Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Siegfried Nhor

Pages: [1]
1
Les contrées du Chaos / L'Appel du Sang [PV : Enyo]
« le: lundi 09 avril 2012, 17:11:20 »
Le bruit d'un coup de lame se mit à résonner dans l'immensité des contrées du Chaos, silencieuses comme la mort. C'était un son aïgu et tranchant. La tête d'un monstre ressemblant à un dragon tomba au sol dans un jeyser de sang, le corps suivit rapidement, et se mit à gigoter sur les sol comme un poulet qu'on venait de décapiter, projettant son hémoglobine aux environs. Le corps se mit rapidement à se désintégrer, comme si sa putréfaction était accélérée, jusqu'à se trouver sous forme de fumée noire et épaisse qui pénétra la bouche d'un homme, couvert du sang du monstre qui venait de disparaître. Siegfried venait de dévorer un autre monstre afin de prolonger sa vie et se soigner de quelques blessures qui le faisaient souffrir suite à un récent combat assez difficile. L'Appel du Sang était plus fort que tout, le demi-dieu ne pouvait résister à cet soif lorsqu'elle envahissait son esprit. Pour ce monstre, il s'était mit en chasse depuis plusieurs jours, ne trouvant rien d'autre que de pathétiques gobelins et orques, autrement dit, rien qui ne puisse réellement l'intéresser. Bien trop peu d'énérgie négative chez ces monstres, de quoi lui rajouter quelques secondes de vie, rien de plus. Il était donc inutile de perdre son temps à les affronter, seul les titans pouvaient lui apporter quelque chose de concret.

Quelques secondes auparavant, une créature de plusieurs mètres de haut se dressait face au guerrier, et les deux s'étaient engagés dans un combat enragé. Maintenant, plus rien, le vide et le silence absolu. Il ne restait même plus le squelette du monstre. La terre portait encore, cependant, les stigmates de leur bataille. Le demi-dieu souffla et se dirigea vers une grosse pierre pour s'y asseoir, laissant la lame de son épée traîner sur le sol, l'entaillant, et laissant derrière lui une longue trace jusqu'au rocher. Une fois assit, il planta son arme dans le sol, et observa l'horizon.


-Pff, tout cela n'a vraiment aucun sens. C'est pathétique.

Il n'y avait absolument aucune forme de vie sur plusieurs kilomètres. Siegfried était seul avec lui même et sa malédiction. Il mit sa main devant lui, puis referma son poing en signe de colère. Même satisfait de sa condition de demi-dieu, tout ces combats insaissants l'ennuyaient au plus haut point. Au final, il vivait dans une sorte de routine qui, aux yeux d'un être surnaturel, n'avait strictement rien d'excitant.

-Bon sang... Quel ennui... Mais quel ennui ! Ma malédiction m'empêche-t-elle de m'amuser ? Est-ce que quelqu'un va un jour m'offrir une distraction digne de ce nom, pour sortir de cet enfer, cette routine infernale et insensée ?!

Tout cela n'était qu'un appel en vain, Siegfried ne s'attendait pas à ce qu'on réponde à sa requête, mais au fond de lui, il espérait que quelque part, quelqu'un ai entendu cet appel désespéré...

2
Le coin du chalant / Re : Boucherie ou strip-tease?
« le: vendredi 06 avril 2012, 18:13:51 »
Pas un simple barbare, un demi-dieu ma chère !
Cela dit Siegfried est parfaitement capable de philosopher... Si l'on a rien contre le cynisme.

3
Le coin du chalant / Re : Boucherie ou strip-tease?
« le: jeudi 05 avril 2012, 23:45:36 »
Moi, le mix des deux me tente bien ! Si madame la déesse juge mon perso assez "costaud" pour elle !

4
Prélude / Re : Le champion du colisée [validé]
« le: mardi 03 avril 2012, 21:16:06 »
Demi-dieu gladiateur...
Ouaip, on a des choses en commun (à part la taille).
Je pense qu'il faudra qu'on mette quelques choses au clair à grands coups d'épée dans la cheutron !

Bienvenue grand bonhomme balafré.

5
Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: lundi 02 avril 2012, 14:28:22 »
Ainsi, elle disait vrai, elle n'était pas si humaine que ce que le demi-dieu avait pensé, même si malgré tout elle restait plus humaine qu'autre chose à ses yeux. Mi-vivante, mi morte, certes, mais elle restait un vaisseau de chair, d'os et de sang noir, qui servait éventuellement de bouche pour les morts. Mais c'était tout de même un car intéressant, Siegfried n'avait jamais rencontré une personne avec ces caractéristiques, la plupart des nécromanciens qu'il avait vu étaient aliénés par le pouvoir et la folie, littéralement consumés par la folie, parce qu'ils avaient voulu maîtriser la mort, chose impossible. Eclipse elle, malgré son jeune âge, semblait plus terre à terre et donc, forçait naturellement plus le respect que n'importe quel autre magicien fantasque souhaitant conquérir le monde. En l'écoutant, il se frottait le menton, signe d'interrogation et de fascination. Même si les humains n'étaient pas grand chose au final, ils avaient le talent de faire naître en eux des personnalités et des profils absolument uniques, chose surprenante pour des êtres si faibles. C'était peut-être pour cela qu'ils avaient plus de personnalité, de courage, ou de convictions, parce qu'ils n'étaient pas aveuglés par la puissance. Cependant, Siegfried n'aurait pas échangé ses pouvoirs contre une once de tout cela.

-Eclipse, la voix des morts, hein...


Il plongea son regard dans celui de la jeune femme et lui dit :

-Si, crois-moi, tu es bien humaine, c'est pour ça que tu est tant dévouée. Il n'y a que les humains qui sont capables d'autant mettre leur égo de côté pour servir une cause qui les dépasse. On ne trouve pas ça ailleurs. C'est la noblesse des humains, cette foi qu'ils ont envers ce en quoi ils croient. Moi, je croyais à la gloire et à la puissance, et je suis devenu un demi-dieu. Un demi-dieu maudit, mais libre. Pour rien au monde je ne redeviendrais humain, cependant, on ne peut vous enlever cette foi inébranlable. Et cette foi que tu as envers les morts, est typiquement humaine, honnête et sincère.

Il fit une pause et se mit à boire sa bière qu'il n'eu aucune difficulté à avaler, d'une traite, sans doute bien plus douce que celles qu'il avait l'habitude de boire sur son plan. Une fois vidée, il retint un rôt ayant remonté à travers sa gorge, l'étouffant dans l'intérieur de son avant-bras droit, puis souffla et continua :

-Mais va pas croire que je vous aime bien pour autant. Vous restez le bas de la pyramide, et moi je suis arrivé à son sommet, ou presque. Et c'est la même chose pour les autres créatures qui peuplent les autres plans, aucun intérêt à mes yeux, si ce n'est la croupe de leurs femelles.


Siegfried ne voulait surtout pas passer pour un sympathisant ou quelqu'un qui défendrait qui que se soit d'autre que lui-même. C'était un rustre égoïste, et il en était fier, c'était son égoïsme qui était la source de tout son pouvoir, un pouvoir colossal, tout autant que sa force. Mais il ne pouvait que reconnaître ce fait que les humains étaient capables de grande choses. Le plus banal des humains pouvait soulever des montagnes si il trouvait en lui la volonté nécessaire pour le faire.

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Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: samedi 31 mars 2012, 01:04:08 »
-T'es plus que ça hein ? Dit-il, levant un sourcil suite à la phrase remplie d'assurance et de contestation de la jeune fille. Elle n'avait pas dit grand chose mais largement assez pour lui donner envie d'en savoir plus sur ses raisons à se considérer comme plus qu'une humaine, car, à ses yeux, c'est ce qu'elle était, même si elle pratiquait la nécromancie, et que les humains sur son plan semblaient quelque peu détachés de tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin à ce qu'ils appelaient "le surnaturel". Il attrapa la bière offerte par Eclipse, l'ouvrit sans trop de difficulté, et y trempa sans attendre ses lèvres. Même si il reconnaissait le goût de la bière, il ne pût s'empêcher de montrer une légère grimace lorsque le liquide entra dans sa bouche. Cela n'avait rien à voir avec ce qu'il avait l'habitude de boire. Il avait, en réalité, l'impression de boire ce fond de tonneau de bière absolument répugnant où il n'était pas rare de trouver des bactéries surprenantes. Pouha... Dit-il, je sais pas comment vous faites pour boire ça, vous autres.

Suivant ses habitudes de guerrier, Siegfried s'asseya à même le sol, sirotant sa bière qui, malgré un goût quelque peu amère, restait tout de même de la bière, de la pisse de troll comme il dirait, mais de la bière quand même.


-Bon... Alors expliques-moi donc, qu'est-ce qui te fais dire que t'es pas humaine ? Que t'es plus que ça ? A mes yeux t'es un amât de chair, d'os et de sang, et j'ai été la même chose il y a quelques siècles en arrière. Cependant, quelque chose de divin parcours désormais mon corps. Mais toi, dis-moi... C'est quoi ton petit "plus" ? Il était rare que le demi-dieu s'intéresse réellement à un humaine, ou une humaine - aussi large soit sa poitrine - et lorsque cela arrivait, il se surprenait lui-même à tomber dans ce petit jeu. Mais bizzarement, aussi égocentrique et égoïste qu'il pouvait être, il arrivait, lors de ces moments là, à oublier légèrement son égo, et à son concentrer sur quelqu'un d'autre que sa personne. Sans doute une preuve qu'il avait rencontrer quelqu'un qui, comme lui, méritait plus que sa condition d'humain, à ses yeux.

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Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: jeudi 29 mars 2012, 23:03:28 »
La jeune fille était apparement déçue que le demi-dieu ne désirait pas vraiment l'accompagner dans le royaume des morts. Loin de là l'idée d'imaginer que Siegfried craignait ce monde, mais sachant à quoi s'attendre, il ne préférait pas y aller, et quand bien même, même si il acceptait d'y aller, cela confirmerait une fois de plus ce qu'il pensait de cet endroit et lui donnerait encore moins envie d'y retourner. Malgré cette sorte d'aura de mort qui flottait autour du demi-dieu, il ne semblait pas particulièrement attirée par cette dernière. Peut-être parce qu'il la connaissait très bien, après tout ?

-Je te l'ai dit chérie, c'est pas le genre d'endroits ou j'aime traîner. Tu m'aurais proposer d'aller boire une pinte dans une taverne du coin, ma réponse aurait été différente, mais là... C'est pas comme si on trouvait des cascades de bière dans le royaume des morts, vois-tu. Toi, tu risques de t'y plaire, en tant que nécromancienne. Moi, la mort, je la connais lorsque je pénètre mes ennemis avec ma lame, lorsque leur crâne éclate et éclabousse mon visage. C'est ainsi que je connais la mort, et pas autrement. Non pas que je l'apprécie de cette façon, mais au moins, ici je suis vivant, et les autres tombent à terre. Dans le royaume des morts, personne n'est épargné. J'ai entendu que les prêtres de ton plan parlent d'un lieu sois-disant effrayant ou les âmes mauvaises brûlent pour toujours... Je vais te dire, au moins ils brûlent, eux, ils ont encore cette impression d'être en vie. Là où tu veux aller, ça n'est pas le cas. C'est la mort éternelle, dans tout ce qu'elle a de plus froid, c'est plus effrayant que n'importe quoi d'autre.

Le demi-dieu, tout en écoutant la jeune femme, s'appuya contre la vitre de la véranda, puis jetait par moments quelques coups d'oeil à son interlocutrice avant de revenir au paysage extérieur. Au moins, même si elle était une mortelle, elle semblait comprendre que Siegfried n'avait pas les mêmes préoccupations qu'elle, et ainsi, elle n'était pas insistante. Il appréciait cela, mais elle ne restait qu'une simple humaine à ses yeux, donc on ne pouvait pas réellement dire qu'il lui portait une quelconque importance. Il ne détestait pas les humains pour autant, mais il y avait bien longtemps qu'il avait oublié ce que c'était d'être humain.

-Me remercier ? J'aimerais bien savoir comment. Je suis un demi-dieu... Toi une humaine... J'aimerais vraiment savoir ce que tu pourrais me donner en guise de remerciement. Siegfried n'avait étrangement pensé à rien de déplacé pendant sa phrase. Ca n'est qu'après coup qu'il comprit le double-sens de la phrase d'Eclipse, mais il était déjà trop tard pour qu'il puisse répliquer autre chose.

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Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: vendredi 23 mars 2012, 11:53:56 »
-Ouais... On a tous un compte à rendre avec la mort, dit-il d'un ton froid et emplit de désespoir. On pouvait facilement sentir que le demi-dieu ne souhaitait absolument pas rendre ce compte avec la mort, son existence, sa gloire passée, sa puissance, il la devait car il avait bravé la mort plus d'une fois, et qu'il l'affrontait désormais jour après jour dans son existence maudite par les dieux. La mort serait pour lui la plus grande des défaites, il défiait en permanence l'horloge du temps au-dessus de sa tête qui ne cessait de reculer, à chaque âme démoniaque qu'il dévorait. Même si il était maudit, il aimait au moins penser qu'il contribuait à quelque chose, que même rejetté des dieux, il avait une importance dans l'immensité du cosmos. Il purgait le monde du mal, et indirectement, l'en protégeait avant qu'il ne puisse nuire. Il ne se considérait ni comme un bienfaiteur, ni comme un saint, mais il ne désirait pas qu'on ne le voit que comme celui qui s'est rebellé contre le panthéon des dieux. C'était son histoire, certes, mais cette histoire l'a mené à ce qu'il est aujourd'hui. Son pouvoir n'était pas véhicule de vanité, bien qu'il le soit, au contraire, son pouvoir servait une cause plus grande que lui. Oui, Siegfried dévorait le mal pour ne pas sombrer dans les ténèbres de la mort et de l'oubli, mais sombrer dans ces ténèbres serait comme si il n'avait jamais été quoi que se soit. Il s'est élevé au rang de demi-dieu, s'est rebellé contre les dieux, et a survécu pendant plusieurs siècles à leur malédiction, alors il ne souhaitait pas mourir. Il n'était pas un insecte, et il le prouverait jusqu'à la fin des temps.

-Bon, nécromancienne. Tu dois avoir tout le matériel qu'il faut, j'imagine. Prends de quoi écrire dans ton étrange langage, je vais te dire quels ingrédients tu as besoin pour ouvrir un portail. Suivant l'endroit où tu souhaites aller, il te faudra certains ingrédients précis. Je ne te donnerai que la "clé" pour le monde des morts, si tu veux aller te ballader sur d'autres plans, tu te débrouilles... T'en seras bien capable, t'as bien réussi à me convoquer, après tout.
Il récupéra sa chope de servoise qui était encore fraîche et en bû une gorgée, comme pour s'éclaircir la gorge ou la réhydrater, puis, trouva un endroit ou se mettre assis, dans un mélange de cliquetis métallique et de plissement de cuir. Une fois installé, le demi-dieu attendit que la jeune nécromancienne soit prête pour lui énoncer une longue liste de plantes, huiles, pierres et autres étranges produits qui serait nécessaire à l'ouverture du portail. A de nombreuses reprises, Siegfried cita des plantes qui ne se trouvait pas sur le plan terrestre, il dû donc trouver des équivalents afin de compléter la "recette". Au final, la liste faisait presque une page entière. Il se mit ensuite à expliquer dans quel ordre il devait consommer tel ou tel plante, lesquelles elle devait mélanger, et avec quel autre ingrédient, ce qu'elle devait brûler, cuire, les symboles qu'elle devait tracer, et le plus important, les formules et gestes à effectuer. Le rituel était au final très complexe, mais ça n'était pas très étonnant, voyager de plans en plans n'était pas chose aisée, surtout pour une humaine, mais si elle désirait réellement voir le royaume des morts, la difficulté du rituel était justifiée.

-Comme tu es une mortelle, ton corps ne pourra pas rester indéfiniment dans le monde des morts. Au bout d'un certain temps, tu seras comme "expulsée". C'est une réaction tout à fait naturelle, si je puis dire. Un peu comme deux énergies qui s'opposent, elles vont se repousser jusqu'à ce que l'une d'elle dévie. Il en est de même lorsqu'un vivant visite le monde des morts. C'est plus ou moins la même chose lorsqu'un mort visite les vivants, en fait. En tant que demi-dieu je n'ai plus ce problème, mais c'est pas pour autant que je veux aller traîner là-bas. C'est pas un endroit très joyeux.

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Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: jeudi 22 mars 2012, 21:57:44 »
Quelle surprenante mais néanmoins intéressante requête... Invoquer un dieu afin qu'il lui montre le royaume des morts. Drôle de jeunette. Les humains avaient pour habitude de supplier les dieux pour des choses bien plus viles et futiles, bien que Siegfried avait tout de même du mal à comprendre pourquoi elle souhaitait voir de ses propres yeux le royaume des morts, tout en sachant qu'un jour ou l'autre, de toute façon, elle le verrait. Même si Siegfried lui aurait, dans tous les cas, donné ce qu'elle désirait pour qu'il rentre le plus vite possible chez lui, sa requête éveilla sa curiosité. Il s'attendait à quelque chose de bien plus matériel, de l'argent ou quelque chose du genre, chose qu'évidemment, il n'aurait pas pût lui donner, ceci ne faisant pas partit de ses pouvoirs, mais non, elle souhaitait voir l'autre monde. Heureusement pour elle, Siegfried connaissait les différentes techniques pour ouvrir des portails dimensionnels pour voyager de plans en plans, c'est ainsi qu'il avait l'habitude de se nourrir en grosse quantité d'énergie maléfique pour prolonger sa vie le plus possible. Ce savoir lui venait des nombreux démons qu'il avait dévorer et qui, en échange de services, leur dévoilaient ces mêmes secrets interdits par tout les livres de magie.

-Alors comme ça tu veux voir le royaume des morts... Le Tartare... L'Au-delà... Helheim... Sheol... Peu importe son nom. Si c'est ce que tu désires, je vais te le montrer. Mais une question me taraude l'esprit... Pourquoi est-ce que tu veux absolument voir le monde des morts ? Tu es une mortelle, tu finniras par le voir tôt ou tard. Moi, je le fuis, je n'ai aucune envie d'y être emprisonné. Ca transpire la tristesse.

Pendant qu'il écoutait attentivement la réponse de la jeune femme, il s'approcha d'une des nombreuses cannettes de bière vide qui traîna ici et là, et la sentit, puis, l'air intrigué, observa le logo à sa surface, tentant de déchiffrer l'écriture des terriens, en vain.

-C'est d'la bière ça. C'est bizarre, elle a une drôle d'odeur. L'est pas comme ça sur mon plan.

Il la laissa tomber au sol et se mit à regarder le ciel à travers la véranda.

10
Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: jeudi 22 mars 2012, 14:03:09 »
Il ne fallut que quelques instants à la jeune femme pour clarifier la situation en une poignée de phrases brèves et concises. Même si Siegfried n'avait jamais vraiment eu à faire à des nécromanciens, invocateurs, et autres prestidigitateurs du genre, il comprenait très bien pourquoi il se trouvait là. Même si la jeune femme ne voulait probablement pas invoquer une déité ou une demi-deité de son genre, elle souhaitait certainement entrer en contact avec une forme de vie supérieure pour lui poser des questions. Même si il était maudit, Siegfried restait une demi-divinité, et le hasard de la magie fit qu'il fût celui que l'invocation de la nécromancienne apporta. Il savait très bien ce que les mortels pensaient. Il avait déjà eu l'occasion d'en rencontrer au cours de sa vie, et leur vision des dieux n'était pas souvent des plus justes. Non, ils ne sont pas tous beaux, bons et justes. Il serait même tenté de dire le contraire.
Le héros porta sa main à son front en soupirant un "Oh, c'est pas vrai..." lorsqu'il compris la situation. Il s'apprêttait à copiner avec une bien jolie dame, et cela faisait un moment que cela ne lui était pas arrivé, alors la frustration était bien présente. De plus, il se trouvait face à une jeune fille qui le dépassait facilement d'une tête. Même si Siegfried n'avait jamais été dérangé par sa taille, qu'une femme soit plus grande que lui avait toujours créé un sentiment de soumission qu'il détestait particulièrement. Cependant, il observa tout de même la nécromancienne des pieds à la tête afin de voir à qui il avait à faire.


-Franchement gamine, j'ai une chope de servoise en main, j'empeste l'alcool, et je hurle "chatte" en arrivant sur ton plan. Je te laisses réfléchir, tu crois vraiment que t'es pas en train de me déranger ?

Il soupira encore une fois, fit un tour sur lui-même en regardant en l'air, puis trouva un endroit ou poser sa servoise. Il se massa les yeux du bout des doigts puis se mit à regarder la jeune femme dans les yeux et continua :

-Déjà, je t'arrêtte tout de suite, je suis pas un dieu. Je suis un DEMI-dieu. Un héros. J'ai rien à voir avec toute cette clique de tyrans. Il fit une pause en regardant le sol, puis posa ses mains sur ses hanches. Bon, bref... Je suis Siegfried, le Dévoreur, héros déchu et demi-dieu, tu m'as appelé... Alors plus tôt tu me diras ce que tu veux, plus tôt je serai repartit pour aller tringler la succube qui m'attend à la taverne.

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Les alentours de la ville / Re : Slippery Slope ( Pv )
« le: jeudi 22 mars 2012, 00:23:18 »
-Oh ! Tavernier ! C'est moi, ou y'a un trou dans tes chopes ? Regardes-moi ça, à peine cinq minutes que je l'ai, et ma servoise s'est presque totalement évaporée ! Tu voudrais quand même pas m'arnaquer, franchement ? Moi, un de tes meilleurs clients, c'est pratiquement moi qui fait tourner ton troquet, alors tu vas quand même pas m'enlever un des derniers plaisirs de ma chienne de vie, hein ?
-Siegfried, c'est toujours pareil, après plusieurs pintes de servoise, tu t'étonnes qu'elle disparaît miraculeusement, tu te rends même pas compte les litres de servoise que tu peux avaler, vieux...
-Me traîtes pas de pochtron ! Tu sais pas ce que j'ai vécu, Rahrr, tu picolerais autant que moi si t'avais ma vie mon pote.
-Ouais, sauf que ta vie, tu refuses de la raconter, alors comme ça on est bien avancés.
-J'ai mes raisons, de toute façon, tu voudrais pas me croire.
-Ouais, bref, tiens, c'est la maison qui offre...

Le tavernier servit au demi-dieu une nouvelle pinte de servoise dont l'odeur enivrait l'établissement très peu peuplé ce soir là. La mousse de cette dernière coulait délicatement le long de la chope jusque sur le comptoir en bois qui ne tarda pas à littéralement absorber le liquide. Siegfried passa sa main autour de la poignée, fit un signe de tête au tavernier, conscient à la fois de stupidité et de la patience du gérant, il se mit à la déguster en silence. C'était presque devenu une habitude que de venir se saoûler à la taverne pour oublier sa gloire perdu et son destin maudit. Il savait que rien ne pourrait changer à présent, et c'était le désespoir qui l'envahissait à la nuit tombée. A quoi bon détenir une telle puissance si aucune gloire n'en ressortait ? Et même si Siegfried décidait du jour au lendemain de donner une dimension héroïque à ses faits, et de détruire monstres, démons et dragons avec la bravoure d'un dieu, il ne pourrait changer sa nature profonde. De plus, quelque chose s'était brisé en lui, ou tout du moins, modifié. Il se sentait de plus en plus sombre. Il ne connaissait pas la cause de ce changement, mais il sentait qu'il était présent.

Les yeux plongés dans l'alcool, le héros déchu restait là, accoudé au boire, à siroter en silence sa servoise, lorsqu'une jolie jeune femme - probablement une prostituée vu son accoutrement - vint l'aborder avec des airs aguicheurs.


-Hey beau ténébreux, je t'ai entendu parlé au tavernier. C'est-t'il vrai que tu n'as plus goût à rien à part l'alcool ? Je pourrais te redonner goût à d'autres choses, si tu veux... dit-elle en exhibant fièrement son décolleté plongeant dans lequel Siegfried tomba rapidement.
-Ah ? Ah mais c'est que la soirée prend une tournure bien agréable. Qu'est-ce que tu pourrais me montrer, ma jolie ?
-Et bien, entre autre, ce que je cache sous mes vêtements, ou bien ce que je sais faire avec ma bouche, tu vois ? Elle passa, suite à cette phrase, lentement sa langue sur ses lèvres pulpeuses.
-Hé hé ! Carrément ma belle ! J'aime bien les dames dans ton genre tu sais ! Moi aussi j'vais t'en montrer des choses ! Pendant que le demi-dieu entâmait un discours de pseudo-séduction à grand coups de mots crus, il ne remarqua pas que son corps commençait peu à peu à scintiller, et à disparaître, sous les yeux médusés des gens présents dans la taverne. Et sans oublier que malgré mes muscles, je reste très souple, alors je pourrais facilement te prendre dans une position bien acrobatique et te démonter la...

Avant même qu'il ne puisse terminer sa phrase, Siegfried se retrouva téléporté sur un tout autre plan qui n'avait rien à voir avec celui sur lequel il était, sa chope en main, et encore dans le feu de l'action, et son premier mot, une fois arrivé devant la jeune nécromancienne fût...

-...chatte !!!

Il remarqua aussitôt que quelque chose avait changé. Rien à voir avec la taverne ou il se trouvait quelque fractions de secondes auparavant. Il était dans un tout autre décors, voir même un autre monde. Il tourna sa tête de tout les côtés d'une façon frénétique, observant les objets l'entourant, ces derniers possédant une forme plus qu'étrange, puis vu la jeune fille qui l'avait convoqué.

-Hein ?! Mais... On est où là ? Elle est passé où la bougresse que je m'apprêttais à culbuter ?!

12
Prélude / Re : Siegfried Nhor ( Validhéra ! )
« le: mercredi 21 mars 2012, 21:45:48 »
Heureusement, ça fait du bien de sentir un soutien plein de testosterone ! Haha !
Supermerci !

13
Prélude / Re : Siegfried Nhor ( Validhéra ! )
« le: mercredi 21 mars 2012, 13:00:28 »
@Kyoko en toute honnêteté, ça te met pas vraiment à l'abri ;D

Bien content que ma fiche vous plaise ! Et merci pour l'acceuil, sympa le comité... héhéhé

14
Prélude / Siegfried Nhor ( Validhéra ! )
« le: mercredi 21 mars 2012, 00:56:24 »
Nom : Nhor
Prénom : Siegfried
Surnoms : Le Dévoreur, le Traître, l'Ombre.
Âge : 31 ans d'apparence, 278 en réalité.
Sexe : Masculin
Race : Demi-Dieu
Orientation sexuelle : Hétérosexuel... Jusqu'à preuve du contraire.

Description physique : Pour un guerrier, Siegfried n'est pas particulièrement grand, puisqu'il ne mesure qu'un mètre soixante-dix, ce qui est plutôt "petit" lorsque l'on parle de barbares de ce genre. Cependant, il compense sa taille par sa rage et sa force physique. C'est un homme assez bien bâti, aux muscles fermes, ne possédant pas un gramme de graisse sur son corps (même si il avait, du temps ou il était gladiateur, volontairement laissé la graisse s'accumuler autour de ses muscles afin de les protégés si il venait à être touché en plein combat). D'ailleurs, l'entierté de son corps est recouvert de cicatrices en tout genre, et la dureté de ses muscles accentue leurs tracé.
Son visage est creusé, plutôt fin, mais néanmoins très masculin. Il porte en général une barbe de plusieurs jours, renforçant son aspect bestial. Ses yeux semblent vides d'humanité, ou du moins de compassion. Lorsque l'on plonge ses yeux dans les siens, on sait de suite que l'on a à faire à un homme qui a connu, et connaît encore les champs de bataille. Ses cheveux sont noirs et ébouriffés.
Il porte une armure de cuir et une peau de bête en guise de cape.

Caractère : Siegfried, malgré son statut de demi-dieu ou de héros, n'est pas véritablement un modèle d'éthique ou de morale. Il est égoïste, cynique, vaniteux, menteur, envieux, et assoiffé de pouvoir. Même si il possède de bons côtés, on retient principalement ses défauts. A côté de cela, il est un combattant courageux au sang-froid permanent, un excellent compagnon de taverne, et un amant merveilleux... Si l'on aime le côté barbare de l'homme.
Il n'a pas vraiment l'habitude de s'attacher à quelqu'un ou à un endroit puisqu'il doit en permanence se déplacer pour trouver des démons à chasser pour prolonger sa vie le plus possible ou éventuellement soigner ses blessures. Ses relations avec les gens sont donc très souvent sans lendemain, surtout avec ses conquêtes.
Siegfried ne supporte pas qu'on lui donne des ordres ou des conseils. Il préfère largement suivre son instinct, et, si il en vient à avoir tort, il préfère de loin vivre son échec afin de pouvoir en tirer une leçon concrète.
Par dessus tout, il aime le sang. Pas nécessairement la violence ou l'art du combat. Tout simplement le sang. Il aime sentir le sang gicler sur son visage, il aime même encore boire le sang de ses ennemis vaincus en souvenir du meurtre de son ancien compagnon d'arme. Quant au combat, même si il préfère utiliser son épée héroïque, Stryrh, il ne rechigne jamais à écraser un crâne entre ses mains, ou arracher un colonne vertébrale... Cela le détend, dit-il.

Histoire :
A l'origine, Siegfried est issu d'une longue tribu de guerriers, tous fiers et courageux, ayant depuis la nuit des temps échanger leurs talents d'armes contre des richesses en tout genre. Il ne fut pas une exception, et vécu pendant de nombreuses années de cette façon, étant principalement engagé comme mercenaire voir assassin. Attiré par la gloire, l'argent et les femmes, Siegfried décida de renier sa vie de mercenaire, se mettant ainsi sa tribu à dos, afin de devenir gladiateur. Il mena également cette vie pendant de nombreuses années, gagnant une grande notoriété, et donc, tout ce qu'il avait toujours désiré jusqu'à présent. Les Dieux, attirés par ses talents de combattant, décidèrent, à la fois par nécessité, et pour que sa force ne soit pas utilisée à mauvais escient, de lui léguer une épée nommée "Stryrh", lame des héros et des conquérants, selon eux. Sa puissance était telle que celui qui réussissait à la manier pouvait même déchirer la chair des Dieux, chose qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. A ses côtés, un autre héros avait été élu, un homme du nom de Heimdarr. Ils décidèrent de lui donner le pouvoir d'absorber le mal, afin que jamais il ne puisse refaire surface, et cela dans un but bien précis, car, en échange de la gloire céleste et du statut de demi-dieux, les deux hommes devaient affronter un dragon gigantesque du nom de Hargaar. Hargaar avait la capacité de se régénérer indéfiniment, mais très lentement, donc, la seule façon de le faire disparaître était de le "dévorer", le rôle de Heimdarr. Tout deux acceptèrent, même si dès le départ, Siegfried montra des signes de rébellion et d'ambition de façon très claire face aux Dieux.
Tout deux se mirent en route dans la vallée ou le dragon se cachait en attendant le bon moment pour faire régner le chaos à travers les mondes. Lorsqu'ils arrivèrent face à lui, ils furent effrayés par la taille du monstre. Il était tellement imposant que malgré la puissance de Stryrh, Siegfried n'aurait jamais pût lui porter un coup qui lui serait fatal. Il opta donc pour une autre solution, celui de le couper peu à peu en morceaux afin que sa chair noire soit au fur et à mesure consumée par Heimdarr avant même qu'il ne puisse se régénérer. Après des heures de combat acharné, le monstre fut finalement dominé, et entièrement détruit. Les Dieux, fiers de leurs héros et d'apprendre la disparition du dragon, respectèrent leur promesse, et firent de Heimdarr et Siegfried des demi-dieux.

Pendant plusieurs années, les Dieux envoyèrent les deux héros chasser les créatures démoniaques à travers les mondes, mais, Siegfried, jaloux de Heimdarr qui, en dévorant les démons, accumulait de plus en plus de pouvoir, alors que lui, stagnait, décida de l'assassiner en lui enfonçant Stryrh dans la gorge. Heimdarr, malgré ses pouvoirs, tomba à genoux, et commença à se vider de son sang. Souhaitant récupérer ses pouvoirs, Siegfried porta sa bouche à son cou sanguinolent, et se mit à littéralement vampiriser son ancien frère d'armes jusqu'à ce qu'il se vide complètement. Couvert de sang, et sentant ses nouveaux pouvoirs naître en lui, il se mit à éclater de rire avant de pousser un cri de victoire qui résonna jusqu'au domaine des Dieux. Ces derniers apprenant l'acte du héros, décidèrent de le maudire pour le punir. Si il voulait conserver son immortalité de demi-dieu, il devrait continuer de chasser les démons, et de les dévorer. De plus, en les dévorant, il avalerait également leur noirceur, c'est à dire leur perversité, leur folie et leur violence. Abandonné des Dieux, rejetés par sa famille, Siegfried se retrouva seul, uniquement armé de Stryrh, et se mit à vagabonder à travers les plans afin de, contre sa volonté, chasser le mal, pour ne pas disparaître.

Situation de départ : Très expérimenté. Malgré son attitude légèrement "rustre", Siegfried aime énormément passer de temps avec les femmes. Pas certain que cela soit néanmoins réciproque.

Pouvoirs : Siegfried, en tant que demi-dieu, possède une force et une endurance hors du commun. De plus, en ayant la capacité de dévorer le mal, cela lui permet de gagner de la force et de soigner ses blessures. En cumulant les deux, il est aujourd'hui détenteur d'une force monumentale rivalisant presque avec un dieu. Il y a cependant un mauvais côté à ce pouvoir. Plus il dévore de mal, plus Siegfried devient psychologiquement instable. Il oscille en permanence entre le bien et le mal, ce qui peut, aux yeux des inconnus, le faire passer pour un schizophrène.

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