Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Gazelle Zao

Pages: [1]
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Les alentours de la ville / Re : Couverture bancale dès le départ.
« le: mercredi 03 avril 2013, 19:30:01 »
A l'aurore, aux premières lueurs de l'aube, Gazelle arriva au commissariat. Ses vêtements d'hier avait été lavés et séchés. Aujourd'hui, elle portait un pantalon en toile, style militaire. Elle avait aussi un débardeur à bretelles larges, de teinte écru, et une ceinture en cuir maintenant pantalon à la taille basse sur ses hanches légèrement saillantes. Elle avait aussi chaussé de grosses rangers, pour le côté pratique de la chose.

Mais quand elle passa les portes du commissariat, pas de trace du blond de la veille. Elle allait repartir, après dix minutes, quand un type de la réception lui apporta un papier. En lisant les mots qui y étaient inscrits, la brune grommela.

< Enfoiré. >

Elle pensait que ça allait de soi. Puisqu'il était, officiellement, sa couverture, il n'avait plus ses horaires de flic en solo. Elle jeta le papier en boulette dans la corbeille, et repartit sans même remercier le réceptionniste.

Durant la journée, elle fit son travail habituel. Elle se fichait, finalement, que Valmy soit là ou pas. Elle débusqua, en fin de journée et après un long travail d'investigatin, un démon qui exécutait un rituel pour trouver une enveloppe humaine et passer inaperçu. Le combat fut intense. Mais comme toujours, ce fut Gazelle qui l'emporta.

Boitillant légèrement, avec divers hématomes sur le visage, elle partit chercher du matériel dans le coffre de sa jeep de location. Quand elle revint dans la chambrette où elle avait décapité le démon écailleux, elle n'avait plus rien. Elle était juste couverte de substance verte, gluante et assez odorante. Elle sortit de son étui une sorte de tronçonneuse, de taille réduite par rapport aux véritables tronçonneuses, et démembra soigneusement le démon. Elle étala ensuite du sel sur les tronçons et les moignons, et les répartit dans six différents sacs poubelles. Elle versa un peu d'eau bénite dans chaque, et referma soigneusement les sacs.

Elle ramassa ses affaires et les sacs, et jeta ces derniers dans le coffre de la jeep. Elle essuya rapidement les traces gluantes sur son pantalon (celles-ci ne se voyaient plus guère) et son débardeur (celles-là, par contre...). Puis elle remonta en voiture. Elle devait aller incinérer les morceaux du démon, mais en jetant un oeil à sa montre, elle constata qu'il était déjà 20:20. Devait-elle aller voir l'autre con au commissariat ?

Elle hésita longuement, avant de finalement y aller.

Et il eut le culot de lui reprocher son retard.

Elle le toisa, peu amène.

< Ce n'est pas moi qui ai un retard de quatorze heure. >

Elle resta debout, devant lui, avant de reprendre :

< Dorénavant, tes horaires seront les mêmes que les miennes. Sauf si, bien sûr, tu ne te sens pas de taille... >

Elle soupira, et repartit vers la sortie.

< Je dois passer à l'institut crématoire. Un démon, justement, à brûler pour éviter qu'il ne... Ressuscite en quelque sorte. Même si j'ai pris quelques précautions. >

Et il s'en fichait sûrement, étant donné le caractère du bonhomme.

< Soit tu montes dans la jeep avec moi, soit tu y vas par tes propres moyens. Je n'en ai rien à faire. >

Elle grimpa dans la jeep, attendit quelques instants qu'il monte, ou pas, et démarra. En quelques minutes, elle arriva à l'institut. Elle déchargea les sacs et entra son code pour pénétrer dans l'institut. Elle salua d'un signe de tête les employés, et se dirigea naturellement vers l'une des salles de crémation. Une qui était réservée à l'incinération de démons en tout genre.

Elle brûla, une à une, les six parties du corps. En ressortant, et si Gabriel l'avait suivie, elle prit alors la parole.

< Comme la nuit tombe, je vais patrouiller dans les quartiers les plus mal famés de la ville. Tu viens, tu viens pas... Je m'en fiche complètement. Je t'informe juste. Tu peux retourner te faire chier au commissariat, si l'envie t'en prends. Moi, j'ai du boulot. >

Et elle laissa la jeep garée devant l'institut de crémation, prenant juste un sac avec diverses armes dedans en plus de celles qu'elle portait sur elle.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 31 mars 2013, 22:15:31 »
22 h 16

Après une bonne journée à la fête foraine, où je me les suis gelée quand même, je suis calée dans mon lit et je vais mater une petite série. Grimm, me voilà \o/

3
Le quartier de la Toussaint / Une collaboration en peut-être devenir.
« le: samedi 30 mars 2013, 20:20:22 »
< Non mais tu vas me lâcher ? Sangsue ! >

Gazelle Zao releva son genou violemment et percuta sans douceur les précieux bijoux de famille du non-mort qui était en train d'aspirer le liquide vital qui l'animait à travers la veine jugulaire. Il tressaillit. Même mort et revenu d'outre-tombe, c'était fragile ces choses-là pour un mâle.

Elle profita de sa douleur pour le repousser franchement et sortir un des pieux accrochés à sa ceinture. Armée de la sorte, elle offrit au non-vivant un coup de pied digne des plus grands maîtres des arts martiaux. La plante de son pied botté (avec un talon aiguille de dix centimètre quand même) vient frapper la pomme d'adam du vampire, et il recula, venant buter contre le mur. Elle en profita pour venir percer de la pointe de son pieu le coeur mort qui ne battait plus. Son geste était précis. Presque chirurgical. Le vampire hurla. Un son strident. Et il explosa, couvrant de chairs purulentes la brune qui se tenait là.

< Et merde. Même morte, tu m'fais encore chier. >

Elle se secoua, tandis que les marques de crocs qui avaient déchiré son cou se guérissaient rapidement. Elle rangea son pieu, et tenta d'enlever le maximum d'entrailles de sa tenue. Un simple pantalon de cuir noir, avec un bustier tout aussi noir mais en coton et baleines de fer.

Elle soupira, et laissa le reste du vampire sur place. Le soleil se chargerait de carboniser ce qui restait et de le changer en cendre.

< Et un de moins. A qui le tour ? >

La grande femme élancée ferma les yeux. Une voix, en elle, lui indiquait les lieux où trouver les créatures. Mais cette fois-ci, elle la conduisit plutôt dans une ruelle à priori déserte.

< Hé ? Tu joues à quoi, la voix ? >

Gazelle avait beau examiner chaque recoin de la ruelle, aucun signe de vie n'en émanait.

< je suppose que ça veut dire que ça suffit pour cette nuit... >

La brune jeta un oeil à sa montre. Trois heures du matin. Et elle soupira à nouveau.

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Les alentours de la ville / Re : Couverture bancale dès le départ.
« le: samedi 30 mars 2013, 18:57:04 »
Si Gazelle était du genre à extérioriser ses sentiments, nul doute que son genou serait brutalement remonté pour éclater la mâchoire du malotrus qui osait s'essuyer sur sa jupe. Mais elle garda son calme de façon extérieure, se contentant de le toiser sans aménité. Et le voilà qui cause, qui cause, qui cause encore. Un foutu moulin à parole. Et il se croyait supérieur à elle, par-dessus le marché. Certes, elle faisait de même. Mais elle, elle avait une raison. Elle, elle était vraiment supérieure à lui. Elle était intouchable, et avait tous les droits. Carte blanche, avait dit le ministre. Et c'était signé par l'empereur lui-même, avec toute sa cour de ministres.

Elle soupira, déçue. Elle aurait cru que la police aurait de meilleurs éléments.

< Personnellement, je n'ai jamais parlé de "partenaires". Et ton chef a su se couvrir en mentionnant que c'était de façon "officielle". Pour ma part, tu ne me sers à rien, sinon à me tuyauter quand je le voudrais. >

Son ton était impeturbable et orgueilleusement supérieur.

< Ah. Et tu auras la note du pressing à payer. Je te la ferais parvenir. >

Elle ouvrit une seconde et dernière fois son sac pour en sortir un short aussi long que sa jupe. Rapidement, elle se changea à nouveau et la jupe rejoignit le pantaon souillé dans le sac plastique.

En se redressant, elle s'approcha du blond. Elle était grande pour une femme, à tel point qu'elle atteignait facilement le mètre quatre-vingt. Et avec ses talons, elle était plutôt proche du mètre quatre-vingt dix.

Aussi vive qu'un cobra, son poing fendit l'air pour percuter la pommette du flic. Elle n'avait pas mit toute sa force. Mais suffisamment pour l'ébranler. Un type lambda reculerait de plusieurs pas, manquant de s'effondrer. Et, elle avait oublié la présence inutile du chef. Il ne lui importait pas. Elle ne pourrait être arrêté. Intouchable... Elle était intouchable. Et il l'avait cherchée, qui plus est.

< Je suis certaine que mon tanga t'irait mieux qu'à moi. >

Elle aussi, elle pouvait se montrer comme une vraie saloperie.

Sans s'attarder plus que ça, elle ouvrit la porte d'un coup sec et retraversa le commissariat.

< Demain, aux aurores, tu te tiens prêt et ici. Si tu n'es pas là, tant pis. Je me débrouillerais bien mieux sans toi. >

Insupportable garce, auraient pensé les plus puritains qui ne toléraient pas la supériorité physique et mentale d'une femme. Et elle en était fière, la garce... !

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 30 mars 2013, 12:23:28 »
12 h 23

Ah, mais ce n'était en aucun cas une réclamation hein x)
Mais j'ai pleins d'idées pour Gazelle, qui fourmillent dans ma tête.

Mais c'est chouette, je vais bientôt pouvoir lire ta réponse :)

6
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 30 mars 2013, 12:19:13 »
12 h 19

J'aurais presque envie de créer un nouveau rp. Mais je sais que si je le vais, je vais vite continuer, et je vais finir par être débordée.

7
Les alentours de la ville / Re : Couverture bancale dès le départ.
« le: vendredi 29 mars 2013, 15:03:28 »
Le commissaire n'était pas jouasse. Mais Gazelle non plus. Pire. Cette lubie du maire l'entravait dans ses mouvements. Patiemment, elle l'attendit revenir avec l'agent. Non, en fait, ce n'était pas patiemment. Assise face au bureau, elle pianotait de ses doigts sur le bureau laqué. Ses pieds, chaussées de hautes bottes à talon, frappait le sol en cadence.

Quand le commissaire revint enfin, il était accompagné d'un flic blond à l'air mal en point. Malade comme un chien, même. Elle se raidit, mais ne fut pas assez rapide. Il lui gerba dessus. Resté assise, elle expira brusquement. Elle voulu inspirer profondément, mais l'odeur manqua de lui soulever le coeur. Elle fut aussi tenter d'étaler le flic par terre d'une bonne droite. Mais elle se retint de justesse. Certes, elle avait l'immunité. Ce n'était pas une raison pour en abuser.

Au lieu de tout ça, elle se leva calmement. Le commissaire avait l'air de se réjouir. Qu'il rigole. Elle le toisa sans répondre. Un petit rictus prit place au coin de ses lèvres. Heureusement qu'elle était prévoyante. Quand on chasse les monstres et autre trucs dégueulasses, on a toujours deux tenues de rechanges dans son sac. En plus des pieux, des fioles d'eau bénite, des croix, des pistolets aux balles en argent, etc.

Ele ôta calmement ses bottes, les posant sur le côté. Elles avaient miraculeusement été épargnées. Elle défit sa ceinture, et toutes les armes qui y étaient attachées, pour la poser sur le bureau du commissaire. Elle défit rapidement son pantalon et l'ôta, restant en tanga devant les deux hommes sans aucune gêne, sans pudeur, et elle déplia une jupe moyennement courte. Elle l'enfila, et le bas de la jupe s'arrêta juste au-dessus de ses genoux. Elle remit ses bottes et sa ceinture.

< Bon. Vous, allez vous nettoyez. >

Elle s'adressait à Gabriel comme elle le faisait avec tout le monde. Elle tourna les yeux vers le commissaire.

< Quant à vous... Si vous n'avez que ça à me proposer, je m'en passerais. Il a intérêt à être d'attaque dès demain. Sinon, vous vous arrangerez avec le maire lui-même. Moi, je m'en fiche. Je ne suis pas à sa botte. >

Elle écarta le siège qui avait subi les dégâts du vomissement, et piocha un sac plastique dans son sac. Elle fourra sans aucune délicatesse le pantalon dégueulassé dedans, sans toucher à ce qu'avait gerbé le blond, et repassa son sac en cuir sur l'épaule.

< En attendant, qu'il aille se soigner, ou vomir encore aux toilettes. Parce que je ne le veux pas dans mes pattes dans cet état là. >

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Les alentours de la ville / Couverture bancale dès le départ.
« le: jeudi 28 mars 2013, 23:04:13 »
Depuis que Gazelle était à Seïkusu, tout le monde en parlait. "Chasseuse de Monstres" était le terme le plus courtois par lequel on la surnommait dans les rues malsaines. Quand ce n'était pas "Putain du Gouvernement" ou "Catin des vampires", ou d'autres surnoms peu flatteurs. Mais l'agent Zao s'en fichait. L'agent Zao menait ses investigations, sans rendre de comptes à personne.

Jusqu'au moment où...

< ZAO ! Le maire veut vous voir. >

La belle brune se retourna, haussant un sourcil. Elle était juste venue clarifier des détails avec un secrétaire pour son logement.

< Et... ? Que me veux-t-il ? >
< Il vous le dira lui-même. >

La grande femme à la stature élancée soupira.

< Bon. Je vous suis. >

Elle emboîta le pas de la petite brune japonaise, et pénétra dans le bureau du maire.

< Vous vouliez me voir ? >

Il hocha la tête.

< Oui. Il faut mettre un terme à toutes ces rumeurs qui courent sur vous. Vous agirez sous surveillance policière. >

Elle haussa un sourcil.

< Surveillance ? >

Il eut le bon goût de se tasser un peu.

< Oui. Enfin... Ce sera juste une couverture hein... J'ai prévenu le commissaire principal... >
< Sans m'en parler avant ? >
< C'est ma ville ! >
< Et c'est un ordre impérial, que j'ai. >

La protestation finit par mourir sur ses lèvres.

< Enfin... >

Elle le coupa d'un geste de la main.

< Laissez. Je vais me rendre au commissariat. J'accepte une couverture. Mais je serais en tout point libre de mes mouvements. Et la police aura à coeur de me renseigner du mieux que je peux, pour tout ce que je demande. >

Il s'essuya le front.

< Oui, oui. Bien entendu. Je rédige ça tout de suite. >

Il s'affaira soudain, rédigeant un petit bulletin et le tamponnant de son sceau.

< Voilà. Le... Le commissaire est prévenu de votre visite. >

Elle hocha la tête, et le quitta sans le saluer.

*   *
*

< Je ne peux pas faire ça voyons ! >
< Oh que si. Je ne suis aucunement sous votre contrôle. C'est uniquement une couverture. Et votre service devra me communiquer le moindre renseignement que je demanderais. >

Le commissaire tenta de protester encore un peu, mais elle montra l'autorisation du maire, ainsi que celle émanant de beaucoup plus haut. Il finit donc par capituler.

< Bien. Je vais chercher un agent qui vous "couvrira" le temps de votre séjour ici. >

Elle hocha la tête, et il partit chercher ce fameux agent.

9
L'Art / Re : [Sex] Take me down to the paradise city !
« le: dimanche 24 mars 2013, 14:37:00 »
Je viens de lire et j'ai vraiment bien aimé. J'ai d'ailleurs trouvé plutôt logique que tant qu'il n'y a pas le souvenir de l'acte en lui-même,  le ton reste distant. Perso, quand je repense a mes anciennes conquêtes,  parfois le souvenir de l'acte en lui-même est plus intense que la situation qui le précède :)

10
Prélude / Re : Agent Zao, L'intouchable chasseuse.. [Valimercenarisée !]
« le: dimanche 24 mars 2013, 14:05:19 »
Motoko : je n'ai jamais dit que ce n'était que les créatures de terra que je chassais, mais que certaines d'entre elles en venait. Je chasse toutes les créatures qui seraient nuisibles a la race humaine :).

Law : je l'ignorais ça x). Mais bon, c'est un forum RP :). Et je suis heureuse que le perso plaise :)

Et merci a tous :)

11
Merci ^^

Pour le système d'empereur et tout, j'avoue qu'au début j'étais même parti sur le système occidental, mais une âme charitable m'a informée de la situation x)

12
Oui, c'est à peu près ça. Et en sus, certains n'y croient pas vraiment à cet autre monde, puisqu'ils n'ont pas réussis à tomber sur les portails :)

Merciiiii :D

13
Prélude / Re : Agent Zao, L'intouchable chasseuse..
« le: samedi 23 mars 2013, 21:07:52 »
Not just a gun. Knifes, Cross, etc..

Merci à tous :)

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Prélude / Agent Zao, L'intouchable chasseuse.. [Valimercenarisée !]
« le: samedi 23 mars 2013, 20:59:23 »
< [...] Et c'est pourquoi, messieurs et mesdames les ministres, j'ai choisi l'Agent Zao afin de libérer le pays de toute influence malfaisante. >

Le silence qui suivit sa tirade précéda un tonnerre d'applaudissement. Quand celui-ci fut fini, un homme restait toutefois sceptique. C'était le Premier Ministre.

< Mais, votre Majesté Impériale... Si je comprends bien, cette chasseuse aura carte blanche pour absolument tout ? La police ne pourra l'arrêter, et les tribunaux ne pourront rien contre elle ? >

L'Empereur japonais hocha la tête.

< C'est bien cela. Elle aura l'immunité absolue, et débarrassera notre pays de toutes ces sectes et ces créatures occultes qui le rongent. >

Le ministre ne paraissait pas très convaincu de la justesse de la chose.

< Mais enfin votre Majesté Impériale... Tant de pouvoirs. Elle pourrait en abuser, non ? >

Regardant son subordonné dans les yeux, l'Empereur poussa un long soupir.

< Ne croyez-vous pas que cette éventualité m'est déjà passée par la tête ? Elle n'en abusera pas. L'Agent Zao est gouvernée par des forces beaucoup plus puissantes que tous les gouvernements au monde, et elle est dédiée à la sauvegarde de la population, quoi qu'il arrive. Elle n'en abusera pas, et restera humble. C'est sa mission la plus sacrée. N'ayez aucune crainte. J'ai, de plus, le témoignages de nombreux présidents ayant fait appel à elle, et ils ne chantent que ses louanges. >

Le ministre finit par rendre les armes, et baissa la tête.

< Bien votre Majesté Impériale. >

*   *
*

< Halte là ! Déclinez votre identité. >
< Agent Gazelle Zao, 28 ans, Femme, Hétérosexuelle expérimentée, Chasseuse spécialisée dans l'Occulte. Ah, et je suis mandatée par votre Empereur aussi. Autre chose ? Je peux vous donnez ma taille, mon poids, ma pointure, la longueur de mes cheveux, mes mensurations, le calibre de mes armes, le temps qu'il me faudrait pour tous vous assommer... >
< Euh. Non. C'est bon. Merci. Passez, Agent Zao. Mes excuses. >

Il s'écarta du seuil de la porte, et l'agent Zao rangea alors la carte officielle qu'elle avait montré au soldat. Elle inclina la tête et passa devant lui avec un petit sourire satisfait.

Le soldat, lorsqu'elle passa, ne put s'empêcher de la dévorer des yeux. Il faut dire que la belle avait tout pour plaire. Elle était une superbe métisse asiatique. Sa peau, d'une teinte olivâtre, paraissait sans défaut, et son toucher devait être doux comme la peau d'un nouveau-né. Sa haute stature élancée paraissait frêle, délicate. Telle une gazelle, elle possédait une grâce innée, et son regard noir et profond semblait insondable. Elle tirait d'ailleurs son nom de cet animal. Elle possédait, outre la grâce de cet animal africain, la rapidité qui le caractérisait. Ses longues jambes fines et galbées, délicates et athlétiques, lui permettaient sans peine de courir à très grande vitesse. Sa légèreté était ainsi un atout plutôt qu'un handicap.

Malgré l'apparente fragilité qui se dégageait d'elle, on sentait qu'il ne valait mieux pas l'énerver. Son maintient droit et orgueilleux montrait qu'elle était consciente de ce qu'elle pouvait faire ou pas, et même si elle possédait une paire de seins au lieux de pectoraux, son corps frêle contenait plus de fort qu'il ne le laissait présager.

Les traits de son visage, enfin, étaient très mobiles. Elle ne pouvait mentir, toutes ses émotions passant sur son visage. Bien sûr, elle réussissait à rester impassible lorsqu'elle le voulait, ou à paraître menaçante, mais elle était profondément sincère. Et même son regard qui paraissait insondable livrait parfois des indices sur ce qu'elle ressentait. Quant à sa chevelure, aussi sombre que la nuit, elle était souple, et longue. Elle s'arrêtait au creux de son dos, et ne bouclait jamais.

Longtemps après qu'elle soit passée, le soldat avait encore sa silhouette et ses courbes en tête. Surtout celles de sa poitrine. Elle ne possédait pas une poitrine asiatique. Ses comparses n'étaient pas plates comme des limandes, mais pas loin. Elle, elle possédait la poitrine d'une occidentale. Sans doute un bon 90 C. Et sa taille, si fine comparée à ses hanches pleines... Le soldat en avait presque un début d'érection. Il se reprit en toussotant, lorsqu'un de ses collègues lui colla la crosse de son arme dans les côtes.

< Tu devrais pas fantasmer sur elle mec. >

Le soldat ayant laissé passer la belle brune haussa un sourcil. Son collègue explicita :

< Cette nana, elle n'est pas inoffensive. J'ai entendu les ministres en parler entre eux. Elle a éradiquer une dynastie entière de vampires dans les Carpates. Les vampires, et les humains qui les servaient, qui leur étaient dévoués. Femmes, enfants et vieillards compris. Elle n'a pas eu de pitié pour une jeune mère enceinte. Elle n'est pas cruelle -leur mort a été rapide- mais elle ne connait pas le sens du mot "Pardon". Elle est impitoyable. >

Le soldat fronça les sourcils.

< Nous aussi, nous faisons des choses terribles dans l'armée. Pourquoi serait-elle plus dangereuse que nous ? Pourquoi ne pourrais-je fantasmer sur elle ? >

Son collègue prit un air de conspirateur.

< Je me suis renseignée sur elle. Elle n'est pas humaine. Enfin, elle est née humaine, mais elle ne l'est plus. Elle absorbe les dons et les caractéristiques de ses proies. Elle est plus forte que toute l'armée japonaise réunie. Elle serait capable de détruire le monde si sa ligne de conduite n'était pas de protéger la population. Voilà en quoi elle est dangereuse. Et elle est imprévisible aussi. Quant à fantasmer sur elle... C'est juste que tu n'as aucune chance. On la dit très sélectives sur ses amants. Toi et moi, nous ne sommes que des maigrichons par rapport à ceux qu'elle a prit dans son lit. Et, tu sais ces rumeurs sur une sorte de monde parallèle au notre, mais mêlant les époques ? Ce monde que l'on ne peut trouver que par l'intermédiaires de portails, à Seïkusu ? Ces portails dont on n'a d'ailleurs jamais prouvé l'existence... Et bien, il paraît qu'elle y est déjà allée. Et qu'elle a affronté des armées de guerriers surentraînés. Qu'elle les a battu à plate couture. Et qu'elle a même couché avec leur chef, un barbare cruel et sanguinaire. Une brute épaisse telle qu'on n'en voit que dans les films... >

Le soldat médita ces paroles un instant, puis haussa les épaules.

< Tu es sûre qu'elle peut être capable de supporter une telle brutalité dans les rapports ? M'est avis que si on se montre trop sauvage, on risque de la casser en deux. >

Son collègue secoua la tête.

< Méfie-toi. Ce serait peut-être le contraire qui se passerait. Paraît qu'elle a brisé le bras d'un homme d'une seule main, et juste parce qu'il lui avait malencontreusement frôlé les fesses... >
< Ce n'était pas malencontreux. Il avait intentionnellement collé sa main sur mes fesses. >

Les deux soldats sursautèrent, et se mirent au garde-à-vous. Doublement, pour le premier. Il ne pouvait en effet pas s'empêcher de l'imaginer nue et sous lui.

< Je sais que les récits me présentent comme quelqu'un de sans pitié, de très rigoureuse et professionnelle, de cruelle parfois... Mais je suis aussi humaine, les mecs. Je peux aimer, je peux souffrir, je peux rire et pleurer... Je ne suis pas un robot ou une machine à tuer. J'ai des sentiments... Mais le boulot reste le boulot. Je ne mélange pas ma vie privée et ma vie professionnelle. C'est tout. >

Elle passa entre eux, gratifiant le soldat dont l'érection était visible d'une tape sur les fesses. Et elle s'éloigna, avec un petit rire claire et cristallin, tandis que le soldat en érection la dévorait des yeux et que l'autre se pissait dessus.

*   *
*

< Que savons-nous d'autre d'elle ? >

Un homme à la haute stature venait de poser la question. C'était le maire de Seïkusu. Ses gratte-papiers s'empressèrent de lui répondre.

< Elle est née en Europe. Sa mère était une actrice française, et son père était un soldat japonais. L'on dit qu'à sa naissance, la lune était rouge et que le ciel a pleuré des larmes de sang. Comme pour la bénir afin qu'elle accomplisse ce qu'elle fait aujourd'hui. On ne sait pas trop comment, mais elle a développé la capacité d'absorber le pouvoir des créatures qu'elle chasse. Lycanthrope, vampire, démon, harpie, etc... Bien entendu, l'utilisation de ces pouvoirs exceptionnels la fatiguent. Mais elle peut ainsi défaire n'importe quelle créature. Ce n'est pas de la magie toutefois. C'est dans son sang, dans son âme, dans son être. Rien ne peut brider son don. On raconte aussi qu'elle a tué son premier loup-garou à 10 ans, lors d'un voyage en Afrique. Et à ce qu'on dit, elle n'avait pas encore de nom à cette époque. On l'appelait "Fillette". C'est un sorcier africain qui, en la voyant terrasser le monstre, l'a appelée "Gazelle". Ce nom est maintenant enregistré par l'état civil. >

Le subordonné du maire fit une pose, recherchant dans ses notes, avant de reprendre.

< J'ai ici des informations qui disent qu'elle n'a pas été scolarisée dans un établissement public ou privé. Elle a étudié chez elle, et a obtenu divers diplômes avec la mention très bien à chaque fois. A un âge jeune, également. On dit qu'elle a été diplômée du bac à 14 ans, et qu'elle a passé plusieurs diplômes de Licence dès ses 16 ans. J'ai ici la copie d'un diplôme de Master qu'elle a passé à dix-neuf ans, en sciences, et la copie d'un diplôme de doctorat dans cette même matière passée l'an suivant, à 20 ans. Elle est ainsi spécialisée dans à peu près tous les domaines génériques. >

Il s'arrêta, et laissa la parole à son collègue.

< Pour ma part, je me suis renseigné à son propos un peu partout. Les gouvernements qui l'ont engagée chantent ses louanges et ne jurent que par elle. On dit qu'elle a débarrasser la Hongrie de son armée de Banshee alors qu'elle n'avait que quinze ans. >

Le maire hocha la tête.

< Et que sait-on sur cette force mystérieuse à laquelle elle obéit ? >

Là, ce fut le grand silence. Personne ne savait quoi répondre. Et soudain, la porte s'ouvrit brusquement.

< Bonjour à vous. J'ai cru entendre, en arrivant, que vous vous questionniez sur ce à quoi j'obéis ? C'est bien simple. C'est une voix dans mon esprit. Elle me guide en tout temps, et ne veut que la préservation du genre humain sur terre. Ces créatures de l'occulte viennent d'ailleurs, et je les y renvoient. Satisfaits ? >

Le maire hocha la tête. Et les discussion reprirent, le comité de secrétaires du maire cherchant à être agréable à la brune. On lui octroya un studio où vivre, et on lui alloua un salaire bien généreux. Gazelle Zao venait de prendre son poste, et commençait par Seïkusu.

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