Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les landes dévastées / Re : L'embuscade [PV: Mylène]
« le: dimanche 20 février 2011, 21:51:40 »
La roue motrice éclata une des tentacules du monstre baveux et sanguinolant qui poursuivait la petite moto et sa propriétaire depuis plus d'une demi-heure, achevant de lui couper ses membres et dont de lui laisser la moindre chance. La bestiole laissa échapper une plainte de son énorme corps gélatineux de plus de quatre mètres, et la terranide sortit sa carabine avant de la pointer sur la bête et de lui décocher une balle de la force d'une roquette en pleine tête, crevant son unique œil et la faisant tomber en arrière. Après quoi, l'adolescente reprit le contrôle de son véhicule et appuya sur le champignon. Le monstre n'était pas mort, il lui en fallait plus que ça, mais elle n'avait ni le temps, ni les compétences pour tuer un ennemi de cette taille. Les avoir lui aurait fait gagner du temps, mais elle était déjà heureuse de bien viser lorsque les circonstances étaient importantes, parce que le reste du temps, sa précision était celle d'un putois mort aux yeux crevés.

Sans compter qu'elle avait déjà accumulé un peu de retard. Mais heureusement que Nexus approchait, ses tours en pierre visibles dans le paysage. La terranide sourit et appuya sur le frein avec un peu d'avance, parce qu'elle savait très bien que le mécanisme avait un peu de retard au fil du temps. Malgré ça, elle ne s'en inquiétait pas trop, comme d'habitude. Elle réparerait au moment où plus rien ne marcherait. Ou ne réparerait pas du tout et freinerait avec le pied, ça pouvait être drôle.

Juste avant la grande route qu'il fallait emprunter pour arriver à Nexus, pleine de caillou et poussiéreuse avec un arbre tous les kilomètres, il y avait une minuscule clairière où les monstres ne venaient pas d'habitude. Mylène posa sa moto sans grande attention de l'endroit. Elle n'avait pas à se soucier de la valeur de la marchandise qu'elle trimballait puisque celle-ci n'était pas sur le véhicule. Elle était assez petite pour être transporté par un humain, et pourtant, paraitrait-il qu'elle valait des millions de pièces d'or. La ushi la sortit de l'endroit où elle était caché et l'observa à travers les quelques rayons de soleil qui traversaient la cime des arbres. Emballé dans du papier kraft, serré par une ficelle blanche, elle avait bien quelques petites idées de la nature de ce bien, mais après tout, elle s'en fichait pas mal vu que l'argent ne l'intéressait pas. C'était d'ailleurs pour ça qu'on l'avait recommandé pour cette livraison.


- ...vais dit qu'elle devait venir dans quatres heures, Claudus !

La voix grave surprit Mylène qui sursauta et observa la direction d'où provenait le son. C'était une voix d'homme, pour sûr. La terranide rangea le paquet et s'avança vers les fourrés pour observer discrètement ce qui se tramait au-dehors. Sur la route, elle aperçut une troupe d'hommes habillés assez simplement, comme de simples ouvriers, mais à la vue des objets précieux qui ornaient leur vêtements et au sac que l'un d'eux portait et d'où sortait des ustensiles brillants, il s'agissait de brigands, et expérimentés en plus. Elle soupira et sortit du buisson, mais en allant prendre sa moto, une idée lui vint et éclaira son visage d'un sourire aussi large que celui du chat du Cheshire. Elle se placa sur sa moto et sortit doucement de la clairière...


Regroupé sur la terre brûlée de la route, le dénommé Claudus soupira bruyamment. Ils étaient au nombre de huit, et ils n'avaient pas été foutus de remarquer ne serait-ce qu'un simple nuage de fumée qui signalerait un moyen de locomotion quelconque. Son chef continuait à l'engueuler avec ferveur et il se justifia simplement :


- Elle n'est peut-être pas encore arrivé... ou il lui ait peut-être arrivé un truc en chemin... avec ces monstres, même nous ne pouvons pas passer de l'autre côté de la route.
- Sauf qu'elle n'est pas à pied, rétorqua son chef d'un air dédaigneux qui lui était propre, et ça va faire cinq heures qu'on est là, alors si ce que tu me dis est vrai, je vois pas pourquoi on continuerait d'att-"

"HIYYYAAAAA !!!!"

Un cri aigu et puissant sortit tout droit des fourrés de la clairière, projetant quelques feuilles en l'air, et les hommes se retournèrent par réflexe, mais avant de comprendre ce qui se passait, l'un d'eux hurla de douleur et sauta en l'air, portant ses mains à ses fesses qui venaient de se prendre une décharge de gros sel qui ne devait vraiment pas faire du bien. Là-dessus, une petite moto apparut au milieu des voleurs, et sa conductrice, trop fière d'avoir super bien visé cette fois-ci, prit le temps d'enlever ses lunettes de protection pour regarder la scène et en rire de bon cœur. Mais évidemment, comme on ne pouvait pas tout faire à la fois, elle ne s'aperçut pas que la moto fonçait droit sur un des brigands, qui se la prit de plein fouet, mais qui avait une masse assez lourde pour stopper le véhicule dans sa chute et envoyer valser Mylène dans la terre avec sa victime. Elle n'eut pas le temps de se relever que déjà, on tirait ses bras vers l'arrière et on la bloquait contre un torse appartenant à une autre armoire à glace, la privant de toute autre attaque que ses pieds. Elle se débattit avant qu'un de ses os ne craque, la priant de rester tranquille même si elle ne sentait rien. D'ailleurs, quelqu'un lui envoya une baffe qui ne fit rien d'autre que projeter sa tête d'un côté et laisser une bonne marque sur sa joue. Elle adressa au chef de la troupe un regard de dégout tandis que celui-ci lui souriait de toutes ses dents, pourries ou non. Elle compta quand même deux dents en or.

- Bon alors pitchounette, où t'as planqué le butin ?
"Mmmh ? Qu'esss tu me dis, toi ?"
- Comme si tu savais pas de quoi on parle... fouillez le sac, messieurs.

En regardant les baraqués fouiller son gros sac en toile, la terranide eut du mal à réprimer un sourire. Elle n'eut plus aucun mal par contre quand elle s'aperçut que le chef du gang la détaillait de haut en bas, tout comme ses gros bras à l'arrière-plan. Certains rigolaient déjà bêtement, perdus dans leurs fantasmes, probablement, et elle se sentit l'envie de flanquer un bon coup de pieds à leurs parties, histoire de les rendre inutilisables pendant un bon moment.

- Y a que des saloperies dans le sac, chef. Même pas une petite bourse.

Le dénommé Claudius cilla, mais se détendit en recherchant activement du regard où pourrait se cacher ce paquet.

- Très bien, alors, où tu l'as fourré, sale peste ?
"Oh, est-ce que je vous demande ce que vous avez fourré, vous ? Lâchez-moi un peu, je vois pas de quoi vous parlez !"
- Tu ferais mieux de ne pas te payer ma tête longtemps. Au cas où tu ne l'aurais pas vu, tu es en situation d'infériorité, en ce moment.
"Eh bah, vous connaissez un mot pareil ? La vache, je suis impressionnée !"

Elle ponctua sa remarque d'un sifflement moqueur qui acheva le gros bras de perdre patience. Ses poings tremblèrent et ses yeux s'injectèrent de sang.

- Dans ton soutien-gorge, peut-être ? Même s'il n'y a pas beaucoup de place... JE PARIE QUE C'EST ÇA !

Sa grosse main gantée fondit sur la poitrine de Mylène et se logea dans son soutien-gorge, en profitant pour malaxer la peau en même temps que sa recherche. La jeune femme n'attendait que ce signal-là pour réagir et sa botte de cuir alla dire bonjour au menton de l'homme qui tomba en arrière dans le choc et faillit lui arracher son soutif. Il n'y avait plus rien d'amusé dans le regard de la terranide, juste de la haine envers cet hypocrite qui se releva assez vite et claqua des doigts pour signifier à ses acolytes qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient d'elle à présent. Il s'éloigna, laissant les sept autres brutes se rapprocher de la ushi, qui recommençait à se débattre et en profita pour hurler de colère en gigotant comme une diablesse.

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Les landes dévastées / Re : Kung Fu Clodo
« le: dimanche 20 février 2011, 21:01:44 »
Avec la pétarade de la moto, Mylène n'avait pas prêté attention à l'arrière de la route et se contenta de pousser un soupir de soulagement. Elle se sentait un brin coupable d'abandonner ce pauvre bougre à son sort dans un tel endroit, mais après tout, elle était pas capitaine de soirée non plus. En jetant un coup d'œil dans le rétroviseur, un truc sombre et volant attira son attention mais avant d'avoir le moindre réflexe, la pierre heurta avec force la roue arrière, ce qui fit trembler la moto et... le trajet continua de plus belle. La terranide éclata de rire. Comme si un vulgaire caillou allait avoir raison de son étalon, après tout ce qu'elle s'était mangé cette pauvre bécane, ça serait malheureux qu'un p'tit bout de pierre l'arrête !

En effet, ce ne fut pas le caillou qui eut raison du moyen de transport, mais quelque chose d'autre que la ushi, dans son fou rire, n'avait pas vue. Une troupe de hérissons super intelligents avaient eu la bonne idée de se mettre en plein milieu de la route, et heureusement pour eux, l'adolescente les remarqua au dernier moment et tourna le volant en glapissant tandis que les pauvres bêtes s'enfuyaient dans tout les sens. Le contrôle du véhicule fut vite perdue et sa conductrice fut projetée dans le fossé, pile dans une mare à l'eau croupie pas très profonde, encore heureux, à côté de la bécane cette fois-ci vraiment mal en point.


Sous la force de la projection, Mylène était un peu sonnée, jusqu'à ce qu'une main lourde et puissante vienne la saisir par la peau du cou, la faisant glapir -non pas de douleur bien sûr, mais de surprise- et quelqu'un lui hurla des mots incompréhensibles avant de la lâcher de nouveau dans l'eau boueuse. La terranide acheva de se réveiller et vit, au-dessus d'elle, une masse d'abord informe, puis de plus en plus nette qui ressemblait à un humain, mais... au visage et au corps aussi noir que la nuit qui les entouraient, et à l'odeur elle très nette par contre et peu agréable. Toutes ces données se mélangèrent dans la tête de la jeune fille et ses pires hantises de l'enfance revinrent soudainement en elle, lui laissant imaginer un monstre tel que le croque-mitaine, ou l'enfoiré qui se cachait sous ton lit attendant que tu poses les pieds par terre, ou bien encore le-

"Le monstre du LaaaaAAAAAAAAAAAAC !!!!!!!"

Dans sa peur horrible et soudaine, son premier réflexe fut de porter la main vers les affaires trempés du porte-bagage de sa moto et de dégainer sa première arme venue, à savoir une carabine puissante et à grande portée, un peu vieille mais qui marchait très bien. Et qui était chargée.
Sans prendre la peine de viser, elle appuya sur la gâchette et une énorme détonation acheva les hérissons de se carapater, et les oiseaux de s'enfuir... de l'arbre où était allée se nicher la balle, laissant un trou béant et de bonne taille dans le bois sombre du tronc, juste derrière la tête du clochard.
La force de la détonation la fit reculer et la ushi fut projeté de nouveau dans l'eau, achevant le spectacle d'hystérique qu'elle venait d'offrir à son hôte. Allongé dans la boue, les yeux en spirales, elle espérait quand même que sa petite prestation avait fait fuir le monstre des marais et, encore mieux, que personne ne l'avait vu agir comme dans ce qui semblait être une immense farce incompréhensible. Parce que probablement que Yasumasa n'avait rien compris à ce qui venait de se passer. Forcément, puceau ou non, quel mec mec de presque quarante ans comprendrait les émois d'une adolescente de seize ans, et qui plus est d'une qui venait de croire à nouveau aux monstres qui se cachaient dans son placard ?

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 20 février 2011, 17:43:31 »
J'crois pas qu'on trouverait un volontaire pour être le protozoaire. :,D

17:43

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Ville-Etat de Nexus / Re : Quand tout s'enchaine [PV Mylène]
« le: dimanche 20 février 2011, 16:17:30 »
La terranide sentit son sourire glisser sur son visage et ses yeux s'ouvrir grand, proclamant son étonnement tandis que ses oreilles se mirent à s'agiter nerveusement. Peu après, ses sourcils se froncèrent. Elle ne comprenait pas trop pourquoi son interlocuteur ne faisait pas preuve de plus d'indulgence, même si tout était de sa faute, après tout. Mais ça, ce n'était pas son avis. Tout était de la faute de cette tante d'employé qui l'avait distraite avec sa voix de canard ! Et aussi de la courroie, qui aurait pu tenir au moins jusqu'à Nexus... En gros, dans son esprit d'adolescente dégénérée, elle n'avait qu'une petite part de culpabilité et tenta aussitôt de le faire comprendre à Mach, un petit sourire faussement désolé de nouveau sur son faciès :

"Mes excuses messire, mais ce fâcheux incident n'est que le résultat d'un concours de circonstances. Ça ne remets absolument pas en doute ni mes capacités, ni celle de la maison qui se chargera bien vite de vous remettre le reste de votre livraison gratuitement et je vous présente mes excuses de leur part à l'avance."

D'un coup, elle ne regrettait pas d'avoir potassé le manuel de la parfaite petite livreuse (oui, ça existe) que sa mère lui avait offert pour Noël en croyant lui faire plaisir... le souci c'est qu'il était écrit en runes. Elle était une quiche intersidérale quand il s'agissait de lire des runes. Mais le chapitre des phrases toutes faites, elle l'avait déchiffré assez rapidement. Et vous vous doutiez bien que ce qui venait de sortir de sa bouche ne provenait pas de son cerveau, mais de l'auteur du bouquin en question. Si son cerveau avait réagi, ça aurait plutôt ressemblé à :

*Ptain mais vasy c'est pas ma faute ! Et puis je viens de me taper 150 kilomètres pour te les livrer tes merdes, alors sois cool, mon gars !*

Si Mylène était connu pour sa joie de vivre, elle l'était aussi pour son impulsivité, nécessaire pour une fan de l'aventure comme elle. Et en plus, elle venait de lui dire que tout était gratuit, alors autant se permettre de le pourrir. Mais quelque chose l'en empêchait, et c'était la panne d'essence de sa moto qui se trouvait contre le mur, à quelques mètres de la porte. Et les magasins étaient tous fermés. Et si dormir dehors était une partie de plaisir pour la ushi qui trouvait toujours de quoi l'abriter, dormir dehors dans Nexus c'était autre chose. Elle était suffisamment intelligente pour savoir ce qui se tramait ici la nuit. D'ailleurs c'était étonnant qu'elle n'ait rencontré personne à l'entrée, surtout avec cette histoire de révolution qu'elle n'avait pas cherché à bien comprendre.

Mais c'était assez mal parti pour que Mach l'accueille chaleureusement chez lui avec un chocolat chaud et son canapé. Donc, il lui fallait gagner du temps. Ce qu'elle fit en glissant subtilement dans la conversation :


"Si vous me permettez d'entrer chez vous, nous pourrons régler cette affaire en calculant la perte de vos biens pour que la réexpédition puisse être plus simple. Vous êtes d'accord ?"

5
Ville-Etat de Nexus / Re : Quand tout s'enchaine [PV Mylène]
« le: dimanche 20 février 2011, 00:41:16 »
Elle avait reçu la lettre dés son troisième jour d'expédition, alors qu'elle était à mi-chemin de l'auberge où les trois caisses de bière blondes devaient être livrés au plus vite. Aimant le travail bien fait, la ushi n'avait donc pas fait attention à la commande de Mach avant que ses caisses ne soient arrivées à bon port, et une seconde lettre lui avait été envoyé pour la rappeler à l'ordre. Étant donné qu'elle avait paumé la première où tous les renseignement et l'adresse étaient écrits, elle avait écrit une troisième missive pour redemander tout ce qu'il fallait savoir, et un quatrième bout de papier un peu déchiré lui avait été envoyé par un pigeon dans un état assez affolé.

Citer
"Non mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? Dépêche-toi d'aller faire ton boulot, grosse vache, ou je fous ta carlingue dans l'étable des vaches dés que tu reviens !!!"

Ces charmants mots si raffinés avaient été écrits de la main de son père. Et Mylène savait qu'il ne plaisantait pas.

Elle déploya donc toute l'énergie de sa moto pour aller au point de livraison où la cargaison du militaire l'attendait, ainsi qu'un employé qui la regarda d'un drôle d'air en lui glissant qu'elle avait plusieurs jours de retard. Elle se contenta de lui adresser un charmant sourire, masquant son envie de lui envoyer un franc coup de pied au fesses, avant de se lancer de nouveau sur la route à la puissance maximale. Tellement maximale qu'elle en oublia de prendre de l'essence à l'unique magasin qu'elle croisa. Ce qui fit qu'aux trois-quart de son chemin, le compteur d'essence affichait zéro. Pas affolé, la terranide se retourna pour choper un baril d'essence sur le siège à bagage, mais constata que cette tapette d'employé l'avait distraite pendant qu'elle attachait la livraison à sa machine. Sur la route, un petit poucet était passé, semant des barres de nourritures, des munitions et des bandages.

Et la livraison... ben... avait à moitié foutu le camp, quoi.


"gniifdhfbghjf"

Elle s'en serait tapé la tête contre la route. et inutile de revenir en arrière, parce que vu la gueule de la cargaison, ça devait bien faire une demi-heure que le sac s'était ouvert et des clodos avaient dû ramasser le butin sur le chemin.
Mais bon, puisqu'elle était presque arrivé... il lui fallait juste trouver une excuse potable en cours de route. Chose qu'elle chercha pendant que ses mains gantés poussaient le guidon de sa moto pour la faire avancer.

Mylène arriva dans Nexus et trouva l'adresse de Mach assez vite, et heureusement d'ailleurs, parce qu'en regardant l'heure à une fenêtre en passant, l'adolescente s'aperçut qu'il était deux heures du matin. Autant classer l'affaire et livrer ce qu'il restait de la cargaison gratuitement. Il lui faudrait vraiment trouver un endroit où cacher la moto en attendant que son père digère l'affaire.

Quand la porte s'ouvrit après qu'elle ait sonné, Mylène afficha un sourire aussi vrai que possible.


"Bonssoiiiir n___n vous êtes bien monsieur Mach Bonin, client de la maison ? Votre livraison est, heu, arrivé..."

Elle tenait le sac derrière son dos, et son sourire fit du forcing, presque autant que celui du Joker.

"...J'ai eu un petit contretemps et il s'avère que la livraison s'est un peu perdue en route... mais pas entièrement, hein ! Il en reste ! Juste... ben, le sac est moins vide... heu, moins plein..."

La ushi finit par déballer l'affaire et donna le sac à moitié ouvert à Mach, les oreilles en ébullition.

"Bien entendu, la livraison sera gratuite..."

Heureusement qu'elle était une coursière de confiance. Whoop.

6
Les landes dévastées / Re : Kung Fu Clodo
« le: samedi 19 février 2011, 01:37:03 »
"J'suis désolé de te demander ça gamine, mais ça fait combien de temps que t'as pas pris de douche ?"

Le barman eut droit pour toute réponse à un regard qui n'inspirait pas la paix et l'amour universel qu'on aurait pu attendre de la part de cette charmante terranide de seize ans, attablé à son comptoir et qui comptait minutieusement ses clés à molette et autres... machins en ferraille. Apparemment, cette fillette semblait aussi douée pour réparer son engin crasseux que lui pour essuyer ses verres et ses bouteilles, ce qui n'était pas peu dire. L'engin en question attendait dehors, dans un piteux état. De ce qu'il avait compris (et surtout qu'elle avait bien voulu lui dire), cette coursière se trimballait dans tout le pays tellement souvent que son seul moyen de transport avait lâché. Le temps de trouver un endroit stable où réparer la moto, elle avait fait du stop. Mais pourquoi elle puait le poulailler, ça... ça restait un mystère, et il n'avait pas pu s'empêcher de lui demander avec une incroyable finesse tel que vous l'avez remarqué.

En vérité, Mylène était tombé en panne vers sept heures du soir, heure bénite où il commençait à faire nuit et où elle ne verrait donc rien en réparant au bord de la route comme d'habitude. La jeune femme avait donc expérimenté pour la première fois les joies de l'auto-stoppeur, et elle aurait mieux fait de s'abstenir. Car non seulement le seul conducteur qui ait accepté de la prendre était celui d'une charrette à cinq kilomètres/heure (une partie de plaisir pour une fana de vitesse), mais en plus d'une charrette chargé de poules, coqs, bref un poulailler bien vivant et bruyant, et il avait suffi de trois heures et demi de route pour que la ushi s'imprègne bien de l'ambiance des lieux, au sens olfactif du terme.

En entrant dans le bar, elle était donc recouverte de cambouis des essais de réparation dans le noir, mais avait aussi une vingtaine de plumes dans les cheveux et l'odeur d'un poulailler en plein été, celle qui attirait les mouches. Le seul bon côté des choses, c'était que la petite dizaine de lourdingue censé baver sur la première femelle venue se contentait de toucher avec les yeux, et de très très loin. C'était pas si mal.
Elle n'avait rien commandé, sachant très bien que le barman n'oserait pas la foutre dehors en pleine nuit et de toutes façons, comme d'habitude, elle n'avait pas d'argent. A l'autre bout du bar, un abruti énonçait ses exploits sexuels avec ferveur tandis que d'autres abrutis l'applaudissaient en gueulant des blagues salaces qui auraient fait s'évanouir sa pauvre mère. Avec tout ce boucan, c'était difficile de se concentrer sur les pièces, Mylène préféra donc sortir dehors, en flanquant une petite droite à un molosse venu tenter le coup avec courage. Quelques instants plus tard, la coursière ramenait sa bécane à l'intérieur de l'établissement, le barman n'y faisant même pas attention car occupé à surveiller les débuts d'une bagarre. Mylène, quant à elle, avait d'autre chose à faire.
Le volume montait de seconde en seconde, mais au moins, la luminosité était bonne. Et heureusement, ce n'était pas très grave. Si elle avait pu avoir cette panne en pleine journée, elle ne sentirait pas la poule moisie à l'heure qu'il est.

Juste après avoir fini, elle n'eut qu'une seconde de satisfaction avant qu'un blaireau ne vienne se vautrer juste devant ses pieds. La terranide poussa un cri qui fit rire les guignols du fond toujours occupé à la mater. Passablement énervé, Mylène leur fit un geste du bras des plus distingués avant de balancer sa chope à moitié pleine en direction de leur table. Mais dans sa maladresse, s'incluait aussi une précision tellement incroyable que la chope passa par la fenêtre à trois mètres de la table-cible. Nouveau rires gras.


"Oh, mais allez vous faire foutre, merde !"

Décidément, ce soir, notre amie était d'un charme inégalable.

Elle décida de quitter le bar quand le blaireau abattit une chaise sur la tête de son adversaire -inutile de rester regarder la bagarre qui s'annonçait des plus épiques avec quatres clampins autour et un mec sans lacets qui se baissait quand même pour les faire. Sans gêne, le moteur démarra difficilement et de la fumée envahit une partie du bar -partant étrangement en direction d'une table très animée- puis la moto quitta l'établissement par la porte qui s'ouvrit sous le choc.
L'air frais de la nuit suffit à calmer légèrement la vachette qui restait quand même d'assez mauvaise humeur, contrairement à ses habitudes. Mais fallait dire que tout s'enchaînait aussi... manquerait plus qu'elle ait ses ragnagnas et elle aurait le tiercé quarté quinté plus, la classe.

En passant sur la route, elle crut apercevoir une silhouette et commença à freiner. Ce n'était pas la première fois qu'elle rendait ce genre de service et voyager en pleine nuit ne changeait rien. Ici, jour ou nuit, c'était dangereux. Il fallait juste faire gaffe.
Et justement, en faisant un peu plus gaffe, la ushi reconnut rapidement celui qui levait le pouce.

Le blaireau du bar.

Son pied quitta le frein pour appuyer sur l'accélérateur et elle écrasa le champignon juste en arrivant devant Yasumasa, ce qui dégagea un épais nuage de fumée de la part du pot d'échappement pas très performant.

Elle était gentille en temps normal... mais là, fallait pas pousser.

7
Le coin du chalant / Re : *Cris de mouette*
« le: mardi 15 février 2011, 21:03:19 »
Regardez vos boîtes à MP ;]

8
Le coin du chalant / *Cris de mouette*
« le: lundi 14 février 2011, 21:49:59 »
Sujet du topic => • Simple course à travers Terra après que vous ayez demandé une livraison (peut déboucher sur n'importe quoi)
• Vous êtes un marchand d'esclave qui se sent assez balèze pour choper cette andouille d'ushi qui roupille sous un arbre. (combat/hentai)
• Éventuellement, j'aurais bien aimé une âme charitable pour apprendre quelques petits trucs à Mylène pour améliorer ses capacités de combattante... tant qu'on y est, demandez-lui ce que vous voulez en échange :)

C'est pas des trames, mais juste des idées couchés comme ça. Si vous avez mieux, je ne refuse pas.

Nombre de participants => Oh, m'en fiche, mais à plusieurs ça pourrait être drôle !

Qualité de post => J'écris beaucoup quand je suis motivé, mais j'ai un rythme de post un peu lent parfois.

Voilou.

9
Prélude / Re : [Terranide]Mylène [validée par Lucrecia]
« le: lundi 14 février 2011, 21:23:24 »
Merciiii.

10
Prélude / [Terranide]Mylène [validée par Lucrecia]
« le: dimanche 13 février 2011, 23:47:23 »
Nom : ...
Prénom : Mylène
Age : 16 ans
Sexe : Femme (manqué)
Race : Terranide Ushi
Orientation sexuelle : Si vous saviez... (oui parce qu'elle elle le sait pas, alors n'hésitez pas à vous manifester...)

Physique :
Cette jeune adolescente ne fait pas du tout son âge. On lui donne volontiers la vingtaine, voire plus en général. Enfin, avant de la connaître ou de la voir agir bien sûr, là, vous êtes obligés de réviser votre jugement. Pourquoi, au juste ? C'est impossible à résumer. On peut compter le critère de la taille (un bon mètre 75), sûrement aussi celui de ses formes plus que présentes, caractéristiques de la ushi de base, qui lui donne un air presque maternel (toujours quand on ne la voit que de loin...) et qui sont loin d'être cachés. Un simple haut de bikini tacheté noir et blanc qui aurait été beaucoup plus à sa place avec une taille au-dessus, un short en jean soutenu par une ceinture de cuir et lui aussi trop petit, et des cuissardes assorties au bikini, avec une paire de bottes. En accessoires, on peut noter ses fidèles lunettes d'aviatrices ramassé un jour sur une route poussiéreuse, deux bracelets et une bonne paire de gants en cuir pour éviter de s'abîmer les mains. Mylène n'est pas du genre à s'embarrasser d'artifices de gonzesses, et de toutes façons, des talons dans la boue ou du fond de teint brouillé par la sueur, ça a jamais été recommandé au sens pratique.
Concernant son visage, il n'a rien d'exceptionnel, vu le nombre de belles filles qu'il y a ici, mais il est naturellement très expressif et la terranide a toujours eu du mal à cacher ce qu'elle pensait aux autres. Son petit sourire espiègle, presque moqueur, est un élément principal de son faciès. Sans lui, plus de Mylène, tout comme il n'y a plus de Mylène sans ce nez retroussé par la joie ou ces grands yeux verts et rieurs, souvent courbés en un clin d'œil. Deux épaisses mèches d'un vert-brun empêchent de donner une forme à son visage, comme sa frange effilée sur son front. Pas de coiffure particulière, juste une longue tresse basse qui s'arrête en bas de son dos. Bien sûr, sur son crâne, on distingue très vite les deux oreilles longues et fines, sans cesse en mouvement, un peu plus basses que la moyenne. En parlant de ça, phénomène bizarre... Mylène n'a pas de queue. Juste un moignon court et tacheté heureusement dissimulé par son short. Gardez les questions pour plus tard, on y reviendra.

Caractère :
J'ai parlé tout à l'heure d'un côté garçon manqué qui pourrait habiter cette gosse. Mais en réalité, ça peut tout aussi bien se traduire par un excessif -et généralement agaçant- trop-plein de joie de vivre. Mylène aime ce que la nature lui donne, ne se soucie jamais du lendemain et s'adapte très vite aux petites difficultés qu'on peut rencontrer quand, comme elle, on vit sur les routes et on dort dans les arbres. Sa passion première ? Voyager. Et son métier, c'est ça. Des voyages à travers Terra, pour apporter la marchandise avant de repartir et de recommencer. Aucune routine là-dedans, car le monde est grand. Du coup, si elle a bien peur d'une chose, c'est de perdre sa liberté. Et sa bécane en prime, parce que bien des problèmes lui ont été épargnés grâce à ce tas de ferraille, esthétiquement peu ragoûtant mais très rapide, et surtout, c'est la terranide qui l'a construit, son second passe-temps étant la mécanique. Elle s'y révèle exceptionnellement douée, pouvant réparer et construire beaucoup de choses, créant parfois même des objets déjà existants sur la terre, mais inconnus dans le monde d'où elle vient. Du coup, elle pourrait déposer des brevets et se faire beaucoup d'argent, mais contrairement à sa famille aussi pingre qu'aimable, Mylène méprise l'or par nature à cause de tout ce qu'il peut causer et lui préfère la simplicité. Elle n'est jamais à l'aise dans un milieu marqué par le luxe.
Donc, que des qualités, me direz-vous. Mais j'ai pas encore fini, hein...
Dans les défauts de l'adolescente, on peut parler de sa maladresse légendaire par exemple. Attention, hein, je parle pas de la petite bêtise d'étourdie faite de temps en temps et qui finit par faire rigoler. Quand vous aurez connu les malheurs que Mylène peut laisser sur son passage, vous aurez plutôt envie de pleurer, en particulier si vous êtes un noble qui tient à des trucs inutiles mais chers tels que les paravents en papier super pratiques à plier ou les vases de votre l'arrière belle-sœur de votre tante. Des trucs qui se cassent ou se brisent vite, quoi.
Parfois, du coup, la terranide en arrive à se blesser elle-même. Mais, comble pour une empotée de son espèce, cette adolescente ne ressent pas la douleur. Sur terre, on appelle ça l'analgésie congénitale. Sur Terra, on appelle ça une hérésie. Moi, j'appelle ça un défaut de fabrication. Cela dit, Mylène s'en tire plutôt bien en compensant par un grand sens de l'observation et une bonne dose de chance. Quand au fait qu'à la base ça soit handicapant... vous en demandez trop à la fana de l'extrême qu'elle est, là.

Histoire :
Dans la version officielle, cette jeune terranide de seize printemps mène une vie pratiquement normale pour une fille de sa race, entourée de sa mère ushi qui passe ses journées à cuire du pain et à raconter n'importe quoi et de son père également ushi qui passe ses journées à foutre des balles de gros sel dans les fesses des nombreux gamins qui cherchent à s'approcher de ses fille quand elles sont à la maison. On y ajoute quelques frères et soeurs également terranides et une belle grande ferme un peu isolée de Nexus, en campagne, mi-habitat, mi-épicerie, et la boutique est assurée par le frère et la sœur aînée qui effectuent les livraisons à domicile, tandis que le reste de la progéniture défendent le territoire qui n'est jamais sûr.
Maintenant qu'on a parlé du présent, on peut s'attarder sur le passé... mais en chuchotant, car Mylène n'est pas au courant. Mylène ne doit pas être au courant.

Il y a une cité dont on ne parle jamais à la maison, et qui doit bien être l'unique endroit où les pétarades de la vieille moto de la ushi n'ont jamais été entendus, à l'inverse de ses cris et ses pleurs. Ashnard a un jour accueilli Mylène, une toute petite Mylène de pas plus de deux ans, à la robe déchirée et aux yeux larmoyants, sans l'éclat qu'on leur connaît aujourd'hui et avec elle toute une tribu de terranides sans doute capturés pour un usage qu'on devine bien. Il n'était pas nécessaire d'avoir du lait ou même de la main d'œuvre en plus, mais on avait entendu dire que les ushis étaient particulièrement réputés pour leur résistance physique.
Il fallait bien la tester, que voulez-vous. Mais pas sur cette gosse minuscule, et qui pourtant, ne se soumettait jamais aux coups de fouets, ne criait jamais de douleur, même quand l'un des hommes avait entrepris de s'exciter en elle et donc de la briser. On ne tirait d'elle que des pleurs, mais des pleurs de peur, parce que sa petite tête ne comprenait rien à ce qui se passait. La douleur était le principal stimulant de la dictature d'Ashnard, et elle, elle se contentait d'avoir peur. Ce n'était pas tolérable.
Tout de même intrigué par ce phénomène jamais vu, on enferma cette petite chose inutile dans une geôle froide où elle finit par arrêter de pleurer et tout ce qu'elle avait à faire, c'était regarder par la fenêtre. Mais ce n'était pas la meilleure chose à faire, car de là où on l'avait enfermé, la vue sur ses compatriotes tous en train de souffrir et de traîner leur masse ensanglantée fut évidemment un choc que son esprit choisi de laisser de côté dans l'avenir, ne se matérialisant qu'en rêve pour hanter les nuits de Mylène aujourd'hui.
Avec les mois qui passèrent, les cris d'agonie se tarirent et la cellule fut plus calme, juste troublée par le cerveau de l'enfant qui tournait à plein régime et qui se demandait si tout était bel et bien fini.
Puis, après le silence, revint le bruit, les coups de lames, les cris rauques. Mais ce n'était pas comme précédemment. Il y avait bel et bien l'odeur de la colère, mais à celle-ci se mêlait celle de la justice.
Une matinée s'écoula puis la porte de la geôle explosa, ainsi que les chaînes avec lesquelles on avait attaché la petite fille. Quelqu'un la prit sur son épaule, ils passèrent la porte, puis le le bruit se transforma en vacarme.
Entre le moment où ils sortirent de la geôle et celui où elle fut déposé dans une cariole remplie de survivants, une altercation avec un soldat d'Ashnard lui valut la perte de sa queue, qu'elle ne remarqua qu'après qu'ils furent sortis de cet enfer. Cette altercation marquera son esprit et sera souvent présente dans ses rêves d'aujourd'hui, mais la ushi ne l'attribuera qu'à une imagination trop fertile, car son cerveau ayant préféré l'amnésie partielle à de douloureuses déchirures, Mylène ne possède aucune mémoire de cette période de sa vie. La vérité étant masqué par ses parents actuels adoptifs, vous l'aurez compris, et à cette époque partisants de cette espèce de résistante improvisée, ancêtre de celle que l'on peut aujourd'hui observer à travers les évènements actuels de Nexus, tremblants que les problèmes actuels ne fassent remonter des souvenirs à leur chère fille et qu'un jour, rancunière, elle monte sur sa moto à moitié morte et ne revienne jamais.

Situation de départ : A son âge, normal qu'elle ait connu deux ou trois aventures avec des partenaires volages, vu qu'elle file entre tout les doigts... heureusement que son père ne le sait pas cela dit ^^'
Autres : Pour résumer, insensibilité à la douleur, et on compte aussi sa force naturelle de part sa nature (c'est pas un golem mais elle est puissante quand elle veut), et pour ce qui est de son équipement (mis à part les livraisons) : un sac fourre-tout (vivres, vêtements, argent, ect..) une carabine un peu défectueuse modifiée par ses soins, une dague, une bourse contenant le minimum, tout ça attaché sur sa fidèle vroum-vroum (j'ai vraiment écrit ça ? 'Tain, ah ouais, il est 23:39...)
Comment ? Googeul.

Et pour ce qui est de ramener du monde... mes amis sont certes portés sur la chose, mais pas sur le RPG... désolé x)

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