Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Miya Diablo le dimanche 13 décembre 2009, 21:50:19
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Miya avait eu une matinée épouvantable. La clientèle du matin, au bar où elle travaillait, se composait soit de bureaucrates qui venaient rapidement pour leur pause café... Ou d'ivrognes qui, déjà à 9h, étaient déjà saouls. Et ceux-là ne se privaient pas pour mettre une main sur les fesses délicieuses de la serveuse. La patience était un trait de caractère et une qualité essentielle quand on était serveuse en salle, avec des formes aussi parfaites que Miya ; or, la demi-déesse n'était pas particulièrement patiente. Au bout de la troisième fois, elle frappa la main qui s'approchait un peu trop de son postérieur.
Il n'y avait qu'un seul homme qu'elle autorisait à la toucher ainsi, et justement, elle le rejoignait au centre commercial. Une certaine séance d'essayage de lingerie devait avoir lieu, et s'il était impossible d'essayer la lingerie sur place, ce n'était pas le cas d'autres vêtements... La lingerie attendrait qu'ils soient chez l'un ou l'autre pour être testée. Miya avait bien l'intention de trouver une nuisette pour faire davantage craquer son inspecteur. La demi déesse eut un grand sourire en voyant Ryuga, cigarette au coin de la bouche, devant l'une des nombreuses entrées de la galerie commerciale, et essaya de ne pas paraître se presser davantage. Voilà un peu plus de deux semaines qu'ils s'étaient avoué leurs sentiments, et plus que jamais, Miya était amoureuse. Elle arriva à sa hauteur et se planta devant lui en souriant. Ses soucis de la matinée s'envolèrent lorsque, se dressant sur la pointe des pieds, elle posa un baiser léger sur ses lèvres.
- Bonjour, inspecteur de mon coeur... murmura-t-elle.
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Malgré qu’il ait prit une journée de repos, Ryuga pensait encore à son travail, remuant dans sa tête des enquêtes pour essayer de trouver des indices dont il était passé à côté. La cigarette qu’il avait entre les lèvres, l’aidait à stimuler son cerveau, et c’était souvent dans des moments d’attentes comme celui-ci, qu’il avait réussit à dénouer quelques crimes mystérieux.
Et puis tout ceci s’envola de son esprit quand la femme dont il était amoureux, apparu devant lui. Il afficha un grand sourire, loin de l’air concentré qu’il avait juste avant, et écrasa son mégot à terre, pour enlacer Miya, alors que celle-ci vint déposer un baiser sur ses lèvres.
- Bonjour, inspecteur de mon coeur...
- Bonjour ma demi-déesse… Lui répondit-il avant de l’embrasser avec tendresse.
Il joignit sa main droite à la main gauche de la chanteuse, et commença à avancer avec elle dans les galeries marchandes. Ryuga voulait apprécier ce moment, être avec Miya, comme un vrai couple, parler, rire ensemble tout simplement. Ils s’échangeaient des regards amoureux, et le policier profitait, de temps en temps, du bruit pour approcher sa bouche de l’oreille de la demi-déesse, mais ce n’était qu’une excuse pour déposer des baisers furtifs dans son cou.
- Alors… prête pour dévaliser les magasins ? Lui demanda-t-il en souriant.
Après avoir passé quelques magasins sans grand intérêt, Ryuga sentit la main de Miya se resserrer sur la sienne, quand ils arrivèrent en face d’une boutique pour femme très réputée. Elle l’entraina à l’intérieur, et il ne put que suivre ces magnifiques fesses qui le devançaient.
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Miya avait une passion terrible : le shopping. Quelle que soit l'époque ou les magasins, elle avait cette folie furieuse d'acheter tout ce qui pouvait lui plaire. Pablo la payait plutôt bien, pour une serveuse, et elle avait rameuté une telle clientèle qu'il lui donnait, en plus de ses pourboires, un pourcentage sur les bénéfices de la soirée. Bref, si elle avait un peu de mal avec le principe de l'argent virtuel, elle maîtrisait parfaitement la carte bancaire. A la question de Ryuga, elle en sortit d'ailleurs deux, et avec un clin d'œil lui répondit:
- Parfaitement prête.
Elle entra la première dans le magasin de lingerie, et comme à chaque fois, se dirigea vers les rayonnages d'ensembles... Et extirpa sa première trouvaille (http://images04.olx.fr/ui/1/05/28/12959728_1.jpg) avec un grand sourire :
- Qu'en penses-tu, de celui-là ? A moins que tu ne préfères...
Ses doigts experts filaient entre les cintres et après un regard appréciateur, sortit deux nouveaux vêtements, son sourire légèrement aguicheur :
- Ce genre (http://www.1001dessous.com/photos/CHRISTIESString-s8635-f-Noir%20sublime.jpg)... de choses (http://www.masterprix.fr/images/_balafon_lrg/Robe-Courte-Nuisette-Voile-et-dentelle-strass-2-pieces_29107.jpg) ?
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Ryuga suivit Miya qui commençait à regarder des ensembles plus qu’alléchants, puis après deux ou trois hésitations, elle se tourna vers lui, avec un sourire qui en aurait fait flancher plus d’un, et lui présenta un premier jeu de lingerie. Un ensemble blanc, presque transparent par endroits, avec des contours bleus ciels, et des rubans de la même couleur.
- Qu'en penses-tu, de celui-là ? A moins que tu ne préfères...
Cet ensemble plaisait beaucoup à Ryuga, qui le voyait déjà épouser les formes généreuse de Miya, mais à peine eut-il le temps de fantasmer sur ce premier jeu de lingerie, qu’elle faufila ses mains à travers les cintres et en sortit deux nouveaux.
- Ce genre... de choses ?
Le policier sentait que cette séance de shopping, n’allait pas laisser de répit à l’envie qu’il avait pour Miya. Au sourire légèrement aguicheur de cette dernière, il répondit en posant une main dans le bas de son dos, à la naissance de ses fesses.
- J’aime beaucoup le premier… Et le dernier aussi. Lui répondit-il avec un petit sourire.
De toute manière, rien n’allait mal aller au corps de Miya, mais il est vrai qu’il y avait des ensembles, qui part de petits détails, attiraient plus les yeux de l’inspecteur. Il la regarda avec un air un peu impatient, trop pressé qu’il était, de les voir sur elle.
- Vivement les essayages… Ca me permettrait de me faire une meilleure idée… Dit-il malicieusement.
Voilà deux bonnes semaines qu’ils étaient ensemble, et Ryuga savouraient chacun des moments qu’il passait avec elle. Il était déjà amoureux, son expérience lui disait de ne pas s'enflammer, mais son coeur lui disait que c'était la femme de sa vie.
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Miya leva un sourcil, et son sourire s'agrandit. Elle aussi avait hâte aux essayages ; elle se colla contre son amant, son visage à peine à quelques millimètres du sien et souffla :
- Tu veux déjà rentrer pour que je les mette ? Parce que je ne pense pas qu'on me laissera essayer des dessous...
Elle reposa l'un des ensembles, qui avait moins tapé dans l'oeil de Ryuga, et se dirigea vers les nuisettes après lui avoir prit la main.
- ... Par contre, ce genre de choses doit pouvoir être autorisé en cabine d'essayage.
La demi déesse saisit une première nuisette de satin rouge, fendue sur le devant, et chaque couture était soulignée d'un ruban frisé blanc, puis une autre, blanche cette fois, très simple dans la forme, avec un lacet noir qui se croisaient au niveau de la poitrine.
- Si tu vois autre chose qui t'inspire, tu n'auras qu'à me l'amener...
Elle embrassa Ryuga, lui sourit amoureusement, et se dirigea vers les cabine d'essayage avec ses nuisettes, enfila la blanche une fois son t-shirt à terre, et après s'être admirée dans le miroir, s'appuya contre une paroi pour attendre Ryuga avec un grand sourire.
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- Tu veux déjà rentrer pour que je les mette ? Parce que je ne pense pas qu'on me laissera essayer des dessous...
- Nan, je prendrais mon mal en patience mon amour
Cela n’allait pas être facile pour Ryuga, mais l’essayage de nuisette s’annonçait tout aussi charmant, et c’est dans les rayons qui y étaient consacrés, que Miya l’amena en le prenant par la main. Elle en choisit deux, et se tourna vers le policier avant de rejoindre les cabines d’essayage.
- Si tu vois autre chose qui t'inspire, tu n'auras qu'à me l'amener...
Ryuga était d’abord un peu gêné à l’idée de chercher dans ces rayons réservés aux femmes, mais… Il vit une nuisette (http://www.sexy-lingerie.uk.com/images/496x750/20306.x.pink.x.jpg) qui lui plaisait bien, et dont il voulu absolument voir ce qu’elle donnait sur le corps de sa demi-déesse. Et puis, il en vit une autre (http://www.3wishes.com/images/sheeraffair-es.jpg), qu’il prit également dans sa main. Il s’apprêtait à rejoindre la cabine de Miya, quand au passage, il aperçu, une nuisette bleue turquoise (http://www.sexy-lingerie.uk.com/images/300x454/30106.x.aquaBlue.x.jpg), quasi transparente, et vraiment très sexy. Le policier hésita un instant, puis la prit rapidement, et rejoignit son amour de chanteuse. Elle l’attendait, appuyée contre une paroi de la cabine, avec une nuisette blanche qui la mettait parfaitement en valeur.
- Oh… Elle est superbe celle-là… Lui dit-il en la regardant avec envie. Voyons voir ce que ça donne au touché…
Les larges mains de l’inspecteur commencèrent à s’aventurer sur le tissu soyeux de la nuisette que portait Miya, remontant le long de ses côtes, pour s’emparer de sa poitrine enfermée dans le blanc du tissu.
- Hmm… Pas mal du tout… Murmura-t-il avec un regard coquin. Je t’en ai amené quelques unes…
Le désir de Ryuga se trahissait physiquement avec le volume de la bosse formé sur son pantalon, mais aussi par le ton et les regards emplis d’amour qu’il lançait à Miya. Il posa les nuisettes qu’il avait trouvées sur le petit banc de la cabine, mais oublia d’en sortir pour la laisser se changer… Quel tête en l’air il fait…
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Ce n'est pas comme si la cabine était immense, mais Miya tourna le dos à son amant pour enlever la nuisette qu'elle portait... Bon, elle était face au miroir, et alors ? Ce n'est pas comme si Ryuga ne l'avait jamais vue nue, non plus... La demi déesse prit d'abord la nuisette rouge qu'elle avait trouvé, et il fallait croire qu'elle n'avait pas eu l'œil pour celle-ci, car elle s'avéra trop petite. Elle la raccrocha au cintre et sentit à ce moment-là la main de Ryuga à nouveau dans le bas de son dos, glissant sur son côté, prête à partir à l'ascension de son corps. Miya saisit la main de l'inspecteur et le regarda avec une expression de fausse colère.
- Il n'y a rien à toucher, encore... Sois patient, mon amour...
Elle regarda les trouvailles, plus qu'intéressantes, de son amant, et après les avoir toutes regardées, aucun doute que la turquoise serait LA cerise sur le gâteau... Mais histoire de le faire attendre encore, et aussi pour qu'il la désire toujours plus, elle prit la blanche et l'enfila, et une fois correctement ajustée, se retourna vers son amant avec un sourire gourmand :
- Alors, que penses-tu de celle-ci ?
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Ryuga regardait Miya se changer, et lui sourit via le miroir qui était devant elle. Elle voulu essayer la nuisette rouge, mais elle constata vite qu’elle était trop courte pour elle, et elle prit donc la blanche, qu’avait apporté le policier, et la revêtit. Après quelques ajustements, la demi-déesse se retourna vers lui avec un tendre sourire.
- Alors, que penses-tu de celle-ci ?
- Ravissante. Répondit-il en lui rendant son sourire. Tu te sens bien dedans ?
L’inspecteur se mordillait la lèvre inférieure, pour réprimer son envie, mais Miya était vraiment superbe, et elle jouait à l’aguicher avec tout son talent.
- Tu peux essayer les autres, on fera une petite sélection à la fin. Dit-il en prenant la nuisette rose, qui lui avait tapé dans l’œil en premier. Attends je vais t’aider…
Sa voix était devenue légèrement plus suave à la fin, et il enlaça Miya pour venir plonger ses lèvres dans son cou, et l’y embrasser langoureusement. Ses mains remontèrent tout le long de son dos, se pressant chaudement contre son corps, pour s’arrêtèrent à ses épaules. Ryuga leva un instant les yeux vers sa demi-déesse, et lui lança un petit sourire, avant de faire glisser ses mains le long de ses bras, en emportant les bretelles de sa nuisette au passage. Il la fit glisser ainsi le long de son corps, et attendit que la chanteuse lève, une à une, ses jambes, pour la retirer complètement. Le policier déposa la robe de nuit blanche sur le petit banc, puis prit la rose, et vint se replaquer contre le corps de Miya, pour profiter de sa quasi nudité. Il partit de nouveau à l’assaut de ses lèvres et de son cou, tout en l’aidant à revêtir le léger vêtement rose.
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Avec un soupir, Miya se délecta du contact des lèvres de son amant dans son cou, des ses mains qui remontaient le long de son dos, pour redescendre le long de ses bras, entraînant la nuisette dans une chute lente et calculée. La demi déesse frissonnait sous les doigts agiles de son amant. Ces jeans moulants taille basse étaient une véritable découverte pour la jeune femme, et qui en avait gavé plus de la moitié de sa garde robe. Torse nue devant son amant, Miya apprécia davantage lorsqu'il se colla tout contre elle. La demi déesse leva les bras dans un geste gracieux, permettant à Ryuga de passer la nuisette, et leurs lèvres ne se quittèrent que le temps de laisser le tissu glisser entre eux. Miya lutta contre elle-même pour ne pas passer ses jambes autour de la taille de son amant et continuer à l'embrasser. Arriverait-elle un jour à se lasser de ces lèvres, de cette bouche ? C'est pourtant elle qui arrêta le baiser la première, légèrement essoufflée, et doucement, éloigna Ryuga du bout des doigts, et ajusta la nuisette. Elle était un peu juste au niveau de la poitrine, et la fente sur le devant laissait apparaître le bas de ses seins.
- Tu ne la trouves pas... Trop courte ?
Miya se mordit la lèvre pour ne pas rire. Difficile d'imaginer que sa tenue ne plaisait pas, car ce qu'elle avait sentit contre sa cuisse, pendant leurs baisers, ne devait pas être l'arme de service de son amant.
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Oui Ryuga n’avait pas son revolver sur lui aujourd’hui, il était en congé, et ne voulait donc pas s’en embarrasser. C’était une toute autre arme que Miya avait pu sentir lors de leur étreinte, créé par le corps divin de celle-ci, et qui avait une tout autre utilité…
Leurs lèvres ne s’étaient quittées qu’un bref instant, pour faire glisser la nuisette rose sur la chanteuse, et elle poussa légèrement le policier en mettant fin à leurs baisers, pour pouvoir ajuster correctement le vêtement.
- Tu ne la trouves pas... Trop courte ?
Oh que nan… Il se retenait pour ne pas lui sauter dessus, mais laissait avec plaisir ses yeux glisser sur ses formes parfaitement misent en valeur. Seule sa poitrine semblait trop serrée dans cette nuisette, mais cela donnait un effet vraiment très sexy. Ryuga s’approcha un peu d’elle, et passa son index sur les plis du vêtement. Il le remonta jusqu’au niveau de sa poitrine, et le glissa vers le centre, où une partie de la peau de Miya, n’était pas cachée. Il l’effleura du bout des doigts, et sourit en la voyant frissonnée, puis ne perdit pas l’occasion de tirer sur le ruban qui liait la nuisette, et ainsi libérer la poitrine comprimée de la demi-déesse. Ses seins firent un petit rebond gracieux, vraiment très excitant pour Ryuga, qui ne l’était déjà que trop.
- Celle-ci est parfaite… Tu es obligée de la prendre ! Dit-il en la regardant avec désir.
Ryuga n’étais pas du genre à faire de fixation sur les poitrines des femmes, enfin en tout cas jusqu’à ce qu’il rencontre Miya, elle l’avait malgré lui relégué à ses instincts primaires de mâle. Ses seins étaient vraiment plus que désirables, que ce soit dans leurs formes, leurs textures, leurs consistances, tout invitait à les toucher. Le policier ne se priva donc pas pour empoigner le sein gauche de la chanteuse, et resserrer une douce étreinte tout autour. Il laissait son pouce caresser sa peau, et venir jouer de temps à autres sur son téton, en regardant Miya en se mordillant la lèvre de désir.
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Miya suivait les yeux de Ryuga, qui la déshabillaient du regard. De toute façon, c'était l'effet recherché lorsqu'elle avait évoqué cette séance de shopping. C'était bien plus plaisant lorsque c'était lui qui la regardait ainsi, et pas la clientèle du bar. La demi déesse frissonna sous les doigts de son amant, et elle retint sa respiration lorsqu'il dénoua le ruban pour libérer sa poitrine.
- Alors elle va venir avec nous... soupira-t-elle au moment où Ryuga posait sa main sur son sein.
Miya avait prit le pari de faire craquer Ryuga, pas l'inverse. Pourtant, sous la tendre poigne de la main qui enserrait son sein, la jeune femme ne pu s'empêcher, gracieusement, de passer ses jambes une à une autour de la taille de l'inspecteur et de l'entrainer dans une série de baisers passionnés, leurs langues se retrouvant parfois, tandis que Miya se collait davantage contre son amant. Elle laissa glisser la nuisette de ses épaules pour se trouver à nouveau torse nu, et fixa Ryuga dans les yeux avec un grand sourire :
- On essaye la turquoise, ou je suis en train de te faire craquer ?
Pour ne pas dire que c'était elle qui risquait de céder la première... Sans resserrer la prise de ses jambes autour de Ryuga, elle se cambra pour se retrouver à voir la cabine à l'envers, prendre la nuisette et d'un coup de rein, se redresser. Au léger "crac", Miya eut une grimace : elle avait arrêter d'entretenir sa souplesse depuis quelques semaines... Étrangement, l'entraînement qu'elle s'imposait chaque soir s'était interrompu après un certain "Je t'aime" qu'elle avait regretté de prononcer, sur le coup... Et qu'elle n'arrivait plus à se passer de dire à présent. La main de Ryuga avait glissé sur son corps et retrouvait à présent sa place sur le sein gauche de la jeune femme. Elle enfila souplement la nuisette turquoise, transparente, et ne prit même pas la peine de l'ajuster correctement que Miya se jetait à nouveau sur les lèvres de Ryuga et lui murmura un "je t'aime" vibrant d'émotion.
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Les premières caresses de la main de Ryuga, sur le corps de Miya, semblaient ne pas la laisser insensible, et elle laissa glisser la nuisette rose, pour venir s’accrocher à la taille du policier et l’embrasser avec passion. Ce dernier n’était pas en reste, et lui rendait ses baisers, en profitant du torse nu de la demi-déesse pour y aventurer ses mains.
- On essaye la turquoise, ou je suis en train de te faire craquer ?
Miya se cambra à ces mots, pour venir chercher la nuisette turquoise, laissant une vue des plus excitante à Ryuga. Il regardait les seins de la chanteuse, pointer vers le ciel, et le reste de son corps s’offrir à lui. Elle enfila le tissu transparent, puis sans prendre le temps de l’ajuster correctement, elle se redressa et embrassa à nouveau le policier, qui commençait déjà laisser vagabonder ses mains sur le tissu. La nuisette était vraiment sexy, il avait bien fait de la prendre, les formes de Miya, sans être vulgairement dévoilées, se laissaient juste deviner.
- Elle est parfaite…
A ce moment là, cela fonctionnait aussi bien pour le vêtement, que pour la femme qui était dans ses bras. Ryuga descendit sa main gauche le long du flanc droit de Miya, pour l’engouffrer dans l’ouverture de la nuisette et venir s’emparer de la fesse qu’il trouva, si fermement emprisonnée dans le jean qu’elle portait. Sa main droite ne resta pas longtemps inactive non plus, et c’est avec un petit sourire qu’il l'a laissa passer entre les seins de la chanteuse, resserrant le tissu contre sa poitrine, et faisant ressortir ses tétons, qui commençaient à se raidir légèrement. Il déposa de doux baisers dans son cou, puis tout en laissant par moment sa langue jouer sur sa peau, il entreprit de durcir d’avantage les perles qui se trouvaient sur la poitrine de Miya. Ainsi la main de Ryuga qui était au centre du torse de sa partenaire, se déplaça vers la droite et commença par effleurer de ses doigts son téton, puis le fit jouer entre son pouce et son index dans une danse sensuelle. Le policier lança un regard joueur vers la demi-déesse, et pour cause, avec un tissu aussi fin, on ne voyait plus que cette légère pointe de chaire qui se détachait du reste. Il fit de même avec l’autre, en ramenant ses lèvres vers celle de Miya, pour l’embrasser avec amour, sa langue venant chercher la sienne avec volupté. Ils pouvaient entendre les gens aller et venir autour des cabines d’essayage, et Ryuga devait avouer que cela rendait les choses encore plus excitantes.
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Miya se fichait de savoir l'effet du vêtement sur elle ; elle désirait avant tout plaire à Ryuga, et la demi déesse ne put réprimer un soupir face aux premières caresses de son amant. Ca faisait quoi... Cinq heures qu'ils s'étaient quittés ? Trop longtemps pour la belle, qui répondait par des soupirs à chaque fois qu'il la touchait.
- Je t'ai déjà dit que j'étais complètement accroc à toi ? souffla-t-elle.
Se retrouver dans une position aussi délicate, dans un cabine d'essayage, Miya s'en fichait... Pour le moment. Seules comptaient la présence de son inspecteur, leurs baisers passionnés, et ses mains sur son corps qui appréciait toujours un peu plus chaque contact, jour après jour. Elle desserra la cravate autour de son cou et glissa ses mains le long de ses épaules, pour venir se rejoindre tout contre sa nuque et presser son visage toujours un peu plus contre elle.
- Que je t'aime, toi...
Miya colla son front contre celui de Ryuga pour qu'ils puissent reprendre leur souffle... Et tenter de se calmer. La demi déesse reprit conscience de leur entourage et brusquement pudique, se rendit compte que ce n'était peut-être pas le lieu le plus propice pour faire l'amour, et Dieu, elle en avait terriblement envie ! Alors elle lui sourit, amoureuse, et demanda :
- On prend aussi cette nuisette et on file chez toi, ou... ?
Au diable la pudeur ! Son corps tout entier le désirait, et tant pis, elle serrerait les dents et s'empêcherait de crier. Son coeur repartit dans une course folle, tandis que ses doigts défirent les premiers boutons de sa chemise.
- ... Ou on essaye aussi la cabine d'essayage ?
Miya approcha ses lèvres de son oreille, sa langue en suivit le lobe, et elle murmura, d'une voix déjà tremblante de désir :
- C'est terriblement gênant de le faire ici, mais j'ai trop envie de toi, là, maintenant, tout de suite...
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Les mouvements de Ryuga oscillaient entre retenue de part le lieu publique où ils étaient, et sensualité de par le corps de Miya qui ne faisait que le narguer. Il l’étreignait avec envie, et accueillaient ses mains avec une certaine impatience.
- Que je t’aime, toi…
- Et moi dont mon amour… Lui répondit-il en venant pincer sa lèvre inférieure entre les siennes.
Le cœur du policier battait fort, et son souffle chaud venait frapper doucement le cou de la demi-déesse. Cette dernière vint coller son front au sien, et ils s’échangèrent un sourire amoureux, alors que leurs joues étaient légèrement teintées de rouge. Peur de se faire surprendre ? Ou tout simplement la chaleur du désir ?
- On prend aussi cette nuisette et on file chez toi, ou... ? ... Ou on essaye aussi la cabine d'essayage ? C'est terriblement gênant de le faire ici, mais j'ai trop envie de toi, là, maintenant, tout de suite...
Les doigts de la chanteuse commencèrent à déboutonner sa chemise, et sa langue vint glisser légèrement le long du lobe de son oreille, le faisant frissonner. Le cou de Miya lui était maintenant offert, il ne se priva pour y poser doucement ses lèvres, et l’y embrasser, en pinçant par moment sa peau avec sa bouche.
- Mhmm… Miya…
Ryuga passa ses mains sous la nuisette qui depuis peu couvrait le haut du corps de la demi-déesse, puis les posa sur son jean et les fit se rejoindre au centre. Il entreprit de défaire un à un les boutons qui scellait son pantalon, et à chaque fois qu’il en déliait un, il déposait un baiser sur sa peau. Une fois cela fait, il glissa ses mains dans son pantalon pour venir s’emparer avec fermeté de ses fesses nues, grâce au string plus qu’excitant dont s’était paré Miya aujourd’hui. Enfin il laissa les paumes de ses mains dévaler la peau soyeuse de ses jambes, puis il descendit le long de son corps pour finir de retirer son jean. Sa bouche en profita pour errer langoureusement le long de son corps, laissant le bout de sa langue glisser de son cou, à ses seins, puis son nombril…
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Les yeux de Miya étaient à l'affut du moindre mouvement au-delà du rideau, et ses oreilles écoutaient chaque bruit qui aurait pu trahir l'approche de quelqu'un. Son cœur battait à une vitesse folle, tant d'excitation que de panique. Elle attendit que Ryuga amène son jean jusque ses chevilles pour s'accrocher à un porte-manteau au-dessus de sa tête, et elle amena ses pieds sous les fesses de son amant, pour l'obliger à remonter devant elle, et l'ancienne acrobate entoura la taille de son amant de ses jambes, sans trop les serrer... Pour le moment. La demi déesse approcha son visage pour murmurer :
- Non mais tu as vu ce que tu me fais faire...
Elle resta accrochée d'une main, tandis que l'autre saisit le visage de Ryuga pour qu'ils s'embrassent... Ses doigts descendirent lentement, suivirent les couture de la chemise froissée, pour atteindre le pantalon de Ryuga, dont elle défit habilement les boutons... Avant de libérer, avec un immense sourire, l'objet de sa convoitise. C'est à ce moment-là qu'elle serra un peu plus les jambes autour de la taille de Ryuga, pour l'amener tout contre elle.
- Heureuse de constater que je ne suis pas la seule à être ravie de me retrouver dans une situation si... séduisante...
Pendant qu'elle avait parlé, Miya ne cessa pas de caresser du bout des doigts le sexe de son compagnon, qu'elle finit par guider en elle lentement, resserrant toujours plus l'étreinte de ses jambes, et exhala un léger soupir, parfois teinté d'un gémissement, tout le moment que prit la lente pénétration. Son coeur déjà emballé rythma sa respiration, et Miya plongea dans le regard sombre de son compagnon :
- Je t'aime tant... (Elle rit doucement) C'est terriblement excitant de savoir que n'importe qui peut nous surprendre ici...
Le rouge aux joues, d'embarras, la demi-déesse guida le bassin de Ryuga dans de lents va et viens intenses.
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Ryuga entendait quelques personnes qui passaient non loin de leur cabine, et qui bien sûr ne se doutait pas une seconde de ce qui était entrain de se passer… Tout cela était vraiment excitant, ils devaient s’efforcer à ne pas faire trop de bruit sous peine d’être surprit. Une fois le pantalon de sa chanteuse retiré, celle-ci vint prendre appui sur le porte manteau au-dessus d’elle, et d’une souplesse dont l’inspecteur se ravissait de jour en jour, elle passa ses jambes autour de sa taille, et l’amena contre elle.
- Non mais tu as vu ce que tu me fais faire...
Le policier rit légèrement devant la figure qu’il imposait à Miya, ce qu’elle était belle, il l’aimait sincèrement, et il voulait tout voir, tout faire avec elle, pour n’avoir rien à regretté s’il arrive malheur à l’un ou à l’autre. La demi-déesse parvint à se tenir d’une seule main au porte manteau ce qui lui permit de glisser sa main le long du corps de Ryuga, faisant frissonner sa peau à son passage. Il en profita pour déposer des baisers sensuels sur les lèvres de son amante, alors qu’elle déboutonna avec une facilité déconcertante son pantalon, et s’empressa de libérer le membre de l’inspecteur qui ne désirait que ça. La chanteuse resserra l’étreinte de ses jambes sur son corps, l’amenant un peu plus contre elle.
- Heureuse de constater que je ne suis pas la seule à être ravie de me retrouver dans une situation si... séduisante...
En effet, la verge dressée de désir de Ryuga ne laissait aucun doute sur le désir dans lequel, cette situation et la femme qu’il aimait, l’avait plongé. Il laissa échapper quelques soupirs en sentant la main si douce de Miya commencer à s’aventurer sur son sexe chaud. Puis elle le guida lentement en elle, l’extrémité de son membre se posant sur son intimité, avant de s’y engouffrer doucement, amenant le policier à faire tout son possible pour réprimer les gémissements que le contact du sexe de son amante lui arrachait. La respiration de Ryuga n’était déjà plus régulière, totalement dépendante de leur récente union, et alors que la totalité de sa verge allait être pressée dans l’antre si chaud et désirable de Miya, ils marquèrent un temps d’arrêt obligatoire s’il ne voulait pas s’arracher mutuellement un cri de plaisir, qui les aurait tout de suite mis dans une situation très très gênante…
- Je t'aime tant... C'est terriblement excitant de savoir que n'importe qui peut nous surprendre ici...
- Que c’est bon d’être en toi… Mais ne gémit pas trop fort mon amour… Ils vont nous entendre…
Ryuga ne savait pas si c’était la gêne, ou le désir qui faisait rougir les joues de Miya, mais quoi qu’il en soit, elle était superbement sexy. Elle entreprit de guider le bassin de l’inspecteur en elle, dans des vas et viens intenses et ponctués de soupires de plaisir. Il s’empressa de venir placer ses mains sous ses fesses pour la soutenir, et lui permettre de lâcher le porte manteau, pour qu’elle ne soit maintenue hors du sol que par le mur de la cabine sur laquelle il la plaquait, et ses mains qui agrippaient maintenant sa peau avec possessivité.
Ryuga faisait répondre le bassin de la demi-déesse au sien, grâce au nouveau positionnement de ses mains. Ses soupirs ne tardèrent pas à devenir de petits gémissements, et quand il entendit les pas et la voix d’une vendeuse très proche d’eux, il plongea sa tête dans le cou de Miya pour les réprimer, et stoppa les mouvements de sa verge, en la laissant bien plaquée contre les parois de l’intimité de son amante.
- Vous trouvez votre bonheur Mademoiselle ?
L’inspecteur laissa répondre Miya à la question innocente de la vendeuse, alors que son cœur était emballé de peur d’être surprit et de désir pour elle. Il profita du fait que ses lèvres s’aventuraient sur son cou pour pincer sa peau avec délicatesse entre, et commencer un suçon comme pour palier à son envie de reprendre les mouvements de leurs sexes. Il prit le départ de la vendeuse comme une libération, et resserra l’étreinte de ses mains sur sa peau pour mieux reprendre un mouvement fort et puissant en elle.
La bouche de Ryuga délaissa le cou de la chanteuse, pour laisser les soupirs de plaisir que provoquait chacune de ses venues en elle, se faire entendre chaudement contre son oreille. Il la regardait dans les yeux avec tout son amour, alors qu’il était encore un peu rouge de gêne, mais dieu que c’était bon… Voilà un ébat qui restera dans leurs mémoires…
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Le sourire de Miya s'élargit en sentant les mains de Ryuga sur ses fesses, avec cette pointe de possessivité. Aucun soucis là-dessus : elle lui appartenait toute entière. Étrange pour une femme qui se voulait libre... Et pour deux personnes qui ne voulaient plus jamais tomber amoureuses... Elle passa ses bras autour du cou de son amant, soupirant de bonheur, et toujours un peu gênée de se retrouver dans une telle situation, mais pourtant ô combien excitante ! Se surpassait-il aujourd'hui, en cet instant ? Car Miya avait envie de hurler... Sans doute l'interdiction de se faire entendre qui lui faisait cet effet là. Sa tête se colla à celle de Ryuga lorsqu'il enfouit son visage dans son cou dénudé, et il cessa tout mouvement lorsqu'il entendit la vendeuse approcher, et s'arrêter. Dieu ! Miya voyait ses pieds, sous le rideau, et elle s'accrocha davantage à son compagnon, toute rouge.
"Et merde !" pensa-t-elle, gênée.
Au lieu de ça, la jeune femme n'eut pas l'audace d'ouvrir le rideau, et après un soupir de soulagement, la demi déesse bascula la tête en arrière pour qu'elle se colle à la paroi de la cabine derrière elle, les yeux levés vers le plafond. Miya hésitait entre le rire nerveux ou le meurtre avec des mots.
- Oui, merci... Tout se... (elle baissa les yeux pour regarder Ryuga, et elle faillit rire en le voyant aussi rouge qu'elle ne devait l'être.) passe à merveille... J'ai presque fini...
Son amant lui suçotait le cou, lui arrachant un frisson, et elle se mordit la lèvre pour ne pas soupirer ou gémir tant qu'elle voyait ces maudits escarpins sous le rideau. Et lorsqu'enfin la vendeuse partit s'enquérir auprès des autres clientes, elle sentit avec délectation les mains de Ryuga resserrer leur étreinte, son bassin se mouvoir à nouveau, pour son plus grand plaisir. Les soupirs qui glissaient le long de son oreille, si chauds, la rendait toujours un peu plus amoureuse de lui ; deux semaines qu'ils étaient "officiellement" en couple, deux semaines qu'il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon, et Miya ne pouvait plus se passer de lui... Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était arrangée pour avoir ce jour de congé en particulier... Et puis, il était tellement beau, tout gêné qu'il était. Miya s'autorisa un gémissement à peine étouffé, les dents serrées, lorsqu'ils jouirent dans un ensemble parfait. Elle croisa les pieds un peu plus dans le dos de son amant et laissa sa tête tomber dans le creux du cou de Ryuga, essoufflée, et avec un mal de mâchoire assez gênant... Elle finit par rire légèrement, sans bouger.
- Tu me rends complètement dingue... Promets-moi qu'on recommencera... Je ne sais pas si c'est le lieu qui fait ça, mais c'était... encore mieux...
Ils s'accordèrent quelques minutes pour récupérer, les yeux dans les yeux, leurs lèvres étirées en un grand sourire de contentement se frôlant parfois pour s'embrasser, et tandis que Miya vit la vendeuse repasser devant sa cabine, se détacha à regret de son compagnon, et remit ses vêtements, réajusta correctement les nuisettes sur leurs cintres respectifs avant de sortir. Sur le chemin de la caisse, elle prit d'autres nuisettes, de coupe similaires à celles qu'ils avaient choisies, et une robe de chambre en satin, légèrement transparente, dans les tons saumon... Quand elle posa le tout sur la caisse, elle se tourna vers Ryuga, le coeur cognant encore fort dans sa poitrine, et les yeux brillants, lui demanda :
- Alors ? On s'arrêtera là pour aujourd'hui ? ... Niveau achats, je précise... finit-elle avec un sourire.
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De longs soupirs en gémissements plus ou moins bien réprimés, Ryuga sentit ses muscles se contracter, signe du point culminant de son plaisir. Il resserra l’étreinte de ses mains sur les fesses de Miya, pour mieux plaquer son bassin contre le sien. Son membre ainsi pressé dans l’intimité de la chanteuse put libérer sa semence chaude en elle, dans un râle de plaisir qu’il fit le moins audible possible.
Ils soufflèrent doucement l’un contre l’autre, laissant leurs muscles se décontracter, et Ryuga desserra son étreinte sur le corps de Miya pour laisser ses pieds retrouver le sol.
- Tu me rends complètement dingue... Promets-moi qu'on recommencera... Je ne sais pas si c'est le lieu qui fait ça, mais c'était... encore mieux...
- Je ne sais pas, mais une chose est sûre… On recommencera… Lui répondit-il avec un doux sourire.
Ryuga avait beaucoup apprécié lui aussi cette petite expérience, et l’idée de remettre ça, le faisait déjà frissonné, et qui sait, ils trouveront peut être d’autres endroits tout aussi excitant… Ils restèrent ainsi à se regarder, s’embrasser, se murmurer de douces paroles, pendant quelques minutes, puis ils se détachèrent à contre cœur en remettant en place leur vêtements. Les deux tourtereaux sortirent enfin de leur nid de fortune, les joues encore un peu rouge de gêne, et se dirigèrent vers la caisse. Miya déposa les nuisettes qui ne lui allaient pas, et prit plusieurs autres articles au passage, ce qui ravit l’inspecteur.
- Alors ? On s'arrêtera là pour aujourd'hui ? ... Niveau achats, je précise... finit-elle avec un sourire.
- Bien sûr, pour les achats… Insista-t-il. Je pense qu’on a fait de belles acquisitions… Que dirais-tu de filer à mon appartement pour essayer tout ce qu’on ne pouvait pas ici ? Finit-il avec un regard joueur.
Peu après ils sortirent du magasin, Ryuga portant, dans chaque main, les sacs contenant les nouveaux vêtements de Miya, et cette dernière vint s’accrocher à son bras pour marcher à ses côtés. Ils firent quelques pas, et passèrent devant la vitrine d’une bijouterie dont les lumières mettaient parfaitement en valeurs les articles. L’inspecteur vit les yeux de la demi-déesse se river sur la vitre du magasin tout le temps qu’ils prirent pour la longer. Il savait qu’elle adorait les bijoux, et il se sentait tellement bien avec elle, il avait envie… « D’officialiser » un peu la chose, sans aller jusqu’à une demande de fiançailles, il gardait les pieds sur terre, cela ne faisait que deux semaines qu’ils étaient ensemble. Mais il voulait lui faire plaisir, et lui montrer qu’il tenait vraiment à elle, que ce n’était pas qu’une amourette de passage… La décision était prise, il passerait d'ici quelques jours dans ce magasin pour y acheter une bague, afin de montrer, même s’il n’avait pas besoin de le faire, combien il tient à la femme qu’il aime.
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Le programme du reste de la journée, promettait d'être très intéressant : après-midi cocooning chez Ryuga, peut-être un resto en amoureux avant que Miya ne reparte travailler... La demi-déesse s'accrocha au bras de son amant, la tête sur son épaule, les yeux fermés, se laissant guidée par lui. Peu importait où il l'emmenait, la jeune femme était désespérément amoureuse et lui faisait une confiance aveugle. Sans interrompre leur marche, elle se dressa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue, et vit la bijouterie. Après un regard, elle s'arrêta net et sourit à Ryuga.
- Ca te dérange si on s'arrête là deux minutes ?
Elle poussa la porte, et Miya se retrouva au paradis. Les yeux brillants de convoitise, elle avança jusqu'aux premières vitrines, contenant des bracelets. A ce moment-là, elle lâcha le bras de son compagnon, après un petit sourire d'excuse, pour mieux se pencher et observer les bijoux. Une vendeuse s'approcha pour la conseiller, et lui permettre de voir les bracelets de plus près. Bien entendu, le premier coup de foudre de la demi-déesse se porta sur un bracelet de bras assez fin (http://www.edenly.com/img/produit/jardin/7391453_3-l.jpg), mais que la jeune femme décida de mettre au poignet. Miya flasha sur d'autres bracelets, aux styles tout à fait différents, puis passa aux pendentifs - pour le coup, elle prit quatre nouvelles chaînes fines - et en vint à finir sur les bagues. Cela faisait déjà un quart d'heure qu'ils étaient entrés, Ryuga et elle, et Miya n'avait pas vu le temps passer. Elle essaya de nombreux anneaux, tous plus élaborés les uns que les autres, et pourtant, son œil finit par être attiré par un anneau, très simple (http://imalbum.aufeminin.com/album/D20080905/464656_R1GDXGQ7OS6MFYXQ23FXVOZK5S5TFT_alliances-3_H201429_L.jpg). Miya avait bien dans l'idée d'offrir à Ryuga quelque chose qu'il pourrait porter en permanence pour penser à elle, même si elle se doutai que sans cela, c'était déjà le cas. Il fallait que cette chose ne puisse pas être facilement perdue ou abimée, et ne pas pour autant être gênant pour son travail de policier...
"Cet anneau est parfait..." pensa-t-elle.
Bien entendu, cela risquait de donner un caractère quelque peu officiel, à leur relation, et peut-être qu'offrir une bague à Ryuga pourrait au final le faire fuir. Non. Elle préciserait bien, le moment venu, que c'était vraiment un "objet" pour qu'il pense un peu plus à elle, qu'il n'y avait aucune demande officielle, et qu'elle ne voudrait pas gâcher leur relation pour "ce genre de broutille". Miya se tourna vers son amant, qu'elle avait lâchement abandonné dans la bijouterie, et lui sourit en faisant un petit signe de la main. Alors c'était décidé.
- Vous me mettrez celui-ci aussi...
Et une fois toutes ses trouvailles soigneusement emballées, sa carte bancaire débitée, Miya revint se coller tout contre Ryuga et l'embrassa :
- Désolée pour l'attente, mon amour...
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