elle montrait juste de la détermination.

- N'ayez pas peur, je veux juste vérifier quelque chose.

Sitôt dit, sitôt fait. Elle s'avança et planta l'une de ses lames dans le corps d'Armand avant de se reculer et observer ce qu'il se passait. Lentement, sa lame ressortit avant de tomber misérablement au sol dans un léger tintement qui se répercuta sur les murs alentours. Elle était déçue, ça ne restait pas... Il lui fallait désormais trouver autre chose. Enfin, si cet homme décidait de ne pas se venger immédiatement.

10
Les alentours de la ville / Quelle technologie surprenante. [Drake Noventa]
« le: mercredi 01 mai 2013, 13:22:04 »
La cible était là, toute proche. Elle l'avait repérée entre deux mouvements de hanche, au milieu de la danse qu'elle pratiquait en public. Toute sourire, elle se remémorait son enfance, tout ce qui concernait sa vie avant le jour fatidique. Tout ces souvenirs allaient et venaient dans sa tête, elle en perdait presque le but de sa mission. Finalement, la musique s'arrêta et elle descendit de la scène prévue pour aller se prendre quelque chose à boire. Elle arrêta son choix sur un cocktail aux fruits exotiques avant de se tourner vers la salle comble tout en buvant tranquillement. Sa posture n'était pas hasardeuse, loin de là. De la façon dont elle s'était tournée, elle pouvait avoir un œil sur toute la salle et ainsi vérifier les allées et venues de la cible. Pas seulement ça, elle pouvait aussi vérifier qu'aucun soldat de l'Ordre Immaculé n'était présent, ce qui fut le cas et la rassura. Si cet ESPer était sympa, elle pourrait lui donner des conseils pour se faire discret, pour éviter de risquer sa vie tous les jours.

Lorsqu'elle le vit prendre l’ascenseur, elle se leva, mémorisa l'étage et prit les escaliers. Toute cette technologie la surprenait toujours. Tekhos était vraiment la ville la plus évoluée qu'il lui ait été donné de voir mais elle n'était pas là pour le tourisme. Une fois au premier étage, elle se plaça dans un coin du couloir s'offrant à elle et observa la fille blonde. Elle n'était pas grande, un mètre soixante-trois, tout au plus mais n'en était pas moins impressionnante quand on savait ce qu'elle pouvait faire. Améthyste quitta son poste d'observation et s'approcha de la jeune fille. Elle entama la discussion, pacifiquement mais tout en lui parlant des dangers la guettant. Malheureusement, la jeune fille ne la crut pas et se mit à faire grandir son corps. Améthyste la regarda, sereine. Elle savait que bientôt cette fille serait aussi inoffensive qu'un chaton. Elle attrapa son poignet, une bague d'obsidienne au doigt et laissa faire le temps. Ses pouvoirs étaient maintenant hors d'usage et l'agent spéciale utilisa son autre main pour attraper l'une de ses broches.

La lame d'argent sortit de ses cheveux, laissant comprendre à la blonde qu'elle n'avait plus aucune chance. Améthyste posa la pointe de son arme sur la gorge de l'ESPer, elle ne voulait pas la tuer, elle voulait lui faire comprendre de passer inaperçue... Ce qui lui semblait plutôt facile avec le pouvoir de modifier sa taille. Après une dizaine de minutes de discussion, la danseuse avait enfin réussi à lui faire comprendre qu'elle ne lui voulait aucun mal et repartit dans sa chambre à elle avec l'espoir que cette fille ne se fasse plus remarquer à l'avenir. Cette discussion avait été stressante, n'importe qui aurait pu les surprendre alors qu'elles parlaient mais personne ne s'était montré. Le courage de cette fille de se déplacer ici, en territoire tekhan alors que la mentalité d'ici était à peu près pareille que l'Ordre, l'avait surprise et la forçait à respecter sa volonté.

Mais comme dit la moral, tout est bien qui finit bien et Améthyste eut tout le loisir de faire ce qu'elle voulait du reste de la soirée. C'est ainsi qu'elle se décida à retourner dans sa chambre. C'était une chambre prévue pour les artistes, spacieuse, luxueuse, elle jouissait d'un confort qu'elle ne trouvait pas partout et ça lui plaisait. Néanmoins, avant de profiter du luxe du lit pour dormir à son aise, elle voulait se relaxer et prendre une douche. Par réflexe, elle garda ses broches sur elle et ouvrit la porte de la salle de bain avant d'y rentrer et de refermer derrière elle.

La taille de la pièce la surprit, c'était grand, très grand même. La douche semblait, à l'instar de la ville, très développée. Des ronds de métal étaient encastrés dans les parois pour faire sortir des jets d'eau, un pommeau manuel était accroché à la paroi de fond et une pièce était accrochée sur le dessus pour en faire tomber de l'eau comme si la pluie même vous tombait sur la tête. Elle avait l'embarras du choix pour prendre sa douche mais aucun moyen de savoir comment fonctionnait cette douche. Elle ôta ses vêtements, les posa sur un support qui traînait là et posa ses deux broches à portée de main, sait-on jamais. Son existence n'était pas connue, pas de ce qu'elle savait en tout cas mais une précaution de plus valait bien mieux que de se retrouver six pieds sous terre.

Elle attrapa une serviette, la posa à proximité des portes de verre et entra dans la cabine. Tout d'abord, elle tripota un peu tous les boutons pour savoir comment ça fonctionnait et se laissa aller à faire couler l'eau par dessus elle, délaissant le pommeau manuel. Elle n'avait plus aucun effort à fournir et se relaxa alors que l'eau ruisselait partout sur son corps. La pression accumulée s'en allait en même temps que l'eau s'enfuyait dans les égouts.

11
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 30 avril 2013, 13:55:20 »
13h56 : Mise en place d'un projet qui me tient à coeur.

Après, retour au rp.

12
La filature suivait son cours, doucement mais sûrement. Elle était sûre que c'était son type, l'inconnu qu'elle devait faire disparaître. Il ne semblait pas l'avoir remarquée et elle le pensait jusqu'à ce que son trajet change bizarrement. Il arpentait les ruelles, déambulait dans le dédale que formaient les ruelles des bas-quartier. En le remarquant, elle se savait repérée mais à quel point, elle ne savait pas. Ce genre de personnes, avec un contrat sur la tête se font méfiants, surveillant leurs arrières presque toutes les dix secondes mais lui, ne s'était pas retourné une seule fois. Il regardait dans des surfaces réfléchissantes pour couvrir ses arrières ? C'était astucieux mais peut-être pas mis en place. Il avait peut-être une autre astuce.

Dans les ruelles, Améthyste changea un peu sa technique, le repérage était beaucoup plus facile que dans la foule et elle devait se faire encore plus discrète. Autant pour l'Ordre Immaculé que pour cet homme. Se faire repérer maintenant, c'était mettre tout son plan à la poubelle et devoir tout recommencer. Elle ne pouvait pas se le permettre, elle ne pouvait pas revenir onze années en arrière juste parce qu'elle ne s'était pas montrée à la hauteur de ses talents. Silencieuse, furtive, elle était presque devenue une ombre dans les ombres. Elle échangea son pull contre un manteau rapiécé dieu sait combien de fois et le mit, recouvrant son sac battant son flanc. Le pouilleux fut fort content d'avoir un nouveau vêtement bien plus chaud que son vieux manteau usé et voulut remercier la femme qui le fit taire immédiatement. Elle savait combien son geste faisait plaisir mais ne voulait rien entendre.

Après lui avoir fait comprendre qu'il devait se taire, elle continua jusqu'à ce qu'un homme la dépasse. Quand on veut être discret, on ne marche pas à la vitesse normale, on fait attention au poids que l'on met dans ses pas, au moindre bruit pouvant vous trahir. Ainsi, elle se cala contre un mur lorsqu'elle entendit le bruit de métal d'une arme sortie de son fourreau.

« Avec qui ai-je le déplaisir d'avoir affaire ? »

« Heu... mais non, je.... je me promenais c'est tout, je ne vous suivais pas.... »

Là, elle n'avait plus de doutes possibles, elle savait qu'il se sentait épié mais ne savait pas par qui. Comment avait-il fait ? Il avait certainement un truc, des comparses dispersés ça et là pour lui dire que quelqu'un était derrière ? Alors ils auraient un système de signes désignant un homme ou une femme, c'était le minimum... Sauf s'ils ne sentaient pas la sécurité de la chose. Elle vit l'homme qui l'avait précédemment dépassée repartir et s'assura une dernière fois qu'elle n'était pas suivie, elle aussi. Rien, personne... Elle saisit l'occasion pour taper deux fois dans ses mains et se décoller du mur pour s'avancer dans le cul de sac.

- Permettez moi de me présenter, Améthyste. Pour le déplaisir, nous verrons quand vous aurez écouté ce que j'ai à vous dire, monsieur Saint-André.

Elle l'avait fait, elle l'avait dit, son nom. Ça, c'était l'accroche, la sécurité d'avoir son attention.

- Écoutez, en restant ici, vous risquez votre vie. L'Ordre Immaculé en veut à votre vie, c'est d'ailleurs pour ça que je suis là. Ils m'ont dépêchée pour vous assassiner mais je n'en ferai rien... Pas si vous ne faites rien à votre tour.

Elle laissa un moment de silence, un moment pour que son interlocuteur assimile les informations qu'elle venait de lui transmettre.

- Vous devez vous demander pourquoi je ne vous attaque pas. Ce n'est pas mon but, je suis à leurs ordres pour les détruire. Alors, qu'en dites-vous ? Je vous laisse partir et vous ne vous faites pas repérer pour quitter cette ville.

13
Prélude / Re : De chair et d'acier [Valawdé]
« le: lundi 29 avril 2013, 22:46:22 »
Oserais-je dire "re"bienvenue? ::)

En tout cas, il est doué le Jiro.

14
Vous nous quittez déjà ? / Re : Fin de collection
« le: dimanche 28 avril 2013, 10:15:51 »
Motivatioooooooon ;)

Bon courage et bonne chance pour recommencer une nouvelle collection qui te donnera du plaisir.

*Fait une danse du ventre encourageante pour le super-héros*

15
Ville-Etat de Nexus / Nouvel ordre, retrouver l'ESPer [Armand Saint-André]
« le: dimanche 28 avril 2013, 09:46:27 »
- Amenez-moi Améthyste ! Tout de suite.

L'ordre avait résonné dans la pièce richement garnie. Le cardinal chauve n'avait pas l'air d'avoir envie de rire. En réalité, il avait cet air au quotidien depuis que la dite Améthyste avait refusé ses avances. Elle prétextait à chaque fois qu'elle avait déjà subi la purification et que, maintenant qu'elle servait l'Ordre Immaculé, elle n'avait plus besoin de se faire purifier, ce à quoi le cardinal n'avait pas trouvé argument assez convainquant pour la faire se coucher. Ce n'était pas tant ça qui l'avait mis de mauvaise humeur, c'était plutôt la nouvelle d'un nouvel être aux pouvoirs surnaturels. Une nouvelle engeance du mal selon lui.

Le garde ne se fit pas prier, il fit un salut au maître des lieux et sortit de la pièce. Le bruit de son armure cliquetante se répercutait contre les murs du couloir qu'il emprunta, annonçant ainsi son arrivée aux personnes un peu plus loin. Malgré que l'ordre fut crié, le soldat ne présentait aucun signe d'empressement, il se contentait de marcher à une allure normale. Son calme cachait la nervosité de son supérieur. Une fois arrivé devant la porte qu'il désirait, il s'arrêta et soupira. Autant son patron était expressif, parfois un peu trop, autant la femme qui se trouvait dans la chambre face à lui pouvait se montrer froide, distante et très peu expressive. Il partait d'un monde pour aller au parfait opposé. Il ne savait pas trop lequel choisir mais, au final, il ne faisait que l'escorter jusqu'au cardinal.

Il leva alors une main et l'approcha pour frapper que la porte s'ouvrit pour laisser place à la silhouette de la dite Améthyste. Il resta ainsi sans bouger pendant plusieurs secondes alors que la danseuse le regardait droit dans les yeux sans sourciller. Elle ne souriait pas, comme à son habitude, ne parla pas plus. Elle restait juste là à le regarder et à attendre qu'il daigne prendre la parole. Après s'être repris, il s'éclaircit la gorge avant d'articuler.

- Monseigneur le cardinal veut vous voir prestement.

- Bien, j'arrive tout de suite.

Ce sont les seules phrases qui furent échangées devant la chambre. La danseuse sortit, ferma la porte sans prendre la peine de tourner la clé dans la serrure et emboîta le pas au garde. Tout le long du chemin, elle resta silencieuse, laissant voguer ses pensées. Elle savait déjà pourquoi le cardinal voulait la voir, pourquoi il l'avait faite appeler. Une mission. De quelle nature, ça elle ne le savait pas mais elle le saurait bien assez tôt. Une fois devant les doubles portes en acier, le soldat se plaça sur le coté et ouvrit l'une des portes, pas totalement, juste assez pour laisser passer l'agent spécial. Elle se tourna vers lui, le salua en remerciement et entra avant que la porte ne se referme derrière elle.

- Vous vouliez me voir ?

- Oui, approchez. Nous avons une nouvelle mission pour vous.

Améthyste s'avança alors et s'installa à la table du cardinal qui semblait s'être calmé depuis le départ du garde.

- Voilà, nous avons repéré une autre engeance du démon dans les rues de Nexus. Nos services de renseignements nous précisent qu'il s'agit d'un être capable de se régénérer. Ne le prenez pas à la légère, je sais que vos armes tuent les vampires et autres choses mais pensez à prendre de l'obsidienne pour calmer ses pouvoirs, nous ne voudrions pas qu'il vous arrive quelque chose.

Il lui tendit alors un dessin de l'homme qu'elle devait retrouver. Il semblait assez beau et de bonne famille au vu de sa tenue... Tout cela n'était, bien évidemment, qu'un croquis mais il devait se baser sur une réalité très approchante. Améthyste le mémorisa et rendit la feuille à son supérieur avant de se lever et de se diriger vers la sortie.

- Soyez sûr que je le retrouverai. Que Dieu vous garde.

Quelques temps plus tard, elle se retrouvait dehors. Sa tenue était sobre, pour une fois. Un pantalon large, un pull et toujours ses broches dans ses cheveux. A son coté droit pendait un sac de cuir brun dans lequel reposait une pierre d'obsidienne, juste au cas ou. Elle mit du temps à chercher, observant les passants à chaque coin de rue. Aucun signe de l'homme jusqu'à ce qu'elle remarque un chapeau par-dessus de longs cheveux châtains. C'était lui, elle reconnaissait le couvre-chef. Elle se mit alors à le suivre, discrètement. L'attaquer ici, en pleine foule n'était pas pour le mieux, elle devait agir discrètement... Surtout si c'était un ESPer. Elle ne pouvait pas se permettre de faire savoir à l'Ordre qu'elle l'épargnerait s'il se montrait coopératif.

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