Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Ryuga le lundi 18 janvier 2010, 11:38:39

Titre: Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo] --- Terminé ---
Posté par: Ryuga le lundi 18 janvier 2010, 11:38:39
Ryuga avait passé un après midi de rêve, le shopping avec Miya était loin de la première idée qu’il se faisait sur cette pratique ! En effet la séance d’essayage de nuisettes très sexy et ce qui en suivit l’avait définitivement fait aimer les magasins…
Ils arrivaient maintenant devant l’immeuble où le policier louait un appartement, c’était un bâtiment plutôt moderne, chic sans être luxueux, mais assez richement meublé pour plaire à une amatrice des belles choses comme Miya. Ryuga faisait partie des personnes qui avait de l’argent, mais qui n’était pas de nature à le montrer. Son salaire d’inspecteur était confortable, ce n’était pas un gros dépensier,  et depuis qu’il était avec la demi-déesse, il fumait et buvait beaucoup moins.
Ils entrèrent dans l’immeuble, puis prirent l’ascenseur jusqu’au troisième étage. Ryuga regardait Miya avec un petit sourire joueur, en imaginant les choses qui pouvaient se produire si par "inadvertance", son coude venait pousser le bouton d’arrêt d’urgence. Mais ils avaient déjà plusieurs choses de prévues au programme, et le policier se contenta de garder cette idée dans un coin de son esprit. Il y avait une atmosphère vraiment féline dans ce si petit espace, malgré l’immobilisme et le silence de ces deux êtres, on avait l’impression qu’au moindre geste de l’un, l’autre se jetterait sur lui.
L’ascenseur s’ouvrit et Ryuga en sortit pour guider Miya vers la porte où le numéro 327 était gravé, il l’ouvrit et laissa la demi-déesse entrer en première. Par pure galanterie ? Ou pour en profiter pour placer sa main sur les fesses fermes de la chanteuse ? Disons les deux !


(http://fr.dreamstime.com/int-eacuterieur-moderne--thumb2706054.jpg)

-   Alors … Petite visite des lieux ? Lui dit-il avec un doux sourire, qu’il arborait si facilement depuis qu’il était avec elle.

L’inspecteur déposa les sacs de vêtements de Miya près de la table basse du salon, et prit sa main pour l’entrainer vers les autres pièces. Son cœur battait étrangement vite, et cela venait certainement du fait, qu’elle était la première femme qui pénétrait en ces lieux. C’était une règle qu’il s’était fixé : Ne jamais ramener les "filles d’un soir" à son appartement. Officiellement pour éviter des ennuis, officieusement, pour réserver ce privilège à une femme qui compte réellement pour lui. Et c’était le cas avec Miya, il avait confiance en elle, et c’est pourquoi il la laissait entrer dans l’intimité de sa vie de tous les jours.
Sur un meuble du salon, quelques cadres étaient posés, des photos de famille, dont un portrait de son père en uniforme. Mais Ryuga ne s’attarda pas dans cette pièce, et se dirigea dans le couloir, pour lui présenter les suivantes. Son appartement n’était pas très grand, plutôt douillet, il disposait de 5 pièces. La principale, composée du salon et de la cuisine, sa chambre, les toilettes, la salle de bain, et une dernière, avec vue sur les illuminations de la ville, qui lui servait de bureau. Il s’arrêta dans cette pièce et se tourna vers elle en lui souriant.


-   Qu’en penses-tu ? Lui demanda-t-il en venant joindre ses mains dans le bas de son dos, pour mieux plonger son regard dans les yeux de la femme qu’il aime.

Rien… Il ne voulait que rien ne vienne gâcher ces instants avec elle. C’était elle… Il le savait maintenant… La femme que tout homme rêve de rencontrer, celle pour qui bat son cœur désormais. Il était peut être trop sentimental, mais jusque là il ne l’avait pas été assez, et il avait envie de croire en elle, de croire en leur histoire. Au delà de l’attirance physique, il se sentait bien avec elle, ils parlaient, ils riaient, se chamaillaient parfois, mais les réconciliations étaient toujours très "chaleureuses". Ryuga ne se voilait plus la face, il était tombé dans un piège qu’on appelle l’Amour.
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 18 janvier 2010, 23:48:50
Et Ryuga n'avait pas été le seul a avoir été plus que satisfait de cette après midi. Rien que de repenser à ce qui s'était passé dans cette cabine lui donna des frissons... Le sourire joueur, qu'elle reconnaissait à présent si facilement, et qui dansait de plus en plus souvent sur les lèvres de son tendre amant, indiqua à la demi déesse que Ryuga imaginait sans doute réitérer l'épisode de la cabine dans l'ascenseur qui les menait chez lui. Pourtant, il ne fit pas le moindre geste, malgré le regard qu'elle lui lançait et qui lui disait : "je t'attends", avec un sourire identique au sien qui avait aussi beaucoup de mal à quitter ses lèvres depuis deux semaines.

"Chez lui". Ces deux derniers mots résonnèrent un moment dans son esprit, comme si elle cherchait à les y graver. C'était la première fois qu'ils trouvaient enfin le temps d'y venir, et Miya ne douta pas un instant que c'était là un privilège qu'il n'avait pas du offrir à beaucoup de femmes... Son orgueil lui souffla qu'elle était peut-être même la première à pénétrer son antre, et ses lèvres s'étirèrent en un léger sourire victorieux.

Alors … Petite visite des lieux ?

Miya tendit une main qu'il saisit délicatement après avoir posé ses sacs, et elle le suivit, le cœur battant la chamade. Elle était prête à le suivre n'importe où, et parfois, la force de ses propres sentiments l'effrayait un peu et lui faisait tourner la tête. Pourtant, au lieu de se braquer et de fuir comme elle l'avait fait par le passé, Miya s'abandonnait totalement à lui. "Corps et âme", lui avait-elle dit. Et elle n'était pas prête de revenir sur sa parole : la magnifique demi-déesse, parfaite de corps, avait éprouvé un besoin presque maladif de lui plaire, et c'était bien la première fois que ça lui était arrivé ! Ajoutez à cela un amour pour lui qu'elle avait parfois du mal à contrôler...

Oh oui, elle était sûre que si elle devait passer l'éternité avec quelqu'un, c'était forcément avec Ryuga. Et personne d'autre. Et une fois dans le bureau, tandis qu'il la prit dans ses bras, et qu'ils se noyaient chacun dans les yeux de l'autre, Miya sourit, d'abord désespérément amoureuse.

- Je pense que je suis follement amoureuse de toi... murmura-t-elle avant de l'embrasser, doucement.

Et ce qu'elle aimait ces lèvres ! Miya en prit doucement possession, les caressa du bout de la langue pour qu'elle puisse aller chercher sa jumelle, dans un nouveau ballet lent rempli de passion. La demi déesse se colla davantage à son amant, et elle interrompit leur baiser pour murmurer :

- Et maintenant... Je repense à ma misérable chambre... (Où on a quand même passé des moments mémorables ! ) Et qu'il n'y a pas de raison qu'on n'inaugure pas chacune des pièces de ton appartement...  (Elle sauta pour passer ses jambes autour de la taille de Ryuga et sourit) Qu'en penses-tu, toi ? On boit d'abord un café, où on commence les choses sérieuses et je me change ?

Et son sourire amoureux se transforma légèrement pour devenir plus aguicheur, elle se mordit sensuellement la lèvre inférieure et rit doucement avant de l'embrasser à nouveau.

 - Je suis complètement dingue de toi, inspecteur de mon cœur !
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 21 janvier 2010, 16:22:58
Quand Miya sauta au cou de Ryuga, et qu’elle passa ses jambes autour de sa taille, celui-ci en profita pour la soutenir en agrippant les fesses galbées de la demi-déesse. Il lui rendait son baiser avec autant d’amour, qu’elle lui avait offert, venant caresser sa langue doucement avec la sienne. Elle lui demanda s’il voulait passer aux choses sérieuses tout de suite, en arborant un sourire qui faisait craquer à chaque fois le policier. Et comme si cela ne suffisait pas, elle l’embrassa à nouveau, avant de déclarer une nouvelle fois sa flamme pour lui.

-   Je suis complètement dingue de toi, inspecteur de mon cœur !

Les lèvres de Ryuga, commencèrent à glisser le long de la joue gauche de Miya, par des baisers si délicats, qu’ils effleuraient juste sa divine peau. Puis il entreprit la descente de son cou avec sensualité, plaquant ses lèvres, pour laisser le bout de sa langue suivre la jugulaire de la chanteuse. Enfin il commença à embrasser langoureusement son cou, pinçant sa peau entre ses lèvres pour ponctuer ses baisers et articuler quelques mots.

-   J’ai tellement hâte… Commença-t-il en embrassant sa peau. De passer à la deuxième séance d’essayage… Souffla-t-il en l’embrassant une nouvelle fois. Que je vais nous préparer un café, pendant que toi tu commences à regarder tes nouveaux achats… Finit-il en redressant sa tête pour repartir à l’assaut de la bouche de sa demi-déesse.

Après une nouvelle danse de leurs langues dont il ne se lassait pas, il relâcha doucement la pression de ses mains sur la croupe de Miya, pour lui permettre de retoucher le sol. Ryuga replongea son regard dans le sien, puis posa une main sur le côté gauche de son cou, pour caresser sa joue avec son pouce et sa nuque du bout des doigts, comme il adorait et avait prit l’habitude de faire. Il ferma les yeux pour venir déposer un baiser sur son front, et malgré le magnétisme entre le corps, il s’écarta avec un doux sourire pour aller se rendre dans la cuisine et préparer un café, dont ils auront sans doute bien besoin…
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 25 janvier 2010, 22:56:11
Miya suivit pourtant Ryuga jusqu'au salon, où il avait laissé les sacs de leur folle journée. Et s'il partit vers la cuisine, elle resta dans l'immense salon et posa les sacs de vêtements sur la table basse, afin d'y choisir quelle serait la première tenue qu'elle mettrait, pour le seul plaisir de son tendre amant... Et opta pour le tout premier ensemble (http://images04.olx.fr/ui/1/05/28/12959728_1.jpg) qu'elle avait trouvé, et s'apprêtait à repartir vers le bureau quand... une idée lui traversa l'esprit. Par-dessus son épaule, elle observa Ryuga, occupé à préparer le café, dos à elle. La demi déesse retira rapidement ses chaussures et ses soquettes, et posa une partie de la lingerie sur le meuble juste sous l'écran télé, lança e soutien-gorge sur le canapé... Et elle commença à chantonner pour attirer l'attention de Ryuga. Et pas n'importe quoi... Après les premières célèbres notes de "You can leave you hat on (http://www.youtube.com/watch?v=tunvwCvu2NY)", Miya déboutonna un à un, face à son homme, les boutons de sa chemise, sans cesser de fredonner, laissant son corps onduler en rythme avec une fluidité à faire pâlir de jalousie Shakira.

Ses mains descendaient lentement le long de son ventre, dévoilant à chaque nouveau bouton défait un peu plus sa peau nue, dépourvue de tout autre tissu... Une fois sa chemise déboutonnée, Miya ne l'enleva pas tout de suite, ses mains continuant à glisser pour défaire les attaches de son pantalon. Un léger sourire dansa sur ses lèvres tandis que d'un habile coup de hanche, elle fit un tour presque complet sur elle-même, s'arrêta pour que Ryuga la voit de profile, et avec une lenteur exquise, commença à se baisser, jambes tendues, cambrure vertigineuse, ses seins un peu plus dévoilés, et ses mains glissant le long de ses cuisses entrainent doucement son jean jusqu'aux genoux. Dans un mouvement toujours fluide, sans cesser de danser une seconde ni de chantonner, Miya s'assit sur le bord du meuble. Sa première jambe remonte le long de la seconde, dans un geste sensuel, pour la dénuder entièrement, et toujours en rythme, la demi déesse tend brusquement la jambe gauche toujours vêtue pour la débarrasser du jean qui partit s'écraser contre le canapé. Roulement d'épaules, la demi déesse ne quitte toujours pas des yeux son amant envouté. Son corps ondule à nouveau sensuellement, toujours au rythme de la musique qu'elle fredonne.

La pointe de son pied gauche se pose sur la table basse du salon, et Miya se penche pour commencer à enfiler le premier bas blanc, les plis de la chemise dévoilant un peu plus sa poitrine toujours couverte. Ses doigts effleurent ses longues jambes, couvrant petit à petit sa peau jusqu'à mi-cuisse. Elle croise les jambes, la droite sur la gauche à présent repliée sur le meuble... Miya, avec sa souplesse que Ryuga a tant appris à aimer ces derniers jours, laisse son pied nu remonter le long de l'enceinte murale, tout en enfilant le second bas... Un striptease pour s'habiller, une grande première, même pour la demi déesse ! Ses mains redescendent le long de son corps, le bout de ses doigts froissant la chemise blanche sans pour autant dévoiler son buste. Miya se tourne lentement sur le ventre, l'ongle de l'index entre ses dents, un grand sourire étirant ses lèvres. Ses pieds battent lentement l'air, toujours au rythme de la musique, de même que ses fesses qui continuent à onduler légèrement. La demi déesse se rassoit, amène ses pieds à droite pour, discrètement, prendre du bout des pieds le porte-jarretelle qu'elle laisse sur ses chevilles. Elle glisse à terre, rejoint à quatre pattes la table du salon sur laquelle elle monte, à genoux. Elle continue de faire onduler son corps en chantant à voix basse, ses mains caressant son corps, et Miya s'amuse même parfois à dévoiler un peu plus sa poitrine, pour mieux la dissimuler de nouveau à la vue de son amant hypnotisé. Elle remonte le porte-jarretelle jusqu'à sa destination, et d'un salto d'une lenteur contrôlée, la chanteuse se remet debout, un pied sur le canapé, et attache le premier bas... Puis le second. Elle cesse un instant de chantonner, mais n'arrête pas de danser, le temps de demander, le sourire aux lèvres :

- Le spectacle te plait ?
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mardi 26 janvier 2010, 23:45:04
Ryuga, dans la cuisine, s’occupait tranquillement de préparer le café pour lui et Miya, alors qu’il pensait celle-ci entrain de sortir les achats de la journée dans la chambre. Mais alors qu’il venait tout juste de lancer la cafetière, la douce voix de la demi-déesse parvint à ses oreilles. Ce timbre si mélodieux qu’il pourrait le reconnaitre entre milles… A cet instant il ferma les yeux et des images de leur toute première rencontre lui parvinrent… La première fois qu’il a entendu sa voix, qu’il à croisé son regard, qu’il à touché sa peau… Ils pouvaient presque ressentir ces moments tellement ils avaient été, malgré lui, graver dans son esprit. Après ce bref moment de flottement, il se retourna vers son amante et ses yeux d’un noir profond s’ouvrir sur son corps divin qui ondulait avec grâce.

La bouche de Ryuga s’entrouvrit pour émettre un son, mais rien ne sortit, alors que son regard suivait chacun des mouvements sensuels de la femme qu’il aimait. Cette dernière déboutonnait lentement sa chemise avec un regard plus qu’aguicheur, en fredonnant cette chanson mythique qui en disait long sur la suite de la danse. Chaque parcelle de sa peau qu’elle dévoilait faisait briller d’avantage les yeux de l’inspecteur, tout était pesé, suggéré, à la perfection, et faisait monter le désir en lui. Ce qu’il ressentait allait même au-delà du simple désir, il l’aimait tellement que son sœur battait de plus en plus vite, et qu’il dû se mordre la lèvre inférieur pour réprimer son envie de sauter sur elle. Mais nan… Il n’allait pas gâcher ce moment, il voulait profiter du spectacle que lui offrait Miya, et il devait reconnaître qu’elle l’exécutait à la perfection.
Ainsi le jean de la demi-déesse avait quitté ses jambes, pour laisser place aux bas du premier jeu de lingerie qu’elle lui avait présenté au magasin. Ryuga les reconnu tout de suite, et se demandait à cet instant comment il allait pouvoir tenir le temps qu’elle essaye les autres ensembles. Son regard jonglait entre la poitrine généreuse de Miya, qui se faisait désirer comme jamais sous le mince tissu de sa chemise, et le visage de celle-ci, qui entre regard séducteur et petite pose aguichante contribuait à augmenter le désir de l’inspecteur. Tout comme les bas, le porte-jarretelle rejoignit le corps de la chanteuse, comme s’il avait été confectionné dessus, et après avoir relié les deux pièces, elle arrêta de fredonner, tout en continuant ses gestes maitrisés.


-   Le spectacle te plait ?

Comment pouvait-il en être autrement ? Bien des hommes, qui venaient voir Miya chanter chaque soir, avait essayé d’obtenir le retrait de la robe de la belle chanteuse contre quelques billets de plus, et rêveraient d’être à la place de Ryuga en ce moment. Il afficha un doux sourire à son amante, en laissant son regard brillant quitter ses formes pour se replonger dans l’azur du sien.

-   J’en ai rarement vue d’aussi beau… Lui répondit-il d’une voix douce.

Il se dirigea vers elle en jouant avec son regard, le fuyant par instants pour s’égarer sur ses seins, dont la demi-déesse s’amusait à dévoiler puis cacher la naissance. Il prit place sur le canapé, et ne fit pas attention, tant il était envouté par sa dance, au soutient gorge que Miya avait lancé plutôt et qui se trouvait maintenant entre ses cuisses. Il mordilla à nouveau sa lèvre inférieure, pour retrouver l’air craquant qu’il a, quand il essaye de réprimer son envie pour la femme qu’il aime.


-   Je t’aime… Lui souffla-t-il d’un regard amoureux, en attendant la suite avec impatience.
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le jeudi 28 janvier 2010, 00:37:01
Miya sourit de voir son homme hypnotisé par sa danse. Une fois qu'il se fut assis sur le canapé, le corps de la demi déesse se remit à onduler, à genoux sur la table basse en face de Ryuga. Elle ne le quittait pas des yeux, et elle ne fredonnait plus que quelques notes ; la musique était sans doute bien assez présente dans leurs esprits pour qu'elle n'ait plus à chanter "You can leave your hat on". Ses mains glissaient aussi sur son corps, et comme elle savait à quel point sa poitrine pouvait plaire à son amant, elle s'amusait avec un plaisir sadique à froisser le tissu de sa chemise, sans jamais dévoiler davantage que la naissance de ses seins.

Puis les mains de Miya vinrent se poser sur les genoux de Ryuga. Elle avança lentement, roulant des épaules, la chanson était à présent un murmure... Ses lèvres approchèrent celles de Ryuga, les frôlant à peine, tandis que ses mains glissaient le long de ses cuisses, puis sur son torse, avant de s'arrêter sur ses épaules, pour descendre le long de ses bras. Ses hanches continuaient de bouger, lentement, son souffle chaud s'écrasait contre le visage de son homme, ses genoux enserraient les jambes de l'inspecteur. Miya finit par saisir les mains de Ryuga et les guida le long de ses jambes, les arrêta sur ses cuisses là où elles étaient dénudées. Sans se départir de son sourire aguicheur, Miya se pencha à nouveau, comme pour l'embrasser, surtout pour le rendre fou, et tandis que Ryuga entrouvrait la bouche pour accueillir la sienne, elle saisit entre ses dents sa lèvre inférieure et la mordilla légèrement avant de séparer leurs visages.

Elle reprit la chanson dans un murmure, et ses doigts commençaient déjà à desserrer la cravate de Ryuga, prétexte pour ses mains de revenir caresser son torse, suivre du bout des doigts les boutons de la chemise de son amant. Elle commence à reculer, ses pieds retrouvent la table basse, sa poitrine vient caresser son torse, puis ses cuisses. Ses mains descendent aussi, et Miya lève un sourcil appréciateur en caressant la bosse qui tend le pantalon de Ryuga, et du bout des doigts, elle vient récupérer son soutien gorge, et finit par se redresser complètement, à nouveau à genoux sur la table basse.

Après quelques ondulations de hanches, Miya finit par tourner le dos à Ryuga, sans pour autant le quitter des yeux, le regardant par dessus son épaule. Ses cheveux ébourriffés, son sourire enjôleur, ses yeux brillants tant elle est fière de l'effet qu'elle produit sur cet homme-là, le seul qu'elle désire, le seul à qui elle veut tant plaire... Elle agraffe habilement le soutien gorge dans son dos, le remonte pour recouvrir sa poitrine du tissu... Lentement, la chemise commence à glisser le long de ses bras, et Miya pousse même le vice à croiser les bras sur son ventre, pour que son haut déboutonné ne dévoile pas encore tout à fait sa poitrine si parfaite. Miya finit par se lever, avec cette grâce féline si caractéristique, et lentement, le chemise finit par tomber, froissée, à ses pieds, et elle enfile lentement les bretelles de son soutien gorge.

La demi déesse fait volte-face, un grand sourire plaqué sur les lèvres. Elle prend une pose à nouveau terriblement sexy et demande à travers les mèches de sa crinière qui lui retombent devant les yeux :

- Que penses-tu de cet ensemble de lingerie, mon tendre amour ?
Titre: Re : Le piège de l'amour ? [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le samedi 30 janvier 2010, 19:19:08
Ryuga n’était pas du genre à laisser quelqu'un se jouer de lui, mais là c’était tout autre chose, il laissait Miya s’amuser de son désir pour elle, de sa frustration de ne voir qu’en partie ses formes si désirables. S’il fallait une preuve qu’elle était à moitié déesse, l’inspecteur pensait l’avoir devant ses yeux, tant cette danse l’envoutait.
Il continua de la suivre du regard, alors qu’elle posa ses mains sur ses genoux et commença à s’avancer contre lui telle une panthère. Il y aurait pu avoir un incendie ou Aphrodite en personne dans la pièce, qu’il n’y aurait pas prêté attention une seule seconde. Ils étaient dans leur bulle, et n’agissait que l’un pour l’autre. Les lèvres de Miya s’approchèrent de celle de Ryuga, et se frôlèrent avec une rare intensité, comme si un seul centimètre de plus déclencherait un baiser fougueux. Puis il sentit les mains de sa chanteuse dévaler son corps pour saisir les siennes, et les faire longer ses jambes jusqu’à ses cuisses entre ses bas et son porte-jarretelles. Il en profita pour caresser doucement sa peau soyeuse, remontant par moments vers ses fesses si magnifiquement bombées, pour s’en emparer avec possessivité. Puis la demi-déesse se pencha contre lui, laissant une très belle vue sur son décolleté, avant d’avancer ses lèvres vers celle du policier.
Ryuga était sur le point de l’embrasser, lorsque Miya détourna sa bouche pour mordiller juste sa lèvre inférieure, puis elle recula son visage, ne faisant qu’accumuler d’avantage la frustration si cruellement plaisante qu’elle lui faisait endurer. A cet instant l’inspecteur resserra l’étreinte de ses mains sur ses cuisses, en signe de fausse protestation, tout en lui affichant un sourire charmeur dont il avait le secret. La chanteuse entreprit de desserrer doucement sa cravate, puis commença à descendre ses mains le long de son corps, dans une sensualité qui le fit frémir. Puis il rougit un peu en croisant le regard de Miya qui jaugeait la bosse qu’avait maintenant formé son membre dans son pantalon, mais il n’y avait pas de quoi rougir, quel homme réagirait autrement devant un tel spectacle ? Et c’est alors qu’il s’aperçut que le soutient gorge de cet ensemble était entre ses cuisses, trop tard pour le voler, la demi-déesse s’en empara et se redressa. Après de lents mouvements de hanches, elle tourna le dos au policier pour enfiler le soutient gorge toujours avec cet air aguicheur qui le faisait fondre. Puis après avoir fait tomber la chemise le long de ses bras, Miya se retourna vers lui, et prit une pose très évocatrice.

-   Que penses-tu de cet ensemble de lingerie, mon tendre amour ?

Il lui allait parfaitement bien, peut être un peu juste au niveau de la poitrine, mais ça ne faisait que la mettre plus en valeur, d’autant que le tissu était légèrement transparent laissant discerner les perles roses qui y trônaient. Ryuga secoua un peu la tête, en souriant, comme si ce qu’il voyait n’était pas croyable.

-   Je crois que c’est un très… très bon choix… Répondit-il d’une voix suave. Voyons ce que ça donne au touché… Ajouta-t-il en la tirant doucement contre lui.

Les genoux de Miya se posèrent de chaque côté des cuisses de Ryuga, la laissant s’asseoir à cheval sur lui. Les lèvres de l’inspecteur vinrent réceptionner les siennes, pour les guider dans une danse aussi intense que pouvait être la frustration qu’il avait emmagasinée. Sa langue vint lécher doucement la lèvre supérieure de la chanteuse, avant d’aller rencontrer sa jumelle et la caresser avec douceur. Leur étreinte était entrecoupée de petits gémissements de désir et d’impatience, Ryuga ne se souvenait pas avoir eu autant envie d’une femme jusqu’à ce jour. Il écarta légèrement ses lèvres pour souffler, puis après un petit sourire que Miya devait commencer à connaître, il déposa de doux baiser sur sa joue gauche, tout en la dévalant lentement, et il glissa sa bouche le long de sa jugulaire en y faisant jouer l’extrémité de sa langue. Ses larges et chaudes mains remontèrent lentement le long de ses flancs, lui laissant le temps d’apprécier la peau douce de la demi-déesse en rétractant ses doigts sur sa peau par instants. Puis enfin il rencontre la base de sa poitrine généreuse, compressé dans son écrin de tissu. Tout en commençant à l’embrasser langoureusement dans le cou, il caresse ses seins à travers le soutient gorge, ses pouces venant légèrement appuyer au niveau des tétons de la belle demi-déesse. Puis Ryuga écarte doucement son visage, pour recroiser le regard de Miya avec un doux sourire, et descend sa main droite pour venir jouer avec le ruban au centre de son soutient gorge.

-   Je l’adore… Murmura-t-il d'un souffle chaud.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 01 février 2010, 22:20:28
Miya s'était laissée aller aux baisers de Ryuga avec une passion qui lui donnait le vertige, même les yeux fermés. Leurs respirations étaient déjà saccadée, et le plaisir de retrouver la chaleur des mains de son amant sur son corps faisait gémir la demi-déesse. Elle s'abandonne toute à lui - corps et âme, lui avait-elle promis - et il prend un malin plaisir à être avec elle si doux, si patient... Miya croit devenir dingue.

- Je l’adore...
- Je remarque... murmure-t-elle à son tour.

Elle l'oblige à s'allonger sur le canapé, à force de baisers, et reste au-dessus de lui. Elle le regarde droit dans les yeux, avec un air terriblement sérieux malgré ses yeux pétillant de malice :

- Tu l'aimes tellement que tu ne l'as pas encore enlevé...

Miya se cambre pour que sa poitrine épouse le torse de son amant et elle l'embrasse avec fougue. Elle fait couler le noeud de sa cravate pour la lui enlever, et ses longs doigts s'affairent tout de suite après à défaire les boutons de la chemise de Ryuga, un à un, avec un certain empressement, mais sans écarter une seule seconde les pans de la chemise. Leurs lèvres se séparent tandis qu'elle fait, une fois de plus, onduler son corps pour descendre au rythme de la course de ses mains sur le torse de son amant. Miya ouvre à peine le bas de la chemise pour déposer ses lèvres chaudes sur son torse, ses doigts agrippent les pans de tissu et avec une exquise douceur, la demi déesse commence une lente ascension, dévoilant à chaque fois un peu plus la peau brûlante de ses abdos dont elle suit la ligne du bout de la langue. Lorsqu'elle arrive au premier téton, elle ne se prive pas pour le frôler à peine du bout des lèvres, sa langue tourne autour, sans jamais le toucher... Miya force Ryuga à lever les bras pour pouvoir lui retirer sa chemise ; ses lèvres étaient parties à l'assaut du second téton, et elle le mordille légèrement à ce moment-là. Quelques baisers dans le cou histoire de lui faire croire qu'elle va à nouveau l'embrasser... Seul un souffle chaud effleure les lèvres de Ryuga avant que la demi déesse ne se redresse et enfile la chemise qu'elle vient de lui enlever :

- On va le prendre ce café, avant qu'il ne refroidisse ?

Elle affiche un immense sourire...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mardi 02 février 2010, 15:22:51
Ryuga ne pouvait que se laisser allonger par Miya sur le canapé, sous la douceur et la sensualité de ses baisers. Il glissa son regard tout le long de son corps, les yeux brillants de désir, puis revint le plonger dans celui de sa belle demi-déesse.

-   Tu l'aimes tellement que tu ne l'as pas encore enlevé...

L’inspecteur lui sourit avec un regard joueur, puis frissonna en sentant sa poitrine se poser délicatement contre son torse. Toujours avec la grâce qui la caractérisait, elle lui dénoua le nœud de sa cravate puis la retira, pour commencer à défaire un à un les boutons de sa chemise, en descendant contre son corps. Le souffle de Ryuga était coupé de petits soupires de plaisir, au contact de la bouche puis de la langue de Miya, qui commençait à remonter le long de son torse au fur et à mesure qu’elle le dévoilait. Puis lorsqu’elle l’aida à retirer sa chemise, elle profita pour mordiller son téton droit, lui arrachant un gémissement mêlant surprise et excitation. La chanteuse remonta pour déposer à nouveaux ses lèvres dans son cou, puis juste avant que leurs lèvres ne se rejoignent, elle se redressa complètement, ne laissant que son souffle chaud à la bouche du policier. Elle enfila la chemise qu’il avait sur lui, bien trop grande pour elle, ce qui lui donnait un côté d’autant plus sexy.

-   On va le prendre ce café, avant qu'il ne refroidisse ?

Elle venait de laisser son homme complètement fou de désir, et croyait s’en tirer ainsi ?

-   On le réchauffera… Dit-il d’une voix suave, en rendant son sourire à Miya.

Ryuga n’allait pas la laisser s’échapper, tout son être la désirait, et leur jeu l’avait fait atteindre le paroxysme de son désir, il n’avait jamais autant eut envie de quelqu'un, que d’elle en ce moment. Il se redressa contre sa demi-déesse, en plongea avec ardeur sa bouche sur son cou, apposant la langue sur sa peau, avant de la pincer vivement entre ses lèvres comme s’il voulait la manger. Ses gestes étaient moins maitrisés que d’habitude, le désir était tel, que ses caresses, sans être brusques était bien plus fortes. Ses mains vinrent se plaquer fermement contre sa croupe divine, la pressant d’une étreinte chaude et possessive dont lui seul avait le secret. L’inspecteur continuait ses baisers fiévreux sur le cou de sa chanteuse, jusqu’à ce qu’il capture entre ses lèvre la première bretelle de son soutient gorge, qu’il commença à faire glisser lentement, alors que ses mains continuaient à caresser avec fermeté ses fesses, malmenant quelque peu son porte jarretelle.

Une fois la bretelle tombé le long de son bras, il redressa son visage pour plonger son regard dans celui de Miya, puis vient poser ses lèvres contre les siennes pour partager le baiser passionné et emplit d’amour, qu’ils désiraient depuis un petit moment. Ryuga y mit fin, en entrainant se demi-déesse contre le canapé, ses larges mains descendirent chaudement vers ses cuisses, pour la laisser allongée confortablement sur le dos. Toujours comme s’il voulait la dévorer, sa bouche dévala sa peau, en ponctuant ses baisers d’un doux pincement de lèvres. Il entreprit la descente de son sein gauche, qui, sans le soutient de la bretelle, laissait voir la naissance de son téton. C’était justement ce dernier qu’il visait… Et alors que ses mains pressée contre sa peau, caressaient ses cuisses dans un doux vas et vient, il agrippa de sa bouche l’écrin de tissu qui emprisonnait son sein, laissant sa lèvre supérieur effleurer sa perle rose. Ryuga leva un instant son regard pour mieux apprécier la réaction de Miya, puis fit glisser très lentement le côté gauche de son soutient gorge. Il n’en fallut pas beaucoup pour libérer le sein généreux de la chanteuse dans un petit rebond, vraiment très sexy.


-   Mhm... <3 Miya...

Il cassa d’un coup la lenteur de ses gestes pour venir capturer vivement entre ses lèvres le téton fraichement dévoilé, apposant délicatement sa langue chaude dessus, avant d’en faire le tour de l’extrémité de cette même langue. Il voulait la rendre aussi folle de désir, qu’il l’était, il voulait prendre son temps, lui offrir quelque chose qui dépasse ce qu’elle a put connaître, parce que c’était sa femme, parce qu’il l’aimait.

Il monta sa main droite le long de son corps pour enserrer la base de son sein nu, tout en continuant d’embrasser avec fièvre  la perle rose qui y trônait, la suçotant par moment, la pinçant entre ses lèvres. Puis avant de se séparer de lui, il mordilla tendrement son téton, puis remonta au niveau du visage de Miya, tout en laissant sa large main se substitué aux caresses de sa langue. Ryuga regardait la femme qu’il aimait, dans les yeux, en soufflant chaudement contre ses lèvres. Leurs ébats semblaient être plus forts à chaque fois, celui-ci était bien partie pour ne pas échapper à cette règle. Quand l’amour et le désir se joignent, l’expression « faire l’amour » prend tout son sens.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 07 février 2010, 23:09:41
Et Miya, comme à chaque fois, se laissa guider par son tendre amant, enivrée à la moindre de ses caresses, répondant à chacun de ses baisers avec une fougue à peine retenue. Ses mains dansaient sur le corps de Ryuga, et ses cuisses se resserraient autour de  sa taille. Elle aurait pu le laisser continuer, car il fallait bien avouer que son amant était extraordinaire... Pourtant, ce n'est pas vraiment ce qu'elle voulait, ni ce qu'elle avait prévu. Elle posa une de ses mains sur sa joue, l'embrassa lentement, et se redressa à nouveau, s'assis à califourchon sur ses genoux. Miya regarda son amant droit dans les yeux, avec ce sourire en coin, et entre chacun des baisers qu'elle déposa autour de ses lèvres, elle murmura :

- Voilà un peu plus de deux semaines que tu me fais... *elle roule les yeux* divinement bien l'amour, jour après jour, et je trouve que je suis radine en compliments... Aujourd'hui, je voulais te rendre suffisamment fou de désir pour que tu n'ais même pas envie de te soucier de mon plaisir... (ses lèvres glissent le long de sa joue, pour s'arrêter près de son oreille) ... Mais il semblerait que j'ai encore du chemin à parcourir, et des tas de choses à apprendre...

Durant son petit discours, ses mains n'étaient pas restées inactives. Peut-être qu'à l'image des caresses de Ryuga, ses doigts qui couraient sur son corps tremblaient un peu, et allaient plus vite que d'habitude, trahissant son propre désir... Et puis elle avait fini par défaire son pantalon, et tandis qu'elle murmurait ses dernières paroles à l'oreille de son amant, Miya caressa lentement, du bout des ongles, le sexe enfin libre de son compagnon. Sa bouche, parfois le bout de sa langue, suivait la ligne de sa mâchoire, descendit sur sa gorge, remonta le long d'une clavicule, l'épaule, pour venir caresser de son souffle brulant sa deuxième oreille, et Miya sussurra, alors que ses mains avaient mis en contact leurs deux sexes :

- ... et il va falloir que tu me serves de professeur, forcément...

Elle bougea légèrement le bassin, toujours avec une lenteur exquise, gémit un peu ; sa langue suivit le lobe de son oreille, gourmande, et lentement, guida le sexe de Ryuga jusqu'à l'entrée de son intimité, sans cesser de le caresser du pouce. Miya plongea son regard brillant dans les yeux de son amant et murmura :

- Demande-moi ce que tu veux, mon tendre amour...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le lundi 15 février 2010, 20:51:11
Miya avait cherché à rendre Ryuga fou de désir, dans le but qu’il lui fasse l’amour sur ce canapé, sans se soucier de son plaisir. Il y à peine quelques mois, il ne se serait même pas posé la question, et aurait prit de cette manière ce corps si désirable, mais depuis qu’il était avec elle, il n’agissait pas que pour son plaisir physique, mais par amour. Ce n’est que lorsque Miya lui fit la remarque, qu’il prit conscience de cela.

-   Ca ne vient pas de toi… Je suis vraiment fou de désir. Il marqua un temps d’arrêt, l’appréhension d’avoir déçu la femme qu’il aime lui faisant baisser les yeux. Puis il remonta son regard vers le sien, avec le sourire craquant dont il avait le secret.  Il n’y a qu’à te regarder… Tu es magnifique.

Peut être avait-il essayé de trop bien faire durant ces derniers jours, il avait cherché par-dessus tout à satisfaire Miya, parce qu’il voulait être à la hauteur de l’amour qu’elle lui portait. La chanteuse put sentir le cœur de l’inspecteur battre fort, quand elle commença à passer ses mains sur son corps pour atteindre son pantalon. Et alors qu’elle murmurait tendrement à son oreille, Ryuga sentit son membre dressé d’envie, être libéré de sa prison de tissu, puis caressé avec légèreté par les ongles de la demi-déesse. Il sentit son sexe se poser délicatement contre le sien, et il frissonna alors que leurs regards ne s’étaient quittés à aucun moment.

-   Demande-moi ce que tu veux, mon tendre amour...

-   La seule chose que je veux dans ce monde, c’est toi…

Ryuga vint prendre appui de ses mains sur les fesses de Miya, et tout en pressant dessus pour la faire descendre sur son membre, il se cambra pour venir plonger ses lèvres sur son sein libre. Il n’avait pas l’intention de libérer l’autre, premièrement parce que ça donnait à sa demi-déesse un air négligé qu’il trouvait vraiment excitant, et deuxièmement, parce qu’il voulait lui laisser ce nouveau soutient gorge qui la mettait si bien en valeur. Ses lèvres s’étaient à peine poser sur son téton, qu’il souffla longuement en réprimant un gémissement de plaisir en sentant le sexe de Miya englober lentement sa verge dure de désir. Il leva un instant des yeux mi-clos vers elle, trahissant tout l’amour et tout le désir qu’il éprouvait. Puis il pinça délicatement son téton entre ses lèvres, en commençant à accompagner les mouvements de bassin qu’effectuait la chanteuse.

-   Miya… Souffla-t-il. Que c’est bon d’être en toi. Puis il arriva à sourire, malgré la décharge de plaisir qu'envoyait chaque descente du sexe de Miya sur le sien. Je me sens chez moi...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 22 février 2010, 22:42:06
Miya ne relève pas lorsque Ryuga la dit magnifique. Hors de question de briser ce moment, cette ambiance, parce qu'elle refuse d'être juste belle à ses yeux ; n'importe qui peut lui faire ce compliment, et généralement, elle y a souvent droit au bar... et Ryuga n'est pas n'importe qui... Elle a cette envie depuis quelque temps de lui plaire, à lui et à personne d'autre, même si ce n'est devenu obsessionnel que depuis qu'ils sont "officiellement" ensemble. Elle le laisse prendre délicatement possession de ses fesses, et son coeur s'emballe à mesure qu'il la fait descendre, s'empalant avec une douceur et une lenteur exquises, un long râle de plaisir s'envole de sa gorge. Lorsque Ryuga prend possession de son sein entre ses lèvres, elle ne peut s'empêcher de plaquer une main derrière sa tête, comme pour le dissuader de s'en séparer une seconde. La demi déesse commence à faire onduler son bassin, chacun de ses mouvements ponctués par une pression sur sa croupe des larges mains de son amant. Le plaisir, sans doute aussi la frustration accumulée, lui fait accélérer le mouvement. Ses doigts se referment dans la chevelure de son amant, et Miya bascule la tête en arrière, se cambre davantage pour sentir toujours plue la peau brulante de son amant contre la sienne. La chemise de Ryuga commence à glisser de son épaule droite, dans un frisson, dévoilant un peu plus sa peau nue, sa poitrine si désirable, son sein couvert , sur lequel se pose une large paume.

Miya baisse les yeux vers Ryuga tandis qu'elle se sent défaillir de plaisir. La main agrippée dans ses cheveux le tire en arrière, leurs souffles chauds et saccadés en rythme, comme toujours, et la demi déesse fond sur ces lèvres si dériables après un "je t'aime... Bon sang, ce que je t'aime !" des plus fougueux. Elle accélère encore un peu le mouvement, jusqu'à la délivrance qui se fait dans un cri malgré leurs lèvres encore collées. Miya s'immobilise enfin, garde son front contre celui de Ryuga, les yeux fermés le temps de reprendre leurs souffles, tremblante de plaisir. Elle se demande même comment elle arrive à tenir encore sur ses genoux. La demi déesse vient frôler à nouveau les lèvres de son inspecteur avec un sourire, et elle lui demande dans un murmure :

- Ca a été ?
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mardi 09 mars 2010, 00:36:55
Une fois de plus, leurs corps se mariaient l’un à l’autre dans une danse voluptueuse et intense. Les yeux de Ryuga, ne se détachaient de ceux de Miya, que sous l’exquise contrainte de son intimité, qui lorsqu’elle revenait englober son membre, provoquait sur tout son corps une vague de plaisir l’obligeant à refermer ses paupières. Son souffle chaud frappait sa peau, et ses mains lui offraient une étreinte toujours plus ferme, alors que la belle chanteuse accentuait la cadence de ses mouvements.
Les minutes défilèrent, les amenant irrémédiablement vers un orgasme, dont Ryuga s’étonnait à chaque fois de l’intensité. Ses lèvres se déposèrent sur son cou, puis remontèrent le long de sa jugulaire, entre des vagues de plaisir toujours plus forte. Puis juste au moment où ses lèvres se posèrent sur celle de Miya, son membre emprisonné dans l’étreinte jouissive de son sexe, libéra sa chaude semence dans plusieurs flots de spermes, ponctués de râles de plaisir. Les yeux mi-clos, le souffle saccadé, l’inspecteur remontait lentement ses bras sur le dos de la demi-déesse pour l’enlacer plus fort contre lui.
Ryuga soufflait doucement sur les lèvres de Miya, son front contre le sien, alors qu’il sentait sa semence couler dans son intimité. Il déposa de doux baisers sur sa joue, en glissant sa bouche vers son oreille pour murmurer quelques mots, avant de pincer entre ses lèvres le lobe.


Je t’aime…  C’est si…

L’inspecteur semblait ne plus trouver les mots, alors pour finir sa phrase, il prit délicatement la main de Miya, et l’amena contre son torse pour la poser au niveau de son cœur. Elle pouvait à cet instant, sentir le cœur de Ryuga battre fort, battre pour elle. C’était la fin de sa réponse.

************

Les deux tourtereaux avaient passé une bonne heure sur ce canapé, à discuter tout simplement, si bien qu’ils n’avaient pas vue l’heure passer. Ils s’étaient plongés dans le regard de l’autre, attentif à la moindre de ses paroles, un sourire amoureux répondant à un autre. Du coup, la soirée ne s’était pas passée exactement comme prévu, mais Ryuga, n’en était pas frustré, au contraire, il en avait apprécié chaque moment, et ne l’échangerai pour rien au monde.

Ne pas regretter d’avoir passé une nuit à discuter plutôt qu’a faire l’amour… C’est grave docteur ?...

Plus tard, en plein milieu de la nuit, alors que le café avait refroidit depuis longtemps, et que Miya s’était endormie contre son policier. Ce dernier s’était contenté de la regarder dormir, comme si la simple vue de son visage lui suffisait, et que rien d’autre n’avait d’importance. Il en avait profité pour se poser certaines questions, auxquelles il se devait de répondre maintenant. Voilà un petit moment qu’ils sont ensemble, en tout cas, une éternité comparée à ses anciennes aventures, ses sentiments sont de plus en plus claires, et s’affichent comme une évidence désormais. Il l’aime, il avait finit par l'accepter, son cœur appartenait à quelqu'un. Et c’est cette nuit, qu’il prit la décision définitive d’offrir une bague à Miya, quelque chose qu’elle pourrait porter toujours sur elle, comme s’il l’accompagnait où qu’elle soit. Et d’autres idées lui vinrent… Faire un peu de place dans ses placards ? Un double de ses clés ?... Mais c’était sans doute trop tôt, et il ne voulait pas brûler les étapes, ce qui pourrait risquer de gâcher cette relation qui le rendait si heureux.

Après avoir faire le point sur tout ça, Ryuga prit le corps nu de son amante dans ses bras, et se dirigea dans leur chambre. Il la déposa tout aussi doucement sur le lit, veillant à ne pas interrompre son  sommeil. Puis, après avoir laissé son regard glisser une dernière fois sur les courbes si parfaites de Miya, il déposa un tendre baiser sur son front, puis se coucha près d’elle. Une fois la couverture douce et épaisse ramenée sur leurs corps, il n'eut aucun mal à trouver le sommeil. Dans la vie d'un inspecteur de police ayant à faire à des crimes sordides, parvenir à trouver le sommeil sans problèmes est rare. Et pour cela, il peut remercier la présence de Miya contre lui.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le vendredi 12 mars 2010, 00:32:07
Ils avaient passé ensemble une journée magique. Dans les bras l'un de l'autre, à discuter de tout, de rien, de lui, d'elle, et surtout d'eux. Pour la première fois de toute sa vie, Miya se sentait entièrement en confiance avec Ryuga. Et surtout, détendue comme jamais. Et cela l'effraya, même si elle essayait de ne pas le montrer.

Par le passé, quand quelque chose ne lui plaisait pas, elle fuyait. Que ça ait été les gitans qui la torturaient, ou quand on lui imposait un numéro au cirque avec des chevaux. Oh oui, Miya était légèrement capricieuse... Et elle avait peur de l'énormité de ses sentiments pour Ryuga, peur de sa dépendance envers lui. Pourtant, si elle oubliait qu'elle luttait pour ne pas fuir - sans doute parce que, justement, elle ne pouvait plus se passer de lui... - elle pouvait se rendre compte à quel point elle aimait ça, de se sentir aimée pareillement en retour. Il y avait un moment dans la journée où elle s'était enfermée quelques minutes aux toilettes, parce que tandis qu'elle continuait sa réflexion intérieure, elle avait eu un étrange malaise en se rendant compte d'une autre chose.

Même Jhun ne l'avait jamais autant aimée ni protégée.

Et cela dévastait la demi déesse. Parce qu'elle a toujours idéalisé son jumeau, qu'elle l'a toujours aimé - et qu'elle l'aime toujours - et il semblait impossible à Miya que quelqu'un puisse être aussi protecteur et adorable que son frère. Pourtant, lorsqu'elle rejoignit son amant sur le canapé, toujours torse nu parce qu'elle avait gardé sa chemise sur elle, et qu'elle avait croisé ce regard si amoureux... Ah, il pouvait aller se rhabiller, le Jhun ! Il voyait en elle la demi-déesse gitane, puis sa soeur jumelle qu'il devait protéger envers et contre tout. Ryuga ne voyait que la femme en elle, et l'aimait pour ça. A compter de ce jour-là, Miya ne chercherait plus à lutter contre l'instinct qui lui avait hurlé de fuir ; parce qu'il n'était même plus question qu'elle quitte ces bras-là. Elle s'y endormit, même, en plein milieu de la nuit, alors qu'il lui parlait.

Miya se réveilla le lendemain matin, juste avant son amant. Emmitoufflée dans la couette épaisse, dans les bras l'un de l'autre, elle le regarde dormir. La demi déesse n'ose même pas bouger ni respirer. C'est qu'elle est loin d'être matinale, et que la matin, elle a beaucoup de mal à se réveiller... De ce fait, c'était généralement Ryuga qui était réveillé le premier. Elle n'allait pas se priver du spectacle exceptionnel de le voir dormir, peut-être avec un visage trop sérieux... Mais ô combien craquant. Miya bougea lentement pour approcher son visage du sien, coller leurs fronts. Elle ferma les yeux quelques secondes. Le souvenir de son frère la rendit un instant nostalgique... Pourtant, elle était assez réaliste pour se rendre compte que si son jumeau avait encore été en vie, jamais elle n'aurait connu cette si merveilleuse histoire d'amour.

"Et rien que pour ça, reste où tu es, Jhun."

Miya rouvrit les yeux, surprise de sa propre pensée. Il y a quelques semaines, elle aurait été prête à se saigner pour faire revenir son frère de l'au-delà. Elle sourit tandis que Ryuga ouvrait les yeux, légèrement surpris de la voir déjà réveillée. Elle a un léger soupir, embrasse son amant et murmure :

- Si tu savais à quel point je t'aime, mon amour...

Et elle le lui prouva.

Puis elle quitta l'apprtement de Ryuga. En bas de l'immeuble, ils s'étreignent longtemps, s'embrassent, avant de se séparer, chacun vers le lieu de son travail. La journée, comme à chaque fois, lui parait longue, terriblement longue. Elle se languit de son amant, de ses bras, son odeur... Miya ne cesse de travailler, dans l'espoir que le temps passe plus vite. Le soir arrive, enfin, et pourtant...

Ryuga n'apparait pas. Si la demi déesse essaye de ne rien montrer, elle est terriblement inquiète. Et s'il lui était arrivé quelque chose ? Il reste un agent de terrain... Il a déjà été blessé... Miya panique. Son second tour de chant à peine terminé, la jeune femme monte dans sa chambre, enfile un jean sous sa courte de robe de chant, une longue veste, et sors par sa fenêtre, court dans la nuit. Ses escarpins à talons aiguille ne sont pas les meilleures chaussures de course, mais l'inquiétude qu'elle éprouve de ne pas l'avoir vu ce soir lui donne des ailes. Et c'est là qu'elle se rend compte à quel point elle est en train de changer pour Ryuga ; depuis quand elle ne se met pas en colère dans une telle situation ?

Elle arrive au pied de l'immeuble, ne voit pas la moindre lumière. Miya inspire profondément, essaye de ne pas trop paniquer, de ne pas imaginer le pire. Elle attend l'ascenseur pour se calmer, mais commence à s'énerver face à sa lenteur. Une fois immobilisé, la chanteuse se précipite au-dehors, jusqu'à la porte de l'appartement où la veille, elle a passé une journée si merveilleuse. Elle frappe doucement d'abord, puis un peu plus fort.

Et à son soulagement, la porte s'ouvre. Toute la tension accumulée depuis le début de la soirée disparait, laisse un instant la demi déesse tremblante. Miya fait un pas en avant, son sac tombe au sol. On pourrait croire qu'elle va se jeter à son cou, l'embrasser, et pleurer, lui dire des mots d'amour, glisser un petit "je me suis inquiétée".

Non. Une fois la tension évacuée, la colère fait surface. Elle avance pour être juste assez proche de lui. Et sa main prend un tel élan que lorsqu'elle vient claquer sur la joue de Ryuga, il en fait un pas un arrière. Et elle a le culot d'avoir les larmes aux yeux et de lui dire :

- Imbécile ! Tu aurais pu me dire que tu viendrais pas !

Et non, Miya n'est toujours pas douée pour extérioriser certains sentiments comme l'inquiétude...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le vendredi 12 mars 2010, 17:53:20
Lorsque Ryuga ouvrit les lentement les yeux pour sortir de la torpeur de son sommeil, à son grand étonnement, ce sont ceux de Miya qui les accueillirent. Généralement, il était toujours réveillé en premier, la demi-déesse n’était pas très matinal, et c’était toujours lui qui avait le droit au visage endormie de son amante. C’était un moment qu’il appréciait particulièrement, elle était si craquante, comme une petite fille ne voulant pas aller à l’école. Mais il ne fut vraiment pas déçu du réveil que lui offrit Miya ce matin là, et ne voulait plus imaginer un seul autre réveil sans elle à ses côtés.

Puis plus tard, ils se quittèrent en bas de l’immeuble, un peu nostalgique de la journée qu’ils avaient passé ensemble, mais Ryuga avait une idée dernière la tête. Il comptait bien aller acheter une bague pour elle, et pourquoi pas, lui organiser un bon petit diner à son appartement, rien que tous les deux. Il sourit déjà à cette idée, il avait quelques recette de cuisines « spécial couple », qu’il tenait de sa mère, il les avait bien sûr adaptées à sa façon, et il pouvait s’enorgueillir de les réussir à chaque fois.

Plus tard dans la matinée, le policier arriva dans la galerie marchande où se situait la fameuse bijouterie qu’il avait vue hier avec Miya. Il pénétra à l’intérieur, puis commença à marcher en glissant son regard sur les articles plus étincelants les uns que les autres. Comment choisir la bague qui pourrait convenir ? Celle dont sa demi-déesse pourrait s’attacher, à la fois discrète, et représentative de son amour.
Après quelques minutes, aucune n’avait trouvé grâce aux yeux de l’inspecteur, il préférait repartir sans rien, plutôt que de ne pas choisir la bague idéale. La vendeuse présente dans la boutique semblait avoir perçut l’indécision de Ryuga, et après l’avoir regardé de plus près, elle se souvint l’avoir déjà vue près de la bijouterie. Oui, elle reconnaissait ces yeux noirs si troublant, et cette carrure rassurante, il était venu avec une femme qui avait acheté en toute discrétion un anneau. Venait-il d’avoir la même idée que sa compagne ? Rien que d’y pensée, cette vendeuse qui croyait encore aux contes de fées, en avait le sourire aux lèvres. Mais le problème c’est que la bague choisit par Miya n’était plus sur le comptoir, le modèle de présentation était dans l’arrière boutique. En effet la politique de la maison était de présenter un modèle seulement, lorsqu’on en a un en stock. Alors que l’inspecteur s’apprêtait à partir, la jeune vendeuse l’interpella.


-   Monsieur ? Je peux peut être vous aider ?

Ryuga se retourna vers elle avec un petit sourire, un peu désolé de repartir sans rien, mais il n’avait pas eu de coups de cœur pour les articles qui étaient devant lui.

-   Je… regardais les bagues mais, je ne suis pas encore vraiment décidé.

-   Quel genre de bague vous recherchez ?

-   Eh bien, plutôt discrète, mais élégante à la fois.

La vendeuse lui sourit, elle ne pouvait décidément pas le laisser partir, sachant qu’il y avait une bague qui pourrait lui plaire à coup sûr. Le souci, c’est que le nouvel exemplaire de l’anneau ne devrait être reçu que ce soir là, mais bon elle pourrait toujours en recommander un tout de suite après.

-   Oh, mais vous n’avez pas vue tous nos modèles. Attendez un instant.

Elle alla dans l’arrière boutique, et prit le modèle de présentation de l’anneau, ainsi que deux autres bagues plus voyantes, afin de ne pas faire paraître cela trop étrange.

-   Nous avons également ceux-ci.

Elle lui présenta les 3 bagues, et Ryuga eut directement le coup de foudre, pour l’une d’elles (http://imalbum.aufeminin.com/album/D20080905/464656_R1GDXGQ7OS6MFYXQ23FXVOZK5S5TFT_alliances-3_H201429_L.jpg).

-   Celui-là. Puis-je le voir ?

La vendeuse sourit, c’était celui que Miya avait choisit également, à cet instant elle aurait donné n’importe quoi pour voir leur tête lorsqu’ils s’offriront exactement le même anneau. Elle lui tendit la bague, et l’inspecteur s’en saisit, pour la regarder sous toutes ces coutures.

-   Elle est parfaite. Je la prends.

Quelques minutes plus tard, il sortit de la boutique, il avait acheté cette bague, mais ne pourra venir la prendre que le soir. Ce qui voulait dire, qu’entre ça, et la préparation de son diner, il ne pourrait pas aller voir le tour de chant de Miya. Il avait un petit pincement au cœur, parce qu’il n’en avait loupé aucun depuis qu’il était avec elle, mais c’était pour la bonne cause, et s’il voulait laisser la surprise à sa demi-déesse, il ne devait rien lui dire.

*********

Le soir venu, le diner de Ryuga était bientôt prêt, et une délicieuse odeur embaumait la cuisine, au menu : Poulet au miel et au gingembre avec du riz, ainsi qu’un fondant au chocolat qu’il avait spécialement acheté chez un pâtissier. L’inspecteur était allé chercher la bague en rentrant du travail, et avait fait les quelques courses qui lui manquait pour préparer son repas, il n’avait pu assister au tour de chant de Miya, et nul doute que celle-ci ce soit fait du souci pour lui, et qu’elle lui en veuille, mais sans ça, la surprise n’aurait pas été complète. Il avait quitté son costume de travail, même s’il était très bien taillé pour lui, pour quelque chose de plus détendu, un jean noir de grande marque, mettant discrètement en valeur son postérieur musclé, et une chemise blanche, dont il avait retroussé les manches. Ryuga venait juste de finir une belle table, et d’y allumer quelques bougies, lorsqu’il entendit frapper à la porte. Il se doutait que ce devait être Miya, et il était pressé de la retrouver. L’inspecteur ouvrit donc la porte, et afficha un doux sourire à la femme qu’il aimait. La demi-déesse fit un pas en avant, en laissant tomber son sac par terre, et alors qu’il pensait qu’elle allait se réfugier dans ses bras, la main de celle-ci vint claquer contre sa joue, assez fortement, pour le faire reculer sous le choc.

-   Imbécile ! Tu aurais pu me dire que tu viendrais pas !

Ryuga s’attendait à tout sauf à ça, il s’était déjà fâché avec Miya, pour des sujets plus ou moins importants, c’est normal pour un couple, mais jamais au point que la chanteuse en vienne aux mains. Il put à cet instant se rendre compte, à quel point elle tenait à lui, à quel point elle avait eu peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Le pire c’est qu’il ne lui en voulait même pas pour ce geste, au contraire, il regrettait de lui avoir fait peur. Après un léger clignement de l’œil, dû à la rougeur de sa joue, son regard noir vint croiser le bleu de celui de Miya.

-   Je suis désolé de t’avoir fait peur mon amour. Mais… Si je t’avais prévenu…

Il marqua un temps d’arrêt pour s’écarter légèrement, afin que Miya puisse voir la table au fond du salon, juste éclairée par les lueurs dansantes de quelques bougies.


-   J’aurais gâché la surprise. Dit-il en afficha un tendre sourire, malgré sa joue qui le chauffait encore un peu.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 14 mars 2010, 23:33:44
Dans la tête de Miya retentit le rire de son frère, moqueur. La demi déesse avait un sale caractère, ce n'était un secret pour personne. Avec du recul, elle avait déjà énormément changé pour Ryuga. Pourtant, elle avait encore cette fâcheuse manie de se mettre en colère au lieu d'admettre l'évidence. Par exemple, au lieu de s'énerver et gifler Ryuga, elle aurait pu se précipiter dans ses bras, soulagée de le voir en parfaite santé, lui dire seulement quelque chose dans le style "Je me suis inquiétée, mais heureusement, tu vas bien." Et même si les apparences étaient contre elle, il fallait pourtant laisser à Miya qu'elle s'était contrôlée. Si elle n'avait pas autant changé, sans doute aurait-elle fait demi tour, et qu'elle aurait crié à Ryuga : "Je ne veux plus jamais te revoir !", et qu'elle aurait jeté la bague qui se trouvait dans son sac... Et qu'elle aurait pleuré pendant très longtemps, mais jamais elle ne serait revenue sur sa décision, trop fière.

Il y avait encore du bon à tirer de la demi déesse. Tout espoir n'était pas si vain.

Alors, quand il lui donna du "mon amour" et qu'elle vit la table, ses bougies... Miya se sentit terriblement bête. Idiote. Stupide. Elle baissa la tête, honteuse, et ramassa son sac. Comme disait toujours Jhun, "Il est trop facile de demander pardon après coup." Ce n'était pas par vanité qu'elle ne s'excusait jamais, mais bien à cause de ce que leurs parents, puis son jumeau après leur mort, lui avaient appris. Sans relever les yeux, elle murmura :

- J'ai fait une belle bourde, hein ?

Difficile confession pour la demi déesse prétentieuse. Pour lui, pourtant, elle est prête à changer davantage.

- Je n'aurai pas du m'énerver aussi vite.

Elle relève une tête légèrement penaude vers Ryuga, s'approche pour, cette fois, passer une main sur sa joue endolorie.

- Mais s'il te plaît. La prochaine fois, préviens-moi que tu seras absent. (Elle a un maigre sourire.) J'ai bien cru que j'allais mourir d'une crise cardiaque.

Elle l'embrasse doucement, du bout des lèvres, comme pour se faire pardonner. Elle se sépare de Ryuga pour retirer sa veste, dévoilant une courte robe blanche (http://www.anitabond.com/images/topblack.jpg) (celle tout en haut à gauche) à peine gâchée par le jean moulant qu'elle avait enfilé avant de sortir. Elle enlève ensuite ses chaussures et sourit à Ryuga :

- J'ai droit à une seconde chance ?

Et elle a la moue adorable d'une gamine prise en faute et qui essaye de se faire pardonner avec un sourire adorable.

- Ca sent bon, et... Ce serait dommage de gâcher tout ce que tu as fait..?

Et Miya doute. Parce qu'elle a malgré tout peur qu'il change d'avis et ne la mette dehors.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le lundi 15 mars 2010, 12:10:57
Le sourire de Ryuga s’élargit un peu plus en sentant la main de Miya sur sa joue, puis ses lèvres si douces. Il ne lui en voulait pas, il savait qu’elle avait agit par peur plus que par colère, ce qui lui donnait d’avantage envie de lui offrir cette bague, de marquer leur appartenance. Il longea son corps du regard, avec cette robe qui la mettait parfaitement en valeur, si ce n’est le jean qu’elle avait sans doute dû mettre pour courir. L’inspecteur vint poser son torse contre le dos de la demi-déesse, et tout en l’enlaçant, il commença à murmurer à son oreille.

-   Je  te promets de te prévenir à l’avenir si je ne devais pas pouvoir assister à ton tour de chant…

Il marqua une pause qu’il mit à profit en venant pincer délicatement entre ses lèvres le haut de son oreille.

-   Je ne t’en veux pas mon cœur, je vous aime toi et ton mauvais caractère.

Il afficha un doux sourire à ces mots, puis vint déposer de légers baisers dans son cou, en glissant ses mains sous sa robe pour les poser contre son jean au niveau de ses fesses.

-   Si tu allais retirer cette chose, qui n’est pas utile, le temps que je commence à nous servir ?

Il s’écarte du corps de sa chanteuse, en déposant une petite tape sur sa fesse droite avec un regard provocateur, puis rejoignit la cuisine. Il amena les plats sur la table, et commença par remplir l’assiette de Miya, puis la sienne. Il appréhendait un petit peu, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas cuisiné pour quelqu'un, et il espérait ne pas avoir perdu la main. Et alors que sa demi-déesse revenait de la chambre, il lui sourit, tout en prenant une bouteille de vin, et en leur servant chacun un verre.

-   J’espère que ce petit diner va te plaire, ça fait longtemps que je n’ai pas prit le temps de cuisiner comme ça. Au pire des cas, on pourra toujours commander des pizzas ! Ajouta-t-il avec un petit rire.

Nan il ne se voyait vraiment pas lui tendre la petite boite contenant la bague, entre deux tranches de pizza ! Ryuga présenta sa chaise à Miya, pour qu’elle puisse s’installer, et fit de même en face d’elle. La table n’était pas large, ce qui rendait ce diner vraiment très intimiste, les bougies faisaient briller leurs regards, qui se perdaient l’un dans l’autre. Ils commencèrent à manger, et à raconter les petites péripéties qui se sont produites durant leur journée, entre rires et clignements d’yeux amoureux. L’inspecteur pensait avoir vraiment réussit ce repas, le poulet au miel et au gingembre fondait dans la bouche, et le riz était tendre et délicieusement parfumé. Mais il ne savait pas si la femme qu’il aimait, l’appréciait autant que lui.

-   Alors… Tu trouves ça comment ?

Il porta son verre à ses lèvres, et une but une gorgée de vin, tout en continuant de la regarder, attendant sa réponse.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 15 mars 2010, 22:57:49
Miya se laissa aller tout contre Ryuga, et pensa, tandis qu'il l'embrassait dans le cou, qu'elle avait bien de la chance de l'avoir, qu'il soit si compréhensif... Elle ne lui avoua pas que son mauvais caractère, il n'en avait vu que la partie émergée de l'iceberg, mais inutile de ramener le sujet sur le tapis. La chaleur de ses mains glissa sur le corps de la demi déesse, dont les soucis et la culpabilité s'évanouirent aussitôt. Miya sourit en se dirigeant vers la chambre, admirant la tenue que son amant avait mis pour l'occasion, et une fois dans la chambre, enleva le jean supperflu, observa son reflet dans le miroir. Elle ajusta correctement les quelques mèches rebelles de ses queues de cheval légèrement tressées, fit rebondir sa poitrine pour la mettre en valeur, tourna sur elle-même.

Puis, un instant immobile. Son sourire devint triste, comme elle pensa à son frère, une fois de plus. Il fallait bien qu'elle rattrape tout le temps où, obnubilée par Ryuga, elle avait carrément relégué Jhun tout au fond de son esprit. Pourtant, chose exceptionnelle, elle ne pensa pas à son jumeau en des termes très élogieux.

"Tu te moquerai bien de moi, hein, Jhun ? Si sûre de mes charmes, mais qui tente désespérément de plaire toujours plus à un homme... Avec qui je souhaiterai passer l'éternité, ou vieillir et mourir avec lui. Et si tu avais été là, Jhun... Ce n'est pas que je ne t'aime plus, mon frère, mais si tu avais été là, tu te serai interposé entre lui et moi, n'est-ce pas ? Toute cette histoire aurait été étouffée dans l'oeuf. Tu m'aurais sans doute fait la morale, tu m'aurai dit que je devrai avoir honte de donner de lui faux espoirs en dansant avec lui tous ces soirs. M'aurais-tu seulement laissé l'approcher ?"

Miya reste un instant, mélancolique, à tenter de savoir quelle aurait été sa vie sans Ryuga. Elle secoue la tête, incapable de l'imaginer ; la demi déesse veut croire en un destin, et quoi qu'il arrive, ils auraient fini par se rencontrer, n'est-ce pas ? Elle rejoint le salon, pieds nus, un immense sourire étire ses lèvres. Ryuga l'installe comme dans un grand restaurant, leur sert à manger et un verre de vin. Ils trinquent, et rien que l'odeur en dit long sur le temps qu'il a du passer en cuisine, et rit à l'évocation des pizzas :

- Ca sent tellement bon que je ne peux pas imaginer un seul instant que ce soit raté.

Et comme Ryuga, elle ne s'imaginait pas lui offrir une bague autour d'une pizza. L'écrin était toujours dans son sac, et elle n'avait pas trouvé le courage, la veille, de lui en parler. L'ambiance intimiste de ce repas en tête à tête était parfait, et ils commencèrent à parler de leur journée. Ce n'était pas le meilleur sujet de conversation, mais ils riaient de certaines affaires loufoques qui étaient présentées au commisariat, ne faisaient des pauses que pour manger et se regarder, amoureux comme jamais. Quand il lui demanda ce qu'elle pensait de la nourriture, Miya roula des yeux et lui répondit :

- C'est excellent !

Elle aurait bien rajouté un "Rien que pour être sure de bien manger jusqu'à la fin des temps, je dois t'épouser !" mais se dit que ce serait sans doute une très mauvaise idée, si jamais elle arrivait à lui offrir la bague ce soir. Miya qui commence à réfléchir avant de dire n'importe quoi ? Il y a du progrès dans l'air. Aussi, comme pour ponctuer ses paroles, elle finit son assiette avec un "Mmh !" appréciateur.

- J'ai de la chance que tu saches cuisiner. J'en suis parfaitement incapable ! A l'époque où je ne contrôlais pas très bien mon immortalité, on m'a demandé de faire une omelette. On s'est retrouvé avec une quinzaine de poussins dans la cuisine !

C'était la première fois qu'elle évoquait un souvenir de son ancienne vie en riant ; les rares fois où elle lui parlait de "son époque", c'était souvent quand elle évoquait son frère, ses parents, ou les difficultés dans le cirque... Rien de très joyeux, donc. La demi déesse reprit son verre et le finit, regardant son amant par-dessus :

- En tout cas, j'ai hâte d'être au dessert...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le samedi 20 mars 2010, 15:25:54
Ryuga était vraiment content d’avoir réussi ce diner, il en avait presque oublié la récente claque qu’il avait reçu. Il rit avec Miya lorsqu’elle évoqua un évènement loufoque de son passé, c’était si rare que quelque chose d’autre que de la souffrance ressorte de cette période. Quand ils parlaient ensemble de leur passé, c’était très souvent sur un ton grave, que ce soit pour lui avec le meurtre de son père, que Miya avec sa vie au cirque et la disparition de son frère jumeau. Après quelques minutes, ils ne leur restaient plus rien de leurs assiettes respectives. L’inspecteur se leva, et servit un nouveau verre de vin à sa demi-déesse, qui en prit une gorgée en le regardant.

-   En tout cas, j'ai hâte d'être au dessert...

Il afficha un petit sourire, ainsi qu'un regard coquin, qui signifiait qu’il avait très bien comprit la connotation de la phrase de la chanteuse.

-   Que dirais-tu… Dit-il en marchant vers la cuisine.D’un… très intense…  Il laissa volontairement sa phrase en suspend, jusqu'à ressortir de la cuisine avec le fondant au chocolat qu’il avait acheté à la boulangerie/pâtisserie. Fondant au chocolat.

Ryuga ria légèrement, parce qu’il espérait, ne serai-ce que quelques secondes, avoir fait imaginer tout un tas de chose à Miya. Il posa le dessert sur la table, puis servit une part à la femme qu’il aimait, il savait qu’elle raffolait du chocolat. Puis, il s’en servit une, avant de se rasseoir et de se replonger dans ses yeux bleus, comme un naufragé se raccrochant à une bouée. L’atmosphère entre eux devenait de plus en plus sensuelle, que ce soit par les gestes, que par les regards, le gingembre devait y contribuer. Mais cette fois-ci, l’inspecteur tiendrait bon, il ne sauterait pas sur elle, même s’il en mourrait d’envie, il avait quelque chose à lui offrir avant. Ils commencèrent, à manger leur fondants, et le regard de Ryuga fut très vite attiré par la cuillère de Miya, qui, après avoir quitté son dessert, vint passer la barrière de ses lèvres pulpeuses pour se poser sur sa langue, à cet instant il ne savait pas si c’était le gingembre qui lui faisait imaginer tout un tas de chose à partir de cette scène banal, ou bien si c’était la demi-déesse qui s’amusait à donner une lenteur très érotique à sa dégustation. Le policier réussit à se contenir jusqu'à la fin du repas, non sans avoir défait un bouton de sa chemise. Ils se retrouvèrent donc autour d’un thé, que Miya avait emmené à son appartement quelques jours auparavant. Puis, après quelques minutes de discussions, Ryuga prit une légère inspiration, en posant sa tasse, toujours en fixant la demi-déesse droit dans les yeux.

-   Miya… J’ai quelque chose pour toi…

Et alors qu’il s’apprêtait à sortir l’écrin bleu marine, contenant la bague, son téléphone portable se mit à sonner. Il le prit pour regarder, le numéro du correspondant et vit : « Maman ». Il reposa son regard, avec un peu de gêne vers Miya.

-   C’est ma mère… A cette heure-ci, si elle m’appelle c’est que ce doit être important… Je reviens tout de suite.

Ryuga se leva, et appuya sur le bouton de son portable pour décrocher, en se dirigeant vers la pièce qui lui sert de bureau. Il avait déjà parlé un peu de sa mère à Miya, et elle avait pu la voir en photo. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que cette ex-infirmière, était très possessive, avec son fils unique, et se satisfaisait très bien de ses brèves conquêtes, qui lui laissaient le temps de passer la voir régulièrement, même si d’un autre côté elle aimerait bien être grand-mère. Et c’est vrai que depuis qu’il était avec Miya, il eut du coup, moins de temps pour aller prendre de ses nouvelles, et elle risque de ne pas en être ravie…

Quelques minutes plus tard, il revint, en se grattant le haut du crane, et en affichant un sourire gêné à sa demi-déesse.

-   Ma mère veut venir ici demain, je n’ai pas pu lui dire non, mais d’un autre côté ça me permettra de te présenter à elle.

Ryuga s’assit à nouveau en face de Miya, replongeant dans leur bulle intimiste, où il se sentait si bien.

-   Enfin, si tu es d’accord bien sûr ?

C’était la première fois qu’il allait présenter quelqu'un à sa mère, il appréhendait grandement, que ce soit, la réaction de sa mère, que celle de Miya. Mais qui sait ? Ces deux femmes, mal grés leur caractères bien trempés, vont peut être très bien s’entendre.
L’inspecteur prit délicatement une main de la chanteuse, alors que son regard noir vint chercher à nouveau le sien.


-   Je disais tout à l’heure… Que… J’ai quelque chose pour toi…

Le portable de Ryuga sonna à nouveau, et cette fois-ci il ne prit même pas le temps de regarder l’identité de la personne, qu’il l'éteignit directement. Il voulait que plus rien ne vienne gâcher cet instant. Il sortit l’écrin bleu marine se sa poche, avec sa main libre, et vint le déposer dans le creux de la main de Miya. Il la regardait avec amour, espérant ne pas la faire fuir, peut être allait-il trop vite, mais c'était maintenant trop tard pour faire marcher arrière. Il écarta doucement ses mains, pour laisser le soin à la demi-déesse d’ouvrir son cadeau, à la lueur orangée des bougies.


-   Tu sais… C’est juste pour te prouver mon amour… Je ne veux rien de plus. Dit-il pour ne pas que Miya soit effrayée par une demande en mariage, mais en tout cas, même s'il ne voulait pas se l'avouer, cette bague n'était pas si éloignée que ça d'une bague de fiançailles.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 21 mars 2010, 01:21:38
Miya ne quittait pas Ryuga des yeux un seul instant. Le jeu de son amant, qui semblait promettre monts et merveilles pour le dessert, fit tout autant rire la demi déesse en voyant le fondant au chocolat. Qu'à cela ne tienne ! Il ne s'en tirerait pas comme ça. Mais chaque chose en son temps : comme toutes les femmes, Miya raffolait du chocolat, et pour l'instant, malgré le repas assez copieux, il fallait s'occuper du cas de ce gâteau. Elle s'amusait de voir Ryuga suivre chacun de ses mouvements, et leur donna, à chaque nouvelle bouchée, quelque chose de plus sensuel... Et ça avait l'air de marcher. Le gingembre était aphrodisiaque, hélas, le pouvoir de régénération de la demi déesse livré en pack avec son immortalité ne lui permettait pas d'en ressentir les effets - pas plus qu'elle ne pourrait être ivre si jamais Ryuga voulait voir à quel point elle pouvait supporter l'alcool. Après le dessert, direction le canapé pour boire un thé. Miya s'amusa à croiser les jambes, et sa courte robe n'en cachait pas grand chose... Pourtant, elle voyait bien que l'inspecteur ne ferait pas le premier pas, et s'amusa de la situation, de ses yeux qui, souvent pendant la discussion, suivaient la courbe de ses jambes dénudées.


- Miya… J’ai quelque chose pour toi…

Elle leva un sourcil, surprise, et se redressa. Un cadeau ? Elle adorait ça. Parce qu'elle en avait eu trop peu dans son ancienne vie. Pourtant, ils furent interrompus par un coup de fil, et il quitta la pièce. Miya se cala dans le canapé, et se demanda quel cadeau Ryuga pouvait lui faire. Il était si facile de savoir qu'elle aimait les bijoux, alors ça devait être autre chose... Elle sourit et se dit que ce serait le bon moment pour qu'elle-même lui offre cet anneau qui était dans son sac. Elle avait peur, bien sûr, qu'il interprète mal ce cadeau, qu'il croit qu'elle voulait officialiser leur relation... Ce qui, au fond, ne la dérangerait nullement. Elle rougit à ces dernières pensées. Allons bon, et puis quoi encore ?! Cette relation est très bien telle qu'elle est ! Ryuga revint à ce moment-là, visiblement gêné... Et pour cause ! Sa mère ? Les présenter toutes les deux ? La demi-déesse ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois avant de répondre :

- De toute façon, je n'ai pas trop le choix... Même si je te dis non, le rendez-vous est pris, hein ? (elle tenta un vague sourire) Ca ira. Il fallait bien que ça arrive...

"Je l'espère."

Mais cela signifiait que Ryuga allait, pour le deuxième soir consécutif, louper son tour de chant au bar. Miya regarda la photo de la mère et pensa un "à cause de toi, vieille pie" accusateur. Ca commençait bien... Miya finit sa tasse de thé et se retourna vers son amant, au regard si amoureux et envoutant. Elle posa sa tasse, et son regard se mit à briller, légèrement de convoitise. "Surprends-moi, mon amour...", pensait-elle.

Et pour être surprise, elle le fut. Un écrin. Le même que dans son sac. Elle resta bouche bée, et sa mâchoire descendit encore d'un cran face à la bague. Si simple, pour la demi déesse qui aimait les bijoux raffinés et sophistiqués. Pourtant, cet anneau là, quand elle le passerait à son doigt, elle ne le quittera jamais, même si on devait lui couper la main. Elle reste abasourdie un instant, et finit par réagir. Et sans doute de la façon dont Ryuga s'attendait le moins.

Miya rit. Assez longtemps pour que Ryuga croit qu'elle se moquait de lui, ou de la bague, peut-être des deux. Elle en essuya même une larme ou deux au coin de ses yeux. En réalité, elle riait de bonheur, de les voir tous les deux si accordés, de l'harmonie de leurs pensées. Dieux ! Elle n'avait jamais espéré rencontrer quelqu'un comme Ryuga, et il était encore meilleur que dans les fantasmes qu'elle avait de l'homme idéal. Elle se jeta à son cou, l'embrassa rapidement et murmura :

- Je t'aime.

Elle posa l'écrin sur la table basse et se leva pour aller chercher la boîte dans son sac. Elle revint s'assoir près de Ryuga, posa à son tour, comme il l'avait fait, le coffret dans la main de son amant qu'elle avait saisi. Miya le regarda droit dans les yeux, le rouge aux joues.

- Je voulais t'offrir quelque chose qui te ferait penser à moi tout le temps... Quelque chose d'assez discret, mais qui ne te gênerait pas dans son travail, ou qu'on pourrait facilement t'enlever.

Inutile de préciser qu'il y trouver exactement le même anneau... La demi déesse reprit l'écrin sur la table, comme la chose la plus précieuse qu'elle possédait en ce monde - ce qui était sans doute le cas, à présent. Et une fois que Ryuga eut ouvert son propre coffret, qu'elle assista au spectacle de la surprise de son amant, Miya vint se lover contre lui et murmura :

- Tu vérifies qu'elle me va ?
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le lundi 22 mars 2010, 20:52:00
Ryuga était suspendu aux lèvres de Miya, attendant une réaction de sa part, et il fut pour le moins surprit, en entendant les éclats de rire de celle-ci. Et la surprise laissa vite place à la gêne, peut être croyait elle que c’était une blague... Pour ne pas paraitre trop bête, l’inspecteur accompagna les derniers rires de la demi-déesse, même si au fond il était un peu triste, il voulait vraiment faire de cet anneau une marque d’amour, ce n’était pas une blague.

Les éclats de rires terminés,  Miya se jeta au cou de Ryuga, et l’embrassa, avec un je t’aime, qui le réconforta un peu. Puis elle posa l’écrin sur la table, et alla chercher quelque chose dans son sac, sous le regard intrigué du policier. Le visage de la demi-déesse rosit, alors qu’elle se rassit près de lui, et déposa comme il l’avait fait pour elle, le même écrin dans la paume de sa main.


-   Je voulais t'offrir quelque chose qui te ferait penser à moi tout le temps... Quelque chose d'assez discret, mais qui ne te gênerait pas dans son travail, ou qu'on pourrait facilement t'enlever.

L’inspecteur ouvrit l’écrin que venait de déposer Miya dans sa main, et après que son visage se soit immobilisé de surprise, il se mis à rire à son tour, en comprenant sa réaction. C’était incroyable, ils avaient eu la même idée, et avaient flashé tous les deux pour le même anneau. Il avait déjà remarqué que certaines de leurs envies étaient en parfaite adéquation,  sous la couette notamment, où cela ne faisait aucun doutes.
Ryuga ne croyait pas aux âmes sœurs, mais il avait la preuve devant ses yeux, que certaines personnes ont des atomes crochus, des prédispositions à être ensemble, qu’elles n’ont qu’entre elles. C’est si rare que deux personnes comme ça, puisse se rencontrer et prendre le temps de se connaitre, d’autant que si Miya n’était pas immortelle, cela n’aurait pu se produire. Alors il n’allait pas bouder son plaisir, et comptait bien continuer de profiter de chaque instants passé avec elle. La voix si douce à ses oreilles de la femme qu’il aimait, vint le tirer de ses pensées.


-   Tu vérifies qu'elle me va ?

L’inspecteur lui sourit et posa sur la table l’écrin qu’il avait en main, avant de prendre l’anneau se trouvant dans celui de Miya. Il posa son regard tendre dessus, puis le remonta pour croiser celui de sa demi-déesse, tout en prenant délicatement sa main gauche. Son front vint se poser contre le sien, puis ses lèvres vinrent rencontre les siennes, pour les emmener dans un ballet lent et sensuel. Il en profita pour faire glisser l’anneau sur l’annulaire gauche de Miya, jusqu'à atteindre la base de ce doigt. Il écarta doucement son visage pour mieux la regarder, non sans une pointe d’émotions, que d’habitude il cachait si bien. Mais il avait ouvert son cœur à la demi-déesse, et il savait qu’il ne pourrait plus rien lui dissimuler.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le lundi 22 mars 2010, 23:53:24
Le temps sembla passer au ralenti quand Ryuga lui passa la bague au doigt.

Miya était heureuse. Et follement amoureuse. Mais surtout très dépendante, comme elle l'avait été avec son frère. La bague atteint la moitié de son doigt, et elle se rend compte de son immortalité, ou plutôt de la mortalité de Ryuga. Et ça lui fait l'effet d'une douche de glaçons qui lui raidit la nuque. Les voix du passé s'élèvent dans le fond de son esprit, et après les mots d'amour habituels, elles lui murmurent toutes la même chose.

"Fuis."

Le cœur de Miya repart dans une course dingue tandis que la bague continue son bonhomme de chemin sur son annulaire ; ce n'est d'ailleurs qu'à ce moment-là qu'elle se rend compte de la signification d'un tel geste. Son instinct et les voix la poussent à fuir tant qu'il en est encore temps, comme elle l'a toujours si bien fait par le passé. Les lèvres des deux tourtereaux se séparent, la bague est arrivée à destination. Miya sourit à son amant, plus heureuse que jamais. Et elle répond à ses voix intérieures :

"Jamais plus."

Elle se rend compte à quel point elle a muri : ce n'est pas parce qu'elle est âgée de plusieurs millénaires qu'elle est particulièrement réfléchie ; pour une fois, Miya envoie promener la voix des ancêtres non pas seulement par pur esprit de contradiction, mais parce que c'est ce qu'elle veut : rester avec lui, le plus longtemps possible - pour toujours serait l'idéal... Miya avisera en temps et en heure avec son immortalité et la mortalité de Ryuga. D'abord, une preuve tangible d'amour. Laissons passer quelques mois, quelques années, peut-être même, avant d'envisager de retrouver une vie de mortelle, ou de le rendre lui immortel. Miya saisit la main de Ryuga, et le pose sur son cœur. Elle a une petite grimace, son nez se fronce légèrement et elle dit :

- Tu sens ce que tu fais à mon cœur ? Le pauvre vieux, tu lui fais subir ce traitement depuis plus de deux semaines alors qu'il n'est plus censé battre autant...

Elle garde la main gauche de Ryuga contre elle quand, à son tour, sans le quitter des yeux, elle glisse la bague à l'annulaire de son amant. La demi déesse y dépose un baiser et finit par sauter sur Ryuga pour se retrouver au-dessus de lui.

- Que va penser ta mère, quand elle saura que son fils s'est posé avec quelqu'un ?
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 01 avril 2010, 18:22:07
Ce fut autour de Ryuga de recevoir son anneau à son annulaire gauche, et à cet instant il savait déjà qu’il n’était pas près de l’en retirer avant un long moment. Puis Miya, après y avoir déposé un doux baiser, sauta sur l’inspecteur pour se retrouver à cheval sur lui.

-   Que va penser ta mère, quand elle saura que son fils s'est posé avec quelqu'un ?

Ryuga se mit à sourire alors que ses mains parcouraient son dos, appréciant la chute de reins divine de son amante.

-   Je pense que ça devrait aller… Il faudra juste ranger les meubles et les objets qui pourraient casser.

Il rit, et vint déposer quelques baisers sur la joue gauche de la demi-déesse, avant de reprendre.

Je plaisante. Ça risque juste de lui faire un peu drôle… Tu es… Enfin tu es la première femme avec qui j’ai une relation qui dure depuis un moment. Finit-il par dire toujours avec hésitation, ayant toujours dû mal à mettre des mots sur ce qui leur arrive.
Elle risque de te poser pas mal de questions, notamment ton âge, d’où tu viens, ce que tu fais dans la vie et j’en passe… Donc il va falloir lui mentir un peu, parce que si on lui dit que tu es une demi-déesse, et que tu n’es pas originaire de la région, elle risque d’avoir des envies de meurtre ! Ca me rassure que tu sois immortelle quand même… Ajouta-il avec un regard taquin.

Les larges et chaudes mains de Ryuga vinrent s’emparer de la croupe de Miya, il se redressa tout en la portant ainsi contre son corps, puis se dirigea vers ce qui était désormais leur chambre.


Ne t’inquiète pas, je suis sûr que ça va très bien se passer, elle est juste du genre… « envahissante » quand il s’agit de moi, mais elle se rendra vite compte à quel point tu es une femme extraordinaire mon cœur… Murmura-t-il à son oreille, en venant, pincer le lobe celle-ci entre ses lèvres.
Une fois dans la chambre, il s’allongea avec elle sur le lit, déposant ses lèvres contre les siennes, pour les emmener dans un balai doux et langoureux.

Et si je te proposai le vrai dessert ?...

Dit-il, alors que ses mains parcouraient le corps de la chanteuse, l’une caressant sa cuisse nue, et l’autre remontant sur sa poitrine, pour venir atteindre sa nuque et ainsi approfondir leur baiser.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le vendredi 02 avril 2010, 00:22:40
Miya apprécia la caresse des mains de son amant dans le bas de son dos. Pourtant, ce n'est pas ça qui la fit frissonner, mais bien l'idée que la mère de Ryuga et elles pourraient en venir à se balancer de la vaisselle... Elle n'aurait aucun mal à mentir, surtout sur des sujets tels que son âge où ses origines. Cela ne faisait que quelques mois qu'elle était là, et pourtant, elle avait déjà menti des dizaines de fois sur elle... Une fois de plus n'était pas importante, quand bien même il s'agissait de "sa future belle-mère". Nouveau frisson. Miya sourit à Ryuga quand il lui avoua être rassuré qu'elle soit immortelle ; d'un coup, la demi déesse était bien moins enthousiaste à l'idée de cette rencontre, le lendemain... Mais son amant avait le don de faire s'envoler tous ses soucis. Il la porta tout contre lui, et elle se fit la plus légère possible. Mais jamais elle aurait imaginé le trajet salon-chambre aussi long. Une mère envahissante ? Allons bon. Comment Ryuga pouvait-il seulement penser qu'elles s'entendraient bien ? Au vu du portrait qu'il dressait, elles étaient aussi possessive l'une que l'autre ! Une fois allongée sur le lit pourtant, elle se dit que pour lui, elle ferait tous les efforts du monde, et changerait encore davantage s'il le fallait... Elle lui sourit et commença, d'un doigt, à ouvrir sa chemise.

- Le vrai dessert ? Je ne sais pas si ce serait bon pour ma ligne...

Mais déjà, Miya soupirait à ses première caresses, et ses mains se glissèrent sous la chemise ouverte de son inspecteur. Les baisers qu'elle lui rendait se faisaient petit à petit plus chauds, désireux, et d'un coup de rein, elle inversa leur position. L'un des mains de Ryuga avait déjà franchi la limite de son décolleté pour attraper un de ses seins, l'autre avait pris possession d'une de ses fesses. La demi déesse ne rompit pas leur baiser quand elle dit, légèrement essoufflée :

- Je pourrai presque croire que tu as drogué la nourriture, mon amour...

Ryuga fit légèrement glisser de ses épaules la robe de son amante, et reprit le dessus sur elle. Ses lèvres quittèrent celles de Miya pour venir dans son cou, et la demi déesse commença à faire couler la chemise de son amant le long de ses bras. Trop occupés, ni l'un ni l'autre n'entendit que l'on frappait à la porte... Aussi, la personne ainsi ignorée finit par entrer sans invitation. Dans la chambre, Miya gémit discrétement. Elle n'aurait peut-être pas du...

- Ryuga ? Tu es là ?

Et la porte de la chambre s'ouvrit, paralysant les deux amants dans une position, ma foi, fort embarassante... Surtout devant la belle mère que Miya avait de moins en moins envie de voir... La demi déesse n'aurait jamais cru qu'elle pouvait piquer un tel fard... La vieille femme ferma la porte en disant :

- J'aurai du me douter, quand tu n'as pas répondu la seconde fois, que tu étais avec une... Call girl... Je vous laisse, les enfants.

Ca commençait sur les chapeaux de roue. Miya gémit, et pas de plaisir. Sa première pensée avait été : "Je vais lui faire bouffer son chignon !" mais au lieu de s'exprimer ainsi à voix haute, elle préféra la seconde option :

- Parce qu'elle croit qu'on va pouvoir s'envoyer en l'air maintenant qu'on sait qu'elle est là !? Et puis c'est quoi, une "call girl" ?!

Tout le gingembre du monde n'aurait pas pu les aider... Quand Ryuga lui apprendra qu'elle vient de se faire tendrement traiter de prostituée de luxe, aucun doute que la demi déesse vouera à sa belle mère une haine éternelle... Alors ils se rhabillèrent, et Ryuga passa devant. Miya, elle, resta dans la chambre encore quelques minutes, le temps de paraître présentable, et surtout de se calmer... Elle finira par revenir dans le salon, et ils sont déjà tous les deux autour d'un thé. Ryuga vient à sa rencontre et lui prend la main, arrachant à sourire à la jeune femme... Qui force un peu l'inspecteur à s'asseoir à côté d'elle. Miya prend comme une victoire la légère crispation de mâchoire de la vieille femme aux cheveux gris.

"Un point pour moi, mamie. Dans tes dents."

Miya n'avait jamais été particulièrement mature dans ce genre de situation. Pourtant, la guerre avait été tacitement ouverte entre elles deux. Ryuga fit les présentations de la façon la plus simple et concise, et servit un thé à son amante. La joute verbale commença.

- Alors, Miya, d'où venez-vous ? Ryuga est resté plutôt évasif, sur le sujet...
- J'ai toujours évité de trop parler de mon passé, mais j'ai passé une grande partie de mon enfance dans l'ouest et le centre de l'Europe, souvent sur les routes. Nous étions artistes du cirque.


La femme a un petit rire, un brin méprisant.

- Vraiment... "Artiste" est un bien grand mot pour des saltimbanques.

Miya serre les dents, et il y a des rires qui résonnent dans sa tête.

- Je n'aime pas le mot "saltimbanque".
- Tout comme vous n'avez pas eu l'air d'apprécier que je vous appelle Call Girl... Il n'y a pas de sous métier, et vous avez bien raison de profiter tant que vous êtes encore désirable.


Elle ne peut même rétorquer qu'elle ne sera jamais aussi décrépie que la vieille femme... Miya s'enfonce dans le canapé, croise les bras et les jambes sans quitter Mme Miura des yeux.

- Je ne suis pas une catin, madame. Mais serveuse et chanteuse dans un bar.
- L'un n'empêche pas l'autre... Surtout dans un bar...


Miya compte lentement jusqu'à dix. Elle a promis de faire des efforts pour Ryuga, et elle doit tenir parole, quoi que cette vieille peau dise.

- Tout à fait, mais ce n'est pas mon genre.
- Me dit celle qui couchait avec mon fils... Enfin, qui essayait...
- Jusqu'à ce que nous soyons interrompus par une sans gêne qui débarque à l'improviste. Il ne vous a jamais traversé l'esprit que Ryuga puisse tomber amoureux ?


Mme Miura rit et s'adresse à son fils :

- Ryuga, il faudrait changer ton discours de drague. La pauvre croit que tu t'es entiché d'elle !

Miya hallucine et claque des doigts en se penchant en avant :

- Hey ! Vous pourriez arrêter de parler comme si je n'étais pas là !
- Ma belle, vous n'êtes qu'une histoire de quelques soirs, ne vous voilez pas la face.
- Non, non, non. VOUS arrêtez de vous voiler la face !


Le ton monte. Finies, les bonnes résolutions !

- Il faut peut-être admettre que Ryuga n'est plus votre bébé, et qu'il est peut-être temps de le laisser un peu respirer !
- Mais je n'interviens absolument pas dans...
- Non, bien sûr ! Vous n'arrivez pas à admettre qu'on soit réellement ensemble lui et moi !
- Les jolies filles comme toi ne tombent pas amoureuses, et ne feront que lui briser le coeur !


Nouvelles voix dans la tête de Miya, qui attisent sa colère.

- Foutaises !
crie-t-elle en se levant.

La mère de Ryuga se lève aussi, et elles se fusillent du regard.

- Vous ne pouvez pas comprendre ! Vous n'avez pas d'enfants, et je doute que vous soyez le genre de fille qui sacrifierait sa ligne pour connaître ce bonheur !

Et Miya reste paralysée. Vous n'avez pas d'enfants. Elle a bien eu une grossesse, il y a longtemps. Absolument pas désirée, mais le mal était là... Et si Miya détestait les enfants qui avaient moins de six ans, elle avait terriblement mal vécu sa fausse couche - d'autant plus quand on a la possibilité de voir les fantômes à ce moment-là... Alors elle serre les poings et fait volte-face.

- C'est bien plus que je ne peux en entendre.

Elle prend sa veste et son sac, et sort en claquant la porte après avoir rapidement enfilé ses chaussures. Elle n'attend pas l'ascenseur et descend les marches à toute allure, les larmes envahissant déjà ses yeux. Une fois au rez-de-chaussée, elle se maudit de s'être ainsi emportée... Bravo les efforts qu'elle devait faire ! Mais cette vieille peau lui a gâché une soirée que Ryuga s'était efforcé de rendre parfaite... Au final, Miya a encore tout foutu en l'air... Elle l'a commencée par une baffe monumentale, et l'achève en fuyant. Elle s'appuie contre le mur, près du panneau d'interphone, et essuie ses yeux. Elle regarde la bague qui orne son annulaire...
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le samedi 03 avril 2010, 14:13:44
La nuit commençait sous les meilleurs hospices, Miya s’était retournée d’un coup de reins, pour se retrouver sur Ryuga, qui tout en faisant descendre le haut de sa robe, dévoilait peu à peu sa divine poitrine. Le gingembre attisait le désir de l’inspecteur, si bien que les mains délicates de sa demi-déesse avaient suffit pour lui provoquer une belle érection, et à cet instant, on aurait pu croire que seule la chanteuse pouvait calmer sa colonne de chaire désireuse. C’était sans compter la pire des douches froides qui puissent tomber sur un homme dans un instant pareil : entendre la voix de sa mère.
Ryuga se redressa brusquement, manquant de faire tomber Miya, mais il ramena contre lui, cachant ainsi leur demi-nudité. Il vit sa mère à l’entrer de la chambre, agissant toujours d’un air naturelle, comme si son fils vivait toujours chez elle.


-   J'aurai du me douter, quand tu n'as pas répondu la seconde fois, que tu étais avec une... Call girl... Je vous laisse, les enfants.

-   Maman !? Qu’est ce que !?

Madame Miura referma aussitôt la porte, mais le mal était fait, et le policier pouvait lire dans les yeux de sa fiancée que l’envie de câlins, était remplacée par l’envie de meurtre.

-   Parce qu'elle croit qu'on va pouvoir s'envoyer en l'air maintenant qu'on sait qu'elle est là !? Et puis c'est quoi, une "call girl" ?!

Ryuga commença à remettre en place ses vêtements, puis prit délicatement le visage de Miya entre ses mains, pour l’aider à l’apaiser d’un regard tendre dont il avait le secret, puis il déposa quelques baisers sur ses lèvres.

-   J’expliquerai plus tard… Excuse là… Bon il ne reste plus qu’a faire les présentations.

Il se leva et sortit de la chambre, sa mère l’attendait sur le canapé, et en profitait pour faire du rangement sur sa table basse.

-   Mon chéri ! Il ne fallait pas t’interrompre pour moi voyons !

-   Maman ! Mais ! Je t’attendais que demain ! Ca va pas de débarquez comme ça !

-   RYUGA MIURA ! C’est comme ça que tu accueil ta mère ?! Figures toi qu’une canalisation de mon appartement à céder, et c’est une vraie infection, le réparateur passera demain, mais je ne peux plus y vivre en attendant ! Mais ça tu ne pouvais pas le savoir tu prends jamais de mes nouvelles fils indigne !

-   Mais maman ! Je t’ai eu au téléphone, il y a, à peine une heure !

-   Ce n’est pas une raison ! Le fait est que tu préfère t’envoyer en l’air avec la première venu plutôt que de prendre soin de ta mère ! Vous vous protéger au moins ?!

-   MAMAN ! >.<

-   Oh ! Tu vas baisser d’un ton jeune homme ! Moi qui me suis saigné pendant des années pour t’offrir une belle vie ! Je ne veux pas d’un petit fils fait avec la première parvenue !

-   Excuses moi Maman… Mais tu aurais dû prévenir avant de venir, et sache que la femme avec qui je suis, c’est Miya, celle dont je t’ai parlé au téléphone. Ce n’est pas n’importe quelle femme, c’est... Bien plus que ça. Je l’aime Maman. Et je pense que j’ai trouvé la femme avec qui je vais faire ma vie.

Madame Miura, semblait très surprise, si bien qu’elle eu du mal à avaler sa salive et s’en étouffa quelque peu, toussant à plusieurs reprises. Puis elle se mit à rire, et à lancer un regard maternel à son fils.

-   Voyons mon petit… Aussi fougueux et naïf que ton père. Ne te fais pas trop d’illusions, plus elles sont belles  moins elles sont fidèles ! Enfin ! Je veux bien que tu me présentes cette Lyna…

-   C’est « Miya » ! Maman !

-   Oui ! Oui ! Peu importe !

Ryuga soupira, il appréhendait encore plus la rencontre entre ces deux femmes, au vue du premier contact qu’elles venaient d’avoir. Il prit soin de préparer un thé en espérant qu’il apaise les esprits. Quand Miya sortit de la chambre, il lui afficha un sourire rassurant, et vint lui prendre la main, pour s’asseoir avec elle sur le canapé. Et de là une discussion commença entre elle et sa mère, l’inspecteur eut à peine le temps de dire quelque chose, que le ton était monté, et que les deux femmes s’échangeaient déjà des « amabilités », dont il ce serait bien passé. Elles se levèrent, et se firent face, puis la demi-déesse tourna les talons et sortit de l’appartement en claquant la porte. Ryuga lança un regard noir vers sa mère, il trouvait tout de même que Miya avait fait preuve de patience, sa mère avait été odieuse.

-   Maman ! Tu abuses ! Je tiens à Miya ! Et saches que si tu m’obliges à choisir entre elle et toi ! Tu risques d’être surprise de ma décision ! Elle est importante dans ma vie ! Je vais la chercher, et quand on reviendra, sois tu fais des efforts, soit tu t’en vas !

Madame MIURA, fut très surprise par les paroles de son fils, ça avait le mérite d’être claire, et si elle pensait encore que la demi-déesse n’était que de passage dans sa vie, voilà de quoi lui faire changer d’avis. Le policier n’osait pas espérer pas, qu’après ça, elle accueillerait Miya à bras ouvert, mais au moins qu’elle la respecte. Ryuga sortit de l’appartement, et commença à dévaler les escaliers, il espérait qu’elle soit encore dans l’immeuble, il ne voulait pas la perdre, il se rendit compte à cet instant du vide que laisserait Miya si elle le quittait. Alors il augmenta ses foulés, enjambant les marches par 3, jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée. Son regard était désespéré il ne la voyait pas, peut être l’avait-elle fuit pour de bon… Mais il ne pouvait pas le croire, il avait confiance en elle, et en leur amour.
Un sanglot attira son attention, il se retourna et vit Miya près de l’interphone, les larmes roulant sur ses joues. Quelle vision cruelle, il aurait préféré souffrir lui-même que de voir les yeux de sa demi-déesse ne serai-ce que s’humidifier. Il croisa son regard, et lui ouvrit ses bras, sans un mot. Elle vint s’y réfugier, éclatant à nouveau en sanglots, alors que Ryuga referma une douce et chaude étreinte de ses bras musclés sur elle.


-   Miya… S’il y en a une qui doit partir… C’est elle. Murmura-t-il à son oreille.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 04 avril 2010, 18:35:27
Misérable petite chose recroquevillée dans un coin ; Miya donne une bien piètre image d'elle... L'arrivée de Ryuga ne l'étonne qu'à moitié, même si elle avait peur qu'il ne vienne pas. Elle se réfugie dans ses bras et étouffe un nouveau sanglot, de joie. Elle laisse son sac tomber au sol pour s'accrocher à son cou. Sa présence, si réconfortante et chaleureuse... Elle n'a pas l'audace de comparer son étreinte à celle de son frère... Elle pourrait prendre les paroles de Ryuga comme une victoire sur son horrible mère, mais le coeur n'y est pas du tout. Seul dominait le sentiment d'avoir tout gâché ce soir. Elle chassa ses dernières larmes du dos de la main, et n'osa pas regarder Ryuga, même si sa main vint trouver sa joue pour la caresser.

- Ne dis pas ça, mon amour. (soupir) En fait, j'ai très envie de crier victoire. D'avoir le plaisir de la mettre dehors moi-même. Je lui claquerai la porte au nez avec l'orgueil de celle qui a gagné. (Elle arrive enfin à lever les yeux vers son amant.) Je peux tout à fait comprendre qu'elle cherche à te protéger des femmes qui pourraient te faire du mal ; elle tient à toi, c'est normal. Je suppose que j'ai le profil même de ce genre de fille... Toi tu sais que je t'aime, et c'est tout ce qui compte.

Miya sourit doucement, mais baisse à nouveau la tête.

- Tu sais, j'étais ce genre de fille... De celles dont ta mère a parlé. A l'époque, j'aurai préféré avorter plutôt que d'être déformée par une grossesse...

Elle détestait parler de son passé à Ryuga. Parce que pour Miya, c'était une époque révolue, et que tout ce qu'elle voulait en garder, c'était le souvenir de son frère. Elle ajoute un peu malgré elle, très bas :

- Pourtant, j'ai été dévastée par cette fausse couche, sans pouvoir vraiment me l'expliquer...

Est-ce que Ryuga a entendu ? Elle serre les dents et reprend très vite pour ne pas lui laisser le temps de réagir, en le regardant droit dans les yeux :

- Ecoute. Je crois que ta mère et moi, ça va pas être possible. On est toutes les deux trop possessives pour pouvoir accepter de te partager... Ne la vire pas de chez toi, s'il te plaît. C'est ta mère, ta seule famille. Alors que nous deux... Je n'en ai aucun envie, mais on finira peut-être par se séparer, qui sait ? Ne gâche pas tes relations avec ta mère pour moi...

Elle embrasse tendrement Ryuga, et leurs baisers de plus en plus amoureux leur rappellent à quel point ils n'ont pas pu finir cette soirée dignement.

- Finalement... (Miya saute pour que Ryuga la porte. Elle a retrouvé un semblant de bonne humeur et de son sale caractère.) J'ai bien envie de virer cette mégère de chez toi et reprendre là où on s'est arrêté... Seulement...

Elle l'embrasse, et ses paroles ne sont plus qu'un souffle.

- Elle trouverait sans doute encore un moyen de me pourrir la vie... Alors, je te ramène chez toi... Et il vaut mieux prendre l'ascenseur, je n'ai pas envie de remonter toutes ses marches...

Le sourire de Miya se fait mutin, et elle lève innocemment les yeux au ciel.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mercredi 07 avril 2010, 15:56:50
Ryuga avait apprit à connaître Miya depuis qu’ils étaient ensemble, son caractère n’avait presque plus de secret pour lui, et il était au courant des grandes lignes de sa vie. Des grandes lignes seulement, parce qu’une personne aussi âgé que la demi-déesse, ne peut résumer sa vie qu’à ses grandes lignes. C’est ainsi qu’elle venait de lui avouer qu’elle avait déjà été enceinte et qu’elle avait fait une fausse couche. L’inspecteur ne savait pas ce qui lui faisait le plus de peine, le fait qu’elle ait porté l’enfant d’un autre homme, ou bien qu’elle ait vécut une épreuve si terrible pour une femme. Il avait accepté le fait, que dans une vie aussi longue que la sienne, elle en ait vécu plusieurs, mais il y avait des points sur lesquels il était plus sensible que d’autre, notamment les enfants. D’ailleurs il pensait qu’il était impossible pour la chanteuse d’en avoir. Il était un peu perdu, mais décida de ne pas chercher plus loin pour l’instant, la soirée avait été déjà bien assez difficile comme ça. Alors il posa son regard sur la seule chose qui lui faisait tout oublier : Miya.
Les lèvres de la demi-déesse vinrent à la rencontre des siennes, et il les accueillit avec toute la tendresse et l’amour qu’il lui portait. Il ne put s’empêcher de penser que si sa mère n’avait pas débarqué ce soir là, il serait entrain de passer un très agréable moment avec la femme qu’il aimait. La chanteuse sauta au cou de son policier, qui la rattrapa facilement, puis il se dirigea vers l’ascenseur, et déposa des baisers sur ses lèvres roses, en attendant que les portes s’ouvrent.
Il entra avec elle et laissa ses pieds retrouver le sol, et alors que l’ascenseur allait se refermer, une voix aiguë de vieille femme se fit entendre.


Madame TSUBASA : Retenez l’ascenseur s’il vous plait !

Ryuga passa son bras entre les portes pour les empêcher de se refermer, et la vieille dame s’avança lentement en s’aidant de sa canne, le dos courbé, et un petit sac à main au poignet.

Merci jeune homme vous êtes bien aimable !

La vieille dame se retrouva dos à eux, et appuya sur le bouton « 2 ». Bien d’autres hommes auraient feint de ne pas avoir entendu la personne âgée, pour profiter d’un moment d’intimité avec leur femme, mais comme toujours la volonté d’aider les autres avait agit naturellement chez le policier. Il croisa le regard de la demi-déesse avec un air désolé, puis sans un mot, son regard devint joueur. Il posa sa main sur l’ouverture de sa robe, au niveau de sa cuisse gauche, qu’il commença à caresser sensuellement. Puis, il répondit d’un sourire au petit : « non » de la tête que lui fit la chanteuse, en désignant la vieille dame qui était devant eux.
La main de Ryuga, robuste et chaude, s’insinua sous sa robe pour prendre possession de la fesse gauche de Miya. Puis il vint plaquer son torse contre son dos, pour mieux venir mordiller le lobe de son oreille, et offrir une meilleure liberté de mouvement à sa main. Celle-ci commençait à dévaler la fermeté des fesses de la demi-déesse, pour effleurer du bout des doigts son sexe protégé par l’écrin blanc de ses sous vêtements. Il adorait cette situation, la voir rougir, et réprimer de premiers gémissements. La vielle dame ne devait plus avoir une ouïe en parfait état, ce qui laissait un peu plus de marge à Miya, mais il suffirait, d’un soupire un peu trop prononcé, d’un gémissement non maitrisé, pour que la dame se retourne…
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le jeudi 08 avril 2010, 23:45:44
Et Miya serrait les dents, maudissant sur le coup Ryuga presque autant que sa mégère de mère. Pourquoi avait-il laissé cette vieille peau entrer dans l'ascenseur ?! Prenait-il donc un malin plaisir à la faire languir ?! Ces caresses interdites lui donnaient envie de hurler et de se laisser aller tout contre lui...

Mais il y avait la vieille voisine. Jamais l'ascension de deux étages parut aussi longue à la demi déesse ! Entre frustration et colère, le cœur de Miya balançait. Et elle opta pour l'embarras quand la vieille femme se tourna vers eux en souriant :

- Il faudra vous couvrir davantage, demain, ils ont dit à la télé qu'il allait pleuvoir.

Le "Aah ?" qu'elle prononça essayait de dissimuler un gémissement prononcé derrière de la surprise.

- Merci de me prévenir...

Miya tenta un sourire, et changea de jambe d'appui pour essayer de dissimuler aux yeux de la voisine la main de Ryuga sous sa robe. Cependant, la demi déesse avait fait l'erreur monumentale de feindre s'intéresser à ce que la vieille femme racontait. C'est fou ce que les personnes âgées peuvent croire qu'on veut absolument discuter avec elles quand on tente d'être poli... Mme Tsubasa continua en hochant la tête :

- Oui, mais seulement l'après midi.
- Tant mieux...

La voix de Miya tremblait alors que Ryuga s'amusait avec elle...

- Enfin, il fallait s'en douter, vu la pluie qu'on a depuis quelques jours. Ces gros nuages ne veulent pas nous quitter !

Sourire de la vieille femme, caresse de Ryuga, qui mettent la pauvre Miya au supplice. Elle doit se racler la gorge, s'étranglant à moitié, alors que les doigts de son amants glissent sous sa culotte.

- Je travaille en intérieur, je n'ai pas eeuuuuuu... *elle tousse* occasion de voir le temps dehors... C'est dommage qu'il se mette à pleuvoir quand je prends des vacances !

Elle parle sans doute trop vite, et essaye de rester polie envers la vieille femme. L'ascenseur quitte seulement le premier étage. La voisine n'a pas l'air de se rendre compte de ce qui se passe et continue à faire la conversation... Les joues de Miya sont roses, sa respiration saccadée...

- Je ne vous avais jamais vue, vous êtes nouvelle dans l'immeuble ?
- Oui !! (Ca lui a échappé, brusquement, en réponse aux doigts de Ryuga qui se sont doucement attaqués à son clitoris.) Nous avons décidé de nous installer ensemble chez lui ! Il habite plus haut, et son appart est bien mieux que le mien !
- Vous avez bien raison ^^ Ah, voici mon étage. Passez une bonne soirée, jeunes gens.

La vieille femme s'incline, et Miya lui sourit, toujours gênée. Les portes se referment enfin et la demi déesse pousse un gémissement avant de se séparer de Ryuga, faisant volte face après avoir arrêté l'ascenseur.

- Dis donc, toi...

Et sa voix se fait sensuelle ; d'un doigt agile, elle commence à défaire la chemise de Ryuga. Elle se colle à lui, une de ses jambes remontant lentement le long de son amant, son genou finit par s'arrêter au niveau de sa hanche...

- Ca ne va pas de faire des choses comme ça ? J'avais cru lire que les japonais étaient extrêmement pudiques et ne faisaient jamais étalage de leurs sentiments ou de leurs envies en public... (la chemise est entièrement ouverte, et Miya fait glisser ses mains sur le torse de son amant.) Qu'est-ce que je risque si je viole dans un ascenseur un représentant de la loi, mon amour ?

Et avant de lui laisser le temps de répondre, elle l'embrasse avidement, ses mains continuant leurs caresses, titillant parfois les tétons de l'inspecteur, descendant jusqu'à son pantalon pour caresser son sexe à travers le tissu, mais sans le défaire - juste vengeance !
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le samedi 10 avril 2010, 00:49:58
Si Ryuga avait sans doute fait une erreur en laissant la vielle dame entrer dans l’ascenseur, Miya venait d’en faire une en entretenant la discussion avec elle. L’inspecteur ne s’arrêta pas pour autant, au contraire, ses simples effleurements devinrent des caresses. Le bout de ses doigts allaient et venaient doucement sur toute la longueur du sexe de son amante, s’enduisant de cyprine, ils allèrent à la rencontre de son clitoris, avec une lenteur cruellement sensuelle.
Miya avait tout de même réussi à faire bonne figure, la vieille dame n’y avait vue que du feu, et elle sortit de l’ascenseur au deuxième étage. La demi-déesse se retourna vers son « tortionnaire » avec un air mutin, et une voix qui fit frémir d’envie le policier.


-   Ca ne va pas de faire des choses comme ça ? J'avais cru lire que les japonais étaient extrêmement pudiques et ne faisaient jamais étalage de leurs sentiments ou de leurs envies en public...

La chemise de Ryuga commençait à s’ouvrir sous les assauts des doigts de Miya, alors que celle-ci monte doucement une de ses jambes jusqu’à sa taille, se collant d’une manière torride à lui.

-   Qu'est-ce que je risque si je viole dans un ascenseur un représentant de la loi, mon amour ?

La chemise de l’inspecteur était tombée, et c’est à son torse musclé, que les mains de la chanteuse s’attaquèrent. Un frisson parcouru sa peau au passage, puis une légère contracture d’excitation parcourue son membre, sous ses caresses volontairement retenues.

-   Tu risques très gros mon amour…

Miya avait stoppé l’ascenseur, ils avaient maintenant tout le temps de laisser aller leurs envies, mais elle semblait, à juste titre, vouloir se venger du dernier traitement de son amant. En tout cas, Ryuga ne se fit pas prier pour poser ses mains sur sa généreuse poitrine, et venir jouer avec ses seins prisonniers dans leur écrin de tissu. Mais ses doigts remontèrent bien vite vers ses épaules, trop désireux de voir et de toucher ces globes de chairs divins. Mais une tape des mains de Miya vinrent l’en empêcher, elle lui lança un regard provocateur, et joua habilement de son décolleté. L’inspecteur comprit qu’il n’allait pas s’en tirer à si bon compte, mais il l’avait bien cherché.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le vendredi 16 avril 2010, 21:06:42
- Vraiment ? Demanda-t-elle quand elle eut la réponse de Ryuga.

Un sourire joua sur sa bouche sensuelle, et elle se mordit la lèvre, feignant soudain une espèce de peur. Ses mains descendirent le long de son torse, vinrent caresser son sexe prisonnier, et elle soupira, agrippant soudain les fesses de Ryuga pour coller davantage leurs bassins :

- Il vaut mieux alors que je reste sage, alors ? Et que je te ramène tranquillement chez toi.

Miya se mordit la lèvre inférieure, et elle dut surprendre Ryuga quand elle se sépara de lui ; sa jambe glissa lentement le long de la sienne, frôlant à nouveau l'entrejambe de son amant. Elle affichait un air sincèrement déçu quand elle recule d'un pas, puis un autre... Et son expression change d'un coup, quand elle se mord la lèvre inférieure, le regard mutin.

- Han, je ne peux pas te laisser dans cet état...

Elle revient se coller tout contre lui et l'embrasse comme si ça faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vus. Ses mains caressèrent à nouveau son torse avant de venir défaire lentement la ceinture, puis le pantalon de Ryuga. Elle se laissa glisser à son tour, accompagnant la chute de ces barrières de tissu, sa langue dessina un sillon brillant sur le ventre de son amant alors que sa poitrine se frotte chaleureusement contre son sexe, l'étreignant quelques secondes. Les mains de Miya remontent le longs des jambes nues de son amant, alors que son corps continue de descendre, et que de son souffle brulant de Miya vient frôler l'objet de sa convoitise... Sans se poser la moindre question, elle commence à embrasser le membre gonflé de son amant, du bout des lèvres, le faisant davantage réagir à son souffle. Puis sa langue se mêle à la partie, et lentement, ses lèvres s'ouvrirent pour prendre son sexe en bouche, dans une fellation d'une lenteur exquise... Elle le sent se raidir un peu plus, et sourde aux gémissements de son amant, Miya caresse du bout des doigts l'intérieur de ses cuisses. Elle fait preuve d'une patience incroyable, sans doute pour la première fois qu'ils se côtoient. Sa bouche quitte lentement le sexe de Ryuga, et Miya se relève toujours aussi lentement, laissant sa culotte glisser le long de ses jambes quand elle embrasse son amant. Elle prend les mains de Ryuga pour les plaquer sur ses fesses et la demi déesse fait remonter ses jambes, l'une après l'autre, pour entourer la taille de Ryuga. Leur baiser est d'abord interrompu par un gémissement, quand elle s'empale sur son son sexe, son corps enfin libéré de toute la frustration de la soirée... Puis quand elle dit dans un souffle :

- C'est à toi de jouer, mon amour... Parce que comme ça, je ne pourrai pas faire grand chose...

Et Miya reprend avidement possession de ses lèvres.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 29 avril 2010, 23:09:19
Ryuga dû vraiment s’employer, pour ne pas plaquer Miya contre une paroi de l’ascenseur, et lui faire l’amour, tant ses caresses étaient cruellement précises. Sa main, sa poitrine, et enfin sa bouche vinrent tour à tour à la rencontre de son membre, qui finit de se durcir à l’intérieur de cette douce et chaude cavité buccale.
La demi-déesse remonta contre le corps de l’inspecteur, et elle lui déposa ses mains sur ses fesses, lui laissant tout le loisir de les agripper avec fermeté, soulevant le corps de son amante contre le sien. Leurs lèvres s’échangèrent des baisers avec ferveur, toute la frustration de la soirée était entrain de s’envoler, alors que les jambes de la chanteuse remontèrent le long de celle du policier pour venir entourer sa taille.
Le sexe humide de Miya se posa contre la peau chaude de celui de Ryuga, puis entreprit une descente de cette colonne de chaire, arrachant un gémissement commun aux deux amants.


-   C'est à toi de jouer, mon amour... Parce que comme ça, je ne pourrai pas faire grand chose...

L’inspecteur soufflait doucement, appréciant la pression qu’exerçait le sexe de sa belle demi-déesse sur le sien, tout en répondant à ses baisers. Il avait attendu ce moment toute la soirée, et le fait de la faire dans un ascenseur ne rendait les choses que plus excitantes.
Son bassin s’écarta de celui de Miya, alors qu’il l’entrainait contre la paroi opposé à la leur, puis au moment où il plaqua le dos de la chanteuse contre, son membre vint retrouver avec intensité son sexe, son torse épousant sa poitrine et ses lèvres parcourant désormais son cou. Puis ce sont des coups de reins, ponctués d’un râle de plaisir toujours plus prononcé, qu’entreprit Ryuga. Son sexe, dur et brulant, frottait contre les parois internes de la demi-déesse, à chacune de ses venues.
Après plusieurs minutes, alors que leurs gémissements arrivaient à leur paroxysme, il cassa volontairement le rythme, et tout en déposant des baisers fiévreux sur les lèvres fines de Miya, il imprimait un mouvement de bassin plus lent. Sa verge douce et chaude, coulissant et pressant contre les parois internes de son sexe. L’inspecteur sourit aux plaintes de la chanteuse, puis resserra l’étreinte de ses doigts sur sa peau, pour reprendre des coups de reins forts, si bien, qu’il la plaquait fermement au mur à chaque fois. Puis lorsque leurs muscles se crispaient de plus en plus sous le plaisir, signe d’une jouissance imminente, il ne ralentit pas ses mouvements, bien au contraire, même si ses coups de reins étaient moins cadencés, ils n’en étaient que plus intenses. Le dernier fut accompagné d’un long râle de plaisir, et Ryuga plaqua ses mains de chaque côté de Miya sur la paroi de l’ascenseur, soulevant le corps de la demi-déesse par la seule force de son bassin, plaquant d’avantage son sexe tendu en elle, alors qu’il emplit son intimité avec de longs jets de sperme. Chaque flots de sa semence, était accompagné d’un long soupire saccadé du policier à l’oreille de son amante.
Ryuga dû prendre quelques minutes pour souffler contre le corps de Miya, joue contre joue, ses lèvres venant par moment jouer avec le lobe de son oreille. Mais l’ascenseur avait déjà été bloqué trop longtemps, et ils devaient vite le remettre en marche avant d’attirer l’attention. Après un dernier baiser plus langoureux, il se rhabilla, et appuya sur le bouton de son étage, puis replongea son regard dans l’azur de ceux de la femme qu’il aimait.


-   Ce que je t’aime toi… T’as pas intérêt d’essayer de fuir à nouveau mon cœur… Dit-il avec un air faussement autoritaire.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le jeudi 13 mai 2010, 19:11:02
Il fallait croire que la frustration avait du bon, finalement. Un instant, Miya pensa presque qu'il fallait qu'elle revoit la vieille sorcière, si Ryuga était toujours aussi extraordinaire après. La porte en fer et froide de l'ascenseur ne la gêna pas une seconde, le corps frémissant de plaisir, ses jambes accentuant chacun des mouvements de bassin de son amant... Et tant pis si les voisins allaient râler pour le bruit ! Miya ne pouvait s'empêcher d'exprimer tout le bien que lui procurait son amant. A leur jouissance commune, complètement hors d'haleine, Miya s'accroche un peu plus contre lui.

- Ce que je t’aime toi… T’as pas intérêt d’essayer de fuir à nouveau mon cœur…

Miya sourit, la tête enfouie dans le cou de son amant.

- D'accord... Mais je sais que tu me rattraperais toujours. Et puis, si tu me punis comme ça à chaque fois que je veux fuir...

Elle rit doucement, et embrassa Ryuga.

***

La mère de Ryuga prolongea son séjour et resta une semaine complète. Inutile de dire que si les deux femmes ne s'étaient pas revues, elles se faisaient malgré tout la guerre - et c'était le pauvre Ryuga qui en faisait les frais. Chacune des deux était possessive à l'extrême, et la victoire de l'une était une bataille remportée dans leur petite guerre.

Et Miya, en plus ne de pas aimer partager, détestait perdre. Quand il venait la voir au bar, après le boulot, elle n'hésitait pas à user de tous ses charmes pour le garder avec lui... Et comme elle était douée à ce petit jeu-là, qu'il rentrait hélas forcément tard, Mme Miura rappelait à son fils unique qu'il ne devait pas rentrer à de telles heures, que son travail risquait d'en pâtir, alors elle l'appelait pendant ses heures de service - toutes les heures, au mieux... Au bout de trois jours de ce traitement, il avait décidé d'arrêté d'aller voir Miya. Une cuisante victoire pour la sorcière. Ce fut donc avec un réel soulagement quand la mère de Ryuga rentra dans son appartement, à l'autre bout de la banlieue de Kyoto. Pourtant, tout était loin d'être fini pour l'inspecteur : il lui restait à affronter le plus terrible des monstres : une Miya qui serait sans doute en colère. Mais au moins, les appels de Mme Miura se firent moins nombreux, en cette première journée...

Miya, de son côté, s'ennuyait de son amant. La vieille femme était diabloqie, et la chanteuse n'avait pas l'intention de faire le moindre cadeau à cette rivale. Elle soupirait, accoudée au bar, espérant que le soir lui amènerait l'homme de sa vie.

"Ah, Jhun ! Tu rirais bien, de me voir attendre après un homme, hein ?"

Les quatre jours où elle n'avait pas vu Ryuga, elle les dépensa à rêver de son jumeau. Du "bon" vieux temps où ils étaient ensembles. Il lui manquait toujours beaucoup, bien sûr. Mais l'amour de Ryuga l'aidait à moins penser à lui. Pourtant, cela lui faisait bizarre : quoi qu'elle ait fait, elle avait toujours eu besoin de l'approbation dde son frère. Miya ne pouvait s'empêcher de penser que Jhun aurait sans doute saboté toute relation entre elle et l'inspecteur. D'un autre côté, elle aurait tellement voulu l'entendre dire une banalité comme "tant que tu es heureuse" ! Ce qui était bien entendu impossible...

Quand le soir, Ryuga poussa la porte du bar, elle dut faire tous les efforts du monde pour ne pas courir l'embrasser. Pourtant, à la fin de son tour de chant, on pouvait noter un certain empressement de sa part, alors qu'elle traversait la salle pour le rejoindre. Elle s'arrêta devant lui, droite comme un pique. Et elle eut une réaction inattendue.

- Tu m'as manqué.

C'était prononcé doucement, sans animosité, avec une certaine humilité qu'elle n'avait jamais eue depuis les trois mois qu'ils se connaissaient, à présent. La demi déesse dinit par lui sourire, et prit sa main pour l'entrainer d'abord à leur table. Ils parleront toute la soirée, ils danseront, sans jamais évoquer une seule fois la mère de Ryuga. Une soirée de rêve, qui se finit merveilleusement bien dans la chambre de la chanteuse. Pas une seule fois, Miya n'aura laissé son caractère de cochon venir tout gâcher.

Nus l'un contre l'autre, Miya s'ennivre de l'odeur de son inspecteur qui lui a tant manqué. Elle a beaucoup de mal à s'endormir, et quand elle y arrivera enfin, son sommeil est agité. Elle rêve de Jhun, bien sûr. Et ce rêve n'est pas comme les autres, il a une autre consitance. Comme si les épaules sur lesquelles elle est perchée sont plus solides, comme si l'odeur de Jhun était plus présente, et son rire plus fort. En fait, il parait si vivant, même ! Elle lui parlera du couple qu'elle forme avec Ryuga, déjà prête à le défendre becs et ongles contre son frère à moitié aussi possessif qu'elle. Mais il ne lui répond que par son sourire, si chaleureux, un brin charmeur. Miya se retrouve seule, mais bizarrement, elle sait, d'un coup, qu'elle a l'aval de son frère. Ca ne change rien à ses sentiments envers Ryuga, mais ça lui fait malgré tout bizarre de savoir que son défunt jumeau n'a rien trouvé à critiquer, ou qu'il s'y oppose juste histoire de l'embêter. Non, rien de tout ça. Mais la demi déesse est terriblement heureuse, alors que ça n'aurait du rien changer.

Dans les bras d'un Ryuga qui commence à se réveiller, Miya sourit, et elle se serre un peu plus contre lui. Elle murmure un "je t'aime" légèrement pâteux. Elle soupire. Miya dort profondément, elle n'a jamais été du matin ! Et c'est dans son sommeil qu'elle va tout gâcher.

- Je t'aime, Jhun.

Et si elle n'a jamais donné le nom de son frère à qui que ce soit, inutile d'être devin pour savoir que c'est un prénom masculin qu'elle vient de prononcer dans les bras de son amant.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 13 mai 2010, 22:38:25
Ryuga venait de vivre une semaine des plus éprouvantes, il était l’arbitre d’une bataille qui opposait les deux femmes de sa vie. Une concession accordée à l’une, était une déception pour l’autre. Il était aussi devenu l’arme de ces dames, dont elles usaient pour exaspérée leur adversaire. Ainsi, Miya s’amusait à rendre l’inspecteur fou de désir lorsqu’il venait assister à ses tours de chant, si bien que le simple verre qu’ils prenaient d’habitude, finissait dans une pièce inoccupée des coulisses, ou dans l’ancienne chambre de la chanteuse. Ils arrivaient par conséquent, très en retard à leur appartement, ce qui valut au policier de belles brimades de la part de sa mère. Elle lui dit, qu’elle avait passé la soirée à les attendre, et que s’il continuait ainsi c’est son travail qui en pâtirait… Bref, devant ces réflexions incessantes, et les coups de fils toutes les heures, il avait finit par ne plus aller aux tours de chants de sa demi-déesse, pour tenir compagnie à sa mère. Après tout, il ne restait plus que quelques jours, mais il redoutait quand même la réaction de Miya.

Le dimanche finit par arriver, et Ryuga put ramener sa mère à l’autre bout de la ville, dans son appartement. Il avait tout de même apprécié de l’avoir à ses côtés, malgré les tensions. Il était fils unique, et donc depuis la mort de son père, c’était la seule famille qui lui restait.
Le lundi suivant, il put donc assister de nouveau au tour de chant de la demi-déesse, avec une certaine appréhension, il commençait à connaitre son mauvais caractère. Mais à son agréable surprise, Miya ne fit aucune réflexion, ni même de sous entendus vis-à-vis de sa mère. La soirée fut douce et très intime, comme elles l’étaient avant l’arrivée de Madame MIURA.  Pour le couple ce fut comme si cette dernière semaine était un lointain souvenir, et c'était tant mieux.  La chanteuse avait déjà tentée fuir une fois, et il avait peur qu’après toute cette semaine elle eut de nouveau envie de le faire.
Mais ces craintes qu’il pensait évanouies, allaient se réveiller, au moment où il s'y attendait le moins. Le lendemain, après une nuit une nouvelle fois très intense, ses yeux s’ouvrirent sur le corps nu de Miya. Il aimait ce moment là, il aimait ce réveiller avant elle, pour voir son si joli visage endormit, voir ces traits se délier de l’immobilisme dans lequel le sommeil les avait plongé.
Et à ce moment là, il sentit l’étreinte des bras de Miya sur son corps, se faire plus pressante, la poitrine de la belle, épousant le torse de l’inspecteur, et un « je t’aime » suave sortant de sa bouche. La main de Ryuga vint caresser le dos de la demi-déesse, et alors que ses lèvres allaient se poser sur son front, un nouveau « je t’aime », sortit de sa bouche. Un sourire s'étira sur les lèvres du policier, qui se brisa lorsqu’elle finit sa phrase.


-   Jhun.

La respiration de Ryuga se bloqua, son regard se figea, alors qu’il repassait dans sa tête ce dernier mot, comme pour s’assurer qu’il n’avait pas mal compris. Après quelques secondes, il baissa les yeux vers Miya, ses questions, ses doutes, revenant envahir son esprit.

Elle l’aurait trompé ? Tous ces soirs, où il n’avait pu venir la voir chanter, elle se serait consolée auprès de ce Jhun ? Serait-il tellement exceptionnel pour qu’elle l’aime déjà ? A moins… Que cela ait commencé depuis plus longtemps… Et qu’il ne soit lui-même, tout compte fait qu’un homme parmi tous les autres dans l’éternité de la vie de la demi-déesse ?

Ryuga mis fin à toutes ces questions, qui commencèrent à lui donner mal au crâne, en s’écartant du corps de Miya. Il s’assit sur le rebord du lit, et fit passer ses mains sur son visage, comme pour s’assurer que ce n’était pas un cauchemar. Une part de lui-même voulait réveiller son amante, et lui demander des explications, une autre, revenir la prendre dans ses bras et ne pas se préoccuper de cette petite phrase, une autre encore, ne désirait que partir loin d’ici, et ne plus, ne serai-ce qu’envisagé, qu’un autre homme pose ses mains sur sa demi-déesse, et bien pire, qu’un autre homme que lui occupe ses pensées…
L’inspecteur s’habilla, sans pouvoir reposer son regard sur le corps de Miya, et alors que d’habitude il ne partait pas sans un baiser voir plus selon le temps qu’il avait, cette fois-ci, il était à peine sortit de la chambre, qu’il alla pousser la porte de l’appartement.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le vendredi 14 mai 2010, 00:33:34
Miya dormait comme une bien heureuse. Elle avait le sommeil lourd, et avait toujours du mal à se réveiller le matin. Généralement, c'était Ryuga qui la réveillait, à coup de baisers passionnés - et souvent ensuite davantage... Ce matin-là, c'est l'une de ses collègues qui la réveilla en claquant la porte :

- Et ben alors, tu fous quoi ! Debout !

Miya sursauta, et après s'être frotté les yeux, constata qu'elle était seule dans sa chambre... Elle ne pouvait pas avoir rêvé cette soirée merveilleuse, n'est-ce pas ? Elle sort de son lit, s'habille en vitesse et descend au bar pour travailler. Entre deux services, elle demande quand même à Pablo si elle a vu son amant, et son patron lui rapporte qu'il était parti assez tôt, le regard droit, sans même un bonjour. Bien, au moins, cette soirée s'était bien passée... Qu'est-ce qui avait cloché ? Miya continua son service, et demanda une pause juste après le service de midi, et l'adresse du commissariat où travaillait Ryuga.

Miya ignora superbement le chauffeur de taxi qui n'arrêtait pas de la regarder, et qui, à un feu rouge, lui fit carrément des propositions indécentes. Miya roula des yeux et rit :

- Pourquoi pas ? J'allais justement au commissariat pour porter plainte pour harcèlement sexuel. Vous voulez venir donner votre version des faits ?

Bizarrement, il ne dit plus rien. La demi déesse lui jeta même les quelques billets pour payer sa course - volontairement moins que ce qu'elle devait et monta rapidement les marches pour gagner l'accueil du commissariat : elle n'avait pas de temps à perdre avec ce déchet de la société, elle avait des soucis bien plus urgents à régler. Une fois à l'accueil, elle dut attendre que la personne finisse un appel avant de s'intéresser à elle. Miya demanda à voir l'inspecteur Miura.

- Et peu m'importe qu'il soit occupé : je dois le voir.

La réceptionniste eut le regard et le soupir qui trahissait une pensée qui devait dans le style : "C'est belle et ça se croit tout permis." mais Miya ne s'en offusqua pas - hors de question de péter un scandale au boulot de Ryuga, et pourtant, la tentation était très grande ! Un flic sans grade finit par lui dire de le suivre, et lui indiqua la porte d'un bureau. Après un sourire charmeur qui fit rougir le bleu, Miya frappa, et sans y être invitée, entra.

Ryuga était au téléphone, et Miya s'assit, en attendant qu'il finisse. Et bizarrement, toute son assurance disparut quand il raccrocha. En fait, elle détourna même le regard. Elle hésita avant de prendre la parole...

- J'ai été surprise de ne pas te voir au réveil, ce matin... Tu... as eu une urgence ?
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le dimanche 16 mai 2010, 19:44:18
Le visage de Ryuga était fermé, comme il l’avait toujours été avant sa rencontre avec Miya. Il arriva au commissariat avec un regard glacial en guise de bonjour à ses collègues. Une cigarette pendait au bout de ses lèvres, pour la cinquième fois depuis qu’il s’était levé. C’était comme si la demi-déesse le rendait meilleur, et que maintenant qu’il croyait l’avoir perdu, ses vices refaisaient surface.
Il entra dans son bureau, et s’affala sur son fauteuil, avant d’écraser le mégot de sa cigarette, et de prendre son paquet pour en allumer une autre. Et alors que l’extrémité de la tige de tabac s’enflammait, la phrase de Miya retentissait à nouveau dans son esprit. Lui qui n’étais jamais tombé amoureux, il s’était jeté à corps perdu dans son histoire avec la belle demi-déesse, et il y croyait, il croyait en cet amour, avant qu’un simple nom ne vienne briser ce rêve. Aussi fort étaient ses sentiments, aussi forte sera la chute.

Après quelques minutes, où Ryuga s’était concentré sur son travail pour tenter en vain de ne plus penser à Miya, sa secrétaire frappa puis entra dans son bureau avec un café. Cette dernière avait toujours été sous le charme de l’inspecteur, elle avait même réussi, bien avant qu’il rencontre Miya, à l’attirer dans son lit. Elle avait tenté depuis, de prendre à nouveau le ténébreux policier dans ses filets, mais sans succès. Et puis, lorsqu’elle apprit qu’il était avec Miya, elle avait définitivement abandonné l’idée de pouvoir partager une nouvelle nuit avec lui, tant le corps de la demi-déesse complexait même les femmes au physique plutôt avantageux. Alors cette matinée là, était comme une lueur d’espoir pour la jeune femme, la mauvaise humeur de Ryuga, était peut être signe d’une défaillance de sa relation avec la belle chanteuse, et elle comptait bien en profiter. Avant d’entrer dans le bureau, elle avait prit soin de détacher un bouton de son chemisier, de remonter sa mini jupe, et de faire descendre légèrement ses lunettes de son nez, pour donner à son regard un côté très « secrétaire de mauvais films érotiques des années 80 ».
Seulement, elle déchanta assez rapidement, en voyant Miya, qui venait tout juste de prendre place au bureau de l’inspecteur. Elle se racla la gorge pour faire partir l’intonation mielleuse dont elle avait pensé teindre sa voix.


-   Je… vous apporte votre café inspecteur MIURA.

Tel un fauve qui surgissant vers une proie, se rend compte au dernier moment qu’un prédateur bien plus dangereux l’a déjà entre ses griffes, elle repartit sans un mot de plus et en fuyant le regard de Miya.

La chanteuse venait donc d’entrer dans le bureau de Ryuga, alors que celui-ci était au téléphone. Il n’était pas surprit, il se doutait qu’elle viendrait lui demander des explications, après être partit brusquement ce matin là. Par contre, ce qui l’interpella, c’est au moment où il raccrocha, la timidité et la retenue dont elle fit preuve avant de prendre la parole. Il la trouvait si attachante, si attendrissante avec l’air peu sûre d’elle qui marquait son visage. Il était complètement sous son charme, même après de nombreuses semaines passés avec elle, il retombait amoureux chaque jour.


-   J'ai été surprise de ne pas te voir au réveil, ce matin... Tu... as eu une urgence ?

Il fut soulagé de voir le regard de Miya le fuir, parce qu’il lui faisait trop mal. Même s’il était éperdument amoureux d’elle, et qu’il n’avait qu’une envie, celle de la prendre dans ses bras et de poser ses lèvres sur les siennes, il ne pouvait oublier ce « Je t’aime Jhun », sortit de la bouche de son amante plutôt ce matin là.

-   C’était quelqu'un d’autre que tu espérais voir à ton réveil… Alors je suis partit…

Ryuga marqua une pause, pour éviter de faire trembler sa voix par l’émotion, puis prit une légère inspiration avant de continuer.

-   Tu sais… Si tu fréquentes quelqu'un d’autres. Je préférerais que tu me le dises directement, et qu’on en reste là.

Depuis qu’ils étaient ensemble, Ryuga et Miya avec connus des disputes plus ou moins grosses, c’était normal, mais par contre, c’était la première fois que l’un d’eux envisageait de mettre un terme à leur relation. L’inspecteur avait le cœur serré, et ce sont des doigts tremblant qui vinrent s’emparer de la tasse amené par sa secrétaire. Il prit une gorgé de café, en imaginant le pire des scénarios : Qu’elle lui dise, qu’elle voit ce Jhun, qu’elle l’aime, mais qu’elle ne voulait pas lui dire par peur de le blesser.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 16 mai 2010, 23:50:56
Miya avait suivi des yeux les moindres faits et gestes de la secrétaire, d'un regard noir et meurtrier. Non non, elle n'avait pas les yeux revolver en cet instant, mais plutôt mitraillette... Non, lance missiles à tête chercheuse. Si la demi déesse n'avait pas eu d'autres priorités en tête, sans doute lui aurait-elle fait un croche-pied quand elle serait sortie. En tout cas, elle retiendrait sa tête pour une autre fois : pour qui se prenait-elle, à faire du charme à son inspecteur ?!

Alors la chanteuse attendit. Que Ryuga prenne la parole. N'importe quoi, un signe lui aurait suffit. Miya n'était pas du genre à se demander : "J'ai fait une bêtise ?" mais plutôt : "Mais qu'est-ce qui lui prend ?". Dès qu'il y avait un problème, c'était automatiquement de la faute des autres. Elle essayait de se remettre en question, parfois, pour Ryuga. Mais là, elle ne comprenait rien. Même en y réfléchissant... Tout avait été si parfait ! Pourquoi faisait-il la tête à ce point là ?!

Et il puait le tabac froid. Elle avait espéré lui ôter cette fâcheuse habitude de trop fumer. Elle pensait avoir réussi... Miya avait crié victoire trop vite, il fallait croire. Quand enfin il parle, elle est soulagée : elle allait enfin avoir des réponses ! Hélas, pas celles qu'elle pensait entendre. Miya fronce les sourcils, surprise, mais ne regarde pas Ryuga pour autant. Que veut-il dire par là ? Qui aurait-elle souhaité voir au réveil à part lui ?

Et elle manque de s'étouffer en entendant la suite. Avant même de pouvoir y penser, ses poings frappent le bureau et elle se lève, foudroyant son amant du regard. Elle a pourtant l'obligeance de serrer la mâchoire au lieu de dire quelque chose qu'elle pourrait regretter. La secrétaire fait l'erreur de pointer le bout de son nez, visiblement pour voir si tout va bien, mais se fait recevoir par un : "Dehors !" qui tonne comme un rugissement. La secrétaire a le bon sens de refermer aussitôt la porte, et Miya foudroie Ryuga du regard. Elle essaye de garder son calme, vraiment.

- Donne-moi une seule explication valable pour justifier tes paroles.

Elle tend la main pour lui saisir le menton.

- Regarde-moi ! Pourquoi est-ce que voudrais quelqu'un d'autre que toi, Ryuga ! C'est parfaitement insensé ! Je ne veux voir personne d'autre, jamais ! Pourquoi... Comment oses-tu ne serait-ce que le penser !

Et Miya est tellement en colère que sa main tremble autant que sa voix.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mardi 18 mai 2010, 23:37:07
La réaction de Miya ne se fit pas attendre, ses poings frappèrent sur le bureau quand Ryuga évoqua l’idée d’une séparation, et elle se leva, avant de rembarrer vivement la secrétaire qui s’apprêtait à entrer. Le regard du policier croisa celui de la demi-déesse, et à ce moment là, il sut qu’elle ne l’avait pas trompé, qu’elle l’aimait toujours, corps et âme comme ils se l’étaient avoués. Elle commença à lui demander des explications, semblant jongler entre colère et tristesse, et il sait qu’elle ne ment pas, parce qu’il aurait réagit de la même manière s’il avait été à sa place.
Alors comment expliquer cette phrase au réveil ? Ryuga n’avait pas rêvé pourtant, elle avait dit aimer ce Jhun, il avait bien assez répéter cette phrase dans sa tête pour en être sûr. Miya saisit son menton d’une main tremblante pour le forcer à la fixer dans les yeux, lui qui avait dû mal à le faire à cet instant, alors que d’habitude il aimait tant s’y plonger.
Il n’aimait pas la voir comme ça, dieu qu’il n’aimait pas la voir souffrir, surtout par sa faute. Mais il lui fallait des explications. Il prit une longue inspiration avec un regard qui marquait d’avantage une tristesse qu’une colère, lui qui d’habitude n’aimait pas le montrer, la demi-déesse avait le don pour le mettre à nu.


-   Et… Jhun ?... Dit-il dans un souffle.

Quand il dit son nom, Miya sembla bouleversée, des larmes commencèrent à perler aux coins de ses yeux, et sa main déjà tremblante, ne le fut que plus. Ryuga n’avait pas rêvé alors ? Ce Jhun n’était pas le fruit de son imagination ? Elle avait bien dit cette phrase ce matin là ? Pour mettre fin à toutes les interrogations de sa chanteuse, il poursuivit.


Ce matin… Quand tu m’as serrée contre toi, tu as dit…

Il marqua un léger temps d’arrêt, ayant quelques difficultés, à faire sortir de sa propre bouche, les mots qui lui ont fait si mal.

Je t’aime Jhun.

Mais devant les larmes qui commençaient à couler des yeux de la femme qu’il aimait, il ne put rester insensible, alors il posa sa main gauche sur celle que Miya avait mise sur son menton, et la serra avec  douceur dans la sienne. Elle aurait pu lui faire vivre la plus grande souffrance du monde, qu’il n’en aurait pas fait autrement. La demi-déesse l’avait rendu meilleur, si bien, que si le Ryuga d’il y a quelques mois se regardait à l’instant, il ne se reconnaitrait pas.
Dans l’étreinte de la large main de l’inspecteur, sur la fine de la chanteuse, leurs anneaux s’étaient collés l’un à l’autre.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le mercredi 19 mai 2010, 23:50:21
La pression retomba d'un seul coup à la seule évocation du nom de son frère. Miya ignorait si elle devait rire ou pleurer. Et ce sont les larmes qui inondèrent ses yeux bleus, sans qu'elle ne puisse rien contrôler. Tout colère avait déserté son âme et son cœur, seule la douleur restait.

Étrange sentiment, d'ailleurs. Elle souffrait de l'absence de son frère. De l'horreur de sa mort sur cette plage. Et malgré cela, l'horreur de se rendre compte que ce qui lui faisait plus mal que ces événements les plus marquants de sa vie, c'était d'avoir laissé croire à Ryuga qu'elle l'avait trompé. Et c'est ce qui finit par faire couler ses larmes. Jamais Miya n'avait eu conscience d'avoir parlé dans son sommeil - le dit Jhun le lui avait pourtant souvent dit. Il y a quelques heures encore, elle était heureuse à l'idée d'être certaine, au fond de son cœur, que son frère consentait et "bénissait" son couple. Pour une fois qu'il allait dans son sens, même si elle ignorait d'où lui venait cette certitude.

Sans lâcher la main de Ryuga, Miya s'assit. Elle essuya ses larmes du revers de sa main libre, et eut un pauvre sourire. Si elle n'avait pas été si bouleversée par ses propres sentiments, sans doute Miya aurait fait mariner Ryuga encore quelques instants. Mais la demi déesse savait qu'il ne valait mieux pas jouer avec les sentiments de l'inspecteur : il avait bien assez souffert comme ça.

- Oui, j'aime Jhun. Je l'aimerai sans doute toujours.

Mmh. Ca commençait mal. Miya secoua la tête et se mordit la langue. Avant de continuer à dire des bêtises, il valait mieux qu'elle dise les bons mots. Non, Miya, ne dis pas qu'il est l'homme de ta vie, que tu pensais qu'il serait le seul que tu aimerais.

- C'est mon frère, Ryuga. Jhun, c'est mon frère jumeau.

Les mots s'enchainèrent tout seuls :

- Je ne voulais pas te blesser, mon amour. Ces quelques jours sans toi m'ont tuée. J'ai rêvé de mon frère...

Elle lui avoua s'être sentie très seule. Miya parla aussi de son frère - elle dit toujours "mon frère", et ne l'appelle jamais par son prénom. Et elle parle de son jumeau au présent, toujours, comme si elle refusait d'admettre qu'il puisse être mort - ce qui était à moitié vrai. Pourtant, elle achèvera sur un murmure :

- J'ai toujours pensé que personne ne pourrait le supplanter dans mon cœur. Pourtant, savoir que je t'ai fait si mal m'a davantage tordu le cœur que quand...

Miya doit faire une pause, et se racle la gorge, avant de finir :

- ... quand je l'ai perdu. Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas.

Jamais la demi déesse n'a paru aussi vulnérable. Elle a baissé les yeux, et le rideau de ses cheveux cache une partie de son visage. Pour la première fois, Miya s'excuse de quelque chose qu'elle a fait, et elle ne s'en est même pas rendue compte.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 20 mai 2010, 16:50:04
Les premiers mots qui sortirent de la bouche de Miya, eurent l’effet d’une balle sur le corps de Ryuga. Il se laissa asseoir lourdement sur sa chaise, et si la demi-déesse n’avait pas rapidement poursuivit, il serait sans doute resté dans cet état de choc un bon moment.
Un frère… ? L’inspecteur recroisa le regard de sa chanteuse avec soulagement, ce n’était qu’un amour fraternel, pensa-t-il à ce moment là. Par contre, elle avait eu un frère jumeau, et ne lui en avait rien dit. Il avait du mal à comprendre, et les phrases ambigües de Miya qui suivirent vis-à-vis de cet homme, renforcèrent ses interrogations.
Puis, elle finit par s’excuser avec une sincérité et un amour, qui touchèrent Ryuga. Il se redressa, et prit sa chaise pour venir s’asseoir juste à côté d’elle. Sa main gauche se posa sur la cuisse droite de la chanteuse, puis son autre main alla chercher son visage, sa paume contre sa joue et l’extrémité de ses doigts caressant sa nuque. Son pouce passa sur les chemins humides laissés par les larmes de Miya, puis d’une voix qui se fit plus calme, il prit la parole.


-   Expliques-moi... Tu as un frère jumeau ? Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?

L’inceste était une chose inconcevable dans le milieu où vivait Ryuga. Miya, elle, venait d’une autre époque, d’une autre réalité. Reste à savoir comment allait réagir le policier, en apprenant que la relation que sa demi-déesse avait eut avec son frère, était loin d’être juste fraternelle.
Il ne quittait pas du regard l’azur de ses yeux, alors que la colère et la tristesse s’étaient envolées pour laisser place à une certaine frustration… Une frustration d’être sûr de l’amour que Miya lui porte, mais tout en ayant l’impression de ne pas tout savoir… Mais toutes les vérités sont-elles bonnes à entendre ? Comme la fausse couche d’une demi-déesse censée ne pas pouvoir tomber enceinte, ou bien une relation amoureuse avec un frère jumeau...
Quoi qu’il en soit, Ryuga, en apprenant que Miya était une demi-déesse, avait accepté le fait que bien avant leur rencontre, elle avait des siècles de vie derrière elle. Et alors qu'il la regarde dans les yeux, il se sent prêt à tout entendre, même si cela doit lui faire mal, l'amour qu'il lui porte est plus fort. Et il veut plus que tout, partager les souffrances de son amante, pour l’aider à les apaiser.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le mercredi 26 mai 2010, 21:24:08
Miya réfléchissait à toute vitesse. Elle n'avait jamais parlé de son frère à Ryuga ? Sa mâchoire s'affaissa légèrement. Et bien ! C'était plus grave que ce qu'elle croyait ! Tout le monde au bar avait entendu parler au moins une fois de ce frère jumeau. Si elle n'en avait jamais touché mot à Ryuga, c'est qu'il accaparait tout son esprit depuis plus longtemps qu'elle n'en avait conscience ! A présent, il voulait des explications... Bien. C'était normal, surtout après ce qu'elle lui avait dit. Miya soutenait le regard de son amant, et elle pouvait lire l'inquiétude dans ses yeux. Quand il posa la main sur sa joue, elle pencha la tête pour davantage apprécier le contact, ferma les yeux. Un simple contact qui lui avait tant manqué, le matin même. Miya soupira de contentement avant de rouvrir les paupières, et sourit à Ryuga. Sourire légèrement empreint de mélancolie. Elle ne savait pas trop par où commencer, à vrai dire.

- Jhun et moi sommes jumeaux. Mais à cause de mon immortalité qui agit comme un arrêt du vieillissement, il a fini par être plus âgé que moi de quatre ou cinq ans. Il est le portrait craché de notre père, préférant les rituels gitans au cirque - tout le contraire de moi... Mais mon frère...

Miya aimait trop son jumeau pour dire du mal de lui. Pourtant, il y a certaines vérités plus difficiles encore à dire et à supporter.

- Il... Jhun m'adorait d'abord comme la demi déesse gitane. Et après seulement comme sa soeur.

Sa voix légèrement brisée à ces mots trahissait à quel point elle en avait souffert. Pourtant, Miya reprit rapidement possession de ses moyens et sourit à Ryuga.

- Il a toujours été très protecteur, parfois trop. Mais j'aimais ça, cette façon dont il prenait soin de moi constamment. Nos parents sont morts quand nous avions huit ou neuf ans. Les gitans étaient obsédés par mon statut et par la découverte de... (elle grimaça) "ma faiblesse". Je crois qu'il m'auraient tuée s'ils l'avaient trouvée. Ca leur était insupportable qu'une bâtarde soit le réceptacle de l'immortalité de leur divinité.

Miya fit une pause et soupira.

- Je m'égare. D'un côté de la famille, on avait des gitans qui voulaient ma mort sous couvert de fanatisme religieux. De l'autre, un oncle qui nous disait sans cesse qu'il ne fallait pas se laisser abattre, et se forcer à continuer de vivre. Mon frère m'a apporté toute l'affection dont j'avais besoin. Et moi, je l'aimais comme ma moitié, une partie de moi. Et il était trop fier, sans doute, pour accepter mon affection.

Miya prit une nouvelle pause pour apprécier les légères caresses sur sa nuque. Ce n'était pas facile de parle à l'homme de sa vie de l'homme avec qui elle avait toujours pensé vivre et mourir. Elle tourna la tête et déposa un baiser dans le creux de la main de Ryuga.

- Jhun se faisait un devoir personnel de me protéger envers et contre tout. Des gitans, surtout quand il a su ce qu'il se passait avec eux. De la tristesse. Et des hommes. Il ne laissait personne avec la moindre mauvaise intention à mon encontre m'approcher, surtout au cirque ; moi, je ne supportais pas quand il ne rentrait pas le soir, parce que ça signifiait qu'il... (elle roula des yeux et eu un sourire en coin.) "chassait de la donzelle." Il était d'une galanterie et d'une gentillesse infinie avec ses coups d'un soir. Ca m'était insupportable... Nous étions sans doute trop possessifs l'un envers l'autre pour avoir la chance de tomber amoureux de LA personne qui plairait aussi à l'autre.


La demi déesse se redressa sur son siège, et fixa intensément Ryuga. Elle posa une main sur son visage, l'air déjà désolé pour ce qu'elle allait dire.

- Je vais être franche avec toi, Ryuga, et mes paroles risquent de te blesser. J'aime mon frère, et je l'ai aimé peut-être bien plus que je ne l'aurai du. Il était le seul homme de mon coeur. Je n'imaginais pas une seule seconde une autre vie que celle de vieillir et mourir avec lui. Il connait tous les glyphes à dessiner pour bloquer mon immortalité et me rendre mortelle. Nul doute qu'il aurait trouvé comment faire pour que je puisse mourir de façon naturelle.

"Si seulement il en avait eu le temps" pense-t-elle. Et on abordait le sujet délicat, la plus grande blessure de la chanteuse. Les yeux de Miya se voilèrent de larmes. Pourtant, une colère froide vibre dans sa voix quand elle reprend la parole :

- Quand il m'a été arraché... J'ai voulu mourir. Une partie de moi est morte avec lui sur cette plage, ce jour-là. J'ai voulu être enterrée avec lui - enterrée vivante, il n'y avait pas d'autres solutions, mais ça m'importait peu.

Elle n'ajouta rien de plus. Parce qu'elle aurait finir par parler de vengeance, de celle qu'elle avait assouvi, mais qui continuait pourtant de lui tordre les entrailles et qui lui brulait toujours l'oeil gauche, le doré. Miya baissa la tête et murmura :

- Quand tu m'as demandé si c'était fini entre nous, j'ai eu mal comme quand Jhun est mort.

La haine et la rage en moins.

- Je voulais vivre, vieillir et mourir avec Jhun.

Miya passait le pouce sur l'anneau qui ornait son annulaire gauche, celui qu'il lui avait offert il y a quelques jours.

- Avec toi... Je n'envisage rien d'autre que l'éternité.

Elle laissa passer une minute avant de relever la tête et sourire légèrement.

- Ca doit te faire peur, non ?
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le jeudi 27 mai 2010, 00:25:09
Ryuga buvait les paroles de Miya, son regard fixant le sien, et ses mains sur son corps, créant un de ses moments intimes qu’il aimait tant partager avec elle. De sa période avec les gitans, il savait juste qu’elle avait été très douloureuse, d’une part parce qu’elle y avait été torturée, et maintenant il venait d’apprendre, que c’était surtout, parce qu’elle y avait perdu l’être qui était le plus important pour elle. L’inspecteur comprit bien vite, que les sentiments qu’elle portait pour son frère étaient si forts, qu’ils dépassaient le simple rapport frère/sœur.
Quand la demi-déesse s’inquiéta de sa réaction, il répondit avec un petit sourire, puis vint déposer ses lèvres délicatement sur les siennes, pour les entrainer dans un tendre baiser dont il avait le secret.


-   Je n’ai pas peur. Murmura-t-il après avoir tout juste quitté sa bouche. Tu vie depuis tant d’années, c’est normal que tu ais aimé avant moi, c’est même trop beau que ce ne soit qu’une seule fois…

Cette discussion leur permettait d’aborder des sujets plutôt sensibles de leur couple, l’immortalité de Miya, son passé, et d’ailleurs Ryuga avait une question qui trottait dans son esprit depuis cette phrase prononcée par sa chanteuse, quelques jours plutôt : « - Pourtant, j'ai été dévastée par cette fausse couche, sans pouvoir vraiment me l'expliquer... ». Il ne savait pas si c’était la curiosité de savoir comment elle avait pu être enceinte, ou la jalousie de se dire qu’elle ait pu porter l’enfant d’un autre homme, qui le démangeait le plus de demander des explications à sa demi-déesse. Il savait à quel point une fausse couche était traumatisante pour une femme, et d’autant plus pour Miya qui ne peut normalement ne pas être enceinte, mais c’était le meilleur moment pour aborder ce sujet.

Dis-moi… Est-ce de cet homme dont tu es tombée enceinte ?... L’autre jour tu m’as parlé d’une fausse couche… Je comprendrais que tu ne veuilles pas en discuter, mais tu sais… Je t’aime Miya, comme je n’ai jamais aimé personne auparavant, et j’aimerai t’aider à soulager tes blessures.

En disant cela, il vint porter sa main au centre de la poitrine de la demi-déesse, pour sentir battre son cœur. Parce qu’il ne parlait pas de blessures  physiques à son invulnérable amante, mais bien de souffrances morales, si profondes que Ryuga ne pourrait les effacer, mais il comptait bien les partager avec elle, pour lui en alléger le poids.
Il était loin le temps où sa simple préoccupation était ses performances sous la couette, depuis qu’il était avec Miya, il voulait être plus qu’un partenaire sexuel exemplaire, un véritable pilier dans sa vie, sur lequel elle pourrait se reposer à tout moment, et se sentir en sécurité.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le jeudi 27 mai 2010, 01:39:59
Miya ferma les yeux au doux contact réconfortant des lèvres de Ryuga sur les siennes. Et ses paroles finirent de la réconforter. L'éternité avec le sale caractère de la demi déesse ne l'effrayait pas ? Ses mains se mirent à trembler légèrement, alors qu'elle se disait que c'était fou qu'ils se soient trouvés. Pourtant, elle sursauta à sa question. Alors ainsi, il avait entendu, l'autre jour. La demi déesse se mordit la lèvre et détourna le regard. Peut-être rougit-elle légèrement, d'embarras. Toute cette histoire était compliquée. Elle souhaitait commencer une nouvelle vie dans ce monde. Elle voulait laisser le passé au passé. Mais Ryuga avait le droit de savoir. Elle ne voulait avoir aucun secret pour lui - sauf celui de son oeil doré ; hors de question qu'il apprenne qu'elle avait été un des monstres qu'il traque...

- Non. J'avoue que j'ai essayé de séduire mon propre frère. Mais il en était parfaitement incapable. Il m'aimait trop, il me... respectait trop pour ça.

Elle inspira profondément, et vida tout son sac d'un trait.

- J'ai cru que j'aimais un homme, à l'époque. En fait, je voulais juste prouver à la gente féminine qui bavait à ses pieds que j'étais meilleure qu'elles. Et mon frère le détestait. Tous les ingrédients pour le rendre irrésistible. Quand Jhun est... mort, j'ai gardé une mèche de ses cheveux, que j'ai tressée avec les miens. Ne me demande pas comment, j'ai hérité de son don, voir les fantômes. J'ai pu profiter de sa présence encore un peu. Il n'approuvait absolument pas que je finisse par sortir avec...

Miya fronça les sourcils. Comment s'appelait-il, déjà ? Elle posa un doigt sur ses lèvres pour réfléchir. Elle finit par secouer la tête, mais ne regarda pas Ryuga pour autant.

- Ouah. Je tenais tellement à lui que je ne me souviens même plus de son nom... Bref. A cette époque, j'étais encore protégée par des talismans qui bloquaient mon immortalité. J'étais mortelle. Presque normale. Une blessure mortelle aurait détruit les talismans qui entravaient mon immortalité. Et puis, un jour, mon fantôme de frère est tombée ; il m'est passé au travers, et il a vu une petite âme. C'est comme ça que j'ai appris que j'étais enceinte. (Elle secoua la tête.) Jhun était hors de lui. Le père était heureux comme tout. Moi... (soupir) Moi je pensais seulement aux kilos que j'allais prendre, et à mon corps déformé. Et à tous les désagréments possibles qu'entrainent une grossesse. Aaliya avait hérité des pouvoirs de son père - oui, je vais t'expliquer comment je savais que c'était une fille... et alors qu'elle était encore minuscule, elle m'a sauvé la vie. On se battait contre Shinya, une fois de plus. J'aurai sans doute pu mourir de sa main, la belle ordure ! Aaliya a instinctivement déployé ce pouvoir naissant, et m'a sauvé la vie. Quand je me suis réveillée...

Miya se râcle la gorge. Oh oui, elle avait eu un réveil merveilleux.

- Je croyais que mon frère s'était trouvée une copine dans l'au-delà. Et puis j'ai eu mal au ventre, j'ai vu une tâche de sang, et... J'ai bien été obligée d'admettre qu'il y avait une certaine ressemblance entre nous deux... Je me suis mise à pleurer, en fait. Pendant des heures. Je ne sais pas pourquoi. Je ne voulais pas de cette enfant. Mais j'étais peut-être triste parce qu'elle s'était sacrifiée pour moi. Je ne sais pas...

Miya soupira.

- Les autres ont réussi à accéder au Royaume des Dieux - là où ces bâtards se reposaient entre deux batailles. C'est à ce moment-là que j'ai perdu mes talismans. Une attaque a été suffisante, et ça n'a pas été le pire. Je ne contrôlais absolument pas mon immortalité. Tous les fantômes du coin ont été attirés par ce "trop plein de vie". C'était assez terrible. J'avais l'impression d'être dévorée par une bande de vautours. Ce sont les Golms qui ont fini par accepter que j'entre chez eux, et ils m'ont appris à garder cette immortalité en moi. Regarde.

Elle pressa sa main autour de celle de Ryuga. Elle n'était pas froide, mais pourtant, elle devait de plus en plus chaude, et cette chaleur finissait par se diffuser le long du bras, puis dans le corps de son amant. Pourtant, il y eut un moment où elle sursauta, lâcha la main de son amant, et donna un grand coup dans l'air. Une vague forme pouvait être visible, mais se disspia rapidement. Il y avait une trace de morsure sur le poignet de Miya, qui disparut en quelques secondes.

- Saleté de fantôme. Ici ou dans mon monde, ça reste les mêmes chacals.

Miya frotta son poignet.

- Voilà, tu sais tout. Enfin, les grandes lignes. A l'époque, j'étais juste une gamine qui haïssait le monde entier, mais qui le voulait à ses pieds. Tu m'as fait changer, Ryuga.

Elle aurait pu lui dire des tas de choses. Qu'elle pouvait le rendre immortel. Qu'elle pouvait invoquer, une seule et unique fois, son frère (et techniquement, ses parents au passage, elle n'y pouvait rien, le sort était comme ça) et qu'elle pourrait en profiter pour lui demander comment redevenir mortelle, et peut-être avoir une vie normale avec Ryuga. Miya sourit à cette seule pensée. Non, vraiment, une vie humaine était trop courte pour l'aimer lui.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le vendredi 28 mai 2010, 20:28:56
A cet instant, Ryuga enviait l’homme dont Miya avait porté l’enfant, égoïstement il aurait voulu naitre à son époque pour qu’il soit le premier et le seul à partager sa vie, mais il louait tout de même l’immortalité de sa demi-déesse, sans quoi il n’aurait même pas put poser un regard sur elle un jour.
Pour l’inspecteur, avoir un bébé avec une femme est quelque chose de très fort, c’est le fruit d’un amour, et un lien éternel entre deux êtres. Et d’ici quelques années il aura 30 ans, et même s’il n’en dira jamais rien à Miya, il voudrait fonder une famille, élever un enfant avec elle et le voir grandir. Perdu dans ses pensées, il se mit à sourire en imaginant une petite fille avec les yeux et les traits fins de Miya, et que de lui, elle ait hérité de son caractère grognon. Ou à l’inverse, un mini-Ryuga, avec le caractère sanguin de la demi-déesse.
Mais pour l’instant, ce n’était que des rêves dans son esprit, il ne dirait rien de tout cela à Miya, d’une part parce que ce n’est pas lui qui portera 9 mois la vie dans son ventre, et d’autre part, parce que cela signifie pour elle de perdre son immortalité. Et c’est une chose qu’il ne peut pas lui demander, il ne veut pas qu’un jour elle le regrette. D’ailleurs il s’était toujours dit, que si rien ne change pour eux, c'est-à-dire que si Ryuga vient un jour à devenir bien plus vieux que Miya, il partirait de lui-même. Tout simplement parce qu’il sait qu’elle se sentira obligée de rester près de lui, mais il ne veut pas qu’elle le voit devenir un autre homme, alors qu’elle restera la même, et que de pilier, il passe à boulet... Il veut qu’elle garde le meilleur souvenir possible de lui, même si pour cela il devra la quitter.

De cette période de souffrance, Miya en était sortit plus forte, elle avait apprit à maitriser son immortalité. Elle dévoila un avant goût à Ryuga de ce qui se passait, quand elle ne gardait pas son  immortalité en elle. La chanteuse prit la main du policier, et il commença à sentir une chaleur l’envahir de plus en plus, il plongea son regard dans le sien, sans trop comprendre ce qui était entrain de se passer. Il eut froid dans le dos, en voyant une forme apparaitre un bref instant et laisser une belle morsure sur le poignet de la demi-déesse. L’inspecteur prit délicatement la main de Miya, et la porta à ses lèvres, pour y déposer un tendre baiser, sur la blessure qui n’était déjà plus qu’une cicatrice.

Décidément il y avait quelque chose de spécial entre eux, alors qu’au tout début ils étaient partit pour une relation futile, voilà qu’après quelques mois, même en traversant une crise comme celle-ci, leur couple tient bon.


-   Je me sens beaucoup mieux… J’aurais dû te demander des explications dès ce matin, mais bon… Il marqua une pause avec un doux sourire. Tu commences nous connaitre, moi et mon caractère grognon… Qui plus est le le matin…

Son sourire vint se poser contre les lèvres de Miya, et sa bouche en profita pour les caresser doucement, avant d’entreprendre un baiser lent, auquel vint se joindre sa langue, en manque de sa compagne.  Le contact qu’il n’avait pas eut ce matin au réveil avec elle, était comme la dose que n’aurait pas prit un toxicomane. Alors inconsciemment, les mains de Ryuga se mirent à longer le corps de la demi-déesse d’une manière un peu plus ferme, un peu plus chaude, comme si elles voulaient rattraper ce réveil gâché.


***

La secrétaire du policier commençait à s’inquiéter, pas de ne plus entendre crier, mais plutôt l’inverse, la dispute semblait s’être terminée, ce qui voulait dire, qu’ils s’étaient certainement réconciliés. En tout cas, elle voulu en avoir le cœur net, voilà plus d’un an qu’elle essaye de mettre le grappin sur Ryuga, et elle compte ne pas laisser passer la moindre chance. Elle s’avança devant la porte du bureau, et après avoir regardé à gauche et a droite pour s’assurer que personne ne regardait dans sa direction, elle se pencha pour jeter un coup d'oeil par le trou de la serrure. La secrétaire se redressa d’un bond, après avoir constaté que les corps n’étaient plus tendus de colère, mais plutôt de désir… Elle remonta ses lunettes en fronçant les sourcils et rebroussa chemin pour retourner à son bureau. Mais elle ne s’avoua pas vaincu, et comptait bien perturber leur réconciliation, elle croisa les jambes sous son bureau, puis prit son téléphone et appuya sur la touche ou le numéro du bureau de Ryuga était enregistré.

***

Les lèvres humides du policier quittèrent celles de Miya, pour venir se perdre dans son cou, très lentement, si bien qu’a chaque centimètre dévalé, il prenait le temps de pincer délicatement la peau de la demi-déesse de l'extrémité de sa bouche. Une de ses mains entreprit de longer la côte gauche de la chanteuse avec fermeté, tandis que l’autre venait d’achever la descente de sa cuisse droite, et commençait à remonter sous la robe de la demi-déesse, pour presser sa paume chaude à même la peau. Et c’est à cet instant que le téléphone du bureau de Ryuga se mit à sonner…
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 30 mai 2010, 01:27:37
Si Ryuga avait un sale caractère, Miya était pire. Mais elle avait décidé de descendre de son piédestal - toute seule - pour ne pas faire fuir cet homme. Elle ferma les yeux au contact de ses lèvres, appréciant le baiser plus que de raison. Miya avait ce besoin obsessionnel qu'on l'aime ; Ryuga avait en plus développé chez elle un désir constant et presque tout aussi vital de contact. Ils avaient passé une soirée, puis une nuit des plus merveilleuses et magique. Le simple fait de ne pas avoir été embrassée le matin même la rendait dingue, comme une droguée en manque. Pourtant, elle ne s'emballa pas ; elle appréciait ce baiser tout en douceur. Quand les mains de Ryuga se posèrent sur elle, Miya eut un frisson et un soupir, et elle vint s'asseoir sur les genoux de l'inspecteur, passant ses bras autour de son cou, collant leurs deux corps. Ce n'était pas grand chose, mais pourtant, la tête lui tourna tant la demi déesse aimait se retrouver enfin contre lui. La chanteuse caressait du bout des doigts cette nuque à laquelle elle s'accrochait parfois si désespérément. Quand le visage de Ryuga descendit dans son cou, elle soupira et murmura passionnément :

- Je t'aime. Maintenant et pour toujours.

La main derrière sa nuque se pressa un peu plus, comme pour le coller un peu plus contre elle, pour le garder toujours ainsi. La sonnerie du téléphone la fit sursauter, mais elle serra un peu son amant contre elle. Pas question d'être interrompus. Quand Ryuga leva une main pour prendre le combiné, Miya la saisit pour la reposer sur son sein et murmura :

- La personne rappellera... Si c'est vraiment urgent...

Mais le téléphone continua sa sonnerie entêtante, et Miya serra les dents, attira le visage de Ryuga pour le regarder droit dans les yeux :

- Et si tu allais enquêter à un endroit où on... pourrait être tranquilles, hein ? Je suis sure que ma chambre, ou ton appartement, est une scène de crime...

Elle avait retrouvé le sourire, et ses lèvres s'étaient étirées de façon légèrement plus mutines.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le dimanche 30 mai 2010, 15:58:07
De baisers en caresses, Ryuga s’afférait à faire frissonner de désir Miya, il mettait la juste intensité aux endroits, dont il la savait plus sensible. Un effleurement sur l’intérieur de sa cuisse, un souffle chaud et délicat dans son cou, et une étreinte ferme et chaude sur son sein. Le téléphone venait de sonner, faisant sursauter la demi-déesse, l’inspecteur eut un soupire frustré, puis porta sa main au dessus du combiné, avant que celle de sa compagne ne vienne l’arrêter.

-   La personne rappellera... Si c'est vraiment urgent…

La chaleur que dégageaient leurs corps désireux, enivrait l’inspecteur qui ne put afficher qu’un sourire, alors que sa main reprenait possession du sein de la chanteuse, et que son pouce entamait un petit mouvement circulaire, lent et appuyé, sur son téton qu’il devinait à travers les fines couches de tissu. Son visage fut attiré par la pression délicate des doigts de Miya, alors que la sonnerie du téléphone n’en finissait pas.

Et si tu allais enquêter à un endroit où on... pourrait être tranquilles, hein ? Je suis sure que ma chambre, ou ton appartement, est une scène de crime...

Ryuga aimait tout particulièrement le regard que lui faisait son amante à cet instant, ses lèvres vinrent jouer avec les siennes, avant qu’à contre cœur sa main gauche sorte de sous sa robe, et que la droite relâche son étreinte sur son sein. Un regard ardent que Miya connaissait bien s’affichait sur le visage de l’inspecteur, et d’une voix suave, il souffla quelques mots contre ses lèvres.

-   Oui j’ai justement une enquête de la plus haute importance à mener…

Un baiser fiévreux ponctua sa phrase, puis le policier se redressa, en agrippant la main de Miya pour l’entrainer avec lui. Il prit ses quelques affaires aux passages, puis poussa la porte de son bureau, et se dirigea vers la sortie. Sa secrétaire eut à peine le temps d’ouvrir la bouche, qu’elle ne put que regarder impuissante ses espoirs s’envoler.


***

Une voiture de sport noire passa à vive allure dans les rues de Kyoto, une sirène et un gyrophare rouge témoignait de son appartenance à la police de la ville. A l’intérieur, les éclats de rire d’une chanteuse, entrecoupés d’un : « Tu  es fou ! ». Quand Ryuga n’avait pas la main sur son levier de vitesse, il venait chercher la cuisse de Miya, posée sur le cuir blanc des sièges.

Eh ben quoi ? C’est une enquête très urgente !

Il tourna la tête pour lancer un regard plein de désir à son amante, et prit le temps d’apprécier son visage rougit et délié par ses rires. Qu’elle était belle…
Il ne mit que quelques petites minutes pour arriver à leur appartement, la sirène et le gyrophare ayant incités les voitures à leur libérer la voie.


***

Ryuga poussa la porte de sa chambre avec un soupire de soulagement, puis il sentit la généreuse poitrine de Miya épouser son dos, et ses mains fines se perdre sur son torse. Il ferma un instant les yeux, avec un air appréciateur, alors que ses poils s’hérissèrent à ce contact. Il se retourna vers elle, et d’un geste si synchronisé qu’on aurait put penser qu’il était préparé à l’avance, leurs lèvres vinrent s’unir dans un baiser langoureux. Les bras musclés de l’inspecteur se refermèrent sur la demi-déesse, et ses mains commencèrent à parcourir son dos à la recherche des fermeture de son vêtement.
Son cœur battait de plus en plus fort, son souffle devenait plus irrégulier, alors que ses mains habiles venaient à bout des dernières attaches de la robe de Miya, qui glissa si bien sur son corps, qu’on avait l’impression qu’elle venait de fondre. Ryuga avait fait ce geste à maintes reprises depuis quelques mois, mais à chaque fois, c’était la même chose, il était toujours séduit par ces courbes parfaites qui se dévoilaient à lui. La lingerie en dentelle noire et blanche qui emprisonnait ses formes, était plus qu’une invitation, c’était un ordre pour lui : « Viens ! ».

De son côté, la demi-déesse s’était débarrassée, de la veste, du porte revolver, puis de la chemise de l’inspecteur, et ses mains douces dévalaient maintenant ses abdos, pour venir s’attaquer à son pantalon. Mais l’étreinte possessive des mains de Ryuga sur ses fesses, lui arrachèrent un petit gémissement, qui stoppa son avancée. Le policier la souleva ainsi contre lui, portant sa poitrine à ses lèvres, et ses mains resserrant leur étreinte sur sa croupe, comme il en avait prit la délicieuse habitude. Il l’entraina ainsi vers le lit, déposant des baisers fiévreux sur les globes de chairs comprimés dans leur écrin de tissu, puis s’allongea sur lit avec elle. Son visage revint à la hauteur du sien, et leurs lèvres qui semblaient ne plus vouloir se quitter, engagèrent un nouveau ballet avec leurs langues comme protagonistes.
L’inspecteur sentit la main de Miya s’engouffrer dans l’ouverture de son pantalon, mais sans qu’elle puisse aller plus loin, un cercle métallique vint se refermer autour de son poignet. Le visage de Ryuga étira un long sourire accompagné d’un regard coquin, il venait de refermer une menotte sur le poignet de la demi-déesse. Puis sans qu’elle puisse dire quoi que ce soit, il alla passer la chaine métallique derrière un barreau du lit, puis prit l’autre main de la chanteuse, et referma la dernière menotte sur son poignet.


Désolé… Souffla-t-il à son oreille. Mais je dois travailler Mademoiselle…

Ryuga termina sa phrase en mordillant avec tendresse le lobe de son oreille, puis il gratifia son cou de plusieurs baisers, tous plus sensuels les uns que les autres. Ses grandes mains longèrent ses côtes, pour venir saisir ses seins encore dissimulés derrière leur barrière de dentelle, ses pouces s’engouffrèrent sous cette barrière, se frayant un passage entre la peau et le tissu, pour venir à la rencontre des boutons roses qui s’y cachaient. Mais sa bouche vint se substituée à ses mains, ces dernières passant dans le dos de Miya pour venir dégrafer son sous vêtement qui libéra sa poitrine dans un léger rebond. Ses lèvres capturèrent la dentelle blanche et noire, et la firent remonter, pour dévoiler en totalité son buste. Puis très lentement, l’extrémité de sa langue se posa sur le haut de son sein gauche, et commença à descendre le long, jusqu’à atteindre un téton dressé de désir dont elle fit le tour, avant que les lèvres du policier ne se referme dessus…
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le dimanche 30 mai 2010, 19:02:06
Miya se laissa entraîner par Ryuga en dehors de son bureau, mains dans la mains ; elle l'aurait suivi au bout du monde, c'est sûr... Mais une partie de son sale caractère était remonté à force de parler de son passé... Aussi, quand ils passèrent devant la secrétaire, Miya ne put s'empêcher de lui jeter un sourire satisfait et un regard transpirant la victoire qui signifiait : "J'ai gagné. Il est à moi." De façon très mature, elle lui tira même la langue.

La voiture, ce fut une autre paire de manches... Miya les voyait rouler en ville, et il est vrai que la demi déesse aimait les jolies choses... Mais elle n'était pas très rassurée par ces boites de conserves... Passer d'une roulotte tirée par deux chevaux épuisés à une voiture de sport n'était pas pour rassurer la demi déesse... Pourtant, elle s'assit à côté de Ryuga ; il savait ce qu'il faisait - elle l'espérait - et lui faisait de toute façon une confiance aveugle... Ils étaient ensemble, alors rien ne pourrait leur arriver, c'était ce qu'elle se plaisait à croire. Et puis finalement, l'expérience fut des plus amusantes. Son rire nerveux du début devint réellement amusé, de voir tous ces gens s'écarter - s'ils savaient au moins quelle était l'urgence ! pour les laisser passer. Un premier "tu es fou !" traversa ses lèvres entre deux rires. Et bizarrement, elle le répéta souvent, ne le pensant pas une seule seconde.

Il se gara peut-être n'importe comment - mais après tout, comme il l'avait dit, l'enquête était urgente ! - et Miya s'en fichait, de toute façon. Seules comptaient les marches qu'il fallait monter à toute vitesse - prendre l'ascenseur aurait été dangereux... Une fois entrés dans l'appartement, ils retirèrent leurs chaussures - ce fut un peu plus long pour Miya, qui avait mis des bottes qui lui couvraient les mollets, et dont il fallait défaire les lacets... Mais étrangement, elle battit son record de vitesse, et rejoignit Ryuga.

Tout se passa comme dans un rêve. Leurs corps se répondaient l'un l'autre, de façon presque naturelle, dans une chorégraphie chaque fois différente. Leurs vêtements gagnèrent assez rapidement leur place au sol, tandis que les deux amants ne cessaient leurs caresses et leurs baisers. Ryuga porta Miya jusqu'au lit... Si elle semblait impatiente de faire l'amour, elle l'était en fait davantage de sentir le corps nu de Ryuga contre le sien... Lorsque pour la seconde fois, elle essaya de retirer son pantalon, il y eut un contact froid qui l'arrêta net. En fait, elle ignorait ce qui se passait, et ne réagit pas... Quand enfin elle comprit, il était trop tard : elle était menottée au lit.

S'il y avait bien une chose que Miya n'aimait pas, c'était de ne pas avoir un minimum de contrôle sur une situation. Son cerveau réfléchissait à toute vitesse, pensant déjà à la façon de se sortir de cette situation. Elle aurait presque pu paniquer, en fait. Mais il suffit à Ryuga de mordiller son oreille, et souffler tout près, pour que son cerveau ne se mette en veilleuse : elle n'avait rien à craindre avec lui. Et puis, être entièrement à sa merci avait quelque chose de terriblement excitant.

Miya replia ses jambes, ses pieds caressant les cuisses de son amant, ses genoux enserrant son bassin. Elle ferma les yeux et se laissa entièrement aller, se cambrant sous ses caresses et ses baisers. Alors qu'il attaquait son deuxième sein avec sa langue, elle murmura :

- J'adore votre boulot, inspecteur... Mais je ne dirai rien, même sous la torture.

Elle acheva ses paroles sur un gémissement de plaisir.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le lundi 31 mai 2010, 00:41:12
Quelle douce mélodie parvenait à l’oreille de Ryuga, les souffles, les gémissements, les hoquets de plaisir de son amante, ne l’incitait qu’à plus d’attentions sur son corps divin. Et quel plaisir prenait-il lui aussi à s’occuper de cette poitrine aux proportions affriolantes, ses doigts venaient se refermer sur ces globes de chaire, alors que sa langue et ses lèvres glissaient avec volupté sur cette peau ferme et douce. Il sentait les jambes de Miya se refermer sur sa taille, il la sentait s’abandonner à lui, corps et âme.

-   J'adore votre boulot, inspecteur... Mais je ne dirai rien, même sous la torture.

Ryuga sourit aux mots de la demi-déesse, il releva un peu sa tête pour croiser son regard, puis alla chercher ses lèvres pour partager un nouveau baiser, plus fougueux encore que les précédents, et il murmura contre ses lèvres.

-   Nous allons voir ça…

Son regard noir plongé dans l’azur du sien, ses mains relâchèrent leur étreinte sur sa poitrine, et se mirent à descendre lentement le long de son corps, prenant le temps de faire sentir leur chaleur sur sa peau. Et alors que les extrémités de ses doigts allaient atteindre son entrejambe, il fit bifurquer ses mains sur ses cuisses… Non il n’allait pas se jeter directement sur elle, il allait prendre son temps… Prendre le temps d’éveiller chaque parcelle de la peau de Miya.

Il ne la quittait toujours pas du regard, se délectant de ses réactions, alors qu’il commençait à s’écarter légèrement d’elle. Ses mains quittèrent un bref instant son corps, pour venir encercler sa cuisse droite d’une chaude étreinte. Et il fit descendre le long de sa jambe l’anneau de chaleur que formaient ses mains autour de sa peau, alors qu’il se penchait pour déposer des baisers sur l’autre cuisse. La pression de ses mains était à l’image d’un massage, mais en beaucoup plus… sensuel. Son étreinte finit par arriver jusqu'à la cheville de Miya, et ses mains se séparèrent juste le temps de venir se poster sur chaque côté de son pied, pour que ses pouces puissent prodiguer un massage doux à sa voute plantaire. Ryuga réserva le même traitement à son pied gauche, puis de la même manière qu’il avait descendu ses mains sur jambe droite, il les remonta sur sa gauche.

Le souffle chaud de l’inspecteur caressait maintenant le sexe de la demi-déesse, qu’il venait tout juste de libérer de son tissu. Il vint passer deux doigts de chaque côté de sa vulve, pour lui faire sentir une douce pression, qu’il augmenta progressivement. Puis ses lèvres vinrent s’apposer tendrement sur le haut de son sexe, qu’il avait volontairement délaissé tout ce temps, pour que ce premier contact ne soit que plus intense. Il déposa de nouveaux baisers, toujours plus appuyés, jusqu’à ce que sa langue vienne se joindre à la danse, et commence à parcourir le sexe de Miya. Il variait le rythme et l’intensité de ses caresses, les accélérant pendant de longues secondes, puis cassant le rythme d’un coup, répétant cette manœuvre et allant crescendo. La langue de Ryuga venait chercher chaque point sensible, suivit de très près par ses lèvres, si bien qu’à un moment il pensa avoir fait jouir la demi-déesse tellement son gémissement avait été prononcé et que ses muscles s’étaient contractés. Il acheva ce rodéo, qu’elle n’était sans doute pas près d’oublier, avec quelques caresses de sa langue au niveau de son clitoris.

Ryuga se redressa sur ses genoux, en contemplant le corps suppliant de son amante, puis retira son pantalon, ainsi que  son boxer pour dévoiler un membre dur et dressé, qu’il vint poser contre le sexe humide de Miya. Sa bouche vint rejoindre la sienne dans un baiser fiévreux, alors que sa colonne de chaire commença à rentrer lentement en elle, jusqu'à ce que l’inspecteur vienne prendre appui sur les cuisses de son amante, pour la faire entrer dans sa totalité, et entreprendre des vas et viens puissants. Il gémit contre les lèvres de la chanteuse, sentant sa verge frotter avec une forte pression sur ses parois internes.
Leurs corps étaient en sueurs, leurs souffles courts, leurs regards mis clos par le plaisir… Une fois de plus Ryuga comptait faire vivre la meilleure nuit possible à la femme qu’il aimait.

Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le mercredi 02 juin 2010, 00:59:26
Il était difficile de résister, de ne pas gémir, alors que cette bouche, ces mains, aimés, vous caressent avec amour, mais surtout, avec une patience presque insupportable... Mais qui avaient le don de mettre à vif chaque parcelle de peau de la demi déesse. Le baiser que lui donna l'inspecteur était des plus brulants de désir, et si Miya n'avait pas été attachée à ce lit, nul doute qu'elle l'aurait fait tomber sur le dos et arraché ses derniers vêtements. Bien sur, qu'elle pouvait se défaire des menottes en se déboitant le poignet ; mais ça aurait sans doute refroidit l'ambiance torride. La promesse soufflée tout contre ses lèvres la fit frissonner et agrandir son sourire. Elle eut presque froid quand les mains de son amant quittèrent sa poitrine pour glisser le long de son corps. La respiration de Miya devint profonde, et elle essayait de ne pas se laisser emballer... Elle devait après tout résister à la tentation...

Miya finit par mordre sa lèvre pour réfréner ses gémissements. Elle bascula la tête en arrière, se cambra, pour s'offrir toujours un peu mieux à lui - et au diable la résistance ! Elle lui avait promis de lui appartenir corps et âme. Pourtant, elle fut surprise de sentir les mains de son amant prendre délicatement son pied, et commencer à le masser. Ses gestes étaient précis, sa peau terriblement brulante contre la sienne... Miya frissonnait et gémissait bien malgré elle, les yeux clos. Les mains de Ryuga glissent le long de sa longue jambe, en une descente interminable et lente. Le supplice ne faisait que commencer...

Miya sentit le souffle de Ryuga entre ses cuisses, la pression de ses doigts, celles de ses lèvres, et enfin, cette langue brulante qui sonne comme une délivrance, et à peine a-t-il trouvé le point le plus sensible que Miya crie - ou hurle, de plaisir, de soulagement. Ses mains liées finissent par agripper les barreaux du lit, et elle a beau lutter, elle finit par bouger le bassin. Si elle n'avait pas été attachée, Miya aurait sans doute plongé les doigts dans l'épaisse chevelure de son amant pour l'inciter à ne pas s'arrêter. Mais il est si facile de refaire le monde avec des "si", n'est-ce pas ? Elle devait se contenter du bon vouloir de Ryuga - et il semblait décidé, comme à chaque fois, à lui faire atteindre le septième ciel. Parfois, elle resserrait les cuisses autour de sa tête, comme pour le dissuader de s'arrêter... Pourtant, il finit par se redresser. Ryuga l'observa un instant, haletante, le regard brulant de désir. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes de façon sensuelle pour laisser passer son souffle irrégulier. Miya finit par sourire quand enfin, il se déshabille et vient l'embrasser avec fougue, et finit - ENFIN ! - par lui faire l'amour. Divinement bien. Encore mieux que d'habitude, en fait. La demi déesse oublie un instant qu'elle est attachée, et se débat pour prendre le visage de son amant entre ses mains, le serrer davantage contre elle, et les grands gémissements qui s'envolaient de sa gorge furent un instant interrompu par quelques grognements, mais qui cessèrent bien vite. La chaleur de son amant et l'extase qu'elle ressentait, eurent rapidement raison de son mécontentement, pour laisser à nouveau place au plaisir brut, jusqu'au point culminant. Miya serra ses cuisses contre son amant, alors que tout son corps se crispa quand elle eut un violent orgasme. Sa voix s'éteignit lentement, alors que Ryuga, essoufflé, la regardait tendrement. Elle attendit qu'ils reprennent tous les deux leurs souffles avant de rire :

- J'avoue tout, inspecteur ! Vos méthodes sont incroyables... Alors, je l'avoue ! Je vous aime à la folie.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Ryuga le mercredi 02 juin 2010, 17:34:47
Les longs souffles de plaisir de Ryuga, couverts par les gémissements et parfois même les cris de Miya, étaient ponctués par la venue de son sexe dur et chaud dans l’humidité du sien. Ses lèvres, quand elles ne jouaient pas avec celles de la demi-déesse, venaient parcourir son cou, pinçant sa peau entre ses lèvres dans les prémices d’un suçon ardent.

Là encore, l’inspecteur variait les intensités, son rythme culminant à des coups de reins vifs et puissants, se cassait juste avant que la jouissance n’emporte leurs efforts, pour laisser place à des mouvements de bassins plus doux, son sexe coulissant avec douceur contre ses parois. Ainsi il avait le temps de l’embrasser avec tout son amour, de passer ses mains sur son corps, d’entendre son cœur battre. Puis il ramenait ses mains sous les cuisses de Miya, pour permettre à sa verge de reprendre des allers et venus endiablées en elle, ressortant presque entièrement à chaque fois pour donner plus d’ampleur et de force à ses pénétrations.

Les muscles saillants de Ryuga, se contractèrent tous dans la vague de plaisir qui submergea son corps, ses doigts resserrant leurs étreintes sur sa peau, et son sexe profondément plaqué dans le sien. Puis dans une cambrure sa jouissance se libéra, en plusieurs longs jets de sperme qui vinrent emplir de leur chaleur le sexe de Miya. Après quelques secondes, le torse du policier redescendit contre la poitrine de la demi-déesse, avec quelques tremblements dû à la récente jouissance. Ses lèvres retrouvèrent une nouvelle fois les siennes, alors qu’ils reprirent leurs souffles en s’échangeant des regards comme s’ils se parlaient.

Après quelques minutes, il retira doucement son sexe de celui de son amante, en allant chercher d’une main les clés des menottes, qu’il avait laissé sur le chevet. Il redressa le haut de son corps, laissant admirer à la demi-déesse son torse encore brillant d’humidité, puis passa la clé dans la serrure des bracelets qui l’emprisonnait, pour les lui retirer. Ryuga baissa ses yeux noirs vers elle, alors que ses lèvres étirèrent un doux sourire.


Vous êtes libre Mademoiselle…

Avant c’était son travail qui était le plus important dans sa vie, aujourd’hui il l’avait quitté en pleine journée, prit sa voiture de fonction pour rentrer chez lui, et enfin il avait utilisé ses menottes pour "jouer" avec Miya. Il allait sans dire que la hiérarchie avait changé depuis que son amante était rentrée dans sa vie, mais dieu qu’il se sentait vivant et heureux.
Titre: Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]
Posté par: Miya Diablo le jeudi 03 juin 2010, 22:27:52
Libre ? Miya eut une moue légèrement boudeuse. Elle passa les bras autour du cou de Ryuga, et l'attira tout contre elle pour l'embrasser doucement. Elle fit basculer son amant sur le dos, caressa doucement la joue de son pouce, et le regarda amoureusement dans les yeux.

- Menteur, je ne serai jamais libre... Mais ça ne me dérange pas : mon geôlier est la plus merveilleuse compagnie que je pouvais souhaiter.

Elle lui sourit doucement, et colle son front contre celui de Ryuga. Miya l'embrasse doucement, ses doigts commencent à doucement caresser la peau de son cou. Ses baisers, s'ils sont un brin plus chauds, désireux, restent d'une délicieuse tendresse. Les mains se baladent sur le corps toujours brûlant de Ryuga, et sans l'attacher, elle sait qu'elle l'a à sa merci. Miya prendra le temps de lui rendre la monnaie de sa pièce, éveillant chaque sens de Ryuga, avant de lui refaire l'amour, toujours lentement, pour un plaisir toujours plus intense. Et quand à nouveau, leurs corps se crispent à l'unisson dans un orgasme plus doux que le précédent, Miya finit sourire à son amant et lui murmure contre ses lèvres, légèrement essoufflée :

- Je t'aime, mon amour.

***

Reprendre le boulot après une telle journée n'est pas facile. Ca a commencé par l'évocation d'une rupture, ça a fini par la promesse de s'aimer pour l'éternité. La tête dans les nuages, Miya fait son triste boulot de serveuse, prêtant à peine attention à la clientèle. C'est seulement quand Ryuga rentre qu'elle semble prendre conscience du monde qui l'entoure - même si le monde se restreint à sa seule présence. Contrairement aux autres soirs, elle ne tente pas de cacher l'immense sourire qui trahit son bonheur et l'amour qu'elle porte à l'inspecteur. Elle retourne vers le comptoir, pour aller se changer, quand un client, parmi les habitués, la prend par la main, et la fait tourner sur elle-même, avant de lui murmurer à l'oreille :

- Ca ne sert plus à rien d'essayer de te séduire, Magnifique Miya ?

Et elle rit. De ce rire des gens heureux.

- Non. Ce serait des efforts vains. Je suis désolée.

La chanteuse se dégage de son étreinte affective et disparait dans les coulisses, puis dans sa chambre, pour revêtir une robe que Ryuga n'a pas encore vue, et qui vise seulement à lui plaire à lui. Miya regarde son reflet dans le miroir, et se sourit : une longue vie de bonheur s'annonçait pour elle... Qu'aurait-elle pu rêver de mieux ?