La soirée s'annonçait agréable, le ciel dégageait offrait une vision claire de la voute stellaire. Les myriades d'étoiles scintillantes qui apparaissaient avec la disparition de lumière de l'astre solaire, appelait aux promenades romantiques. Mais il n'y avait rien de romantique dans la raison de la présence de la jeune femme dans les contres allées du parc de la ville. Seki avait besoin d'être seule, elle avait passé la journée à l'université et avait dut participer à un travail en groupe, ce qui lui demandait un certain effort, pour simuler de l'intérêt pour ses camarades d'étude. La jeune femme avait découvert que le sport était un bon moyen de se couper des autres, et la course à pied peut être le plus efficace avec la natation. Mais ne sachant pas vraiment nager, la jeune femme ne se voyait tenter de faire des longueur ou rester sous l'eau. Le jogging dans le parc, qui plus est en début soirée, lui offrait cet oasis dont elle avait besoin. Dans ses premiers essais, quelques joggers avaient essayait de lui parler, de lui tenir compagnie. Depuis, elle avait opté pour un lecteur MP4, de plus en joggant elle se concentrer sur son rythme et la cadence de sa respiration. Le cumul de ces pratiques la coupait totalement de son environnement. Il n'y avait rien d'anormal alors qu'elle ne remarque pas le trio de silhouettes plus ou moins avachies sur l'herbe, lorsqu'elle passe à quelques mètres d'eux.
Ces derniers l'avaient remarqué, ce n'était pas la première fois qu'elle les croisait, sans jamais leur prêter la moindre attention malgré leur tentatives maladroites. Si elle ne le remarqua pas, elle ne put distinguer le regard qu'ils portèrent sur elle. Était-ce dut à sa tenue, tenue qu'elle avait acheté sur les conseils plus que poussé du vendeur, lorsqu'elle l'avait essayée. La matière du legging, sa conception gainait les jambes et le cul de la jeune femme. On pouvait deviner le sillon qui séparait les fesses, si elle n'avait pas porté de dessous on aurait certainement put distinguer quelques détails de sa féminité. Quand a sa poitrine, elle était à la fois soutenue et relevée, ce qui rendait ses rondeurs encore plus marquées. C'était la première fois que Seki portait cette tenue, le vendeur lui avait assuré qu'elle serait des plus agréables et confortable, et il n'avait pas mentit sur ce sujet. Il n'y avait pas que la tenue qui pouvait allumer le désir dans le regard des individus qui s'étaient mis en mouvement. La course même de Seki, mettait en avant la tonicité et la souplesse de son corps; son ventre dénudé et plat laissait entre apercevoir une musculature confirmant ce que son mouvement annoncé.
Tout à son course, Seki quitta les allées du parc, pour celle de son sous-bois, plus par réflexe ne se rendant pas compte quand ce début de soirée, l'obscurité présente offrait un camouflage parfait pour certains comportements ou actions. Comme à son habitude, la jeune femme s'arrêta à la fontaine publique afin de se désaltérer. C'est à ce moment que le trio se mis en action. Cela faisait quelques temps qu'ils avaient remarquait les habitudes de la jeune femme et avaient put ainsi la devancer. " Alors ma jolie, on cours seule, tu sais il y a des mauvais garçons dans le coin et ils pourraient être tentés par une si jolie proie " ... Celui qui venait de parler, insista sur le mot proie, offrant par la même un sourire amusé à ses camardes. Seki ne comprit pas le sens du sourire, tout comme elle ne voyait pas ce qu'il y avait de marrant dans ce qui venait d'être dit. Pour toute réponse, la jeune femme souleva les épaules, désireuse de mette un terme à cette discussion que sembler vouloir engager cet homme. Sans dire un mot, elle voulut s'éloigner et reprendre son jogging. Mais un deuxième individu vint se placer devant elle et elle ne put que le heurter. L'impact ne fut pas violent, mais suffisamment appuyé pour lui faire perdre l'équilibre et la faire tomber. " Tu pourrais faire attention, on vient de prévenir et toi tu te comporte comme une garce " ... Le ton de ce deuxième homme était moins amical et ne contenait aucune trace d'un humour sous-entendu. Seki le regarda ne comprenant pas trop pourquoi il était en colère, après tout c'était lui qui s'était mis devant elle. " Désolé, mais c'est moi qui devrait être fâchée, c'est vous le fautif " ... Il n'y avait aucun sentiment dans la voix de la jeune femme, ni colère ou quoi que ce soit. " La salope, elle nous snob et maintenant nous manque de respect, mais pour qui elle se prend " ... Le troisième larron qui n'avait rien dit et pas bougé, pris la parole et rajouta une couche à la mauvaise foie ambiante. " Elle nous aguiche avec sa tenue et son comportement, tu as vu la manière dont elle buvait, son cul en arrière et après elle nous prend de haut " ... La situation prenait une direction que Seki ne comprenait pas trop, mais elle voyait où celle-ci risquait de l'amener.
La jeune femme n'est pas une personne particulièrement courageuse. On pourrait se dire que sachant ses capacités, elle pourrait agir sans réfléchir. Après tout, elle ne risquait pas de mourir, son corps se régénérerait et elle oublierait tout de l'évènement. Mais cela ne faisait pas partie de ses instincts, malgré tout elle décida de ne pas se laisser faire. Non pas comme dit parce qu'elle ne risquait rien, mais car les trio n'avait rien qui puisse se rapprocher d'une once d'autorité. Cela pouvait venir de leur look, débraillé, de leur vêtement trop large pour eux, de leur stature rachitique, de leur voix, qui malgré un ton menaçant n'avait rien de puissante. S'ils avaient été plus crédibles dans l'incarnation d'un pouvoir, d'une autorité quelconque, Seki n'aurait certainement pas agit comme elle allait le faire en leur tenant tête. Elle se serait surement excusé et montré bien plus docile. Mais voilà, il n'en était rien. " Je ne te permet pas de parler de moi de la sorte, et puis qu'est ce que vous allez faire, si il y avait du vent vous ne tiendriez pas debout " ... Le défit présent dans la voix de la jeune, son attitude alors qu'elle se relevait, fut l'étincelle qui activa les évènements qui allait suivre.
Celui qui semblait le chez, celui qui avait initier le contact sortit un cran d'arrêt et activa le mécanisme qui libéra la lame. " Ecoute salope, je vais te découper et on te violera jusqu'à ce que tu nous supplie " ... Les deux autres laissèrent échapper des rires et encouragement, l'un d'entre eux tenta d'attraper la jeune femme. Mais s'y prenant mal, trop pressé, il ne parvint qu'à la pousser vers la lame tendue qui se planta dans son ventre. L'homme se figea comme celui qui tenait la dite lame. Jamais il n'aurait pensé qu'une telle situation allait arriver. Il avait juste voulut impressionner la jeune femme et l'obliger à le sucer. Ne sachant comment réagir, il lâcha le manche de son couteau et vit le regard que Seki plongeait dans le sien. la jeune femme semblait surprise, la lame avait atteint un organe vital. Toujours présente dans la plaie, elle empêchait le processus de régénération d'empêcher l'hémorragie qui menaçait. la seule pensée qui traversa l'esprit de Seki en cet instant, c'était que son legging risquait d'être fichu si du sang venait à couler dessus, heureusement qu'elle en avait acheté deux exemplaires.
Le trio s'éloigna de la jeune femme, bafouillant des mots incompréhensibles entre deux " bordel de merde ". Seki ne s'était pas trompée sur la nature de ces individus, qui commencèrent à fuir. Le fait que la jeune femme se retirait la lame, ne devait pas les aider à surmonter la situation. Seki compris son erreur, lorsque l'écoulement de sang devint plus rapide et qu'elle commença à avoir un vertige. Elle se laissa tomber au sol, gisante, attendant que sa régénération face son office, les souvenirs de ce qui venait de se passer commençant à s'estomper peu à peu.
La réponse vint, elle était des plus logique, en effet qui coucherait une jeune femme avec des vêtements ensanglantés sur un lit au drap de soie. Peut être était ce dut au ton de la réponse ou au fait qu'il semblait prendre en compte la réaction de la femme de ménage, quoiqu'il en soit Seki ne se sentait pas en danger. Elle profita du temps que mis son hôte à venir à elle pour mieux observer son environnement. La faible luminosité pouvait la rendre méfiante, mais cela ne fut le cas. Le fait que les fenêtres soient closent et qu'elles ne laissaient aucune lumière passer, l'interrogeait mais sans plus. Lorsque son hôte se rapprocha, Seki perçut quelque chose, il se dégageait de lui comme une odeur, une sensation, à la fois de danger, de pouvoir, mais aussi autre chose. Il était clair qu'il était un homme de pouvoir, ou du moins qu'il avait les moyens financiers suffisant pour avoir du pouvoir, la preuve cette chambre. La jeune femme ne put s'empêcher de suivre du regard, les moindres gestes de ce dernier. Mais le plus captivant était son regard qui semblait briller. Elle sursauta lorsqu'elle sentit le doigt se poser sur son ventre, juste à l'endroit où sa blessure devrait se trouver. Puis il pris la parole et Seki sentit une sueur froide couler le long de sa colonne vertébrale.
Elle savait, même si ce n'était pas clair, que Omcorp ne l'avait pas laissé partir comme cela, elle ne s'attendait pas à retomber dans leur main si rapidement. Non pas que la jeune femme avait peur de ou quoique ce soit, mais elle commençait tout juste à goûter à la liberté et y prenait goût. Maintenant qu'elle s'était libérée, si on peut dire, de l'emprise de son regard, elle s'aperçut que ce dernier était assez similaire à celui que portait certains scientifiques du centre dans lequel elle avait vécut. Même si les paroles qu'il prononça par la suite aurait dut la rassurer, il n'en fut rien. Seki ne savait rien sur Omcorp, elle se rappelait juste que c'était la société pour laquelle Père travaillait et qu'elle leur devait d'être en vie.
Devant la proposition d'une collation, Seki regarda l'assiette avec surprise, se rendant compte de sa présence pour la première fois. Elle devait reconnaitre qu'elle commençait à ressentir une sensation de faim, elle n'avait pas pris la peine de manger avant d'aller faire son footing et son dernier véritable repas devait remonter à plusieurs heures. Notre belle amie, pris l'assiette et commença à grignoter son contenu avec plaisir. Sa capacité ne puisait pas dans ses réserves ou ressources, de ce fait elle n'avait pas besoin de remplacer l'énergie dépensé. Ce fait avait intrigué Père, mais il avait pris cela avec satisfaction, comme une preuve qu'elle était exceptionnelle. Seki n'avait pas compris que la satisfaction de ce dernier n'était pas lié à elle, mais à sa réussite à lui. Pour revenir à son hôte, Seki lui offrit un léger sourire et cacha sa bouche constatant qu'elle était entrain de manger. Père lui avait bien enseigner qu'il était malpoli de manger la bouche ouverte ou de parler la bouche pleine. Concernant ce dernier point, elle se rappelait qu'il était difficile, voir impossible, de le faire dans certaines situations de toute manière. Mais cette situation bien précise n'était pas celle dans laquelle elle se trouvait pour l'instant ... " Que comptez-vous faire de moi ? Vous savez je ne suis pas quelqu'un de si intéressant que cela. Mais Père m'a appris qu'il fallait se montrer gentille avec les gens en retour d'une gentillesse, donc si je peux vous être agréable en quoique ce soit n'hésitez pas ". Le sous-entendu sexuel n'était pas dissimulé, surtout dans sa posture et le fait qu'elle commençait à défaire les boutons de sa chemise. Elle se doutait bien qu'un homme si précautionneux que son hôte ne voudrait pas salir ou abimer un si beau vêtement.
Le comportement et la réponse de son hôte surpris quelque peu la jeune femme. Il faut lui reconnaitre qu'en matière d'expérience avec les hommes, Seki n'avait pas été gatée. Pour la plupart ils ne voyaient en elle que, soit un sujet d'expérience, soit un moyen de satisfaire leurs fantasmes les plus ordinaires aux plus malsains et violents. De plus, elle ne cherchait à satisfaire un quelconque désir ou satisfaction. N'était-ce pas ce qu'il désirait, sinon pourquoi l'avoir ramené chez lui. Le fait qu'il s'intéressait à Omcorp, du moins qu'il connaissait le nom de la maison de Père, ne signifiait il pas qu'il désirait cela de sa part ? Elle ne voyait pas cette personne qui s'était montré gentille avec elle désirer faire des expériences sur elle. Quoiqu'il en soit, elle n'allait pas faire marche arrière, surtout que sa proposition avait été acceptée. Il était malpoli de revenir sur une offre faite, cela aussi Père le lui avait appris.
Cependant, quelque chose était différent chez lui. Non pas que son physique était particulier, on pourrait même dire qu'il était dans ce que l'on pouvait appeler les canons de la beauté masculine. Mais son corps sembla différent, une différence qu'elle n'avait pas remarqué au premier abords, mais ne venait-il pas pour la première fois respirer et sa peau n'avait-il pas sembler changer de teinte. La jeune femme était perplexe, mais n'eut pas le temps de se poser plus de questions, que les lèvres de son hôte vinrent se poser au creux de son coup pour y déposer un délicat baiser. Tout dans le comportement de ce dernier semblait attentionné. Seki n'était pas habitué à cela, les hommes qu'elle avait connut, avaient l'habitude de se montrer plus violent, plus direct dans leur approche. Ne sachant comment réagir, elle se laissa faire. Ce qui est différent n'est pas forcément désagréable et la sensation sur son sein le démontrait.
La respiration de la jeune femme s'accéléra quelque peu, tout comme son rythme cardiaque amenant un peu de rouge sur certaines parties de son corps. Ce qu'elle ressentait, lui faisait penser au plaisir qui lui arrivait de se donner. Mais il manquait quelque chose pour que sa libido se réveille. Elle avait rapidement pris conscience que pour qu'elle puisse pleinement jouir du plaisir charnel, il lui fallait se sentir dominé. Pour l'instant elle n'avait connu quasiment que la domination physique, obtenue par la violence. Même si avec Père, celle-ci pouvait se montrer plus pernicieuse, plus mentale que physique. Mais le résultat finissait toujours pas être le même, brutalité, violence, soumission physique. La violence et la brutalité n'étaient pas les déclencheurs de son plaisir, alors que la soumission en était le fondement. Mais peut être qu'elle découvrirait quelque chose de nouveau et ayant le même résultat. Quoiqu'il en soit la prévenance de cet homme était quelque chose nouveau. Elle aurait put se laisser porter et attendre, mais elle se demandait si cette retenue n'était pas feinte. Peut être avait-il peur de la blessée, malgré le fait qu'il avait remarqué sa particularité " Vous savez, vous n'avez pas besoin de vous retenir ". Cette phrase était le fruit, de ce que certains appellerait déviance et du fait qu'elle voulait se montrer gentille avec son hôte, pensant qu'il pouvait être timide ou délicat. Elle n'avait nullement conscience de la raison de ce comportement et de la nature de celui qui caressait délicatement sa poitrine.