Ryuga avait passé un après midi de rêve, le shopping avec Miya était loin de la première idée qu’il se faisait sur cette pratique ! En effet la séance d’essayage de nuisettes très sexy et ce qui en suivit l’avait définitivement fait aimer les magasins…
Ils arrivaient maintenant devant l’immeuble où le policier louait un appartement, c’était un bâtiment plutôt moderne, chic sans être luxueux, mais assez richement meublé pour plaire à une amatrice des belles choses comme Miya. Ryuga faisait partie des personnes qui avait de l’argent, mais qui n’était pas de nature à le montrer. Son salaire d’inspecteur était confortable, ce n’était pas un gros dépensier, et depuis qu’il était avec la demi-déesse, il fumait et buvait beaucoup moins.
Ils entrèrent dans l’immeuble, puis prirent l’ascenseur jusqu’au troisième étage. Ryuga regardait Miya avec un petit sourire joueur, en imaginant les choses qui pouvaient se produire si par "inadvertance", son coude venait pousser le bouton d’arrêt d’urgence. Mais ils avaient déjà plusieurs choses de prévues au programme, et le policier se contenta de garder cette idée dans un coin de son esprit. Il y avait une atmosphère vraiment féline dans ce si petit espace, malgré l’immobilisme et le silence de ces deux êtres, on avait l’impression qu’au moindre geste de l’un, l’autre se jetterait sur lui.
L’ascenseur s’ouvrit et Ryuga en sortit pour guider Miya vers la porte où le numéro 327 était gravé, il l’ouvrit et laissa la demi-déesse entrer en première. Par pure galanterie ? Ou pour en profiter pour placer sa main sur les fesses fermes de la chanteuse ? Disons les deux !
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- Alors … Petite visite des lieux ? Lui dit-il avec un doux sourire, qu’il arborait si facilement depuis qu’il était avec elle.
L’inspecteur déposa les sacs de vêtements de Miya près de la table basse du salon, et prit sa main pour l’entrainer vers les autres pièces. Son cœur battait étrangement vite, et cela venait certainement du fait, qu’elle était la première femme qui pénétrait en ces lieux. C’était une règle qu’il s’était fixé : Ne jamais ramener les "filles d’un soir" à son appartement. Officiellement pour éviter des ennuis, officieusement, pour réserver ce privilège à une femme qui compte réellement pour lui. Et c’était le cas avec Miya, il avait confiance en elle, et c’est pourquoi il la laissait entrer dans l’intimité de sa vie de tous les jours.
Sur un meuble du salon, quelques cadres étaient posés, des photos de famille, dont un portrait de son père en uniforme. Mais Ryuga ne s’attarda pas dans cette pièce, et se dirigea dans le couloir, pour lui présenter les suivantes. Son appartement n’était pas très grand, plutôt douillet, il disposait de 5 pièces. La principale, composée du salon et de la cuisine, sa chambre, les toilettes, la salle de bain, et une dernière, avec vue sur les illuminations de la ville, qui lui servait de bureau. Il s’arrêta dans cette pièce et se tourna vers elle en lui souriant.
- Qu’en penses-tu ? Lui demanda-t-il en venant joindre ses mains dans le bas de son dos, pour mieux plonger son regard dans les yeux de la femme qu’il aime.
Rien… Il ne voulait que rien ne vienne gâcher ces instants avec elle. C’était elle… Il le savait maintenant… La femme que tout homme rêve de rencontrer, celle pour qui bat son cœur désormais. Il était peut être trop sentimental, mais jusque là il ne l’avait pas été assez, et il avait envie de croire en elle, de croire en leur histoire. Au delà de l’attirance physique, il se sentait bien avec elle, ils parlaient, ils riaient, se chamaillaient parfois, mais les réconciliations étaient toujours très "chaleureuses". Ryuga ne se voilait plus la face, il était tombé dans un piège qu’on appelle l’Amour.