Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: ClaraCaster le samedi 25 février 2023, 22:35:25

Titre: L'Offrande (PV Vittorio) -Terminé-
Posté par: ClaraCaster le samedi 25 février 2023, 22:35:25
Des corps gisaient déjà sur le sol pierreux du lieu de culte, la chair ouverte par le fil d'une xiphos, le sang versé pour nettoyer l'offense infâme qu'était la tentative de meurtre qu'une créature vengeresse avait subît. C'était sur une colline, à la lisière d'une forêt que le temple avait été érigé il y avait des siècles de cela. C'était le lieu de culte d'une ancienne caste de chasseurs qui s'en étaient pris à la mauvaise cible. La gorgone Tharakzi vît la première flèche se planter devant un arbre près d'elle et la second se planter là où se trouvait sa tête il y avait quelques secondes à peine. Des chasseurs de monstres, semblait-il et ils cherchaient à passer au fil de l'épée la "sorcière des pierres". Deux d'entre eux gisaient sur le sol de la forêt, l'herbe rouge de leur sang et un troisième contemplait l'horreur du regard pétrifiant, éternellement figé dans une expression de pure terreur. Tharakzi n'était pas une créature capable de pardon. Intelligente en plus d'être rancunière, la gorgone avait aisément reconnu les assassins et les avait pourchassé, trouvant le lieu où ils se reposaient, attendant des nouvelles de leur éclaireur. Et ce lieu était couvert du sang de ces mécréants, ceux qui ne croisèrent pas le regard pétrifiant de la créature, tout du moins. Tharakzi ne voyait que les chasseurs et ne pensait qu'à couper le fil de leur vie, lavant de leur sang la tache que ces hommes avaient mit sur son honneur en tentant de la flécher comme un vulgaire gibier. Et voilà que le dernier d'entre eux, désarmé et à la merci de la créature n'avait d'autre choix que de fixer son regard, un regard perçant sur un visage légèrement anguleux dont la peau était ornée de fines écailles. Une multitudes de serpents menaçaient d'injecter leur venin, les crocs exposés par les vils créatures rattachées à la tête de Tharakzi. Et une bouche délicate aux lèvres pulpeuses esquissèrent un rictus triomphant, une langue fourchue cachée derrière une dentition qui aurait put être humaine, si ce n'était de sa divine perfection et des deux fins sabres qui descendaient de la gencive de la créature. Les yeux reptiliens de la gorgone restèrent braqués sur les mires foncée de l'homme défait, la langue fourchue de la créature venant chatouiller sa joue.

-La proie est devenue la chasseresse, susurra-t-elle, triomphante. Elle glissa doucement la lame de son xiphos contre l'abdomen du guerrier, menaçant d'en plonger la pointe dans les entrailles de sa victime. Elle approcha son visage du siens, le serpents qui ornaient sa tête vînrent glisser sur celle de la victime, renforçant le sentiment d'isolation et de terreur que ressentait l'homme.

-Certains diraient qu'un homme osant pourchasser une gorgone ne manquerait pas de virilité. À quel point est-ce vrai?

D'un coup de lame elle trancha la ceinture du guerrier, dont le pantalon se retrouva à ses chevilles. Tharakzi jeta une brève oeillade à ce que cachait l'homme, secouant ensuite doucement la tête avec dépit.

-Une pure fausseté, dît-elle, son regard se mettant à briller doucement d'une lueur malsaine, Ta vie se terminera avec humiliation, ignoble chasseur!

Les serpents plantèrent tous leur crocs dans le crâne de l'homme d'un seul coup, pompant leur points. L'homme fût assaillit de sensations indescriptible, son corps s'affaiblissant sous la perte d'énergie, la douleur vrillant ses nerfs et son membre se redressant de lui-même. Un rire malveillant s'échappa de la gorge de la gorgone alors que l'homme perdît graduellement toute sensation tactile, sa peau devenant pierre, jusqu'à ce qu'il soit immortalisé comme une vulgaire statue. Un homme déculotté au membre tout aussi raide que le reste de son corps et son visage figé dans une expression de tourment. Tharakzi soupira, remettant sa lame au fourreau. La créature était entièrement nue, hormis pour la ceinture qui retenait son fourreau et une paire de sandales dont les sangles couvraient jusqu'à ses mollets. La femme vengeresse avait besoin de repos après cette luttle intense, une lutte qui avait eu un spectateur à son insu ...
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le samedi 25 février 2023, 23:46:40
Vittorio manifesta sa soudaine présence en pulvérisant le bloc de marbre pentélique qui faisait obstacle à sa progression dans ce Temple divin. Les manches retroussées et les premiers boutons de sa chemise dévoilés, les vigoureux poignets de l’homme étaient striés de veines palpitantes, sa magie agricole et arboricole ayant été mobilisée pour piéger les assaillants en chemin dans des cages de ronces infectées, que l’observatrice avisée pourrait aisément repérer si, d’aventure, elle jetait un œil à partir du sommet de son sanctuaire fraîchement conquis.

Les augures dont les devineresses aveugles étaient les humbles traductrices présageaient là d’une catastrophe imminente et alertèrent le Néréide en conséquence ; l’existence d’une Gorgone était menacée par la folie et la bêtise des barbares et il s’inscrivait dans les plans du cosmos qu’elle établisse son sanctuaire et son domaine d’influence ici. Quelques autochtones des communes attenantes, sensibles aux présages des oracles, le sollicitèrent et lui promirent une récompense en dédommagement, quoique Vittorio n’était guère motivé par une question pécuniaire à cet instant. Envers les profanateurs, les braconniers et les blasphémateurs invétérés qui composent les effectifs des pilleurs de temples et de tombes, il opposa, non pas un souverain mépris, non pas un tendre dégoût, mais une haine intense, inextinguible. Au fond de sa chair, le Néréide abhorrait ces hommes inintelligents qui contrefont la création divine en rabaissant Gorgones, Satyres et Sirènes au rang de proies.

Le sang d’innombrables éclaboussait les pierres, les cadavres jonchaient les murs et les sols, la mort, l’odeur âcre de la mort, empestait les lieux. Se firent entendre des cris et notamment le rire, mélodieux, malsain, d’une femme. Tel un fauve animé d’une juste fureur carnassière, le regard boutonné d’or de Vittorio balaya le contenu de l’orgie sanguinaire d’un mouvement circulaire. C’était chose méritée. Pour ne plus déranger les Dieux, il fallait faire un exemple. Pour les satisfaire, il convenait de trouver la survivante, saine, sauve, intacte – dans la mesure du possible –  parmi cette débauche de violences. La réponse à cette interrogation apparût aussitôt, sous la forme d’une splendide créature dénudée, belle à se damner, toute fière de sa beauté, fatale, qui descendait sur ses épaules sous la forme d’une rivière de couleuvres. Sa chatte, impeccable, laissait deviner un entretien régulier… La Gorgone à sauver, la voici donc, quoiqu’elle sût préserver ses beaux jours des griffes d’Hadès grâce à ses seules forces, allant jusqu’à même associer au nécessaire le ludique en prolongeant l’agonie de ce misérable hère pétrifié et dont le pilon de chair était inerte à présent.

À cet instant, entre nos deux protagonistes, tout indiquait un combat décisif, une lutte finale qui déboucherait sur une étreinte torride et mortelle. Pourtant, le Néréide, sans crainte aucune, pourquoi en ressentirait-il une alors que les oracles le sommaient de sauver cette déesse d’un sort humiliant ?, s’approcha d’elle de trois pas confiants. Il la dévisageait en silence, ne la quittant pas un instant du regard, seul le claquement vindicatif de ses bottes en cuir emplissait l’atmosphère ambiant d’une agrémentation sonore. « Tu fais valoir tes droits, Gorgone. » Un sourire espiègle s’étendit sur les lèvres du magicien dont la simple présence suffit à revigorer la maigre végétation qui, cahin-caha, reprenait doucement ses droits dans cet endroit, désaffecté depuis longtemps. « Ne te méprends pas, je ne suis pas venu ici ni pour te chercher querelle, ni pour te tourmenter, ni pour te blâmer ; mon nom est Vittorio Vulcano ; j’ai été envoyé ici par des oracles ; je devais préserver ta vie de la stupidité prédatrice de ces pitoyables chasseurs, mais tu es parvenue à les estourbir seule. Reste néanmoins ta conquête, ce sanctuaire, à préserver et à honorer. »

Qu’il en soit ainsi. La démarche de l’homme était roide, sèche, cinglée, mais régulière. Un mètre seulement séparait les deux êtres. Vittorio fixait Tharakzi dans les yeux, une lueur intense, sacrée, religieuse, enflammant ses pupilles dorées ; ses lèvres lippues, voluptueuses, trahissaient toute la passion qu’il mettait dans ses mots qui sonnaient autant comme des ordres que des suppliques. « Sublime Gorgone, tolère ma présence, accepte mes offrandes, empare-toi-en et savoure-les. »

Les doigts de l’homme s’étreignirent, tels deux amants passionnés qui convulsaient simultanément sous le plaisir capturé, asservi. Un long rondin tout de bois blanc apparut entre ses paumes, tout de grâce chaloupée, avec en son creux un orifice étroit, impeccable, sombre, où émanait un arôme âcre qui évoquait la douceur du vin fort, irritant bien des narines par trop délicates. Une faveur en appelant une autre… Et lorsque l’amphore ainsi ouvragée fut placée au pied de l’autel, Vittorio fit apparaître un plat délicieux composé d’une sève de miel, gélatineuse, doucereuse, qui s’étalait de tout son long sur une adorable ribambelles d’olives crépitantes et chaudes comme la braise.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 26 février 2023, 00:40:53
Le silence retomba sur le vieux temple ouvert, alors que la pierre mît fin aux hurlements terrifiés du chasseur au destin funeste. Le dernier être encore debout sur la pierre sacrée était la femme nue au corps écailleux et aux courbes dignes d'une royale courtisane qui admirait le résultat de son oeuvre. Le temple fût un canevas autrefois d'un blanc étincelant mais maintenant taché de tons écarlates et de grisailles pierreuse, une église devenue cimetière. Tharakzi n'abaissa sa garde qu'un court instant car une autre présence se révéla par le bruit de ses bottes ainsi que la mélodie de sa voix. C'était un bellâtre aux traits élégants, un faciès d'une masculinité certaine tempérée par l'élégance de soins personnels appliquée avec minutie. Son regard brillait comme deux lampes dorées, deux mires chaleureuses et réconfortantes, brûlant d'une flamme divine. Et si l'habillement de cet homme n'atteignait pas les sommets vaniteux des tenues colorées de la noblesse, il n'en gardait pas moins une beauté humble qui complétait fort bien la silhouette de cet adonis. Malgré tout, Tharakzi n'était pas aisément subjuguée et encore moins conquise par la beauté d'autrui, aussi brillant le regard posé sur elle fût-ce-t-il. Sa main délicate, ornée d'une kératine qui tenait plus de la griffe que de longue, agrippait le manche de son xiphos, prêt à ajouter l'inconnu au tapis de corps qui ornais le sol du temple. Les lèvres de la gorgone se séparèrent pour montrer ses crocs pointus, la femme sur ses gardes. Tharakzi nota la végétation qui luttait pour conquérir la pierre, poussant à vue d'oeil en présence du bellâtre aux yeux dorés. Était-ce un mage? Un prêtre? Un homme de miracles? La curiosité de Tharakzi se mêlait à sa méfiance, la femme un brin intriguée. L'homme se présenta sous le nom de Vittorio Vulcano et il se dissocia bien vite des fous qui venaient de trépasser en affirmant être venu préserver la gorgone. Une information qui ne manqua pas d'étonner Tharakzi, qui était plutôt accoutumée à être crainte ou poursuivie. La gorgone  tendît un peu plus ses traits mais retira la main de sa lame, fixant l'homme qui s'approchait d'elle.

-Les hommes cherchent rarement à préserver les gorgones, lança-t-elle alors que Vittorio s'approchait. La curiosité se lisait dans son regard, regard qui -pour le moment- n'annonçait aucunement la pétrification immédiate du visiteur. Tharakzi n'eût pas l'occasion d'interroger Vittorio, qui démontra un désir brûlant d'offrir un cadeau à la créature d'écaille. Tharakzi n'avait aucunement le statut d'un être respectable, ni reine, ni concubine, encore moins divine mais Vittorio semblait la tenir sur un piédestal la tenant au-dessus de la crainte, du mépris et de l'horreur qui entouraient généralement sa personne. Elle pu admirer la manifestation d'une magie divine qui fît naître du vide une amphore au contenu dégageant une arôme forte et invitante, placée devant l'autel avec un plat contenant un met délicieux digne d'une reine. Cette offrande était, outre un hommage à une créature que beaucoup qualifieraient d'indigne, était en plus un affront aux chasseurs gisant dont le lieu sacré devînt le théâtre d'un acte blasphématoire en l'honneur du monstre qui venait de prendre leur vie. La vue des offrandes ne manqua pas d'étirer un sourire aux lèvres de la femme écailleuse, qui glissa doucement un doigt griffu le long de la mâchoire de son admirateur.

-Et bien, noble damoiseau, voilà un cadeau auquel je ne m'attendait pas, roucoula-t-elle, le bout de son ongle s'arrêtant un instant sous le menton de Vittorio avant que la gorgone ne porte son attention à l'offrande. Elle s'assied sur l'autel dans une pose certes féminine, contrastant avec l'allure monstrueuse de ses traits reptiliens, la femme prenant l'amphore pour en renifler le contenu avant de le porter à ses lèvres. Elle prît ensuite une olive qu'elle porta à ses lèvres, prenant le temps de bien la savourer avant de la faire disparaître dans le fond de sa gorge.

-Quelle sorte d'oracles enverraient un homme pour préserver la vie d'une femme capable de transformer un simple petit village en un jardin de statues, hm? Maudiraient-ils les humains à un destin pire que la mort, par les mires pétrifiantes de Tharakzi?

Le vin et les olives fûrent consommés doucement, avec la délicatesse d'une noble dame dégustant les victuailles comme elle savourerait le baiser réconfortant d'un amant passionné. Elle était bien curieuse de connaître les motivations de Vittorio, qui semblaient porter un intérêt des plus singuliers envers la gorgone.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 26 février 2023, 10:47:02
Le mépris tranquille que Vittorio manifestait envers les bougres sans jugeote dont les dépouilles jonchaient la demeure de la Gorgone apparut sous la forme d’un ample soulèvement d’épaules. C’était dans sa nature, arrogante, vindicative, impitoyable, de ne jamais plaindre les êtres du barreau inférieur. S’il fut surpris qu’elle lui révélât que ses semblables étaient rarement en odeur de sainteté parmi les hommes, il fut presque consterné en constatant qu’elle semblait tout ignorer de son statut, comme le prouvait d’ailleurs la curiosité qui illuminait ses pupilles reptiliennes. C’était une Gorgone, pas une proie, pas un nuisible. Elle devait tenir son rang. C’était en vérité une entité dotée de puissance, susceptible de gouverner et voire même capable de présider aux destinées des mortels si les Primordiaux et les Olympiens lui confiaient cette tâche. Qu’elle ignore tout de ses origines sacrées, cela le désappointait un tantinet, cela faisait d’elle une aspirante à la divinité sans enseignement préalable. « Je me fiche bien des êtres inférieurs qui te déconsidèrent », lui rétorqua-t-il d’un ton abrupt, peignant sans détour l’exactitude de ses convictions. La messe était dite, qu’elle se dépouille maintenant de ses à priori sur sa condition initiale.

Cependant, elle désarma enfin. Bien, l’allure que prenaient les événements plut au Néréide ; bien que nous sentions poindre chez la Gorgone tous les traits de la paria et de l’écorchée vive pourchassée par la folie des hommes, elle gardait quelque ressource en diplomatie et, mieux encore, un certain allant en matière de sensualité lorsqu’elle joua de son doigt pour le flatter ; sous ses allures de créature fatale et sanguinaire, elle conservait son essence féminine, délicate, maniérée, langoureuse. Vittorio affichait un tendre sourire en demi-teinte lorsqu’il la vit honorer ses offrandes par son appétit pantagruélique ; il la nourrissait et elle appréciait cela. Parfait. La bouche de Tharakzi, qui dévorait avec toute la lascivité d’une catin de haute-volée chaque olive présentée, offrit pour ainsi dire un savoureux spectacle au Néréide, flatté que sa magie nourricière trouve grâce. « Les Dieux décident, les oracles traduisent leurs volontés et je dois exécuter leur sentence. Tes pas t’ont conduit jusqu’ici dans ce Temple désaffecté pour que tu prennes en main cette chaire divine. »

Il conclut ce propos introductif en indiquant par son index l’absence marquante d’une statue en l’honneur de la femme. Derechef, Vittorio s’approcha de Tharakzi, et l’aspérité qui donnait sur le plafond laissait filtrer les rayons lumineux de l’astre solaire. Il faisait encore jour. La lumière crue dévoila sans fard aucun la personne de Vittorio ; son élégance bleutée était, en effet, discrète ; au milieu de son visage étroit et anguleux s’érigeait un nez aquilin au sommet de ses lèvres pulpeuses, gourmandes, d’une chaude sensualité, qui promettait des baisers endiablés et chaloupés ; au-dessus de son front bouclait une rivière d’épis de blés fastueux ; chaque regard qu’il jetait sur la Gorgone de ses prunelles rutilantes était autant une caresse qu’une sourde menace ; tout dans sa personne paraissait tendre, flatteur, aimable, sans cependant rien d’artificiel ni de maniéré, mais aussi brutal, cruel, inexorable. De loin, à vrai dire, il rappelait d’abord un peu ces statues en marbre mettant à l’honneur les corps des plus beaux bellâtres grecs, et à la pose recherchée qui, un glaive en main, incarnaient l’idéal de la virilité. Mais si Tharakzi le regardait de plus près, tout semblant de fatuité disparaissait, car ici, l’amabilité et la force de caractère étaient chose naturelle et faisait corps avec l’individu. « Cesse de poursuivre les hommes de ta rage rancunière, Tharakzi. Cette voie est le plus sûr chemin vers l’aboulie et l’autodestruction.  D’autres desseins plus ambitieux attendent une splendide déesse telle que toi. Enrégimente-les, gouverne-les, fais en sorte que ton nom soit célébré et ta puissance croîtra au même rythme que la quantité de tes adorateurs. Telle est ta destinée. » Tandis qu’il ne la quittait pas une seule seconde du regard, Vittorio imposa une nouvelle donne à la Gorgone ; son ton était incisif, péremptoire, son jugement définitif sur la destinée de cette entité.

Et comme s’il connaissait la femme depuis des lustres, comme si elle était son amante, l’homme prit, spontanément, les devants en dépliant ses doigts agiles, graciles, doucereux mais terriblement létaux pour celui ou celle qui lui déplait, sur ses épaules. Recouvertes d’une substance laquée et brillante à l’œil nu, Vittorio dévoila l’objet de ses œuvres habiles. Si la Gorgone était une fine observatrice, elle relèverait la présence de veines palpitantes sur les poignets de ce mâle qui dégoulinait d’une fureur inouie, d’une vitalité débordante et d’une énergie intarissable. Il voulait lui offrir un bain de caresses, un bain de grâce qui scellerait sa renaissance. Femme qui a vécu des années entières de violences et de perfidies, elle ressentit peut-être pour la première fois une douceur et une couleur inespérée ; ses mains étaient, nous l’avons dit, enduites et huileuses, désireuses de maîtriser, prendre soin cette matière, cette délicate peau de jade ; l’odeur qui en émanait était forte, âpre ; dénouant les nœuds de chairs et de tension, Vittorio descendit ses doigts vers les orbes moelleux de la Gorgone et ce fut un véritable tourbillon ; son pouce, son index flattaient leurs aréoles simultanément afin de les ériger, telles deux olives exorbitées. Un beau sourire espiègle éclairait le visage du tendre et impitoyable Néréide qui poursuivit son œuvre relaxante en s’attaquant aux aisselles chargées de phéromones de la créature, peut-être avait-il même l’envie de les embrasser, allez savoir… Mais le beau mâle avait d’autres priorités lorsqu’il orienta son intérêt vers le ventre ferme de la Gorgone ; il ploya les genoux tandis qu’elle était assise puis y déposa un long baiser, un baiser intense, sur cet abdomen, siège de la fécondité féminine, qui sonnait comme une bénédiction octroyée par le Demi-Dieu… « Bois mon vin très noir, Tharakzi », déclara Vittorio, la voix blanche, ralentie, inexorable comme une vague qui écrase les récifs. « Sers-nous deux gobelets », intima-t-il alors que l’outre vinasseuse et les deux contenants susnommés se dressaient à la droite de la déesse fraîchement introduite, comme une invitation à commettre le péché fornicatoire et reproducteur, à jouir sans entraves.

Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 26 février 2023, 15:35:05
La gorgone ne pouvait qu'être appréciative du mépris que portait le demi-dieu pour les hommes, ces êtres qui n'étaient capable que de se couvrir d'une peau de fer et de manier le glaive pour tenter d'égaler les créatures de légende. Leur lourdes armures ne les protégeait pas des pouvoirs innés de la gorgone, même le plus imposant des titans humains figeait devant le regard impitoyable de la créature. Elle posa ses yeux sur la divine offrande. Un vin fort qui réchauffait ses entrailles, des olives mielleuses qui émoustillait son palais par sa douceur. Seuls les empereurs et les seigneurs pouvaient jouir d'un tel luxe et Tharakzi y goûtait à son tour. Elle était traitée comme une reine et reine elle pourrait devenir. Elle pouvait déjà voir un trône dorée pour supporter sa délectable personne, monté sur une estrade de marbre devant lesquels les humains se prosternaient pour ses faveurs. Et hors de la salle richement décorée et tapissée, un immense jardin fleuri décorée par les statues de ses ennemis, le sort que subirait quiconque porterait atteinte à sa gloire. Plus besoin de terroriser les villages environnant pour survivre ni de lutter contre les chaseurs de monstres et les clercs zélés. Vittorio lui offrait une destinée qui la surprenait elle-même mais qui s'avérait invitant, plus chatoyant que l'or et plus goûteux que le plus fin des mets. Et qui était Tharakzi pour ignorer le messager des oracles et défier la volonté des Dieux?

Une autre olive rejoignît ses lèvres, son regard ne déviant du bellâtre que l'espace d'un instant pour choisir l'offrande sur le plat. Les paroles de Vittorio laissait à peine l'ombre d'un choix mais même la gorgone voyait la folie de refuser son statut en tant que créature mythique et vénérable, conséquences ou non. Pourquoi manier le xiphos chaque jour de sa vie comme un vulgaire soldat? Une reine se devait d'avoir une garde loyale et puissante, des fantassins sacrés pour exercer sa volonté. Vittorio serait-il le premier? Si vulgaire soldat il n'était pas, c'était sans doute à cause de plus hautes aspirations, celles qui le poussait à masser les épaules de la femme écailleuse avec l'audace et la confiance d'un amant de longue date. Dans un tout autre contexte, l'homme aurait subit le baiser venimeux de l'un des serpents ornant la tête de Tharakzi mais ceux-ci se mouvaient pour rester hors du chemin des mains du demi-dieu afin de lui laisser l'honneur de détendre la gorgone. Elle poussa un doux soupirs de contentement, portant l'amphore de vin à ses lèvres alors que les mains puissantes de Vittorio s'attaquaient à ses rondeurs moelleuses.


-Si tel est ma destinée, je l'embrasserai à pleines lèvres, dît-elle, portant un instant son regard sur les mains de Vittorio. Si les écailles couvraient une grande surface de son corps reptilien, la devanture de la gorgone avait la douceur de la peau humaine, ses seins moelleux capable d'éveiller mille tentations chez l'homme qui surait passer outre la réputation et l'allure terrifiante de la gorgone. Et plus bas se trouvait un temple dans lequel cet homme serait pressé d'aller déposer une offrande de son ambroisie personnelle. La gorgone ne serait bientôt plus vue comme un monstre terrifiant mais comme une divine nymphe digne d'Aphrodite.

Deux gobelets naquirent de la volonté de Vittorio, qui ne laisserait pas la gorgone boire seule. Le vin, comme bien des choses, se savourait à deux, peut-être même plusieurs et pour une fois, Tharakzi se sentît généreuse et enclin à partager. Alors que Vittorio s'attardait sur son abdomen lisse et doux, elle emplît les gobelets, en tendant un à son amant.


-Buvons à mon règne, donc, le début d'un royaume d'écailles et de pierre!

La femme rajusta sa position sur l'autel, écartant ses jambes tel les portes d'un château de jade. Ses doigts griffus tirèrent doucement sur la tunique de Vittorio pour l'inviter à se redresser et approcher son visage sur siens. La langue serpentine de Tharakzi vînt chatouiller les lèvres du demi-dieu alors que les serpent composant sa "chevelure" vînrent cerner le visage de Vittorio.

-Si reine divine je suis, je t'offre donc l'insigne honneur de goûter au venin brûlant du désir!

Ses lèvres vînrent écraser celles de son amant, les serpent glissant sur la tête et les épaules du demi-dieu. L'un deux planta ses crocs dans le cou de Vittorio pour déposer dans ses veine un venin brûlant, non pas pour amener le bellâtre au trépas mais pour éveiller ses envies bestiales et lui donner la fougue d'un amant qui ferait tout pour engrosser la femme de ses rêves.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 26 février 2023, 19:16:34
Le Néréide s’empara dudit gobelet rempli par la Reine puis lampa son nectar crépusculaire dont les fragrances excitaient les passions sexuelles et qui, à coup sûr, les transportera tous les deux dans une direction certaine vers la débauche. Une débauche préparée et désirée par les deux êtres, impatients de consommer la passion charnelle comme s’il s’agissait de succomber à une force surnaturelle qui les sommait de s’unir et procréer le plus tôt possible… Fine comme la lame d’un rasoir, la lumière du jour éclairait délicatement les corps en pleine action des deux amants. Avec l’audace des êtres supérieurs, les lèvres pulpées de l’homme fondirent sur celles de la Gorgone dans un baiser langoureux, torride ; elle s’empressait de goûter aux lippes charnues de l’homme, dont la langue de Vittorio était bouillante et confrontait volontiers la sienne dans une embardée des plaisirs gustatifs. Deux êtres puissants, deux pulsions inarrêtables, deux forces vitales s’affrontaient en ce moment même. Comme soucieuse d’accélérer le déroulement de cet acte reproducteur et de se saisir le plus rapidement possible des fruits de cette union fornicatrice, la femelle excitait son mâle en rut en lui infligeant une morsure, injectant dans ses veines un venin affreusement aphrodisiaque. Les yeux clos de l’amant s’ouvrirent aussitôt, son nez droit dont l'arrête dessinait un arc elliptique presque parfait depuis ses arcades sourcilières retroussait ses narines, ses sens, affûtés, s’éveillaient. Son menton se levait et s'abaissait urgemment à chaque respiration. Ses yeux crièrent famine et fureur. Puis la commissure de ses grosses lèvres lippues sombres s'ouvrit, exhalant une vapeur d’haleine fruitée. Il l'observa quelques secondes qui duraient comme des heures, où la chaleur de l’étreinte passionnée allongeait naguère le temps, admirant la jolie figure concupiscente de la Gorgone, femelle ardemment désireuse de s’apparier avec lui. « Que de ton règne s’érigent les plus grandes prouesses, Tharakzi ! » s’exclama-t-il, ses cheveux d’or imbibées d’humidité faisant l’effet autour de ses épaules d’une rivière de blés à moissonner.

Il sentit son sexe croitre en vigueur, en taille et en largeur ; la douleur était ineffable, défiant toute description, tant le venin s’ingéniait à supprimer toute inhibition, pulvériser la maîtrise de soi instinctive aux êtres de divine race. « Oh... Et, de surcroît, tu oses me mettre au défi ? » demanda l’orgueilleux Demi-Dieu, la voix striée par le désir sexuel, sans que nous puissions un instant le suspecter d’acrimonie envers sa protégée ; bien au contraire, sa voix gardait tout de son allant cavalier, taquin, espiègle. Vittorio était le petit-fils d’Okeanos, fils du Primordial Ouranos, un étalon marin de hauts parages et issu d’une lignée prestigieuse. Quoiqu’il ignorât tout de son auguste patrimoine ancestral, les pulsions exogames de la sublime Tharakzi semblaient l’incliner à mêler son sang avec le sien, à unir leurs deux mondes et in fine réaliser l’acte de métissage dans une dimension interraciale. L’homme ne put, quant à lui, résister à l’arrogance outrageuse qu’exhibait la matrice réginale et impeccablement rasée de sa partenaire ; comme par enchantement, ses modestes vêtements, quoique de facture honorable, disparurent. Vittorio se trouvait dans le plus simple des appareils et il porterait sa virilité aussi fièrement qu’une couronne. Un parfum, fauve, pouvait emplir les narines de la Gorgone après que l’homme eût libéré son membre viril, véritable lance turgescente, veineuse et soutenue par deux orbes volumineux contenant chacun une précieuse quantité de semence ambroisienne.

Ni une ni deux, la superbe fente douce et satinée de la Gorgone, susceptible d’alimenter de plaisir charnel bien des songes exquis, fut visitée par l’index explorant de l’homme, que nous nous imaginions ruisselant de cyprine. « Cambre-toi ! », signala-t-il après un court instant de réflexion en empoignant son obélisque de chair, pénétrant crûment le temple d’intimité de Tharakzi, avec, pour faveur, l’orgasme. Les embardées se succédèrent chacune à l’autre, soumettant le bassin de la femme à une pression constante. Prise violemment sur l’autel licencieux, encastrée entre deux lits de marbre autour desquels poussaient un parterre de fleurs écarlates, la Reine était désormais assez excitée ; elle était prête avec ses larges seins nus et dansants, offerte toute entière à son mâle qui se donnait en elle ; il profitait doublement du coït, sentant chaque pénétration lentement rallumer le brasier qui courait dans ses veines depuis cette douloureuse injection ; Tharakzi se jugulait progressivement, sa chatte battue en brèche par une tige couronnée d’un bulbe fécond, ses petites lèvres lisses et sa vulve en fusion encaissant chaque coup d’estoc du sabre violent du Néréide. La poitrine de l’homme se soulevait au rythme de cette embardée endiablée, une expiration forte, chantante, audible sur plusieurs dizaines de mètres se fit entendre, surmontant les cris passionnés de la Gorgone. Il écarta avec force les plis érogènes, sentant ses tissus élastiques et reptiliens se tendre et finalement céder pour lui faire place dans cette grotte humectée de stupre. Lentement, il s'introduit en elle jusqu'à y enterrer l'entièreté de son organe. Vittorio n’avait nullement l’intention de jouir tout de suite ; son égoïsme viril le poussait à prolonger l’acte, consommer la beauté farouche et mystérieuse de Tharakzi, tandis que, telle une prolepse, la pointe de sa queue guignait le col de son utérus, préfigurant son prochain approvisionnement en volume séminal.

Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 26 février 2023, 19:53:29
Les langues se rejoignaient comme deux amants séparés par de trop longues années, pris dans une torride étreinte passionnée, la salive des deux êtres ne faisant qu'un dans leur bouches. Si la passion de Vittorio fût amplement suffisante pour assurer sa performance, Tharakzi démontrait la cupidité digne d'une reine et le poison brûlant de la luxure quitta les crocs de sa chevelure pour aller éventer les flammes libidineuses du demi-dieu. Elle-même frissonnait face au résultat, enveloppée par l'envie puissante du demi-dieu, dont l'accoutrement disparût par sa divine volonté. Quel spécimen de virilité était-il! Un corps parfaitement dessiné ainsi qu'un parfum naturel sauvage qui faisait bouillir le sang de la gorgone, qui se vît affamé pour le membre viril qu'avait à offrir son amant. C'était un imposant poteau de chair orné de deux large orbes emplie du nectar délectable et fertile du demi-divin, un tout autre type de vin qui éveillait la soif de la gorgone bien plus que le vin noir ne l'aurait pu. Une douce plainte quitta les lèvres vertes de la beauté de jade au contact du doigt venant caresser ses lèvres intimes, son propre nectar ruisselant comme la salive d'une bête affamée devant son délectable repas.

-Aaah! .. .hmm! Que vaut la vie d'un homme sans le moindre défi? Hmmm ...

Et comme pour faire contraste avec sa nature farouche, Tharakzi obéît immédiatement à son partenaire, arquant son dos en se tenant à l'autel de ses mains, ses parfaites jambes s'écartant pour laisser venir le divin adonis. Son temple sacrée gardait ses portes grandes ouvertes pour une offrande d'une toute autre nature que celle du vin et des olives. La créature cherchait cette fois à s'abreuver de l'ambroisie masculine que brûlait de déverser cet homme passionné en son être, faisant fi des risques de créer un bâtard. La passion était tout ce qui importait à la gorgone et son amant, tous deux désireux de satisfaire leur envies bestiales par un accouplement sauvage et lascif. Elle sentait ses chair s'écarter à l'intrusion du membre fort viril de Vittorio, chaque coups de reins lui arrachant un râle de pur délice. La langue fourchue de la gorgone glissa sur ses lèvres, son regard reptilien brillant de luxure alors que tout son corps était secoué par les assauts de Vittorio autant que ses nerfs étaient vrillés par des impulsions intenses qui la faisait tressauter. Sa poitrine généreuse bondissait sous les secousses, deux pointes fermes se formant au milieu de ses auréoles, sa voix faisant écho dans le vieux temple.

Lorsqu'elle sentît le phallus se planter bien au fond, elle entoura l'homme de ses bras et ses jambes, le tirant alors qu'elle s'allongeait sur l'autel, complètement offerte à son amant. Les serpents enveloppèrent la tête de Vittorio, une multitude de corps écailleux caressant sa tête et son visage alors que Tharakzi chantait son plaisir avec l'intensité de milles voix.


-Aah! Par les dieux! Continues!

C'était un encouragement sans la moindre nécessité tant le plaisir que prenaient les deux êtres assurerait la prolongation du coït. Les efforts fournis par le demi-dieu portaient fruit car la fleur fertile de la gorgone déversa une quantité de cyprine alors que son corps frissonnait, sa voix saccadée par l'orgasme. Malgré tout elle ne relâcha pas sa prise, en redemandant telle une catin en manque.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 26 février 2023, 21:23:58
Tharakzi visait juste. La valeur de la vie d’un mâle se mesurait à la quantité et la qualité des défis qu’il relevait et remportait haut la main ; ici, Vittorio devait engendrer une déesse capable d’honorer l’autorité des Primordiaux olympiens, mener son peuple acquis à leur cause, en convertir d’autres, et guerroyer, si nécessaire, afin d’étendre leur divine influence. Comme si elle avait été privée d’une éternité de plaisir, la Reine des Gorgones réclamait plus de sexe, plus de caresses, plus de pénétrations, plus de baisers, tandis qu’elle scellait son intégration dans le panthéon hellène. Les Dieux se riaient bien de ces deux êtres tirés de leurs mondes respectifs, ignorants de leurs origines ancestrales, esclaves de leurs passions libidinales, servant leurs plans tissés avec toute minutie. « Oui, Tharakzi ! Continuons, poursuivons cet acte d’adoration ! » s’époumonna-t-il, la voix encourageante, son cœur vigoureux battant la chamade dans son poitrail musculeux où se manifestaient, sous l’effet du dopant gorgonien, les grandes lignes ciselées et nerveuses de ses veines bleutées. Elle hurla à s’en trucider la gorge. Etreint par la belle qui projetait de l’accaparer, l’enlaçant par ses jambes et ses mains, notre homme profita de cette occasion pour renforcer son assise sur la Gorgone dont les mille-et-un serpent caressaient langoureusement son visage angélique, sa nuque et ses épaules, la surplombant de tout son long. Il empoigna sa poitrine ferme et arrogante, pétrissant ses deux orbes savoureusement huilés par ses doigts imbibés dont les tétons pointants firent de l’œil au magicien salacieux ; il les triturait, les étirait, les relâchait, remontait lentement le long du globe distendu avant de les étirer à nouveaux dans un rythme alterné ; les mains fermement agrippées aux pis de cette aspirante à la divinité, il la vit déchaîner sa jouissance par une abondante écume de cyprine. Juste ciel… « Par Héra ! C’est un marécage, un marais, non, c’est un bourbier ! » Et à lui de concéder que la chatte verdâtre et séduisante de la donzelle s’était acclimatée aux dimensions de sa verge divine. Son confort accru, Vittorio se saisit de l’occasion pour s’enfoncer jusqu’à l’utérus de sa protégée, telle une auguste récompense. Les coups de butoir s’accélèrent aussitôt à vitesse crescendo si bien que les précieuses testicules de l’homme percutent de nombreuses fois le fondement anal de la bougresse. Elle était là, cette maudite jouissance sexuelle, bestiale, animale, reproductrice – sans nécessairement l’admettre.

L’inévitable eut lieu. Vittorio jouit en Tharakzi. Elle entendit le sifflement du jet lacté s'écraser au fond de son être, l’origine du monde bientôt comblé par une alchimie séminale et cyprine. La musique du lait coulant en jets réguliers accompagna le rythme des mains du mâle sur les seins brûlants de sa femelle en rut. Il ferma les yeux dorés, tandis que des spasmes de plaisir traversaient son corps et qu'entre ses jambes arquées et altières, s'écoula le chaud torrent de son ambroisie dans le con brûlant de la Gorgone ravagée par la débauche et la luxure. Un sourire espiègle et délibérément coquin étira les lèvres énormes et lippues du damoiseau, qui se retira de son amante dont la chatte béante dégageait désormais un arôme marin, salé, et quelques coulées de semence luisante et dorée. L’utérus atteint, sans aucune protection au préalable, présageait de nombreux ennuis ; les risques d’engendrer un bâtard étaient extrêmement élevés, à présent… Mais ce n’était que le cadet de leurs soucis.

L’apothéose eut cependant lieu et les Dieux approuvèrent sans mot dire cet acte sexuel. Autour du front de la Reine des Gorgones apparut un bandeau d’or orné en son milieu de l’initiale « V », tout de saphirs incrustés, mentionnant le lien mystique qui l’unissait à l’homme ici présent et in fine à la lignée des Océanides. C’était une récompense symbolique et spirituelle pour l’héritier d’Okéanos. « Te voilà convertie à nos valeurs… » Et au Néréide de conclure son propos en défaisant doucement cette étreinte… pour se saisir avec violence soudaine de la chevelure serpentine de la Reine maudite. « Ce n’est pas fini. En position, je compte te chevaucher, Tharakzi. Unissons nos chairs et nos forces pour conquérir le plaisir. »
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 26 février 2023, 22:26:47
Les corps se frottaient l'un contre l'autre, la chair se mouvant comme les vagues d'un océan durant l'accouplement vigoureux. Le plaisir de la gorgone se répercutait sur les murs du temple pour emplir les oreilles de son amant, dont les puissants coups de bassin ne cessaient d'arracher des plaintes érotiques à la créature reptilienne. Si la gorgone n'en n'était pas à ses premiers ébats, peu d'hommes pouvaient se vanter de lui avoir donné de tels frissons, de lui avoir soutiré un chant si puissant et mélodieux. Le venin aphrodisiaque faisait son effet certes mais la vigueur du demi-dieu était indéniable. Outre sa délicate et accueillante fleur, la gorgone sentait sa poitrine être également assaillie par les mains huileuses de son amant, les mains fermes du mâle ne cessant de jouer avec les globes généreux de la gorgone, dont les tétons pointés étaient durs comme le diamant sous autant de stimulation. Elle ne sentait plus la pierre froide pressant contre son dos, l'inconfort d'un tel lit rapidement oublié face aux assaut pelviens de Vittorio. La gorgone porta ses mains griffues aux fesses du demi-dieu, l'encourageant à continuer. Tharakzi goûta à encore quelques minutes de plaisir intense après son premier orgasme, avant que Vittorio ne flanche et déverse sa semence dans l'utérus de la gorgone, la bénissant de son lait fertile. La femme de jade haleta doucement, un rictus de plaisir aux lèvres. Elle était visiblement comblée, satisfaite d'un coït plus intense, plus torride que ce qu'elle avait connu.

-Oooh ... hm ... quelle énergie ... hmmm ...

Tharakzi en ronronnait presque tellement le plaisir lui avait été bon, elle en regrettait presque de sentir l'épaisse virilité quitter son antre maintenant inondé et collant. L'union charnel entre monstre et demi-déïté fût bénie par l'Olympe sous la forme d'un bandeau dorée encerclant son front, orné de sapphire ainsi que d'un "V", sans doute le nom de Vittorio. Cela faisait-il de la gorgone la promise de ce bellâtre au bassin si puissant? Serait-il son roi? Et quelles valeurs venait-elle d'accepter en s'offrant ainsi? Elle ne pût poser la question avant que Vittorio ne lui iintime de prendre une autre position, encore désireux de s'accoupler avec la créature, semblait-il. Tharakzi poussa un petit gloussement, après la surprise de sentir sa chevelure être coincée dans la poigner de fer du demi-dieu.

-C'est plutôt toi qui cherche à me conquérir, hm? dit-elle, se retournant pour présenter sa superbe croupe verte et écaileuse, Et bien chevauche-moi, envoyé des oracles! La reine de jade n'attends que ton fer de lance!
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le lundi 27 février 2023, 23:39:01
« Te conquérir ? » Il est vrai que l’odeur, très musquée, du fauve Vittorio imprégnait à présent les parties intimes de la donzelle. Après avoir bien excité et disposé cette Reine demandeuse, le bellâtre récupère sur ses doigts le précieux liquide séminal mâtiné de cyprine qui s'écoulait de manière continue de son vagin gorgé de vie et d’excitation. Il darda un œil coquin, presque émerveillé devant cette œuvre… C’était une véritable amphore dont le cou avait embrassé son membre viril, qui avait reçu son foutre produit par le suintement de ses glandes reptiliennes, et par les abondantes éjaculations de l’héritier d’Océanos ; et du mélange de ces liqueurs devait naître cependant le germe susceptible d’engendrer tour-à-tour des petits bâtards ou des petites bâtardes écailleux et aux dédaigneuses chevelures dorées.

Il fit doucement pianoter ses doigts sur cette source de vie qui paraissait intarissable, tandis qu’il fit mine d’examiner avec la rigueur d’un médecin l’ouverture anale de la bougresse avant de l’embrasser langoureusement, y introduisant sa langue râpeuse et intrusive, suçant ce cul divin pendant de longues secondes ; ce plaisir consommé, sitôt que ces doigts furent imbibés de cette moiteur métissée, il les enfonça lentement et profondément dans l’origine rectale de la donzelle afin de manier comme lubrifiants opportuns les liqueurs susdites, ajoutés à sa salive salée. Quoique l’anneau résista un peu à cette irruption, il s'ouvrit lentement, laissant pénétrer deux doigts aventuriers, ensuite trois, sans égard aucun vis-à-vis d’éventuelles remontrances. Après plusieurs allers et retours dans les tréfonds rectaux de cette catin ceinte d’une splendide couronne, Vittorio présenta son pilon et appuya de tout son poids sur la naissance des fesses de Tharakzi, épousant dans un premier temps la direction de ses stries. Le magicien affichait un de ces sourires de joli garçon, de Cartouches espiègles et fiers de leurs petits forfaits, puis déposa deux baisers gourmands sur ces orbes savoureux. La bougresse était splendidement moulée, c’était clair. « Tu es ma protégée, non ma propriété pour l’heure, pour l'instant, bien que cette perspective me séduise. »

Toutefois, l’irréparable devait se produire, telle une méchante prophétie.

À la marge anale de la Gorgone s’approcha la mite en bronze massif, l’obélisque de chair tant convoité, profitant de l’ouverture. L’homme se cala dans ce coin d’intimité, puis s’empara crûment de sa place, de son dû, occupant cette place vacante. Tharakzi devait accepter cette intrusion, c’était obligatoire. Le Néréide, l’écume aux lèvres rouges et lippues, frémit car son instinct mâle lui commande de jouir du corps de femme bien davantage que celle-ci jouit du sien. Aussi, le Néréide se saisit des mains de la Déesse couronnée prise par derrière, noue ses doigts agiles et imbibés d’humidité autour de ses poignets, puis la supplante ce faisant, lui imposant une douloureuse sodomie. L'anus s'ouvrit – et à l’étonnement de Vittorio, encaissait honorablement le choc, absorbant l'énorme insertion avec dignité, faisant acte avec honneur de reine de cette intromission anale. Une fois le gland introduit, l'ensemble de son sexe disparût dans cette nouvelle contrée à explorer et mettre en coupes réglées. « Hmmm… Ce que tu es confortable… » avoua-t-il telle une confession entre deux époumonnades et ce mot sonnait comme une tendre flatterie, quoique son sphincter lui résistait encore. Le fondement de la déesse se dilatant, le Demi-Dieu fut incité – car c’était un tropisme viril ! – sa manœuvre dominante, mais s'arrêta soudain net en poussant un hennissement : l’étalon, sous l'effet du coulissement sur sa queue, rebandait à vue d’œil au sein de ce mausolée dédié aux plaisirs de Sodome.
 
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le mardi 28 février 2023, 01:23:32
La souillure d'une quantité de semence dégoulinante n'était que le début, car la gorgone avait envie d'encore plus et Vittorio était sans doute toujours aussi affamé. Peu de gens pouvaient s'enorgueillir d'avoir goûté aux charmes de la gorgone et d'avoir investi son temple sans devenir une statue pour l'éternité, mais peu encore pourraient affirmer avoir savourer ses profondeurs anales. le passage entouré d'un sphincter était certainement tout aussi accueillant et chaleureux que sa fleur verdâtre mais loin d'être aussi aisé à pénétrer. Au plaisir de la femme de jade, le Néréide était plus qu'enthousiaste à relever le défi. Les lèvres du bellâtre vîrent se poser contre son anneau comme elles le feraient aux lèvres d'une amante et sa langue vînt s'immisçer dans le petit orifice, dans un acte que beaucoup considéreraient comme dégoûtant et dépravé. La gorgone soupira doucement sous les attentions, frissonnant de plaisir alors qu'on lui rendait un hommage peu commun. Ensuite, de ses doigts humides et collant de sa propre semence en plus du nectar féminin de la créature, Vittorio vînt lui arracher une autre douce plainte en introduisant ses dextres dans l'étroit passage. Tharakzi sentît la chaleur brûlante de son anneau se dilatant, s'acclimatant peu à peu à l'intrusion qui l'élargissait. Trois doigts furent bientôt immiscés dans son derrière, préparant la voie pour quelque chose de plus gros, et plus doux. De longues minutes de délice passèrent, la gorgone soupirant sous la stimulation, son passage arrière cédant peu à peu sous les va-et-viens réguliers des doigts divins. La sensation chaude de la verge virile reposant entre ses miches ne faisait qu'amplifier ses envies, prête à sentir le gros phallus lui élargir la rosette encore plus.

-Hmm, je m'en réjouit de l'entendre! dit-elle lorsque le demi-dieu la rassura quant à son statut de "conquête",  Une reine se doit d'être généreuse.

Et généreuse elle comptait être, non pas qu'avec ce bellâtre qui s'apprêtait à la sodomise mais à quiconque attirerait son regard reptilien et attiserait ses envies charnelles. La femme de jade poussa un râle de douleur et de plaisir en sentant la verge enfin s'introduire dans son fondement et, retenue par les poignets, elle fût bientôt prise dans une prison dorée, maintenue par la poigne puissante d'un demi-dieu, qui la récompensait de son épais membre. Si l'intrusion était réellement douloureuse, Tharakzi savait encaisser et y trouvait un étrange plaisir masochiste. Mais si l'étirement de son entrée arrière lui brûlait, elle sentait néanmoins le manche frotter contre sa chair et frotter ses nerfs, lui procurant le même plaisir que celle d'une pénétration vaginale. Elle se sentait investie, la verge reposant dans son rectum pour reprendre de la vigueur et elle anticipait de rudes coups de bassin pour l'amener au septième ciel.

-Ooh! Hmmm! ... C'est là pourquoi ce passage est si convoité, parfois. Ne craint pas ma douleur, bellâtre, et profite de la douceur interdite de mon fondement!

Une invitation on-ne-peut-plus directe que le demi-dieu ne saurait certainement pas refuser. La gorgone se cramponna à l'autel, prête à sentir les coups puissants de son amant sodomite.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le mardi 28 février 2023, 13:24:40
Jouissance et souffrance s’unissaient dans une mélopée de cris et d’hurlements qui résonnaient à travers les différents chemins et galeries en marbre traditionnellement mutiques du Temple conquis.

Fourragée, l’ouverture rectale de la déesse est impitoyablement investie par son jeune fauve d’amant, qui y multiplie les embardées, tel un pionnier avide de (la)miner une richissime veine souterraine ou un eldorado flambant neuf, et d’exploiter le filon gratifiant du plaisir. Peu lui chaut l’opinion des êtres inférieurs qui réprouverait ses amours interdits avec une Gorgone lascive, grivoise et graveleuse et ses pratiques sauvages, il avait l’intention immédiate de jouir et de procurer jouissance à cette créature sensuelle et désirable. « Ha ! Ta générosité doit être sélective et proportionnée aux gains que tu peux tirer d’une relation ; préserve ta valeur en tant que déesse, contrairement aux petites nymphes écervelées », lui avisa-t-il tandis qu’il délaissait ses poignets fins et délicats pour redescendre ses mains vers le galbe de ses hanches qui ondulaient au même rythme que cette sodomie intrusive, dont la bougresse tirait un malin bonheur masochiste. L’espièglerie du Sire Vittorio atteignait son comble alors que la Gorgone avalisait ses décisions et, mieux encore, lui reconnaissait le droit d’aller au bout de ses lubies intromissives. « Par ailleurs, tes faveurs ne seront jamais gratuites car ma protection ne le sera pas. Plus froidement nous calculons, plus loin nous irons, ma chère alliée... » Le ton était dit, Vittorio appréciait Tharakzi en tant qu’amante mais ne souhaitait certainement pas en faire une banale putain au service des Dieux, subodorant qu’elle devait être régulièrement prise en main par un amant à poigne tel que lui. Non, il était plus égoïste, plus calculateur. Et au Néréide de remonter ses mains le long de l’abdomen puis du buste de la Gorgone, s’arrêtant un instant sur sa poitrine, puissante, volumineuse et ferme, qu’il palpait longuement, examinant ses aréoles pointues ; elle était excitée et encore parfaitement opérationnelle ; il promena ensuite ses doigts autour de la gorge de la déesse afin d’orienter son champ de vision autour de son palais, elle put sentir, alors qu’il approchait sa bouche pulpeuse de ses oreilles, son haleine torride, le son abrupt de sa respiration saccadée, son pouls débordant de vitalité et l’odeur de fauve qui émanait de sa musculature sèche, nerveuse et ciselée, mais bouillonnante.

En regardant alentours, nos deux amants apercevraient que la végétation avait repris ses droits, que l’humidité montait dans l’atmosphère ambiante et que, ci-et-là, des arbustes poussaient, dont deux ou trois mangroves imposantes, parfaites pour se saisir des impudents qui oseraient violer ce sanctuaire et que des racines faisaient florès d’une part sur le carrelage marbré et d’autre part sur les murs à moitié décrépis. « Vois-tu, ma magie est à l’œuvre depuis le début de nos ébats ; nos forces vitales sont tendrement associées et redonnent vie à ce lieu qui portera et ta marque essentielle et la mienne. » Ponctuant son propos, une décharge de foutre divin eût lieu dans le fondement de Tharakzi, ce qui arracha un rire coquin au Néréide. « Ah ! Quel soulagement ! » s’exclama-t-il d’une voix quasi-béate, admirant son œuvre, c’est-à-dire l’orifice considérablement élargi de la Gorgone. Il gratifia cette croupe généreuse d’une ample caresse amoureuse suivie d’une fessée cruelle et soudaine et conclue par un pincement passionnel.

« Et si tu venais t’occuper de moi, Tharakzi ? » interrogea-t-il en s’asseyant sur l’une des grosses racines qui émergèrent avec brutalité du sol, écartant ses cuisses athlétiques afin de présenter à la femme le précieux obélisque viril et fertile sous ses mires fatales.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le mercredi 01 mars 2023, 02:34:52
La gorgone posa ses mains sur l'autel lorsque Vittorio les libéra, préférant porter sa poigne aux hanches douces et généreuses de Tharakzi. La belle créature se lécha les lèvres sous le plaisir de la sodomie, loin d'être réservée sur une telle pratique, d'autant que son partenaire avait non seulement une taille fort adéquate mais se mouvait d'une façon telle qu'il ne manquait pas le moindre point sensible sous les chairs de la femme de Jade. Le plaisir ne la rendait cependant pas sourde aux paroles de son amant. Sans doute les dieux exigeraient-ils qu'elle maintienne une certaine fierté et ne soit pas une vulgaire catin offerte aux masses indignes qui ne pouvaient que rêver de partager son lit. Si une reine ne pouvait se rabaisser à son peuple ainsi, elle pouvait néanmoins se permettre de sélectionner les amants qui avaient le potentiel de la satisfaire et profiter d'une luxure qu'une femme de son statut avait le pouvoir de s'offrir. Pour la cruauté et l'arrogance dont elle était capable, Tharakzi était aussi une créature de luxure qui adorait satisfaire ses besoins, préférablement avec ceux qui ne finissaient pas en statues de pierre. Et ces besoins étaient fort bien comblé par le mâle viril qui caressait son corps et ramonait son passage arrière.

Les mains de Vittorio guida la gorgone, qui admira la beauté de la végétation qui reprenait le contrôle du temple. Fleurs, arbustes et autres lierres offrant à ce temple une allure de vieillesse accélérée, comme s'il avait été abandonné depuis des décennies, reconquis par la végétation dans l'espace d'un coït. Ce coït n'était pas que la satisfaction des envies de deux créatures libidineuses, mais aussi le rituel qui redonnait la vie à des racines et des plantes depuis trop longtemps écrasés par la pierre d'un temple dédié à un dieu vengeur et de ses paladins milles fois maudits. La verdure compléterais l'embellissement d'un temple déjà décoré des corps de pierres des victimes de la gorgones, éternellement figés dans des expression de terreur.


-Quelle beauté ... hmm! en effet!, répondît la gorgone entre deux grognements de plaisir, Ce jardin de pierre et de verdure sera mon sanctuaire! Hmm! ... où tu seras toujours le bienvenue, délicieux bellâtre!

Durant les derniers élans pelviens de Vittorio, la gorgone poussa de fortes plaintes alors qu'un autre orgasme s'emparait de son corps, juste avant qu'une autre quantité de semence divine ne se dépose en elle, ses deux orifices maintenant emplis de la sainteté liquide de Vittorio. La beauté de jade se lécha les lèvres sous les attentions portées à son fessier, son regard se posant sur le demi-dieu qui réclamait quelque chose de plus. Devait-elle se rabaisser à nettoyer de sa bouche la trique collante et mouillée du demi-dieu? Une reine se devait-elle de s'exécuter ainsi à la demande d'un homme qui venait déjà de se faire plaisir avec ses orifices? Tharakzi ne se posait aucunement ces questions puisque déguster la virilité imposante d'un si beau spécimen était une gratification en soit.

-Une autre offrande gourmande, hm?

La gorgone vînt doucement s'agenouiller sur le sol devant son amant, lui jetant un regard mielleux. Les serpents ornant sa tête vînrent glisser doucement sur les cuisses de Vittorio alors que la gorgone empoignait doucement d'une main le chibre encore humide du demi-dieu. Sa langue fourchue vînt frémir hors de sa bouche avant de venir caresser les bourses virile du Néméide, remontant ensuite le long du chibre. Les lèvres verdâtres de la créature glissèrent contre la hampe avant d'enrober le gland, finissant par doucement glisser le long du phallus. Quelques doigts serraient la base de la verge et ceux de son autre main jonglaient doucement avec les deux balles du demi-dieu. Et finalement, Tharakzi baissa la tête entre les cuisses de Vittorio, lui offrant une tendre fellation digne de lui. La terrifiante gorgone exhibait pleinement son côté sensuel, dégustant cette colonne de chair divine comme la plus délectable des offrandes.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 05 mars 2023, 21:43:25
Autour des amants prospérait une végétation dense, feuillue, avec en son centre un autel gagné par la mousse, les lierres des racines et le boisement de ses piliers marbrés. Désireuses de jouer leur futur rôle de prisons nobles et distinguées, les mangroves précitées, nourries de leur abondante énergie sexuelle, étendirent leurs racines au plus profond des entrailles du Temple conquis, dans ses ramifications. Sous les pieds de Tharakzi, qui avait alors pour seul horizon visuel la verge turgescente de son amant et sa paire de bourses volumineuses, frémissait une pelouse verte comme jade, un véritable trou de verdure dans ce lieu dominé par la plus sordide des humidités, façonné par l’essence combinée de l’héritier d’Okéanos et de son amante Gorgone, dont l’apothéose faisait grandir les ambitions. Elle, humble chasseresse sanguinaire, soldate et proie occasionnelle pour des chasseurs peu avertis et quelque peu malavisés, se réveillait élue, déesse d’une localité qu’elle enrégimentera au fil des mois et années consécutifs. Lui, magicien au lignage prestigieux, dispensant ses prétendantes de ses faveurs, éjaculats au goût âcre, qui sera toujours, d’après elle, en odeur de sainteté dans son temple débauché.

« Beauté, tu seras toujours prévenue à l’avance de mes visites dans ton sanctuaire. Tâche de m’offrir systématiquement la couleur de ton hospitalité… » La voix de l’homme était, comme à l’accoutumée, cavalière et facétieuse. De ses yeux ambrés tout pailletés d’or, Vittorio observait la charmante Tharakzi, un sourire satisfait peignant sa belle bouche. La divinité tutélaire de ce sanctuaire lovait sa langue autour de son obélisque et jouait de ses longs doigts griffus avec ses testicules, bouffant in fine l’intégralité de sa queue, puissante et avide de tirer un trait de foudre… Pardon, de foutre. En effet, soudain, l'œil du bellâtre s’anima d’une lueur alarmiste, présage d’un événement remarquable. « Ah ! Ah ! J’arrive ! J’arrive, je viens dans ta bouche, Tharakzi ! Bois ! Bois moi, te dis-je ! » s’exclama le Néréide, ses muscles pectoraux se soulevant à l'envi sous une respiration saccadée, avec la voix dédoublée et portante du juge fanatique qui martèle son divin jugement péremptoire. Saisie de tremblements, sa queue frémissait en libérant des jets saccadés de crème blanchâtre, tandis que la donzelle goûtait sans doute, sans feinte, avec volupté, à la douceur de sa liqueur torride.

Derechef, le bellâtre avait exulté sa jouissance mâle, honorant le troisième orifice de la belle aux cheveux serpentins d’une ambroisie évoquant l’âcre saveur de l’océan, espace matriciel dont tous les êtres de ce plan existentiel trouvent leurs origines. D'une poussée magistrale, Vittorio avait baisé la bouche de Tharakzi pour l’honorer pleinement, abondamment et passionnément, prenant un plaisir infini de par ce contact légèrement douloureux avec ses crocs qui électrisant le bulbe arrogant de sa tige vertigineuse. Le sperme du mâle était salé, évoquant l’iode marine. C’était une belle offrande acquise au terme de cette délicieuse sarabande, la jouissance de l’homme sifflant dans un long feulement viril de bonheur qui jaillit de sa gorge blanche où palpitait un pouls vigoureux. « Hmmm… C’était parfait. » Et au Demi-Dieu de reprendre les rênes en verrouillant l’accès à son entrejambe ; il se leva de son petit trône racineux ; il surplomba la Gorgone assommée de plaisir sexuel, la toisant absolument de ses longues jambes, interminables, altières ; et puis, il se cambra, il se pencha vers elle, agenouillée, tremblante sans doute sous l’effet de cette violente union, et avec des gestes très tendres, il se saisit de sa chevelure, baisant doucement son front de ses grosses lèvres lippues, ne manquant pas de palper ses tétons érigés et meurtris, son ventre encore enflammé sous l’effet de ses innombrables et furieux coups de butoir. Vittorio invoqua deux coupes de vins fraîchement moulus dans un bois d’osier aux épines inoffensives, puis en tendit une à son amante. « Tu es vigoureuse, tu encaisses dignement. Tu me plais, tu le mérites bien. Je coucherai avec toi ce soir. » C’était une reconnaissance, une marque d’honneur, cela signifiait qu’il ne quitterait pas les lieux après qu’ils eurent consommé leur passion charnelle. « Tu as conquis les lieux. Mène moi donc à la salle qui te servira de chambre à coucher. » Et au damoiseau de filer ses doigts dans la paume de la Gorgone, comme désireux de se laisser guider par elle, avec quelque regard concupiscent qu'il lui jetait amoureusement, promesse à venir d'une licence sexuelle sans inhibition aucune...
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 05 mars 2023, 23:43:12
Les paroles du demi-dieu résonnèrent dans l'esprit de la gorgone, alors qu'elle lui offrait un plaisir que même les catins les plus expérimentées n'auraient pu égaler, sa bouche gourmandes dévorant la hampe virile du bellâtre. La chair humide caressait le phallus, ses joues, sa langue et sa gorge offrant le plaisir de caresses extatiques. Et si la bouche d'une femme n'avait rien d'érogène, elle tirait néanmoins un plaisir pervers de sentir un large attribut mâle y pénétrer ainsi. Si elle avait tout d'une chasseresse monstrueuse et sans merci, Tharakzi était également une amante passionnée et lascive, ne ressentant ni honte ni embarras à se mettre à genoux devant ce membre viril et de le déguster comme le plus fin des mets. Ses yeux reptiliens roulèrent vers le haut, fixant Vittorio tandis que sa tête serpentine poursuivait ses va-et-viens incessants. Oooh, elle lui offrirait volontiers son hospitalité, les meilleurs vins et les plus fines viandes que les terres environnantes pouvaient offrir iraient satisfaire son divin palais, avant que son corps ne soi vénéré dans le lit de la gorgone, du soir jusqu'au petit matin. Ses fins doigts griffus caressaient les orbes masculines sans répît, ne s'arrêtant que lorsque le demi-dieu se mît à frémir et qu'il annonce l'arrivée tant attendue de sa divine semence. Tharakzi ouvrît grand son accueillantes bouche, sa langue faisant pont entre le phallus de Vittorio et la bouche de la gorgone. De multiples salves de lait reproducteur vînrent blanchir sa langue et se déposer comme un épais manteau blanc, gluant et salé. Ave le regard d'une séductrice en pleine extase, Tahrakzi se délecta du fruit de l'éjaculation, de milliers d'Enfants potentiels qui allèrent mourir dans le gosier de la beauté de jade. La langue de la gorgone nettoyèrent ses lèvres alors que le demi-dieu se redressait, fort satisfait des performances érotiques de la créature de jade. Il invoqua un vin qui allait rincer proprement la bouche de la gorgone, qui se redressa à son tour, ses envies primaires comblées.

-De te voir me quitter aussi vite aurait été une insulte, très cher, lui dit-elle avec un rictus séduisant, Et je te montrerai certainement ma gratitude comme il se doit.

Ses doigts serrèrent doucement ceux de Vittorio alors qu'elle le guidait un peu plus profondément dans le vieux temple. La salle qu'elle choisît pour chambre était un lieu de rituels. Au fond se trouvait une estrade à demi-écroulée qui tenait à son sommet une grande statue craquelée représentant une figure défunte et depuis longtemps oubliée, entourée d'une petite douve en demi-cercle coupée au milieu par un petit pont menant à la dite-estrade. La statue occupait une large place qui serait nettement plus digne d'accueillir le large lit accueillant de la reine, où elle se laisserait porter au repos après d'intenses ébats intimes.

-Vois cet être de vieux marbre qui se dresse, tenant à peine sur ses pieds? Il doit être chassé car c'est là que je te comblerai toute la nuit, bellâtre.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le mardi 14 mars 2023, 17:44:16
Le Demi-Dieu exulta et l’antre buccale de la Gorgone fut remplie, repue de l’ambroisie océanienne. Le divin obélisque avait charrié sa semence et Tharakzi, par trois fois honorée par Vittorio, se nourrissait de cette matière précieuse, laquelle actait son apothéose ultime à venir. Lorsqu’il se retira enfin de sa bouche, le bellâtre lui jeta l’un de ces regards où perçait sa fierté de jeune mâle, un peu trop satisfait de lui-même peut-être, mais où nous sentions poindre une inexprimable fierté virile de sensuelle tendresse. C’était une évidence, la Gorgone, qui jouait avec brio de ses charmes, avait excité le sang de ce jeune requin aux dents longues et il était hors de question que cette relation sexuelle soit classée sans suite, comme le prouvait son intention de coucher cette nuit avec elle.

Avec lui, elle s’enfonça dans ce dédale de marbres où prospérait, premier fruit de leurs ébats contre-nature, une végétation intrusive, dominante et dépourvue de la moindre politesse envers les anciens propriétaires des lieux et la divinité à laquelle échoyait cette ferveur passée. La poitrine bombée, les jambes un peu entr’ouvertes comme s’il venait de descendre de son cheval, il marcha aux côtés de la donzelle fraîchement ennoblie, heurtant les piliers décrépis, branlants, parfois ensevelis, qui leur barrait la voie, pulvérisant à certains moments l’architecture dépassée, vétuste, pour ne point faire obstacle à leur route. Une salle s’offrit à leurs yeux d’or et d’émeraude, consacrée à une divinité poussiéreuse. « En effet, c’est ennuyeux, fâcheux même. Il faut dégager cette vieillerie, qu’elle soit remplacée par une divinité plus jeune, plus saine, plus puissante. » Il s’écarta ensuite de Tharakzi, battit le pavé de son talon, puis approcha cette grande statue, la dédaignant de ses prunelles dorées et altières. Il sourit d’un air mauvais de ses grosses lèvres pulpeuses… et à Vittorio et sa tendre désinvolture arrogante de faire mine d’incliner le chef devant cette dernière. C’était là faire preuve d’une ironie cruelle, mesquine, typique des divinités olympiennes dont il recopiait instinctivement l’ethos impérialiste, tandis qu’il investissait le territoire conquis par cette maudite beauté de jade en invoquant la colère des éléments ; une fine et délicate aura verdâtre aux vagues teintes turquoises entoura les beaux doigts blancs, nacrés, graciles et impeccablement taillés du Néréide, sa magie était plus puissante depuis ses ébats avec la Gorgone, comme si les Dieux approuvaient, sans mot dire, les actes qu’il avait commis avec elle et le récompensaient à juste titre. « Et une couche royale pour la Reine des Gorgones ! Que son règne soit juste, diligent et vertueux… » s’eut-il exclamé dans une parodie d’avènement, ironie dont Tharakzi goûterait ou pas, quoique son amant n’était peut-être pas tout-à-fait dépourvu du second degré, de l’humour macabre dont les divinités elles-mêmes étaient souvent capables envers les mortels, par ailleurs.

Pour ainsi dire, ce fut une humiliation, une souillure sans nom qui fut infligée à la statue décrite ci-dessus, avilie, balafrée, houspillée par une ribambelle de racines sorties du sol, laissant en lieu et place un grand, un gros lit à baldaquin, dont l’ossature avait été taillée dans un produit spécifique issu d’un bois vigoureux, le liège, du plus beau marron cacaoté. « Cela ne nous suffira pas, toutefois. » Obnubilé par son ouvrage, une flamme maudite flambait dans les orbites du damoiseau, son ton était péremptoire.

Une porte de bois sombre magnifiquement ouvragée, dépeignant une scène mythologique d'enlèvement de jeunes femmes par un dieu céleste, s’assurait de verrouiller l’accès à l’antichambre réginale. La plupart des détails scabreux étaient recouverts de feuille d'or ou de gravures en argent. Le bellâtre sortit ensuite une clé luisante de reflets argentés et la jeta vers la serrure, pour la fermer, acte symbolique par lequel il voulait se prémunir de toute intrusion potentielle, mortelle ou divine même. À l'intérieur de ses nouveaux quartiers, Tharakzi put voir défiler devant ses mires funestes une pièce désormais magnifiquement décorée, aux murs tapissés d’écarlate et ornés de tableaux en tout genre et de toute provenance. La plupart décrivaient des paysages ou des portraits de grandes figures divines féminines, mises en scène dans des positions qui auraient grandement nuit à leur honneur. Visiblement, messire Vittorio Vulcano appréciait l'obscénité et cultivait le scandale.

D’ailleurs, il prit vite ses aises, celui-là. Il s'en alla vers le lit confectionné, pour enflammer d'un claquement de doigt un bâton d'encens parfumé aux senteurs de plantes. « J’espère que ça te plaît, car j’aime beaucoup. » Elle put sentir darder sur elle l’œil passionné, mais effroyablement menaçant du bellâtre. « Approche, viens donc me rejoindre dans notre lit, Tharakzi. Tu m’as promis du plaisir. » Il positionna ensuite son postérieur de mâle musclé sur leur lit, traversé par une rivière de coussins moelleux et de traversins ornés, pour glisser sa silhouette jupitérienne à l'horizontale et attraper avec la précision d’une mante religieuse une des deux pipes en bambou positionnées sur la couverture et un sachet de tabac, qu'il versa par pincées en faisant bien attention de ne pas en mettre partout. Il claqua à nouveau du doigt et une flammèche en sortit derechef, pour allumer l'herbe exotique. Un sourire se dessina sur sa grosse bouche licencieuse alors qu'il soufflait délicatement la fumée devant les yeux de sa protégée, pour qu'elle hume son enivrant parfum, les fragrances exhalées par ses poumons vigoureux. « Viens, te dis-je, écarte tes cuisses et viens t’unir avec moi, ô Reine des Gorgones », ajouta-t-il, ponctuant sa demande d'un clin d'oeil joueur et d’un sourire malicieux, telle une incitation à poursuivre plus énergiquement cette débauche de stupre.

Aux pieds dudit lit, sous le petit pont, flottait dans l'eau douveuse la pauvre tête défigurée du Dieu défait, promenée par les flots qui l'emmèneraient vers les égouts du sanctuaire.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 19 mars 2023, 00:35:47
Le temple vétuste subissait un blasphème continuel dont la propagation était directement liée à l'avancée du Néréide et de sa partenaire maudite, les colonnes de marbre pulvérisées par la force divine de Vittorio et le sol éventré par les racines et la verdure qui transformait ce vieux temple ruiné en jardin magnifique. L'ancien lieu de culte prenait peu à peu la forme d'un palais digne de Tharakzi; un havre de paix digne de la reine de jade, où elle pourrait s'adonner au sadisme et à la luxure autant qu'elle le voudrait. Son imagination fertile lui laissait déjà voir des rangs d'hommes et de femmes accueillant son illustre grandeur, les plus beaux et les plus belles d'entre eux se voyant accordé l'insigne honneur de servir la déesse serpentine.

Et de la statue enceinte de la petite douve, il ne resta bientôt plus rien, hormis la tête flottant sur l'eau de la douve, la place qu'elle occupait maintenant prise par un immense lit à baldaquins qui serait le théâtre d'innombrables ébats. La chambre était fermée par une porte couvertes de gravures élégantes et les murs fûrent ornés de tableaux qui seyaient fortement aux goûts de la maîtresse. et bientôt, sur le grand lit de la reine s'allongea un insatiable néréide musclé et prêt à offrir son imposante virilité à la créature de jade dont la gourmandise était toute aussi conséquente. Tharakzi s'avança doucement vers le lit, un rictus de satisfaction dévoilant ses crocs effilés alors que sa chevelure serpentine tremblait d'excitation.


-Cela me plaît beaucoup, tendre damoiseau, répondît la gorgone en admirant les tableaux obscènes créés par le demi-dieu, sa langue fourchue caressant brièvement ses lèvres, Et quelle sagesse de m'offrir un aussi grand lit, car j'y reposerai rarement seule.

Et si ces paroles sous-entendaient que la gorgone allait toujours garder un ou une partenaire sur sa couche, la vérité allaient plus loin car la gorgone était cupide et les draps seraient certainement froissés par plus de deux corps. Mais pour le moment, Vittorio jouissait de l'exclusivité des charmes de la créature maudite, dont la libido s'était à peine atténuée depuis leur récents ébats. La femme de jade vînt se glisser sur le lit, puis se positionna à califourchon sur le mâle. Elle huma pleinement la fumée des herbes exotiques puis elle se cambra avec un air de pur délice, ses mains griffues caressant son corps écailleux pour satisfaire les yeux de son partenaire, s'arrêtant à ses seins pour les malaxer un bref moment avant de descendre plus bas pour doucement agripper le membre vigoureux du Néréide et le caresser avec envie. Le regard serpentin de Tharakzi plongea dans celui de Vittorio, brillant d'une lueur malsainte promettant tantôt les plaisirs éternels d'une concubine  digne de l'Olympe, tantôt la terreur indescriptible d'une monstrueuse créature au regard infernal. Sans décrocher son regard du damoiseau, Tharakzi agrippa la seconde pipe et la porta à ses lèvres, n'attendant qu'une flammèche pour allumer les herbes contenues dans le réceptable. Elle tira une longue bouffée puis se pencha sur le torse de son partenaire, soufflant doucement la fumée en remontant vers son visage. Et une fois ses poumons vides de toute fumée, elle tira sa longue langue fourchue pour la glisser entre les lèvres de Vittorio pour un baiser passionné, érotique, son bassin remuant contre sa virilité. Son nectar intime couvrît peu à peu le phallus veiné, la reine prête à procréer encore une fois.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 02 avril 2023, 18:00:40
Vittorio dardait un œil perplexe vis-à-vis de Tharakzi, tandis que celle-ci s’époumonnait comme la plus grosse des furies sous son obélisque triomphant et fécondateur. Pour cette fois-ci, il lui laissait l’initiative, l’occasion d’agir et ne plus seulement supporter l’action, c’est-à-dire ses ruades furieuses dans son intimité ô combien échauffante, ses embardées péniennes, ses caresses très cavalières, mais cela ne durerait qu’un temps. L’expression du visage du bellâtre en disait long sur ses intentions véritables, il restait une créature mâle et dominante, c’était sa nature, qu’il en soit ainsi.

Mais toutefois, la Gorgone enchaîna par une autre initiative, celle de baiser ses grosses lèvres lippues et arrogantes. Vittorio lui baisa longuement la bouche aussi, par ailleurs, mêlant sa langue toute salée dans celle de son amante, ô combien fourchue. Ce fut un véritable embrasement où s’étouffaient leurs gorges empêtrées de tabac et autres herbes altérant la raison et le libre-arbitre ; et après l’alcool consommée, nul doute que nos deux antagonistes allaient vite déraisonner, là, dans cet ainsi lieu de débauche sexuelle et de katharsis. Là-haut, au sommet du plafond, les murs du Temple se couvraient de mousses cramoisies, d’algues noueuses et de plantes vénéneuses, qui poussaient sous l’influence des humeurs terribles des deux amants qui s’échaudaient dans les feux ardents de leurs ébats vicieux et contrenatures. Une force mystique avait incité cet homme et cette femme à s’égayer dans un accouplement interspéciste dont les Dieux olympiens connaissaient peut-être déjà le fin mot : si quelque produit de leur appariage venait au monde, ce ne serait que calamité pour l’humanité.

Le phallus turgescent du mâle déchaîna une énième colonne de foutre fertile dans l’antre infernale de la Gorgone dont les coulées d’amour, générées par ses glandes reptiliennes, produisirent aussitôt une moiteur unique. C’était un véritable torrent, bouillant, brûlant les chairs de la Gorgone dont la partie inférieure de l’abdomen était comme happée par un brasier atroce. La créature pouvait défaillir sous le pieu qui l’empalait et réaliser les conséquences de leur acte impie ; son amant fit courir sur elle l’un de ses regards circulaires et sentencieux, ne jura que par sa jouissance et les délices que cette étreinte lui procurât. « Dis-moi que tu vas bien, ô Reine des Gorgones », se gaussait le Néréide d’une voix taquine, avant d’empoigner les deux puissants orbes qui trônaient sur le buste de Tharakzi. Un ricanement s’échappait de sa bouche pulpeuse. Le mâle se redressait soudain, avec l’agilité du félin aux dents de sabre qui guignait sa proie ; la Gorgone tomba aussitôt à la renverse parmi la rivière de coussins qui réceptionnèrent sa chute grâcieuse, offrant la vue savoureuse de la femelle conquise, offrant libre accès à l’origine du monde. Il la surplombait, il la toisait de ses grands yeux dorés où brillaient une flamme de démence contenue. Les rôles s’inversaient, à l’exception notable que Vittorio fit serpenter avec une rage prédatrice sa main blanche le long de l’abdomen finement ciselé de la catin couronnée jusqu’à sa gorge avec délicatesse, dépliant ses doigts habiles autour de son cou comme s’il s’agissait d’une porcelaine précieuse. « Sache que tu es splendide, Tharakzi, et que je brûle d’envie de coucher cette nuit avec toi », énonça-t-il, ponctuant son propos en gratifiant, avec son autre main disponible, les pommettes de son amante  de ses caresses de mâle, comme s’il s’agissait d’une merveille du monde antique. Mais brutalement, l’œil tendre de l’amant s’anima d’une haine violente et les caresses devinrent strangulation, menace de mort violente. « Mais ne me parle plus de tes coucheries ; sinon, je te tue. D’accord ? » L’amant jaloux, caractériel, faisait courir le risque de sa rancune exacerbée, c’était un avertissement, il détacha ensuite ses doigts, afficha un sourire de joli garçon angélique puis offrit à la belle un plus gros baiser, plus langoureux, plus fort, plus… entreprenant encore.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 02 avril 2023, 19:10:03
La chambre nouvellement aménagée par les pouvoirs du demi-dieu devînt le théâtre d'un premier coït en son sein, la gorgone se complaisant sur le membre divin de son partenaire sans inhibition aucune, ses chairs caressant l'imposante virilité comme si son intimité elle-même essayait d'aspirer le jus des testicules du Néréide. La passion était forte et Tharakzi secouait son amant avec une fougue inégalée. Les fluides se mêlèrent dans un mélange hétérogène alors que la mouille reptilienne venais couler avec le pré-sperme du divin amant. Des hurlements monstrueux et passionnés quittèrent la gorge de la reine de jade alors que les flammes ardentes du désir la brûlaient de l'intérieur, ses chairs une fois de plus couvertes d'une bonne couche de semence divine. La passion des deux amants était telle que la crainte d'un monstrueux bâtard naissant était bien réelle, même si cette crainte n'occupait pas la moindre once de l'esprit de la gorgone, trop embrouillé par le plaisir. La gorgone haleta après cet intense orgasme partagé, ses seins volumineux bientôt prisonniers des mains baladeuses du demi-dieu.

-Mieux que jamais, mon tendre! répondit-elle avec extase. Sous une poussée soudaine de Vittorio, Tharakzi se retrouva bien vite sur le dos, dominée par son amant semi-divin, une main glissant doucement le long de son corps pour finir sur sa gorge, les doigts puissants se refermant avec une étrange douceur sur la peau délicate du cou de la belle. Tharakzi s'en mordît la lèvre, elle était incertaine si la fumée inhalée plus tôt lui faisait u drôle d'effet ou si un vieil instinct de soumission s'était soudainement éveillée mais être sous la poigne du demi-dieu ainsi l'excitait d'autant plus. Après tout, qu'était une simple reine face à un demi-dieu, dont la volonté suffisait à envahir un vieux temple avec les ronces et les lierres? Vittorio exprima son désir envers la gorgone, qui ne pouvait que fondre sous ces paroles ... avant que son amant ne devienne soudainement hostile, ses doigts coupant à demi l'entrée d'oxygène par un resserrement de sa gorge. Les serpents faisant office de chevelure sifflèrent en direction du demi-dieu, la reine incapable de répondre à la menace de mort qui sortait de nul part. Son regard reptilien brûla de colère, les serpents menaçant de vider l'entièreté de leur poison dans les veines du demi-dieu afin de préserver la dame de jade dont la vie ne tenait qu'à un fil. Le calme revînt juste avant que les multiples crocs ne fondent sur Vittorio, qui desserra sa poigne et vînt imposer un baiser fougueux à la femme de jade, ne daignant même pas lui laisser le temps de tousser après le manque d'air dont elle fût victime. Tharakzi n'était pas habituée à une domination aussi intense et le baiser l'empêcha de proprement penser alors qu'elle était coincée entre le désir de poursuivre les ébats et la rage d'avoir passée à un cheveux de perdre la vie pour une simple insinuation. Elle enlaça son partenaire tout en poursuivant l'échange de salive mais les serpents ornant sa tête cernèrent le demi-dieu, leur crocs dégouttant de venin. Tharakzi restait sur ses gardes pendant qu'elle s'offrait au Néréide, rompant bientôt le baiser pour figer son regard reptilien sur le siens.

-Dirais-tu réellement adieu à ce corps qui est le miens dans un vulgaire acte de jalousie? siffla-t-elle, les serpents glissant doucement sur la tête du demi-dieu, Mais voici une meilleure question encore: un demi-dieu peut-il finir en statue de pierre sous la colère de son amante?

Contrastant avec ses paroles, la gorgone caressa le dos du demi-dieu, ses griffe glissant sur sa peau sans y laisser de sillon sanglant, comme un simple rappel de leur présence. Les jambes de la gorgone entourèrent le bassin du demi-dieu, la reine de jade gardant prisonnier contre elle son amant fougueux. Elle ne comptait pas le laisser retirer son membre de sa fleur verdâtre, du moins pas pour le moment.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le jeudi 13 avril 2023, 11:16:08
La Gorgone n’était pas une femme qui se laissait faire. Bien. Soit. Mais Vittorio n’était pas homme non plus à se laisser faire. Quoique les serpents qui composaient sa chevelure noueuse le menaçaient de mort, de mort violente, d’une agonie longue et épouvantable, il gardait tout de sa morgue et de son impétueuse envie de poursuivre ses ébats contrenatures et interspécistes avec la déesse reptilienne et répandre sa semence dans ses entrailles, tel un bon mâle soucieux de diffuser ses gènes qualitatifs. Toujours enlacé, il lui répondit même avec un sourire en coin, son regard tout d’or pétillant de malice, d’une voix très grave et assurée : "Que tu es sotte ! La jalousie, ma tendre Tharakzi, n'est-ce pas simplement le signe d'une ardeur passionnée et dévorante, qui se consume à la vue de ta beauté tyranne ?"

Quel drôle de spécimen femme, mine de rien. Il ricana, doucement, puis vola un baiser, un baiser tendre à l’envolée, à son amante, qui ne dura que quelques secondes cependant. Il ne voyait plus l’utilité de s’épancher davantage, tandis que sa magie s'intensifiait à mesure que ses ébats avec la Gorgone se prolongeait. Leurs corps étaient enlacés, comme des serpents. Ils se mouvaient tous deux en parfaite harmonie, faisant naître en eux une énergie sauvage et incommensurable. La forêt, la folle jungle qui investissait ce temple abandonné et voué à la vétusté semblait réagir à cette effervescence, comme si chaque mouvement de leurs corps engendrait une onde de choc magique qui se propageait à travers ses appendices. C'est ainsi que le temple abandonné s'anima sous leurs yeux, par la fenêtre ouverte qui donnait sur la cour du sanctuaire de la catin divinisée, comme s'il avait attendu ce moment depuis des siècles. Les arbres en contrebas se mirent à bouger et à se tordre, leurs branches formant des lianes qui s'enroulaient autour des colonnes du temple. La mousse et le lierre qui recouvraient les murs se mirent à se décoller, laissant apparaître des motifs gravés dans la pierre. Des racines épaisses surgissaient du sol et s'enfonçaient dans les fentes des pierres, comme si elles cherchaient à s'ancrer solidement dans la structure de la bâtisse.

Le mâle s’empara ensuite du baton de tabac posé sur ce grand lit. Il l'amena lentement à sa bouche et tire une longue bouffée de tabac. Il fermait les yeux. Il apprécie la saveur et l'odeur du tabac, puis exhalait la fumée doucement à travers le bâton, charriant autant de violents parfums qui se logeraient dans les narines de la prédatrice. En effet, lorsque le Néréide soufflait sa fumée, elle s'échappait doucement de ses lèvres, formant une brume grise qui flottait même légèrement dans l'air. Il toisa avec tendresse la femelle conquise, bien qu’elle ne devait plus l’importuner à lui parler d’autres coucheries lors de leurs ébats. Quand même.

Toutefois, Vittorio frémissait aussi. La donzelle agissait, manifestait sa volonté d’être et d’agir. Il se convulsait presque sous l’effet de ses griffes qui éraflaient son dos. “Prends soin de mon corps aussi, qui te fait si bien jouir,” lui opposa le bellâtre la lippe imperceptiblement coquine… Ah ! Vengeresse ! Que les Dieux étaient taquins de lui confier pareille créature… Mais leurs desseins étaient impénétrables. Soit ! Il savait que ses sortilèges s’emparaient du temple, que son énergie sexuelle, associée à celle de son amante, était en train de le transformer en un lieu sacré, empli d'une puissance mystique qu'il pourrait utiliser à sa guise. Il sentait le pouvoir grandir en lui, un pouvoir qu'il avait rarement ressenti auparavant, et cela ne faisait qu'augmenter sa fureur sensuelle, tandis que son sperme, produit par son obélisque, sécrétait investissait quant à lui les précieuses glandes reptiliennes de la belle, investissait l’espace conquis, atteignant derechef l’utérus qui baignait dans la matière susdite ; l’acquisition du de la matière virile du Néréide n’était cependant pas une panacée pour Tharakzi ; il s’agissait d’une essence divine, celle de Nérée, celle de Gaia, qui fondait en elle, telle une ambroisie transcendante, qui lui arrachait palpitations, émois, douleurs torrides, brûlures. Et le mâle ne lui fit aucun cadeau, poursuivant son oeuvre, chevauchant sa prise avec une frénésie animale, soumettant petites et grandes lèvres à ses embardées.

L’ancienne paria pouvait, malgré l'irrigation de toutes ces sensations violentes, être satisfaite. Elle savait qu’elle était en train de se transformer en une déesse, en une reine qui allait régner sur cette forêt, sur ces arbres, sur ces esprits qui vivaient en elle. Et tandis que Vittorio et Tharakzi atteignaient leur apogée, le temple continuait de se transformer, de se métamorphoser, de s'épanouir sous l'emprise de leur magie. Les arbres autour d’eux semblaient s'incliner devant ce tabernacle dévolu à la luxure et la tyrannie, cette nouvelle source de pouvoir. Et tous les êtres vivants de la forêt, les créatures des ténèbres, les esprits et les âmes perdues, sentaient que quelque chose avait changé, que quelque chose de grand était en train de naître…
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 16 avril 2023, 15:23:09
La gorgone s'abstînt d'exprimer son désaccord, surtout face à la dernière insulte évoquant la sottise chez une femme qu'il venait de menacer de mort. Perfide qu'elle était Tharakzi se promît intérieurement de montrer au demi-dieu le danger que pouvait représenter même une simple mortelle, poussée à une colère sans limite. Son orgueil ne saurait accepter de telles hostilités de la part d'un homme à qui elle s'offrait volontiers, qu'importe son statut ou sa puissance. Pour le moment elle se laissait secouer, haletant et grognant de plaisir alors que la verdure continuait d'envahir le lieu sacré, les feuilles et les branches enterrant de plus en plus le passé de ces vieilles pierres. Tout n'était que mousse, lierre, racines et autres tapis de feuilles couvrant la moindre surface dans un motif qui ajoutait une beauté naturelle au défunt lieu de culte, tout tapissé de vert comme pour marier l'apparence du temple avec celui de la reine de jade. Tharakzi ne saurait expliquer par quelle magie cela était possible, d'autant que Vittorio n'était pas activement en train de manipuler les énergies mystiques pour bâtir le temple tel un architecte divin mais bien en train de s'adonner aux plaisirs de la chair.

Les ébats se poursuivirent avec intensité, la gorgone s'accrochant au Néréide alors que le plaisir montait en intensité. La fumée du tabac mystérieux rendait les sensations encore plus plaisantes, la gorgone criant davantage son plaisir alors que le demi-dieu continuait de la secouer avec ardeur. Le corps tout entier de la gorgone était chaud, les serpents ornant sa tête frémissant comme s'ils pouvaient aussi sentir le délicieux va-et-viens du membre viril qui investissait les tréfonds verdâtre de la femme reptilienne. Et ses entrailles se mirent à brûler, son utérus une fois de plus victime de l'assaut soudain d'une armée de flotteurs divins qui cherchaient à l'imprégner d'un bâtard au sang divin, une créature certainement plus monstrueuse encore que la gorgone. C'est un orgasme foudroyant qui s'empara de Tharakzi, la gorgone serrant Vittorio dans une puissante étreinte alors que son corps était pris de soubresaut, sous l'électricité qui vrillait ses nerfs, et une fois ce moment de plaisir ardent passé, elle resta allongée contre le demi-dieu, haletante et en sueur, sa fleur dégoulinant de semence divine. Elle pu à ce moment prendre le temps d'admirer le travail du Néréide sur le plafond et les murs de la chambre, tapis de verdure.


-Aah ... je ne crois pas être apte à me lever pour quelques heures ...

La gorgone avait les jambes en cottons après d'aussi intenses secousses, elle ne songeait qu'à passer un moment sur son grand lit, à somnoler pour se remettre de l'exercice intense. Mais elle fût tenue éveillée par les paroles que le Néréide avait osé lui souffler plutôt, paroles qui menaçaient de mettre fin à cette relation torride et remplacer la passion d'une gorgone par une furie meurtrière. Elle vînt doucement  glisser une main sur le torse de Vittorio, le regardant dans les yeux avec un rictus dévoilant ses crocs de serpents, alors que les longs reptiles ornant sa tête glissaient sur le torse du demi-dieu, s'approchant de son visage.

-Je ne puis qu'exprimer une éternelle gratitude pour cette coucherie divine et ce bijou chatoyant qu'est ce nouveau temple ...

Sa main remonta doucement, ses doigts se tendîrent soudainement afin de mettre une légère pression sur la gorge de Vittorio avec ses griffes, non pas pour le blesser mais bien renforcer le sentiment de danger qu'un homme de grande sagesse pouvait ressentir dans une telle situation.

-Mais sache que ma furie ferait frémir les dieux eux-même et que si tu OSES me menacer une nouvelle fois, une statue à ton effigie accueillera mes sujets à l'entrée de mon temple.

Ses paroles étaient sincères, cela pouvait se lire dans son regard reptilien; deux féroces mires exprimant la colère d'une fierté heurtée face à un amant qui s'octroyait le contrôle sur une reine simplement sous l'excuse d'un écart de statut qui le mettait soi-disant au-dessus des mortels. Tharakzi ne montrait aucunement la crainte de voir son temple brûler sous la colère divine d'un être qui contemplerait certainement l'idée de foudroyer cette vulgaire mortelle qui refusait d'accepter la soumission. Se plier devant un demi-sang ferait d'elle une piètre reine, la reléguant au rang de simple concubine qui n'avait pour réel pouvoir que de choisir comment elle voulait faire plaisir à son amant/maître. Lorsque les paroles funestes eûrent quitté la bouche de la gorgone, son regard brilla d'une lueur verdâtre qui ne dura qu'un instant, comme pour rappeler au Néréide de quoi elle était capable. Elle glissa doucement sa langue fourchue sur les lèvres du demi-dieu avant de se redresser du lit, s'étirant longuement.

-J'ai besoin d'un bain. Nos ébats m'ont bien souillés.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: Vittorio Vulcano le dimanche 16 avril 2023, 19:46:33
Quoiqu’irrité, Vittorio n’avait plus à cœur de s’énerver après Tharakzi qui demeurait malgré tout un élément-clef des grands desseins divins - une vendetta était absurde et ne lui apporterait aucune gratification sauf le blâme de ses semblables qui lui reprocheraient son hubris, sa brutalité foncière et ses nerfs vésuviens ; il préféra manifester tout d’abord son mécontentement par le silence cinglant qu’il instaurât en premier lieu, durant quelques secondes. La Gorgone ne lui paraissait ni raisonnable ni consolable en l’état ; elle avait même le talent de remuer le poignard dans la plaie sanguinolente au lieu d’apaiser l'hémorragie ; elle osa même ajouter qu’elle se sentait souillée par leurs ébats : une offense supplémentaire qui complétait l’autre d’une certaine façon, tandis qu’elle ne l’invitait guère dans son bain, une autre preuve de son irrévérence. Si bien qu’il devint raide, comme une dépouille en l’occurrence, avant de la regarder de travers cette fois-ci, pour rompre ce silence. “C'est ton égo hypertrophié qui prend la parole ? Ne mords jamais la main qui te nourrit. Si j'avais réellement l'intention de te tuer, tu ne serais plus de ce monde... Comme c’est regrettable d’en arriver là et quel gâchis au surplus… Mais sache, mortelle, que tes paroles et tes actes ont des conséquences”, rétorqua-t-il en soupirant de lassitude. “Il n’y aura surtout pas de prochaine fois possible avec des amants qui s’offensent et se menacent de mort mutuellement, je crains fort. La confiance s’est érodée.”

Il soupira de plus belle. Cette mortelle eut des mots durs, une conduite insensée et trahissait un lourd ressentiment, comme si l'Olympe pouvait s'inquiéter de sa fureur. Elle divaguait, elle en perdait la raison. Vittorio sortit du lit lui aussi sans consentir un seul regard à cette femme susceptible et gâtée, comme si c’était une parfaite étrangère. Il enroula une serviette autour de sa taille de fleuret, puis invoqua une armoire céleste, fraîchement sortie des manufactures olympiennes. Il se tenait debout, droit comme un pin, dans une chambre aux murs de marbre blanc émaillés de peintures scabreuses, à la lumière tamisée par des rideaux lineux. Avec des gestes délicats et précis, il se sécha le corps empêtré de sueur citronnée en suscitant un bref sirocco. Il ouvrit les portes en bois et chercha ses vêtements, jetant son dévolu sur un pantalon ajusté en toile, qu'il enfila rapidement, et une chemise blanche légère qui lui allait parfaitement. Le tissu caressait sa peau, soulignant la courbure de ses épaules et la finesse de sa taille. Il rajusta son col en passant ses doigts et s'approcha du miroir pour peigner ses cheveux mouillés en arrière.

Le damoiseau avança vers la porte massive du temple, sa silhouette droite et altière soulignée par les rayons du soleil filtrant à travers les vitraux. D'un geste assuré, il saisit la poignée en bois chêneux finement ciselée, la faisant pivoter sans effort pour ouvrir la porte. L'air frais de la soirée, mêlé aux effluves de l'encens, vint caresser délicatement le visage de Vittorio tandis qu'il s'avançait vers la sortie du temple. Il ressentit une agréable sensation de fraîcheur et de sérénité qui l'envahit, comme s'il était en train de se régénérer après une journée intense avec cette Gorgone. L'éclat des étoiles et la lumière des lampes à huile projetaient une lueur douce et apaisante sur les murs de pierre infestés par la végétation qui l'entouraient. En ses heures de gloire, ce temple devait être très beau. Son regard scrutait les ombres qui s'étendaient devant lui, comme s'il cherchait à déceler le moindre indice, la moindre trace, le moindre signe. Mais en dépit de la pénombre ambiante, il avançait avec une confiance et une assurance inébranlables, comme s'il était chez lui, dans un lieu qu'il connaissait depuis toujours, curieusement.
Titre: Re : L'Offrande (PV Vittorio)
Posté par: ClaraCaster le dimanche 16 avril 2023, 20:14:49
C'est une relation intense et torride qui se terminait non pas par un repos post-coïtal ponctué d'affections diverses mais par deux partis offensés, deux égos qui ne supportaient pas d'être dominés et encore moins, d'être irrespectés. La première pierre fût lancée à la mention de potentiels ébats multiples, les flammes alimentés par une répartie qui ne fît que tuer de plus belle l'ambiance érotique de la chambre de Tharakzi. Y avait-il du remord? Aucun. car Tharakzi était un monstre, une créature chassée pour tout le mal qu'elle faisait et le demi-dieu n'était pas exempt de sa colère et de son mépris. La gorgone était à un cheveux de transformer le demi-dieu en pierre, face aux paroles avec lesquelles il terminait la soirée, mais elle opta pour ne pas en rajouter. Conséquences? Elle n'en n'avait cure. Si son importance était telle que les dieux eux-mêmes voulaient en faire une reine, iraient-ils la foudroyer pour avoir froissé l'égo d'un demi-sang? Elle l'ignorait et s'en moquait, elle avait de plus grandes priorités à présent: celles d'établir son domaine et d'amener les fidèles à son temple. Elle irait dans le village le plus près pour propager sa bonne parole et annoncer son règne, tout en s'assurant d'ôter aux têtes fortes l'envie de lui résister. Quant à Vittorio, elle resterait certainement à l'affût de celui-ci, nul doute qu'il n'oublierait pas ce qui venait de se passer. Et le jour où les dieux renonceraient à la gorgone, nul doute que le Néréide serait le premier à se poser au pas de sa porte, lame en main. D'ici là, elle serait prête.

Lorsque Vittorio eût quitté le temple, Tharakzi resta un moment immobile, songeuse. L'avenir était incertain et elle devrait compter sans l'aide du demi-dieu pour parvenir à ses fins. Le temple étant terminé, c'était déjà une tâche de moins à compléter, la suite étant surtout d'accumuler les ressources et les relations qui lui permettraient de bâtir son petit royaume personnel. La dame de jade quitta un instant le temple, entièrement nue et se rendît au cours d'eau le plus près afin de se nettoyer de la sueur et des divers fluides qui couvraient sa peau ainsi que rafraîchir son corps échaudé par les ébats. L'avenir était prometteur mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander si se mettre à dos le messager des dieux était des plus sages ...