Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Loveday le lundi 28 juin 2010, 11:26:10
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Des mois de torture, des mois sans un rayon de soleil, prise au piège dans une cage pas assez grand pour tenir debout. Renvoyé au simple état d'animal, par plusieurs manipulation plus ou moins fructueuse. Brisée comme un miroir, tout simplement au bord du gouffre, elle avait songé a y plonger pour en finir avec toutes ses souffrances inutile. Mais elle avait final refusé d'abandonner, allait savoir où elle avait trouvée la force de survivre à cette enfer... En tout les cas elle était belle et bien en vie, mais elle ne savait pas trop où aller. Où se cacher du bourreau qui l'avait attiré à lui, plus jamais elle mangerait de poisson ! Loveday était traumatisée à vie. Pauvre petite animal perdu au milieu des bois à la recherche de quelqu'un qu'elle n'était pas du tout sur de trouver. Elle était désorientée, après des mois d'enfermement elle avait du mal à se refaire à la vie en liberté, elle avait peur autrement dit et encore plus peur que le colosse la rattrape à vrai dire.
Silencieusement elle se déplaçait au détour des arbres, essayant de trouver des repères anciens que sa mémoire avait du mal à faire revenir. Son coeur, et son instinct la persuader presque que c'était le bon chemin, mais sa tête fonctionnant de manière à ce qu'elle reste en vie lui disait de faire demi-tour maintenant, pour ainsi se jeter dans les bras de son "maître". Elle ferma la voix de la raison et se laissa guider par quelque chose on ne sait trop quoi, qui la faisait courir nue au milieu des bois. Le soleil allait bientôt se coucher, elle voulait retrouver cette maison avant la nuit et si cacher. Sans abri pour la nuit elle allait être trop vulnérable, quoi qu'une fois la nuit tombée, il serait plus difficile de suivre sa piste.
Loveday courait, elle ne lavait pas fait depuis longtemps, sa jambe n'était plus cassée. Elle avait bien guérir heureusement pour elle, sinon elle s'en serait pas sortie aussi facilement... Le faite de sentir à nouveau l'air frais sur son visage et le soleil caresser sa peau la rendait folle de joie, mais elle n'avait pas le temps de s'arrêter et de jouer pour en profiter. Car il n'était pas loin tout du moins elle le pensait, alors avec crainte elle courait toujours, plus loin, plus profondément dans la forêt, qui se faisait plus dense. L'épuisement finit par la rattraper, essoufflée et couverte de sueur elle ralentit le rythme. Il n'était pas en vue alors elle ne risquait, puis les arbres était là pour la protéger, elle marcha au milieu des feuilles mortes qui crissèrent sous ses pieds cherchant une issue, une lumière, quelque chose.
A la recherche de l'espoir, c'était ça qu'elle cherchait, car sans espoir il n'y a pas de vie.
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Les mois ont passé. Une éternité, pour eux deux. Il avait accompli tellement de choses en continuant de la chercher... Sa rencontre avec Caim, l'attaque du château de la vampire, la visite d'une maison habitée par une zombie, et aussi rencontrer quelqu'un aussi fort - voire même plus - que lui: Mean... Il avait longtemps parcouru Terra, ce monde exécrable qu'il n'aurait jamais du visiter. Il en avait marre de ces plaines arides et ces gens étranges, qu'il était bon d'enfin pouvoir rentrer chez soi, constater que Maman était toujours là, à attendre sagement, endormie...
Mais il manquait toujours quelque chose dans cette maison désespérement vide. Quelqu'un, plutôt... Pauvre Minou, qui était sortie et plus jamais rentrée. C'était bien pour ça qu'il était sorti et tombé sur Terra, maudit monde... Mais il était rentré, toujours sans Minou. Pourtant sa gamelle était toujours là, vide évidemment, mais toujours là.
Il était retourné là où il l'avait trouvé une première fois, la nuit. La plaine de jeu, maintenant pleine d'enfant à cette heure de la journée, mais trop vide de Minou. Il s'assit sur un banc, machant un bonbon, et se demandait quoi faire pour la retrouver, comment la pister. Elle n'as quand même pas pu aller aussi loin... Mais si elle était partie, pour de bon? Peut-être. Après tout, il avait disparu durant des mois... Minou avait dû abandonner et s'en aller.
" Mmm... ? "
Il avait vu quelque chose se balader dans le bois. Et la manière de bouger... La silhouette... Lui rappellait vaguement quelqu'un. Se levant et attrapant sa pelle, Sandji alla au milieu des arbres, s'enfoncant sans un bruit en laissant derrière lui quelques feuilles volantes. Il s'était mis à chercher du regard cette silhouette qui courait dans la forêt, pour la retrouver, voir qui ça pouvait bien être... Aïka, peut-être?
Il regarda, avant de retrouver cette ombre qui avait cessé de courir. Les arbres s'étouffant les uns les autres ne laissait pas beaucoup de lumière transparaître, aussi il dut s'approcher pour mieux voir... Cette personne était entièrement nue, et visiblement fatiguée. Il la prit par l'épaule, pour la retourner...
" Minou ?! "
C'était bien elle, complètement nue et ayant l'air d'avoir fait le paris-dakar à pied. Parfois, le destin est vraiment comique...
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Voilà l'espoir, la petite lumière qu'elle attendait, c'était lui qu'elle était venu voir. Enfin c'était pas elle qui l'avait trouvé, mais plutôt lui qui lui était tombé dessus. Elle avait faillit hurler, mais quand elle a croisé ses yeux, se sont des larmes de joie qui on finit par lui venir. Les yeux de la neko s'humidifièrent, et elle alla se pendre à son cou, elle se fichait pas mal d'être totalement nue à se moment là, sa fuite était enfin terminée. Elle pleura toute les larmes de son corps, elle touche bien le visage de Sandji pour être sur qu'il était bien là. Qu'il ne s'agissait pas encore d'un rêve, et elle essaya de parler :
" Miaouh..."
Pas très concluant comme premier essaie depuis des mois... Elle toussa un peu, pour voir si sa voix revenait. Parce que si ce n'était pas le cas, elle aurait du mal à lui expliquer le pourquoi du comment elle était partie, et surtout pourquoi elle n'était pas revenu durant ses derniers mois. Elle voulait lui dire que ce n'était pas de sa faute, qu'il était sans doute la seule personne qui lui avait autant manqué dans sa vie. Elle fit une nouvelle tentative, en vérifiant qu'il n'y avait personne au alentours, elle se méfiait de tout, même du simplement craquement des branches. Tout la faisait sursauter et tressaillir. Elle se concentra et dit :
"...dji...San...dji...."
Elle voulait s'arracher les cordes vocal, elle mit sa main au niveau de sa gorge et se gratta presque jusqu'au sang. Le collier qu'elle avait au cou portait les initiales de son bourreau. Et sur son corps au niveau de sa joue de fesse droite elles y étaient aussi, mais cette fois elle était inscrite dans sa chair. Il l'avait brûlé au fer rouge comme toutes les autres. Elle avait les griffes et les dents limées, mais Sandji le remarquait-il ? Elle fixait d'un oeil inquiet les bois les entourant. Sa peau était couverte de bleus, par endroit, il y avait aussi des cicatrices et même des plaies pas encore cicatrisées. Et il y avait des blessures qu'elle c'était faite en s'en fuyant qui saignait encore. Elle le prit par les mains, et de ses yeux violines elle essaya encore.
" Aid... aide-moi... San...dji..."
Elle chercha dans ses yeux le réconfort et la sécurité dont-elle avait besoin, agrippant avec force à ses mains. Elle était devenue complétement paranoïaque à cause de se type... Elle avait si peur et si froid, elle tremblait comme une feuille. Il n'y avait que lui qui pouvait faire quelque chose pour elle.
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Ce genre d'histoire, on parlait surtout à propos des chiens qui revenaient de kilomètres et de kilomètres, pour retrouver leur maison. Mais là il s'agissait d'un chat... Ceux-ci sont connu pour leur indépendance, pourtant, certains s'attachent tellement qu'ils ne peuvent pas vivre sans leur êtres favoris... C'était peut-être son cas. Elle avait peut-être cherché partout après lui, dans l'espoir de le retrouver, ce qui expliquait son état ?
Il se sentait terriblement coupable. Dire que c'était de sa faute si elle était aussi mal en point... Elle lui tomba presque dans les bras, la rattrapant aussitôt sans dire un mot. Il regardait juste son corps tuméfié, comme si elle s'était battue. Qui avait bien pu lui vouloir du mal ? On ne se fait pas ce genre de bleus en se promenant dans la forêt, et sûrement pas en telle quantité...
" Minou ? "
Il la secoua un peu, elle semblait essayer de parler, mais sa voix ne faisait que des murmures inintelligibles, complètement indéchiffrables et qui l'inquiétait. Comment avait-elle pu sombrer dans un tel état de santé rien que par son absence ? Elle s'était laissée mourir de faim tout ce temps ? Non, elle n'avait quand même pas poussé le vice jusque là... Du moins c'est ce qu'il espérait. Il approcha son oreille de la bouche de la neko, essayant de comprendre ce qu'elle disait, pendant que ses yeux continuait de parcourir les plaies... Jusqu'à apercevoir un drôle de tatouage.
" On rentre à la maison, Minou. "
Son appel a l'aide avait été plus que clair. Elle avait eu des problèmes, et il allait savoir qui avait touché à son animal de compagnie. Prenant la chatte dans ses bras, il la mit sur ses épaules avant de se diriger vers sa maison, qu'il venait à peine de retrouver. Rien n'avait été touché, depuis lors, malgré que la nourriture avait dû être évacuée au plus vite... En se promenant, pas mal de badauds eurent un drôle d'air en voyant le jeune homme porter une jeune fille complètement nue et couverte de blessure sur son dos, marchant au pas de course pour rentrer chez lui et s'occuper d'elle, évitant bien évidemment l'hôpital, endroit qu'il exècre plus que tout au monde. Une fois rentré, il déposa la chatte dans le divan, la laissant récupérer alors qu'il refermait la porte, et s'assoir.
" Sandji te demande pardon. Il ne voulait pas partir d'ici aussi longtemps... Il voulait juste savoir où tu étais partie... "
Ayant du voler des stocks, il retrouvit une bouteille de lait fraiche au fond du frigo, qu'il versa dans une gamelle et la mit devant Loveday, espérant qu'elle aie encore la force de manger. Elle devait bien avoir envie de quelque chose à l'instant, au moins ça...
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Les chats comme les chiens n’ont qu’un seul maître, mais surtout ils n’ont qu’une seule maison. Loveday était un chat de gouttière elle n’avait pas réellement de maison, c’était étrange qu’elle parte à la recherche d’un lieu qu’elle n’avait vue qu’une fois dans sa longue vie. A vrai dire, elle savait qu’en se lieu elle serait protégée de toute attaque, surtout de lui… La neko se sentit soulever, Sandji l’a prit sur son dos la ramenant chez lui. Elle aurait sans doute encore du mal à parler encore pendant au moins une semaine. Il avait fallut des mois pour la mettre dans un tel état, elle en sortirait pas aussi facilement. Mais il semblait avoir comprit son message, malgré qu'elle avait énormément de mal à articuler ses mots.
Sandji malgré son apparence pour le moins effrayante était un homme très doux, enfin un homme, un enfant très doux. Car ses yeux était rieur, puis il ne l’appelait pas par son prénom, il l’appelait Minou comme un enfant. En tout cas la neko se savait en sécurité avec lui, installée sur son dos elle ferma les yeux se reposant un peu sur lui. Elle avait déjà pas mal supporté, elle n’avait rien mangé ou presque… A chaque pas de travers elle avait été battue, privé de nourriture, comme si elle n’était pas humaine. Pourtant hormis sa queue et ses oreilles elle n’avait rien de très animal, elle ressemblait plus à Sandji qu’a un vrai chat ? Alors pourquoi la traiter comme une animal, et encore il aurait eu un chien, il l’aurait sans doute était beaucoup plus humain avec lui qu’avec nous… Parce qu’elle n’était pas la seule, c’était sans doute une des choses qui lui avait permit de ne pas sombrer totalement dans la folie.
Une fois arriver à bon port Sandji la posa sur le canapé, cette maison, ses fenêtres, ses escaliers… Rien n’avait changé, la neko se sentait déjà plus en sécurité. Sandji était allé dans la cuisine un instant, il revient avec un bol de lait juste pour elle… Par instinct elle ne touchait plus tellement ce qu’on proposait, mais en entendant son estomac gargouiller avec insistance, elle se pencha sur le bol pour en sentir l’odeur. Puis elle se mit à laper le lait avec avidité, totalement affamée par des mois de jeune presque total. Elle ne mangeait que ce don elle avait besoin pour survivre. Elle termina à une vitesse folle son bol et regarda Sandji qui commençait à s’excuser. Loveday lui prit la main, et fit non de la tête en ajoutant :
« Pas ta…faute. »
Son ventre gargouilla encore, elle afficha un sourire désolé. Elle avait couru durant des heures, elle était fatiguée et sale, très sale, la neko était échappée en descendant le conduit des ordures, le jour ou les éboueurs passaient. D’où l’odeur abominable… Elle ne serait pas contre un bon bain aujourd’hui, et si c’était possible un champoing. Pour ce qui était des diverses coupures elle avait du grimper un grillage et passer à travers quelques file barbelé. Tout ça n’avait pas été de tout repos. Elle regardait le bol vide, le prit dans ses mains et osa un sorte de : je peux en avoir encore, par mime. Vu que sa voix avait encore du mal à sortir pour le moment.
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D'un côté, il était content de voir qu'elle n'avait pas perdu son appétit. D'un autre, elle faisait vraiment peine à voir, et ça ne faisait que renforcer son sentiment de culpabilité. Il ne savait absolument rien du voyage de Loveday, hors donc, pour lui, elle n'avait fait que l'attendre malgré tout, malgré que lui était parti dans l'autre monde.
Assis pas loin d'elle, l'odeur était sûrement le cadet de ses soucis, tellement inquiet et rongé par la culpabilité, il ne s'en était probablement pas aperçu. Il avait surtout les yeux rivés sur toutes ces blessures qui l'intriguaient au plus haut point, se demandant comment elle a pu se faire autant de mal en ne faisant qu'attendre, sans compter son extinction de voix. Clairement, il se doutait qu'il y avait quelque chose d'étrange là dessous, mais sans preuve il n'allait pas sauter dans les conclusions, surtout que son état n'allait pas s'améliorer si il restait là à ne rien faire.
Il se leva, l'esprit encore embué de pensées et de questions, et revint avec la bouteille entière, dont il versa une partie dans le bol. Il lui laissait la bouteille, au cas où elle comptait la vider. Le repas terminé et n'ayant de toute manière plus grand chose d'autre à lui donner, le blond se leva.
" Viens Minou, Sandji va t'aider. "
Il la prit dans ses bras, et l'emmena vers la salle de bains, cette salle de bains dans laquelle il lui avait fait prendre un bain de force, une fois. Mais cette fois, il comptait surtout se servir de l'armoire à pharmacie qu'il disposait, ses maigres connaissances devraient bien lui être utile d'une manière ou d'une autre.
La laissant se coucher dans la baignoire, il avait laissé allumé le cornet de douche, laissant aller de l'eau tiède sur le corps de la Neko, pendant que le garçon fouinait parmis les boîtes de médicaments pour trouver des bandages et autres désinfectants. Il s'assit sur le bord de la baignoire, en soupirant pendant que la pauvre Loveday se faisait doucher.
" Comment tu t'es fait mal, Minou ? "
Il était bien curieux de le savoir, parce que ce n'était pas en tombant d'un arbre après avoir chassé un papillon qu'elle s'était fait autant de bleus et de coupures.
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Elle sourit quand il lui dit qu'il allait l'aider, c'était si rassurant elle poussa un silencieux soupire de soulagement son cœur se réchauffa subitement, elle avait tellement subit lors de ses derniers mois, enfermée sans la moindre assurance d'être nourrit, elle continuellement traitée comme un animal de foire, toujours a marcher à quatre pattes, continuellement nue. Ah oui car elle était un beau trophée pour le colosse, surement l'une des rares neko à posséder de telle mensuration malheureusement pour lui il n'avait pas su apprivoiser la bête sauvage qu'elle était. Il aurait pu aisément l'avoir naïve comme elle était, il aurait suffit qu'il joue la carte de la manipulation, mais apparemment cette brute manquait cruellement de cervelle et d'esprit créatif. Au lieu de ça il lui avait fait subir mille sévices à la place, mais la jeune femme avait finit par se relever ce qu'il n'avait pas vu venir. Et oui il est facile de revêtir un rôle pour devenir rien de plus qu'un légume avide de chair et de plaisir. En tout cas c'était surement plus simple que de passer pour une marquise ou je ne sais quoi d'autre. Elle avait du faire semblant d'aimer ça ceci qui était déjà moins évidant vu la première fois qu'elle avait eu...
Sandji l'a prit dans ses bras, la menant à l'étage dans une pièce maudite que le félin n'aimait pas du tout avant et encore moins maintenant. Mais bon elle resta étonnamment calme, elle ne sentait pas la rose et devait bien avouer qu'un bon bain lui ferait le plus grand bien. Surtout pour ses plaies, vu le nombre elles méritaient bien d'être un peu prise au sérieuse pour une fois. Le félin sauta dans la baignoire et l'eau sans trop perdre de temps, elle n’aurait pas eu le courage de passer sa langue sur sa peau crasseuse sa sentait trop mauvais. Heureusement Sandji était là pour elle, car si elle avait dut errait dans les bois pendant deux ou trois jours encore ses plaies ce serait sans doute infecté et elle aurait risqué gros. Enfin elle préférait encore mourir que de se rendre chez bourreau pour être soignée... La neko se savonnait pendant que Sandji lui s'avérait dans la recherche de bandage, compresse, pansement et produit antiseptique. Elle se savonna, elle avait au moins apprit ça pendant son petit séjour là bas, elle fit deux bonne fois avant de trouver de son odeur était déjà plus agréable.
Il se tourna vers elle, lui demandant comment elle c'était faite toute ces blessures, bleus et divers cicatrice. La neko regarda la mousse de son bain tristement, il valait mieux parler maintenant comme ça Sandji serait la menace qui pèse sur lui et elle ainsi il ne serait pas surprit si un jour on venait frapper à sa porte... Elle essaya alors de toutes ses forces de faire une phrase plus ou moins correct.
« Maître… pas très…gentil avec moi…très violent… »
Elle fit une autre phrase enfin une phrase partiel qui devait expliquer ce qui c’était passé à Sandji.
« Maître m’a… m’a kidnappé… lui très grand trop grand et trop fort pour moi. »
Elle s’immergea totalement dans l’eau honteuse, elle resta là un moment avant de remonter à la surface elle se sentait plus propre, elle avait maintenant besoin de vêtement de sommeil.
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Sandji avait probablement une figure de sauveur pour elle, mais il n'était probablement pas mieux que ce Don. Lui aussi la considérait comme sa propriété - en l'occurence, son animal de compagnie. A la différence que lui était plus subtil, et surtout plus attentionné. Il ne demandait rien en retour de Loveday sinon sa présence régulière, ses paroles qui l'empêchent de trop se morfondre dans son esprit torturé. Car son malheur était qu'il était sa propre prison, et finir seul avec lui-même était toujours une torture...
Et sûrement que Loveday devait à présent partager le même sort, tourmentée par ses souvenirs en captivité, sous les mauvais traitements de cet odieux personnages et de toute les concessions qu'elle a dû faire, toutes ces douleurs tellement ancrée dans son âme qu'elle pouvait peut-être encore les ressentir maintenant. Mais une chance pour elle, elle pourrait probablement tirer un trait là-dessus... Pas lui.
Pendant qu'elle se lavait le corps, Sandji s'occupait de ses cheveux, lui rincant la tête avant de les couvrir de shampooing. Emmêlés et sales, ils avaient au moins besoin de ça... Et les soins seraient plus utile une fois qu'elle serait lavée, pas la peine de soigner une plaie qui risque de s'infecter. Il recommença à rincer et shampouiner jusqu'à ce qu'une énorme couche de mousse apparaisse sur la tête de Minou, faisant une sorte de coupe afro blanche.
" C'est quelqu'un qui t'as fait du mal, minou ? "
Bizarrement, lui qui était plutôt nerveux et très sujet aux crises de colère, il resta étonamment calme, continuant de la laver. Il la rinca une dernière fois, ses capillaires étant a présent impeccable.
" Qui t'as fait ça, Minou ? Qui c'est, "Maître" ? "
Il la rattrapa par l'épaule, la forçant à émerger et le regarder dans les yeux. Ses yeux rouge sang qui, eux, réflétaient plus de la haine profonde que du calme...
" Dis-le. Celui qui as fait du mal à Minou va le payer. "
S'ensuivit le craquement sinistre de ses poings. L'inconscient qui avait cherché des noises à son animal de compagnie venait d'ajouter quelqu'un de plus à sa liste d'ennemis... Dans le genre instable, très fort et surtout dangereux. Il lui frotta la tête et la fis sortir, à présent propre. Il la fit s'assoir sur le rebord du bain, pendant qu'il séchait la neko, préparant déjà le matériel désinfectant pour la suite...
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La captivité, est une chose qu'elle avait connue il y a fort longtemps de ça avec son père mais ce n'était pas aussi extrême, obéir elle connaissait et elle connaissait encore plus aujourd'hui. Obéir se mot à lui seule lui faisait peur, il la brutalisait presque, qu'elle affreuse chose que d'obéir et même étant obéissante elle n'était pas sur d'être nourrit, pas sur d'échapper aux coups. Tout il faisait toujours tout pour les ramener plus bas que terre, qu'elles se mettent en tête qu'elles n'étaient rien de plus que des animaux qui lui devait obéissance et respect. Ce n'était pas du respect c'était de la peur qu'on pouvait lire dans les yeux de toutes les terranides qui se trouvait chez lui. Bourreau, esclavagiste, barbare était sans doute le mot qui lui convenait le mieux. Elle n'avait été captive que quelque mois et regardait son état... Imaginé les autres celles qui sont là bas depuis un an, ô certaine sont devenu obéissante, de vraie petit jouet sympathique et hors de pris que le colosse se faisait un plaisir de vendre. Mais elle, elle lui avait donné du file à retordre et encore son dressage n'était pas complètement terminée...Il ne le finirait sans doute jamais maintenant.
Sandji n'avait rien du super héros, il avait tout du méchant poursuivit, persécuté par les dit gentils. Mais on se trompe Il n'est pas méchant, il est doux, gentil, un peu insouciant, il ressemble à un enfant il aime jouer à chat, il est attentionné la preuve il lave les cheveux de la neko qui sagement attendait qu'il ait finit en tentant vainement de lever les yeux pour l'apercevoir. Ce qui faisait mal aux yeux de la neko plus qu'autres choses, quand il eu terminé il prit le temps de les lui rincer en prenant de pas faire tomber la mousse dans ses yeux. Quand il lui demanda qui lui avait fait du mal le félin entra la tête dans ses épaules à la façon d'une tortue, elle essayait plus ou moins de se cacher et à vrai dire elle avait peur de penser à lui. Peur que tout ceci ne soit qu'un rêve de plus causée par les drogue qu'il mettait dans sa nourriture. Il rinça une dernière fois ses cheveux et le félin secoua la tête de gauche à droite dans le but de chasser l'eau de ses longs cheveux bleu azur.
Assez soudainement il la prise par l'épaule ce qui la pétrifia sur place, ses muscles se crispaient elle fixa le jeune homme avec des yeux tout rond un peu apeurée, il l'avait prit de court. Mais c'était Sandji il ne lui ferait pas de mal, jamais il ne ferait ça, l'animal se détendit peu à peu lisant dans ses yeux une soudaine haine ce qu'elle n'avait jamais vue dans ses yeux, d'ailleurs à travers les pupilles de se dernier c'était une chose des plus effrayante. Il semblait haïr cet homme qui lui avait fait du mal, Sandji et lui n'avait rien en commun non il ne retenait pas la neko de force elle était là parce qu'elle le voulait et personne ne lui retirerait son libre arbitre. Elle ne savait malheureusement pas son nom, de lui elle ne savait que ce qui était noté sur la plaque du collier autour de son cou et les initiales marqués au fer rouge sur sa fesse.
Sandji la sortie de l'eau avec précaution elle était intriguée par son humeur changeante soudainement, elle n'était pas sur de comprendre. Pendant qu'il l'essuyait elle lui prit la main lentement et la posa sur le collier accroché son cou elle ne parlait pas bien alors elle préféra lui montrer, elle saisit son autre main pour la mettre au niveau du marquage puis elle regarda silencieusement sans rien faire de plus, il était capable de comprendre elle le savait alors elle attendit qu'il regarde réellement ce qu'elle avait autour du cou et son marquage.
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Comme les deux autres, lui aussi voulait en quelque sorte la "garder pour lui", une forme de captivité. Seulement lui, il voulait la protéger du monde extérieur, il estimait qu'elle en avait assez vu comme ça que pour encore se risquer dehors et à nouveau la perdre. Il restait tranquille, appliquant une solution à l'alcool sur les plaies pour les désinfecter avant de repasser dessus avec du coton et panser tout ça. Bien sûr, mettre de l'alcool sur une plaie n'était pas indolore mais Loveday pouvait le griffer: il en avait vu d'autres.
Il rangea le tout, encore silencieux. Il regardea attentivement les marquages de son ex-tortionnaire, il était écrit: "D.G." . Il imprima bien ces deux initiales dans sa mémoire, pour que jamais il n'oublie qui figurait dans sa liste noire à présent. Mais deux initiales, c'était encore peu pour le retrouver... Si seulement il pouvait associer un visage ou un nom total, peut-être qu'il retrouverait le fautif ? Il se promit juste qu'il ferait la peau à ce monstre, et c'était signer l'arrêt de mort de ce type tout de suite: tôt ou tard, il mettrait la main dessus et il n'aura plus que Dieu à qui s'en remettre pour espérer être sauvé.
Une fois les bandages et autres terminé, il se releva et enleva le collier de Loveday sur lequel était écris les initiales de ce vendeur d'esclave. Le regardant attentivement, il se souvenait qu'elle n'aimait absolument pas être privée de liberté, c'est plus qu'important pour les chats. Et ce type qui avait osé lui enlever son bien le plus précieux, un indice sur son identité était là, juste au creux de ses mains. Il serra le poing, mû de cette profonde envie de mettre fin aux jours de Don.
" Sandji va le retrouver, Minou. Sandji va lui faire regretter. "
Il garda le collier dans sa poche, c'était le seul indice qu'il avait concernant Don et il devait le préserver. Il prit Minou par le bras, doucement, et la souleva contre lui pour passer ses bras autour, et serrer doucement son corps contre le sien. Il connaissait ce sentiment, celui qu'on ressens après ce genre d'évènement... Il l'as vécu, longtemps. Tout ce temps qu'il a passé, assis sur cette chaise roulante, assisté comme un impotent, perdu dans les méandres de son esprits plein de souvenirs noirs, il avait senti ce même sentiment: l'impuissance face a ce qui nous est arrivé, la rage de ne pas avoir eu la force de surpasser.
Lui, tout ce dont il avait eu besoin pour s'en remettre, c'était la douceur de sa mère qui avait continué a s'occuper de lui malgré les difficultés. Maintenant qu'elle était endormie d'un profond sommeil, c'était à son tour de s'occuper des autres autour de lui, et il commencerait par elle: c'était son rôle de lui fournir assistance et protection après ce qu'elle a vécu.
" T'as plus à t'inquiéter Minou. Sandji sera toujours là pour te protéger maintenant. "
Il lui passa un grand drap de bain autour des épaules pour la sécher, et ils sortirent de la salle de bain. Sandji la fit s'assoir dans sa chambre, sur son lit, une chambre qui a gardé son aspect d'avant. Quelques photos sur une commode, des dessins d'enfant - les siens - quand il était petit, un coffre à jouet couvert de poussière dans un coin, et une garde-robe qui possède encore des souvenirs de sa petite-enfance. Un lit coloré de bleu et de rouge, à la couette épaisse d'hiver. Il garda toujours un bras autour d'elle, inquiet de son état, voulant juste trouver quelque chose pour lui faire oublier ça.
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Il frotta doucement des petites boules cotons blanc sur ses plaies, l'alcool lui piqua la chaire et provoqua une petite sensation de brûlure. Mais rien de bien méchant pour que la neko en arrive à sortir les griffes, puis elle refusait de faire du mal à son bienfaiteur, sa présence était rassurante il était tellement gentil, prévenant et attentionné avec elle qu'être son animal de compagnie ne l'aurait pas réellement gêné au finale. Enfin la demoiselle n'avait pas réellement réfléchit à cette possibilité : rester ici sous la protection de Sandji pour le restant de ses jours, ne plus avoir à voler, ne plus ressentir de la faim... Toutes ses choses quel avait toujours connu, tout cela sembla soudainement si loin après ce qui c'était produit durant se dernier mois. Elle n'était plus bien sur de savoir voler, mais elle ne se posa pas réellement la question, pendant se dernier mois elle c'était affairée à rester en vie c'était bien plus important.
Quand il lui annonça qu'il voulait le retrouver la neko sentit un sentiment de peur et d'inquiétude l'envahir s'il lui arrivait quelque chose ? Elle se retrouvait de nouveau seule, obligée de voler pour survivre et même pire si le colosse le... elle n'osait même pas y penser, si cela arrivait et qu'il lui remettait alors la main dessus... Elle ne le supporterait pas elle préférait encore mourir... Affolée, elle le regarda avec des yeux tous ronds y lire son inquiétude était facile lui prit la main la serrant aussi fort qu'elle le pouvait :
"Non...Dji...Non..."
Elle ne voulait pas lui attirer des ennuyer, il porta sa main à son cou lui retirant son collier elle sentit comme un énorme poids quitter ses épaules et s'envoler. Elle se sentait légère si légère qu'elle se serait crue capable de voler, elle caressa son cou comme pour être bien sur qu'il n'était plus là et elle afficha alors un large sourire à Sandji. Son cou était bleuie car le collier était un trop serré, mais aussi parce que son bourreau avait tiré dessus comme un forcené on aurait dit qu'il voulait l'étrangler il y prenait d'ailleurs à malin plaisir. Se plaisir pouvait prendre toute les formes : ridiculiser la terranide en la forçant à manger comme un animal la tête dans le plat, la faire marcher à quatre pattes, tout les moyens était bon pour rappeler qu'il était le maître de sa vie et qu'il en disposait comme bon lui semblait.
Sandji l'enveloppa d'un drap et passa délicatement autour d'elle ses bras, il la plaça tout contre lui et la neko soulagée de bien des poids ne put s'empêcher de se blottir contre lui, la tendresse dans laquelle elle était enveloppée elle n'y avait jamais goutée. C'était une saveur étrange que cette douceur, il la guida hors de la salle bain lentement, le corps de la demoiselle était ici et là couvert de pansement avec des nounours et camion de pompier très amusant. Ils entrèrent dans la chambre de Sandji, elle y était déjà venu avant retrouver cette endroit toujours dans le même état la soulagea. Il s'installa doucement sur son lit on aurait cru qu'il avait peur de la briser en mille morceau, et son bras ne quitta pas la fine silhouette de la neko.
Loveday se rapprocha autant qu'elle le pouvait, se pelotonnant contre lui et elle s'enroula avec lui dans sa queue, créant ainsi un petit cercle intime et chaud juste pour eux deux.
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Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver son aise dans ce petit cercle tout doux. Couchés à deux dans le lit, le calme ambiant et les évènements de la journée pesant, il ne leur fallut pas longtemps pour tomber dans les bras de Morphée, s'endormir d'un sommeil du juste, gardant Loveday fermement dans ses bras.
Ses rêves, ou plutôt cauchemars, ne s'étaient pas améliorés. Toujours les même images de son passé, qu'il s'était mis à visionner avec une certaine froideur a présent, c'est comme revoir le même film d'horreur plusieurs fois, a la fin on finit par en rire... Là il étais encore loin de pouvoir en rire, en fait, mais il avait arrêté de se réveiller en hurlant... C'était probablement bon signe ?
La nuit lui sembla courte, son rêve aussi d'ailleurs. La lumière passant à travers la fenêtre l'avait réveillé, il se retrouvait couché dans le lit... Mais il manquait quelque chose. Il se leva soudainement, remarquant que le drap qui entourait Loveday hier était là, mais sans la neko dedans. Un peu paniqué, il se mit a regarder partout dans la chambre: sous le lit, dans l'armoire, au dessus de la garde-robe, mais pas de minou.
" Minou ? Minoooou ! "
Il sortit de la chambre, et descendit les escaliers pour chercher, toujours aussi inquiet. Si jamais elle s'était enfuie et qu'il lui était encore arrivé malheur, il n'arriverait jamais à se le pardonner !
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Recueillit, nourrit, douchée tout il avait tout fait pour elle, tout fait pour qu'elle se sente bien et en sécurité. Pour qu'elle reprendre des forces, pour qu'elle ne tombe pas malade, il l'avait soigné avec calme et douceur. Il ne fallait pas affoler l'animal blessé qu'elle était, il avait juré de lui faire payer, mais elle ne voulait pas non il ne fallait pas qu'il le trouver, elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Maintenant qu'elle avait le ventre plein, qu'elle était propre et qu'il avait pansé ses blessures il la posa sur son lit avec douceur le tenant fermement comme s'il avait peur qu'elle s'aille, qu'elle ne soit rien plus qu'un mirage, un écran de fumé insaisissable. La neko aussi avait peur de le voir disparaitre comme par enchantement, elle avait peur de rêver et pourtant sentait bien entre ses doigts le t-shirt qu'elle froissait et tenait aussi fermement qu'elle pouvait elle avait peur qu'on lui arrache Sandji. Tout près de lui elle sentait son cœur battre un peu plus fort et un peu plus vite, créant chez la jeune femme une sensation de bien être et de chaleur. Elle garda les yeux ouvert le plus longtemps possible, effrayée à la simple idée qu'il ne soit qu'un rêve, que toute cette journée ne soit qu'un rêve, un petit espace, une toile de douceur qu'elle aurait créée dans sa tête dans la but d'échapper à son tortionnaire.
Mais la fatigue finit par peser plus que lourd sur les épaules de la neko et pas que sur ses épaules d'ailleurs ses paupières était si lourde on aurait cru qu'une enclume était posé dessus. Elle rechigna un peu à fermer les yeux, mais l'épuisement physique de cette journée et l'épuisement mental de se dernier mois finir par vaincre sa volonté. Elle ferma les yeux bien au chaud contre Sandji et délicatement enroulé dans queue, se petit cocon était si douillé et reposant que le cru qu'il était impossible de mieux dormir. Même dans le lit dans un hôtel cinq étoiles ça ne serait être aussi confortable. Avait-elle finit par trouver sa place ? Elle n'en savait rien et ce n'était ce qui la préoccupait...
La demoiselle fut réveiller aux aurores, par le chant des oiseaux qui lui parvenait à travers la fenêtre elle en avait pas entendu depuis si longtemps ses merveilleuses créatures lui avait manqué. Leur doux chant réveilla très joliment la belle, elle fixa Sandji qui lui dormait encore profondément il ne l'avait pas lâché de la nuit ce qui avait sans doute permit à la neko une si paisible nuit. Il avait l'air d'un enfant quand il dormait, tout chez lui rappelait l'enfance, elle finirait par croire qu'il en était un en tout cas. Il était si chou que sa la fit sourire, un petit courant d'air lui caressa la peau et se souvient alors qu'elle était entièrement nue. Elle glissa avec souplesse hors de l'étreinte de son protecteur et partit à la recherche de vêtement...à quatre pattes... dures de se débarrasser en une seule journée d'un mois de confinement intensif. Elle se glissa silencieusement hors de la chambre explora la maison. Il lui fallut une trentaine de minutes avant de trouver quelque chose à sa taille, elle trouve le jean en premier, les sous vêtements ensuite et quand elle se mit à la recherche d'un t-shirt elle entendit une voie.
Son bienfaiteur était réveillé et il la cherchait, elle enfila aussi vite que possible les vêtements qu'elle avait trouvé et sortie la tête de la petite pièce ou elle se trouvé, il semblait réellement inquiet pour elle. Le neko souriait et l'appela à son tour pour lui dire qu'elle était là.
"Dji... Sand..ji...Dji !"
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Depuis qu'elle était rentrée, il n'avait fait que s'inquiéter. Lui qui vivait au jour le jour, vivant un parcours vide et sans réel but, voilà maintenant qu'il s'était octroyé des responsabilité et aussi une vengeance à prendre. Elle était sûrement une des plus grosses source de problème qu'il aie jamais eu dans sa vie, mais c'est sûrement pour ça qu'il tiens tant à elle: avec sa compagnie, son existence n'est plus vide de sens.
C'est pour ça aussi qu'il avait failli en attraper un arrêt cardiaque en constatant l'absence de Loveday dans son lit. Heureusement, un chat de cette taille ça ne reste pas longtemps inaperçu ! C'est d'ailleurs grâce à la petite frimousse de Loveday qui dépassait du coin d'une porte qu'il sentit un soulagement intense.
" Ah, minou ! T'as fais peur à Sandji... "
Il ouvrit la porte, et constata sans surprise que celle-ci lui avait piqué des vêtements. Pas étonnant, vu l'état des siens quand il l'avait retrouvée hier... Il s'accroupit et pris la neko dans ses bras, frottant sa joue contre la sienne avec bonheur.
" Faut pas faire peur à Sandji comme ça minou, il as cru que t'étais partie. "
Il la garda contre lui, comme si il protégeait un enfant blessé. La déposant dans le divan du salon à côté de lui, il gardait ses bras autour pour la câliner, incapable de se défaire de son contact.
" Tu as bien dormi minou ?... Tu veux quelque chose ? "
Il se rapprocha encore un peu, pour la serrer plus fort.
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La neko était assise par terre, en faite hier elle était rentré sans vêtement car la colosse les lui avait confisqué car elle était un animal, un animal ne porte pas de vêtement... Depuis son retour Sandji était au petit soin pour elle, il ne la lassait pas un moment seul, ce que la demoiselle apprécier bien que fort habitué à la solitude sa faisait bizarre de savoir que quelqu'un pense à vous, s'inquiète pour vous de votre santé de votre bien être. Le félin n'avait jamais eu droit à tout ça avant, son indépendance, son besoin de liberté et le vagabondage était toute sa vie. La demoiselle devrait se faire à un autre rythme de vie, finit les course poursuite à travers la foule du marché de Nexus, terminé les nuits à la belle étoile avec rien dans le ventre, cette époque était-elle réellement révolue dans l'esprit de Loveday ? Ce n'était pas très sur, la nature l'avais ainsi voulue. Mais quitte à sortir vagabonder, voler, et dormir sans rien manger pourquoi ne pas le faire avec Sandji ? Se serait sans doute plus rassurant pour elle au vu de ce qu'elle avait subit.
Il n'était pas sur qu'elle se remette un jour complètement de cette histoire, il s'approcha d'elle ses traits semblait plus détendu, elle s'en voulu de lui avoir fait si peur. Elle lui lança un regarde et afficha une moue désolée. Il vient la prendre délicatement dans ses bras, frotta sa joue contre la sienne se par quoi elle répondit en ronronnant affectueusement, il semblait heureux qu'elle soit là avec lui, cette affection qu'il avait pour elle lui faisait énormément de bien, sa la rassurait de savoir qu'elle avait quelqu'un sur qui compter. Rassurée de savoir que plus jamais elle ne serait seule, rassurée de savoir que si elle disparaissait de nouveau quelqu'un la chercherait. Quand on se sait seule au fond d'une cage sans famille, sans personne qui pense à vous c'est là qu'on sombre et qu'on se laisse perdre, elle n'avait pas baissé les bras elle avait promit à Sandji de revenir elle était revenue en retard certes, mais elle était bien présente avec lui à se moment précis.
C'était sans doute grâce à lui que la neko n'avait pas totalement sombré, elle savait que quelqu'un l'attendait dans ses bois tout près de se parc d'enfant ou ils avaient joué ensemble lors de leur toute première rencontre. Ils partageaient une affection particulière que la neko ne serait définir. Il alla la poser sur le canapé, s'installant près d'elle la gardant tout contre lui, il semblait vouloir prévenir tout danger même à l'intérieure de sa propre maison. Le félin appréciait son contact et se serra même un peu plus contre lui silencieuse le tête posée sur son torse son ouïe de félin perçu sans problème les battements de son cœur ce qui eu pour effet de faire remuer sa queue en chœur avec l'organe qui palpiter au creux de sa poitrine. Pour répondre première question elle lui fit un signe de tête voulant dire Oui. Quand il lui demanda si elle voulait quelque chose son ventre émit un sombre gargouillement, elle afficha un sourire gêné et le laissa se rapprocher d'elle. Elle se mit à lui lécher affectueuse le visage de sa langue rappeuse.
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Il lui caressait la tête en souriant, sa langue frottant son visage alors il repoussait un peu la neko pour pouvoir se lever. S'en allant dans la cuisine, il regarda dehors... Il faisait beau. Un peu comme quand c'était sa mère qui allait chercher à manger pour lui ici. Peut-être que finalement, l'absence de sa mère ne serait plus si pesante avec sa présence ?
Revenant 5 minute plus tard avec la bouteille et le bol rempli de lait, il le mit sur la table devant Loveday, avant de s'assoir dans le divan. Il resta au fond du canapé, silencieux et bras croisés, à la regarder manger et l'esprit dans le vague, se remémorant les évènements de la journée. Nul doute que la providence avait été en faveur de Loveday hier, qui sait ce qui serait arrivé si elle n'avait pas croisé son chemin. Mais, il restait encore un point à éclaircir quant à ses projets...
Concernant son tortionnaire. Il avait beau avoir un nom, il n'était pas prêt de le retrouver dans l'annuaire. Et demander à Loveday... Non, il ne comptait vraiment pas la forcer à se souvenir de lui. Il préférait encore attendre qu'elle sache s'y faire un peu avant de lui reposer des questions: il devait d'abord veiller à sa sécurité, et ensuite à la traque de la raclure qui lui a fait du mal.
" Ca va minou ? Tu veux autre chose? "
Il se pencha un peu vers ses genoux, en souriant toujours, prêt à lui rendre service. Maintenant qu'elle était bien là, il ne pouvait être plus heureux.
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Il posa sa main sur sa tête, glissant ses doigts dans ses cheveux qu'il avait lavés la veille. Cheveux légèrement désordonnés par la nuit qui avait précédé ce jour du précédent. Il souriait, malgré sa dentition peu commune se sourire avait quelque chose de doux et de rassurant pour la neko, elle aimait le voir sourire. Ça la faisait sourire à son tour. Toujours silencieuse elle le regarda s'éloigner vers la cuisine, ses iris violettes parcoururent la pièce calmement plus rien de mal ne lui arriverait ! Sandji avait promit ! La neko attendit sagement sur le canapé rouge pompier et trouvant le temps un peu long elle tritura sa queue velue dont le pelage d’ébène était redevenu soyeux et brillant grâce au bain prodigué par Sandji. Ou peut-être était ce le bonheur toute simplement. Bref, son sauveur fut bien vite revenu avec le petit déjeuné en main, du moins son petit déjeuné à elle, qui n'était autre qu'un bol de lait plein à ras bord ! On pouvait dire que le blondinet savait parler au chat, ou peut-être juste à elle.
Les chats n'apprécient pas vraiment que d'autre chats empiètent sur leur territoire, Loveday n'était d'ailleurs pas très sur de l'accepter. Non ! Il n'y aurait jamais d'autre chat dans cette maison qu'elle ! La neko sautait sur le bol de lait, comme un fauve fond sur sa proie pour la dévorer. Elle en vida le contenu en un temps record et se tourna vers Sandji toute souriante et le visage tâché de lait, elle n'avait pas mangé correctement depuis un moment. Elle n'était plus bien sur de savoir boire dans un verre, elle avait perdu beaucoup de notion du monde humain, elle avait prit pas mal d'habitude animal contre son gré. Elle resta accroupit sur le sol face à la table attendant que Sandji lui demande de le rejoindre. Quand il lui demanda si elle voulait autre chose, elle n'osa pas trop demander... Elle n'avait pas le droit de réclamer une des règles que le colosse avait réussit à lui apprendre et il lui avait aussi entré dans le crâne que sa place été au sol que si elle voulait monter sur le canapé elle devait attendre la permission...
Elle inspira profondément regardant le blond, son visage enfantin était doux et si rassurant ! Elle regarda ensuite ses mains et répondit timidement avec une voix un peu faible : "...Viande !?"
Elle n'était pas sur qu'il en avait, le lait c'était bon mais elle avait besoin de plus de protéines. Il lui souriait toujours et elle ne pouvait que lui répondre, puis si elle avait de l'appétit c'était bon signe ça voulait dire qu'elle avait l'intention de se battre pour vivre et non plus pour survivre !
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Il la regarda pendant une bonne minute, sans vraiment répondre. La solitude prolongée est un des pires fléaux qu'un homme doit affronter, et lui l'avait vécu si longtemps qu'il ne s'en rendait plus compte, et son imagination avait pris place à sa raison.
Même si certaines maladies sont incurables, on peut toujours en atténuer la douleur. Il ne guérirait pourtant probablement jamais de la sienne, mais être entourés de personnes comme elle l'aidait à récupérer un peu de ce qui restait dans ce déchet d'humanité qu'il est. Ces souvenirs sont les seules choses encore stables à laquelle il peut s'accrocher et se donner un semblant de vie normale.
S'occuper de quelqu'un lui permettrait de fuir sa solitude, autant de temps qu'il le pourrait, et comptait bien conserver cela. Il lui caressa la tête une dernière fois avant de se lever et regarder a nouveau le frigo. A vrai dire, niveau viande, ils était pas mal lotis non plus; il sortit une viande dont il valait mieux taire la provenance et se mit à la préparer. A force, la viande crue lui donnait de terribles maux de ventre. Il dut forcément faire attention à ce qu'on vienne pas la lui chiper avant cuisson, un chat reste un chat...
Une fois fini il s'affaira a la couper en bout, lui donnant les morceaux découpés en cube dans une assiette, avec une fourchette. Quand sa mère s'occupait de lui, il se souvenait qu'elle faisait ça pour lui, son état l'empêchant de découper correctement.
" Tiens minou, c'est pour toi. "
Il s'assit a côté, pour lui caresser la tête et la laisser manger. Son esprit était vide, et il se sentait tellement mieux.
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Il plongea ses yeux dans les siens, son regard était calme, il avait l'air songeur. La neko resta silencieux assise au sol, son regard semblait emplit de douleurs et de tourments. Elle sentit coupable de l'avoir abandonné. Elle n'avait rien pu faire pour revenir plus tôt malheureusement, ça la chagrinait de comprendre combien il avait pu se sentir abandonné. La solitude la neko en avait l'habitude, mais les êtres non-solitaire comme Sandji qui était obligé d'être seul comment arrivait-il à si habituer ? Le félin savait bien que son sauveur était totalement hors norme, il était très différent, ça ne l'empêchait d'être doux et bienveillant avec elle. Il n'était en faite pas si différent, c'était un homme. Il avait juste un côté enfantin plus prononcé ? Elle ne comprenait pas bien ce qui faisait que certaine personne pouvait avoir peur de lui. Sandji était très attachant. Il se leva, allant à la cuisine.
La neko entendit le frigo s'ouvrir et quelque seconde plus tard se fut la mélodie de l'huile crépitante. Il faisait cuir la viande et le parfum de chaire cuite lui émoustilla les papilles. Pour une fois qu'elle pourrait déguster la viande qu'on lui mettrait sous le nez ! Le colosse ne partageait pas, elle avait trop à une drôle de pâté bourré d'aphrodisiaque, tout simplement infecte. Le blondinet revient avec une assiette à la main et une fourchette... Une fourchette... Elle n'avait pas vu cette ustensile depuis un moment, elle le saisit maladroitement et tenta la piquer dans la viande, sans succès... Une fois, deux fois... La neko abandonna posant l'objet de civilisé à côté de son assiette et elle attrapa la viande avec ses doigts. Après la première bouchée, elle se tourna vers Sandji et lui sourit.
"Merchi !"
Elle le remercier pour tout, pour la nuit, pour les soins, le lait et la viande. Mais avant tout pour sa protection et surtout parce qu'il ne l'avait pas oublié. Il aurait pu, continuer de vivre l'oublier à jamais, après tout elle n'était qu'un chat ! Il lui avait apporté une fourchette, une assiette, il ne la voyait pas comme une simple animal. Elle hésita une instant une main sur le fauteuil et son subconscient la clouant sur place. Mais son cœur la porta, elle se hissa un peu tremblante et déposa sur ses lèvres un baiser. Rougissante elle recula et recommença à manger avec les doigts, le cœur léger.
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Il resta silencieux en la regardant manger, s'asseyant en tailleur dans un fauteuil. Il resta là à la contempler alors qu'elle essayait de piquer sa viande, il se pencha pour lui montrer comment faire mais au final, elle préféra s'emparer des dés a la main, sans qu'il aie le temps de lui montrer. Il n'insista pas et recula, sans rien dire, mais sans pour autant retenir un sourire.
Sourire qui laissa place à de l'étonnement en sentant les lèvres de Loveday contre les siennes. Ne sachant pas la véritable signification de ce geste, il le pris comme de l'affection toute simple et lui rendit un baiser sur le front en souriant et lui caressant les cheveux.
" Gentille minou. "
Il étira ses bras dans un baillement sonore, laissant la neko tout le temps qu'il lui fallait pour finir son assiette à son aise alors qu'il regardait par la fenêtre. Leur petite maison n'était pas mal après tout, personne pour venir les déranger vu la réputation du coin, et sûrement pas pour venir l'embêter lui. On le connaissait juste comme le gamin bizarre qui vit seul chez lui. Il n'y a que les enfant pour venir marcher devant le pas de la porte, juste pour prouver leur courage. Et rien d'autre, tout ce qui lui fallait pour laisser libre cours à ses envies et ses besoins.
Et surtout, personne pour venir la déranger, elle. Qui irait ennuyer la pauvre neko dans un endroit aussi mal famé? Au pire, on la prendrait pour une originale, dont il ne vaut mieux pas s'approcher. Et vu le taux de larcins dans le coin, aucun problème si elle pique un poisson ou deux à un étalage, n'importe qui aurait pu faire le coup.
" Tu veux autre chose, minou? "
Dit-il en regardant l'assiette vide laissée.
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Il répondit à son baiser par un baiser qu'il posa sur son front, souriant et glissant ses doigts sa chevelure azur. Sandji semblait plus heureux, ce qui soulagea le cœur de la demoiselle. Le silence emplissait la pièce, c'était si calme, si sage un peu anormal pour elle. Le brouhaha des rues de nexus, le crie des terranides torturés ou se faisant plaisir les unes les autres avait pendant un temps accompagné son quotidien. Ce qui avait poussé la neko à rechercher le calme ce qui n'était pas toujours évidant dans une cage de deux mètres de large et de cinquante centimètres de haut. C'était si silencieux que lorsqu'elle prenait une bouchée de son repas elle avait l'impression de faire un bruit infernal. Lentement mais surement elle finit l'assiette se léchant les doigts heureuse et rassasiée.
Doucement elle tenta se mettre sur ses jambes, jambes qui n'avait l'habitude de porter son poids. Elles tremblotaient sous elle, le neko chercha un équilibre qu'elle avait perdu. Ses pieds son sur, ils ne vont pas se dérober son poids et elle n'a plus de fracture, c'était son cerveau qui lui disait que cette posture n'avait rien de naturelle. Elle se tenait comme un enfant peu sur de lui et qui essayait de marcher pour la première fois. Il lui semblait loin le temps où elle était vive et rapide, agile et silencieuse comme une ombre fuyante. Il y a des choses que seul le temps peut guérir et ça comme le langage en faisait partie. Écoutant le silence peser sur la maison, il lui sembla que la vie y manquait.
Il lui demanda si elle voulait autre chose, elle aurait sans doute put demander la lune qu'il lui aurait décroché comme par miracle. Mais elle avait n'avait pas besoin de lune, ni d'étoile, car dans son seul sourire elle y voyait briller un magnifique croissant et dans ses yeux rieur elle y observait tout l'univers. L'unique chose qu'elle voulait, c'était qu'il ne cesse jamais de sourire. Maladroitement elle dit un pas puis deux et se tourna vers lui assez fière malgré tout.
"On Joue... ?"
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Le blond la regarda faire en silence, se demandant d'où venait cette soudaine difficulté à se déplacer. Il n'avait pas idée de ce sa captivité lui avait fait endurer, même si il savait que l'homme qui en était responsable allait finir par le payer très cher. Mais chaque chose en son temps, il ne pourrait pas la laisser seule tant qu'il n'était pas sûr qu'elle pourrait rester ici sans problème.
Il la regarda marcher, un peu comme un enfant qui fais ses premier pas, mais dans un étrange silence qui ne lui ressemblait pas beaucoup. Il fallait dire, ce n'était pas son rôle de s'occuper de quelqu'un mais plutôt l'inverse, il avait besoin qu'on s'occupe de lui. Mais à ce rythme, même l'asile n'aurait probablement pas les soins adaptés pour lui.
" Ca va, minou? "
Il se leva pour venir l'aider, sans vraiment penser que ça pourrait la froisser, mais il n'eut pas vraiment le temps de s'approcher que son nez avait déjà heurté le sien, le forcant a faire quelques pas en arrière. Il joua avec une de ses mèches de cheveux bleus, s'amusant a faire rebondir une boucle près de son menton.
" Hm..? Jouer à quoi minou ? "
C'était quelque chose qui le connaissait bien, le jeu. La solitude l'avait forcé à s'en inventer de nouveaux, parfois en repoussant les limites de la morale pour s'offrir des instant de plaisir malsains qui ne se sont jamais bien finis. Mais qui pourrait avoir de telles envies avec elle? Il voulait juste entendre ce qu'elle voulait et lui faire plaisir, pour lui faire oublier ces mauvais passages.