Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Anna Cabalo le mardi 24 mai 2022, 05:53:53

Titre: De l'avidité des possessions ne nous appartenant pas [avec Utsuho]
Posté par: Anna Cabalo le mardi 24 mai 2022, 05:53:53
Lui, c'est Alibert Bodégât, un homme d'affaire de petit calibre mais de grande efficacité. Il bosse comme un forcené et ne compte pas les heures, mais en échange, il gagne très bien sa vie. Pourtant, il a su rester simple et n'a pas de goûts de luxe : il semble pas chercher à étaler sa richesse et garde une vie modeste. C'est peut-être pour cela qu'il évite de travailler pour les plus grosses corporations de Terra dont j'ai entendu dire que plusieurs ont essayé en vain d'acheter ses services. Oh, sa place n'est pas mauvaise, il pourrait par contre facilement trouver employeur qui paie mieux, mais son choix est fait . celui du confort sans l'outrance. Et ça m'arrange.

Dans sa planque, Anna a ouvert un livre de plusieurs photographies d'un quartier. Ces images réunies avec ses propres photos donnent alors une image extérieure assez précise du quartier Roméo Cooper plutôt aisé mais disposant tout de même de grands immeubles correspondant aux émoluments de la classe moyenne la plus aisée de Nexus. L'immeuble dans lequel Bodégât a élu domicile est de très bonne facture, plusieurs articles ont venté ces nouvelles constructions et leur isolation phonique et thermique. Ils sont aussi réputés pour leur hauteur.

Elle, c'est Amélie Bodégât, responsable d'une parfumerie. Femme d'Alibert, c'est une femme heureuse et épanouie, en tout cas à priori, dans sa vie de couple et au travail. Elle profite du confort et de l'aise apportée par son cher époux dans le foyer, même si son propre commerce lui aurait suffi à avoir une bonne situation, mais l'argent de son mari l'a rendue dépensière. Bijoux, tableaux, elle a fait l'acquisition d'un certain luxe dont son mari ne voulait pas. Et ça, ça m'intéresse.

S'introduire dans les bureaux d'architecture n'est pas la chose la plus aisée, mais pas la plus difficile non plus. Par chances, les mesures de sécurité du bureau d'architecte du quartier que vise Anna n'auront pas été insurmontables. Aussi lit-elle les photographies des plans de l'immeuble qui l'intéresse, ses conduits, ses couloirs, sa hauteur. Et depuis les toits, il y a quelque chose d'intéressant. Oh oui !

Lui, c'est Arthur Bodégât, fils d'Alibert et Amélie. Il a réclamé des vacances à ses parents et obtenu qu'ils partent tous les trois. C'est tout ce qui m'intéresse sur lui.

Anna ressort les fiches d'information sur les Bodégât. Ils ont quitté leur appartement laissé sans surveillance. Tout au plus ont-ils des caméras de sécurité, rien d'effrayant pour une ESPer capable de changer d'apparence.

Introduite sur le toit de l'immeuble où habitent les Bodégât, Anna s'apprête à passer par des conduits. Il fait frais, cette nuit, une fraicheur bienvenue qui donne de l'entrain. La voleuse réfléchit à l'apparence qu'elle adoptera. De laquelle de ses ancêtres va-t-elle prendre la forme ? Joséphine ? Naria ? Naria, peut-être, elle a une bonne apparence.

Sur les toits, une voleuse s'économise. Elle changera d'apparence dans les conduits afin d'éviter de perdre inutilement de é'énergie. Mais soudain, elle tourne la tête pour regarder autour d'elle. Elle se sent comme épiée.